
<p>L'initiative "Il est temps" est pr&eacute;sent&eacute;e par Arte comme <em>"transm&eacute;dia"</em> et <em>"de port&eacute;e internationale"</em>. Elle a d&eacute;marr&eacute; fin mai par une enqu&ecirc;te participative en ligne, &eacute;labor&eacute;e par un collectif de sociologues, visant &agrave;<em>&nbsp;"prendre le pouls de l'ensemble de la soci&eacute;t&eacute; sur les enjeux climatiques, d&eacute;mocratiques et sociaux".</em></p><p>Diffus&eacute;e en Europe et en Asie, elle a d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u les r&eacute;ponses de plus de 250 000 personnes. Avec cependant un biais : l'&eacute;crasante majorit&eacute; des personnes qui ont jusqu'&agrave; pr&eacute;sent r&eacute;pondu vivent en milieu urbain. Le monde rural est donc lui aussi invit&eacute; &agrave; prendre la parole.</p><p>Au fil des 133 questions, la consultation aborde les sujets li&eacute;s &agrave; l'alimentation, l'&eacute;levage, la chasse, les pesticides, le bio, mais aussi l'intelligence artificielle, le travail, les d&eacute;placements, ou encore la place de l'Europe.</p><iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fartetv%2Fvideos%2F215456152842811%2F&show_text=0&width=476" width="476" height="476" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true" allowFullScreen="true"></iframe>
<p>Anonyme et ouverte &agrave; tous, l'enqu&ecirc;te sera en ligne jusqu'&agrave; septembre. L'analyse des r&eacute;sultats sera publi&eacute;e &agrave; la fin de l'automne. <em>"Les sociologues accorderont une place importante aux r&eacute;ponses des 16-34 ans, afin de proposer une photographie de la jeunesse internationale</em><em>&nbsp;et de son inclinaison au changement,</em> explique-t-on chez Arte.<em>&nbsp;L'objectif est aussi de mesurer o&ugrave; sont les contradictions entre les convictions et les attitudes adopt&eacute;es".</em> La consultation se conclura par une programmation sp&eacute;ciale sur Arte et d'autres cha&icirc;nes en Europe et dans le monde.</p><p>Pour acc&eacute;der au questionnaire, cliquez ici.</p>



Pour prendre le pouls de la société sur les enjeux climatiques, démocratiques et sociaux, la chaîne Arte a lancé fin mai une grande consultation internationale. Plus de 250 000 personnes y ont déjà répondu, en grande majorité des urbains. Afin que la parole de chacun soit représentée, le monde rural est invité à y participer. 


Ecologie : partagez votre vision grâce à une enquête internationale


<h2>Perspectives Agricoles : Dans un contexte de r&eacute;duction des &eacute;nergies fossiles et de couverture r&eacute;glementaire des sols, les CIVE ont le vent en poupe. Toutefois, les CIVE d'&eacute;t&eacute; sont d&eacute;laiss&eacute;es au profit des CIVE d'hiver en raison de la prise de risque li&eacute;e &agrave; une alimentation en eau non garantie. Quels sont les enjeux d'une telle culture ?</h2><p>Sylvain Marsac :&nbsp; C'est, en effet, entre le 15 juin et le 10 juillet au plus tard qu'une CIVE d'&eacute;t&eacute; doit &ecirc;tre sem&eacute;e. Implant&eacute;e entre deux cultures alimentaires d'hiver, cette seconde culture a au plus trois mois pour se d&eacute;velopper - un cycle &agrave; la fois court et chaud. Son objectif est de maximiser les services de l'interculture.<br>Toutefois, apr&egrave;s le 21 juin, les journ&eacute;es raccourcissent : les plantes ont de la chaleur, mais elles re&ccedil;oivent moins de lumi&egrave;re et tendent &agrave; s'allonger. Or la hauteur n'est pas le premier facteur de rendement en biomasse mais le peuplement. Pour minorer cet effet, la CIVE d'&eacute;t&eacute; sera sem&eacute;e le plus t&ocirc;t possible apr&egrave;s des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces d'esp&egrave;ces d'hiver&nbsp;: typiquement, apr&egrave;s des orges et des pois dans la moiti&eacute; nord, auxquels s'ajoutent des colzas dans la moiti&eacute; sud, voire apr&egrave;s certains fourrages. Pour la CIVE, on choisira une esp&egrave;ce (sorgho, tournesol, moha, millet, avoine, ma&iuml;s...) adapt&eacute;e au r&eacute;gime pluvial local et &agrave; la r&eacute;serve facilement utilisable (RFU) de la parcelle. Les vari&eacute;t&eacute;s les plus pr&eacute;coces disponibles sont &agrave; privil&eacute;gier. Le peuplement doit &ecirc;tre adapt&eacute;, avec une densit&eacute; plus &eacute;lev&eacute;e et, pour les esp&egrave;ces &agrave; large &eacute;cartement, des espacements entre rangs r&eacute;duits&nbsp;: 40&nbsp;cm contre 60 &agrave; 80 cm en cycle classique.</p><h2>P. A. : La culture en sec est la plus fr&eacute;quente. Or les canicules se succ&egrave;dent depuis quelques ann&eacute;es. Comment prendre en compte les risques inh&eacute;rents &agrave; cette culture estivale ?</h2><p>S. M. : L'eau est bien le premier facteur limitant des CIVE d'&eacute;t&eacute;. Conduire une telle culture en conditions non irrigu&eacute;es est une prise de risque pour les agriculteurs et pour l'approvisionnement des m&eacute;thaniseurs. L'implantation de la CIVE est d&eacute;terminante pour sa valorisation.<br>L'irrigation &agrave; l'implantation est une assurance. Quand elle est possible, deux tours d'eau &agrave; la lev&eacute;e (20 mm, puis 15 mm quelques jours apr&egrave;s) assureront celle-ci pour les esp&egrave;ces &agrave; tr&egrave;s bon potentiel de rendement telles que le ma&iuml;s, le tournesol ou le sorgho, mais aux semences co&ucirc;teuses (90 &agrave; 200 &euro;/ha). Ces m&ecirc;mes esp&egrave;ces seront aussi valoris&eacute;es pour une RFU &eacute;lev&eacute;e et une pluviom&eacute;trie g&eacute;n&eacute;reuse.<br>Dans les situations les plus &agrave; risques de stress hydrique &agrave; l'implantation, c'est un rapport &laquo; co&ucirc;t/opportunit&eacute; de valorisation &raquo; qui est recherch&eacute;. Les semences peuvent repr&eacute;senter le second poste de charge apr&egrave;s la r&eacute;colte. D'autres gramin&eacute;es ou d'autres esp&egrave;ces sont exp&eacute;riment&eacute;es par Arvalis et ses partenaires. Toutefois, certaines ann&eacute;es, ces cultures seront enfouies - et non r&eacute;colt&eacute;es - en raison d'une trop faible production de biomasse.<br>La fertilisation est n&eacute;cessaire pour favoriser la production de biomasse : 60 &agrave; 80 unit&eacute;s d'azote, &agrave; adapter aux conditions d'alimentation hydrique. Des stress hydriques ne permettront pas de valoriser ces apports.</p><h2>P. A. : Quelles sont les pistes pour limiter le risque de non valorisation ?</h2><p>S. M. : L'enjeu majeur d'une CIVE d'&eacute;t&eacute; est l'alimentation hydrique. L'irrigation pourrait sembler une solution &eacute;vidente, mais elle a un co&ucirc;t et oblige l'agriculteur &agrave; d&eacute;cider du partage de ses ressources entre la culture alimentaire et la CIVE ; de plus, il peut &ecirc;tre compliqu&eacute;, d'un point de vue soci&eacute;tal, d'arroser une culture non alimentaire.<br>Pour la conduite en sec, Arvalis &eacute;tudie des esp&egrave;ces adapt&eacute;es &agrave; des conditions limitantes telles que le moha, le millet, et certaines orges et avoines. L'objectif de l'institut est aussi d'offrir des conseils r&eacute;gionalis&eacute;s sur des esp&egrave;ces adapt&eacute;es aux diff&eacute;rentes conditions p&eacute;doclimatiques.<br>Une autre piste de recherche est de s'affranchir partiellement des contraintes hydriques par de nouvelles techniques d'implantation. Arvalis explore ainsi la possibilit&eacute; de semer des esp&egrave;ces &agrave; petites graines avant la r&eacute;colte de la culture d'hiver pr&eacute;c&eacute;dente, afin de profiter des derni&egrave;res pluies ou de la fraicheur du sol.</p>



C’est bientôt le moment d’implanter les cultures intermédiaires à valorisation énergétique (CIVE) d’été. Sylvain Marsac, responsable du pôle Bioressources, Agroéquipements &amp; Services environnementaux chez Arvalis, rappelle leurs atouts et les écueils inhérents à leur positionnement dans la rotation.


CIVE d'été : des clés pour se lancer

Avec la crise sanitaire Covid19, il est souvent difficile de s’y retrouver parmi les évènements maintenus, annulés, décalés voire même dématérialisés. Tous à nos agendas !

Quels sont les salons maintenus, annulés, dématérialisés ou décalés ?


<p><em>"Les incertitudes qui entourent l'ampleur de la crise au niveau de l'UE et au niveau mondial, et une surveillance &eacute;troite du march&eacute;, nous ont conduits &agrave; proposer un nouveau train de mesures"</em>, a expliqu&eacute; le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski, cit&eacute; dans un communiqu&eacute;.</p><p>Les nouvelles mesures vont permettre aux producteurs d'organiser entre eux la production afin de stabiliser le secteur, par exemple en planifiant la production, en organisant des actions de promotion ou en organisant le stockage priv&eacute;.</p><p>L'UE va par ailleurs augmenter sa contribution dans les programmes d'aide nationaux, pour atteindre 70%. Ce point concerne &eacute;galement le secteur des fruits et l&eacute;gumes.</p><p>Enfin, l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en va <em>"autoriser les Etats membres &agrave; verser des avances aux op&eacute;rateurs pour les op&eacute;rations de distillation et de stockage en cours en p&eacute;riode de crise".</em></p><p>De pr&eacute;c&eacute;dentes mesures permettent d&eacute;j&agrave; aux producteurs plus de flexibilit&eacute; dans la pratique de vendange en vert, visant &agrave; contr&ocirc;ler le potentiel de production en r&eacute;duisant la quantit&eacute; de raisins, et offrent la possibilit&eacute; de distiller du vin en temps de crise ou l'octroi d'une aide au stockage de vin.</p>



La Commission européenne a adopté le 7 juillet de nouvelles mesures d'aide exceptionnelles au secteur vitivinicole, l'un des plus touchés dans l'agroalimentaire par la crise liée au coronavirus.


Mesures de soutien supplémentaires pour le secteur vitivinicole européen

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<p class="sequence">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-maraichers-d-armor-veulent-repondre-a-la-demande-en-produits-francais" target="_blank"> Les Mara&icirc;chers d&rsquo;Armor veulent r&eacute;pondre &agrave; la demande en produits fran&ccedil;ais</a></p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;UCPT &eacute;tait l&rsquo;union de trois coop&eacute;ratives du secteur de Paimpol depuis 1974, </em>rappelle Gilbert Brouder, pr&eacute;sident des Mara&icirc;chers d&rsquo;Armor<em>. Nous les avons fusionn&eacute;es pour gagner en efficacit&eacute;, simplifier l&rsquo;organisation et faciliter les transmissions.&nbsp;</em>&raquo; La nouvelle coop&eacute;rative regroupe 400 mara&icirc;chers produisant 40 l&eacute;gumes, avec une place pr&eacute;pond&eacute;rante de la tomate (50&nbsp;% du chiffre d&rsquo;affaires), suivie du chou-fleur, du coco de Paimpol, de l&rsquo;artichaut, de la pomme de terre&hellip; En tomates, o&ugrave; la diversification sur les vari&eacute;t&eacute;s anciennes se poursuit, le bilan 2019 est tr&egrave;s correct.</p>

<h3>La tomate bio &agrave; l'arr&ecirc;t</h3>

<p>Mais le d&eacute;veloppement de la tomate bio, autre axe d&rsquo;&eacute;volution, est d&eacute;sormais &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t. &laquo;<em>&nbsp;Sur 120&nbsp;ha d&rsquo;abri, 12 sont en bio et les conversions engag&eacute;es se poursuivent, </em>pr&eacute;cise Gilbert Brouder<em>. Mais l&rsquo;impossibilit&eacute; de vendre en bio avant le 1<sup>er&nbsp;</sup>mai des tomates issues de serre chauff&eacute;e fait qu&rsquo;il n&rsquo;y a plus de nouvelles conversions. En parall&egrave;le, il y a eu beaucoup d&rsquo;import de tomates bio cet hiver, jusqu&rsquo;en juin. L&rsquo;obligation d&rsquo;utiliser des &eacute;nergies renouvelables en 2025 inqui&egrave;te aussi les producteurs.</em>&nbsp;&raquo; La plupart des segments ont en revanche &eacute;t&eacute; propos&eacute;s en &laquo;&nbsp;sans pesticides&nbsp;&raquo;. La section tomate s&rsquo;est aussi investie dans la HVE. Seize producteurs sont certifi&eacute;s et l&rsquo;objectif est que tous le soient dans 2 ans.</p>

<p>Plusieurs modes de vente ont aussi &eacute;t&eacute; propos&eacute;s pour fluidifier le march&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Les ventes t&eacute;l&eacute;matiques et soumissions saison, hebdomadaires&hellip; permettent de contractualiser une partie des volumes, ce qui s&eacute;curise &agrave; la fois les acheteurs et les producteurs.&nbsp;</em>&raquo; Lanc&eacute; en endives, brocoli&hellip;, le syst&egrave;me a &eacute;t&eacute; &eacute;tendu &agrave; tous les l&eacute;gumes et s&rsquo;est acc&eacute;l&eacute;r&eacute; en&nbsp;2019 et&nbsp;2020. En chou-fleur, 2019 s&rsquo;est bien pass&eacute;, notamment &agrave; l&rsquo;export, et la crise sanitaire a permis un commerce dynamique en 2020. En artichaut, la saison a &eacute;t&eacute; d&eacute;cevante, mais 2020 se d&eacute;roule bien, avec un d&eacute;veloppement de l&rsquo;artichaut violet Cardinal.</p>

<h3>Le haricot coco reprend des couleurs</h3>

<p>En cocos, une orientation forte pour relancer la culture et profiter de l&rsquo;engouement pour les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales est la vente de coco &eacute;coss&eacute; frais en barquette ou en surgel&eacute;. 10&nbsp;t de grains ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;s dans des magasins de Paimpol en 2019. Et en 2020, la coop&eacute;rative a plusieurs contacts pour la cong&eacute;lation, &agrave; destination notamment de la RHD. Enfin, sauf en tomates, le bio continue &agrave; se d&eacute;velopper et repr&eacute;sente 8,5&nbsp;% du chiffre d&rsquo;affaires. La diversification de la gamme se poursuit, avec une progression en fenouil, salades, pommes de terre, carottes, poireaux, concombre, betterave rouge&hellip;</p>

<div class="accroche">
<h2>L&rsquo;interdiction de vendre des tomates bio issues de serres chauff&eacute;es avant le 1<sup>er</sup>&nbsp;mai marque l&rsquo;arr&ecirc;t des conversions.</h2>
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La nouvelle coopérative Les Maraîchers d’Armor regroupe les adhérents des coopératives de base de l’UCPT, Bro Dreger, la Presqu’île et le groupement des Primeuristes GPGT.

L’UCPT s’adapte et devient les Maraîchers d’Armor

<p>La premi&egrave;re estimation d'Agreste (services statistiques du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture) concernant la r&eacute;colte fran&ccedil;aise 2020 de bl&eacute; tendre est tomb&eacute;e le 7 juillet 2020. Elle s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 31,3 Mt, contre 39,5 Mt l&rsquo;an dernier, soit un repli annuel de 20,8%. Ceci en raison d&rsquo;une baisse des rendements, estim&eacute;s pour le moment &agrave; 71,1 q/ha, 79,1 q/ha en 2019, et de surfaces, &eacute;valu&eacute;es &agrave; 4,406 Mha pour la r&eacute;colte 2020, contre 4,6 Mha en juin, et 4,999 Mha pour la 2019.</p>

<p>Le rapport d&rsquo;Agreste confirme la tr&egrave;s forte h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des situations. Les sols profonds devraient bien s&rsquo;en sortir, beaucoup moins concernant les superficiels. Concernant les r&eacute;gions, l&rsquo;Auvergne devrait voir sa production remontrer de 10,9% par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier, alors que l&rsquo;Aquitaine la verrait reculer de 49%, le Poitou-Charentes de 43,2%, et les Pays de la Loire de 34,9%.</p>

<h3>Strat&eacute;gie Grains toujours &agrave; 32-33 Mt mais&hellip;</h3>

<p>Strat&eacute;gie Grains est un peu plus optimiste pour le moment qu&rsquo;Agreste, maintenant son estimation &agrave; 32-33 Mt environ en bl&eacute; tendre. <em>&laquo;&nbsp;Lors de notre tour de plaine, nous avons constat&eacute; un nombre d&rsquo;&eacute;pi au m&egrave;tre carr&eacute; sur l&rsquo;ensemble du territoire fran&ccedil;ais inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne quinquennale&nbsp;&raquo;</em>, t&eacute;moigne Vincent Braak, analyste du bureau d&rsquo;&eacute;tudes. La partie du territoire hexagonal situ&eacute; au Sud de la Loire aurait donn&eacute; des r&eacute;sultats inf&eacute;rieurs aux attentes de Strat&eacute;gie Grains dans l'ensemble, surtout dans les r&eacute;gions Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire. Ainsi, <em>&laquo;&nbsp;nous pourrions revoir la production fran&ccedil;aise en-dessous des 32 Mt, mais le chiffre d&rsquo;Agreste nous para&icirc;t tout de m&ecirc;me pessimiste. La surface de bl&eacute; tendre serait la plus faible depuis 1994. A premi&egrave;re vue, cela est surprenant car la France avait connu dans le pass&eacute; des automnes pluvieux. Celui de 2000 &eacute;tait plus humide que celui de 2019 &raquo;,</em> alerte l'analyste<em>.</em> En revanche, les r&eacute;sultats seraient meilleurs qu&rsquo;attendus dans les Hauts de France, et dans certains secteurs de l&rsquo;Est du pays (Marne et dans une moindre mesure Bourgogne notamment). D&rsquo;autre part, la faible densit&eacute; serait contrebalanc&eacute;e, en partie seulement, par un nombre de grains par &eacute;pi plus important. <em>&laquo;&nbsp;Les conditions de f&eacute;condations ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bonnes&nbsp;&raquo;</em>, rappelle Vincent Braak. La qualit&eacute; devrait &ecirc;tre au rendez-vous &eacute;galement. Ce que confirme pour le moment Fran&ccedil;ois Berson, directeur collecte de Soufflet, dans une vid&eacute;o du 3 juillet&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;nous avons commenc&eacute; &agrave; recevoir des bl&eacute;s, en faible quantit&eacute;, sur la fa&ccedil;ade Atlantique, avec des qualit&eacute;s plut&ocirc;t satisfaisantes&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<h3>12,3 Mt d&rsquo;orges selon Agreste</h3>

<p>En orges, Agreste table sur une r&eacute;colte hexagonale 2020 &agrave; 12,3 Mt. <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons actuellement sur un chiffre sup&eacute;rieur &agrave; 11,5 Mt&nbsp;&raquo;</em>, rapporte de son c&ocirc;t&eacute; Vincent Braak. La tr&egrave;s forte h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; se confirme, <em>&laquo;&nbsp;avec des rendements compris entre 20 et 120 q/ha&nbsp;&raquo;, </em>pr&eacute;cise ce dernier. Fran&ccedil;ois Berson indique que la qualit&eacute; serait globalement au rendez-vous: <em>&laquo; nous avons des calibrages moyens de 86-87%, avec des livraisons &agrave; 90-91%. Les taux de prot&eacute;ines, certes variables, affichent une moyenne de 10,2-10,3%, ce qui est bon&nbsp;&raquo;</em>. Selon Vincent Braak, les orges de printemps risquent de pr&eacute;senter des taux de prot&eacute;ines parfois trop &eacute;lev&eacute;s, avec la baisse de rendements et la s&eacute;cheresse. <em>&laquo;&nbsp;Mais les malteurs peuvent s&rsquo;adapter&nbsp;&raquo;</em>, temp&egrave;re-t-il.</p>

<h3>3,36 Mt de colza, d&rsquo;apr&egrave;s Agreste</h3>

<p>Concernant le colza, les services statistiques du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture travaillent sur un chiffre de 3,36 Mt, contre 3,46 Mt le mois pr&eacute;c&eacute;dent. Les rendements sont revus en baisse de 1,5 q/ha entre juin et juillet, &agrave; 30,3 q/ha. Les surfaces sont en revanche revues &agrave; la hausse sur la p&eacute;riode, passant de 1,089 Mha &agrave; 1,112 Mha. Mathieu Berson confirme l&agrave; aussi la forte h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des rendements, allant de 20 q/ha &agrave; 40 q/ha, selon la profondeur des sols. Strat&eacute;gie Grains est un peu plus optimiste qu&rsquo;Agreste, tablant pour le moment sur un chiffre l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieur &agrave; 3,5 Mt.</p>

<p>En pois, <em>&laquo;&nbsp;nous ne sommes gu&egrave;re optimistes concernant les rendements. Nous avons observ&eacute; un nombre de gousses plut&ocirc;t faible. Des attaques de pucerons, provoquant des viroses, ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; rapport&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>. Sans donner de chiffre pr&eacute;cis, Strat&eacute;gie Grains travaille sur une hypoth&egrave;se de rendement 2020 inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne quinquennale. De son c&ocirc;t&eacute;, Agreste &eacute;value pour l&rsquo;instant la r&eacute;colte 2020 &agrave; 700&nbsp;000 t, pour des rendements &agrave; 33,1 q/ha (40,5 q/ha en 2019), sur 212&nbsp;000 ha (200&nbsp;000 ha l&rsquo;an dernier).</p>



Plus optimiste que le ministère, la société Stratégie Grains maintient sa fourchette de 32-33 Mt.

Agreste estime la récolte de blé tendre française à 31,3 Mt

<p>&laquo;&nbsp;La production australienne de viande bovine (2,4 millions de tonnes &eacute;quivalent carcasse) est <strong>tourn&eacute;e vers l&rsquo;export avec 70 % des tonnages export&eacute;s</strong>&nbsp;&raquo;, note Arnault Villaret de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, lors d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage sur l&rsquo;Oc&eacute;anie.</p>

<p>Apr&egrave;s une ann&eacute;e 2018 marqu&eacute;e par une s&eacute;cheresse importante, 2019 fut encore plus extr&ecirc;me (baisse de la pluviom&eacute;trie et temp&eacute;ratures records. De ce fait, les &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s s&eacute;v&egrave;rement touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse m&ecirc;me <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/chiffre/bovins-peris-dans-des-inondations-en-australie">si les feux de brousse puis les inondations </a>ont fait la une des journaux au niveau mondial.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<strong>La d&eacute;capitalisation, d&eacute;j&agrave; en cours, s&rsquo;est accentu&eacute;e.</strong> Les abattages ont continu&eacute; leur progression (+ 5 % par rapport &agrave; 2018) avec une part de femelles repr&eacute;sentant plus de la moiti&eacute; du total (57 %) et en augmentation de 20 % par rapport &agrave; 2018. En deux ans (entre 2017 et 2019), les abattages se sont accrus de 13 %.&nbsp;&raquo;</p>

<p>Cons&eacute;quence directe de cette d&eacute;capitalisation,<strong> le cheptel viande national d&eacute;cro&icirc;t depuis deux ans </strong>(- 12 % entre juin 2017 et juin 2019), passant d&rsquo;un peu plus de 28 millions de t&ecirc;tes en 2018 &agrave; environ 24 millions de t&ecirc;tes en 2020.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Des tensions sur les prix de vente</h3>

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<div alt="RBV284_Oceanie2" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="petite_358_246_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="2d8507d6-27c8-47fa-950d-c10abd8381db" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/petite_358_246_/public/Capture.PNG?itok=HFf50NlB" width="373" height="257" alt="RBV284_Oceanie2" typeof="foaf:Image" /></div>
<p><strong>La disponibilit&eacute; en animaux sur le march&eacute; a encore tendu davantage les prix de vente (bouvillons et g&eacute;nisses)</strong> qui avaient d&eacute;j&agrave; subi en 2018 une diminution de 12 % par rapport &agrave; 2017. Baisse qui s&rsquo;est renouvel&eacute;e en 2019, de - 5 %. &laquo;&nbsp;Elle est toutefois &lsquo;limit&eacute;e&rsquo; gr&acirc;ce au d&eacute;veloppement des march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. 2019 a &eacute;t&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e de tous les records en termes d&rsquo;exportations en vif comme en viande bovine.&nbsp;&raquo;</p>

<p>Globalement, la d&eacute;pr&eacute;ciation du dollar australien a &eacute;t&eacute; favorable &agrave; l&rsquo;exportation, en lui offrant un <strong>gain de comp&eacute;titivit&eacute; de 6 % par rapport aux exports am&eacute;ricains</strong>, par exemple. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne n&rsquo;est pas nouveau mais accentu&eacute; sur les premiers mois de 2020, confortant les disponibilit&eacute;s et les demandes sur les march&eacute;s ext&eacute;rieurs.</p>

<p><strong>C&ocirc;t&eacute; bovins vifs, l&rsquo;Australie reste le premier exportateur mondial. </strong>Le rebond qui a eu lieu en 2018 s&rsquo;est confirm&eacute; en 2019, avec une exportation qui a concern&eacute; plus d&rsquo;1,25 millions de t&ecirc;tes, sachant que trois quarts sont des animaux &agrave; engraisser et le reste des bovins pr&ecirc;ts &agrave; abattre. Les principales destinations restent les m&ecirc;mes avec, en t&ecirc;te, l&rsquo;Indon&eacute;sie (671&nbsp;000 t&ecirc;tes), suivie du Vietnam (284&nbsp;000 t&ecirc;tes) et d&rsquo;Isra&euml;l (80&nbsp;000 t&ecirc;tes). De nouveaux march&eacute;s qui ne repr&eacute;sentaient que 2 &agrave; 3&nbsp;000 t&ecirc;tes il y a encore quatre cinq ans ont &eacute;merg&eacute;s (Emirats Arabes Unis &ndash; 53&nbsp;000 t&ecirc;tes et Qatar &ndash; 22&nbsp;000 t&ecirc;tes). Autre fait marquant, <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-chine-tire-le-marche-international-de-la-viande-bovine">le d&eacute;veloppement de l&rsquo;export de bovins vivants vers la Chine</a> depuis quatre ou cinq ans (43&nbsp;000 t&ecirc;tes en 2019).</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Des exportations records en valeur</h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Du c&ocirc;t&eacute; de la viande bovine, 2019 bat aussi un record</strong>, avec une hausse de 11 % des volumes pour atteindre 1,7 millions de t&eacute;c. Les principales destinations restent les m&ecirc;mes. Les exp&eacute;ditions vers la Chine ont cependant explos&eacute; (augmentation de 87 % &agrave; 417&nbsp;000 t&eacute;c soit 25 % du total des exports). L&rsquo;empire du milieu devient ainsi le premier client de l&rsquo;Australie. Ces exportations touchent des viandes premium hors hormones. Le Japon, jusqu&rsquo;alors premi&egrave;re destination, perd une place (- 9 % des envois vers le Japon).<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/covid-19-fort-impact-de-la-pandemie-sur-la-filiere-viande-bovine-des-usa"> Les Etats-Unis,</a><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-exportations-sud-americaines-de-viande-bovine-battent-encore-des-records"> </a>troisi&egrave;me client australien, a, &eacute;galement augment&eacute; ses importations en provenance de l&rsquo;Australie pour atteindre 330&nbsp;000 t&eacute;c.</p>

<p><strong>L&rsquo;accroissement en volumes des exports s&rsquo;est &eacute;galement accompagn&eacute; d&rsquo;une hausse en valeur, </strong>gr&acirc;ce notamment au d&eacute;veloppement du march&eacute; chinois sur des produits &agrave; haute valeur ajout&eacute;e. L&rsquo;augmentation moyenne en dollars US en kilo de carcasse s&rsquo;affiche &agrave; + 4,5 % (5 &euro;/kgc) pour une valeur totale de presque 6,87 milliards d&rsquo;euros.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Une lente recapitalisation pr&eacute;vue en 2020</h3>

<p>Pour 2020, hors effet Covid-19, les projections australiennes pr&eacute;voient le d&eacute;but d&rsquo;une nouvelle phase de lente recapitalisation, d&rsquo;autant plus que les pluies sont revenues au premier trimestre et les estimations d&rsquo;abattages sont revues &agrave; la baisse, de l&rsquo;ordre de 20 %, en lien avec les moindres disponibilit&eacute;s.<strong> Une diminution de la production de viande de 13 % est &eacute;galement attendue et d&eacute;j&agrave; de fortes tensions sont apparues sur les prix int&eacute;rieurs</strong>, face &agrave; une demande dynamique pour l&rsquo;exportation, malgr&eacute; la pand&eacute;mie et la r&eacute;tention d&rsquo;animaux pour la recapitalisation. Le prix des bouvillons et des g&eacute;nisses a ainsi cru de + 40 % sur le march&eacute; int&eacute;rieur.</p>

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<h3>Des &eacute;changes contraints par les barri&egrave;res non tarifaires</h3>

<p>Suite &agrave; une prise de position de l&rsquo;Australie qui a soutenu les Etats-Unis dans une demande de commission d&rsquo;enqu&ecirc;te relatives aux conditions d&rsquo;informations sur la crise du Covid-19 par la Chine, cette derni&egrave;re a d&eacute;f&eacute;renc&eacute; un certain nombre d&rsquo;abattoirs et de d&eacute;coupeurs australiens. &laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;instant, aucune indication ne montre d&rsquo;impacts suite &agrave; cette mesure. Mais, d&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, par rapport &agrave; la poursuite du d&eacute;veloppement des exports de viande bovine australienne, <strong>les projections du pays consid&egrave;rent que les conditions d&rsquo;exportations et notamment les barri&egrave;res non tarifaires et autres exigences sur les march&eacute;s auraient beaucoup plus d&rsquo;impacts que le Covid-19 ou le cycle des s&eacute;cheresses.</strong> De tout fa&ccedil;on, &agrave; courts termes, ils &eacute;taient dans une situation de plus faibles disponibilit&eacute;s en termes de viande exportable et donc, la diminution de certains march&eacute;s ne semblait pas particuli&egrave;rement inqui&eacute;ter les australiens&nbsp;&raquo;, conclut Arnaud Villaret.</p>

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<p>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-coronavirus-fragilise-la-filiere-viande-bovine-italienne">&laquo; Le coronavirus a fragilis&eacute; la fili&egrave;re viande bovine italienne &raquo;</a></p>

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<h3 class="encadre"><strong>Contraction de la production de viande bovine n&eacute;o-z&eacute;landaise</strong></h3>

<div alt="RBV284_Oceanie3" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="petite_358_246_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4f3458dd-e16a-4fc8-a70f-c110d9bce2f2" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/petite_358_246_/public/NZ.PNG?itok=DtlbP2ON" width="373" height="257" alt="RBV284_Oceanie3" typeof="foaf:Image" /></div>
<p class="encadre">Globalement, le cheptel bovin n&eacute;oz&eacute;landais &eacute;tait en hausse de 2 % entre 2018 et 2019. Si le cheptel laitier majoritaire d&eacute;cro&icirc;t (-3 %),<strong> celui de vaches allaitantes se d&eacute;veloppe</strong> (+ 7 %). Les vaches laiti&egrave;res viennent ainsi gonfler les abattages (+ 3 % en 2019 par rapport &agrave; 2018). Deux raisons l&rsquo;expliquent&nbsp;: la volont&eacute; depuis 2016 de rationaliser les effectifs dans les exploitations laiti&egrave;res afin de respecter des crit&egrave;res environnementaux et de gagner en efficience. A cela s&rsquo;ajoute l&rsquo;alourdissement de diverses cat&eacute;gories de bovins (g&eacute;nisses et bouvillons) amenant une augmentation de la production de 6 % par rapport &agrave; 2018 (soit 712&nbsp;800 t&eacute;c). <strong>Les volumes export&eacute;s ont cru de 4 % en 2019 par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente (593&nbsp;000 t&eacute;c)</strong>, gr&acirc;ce notamment &agrave; une hausse des disponibilit&eacute;s et &agrave; la d&eacute;pr&eacute;ciation du dollar n&eacute;o-z&eacute;landais. Les envois ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s dynamiques vers l&rsquo;Asie au d&eacute;triment de ceux vers l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord. En valeur, la hausse a &eacute;t&eacute; encore plus importante, elle a atteint 15 %.</p>

<p class="encadre"><strong>&laquo;&nbsp;En 2020, la production devrait plut&ocirc;t se contracter et les abattages diminuer. </strong>Les conditions climatiques annonc&eacute;es s&egrave;ches dans une partie de l&rsquo;&icirc;le devraient impacter n&eacute;gativement les poids carcasses des bovins&nbsp;&raquo;, note Cassandre Matras du d&eacute;partement &eacute;conomie de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. D&eacute;but 2020, les envois ont &eacute;t&eacute; mod&eacute;r&eacute;s, avec une am&eacute;lioration cependant &agrave; partir d&rsquo;avril en lien avec la pand&eacute;mie qui persiste mais dont les impacts se font moins ressentir dans les principaux pays clients comme la Chine. Globalement sur 2020, une l&eacute;g&egrave;re baisse des exportations n&eacute;oz&eacute;landaises de viande bovine est &agrave; pr&eacute;voir.</p>



Lors de son webinaire de clôture de cycle sur les marchés mondiaux, l’Institut de l’élevage a fait le point sur le marché de la viande bovine en Océanie. Après de nouveaux incidents climatiques majeurs en 2019, l’Australie a subi le ralentissement des flux de viande vers la Chine début 2020, suite à la pandémie de Covid-19. En Nouvelle-Zélande, une légère baisse des exportations de viande bovine est à prévoir.

Australie : record historique des exportations en 2019

<div>
<p>Le Conseil r&eacute;gional Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes et le <a href="http://www.aurafilieres.fr/conseil-specialise-de-la-filiere-ovin-viande/" target="_blank" rel="nofollow noopener">Comit&eacute; de fili&egrave;re ovins</a>, copr&eacute;sid&eacute; par Claude Font et Micka&euml;l Giraud, ont lanc&eacute; un plan d&rsquo;am&eacute;lioration du potentiel des cheptels d&rsquo;ovins viande en vue de permettre aux &eacute;leveurs de gagner en efficacit&eacute; et de r&eacute;pondre aux besoins du march&eacute;.&nbsp;Cette aide concerne &agrave; la fois les achats d&rsquo;agnelles et de b&eacute;liers.&nbsp;Les &eacute;leveurs b&eacute;n&eacute;ficiaires doivent s&rsquo;engager contractuellement &agrave; acheter des animaux chaque ann&eacute;e pendant trois&nbsp;ans, avoir plus de 50 brebis allaitantes, avoir leur si&egrave;ge d&rsquo;exploitation en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes et &ecirc;tre engag&eacute; dans une d&eacute;marche commerciale de qualit&eacute; ou dans une marque territoriale.</p>

<h3>Pour les jeunes, jusqu&rsquo;&agrave; 250&nbsp;euros par b&eacute;lier et 50&nbsp;euros par agnelles</h3>

<p>Pour l&rsquo;acquisition d&rsquo;agnelles, l&rsquo;acheteur doit s&rsquo;engager &agrave; acheter au minimum 20 agnelles par an et au maximum 20&nbsp;% du nombre de brebis &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;aide ovine dans la limite de 100 agnelles par an. Les agnelles doivent avoir moins de 12 mois et &ecirc;tre issues de m&egrave;res qualifi&eacute;es (MB, MA, MR et MJ).&nbsp;L&rsquo;aide s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 36&nbsp;euros par t&ecirc;te la premi&egrave;re&nbsp;ann&eacute;e, 28&nbsp;euros la deuxi&egrave;me&nbsp;ann&eacute;e&nbsp;et 20&nbsp;euros la troisi&egrave;me.</p>

<p>Pour l&rsquo;acquisition de b&eacute;liers, l&rsquo;acheteur doit s&rsquo;engager &agrave; acheter au minimum un&nbsp;b&eacute;lier par an et dans la limite de 12 b&eacute;liers par an. Les b&eacute;liers doivent &ecirc;tre des agneaux ou antenais inscrits de moins de 24 mois (g&eacute;notyp&eacute;s tremblante ARR/ARR). L&rsquo;aide s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 180&nbsp;&euro;/b&eacute;lier sans d&eacute;gressivit&eacute;.</p>

<p>Les achats doivent &ecirc;tre effectu&eacute;s jusqu&rsquo;au 1<sup>er</sup>&nbsp;octobre. Le dossier est mont&eacute; par le technicien de&nbsp;votre organisation de producteurs ou de votre organisme de s&eacute;lection. Il est possible de cumuler l&rsquo;achat d&rsquo;agnelles et de b&eacute;liers.&nbsp;Les montants d&rsquo;aide pour les nouveaux producteurs sont plus &eacute;lev&eacute;s&thinsp;: 50&nbsp;euros par agnelle et 250&nbsp;euros par b&eacute;lier sans d&eacute;gressivit&eacute;.</p>

<div class="note">Pour tout renseignement, vous pouvez contacter votre OP ou l&rsquo;OS de votre race ou encore le Comit&eacute; de fili&egrave;re ovins (07&thinsp;86&thinsp;12&thinsp;90&thinsp;84 ou <a href="mailto:melanie.beaumont@aura.chambagri.fr?subject=Des%20aides%20pour%20am%C3%A9liorer%20le%20potentiel%20g%C3%A9n%C3%A9tique%20viande%20en%20Auvergne%20Rh%C3%B4ne%20Alpes">melanie.beaumont@aura.chambagri.fr</a>).</div>
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La région Auvergne-Rhône-Alpes apporte un soutien financier à l’achat de béliers ou agnelles. Profitez-en avant le 1<sup>er</sup> octobre.

Des aides pour améliorer le potentiel génétique ovin viande en Auvergne-Rhône-Alpes

<p>D&rsquo;une fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, l&rsquo;impact de la crise du Coronavirus sur l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique nationale est de &ndash; 9 % pour une semaine type d&rsquo;activit&eacute; fin juin 2020 par rapport au niveau d&rsquo;avant crise, &agrave; comparer avec &ndash; 17 % &agrave; fin mai, selon le nouveau point de conjoncture &eacute;conomique mensuel de la Banque de France (publi&eacute; le 7 juillet).<br />
C&rsquo;est aussi mieux que ce que la banque avait avanc&eacute; le mois dernier (&ndash; 12 %) pour ce mois de juin. L&rsquo;impact &eacute;tait de &ndash; 32 % pendant la quinzaine de confinement de mars et de &ndash; 17 % pour le mois d&rsquo;avril.</p>

<p>Les carnets de commandes &laquo;&nbsp;se regarnissent l&eacute;g&egrave;rement&nbsp;&raquo; dans l&rsquo;industrie selon la propre expression de la Banque de France, alors qu&rsquo;ils &laquo;&nbsp;s&rsquo;effritent&nbsp;&raquo; tout en demeurant &laquo;&nbsp;corrects&nbsp;&raquo; dans le b&acirc;timent. Ils refl&egrave;tent toujours les incertitudes li&eacute;es &agrave; la reprise &eacute;conomique et exprim&eacute;es par les chefs d&rsquo;entreprise, mais ils ne se situe pas en dessous de ceux constat&eacute;s lors de la crise financi&egrave;re de 2008.</p>

<p>Compte tenu de ces &eacute;volutions, la Banque de France pr&eacute;voit une contraction du PIB de la France, pour le deuxi&egrave;me trimestre, de &ndash; 14 %, en l&eacute;g&egrave;re am&eacute;lioration par rapport &agrave; la pr&eacute;c&eacute;dente estimation publi&eacute;e d&eacute;but juin (&ndash; 15 %).</p>

<p><strong>Agriculture et agroalimentaire ne sont pas en reste</strong></p>

<p>Le taux d&rsquo;utilisation des capacit&eacute;s de production dans le secteur de l&rsquo;industrie agro-agroalimentaire est de 76 % en juin 2020 contre 73 % en mai. A titre de comparaison, le taux d&rsquo;utilisation de l&rsquo;ensemble de l&rsquo;industrie est de 70 % en juin 2020 contre 63 % en mai. Seule l&rsquo;industrie pharmaceutique pr&eacute;sente un taux sup&eacute;rieur avec 82 % en juin 2020 alors que celui de l&rsquo;automobile n&rsquo;est que de 57 % en juin 2020, en tr&egrave;s nette hausse par rapport &agrave; mai.</p>

<p>Les entreprises (8&nbsp;500 interrog&eacute;es par la Banque de France entre le 27 mai et le 4 juin) de l&rsquo;industrie agroalimentaire jugent &agrave; 94 % de la normale leur niveau d&rsquo;activit&eacute; en juin 2020, contre 78 % en avril et 84 % en mai (83 % contre respectivement 51 % et 70 % pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;industrie). Dans le secteur de la restauration, le niveau d&rsquo;activit&eacute; est estim&eacute; en forte reprise, &agrave; 54 % de la normale en juin 2020, contre 6 % et 7 % respectivement pour chacun des mois pr&eacute;c&eacute;dents. L&rsquo;ampleur de la reprise d&rsquo;activit&eacute; dans ce secteur en juillet, et bien s&ucirc;r en ao&ucirc;t, sera scrut&eacute;e de tr&egrave;s pr&egrave;s.</p>

<p>L&rsquo;impact du Coronavirus sur l&rsquo;activit&eacute; du secteur agriculture/industrie agroalimentaire est de &ndash; 2 % lors d&rsquo;une semaine type de d&eacute;confinement fin juin. A comparer avec - 9 % pour l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s agriculture et industrie rassembl&eacute;es ou encore &ndash; 10 % pour la construction ou encore les services marchands sur le m&ecirc;me mois. L&rsquo;impact de la crise sanitaire reste tr&egrave;s fort sur les secteurs du commerce de gros et de d&eacute;tail, les transports, l&rsquo;h&eacute;bergement et la restauration.</p>



Les secteurs particulièrement marqués pendant la crise du Coronavirus commencent à retrouver une petite dynamique au regard des chiffres de la Banque de France du mois de juin.

[Coronavirus Covid 19] Banque de France : L'activité économique française s'améliore en juin


<p>Une emprise au sol limit&eacute;e &agrave; 1% gr&acirc;ce au montage vertical de panneaux espac&eacute;s de 10 m au minimum. Une tr&egrave;s faible influence sur le d&eacute;veloppement de la v&eacute;g&eacute;tation du fait de la faible concurrence exerc&eacute;e sur le rayonnement solaire. Une r&eacute;serve de biodiversit&eacute; &agrave; la base des panneaux. Aucun changement dans la distribution des pr&eacute;cipitations. Telles sont vertus agronomiques du syst&egrave;me de panneaux solaires verticaux et bifaciaux, d&eacute;velopp&eacute; par Next2Sun. L'entreprise allemande, &agrave; l'origine du concept, commence &agrave; la d&eacute;velopper dans plusieurs pays europ&eacute;ens, dont la France, en partenariat avec Total Quadran, la branche &eacute;nergies renouvelables du p&eacute;trolier.</p><h2>Partenariat avec InVivo</h2><p>En ce qui concerne le volet &eacute;nerg&eacute;tique, l'orientation est / ouest, engendre la production d'&eacute;lectricit&eacute; &agrave; l'aube et au cr&eacute;puscule, co&iuml;ncidant ainsi avec les pics de consommation. C'est aussi lors de ces plages horaires que le prix de l'&eacute;lectricit&eacute; est le plus &eacute;lev&eacute;, selon Next2Sun. Total Quadran escompte d&eacute;velopper l'&eacute;quivalent de 500 MW d'ici 2025, soit 1000 &agrave; 1500 ha, correspondant &agrave; la consommation de plus de 500 000 personnes. L'&eacute;nerg&eacute;ticien a sign&eacute; un partenariat avec InVivo destin&eacute; &agrave; mettre en place d'une cellule recherche et d&eacute;veloppement, &agrave; identifier leurs enjeux, &agrave; proposer des solutions agronomiquement pertinentes et enfin &agrave; soutenir les projets. Le mod&egrave;le serait adapt&eacute; avec des exploitations pastorales, voire avec des syst&egrave;mes de grandes cultures.</p>



Bifaciaux, verticaux et distants de 10 m au minimum, les panneaux photovoltaïques limitent l’emprise au sol et maximisent la production en matinée et fin de journée. L’énergéticien escompte implanter entre 1000 ha et 1500 ha d’ici à 5 ans.


Total Quadran plante des panneaux photovoltaïques


<p>Pass&eacute; par plusieurs cabinets &agrave; Bercy sous la pr&eacute;sidence de Fran&ccedil;ois Hollande, Julien Denormandie rejoint la campagne d'Emmanuel Macron d&egrave;s son lancement fin 2016, alors qu'il conna&icirc;t d&eacute;j&agrave; le futur chef de l'Etat depuis plusieurs ann&eacute;es. Paradoxalement, l'&eacute;lection de M. Macron devait marquer la fin du jeu politique pour M. Denormandie qui comptait rejoindre le priv&eacute;, chez l'assureur Axa. Mais dans les premi&egrave;res semaines du quinquennat, en juin 2017, le voici rattrap&eacute; pour s'occuper du logement, d'abord comme secr&eacute;taire d'Etat. Une grosse ann&eacute;e plus tard, il devient ministre du Logement. Le 6 juillet 2020, le voici nomm&eacute; ministre de l'Agriculture.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Apr&egrave;s avoir servi les Fran&ccedil;ais &agrave; Ville et au Logement, c'est une immense fiert&eacute;, pour l'ing&eacute;nieur agronome que je suis, d'&ecirc;tre nomm&eacute; &agrave; ce minist&egrave;re si important de l'agriculture et de l'alimentation.<br><br>Merci &agrave; <a href="https://twitter.com/dguillaume26?ref_src=twsrc%5Etfw">@dguillaume26</a> pour son travail remarquable depuis pr&egrave;s de 2 ans.</p>&mdash; Julien Denormandie (@J_Denormandie) <a href="https://twitter.com/J_Denormandie/status/1280218570572673024?ref_src=twsrc%5Etfw">July 6, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p><em>"La FNSEA sera, comme elle l'a &eacute;t&eacute; avec le ministre Didier Guillaume dont elle tient &agrave; saluer l'engagement pour l'agriculture, un partenaire ouvert et &agrave; l'&eacute;coute du nouveau ministre. Mais aussi un partenaire exigeant car la p&eacute;riode qui s'ouvre est une opportunit&eacute; pour redonner un &eacute;lan &agrave; la production agricole fran&ccedil;aise apr&egrave;s des ann&eacute;es de doutes"</em>, a r&eacute;agi le syndicat majoritaire dans un communiqu&eacute;.</p><h2></h2><p><em>"Nous serons un partenaire exigeant, comme d'hab'"</em>, r&eacute;p&egrave;te aupr&egrave;s de l'AFP la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert, satisfaite que l'agriculture et l'alimentation conservent un minist&egrave;re &agrave; part enti&egrave;re.<em>&nbsp;"J'ai h&acirc;te de le rencontrer"</em>, a-t-elle ajout&eacute; au sujet de Julien Denormandie, &eacute;voquant un profil de <em>"ministre jeune et moderne"</em> &agrave; la formation d'ing&eacute;nieur agronome.</p><p>Christiane Lambert note que <em>"beaucoup de sujets"</em> patientent sur son bureau, en particulier la n&eacute;gociation du budget de la PAC et l'accompagnement des secteurs en crise du fait de l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19. La pr&eacute;sidente de la FNSEA attend aussi sa vision de la reconqu&ecirc;te de la souverainet&eacute; alimentaire promise par le pr&eacute;sident Macron &agrave; la faveur de la crise sanitaire.</p><p>Jeunes agriculteurs (JA) demande de son c&ocirc;t&eacute; <em>"au nouveau ministre de l'Agriculture de travailler &eacute;troitement avec la ministre de l'&Eacute;cologie, Barbara Pompili, avec qui nous dialoguerons &eacute;galement, afin d'accompagner les agriculteurs dans les transitions, notamment la lutte contre le changement climatique, dans une logique incitative plut&ocirc;t que punitive, et de fa&ccedil;on pragmatique plut&ocirc;t que dogmatique".</em></p><h2></h2><p>&Agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, Nicolas Girod regrette que le profil de Julien Denormandie, fid&egrave;le du chef de l'&Eacute;tat, ne laisse pas augurer de <em>"rupture avec le gouvernement pr&eacute;c&eacute;dent et les politiques ultralib&eacute;rales". "On va attendre de le rencontrer et nos premiers &eacute;changes pour juger",</em> rel&egrave;ve toutefois le porte-parole du syndicat.</p><p>Pr&eacute;sident des Chambres d'agriculture, S&eacute;bastien Windsor dit avoir <em>"moins d'attentes que des propositions &agrave; faire". </em>Il <em>"propose"</em> ainsi <em>"que les agriculteurs puissent b&acirc;tir avec lui une vraie politique qui accompagne les transitions n&eacute;cessaires"</em> face aux difficult&eacute;s &eacute;conomiques, aux <em>"attentes environnementales fortes"</em> ou encore au changement climatique.</p>



Le nouveau gouvernement de Jean Castex conserve un ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, avec à sa tête Julien Denormandie, qui s'occupait jusqu'alors du logement. Âgé de 39 ans, ce fidèle d'Emmanuel Macron est attendu sur de nombreux dossiers agricoles en cours. 


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