<div class="question">&nbsp;</div>

<div class="question">En tant qu&rsquo;agriculteur conventionnel, quel int&eacute;r&ecirc;t trouvez-vous &agrave; ce salon Tech&amp;Bio&nbsp;?</div>

Aujourd&rsquo;hui, on voit que l&rsquo;ensemble des sujets de l&rsquo;agriculture biologique peut concerner l&rsquo;agriculture conventionnelle. La pression soci&eacute;tale sur les phytos est de plus en plus forte. Nos acheteurs sont &eacute;galement devenus sensibles sur le sujet des r&eacute;sidus de produits phytosanitaires. On peut aussi se trouver dans des impasses techniques face &agrave; certains ravageurs. On aura donc &agrave; utiliser les m&ecirc;mes outils que dans l&rsquo;agriculture biologique. Cette derni&egrave;re, pour progresser, a aussi besoin de connaitre le d&eacute;veloppement des maladies du bl&eacute;, des ravageurs sur le colza ou les probl&eacute;matiques de maladies sur les animaux. L&agrave;, les instituts techniques conventionnels ont un savoir-faire. Il y a besoin d&rsquo;une vraie synergie. Toutes les solutions de l&rsquo;agriculture bio pourront &ecirc;tre appliqu&eacute;es par l&rsquo;agriculture conventionnelle.

&nbsp;

<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.weloveagri.fr/embed?v=AwOSbM90" width="480"></iframe>

<div class="question">Quelles sont aujourd&rsquo;hui les relations entre l&rsquo;ACTA et Tech&amp;Bio&nbsp;?</div>

Tous les instituts techniques, 140 personnes travaillent le sujet de l&rsquo;agriculture biologique, par exemple sur les apports d&rsquo;engrais ou les choix vari&eacute;taux.&nbsp; L&rsquo;ITAB intervient ensuite en transversal. Les instituts ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sents &agrave; tous les salons Tech&amp;Bio. A mesure que la demande augmente, les moyens mis par les instituts se d&eacute;veloppent. Nous avons d&rsquo;ailleurs r&eacute;alis&eacute; une petite plaquette pour mettre en avant les solutions d&eacute;velopp&eacute;es. Notre difficult&eacute; n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; de la remplir. Nous nous sommes limit&eacute;s en choisissant un sujet de r&eacute;ussite par institut.

&nbsp;

<div class="question">Face &agrave; une pression soci&eacute;tale grandissante, quelles sont aujourd&rsquo;hui les marges de progr&egrave;s&nbsp;?</div>

Par l&rsquo;innovation, nous r&eacute;pondrons &agrave; &eacute;norm&eacute;ment d&rsquo;enjeux. Il faut juste garder en t&ecirc;te que notre vitesse de progr&egrave;s est li&eacute;e &agrave; des cycles. Je ne sais pas tester une innovation plus d&rsquo;une fois par an sur mes cultures. Le progr&egrave;s incr&eacute;mental chez nous, c&rsquo;est une fois par an. Il faut laisser &agrave; l&rsquo;agriculture le temps de dig&eacute;rer ces innovations. Elles arriveront avec un pas r&eacute;gulier, mais tout ne peut pas changer d&rsquo;un seul coup. Globalement, les pratiques des agriculteurs ont progress&eacute; de mani&egrave;re extraordinaire depuis 20 ans. Dans ce contexte, c&rsquo;est difficile d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;cri&eacute;.

&nbsp;

Lire aussi

<a href="https://www.reussir.fr/bio/agrial-recherche-une-centaine-deleveurs" target="_blank" title="Agrial recherche une centaine d&rsquo;&eacute;leveurs">Agrial recherche une centaine d&rsquo;&eacute;leveurs</a>

<a href="un OAD pour affiner ses traitements" target="_blank">Un OAD pour affiner et d&eacute;cider</a>

&nbsp;

<h3 class="encadre">[VIDEO] Des id&eacute;es pour toutes les agricultures&nbsp;</h3>

<div class="encadre">Une conservation naturelle</div>

<div class="encadre">Benoit Janny, soci&eacute;t&eacute; Janny MT : " Je pr&eacute;sente une technologie pour conserver les fruits et les l&eacute;gumes. Elle fonctionne aussi bien pour les conventionnels que les bios. Nous proposons de l'atmosph&egrave;re contr&ocirc;l&eacute;e naturelle. On utlise la respiration des fruits et des l&eacute;gumes et une membrane &agrave; perm&eacute;abilit&eacute; s&eacute;lective. Nous sommes capables de faire de la cerise bio sur 25 jours de conservation, ou du chou sur 7 &agrave; 8 mois".</div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

<div class="encadre">Des m&eacute;thodes combinatoires</div>

<div class="encadre">Christophe Zugaj (entreprise De Sangosse) : "Les agriculteurs que nous rencontrons cherchent de plus en plus des&nbsp; solutions combinatoires. Ils raisonnent leur syst&egrave;me globalement : protection des plantes, nutrition, fertilisation, semences num&eacute;rique et robotique. Les questions sont plus techniques avec une r&eacute;flexion plus transversale. Les apports technologiques, agronomiques, les choix de vari&eacute;t&eacute;s, les Outils d'Aide &agrave; la D&eacute;cision sont r&eacute;fl&eacute;chis ensemble".</div>

&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;

Tech&Bio marque un trait d’union entre les agricultures bio et conventionnels. Dans ce salon, des agriculteurs de tous les horizons se côtoient à la recherche de solutions et de techniques alternatives. La société propose ainsi un système de conservation des fruits sous atmosphère contrôlée. De Sangosse communique sur la "Positiv Production" (voir en vidéo). En parallèle,  les instituts de recherche tentent ainsi de faire le trait d'union entre toutes ces innovations. Explications de Sébastien Windsor, président de l’ACTA (Association de coordination technique agricole)

 [VIDEO] Sébastien Windsor à Tech&Bio : « agricultures bio et conventionnelle ont des synergies à développer »  

&laquo;&nbsp;Stigmatisation permanente, violences intol&eacute;rables, accords commerciaux d&eacute;loyaux, distorsions de concurrence insurmontables et revenus en berne&nbsp;&raquo;&nbsp;: c'est avec ce constat que la FNSEA et les JA ont appel&eacute; &agrave; la manifestation le 8 octobre dans toute la France. La&nbsp;mobilisation&nbsp;a commenc&eacute; le matin t&ocirc;t dans l'Aisne, le Var et la Dr&ocirc;me, et devait&nbsp;atteindre son point fort en d&eacute;but d'apr&egrave;s-midi avec le blocage pr&eacute;vu d'axes&nbsp;routiers majeurs, dont de nombreuses autoroutes. L'objectif : "se montrer sur les routes, tracter au&nbsp;niveau des ronds-points, s'adresser aux repr&eacute;sentants de l'Etat", a indiqu&eacute; Xavier Benoist c&eacute;r&eacute;alier, lors d'un blocage &agrave; Chateau-Thierry (Aisne).&nbsp;La mobilisation &eacute;tait importante en milieu de journ&eacute;e dans l'Est de la&nbsp;France o&ugrave; une centaine de tracteurs bloquaient l'autoroute A4 aux abords de&nbsp;Strasbourg. Dans l'ensemble du Bas-Rhin, peu avant 13h, plus de 500 tracteurs &eacute;taient&nbsp;encore en train de converger vers cinq points de blocage, essentiellement sur&nbsp;les autoroutes A35 et A4, g&eacute;n&eacute;rant "plusieurs kilom&egrave;tres de bouchons" derri&egrave;re&nbsp;les convois, sans qu'aucun autre incident n'ait &eacute;t&eacute; relev&eacute;, a-t-on appris&nbsp;aupr&egrave;s de la pr&eacute;fecture. Dans le Haut-Rhin, environ 120 tracteurs bloquaient&nbsp;la jonction entre l'A35 et l'A36.<blockquote class="twitter-tweet">&#8252;&#65039;<a href="https://twitter.com/gouvernementFR?ref_src=twsrc%5Etfw">@gouvernementFR</a> veux tu encore de tes paysans &#10067;<a href="https://twitter.com/hashtag/sauvetonpaysan?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#sauvetonpaysan</a><a href="https://twitter.com/hashtag/greencrosses?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#greencrosses</a> Aujourd'hui les agriculteurs de <a href="https://twitter.com/Departement77?ref_src=twsrc%5Etfw">@Departement77</a> vous offrent une baguette de pain <a href="https://t.co/vnxdENTujz">pic.twitter.com/vnxdENTujz</a>&mdash; Torpier (@TorpierC) <a href="https://twitter.com/TorpierC/status/1181516135155585024?ref_src=twsrc%5Etfw">October 8, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Une centaine de tracteurs ont converg&eacute; vers des points de ralliement dans&nbsp;la Marne, tandis que plusieurs dizaines de tracteurs bloquaient les villes de&nbsp;Toulouse, Montauban et Agen, dans le Sud-Ouest. Des blocages avaient &eacute;galement&nbsp;lieu en Ille-et-Vilaine, autour de Calais, de Caen ou de Dijon. Dans l'H&eacute;rault et dans le Vaucluse, une cinquantaine d'agriculteurs, selon&nbsp;la FDSEA, une trentaine selon la gendarmerie, &eacute;taient partis de l'entr&eacute;e&nbsp;d'autoroute d'Avignon Sud pour effectuer une op&eacute;ration escargot sur les trois&nbsp;voies de l'A7.&nbsp;"Aujourd'hui, ce sont essentiellement des actions symboliques, car c'est un&nbsp;premier avertissement au gouvernement. Nous avons des revendications claires&nbsp;sur les revenus, sur l'agribashing", a indiqu&eacute; Michel Joux,&nbsp;pr&eacute;sident de la FRSEA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes qui a exhort&eacute; la semaine derni&egrave;re&nbsp;au Sommet de l'&eacute;levage Emmanuel Macron &agrave; tenir un discours plus positif sur&nbsp;l'agriculture fran&ccedil;aise. Selon lui, une prochaine journ&eacute;e de mobilisation a &eacute;t&eacute; fix&eacute;e au 22 octobre,&nbsp;si aucune annonce n'a lieu d'ici l&agrave;.&nbsp;


Plusieurs centaines d'agriculteurs, à l'appel des Jeunes Agriculteurs (JA) et de la FNSEA, ont manifesté le 8 octobre dans toute la France en bloquant les axes routiers sous le slogan "France, veux-tu encore de tes paysans ?"


Détresse agricole : des centaines de tracteurs sur les routes

Conditions financi&egrave;res plus attractives et garanties all&eacute;g&eacute;es&nbsp;: tels sont les b&eacute;n&eacute;fices avanc&eacute;s par le programme Alter'na (Alternative en Nouvelle Aquitaine) pour financer des projets d'investissements en agriculture. A ce titre, un accord op&eacute;rationnel a &eacute;t&eacute; sign&eacute; le 3 octobre entre le Cr&eacute;dit Agricole, la R&eacute;gion Nouvelle Aquitaine et le Fonds europ&eacute;en d'investissement (FEI) afin de mobiliser pr&egrave;s de 100 millions d'euros de pr&ecirc;ts bancaires &agrave; destination des entreprises agricoles et agro-alimentaires de Nouvelle Aquitaine sur une p&eacute;riode de trois ans.&nbsp;Ce programme cible des projets d'investissement &laquo;&nbsp;r&eacute;pondant aux enjeux de la r&eacute;gion&nbsp;&raquo;, indique le Cr&eacute;dit Agricole : d&eacute;veloppement des circuits-courts &agrave; travers &laquo;&nbsp;le soutien &agrave; la transformation et commercialisation &agrave; la ferme&nbsp;&raquo;, soutien aux projets en agriculture biologique ou encore production de fruits et l&eacute;gumes sous serre.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce type de programme est en cours de d&eacute;veloppement au niveau national dans le cadre du Grand plan d'investissement lanc&eacute; par le minist&egrave;re de l'Agriculture&nbsp;&raquo;, indique aussi le Cr&eacute;dit Agricole. En juin dernier, le m&ecirc;me dispositif avait &eacute;t&eacute; mis en place en r&eacute;gion Occitanie.&nbsp;&laquo;&nbsp;D'autres programmes ciblant notamment davantage les jeunes ou des fili&egrave;res sont &eacute;galement en cours de discussion avec le FEI&nbsp;&raquo;, fait savoir Jean-Christophe Roubin, directeur de l'agriculture du Cr&eacute;dit Agricole S.A.


Le Crédit Agricole, la Région Nouvelle Aquitaine et le Fonds européen d’investissement ont signé le 3 octobre un accord pour mobiliser 100 millions d’euros de nouveaux prêts pour des projets d’investissements agricoles et agroalimentaires. 


Nouvelle Aquitaine : un accord pour favoriser les prêts à l’agriculture

En 1994, Michel Jan, un agriculteur du Morbihan, fabrique pour son propre usage un pulv&eacute;risateur port&eacute; de 800 l &eacute;quip&eacute; d'une rampe de 18 m &agrave; repliage hydraulique. Un appareil suffisamment bien pens&eacute; pour passer sans encombre les contr&ocirc;les techniques naissants et convaincre les premiers clients alentour. En 2019, Arland Pulv&eacute;risation poursuit sa conqu&ecirc;te du territoire national en &eacute;toffant sa pr&eacute;sence commerciale au sud de la Loire et investit de nouveaux locaux sur la commune de Plo&euml;rmel (Morbihan).Entre-temps, la marque n'a cess&eacute; d'&eacute;largir son territoire et d'&eacute;toffer son catalogue de pulv&eacute;risateurs port&eacute;s et train&eacute;s. La recette&nbsp;? &laquo;&nbsp;On se d&eacute;finit comme un sp&eacute;cialiste de la pulv&eacute;risation, avec un positionnement marqu&eacute; sur la technologie et une attention toute particuli&egrave;re port&eacute;e sur a mise en service de nos appareils et &nbsp;le service apr&egrave;s-vente&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Landry Jaglin, directeur de l'entreprise. &laquo;&nbsp;Au fil des ans, nous avons gagn&eacute; en notori&eacute;t&eacute; et nous sommes d&eacute;sormais relativement bien identifi&eacute;s chez les c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;&raquo;.<h2>L'H&eacute;lium + en 2000 litres jusqu'&agrave; 30 m</h2>En 2010, Arland avait int&eacute;gr&eacute; le groupe Buisard, bas&eacute; &agrave; Sabl&eacute;-sur-Sarthe (72), sp&eacute;cialis&eacute; dans la conception et fabrication de cabines pour mat&eacute;riels agricoles, de manutention, de travaux publics et d'engins sp&eacute;ciaux. En 2012, Arland avait int&eacute;gr&eacute; &agrave; sa gamme des pulv&eacute;risateurs train&eacute;s que Pommier, le fabricant sp&eacute;cialis&eacute; dans les rampes aluminium, avait d&eacute;velopp&eacute;s quelques ann&eacute;es auparavant. Tous les pulv&eacute;risateurs Arland arborent du reste des rampes alu. Baptis&eacute;e H&eacute;lium, la gamme port&eacute;e offre des capacit&eacute;s comprise entre 800 l et 1.500 l, et depuis peu 2.000 l avec l'H&eacute;lium+, pouvant recevoir une rampe de 30 m. Les train&eacute;s sont d&eacute;clin&eacute;s en trois s&eacute;ries dans des capacit&eacute;s comprises entre 2.600 l et 7.000 l.La marque con&ccedil;oit &eacute;galement des petits port&eacute;s &agrave; usage mara&icirc;cher et dispose &agrave; son catalogue de manches &agrave; air anti-d&eacute;rive.


La filiale du groupe Buisard élargit ses gammes et son territoire en misant sur la technologie et la réactivité de son service après-vente. Elle vient d’inaugurer sa nouvelle usine à Ploërmel (Morbihan).


Arland Pulvérisation dans de nouveaux murs pour ses 25 ans

En France, le cancer du sein est toujours le premier cancer chez la femme avec des chiffres qui malheureusement ne reculent pas. Pourtant, d&eacute;tect&eacute; &agrave; un stade pr&eacute;coce, il peut non seulement &ecirc;tre gu&eacute;ri dans plus de 90 % des cas mais aussi &ecirc;tre soign&eacute; par des traitements moins agressifs. Malgr&eacute; les progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s dans les traitements, le d&eacute;pistage pr&eacute;coce constitue toujours l'une des armes les plus efficaces de la lutte contre le cancer du sein. Se faire d&eacute;pister, passer sa mammographie tous les 2&nbsp;ans &agrave; partir de 40 ans, au m&ecirc;me titre que pratiquer une activit&eacute; physique, doit devenir un rendez-vous sant&eacute;, qui s'inscrit dans la vie quotidienne afin d'en pr&eacute;server toute la qualit&eacute;.C'est pour faire passer ce message que la Commission des Agricultrices de la FDSEA de la Creuse, organise, en partenariat avec la MSA du Limousin, une Marche rose sur la commune de Saint-Vaury. Pour faire reculer le cancer du sein et pour le bien-&ecirc;tre physique, dans une ambiance festive, sans obsession de r&eacute;sultat ou de performance, rendez-vous dimanche 20 octobre au boulodrome La Valette, route de Bussi&egrave;re-Dunoise &agrave; Saint-Vaury. Les inscriptions seront ouvertes &agrave; partir de 13 h 00 et le d&eacute;part est pr&eacute;vu &agrave; 13 h 30. Cette randonn&eacute;e p&eacute;destre familiale proposera deux circuits de 5 et 10 km. La participation &agrave; cette marche se fait sous forme de dons au profit de la Ligue contre le cancer&nbsp;: 3 euros minimum &agrave; partir de 10 ans.

Une marche pour le dépistage du cancer du sein

Install&eacute;e &agrave; 45 km &agrave; vol d'oiseau de l'usine de Lubrizol, Aline&nbsp;Catoire fait partie des quelques 3 000 producteurs de Seine-Maritime, Somme,&nbsp;Oise et Aisne, &agrave; qui l'&Eacute;tat a interdit de vendre leur production hors serres.&nbsp;Entr&eacute;e en application apr&egrave;s la catastrophe qui a entra&icirc;n&eacute; la formation d'un&nbsp;panache de 22 km de long, la mesure ne sera pas lev&eacute;e avant "la fin de&nbsp;semaine", selon l'&Eacute;tat qui attend encore des r&eacute;sultats d'analyse. "En Seine-Maritime, on estime que ce sont 700 000 litres qui sont jet&eacute;s par&nbsp;jour. Sur les 16 jours minimum que &ccedil;a peut durer, &ccedil;a fait d&eacute;j&agrave; plus de 4&nbsp;millions d'euros de lait jet&eacute;. Donc les indemnit&eacute;s vont &ecirc;tre faramineuses",&nbsp;poursuit Mme Catoire, qui est &eacute;galement&nbsp;vice-pr&eacute;sidente de la chambre d'agriculture du d&eacute;partement.Les producteurs se retrouvent face &agrave; de v&eacute;ritables casse-t&ecirc;te. "Comme moi, beaucoup de producteurs jettent le lait dans la fosse &agrave; lisier. Il y a le&nbsp;probl&egrave;me de l'odeur. J'ai 20 000 litres de lait dans ma fosse, imaginez&nbsp;comment &ccedil;a pue au soleil", explique l'&eacute;leveuse. A d&eacute;faut de fosse &agrave; lisier ou si celles-ci sont d&eacute;j&agrave; pleines, "il y a&nbsp;possibilit&eacute; d'&eacute;pandre en notant sur quel champ et en quelle quantit&eacute;",&nbsp;explique l'agricultrice. Et quand viendra le moment de nettoyer les fosses &agrave; lisier si le lait&nbsp;s'av&egrave;re contamin&eacute; ? "Je ne veux pas l'imaginer mais si il faut retraiter toutes&nbsp;ces quantit&eacute;s d'effluents, &ccedil;a va co&ucirc;ter, c'est &eacute;norme", poursuit Mme Catoire. En attendant certains agriculteurs ensilent le ma&iuml;s arriv&eacute; &agrave; maturit&eacute; pour&nbsp;en nourrir les vaches si les analyses s'av&egrave;rent bonnes. Mais dans l'hypoth&egrave;se&nbsp;o&ugrave; il serait contamin&eacute;, ils doivent l'ensiler &agrave; part. "C'est tr&egrave;s compliqu&eacute;",&nbsp;observe Mme Catoire.&nbsp;<h2>Reconqu&eacute;rir la client&egrave;le</h2>Dans les autres productions, "les agriculteurs sont beaucoup dans&nbsp;l'incertitude de savoir quand ils vont &ecirc;tre indemnis&eacute;s" car l'aide de&nbsp;l'interprofession ne joue pas comme pour le lait collect&eacute;, selon&nbsp;l'agricultrice. C'est le cas de Baptiste M&eacute;gard, maraicher bio &agrave; Mont-Saint-Aignan, dans&nbsp;l'agglom&eacute;ration de Rouen, qui n'utilise pas de serre. Le producteur de l&eacute;gumes&nbsp;et d'oeufs se veut confiant car le nuage est pass&eacute; &agrave; 100 m de son exploitation&nbsp;et "non au dessus". Mais en attendant, il a perdu 80% de son chiffre&nbsp;d'affaires, r&eacute;alis&eacute; &agrave; 100% en vente directe. "Il y a encore beaucoup de l&eacute;gumes dans les champs donc il y a une perte&nbsp;forte potentielle dedans. Il y a des choses qui vont &ecirc;tre perdues. Une salade&nbsp;quand elle est mont&eacute;e, elle n'est pas vendable", poursuit le jeune mara&icirc;cher&nbsp;install&eacute; en juillet 2016, qui n'a pas de r&eacute;frig&eacute;rateur pour stocker et laisse&nbsp;sa production en terre. Il affiche 7 000 &agrave; 8 000 euros de manque &agrave; gagner sur une&nbsp;semaine, soit presque le m&ecirc;me manque &agrave; gagner que son voisin laitier, Fr&eacute;d&eacute;ric&nbsp;Dutot, install&eacute; &agrave; dans la commune voisine de Bois-Guillaume (1 000 euros par&nbsp;jour). "Si c'est pollu&eacute;, &ccedil;a veut dire que l'herbe est pollu&eacute;e, que les arbres sont&nbsp;pollu&eacute;s, que le tas de fumier l&agrave; est pollu&eacute;. On peut rien faire nulle part. Et&nbsp;la d&eacute;pollution je sais pas comment c'est physiquement possible. Si c'est pas&nbsp;pollu&eacute;, il va falloir mettre les bouch&eacute;es doubles pour reconqu&eacute;rir la&nbsp;client&egrave;le", conclut-il. "Cette terre a un fabuleux pouvoir de d&eacute;contamination. C'est grave mais&nbsp;c'est pas une mar&eacute;e noire", estime de son c&ocirc;t&eacute; Pascal Pr&eacute;vost, mara&icirc;cher &agrave; Quicampoix &agrave; 15 km de Rouen. Avec 20% de l&eacute;gumes sous serre,&nbsp;le producteur de 59 ans a pu limiter sa baisse des ventes &agrave; 35% la semaine&nbsp;derni&egrave;re.


Salades invendables, millions de litres de lait jetés dans la fosse à lisier, fourrage potentiellement contaminé à stocker à part : "c'est l'angoisse" pour les agriculteurs touchés par les répercussions de la catastrophe Lubrizol à Rouen.


Dix jours après Lubrizol, "l'angoisse" dans les champs 

&laquo;&nbsp;Notre action juridique s'inscrit dans la droite ligne de nos revendications et de nos actions pour obtenir davantage de transparence&nbsp;&raquo;, fait savoir la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. Le syndicat indique avoir assign&eacute; Emmanuel Besnier &agrave; compara&icirc;tre devant le tribunal de commerce pour non publication des comptes de la soci&eacute;t&eacute; B.S.A, &laquo;&nbsp;une soci&eacute;t&eacute; m&egrave;re dont d&eacute;pendent de multiples filiales : Groupe Lactalis, Lactalis Produits Laitiers, Claudel Roustang Galac, Lactalis Polska, Lactalis Vostok, BGI, BSA International...&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-on &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. L'audience aura lieu le 22 octobre au tribunal de commerce de Paris.&laquo;&nbsp;La soci&eacute;t&eacute; B.S.A. aurait d&ucirc; d&eacute;poser ses comptes annuels avant le 31 ao&ucirc;t 2019, conform&eacute;ment &agrave; L'article L.232-23 du code de commerce, obligeant toute soci&eacute;t&eacute; par actions &agrave; d&eacute;poser ses comptes au greffe du tribunal&nbsp;&raquo;, explique le syndicat, qui entend par son action &laquo;&nbsp;lever le voile sur des pratiques commerciales o&ugrave; la valeur cr&eacute;&eacute;e par le monde paysan est continuellement accapar&eacute;e par les transformateurs et les distributeurs&nbsp;&raquo;.


Dans un communiqué du 7 octobre, la Confédération paysanne annonce avoir assigné en justice Emmanuel Besnier, le patron de Lactalis, pour non publication des comptes de sa société. 


La Conf’ demande les comptes de Lactalis

&laquo;&nbsp;Les &eacute;lus locaux manquent d'informations et de moyens pour lutter contre les esp&egrave;ces invasives pr&eacute;sentes sur leur territoire&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore-t-on au sein de l'AEI, l'Alliance contre les esp&egrave;ces invasives. Cr&eacute;&eacute;e en 2018, celle-ci rassemble des &eacute;lus de la Charente et de la Dr&ocirc;me sensibilis&eacute;s autour de la question des allergies. En Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, r&eacute;gion la plus touch&eacute;e par l'ambroisie, 660 000 personnes seraient allergiques, pour un co&ucirc;t en d&eacute;penses de soins estim&eacute; &agrave; 40,6 millions d'euros. &laquo;&nbsp;Si la France &eacute;tait autant touch&eacute;e qu'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, 5,3 millions de personnes seraient allergiques, pour 329 millions d'euros de d&eacute;penses de soins&nbsp;&raquo;, selon l'observatoire r&eacute;gional de sant&eacute;.Au regard des impacts &agrave; la fois agricoles (pertes de rendement, charges de d&eacute;sherbage) et sanitaires, l'AEI estime que la lutte contre l'ambroisie &laquo;&nbsp;doit &ecirc;tre coordonn&eacute;e notamment entre les collectivit&eacute;s locales, le monde agricole et les propri&eacute;taires de terrain&nbsp;&raquo;.&nbsp;L'association milite pour que l'ambroisie soit reconnue comme organisme nuisible &agrave; l'agriculture, afin de rendre sa lutte obligatoire sur l'ensemble du territoire fran&ccedil;ais.


Au sein de l’Alliance contre les espèces invasives (AEI), des élus locaux se mobilisent pour rendre la lutte contre l’ambroisie obligatoire et coordonnée. 


"Rendre la lutte contre l’ambroisie obligatoire"

Les &eacute;tudiants peuvent b&eacute;n&eacute;ficier d'allocations logement. Ces aides sont attribu&eacute;es par la caisse des allocations familiales (CAF) ou la MSA sur des crit&egrave;res sociaux (ressources, situation familiale, nature du logement...) Ces aides ne sont pas cumulables avec les prestations familiales des parents pour les enfants de moins de vingt ans.L'&eacute;tudiant qui choisit de b&eacute;n&eacute;ficier des aides au logement n'est plus consid&eacute;r&eacute; comme &eacute;tant &agrave; la charge de ses parents pour l'ouverture des droits aux prestations familiales. Il faut donc en premier lieu v&eacute;rifier s'il est int&eacute;ressant de demander cette allocation. Attention notamment pour les familles de trois enfants et plus qui pourraient voir leur compl&eacute;ment familial supprim&eacute;.<h2>Les modalit&eacute;s d'attribution</h2>Aucune condition d'&acirc;ge minimum n'est exig&eacute;e. Toutefois, un enfant mineur &eacute;mancip&eacute; peut percevoir les allocations logement &agrave; condition que le bail soit &agrave; son nom. Si vous &ecirc;tes concern&eacute;, il est exig&eacute; que le bail soit sign&eacute; ou cosign&eacute; par les parents, la quittance de loyer pouvant &eacute;ventuellement &ecirc;tre &eacute;tablie au nom de l'enfant mineur non &eacute;mancip&eacute;. Dans ce cas, l'allocation logement est vers&eacute;e soit au bailleur lorsqu'il a fait une demande de versement direct, soit au mineur non &eacute;mancip&eacute;.Suite &agrave; la loi du 8 mars 2018 relative &agrave; l'orientation et la r&eacute;ussite des &eacute;tudiants, les nouveaux &eacute;tudiants restent d&eacute;sormais rattach&eacute;s au r&eacute;gime social de leurs parents. Cela signifie donc que depuis la suppression de ce r&eacute;gime, les nouveaux venus dans les &eacute;tudes sup&eacute;rieures demeurent rattach&eacute;s aupr&egrave;s de l'organisme d'assurance maladie de leurs parents pour le remboursement de leurs frais de sant&eacute;. Il en va de m&ecirc;me pour les aides au logement.<h2>Se rapprocher de la MSA de son d&eacute;partement</h2>Dans la mesure o&ugrave; c'est le jeune qui est allocataire, ce sont ses ressources qui seront prises en r&eacute;f&eacute;rence, ind&eacute;pendamment du rattachement fiscal. En cons&eacute;quence, il peut rester rattach&eacute; fiscalement au foyer de ses parents. Les aides au logement pour les &eacute;tudiants sont g&eacute;r&eacute;es par la CAF ou la MSA du d&eacute;partement de r&eacute;sidence de l'&eacute;tudiant.&nbsp;En cons&eacute;quence, un &eacute;tudiant dont les parents rel&egrave;vent de la S&eacute;curit&eacute; sociale agricole doit demander son aide au logement aupr&egrave;s de la MSA du d&eacute;partement de son lieu de r&eacute;sidence. Il doit faire sa demande en ligne, via son espace personnel, sur le site web de la MSA. A titre d'exemple, un &eacute;tudiant qui a ses parents agriculteurs dans le Morbihan d&eacute;pend de la MSA Portes de Bretagne pour ses remboursements maladie. Il poursuit ses &eacute;tudes &agrave; Angers et y prend un logement. Pour son allocation il d&eacute;pendra de la MSA Maine et Loire.Une fois que votre enfant a am&eacute;nag&eacute; dans son nouveau logement pour y entamer ses &eacute;tudes, il convient donc d'accomplir votre demande aupr&egrave;s du bon organisme (MSA ou CAF) et dans le bon d&eacute;partement sachant que ce dernier peut &ecirc;tre diff&eacute;rent de celui des parents. Toutefois, notons que lorsqu'une demande d'allocations a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e &agrave; la CAF &agrave; tort, la demande est transf&eacute;r&eacute;e automatiquement apr&egrave;s de la MSA.


C’est l’heure de la rentrée et vos enfants vont peut-être rechercher un logement pour faire leurs études. Si vous relevez de la MSA, vos enfants y sont également rattachés, notamment pour les aides au logement.


Comment demander des allocations logement pour vos enfants étudiants ?

"C'est une mauvaise nouvelle pour le secteur et nos professionnels. Nous&nbsp;d&eacute;plorons cette d&eacute;cision qui va &agrave; l'encontre de l'ouverture du commerce", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse le 3 octobre Antoine Leccia, pr&eacute;sident de la&nbsp;f&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS). Alors que les importations de vins fran&ccedil;ais aux &Eacute;tats-Unis vont &ecirc;tre&nbsp;frapp&eacute;es de 25% de droits de douanes suppl&eacute;mentaires, la FEVS a demand&eacute; dans&nbsp;un communiqu&eacute; aux autorit&eacute;s de r&eacute;soudre le diff&eacute;rend qui les oppose dans le&nbsp;domaine a&eacute;ronautique afin d'obtenir la suppression de ces mesures qui touchent&nbsp;selon elle "arbitrairement" le secteur du vin.Dans un conflit qui dure depuis 15 ans, les &Eacute;tats-Unis et l'Union europ&eacute;enne (UE) s'accusent en effet mutuellement de verser des aides publiques ill&eacute;gales &agrave; leurs soci&eacute;t&eacute;s d'aviation Airbus et Boeing. Le 2 octobre, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a autoris&eacute; Washington &agrave; prendre des sanctions tarifaires record sur les biens et services de l'UE, incluant les produits agroalimentaires.Les sanctions am&eacute;ricaines vont s'appliquer aux bouteilles de vin tranquille&nbsp;(par opposition au vin effervescent) de deux litres ou moins et ayant un degr&eacute;&nbsp;d'alcool inf&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 14%. Les spiritueux et le champagne ne sont pas&nbsp;concern&eacute;s par les sanctions.&nbsp;Les &Eacute;tats-Unis repr&eacute;sentent le premier march&eacute; d'export de vins et&nbsp;spiritueux fran&ccedil;ais (3,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur un total&nbsp;de 13,2 milliards en 2018 au niveau mondial). Les seuls produits vis&eacute;s par&nbsp;l'augmentation des droits de douane ont repr&eacute;sent&eacute; un milliard d'euros de&nbsp;ventes sur le march&eacute; am&eacute;ricain en 2018, soit environ 14 millions de caisses de&nbsp;9 litres, selon les chiffres de la FEVS.&nbsp;Selon M. Leccia, ces droits de douane suppl&eacute;mentaires auront des&nbsp;r&eacute;percussions n&eacute;gatives en priorit&eacute; sur les vins les moins chers. Pour&nbsp;remplacer les vins fran&ccedil;ais &agrave; moins de 15 euros la bouteille, "ce sera facile&nbsp;[pour les consommateurs] d'aller chercher des vins chiliens ou italiens", qui,&nbsp;eux, ne sont pas touch&eacute;s par les sanctions. "Nous sommes inquiets de la baisse des volumes que &ccedil;a peut repr&eacute;senter", a&nbsp;soulign&eacute; M. Leccia, tout en mettant en garde contre le risque de perte de&nbsp;rentabilit&eacute;, "car on va baisser les prix pour maintenir nos parts de march&eacute;".&nbsp;Il attend donc "une grande vigilance pour nos entreprises de la part de&nbsp;l'&Eacute;tat".Pour la FNSEA, "l'agriculture d&eacute;montre une fois de plus son caract&egrave;re&nbsp;g&eacute;ostrat&eacute;gique en faisant les frais des tensions commerciales internationales&nbsp;sur des sujets qui ne la concernent en rien". Le syndicat majoritaire attend donc des pouvoirs publics qu'ils "envisagent d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent les&nbsp;m&eacute;canismes permettant de passer le cap".Le secteur laitier s'inqui&egrave;te &eacute;galement pour la sant&eacute; de ses entreprises,&nbsp;qui ont export&eacute; l'an dernier 25 000 tonnes de fromages vers les &Eacute;tats-Unis,&nbsp;pour un montant de 176 millions d'euros. "Ce sont les PME qui vont subir les premi&egrave;res cons&eacute;quences", de ces&nbsp;mesures, assure la pr&eacute;sidente de l'association Fromage de Terroirs,&nbsp;V&eacute;ronique Richez-Lerouge, car elles avaient depuis quelques ann&eacute;es une&nbsp;"strat&eacute;gie vers les &Eacute;tats-Unis" en fabriquant une "version pasteuris&eacute;e des&nbsp;fromages" comme le chaource, l'&eacute;poisses et l'ossau-iraty.


Les producteurs de vin et de fromage français, ciblés par la menace de droits de douanes punitifs des États-Unis, s'inquiètent pour leurs exportations vers ce pays qui représente une destination de choix. 


Sanctions américaines : les exportateurs de vins français digèrent la "mauvaise nouvelle" 

<h2>POURQUOI CES FICHES ?</h2>Les effluents d'&eacute;levages ont beaucoup &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es au travers des progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s sur l'alimentation, la transformation des b&acirc;timents d'&eacute;levages et le d&eacute;veloppement de nouveaux traitements. La valeur de ces effluents est reconnue, apr&egrave;s &eacute;pandage sur les sols,&nbsp;pour fertiliser les cultures et amender les sols, mais &eacute;galement&nbsp;pour la production d'&eacute;nergie (m&eacute;thanisation).Une valorisation optimale de ces effluents, conduite dans le respect des r&egrave;gles environnementales, n&eacute;cessite d'avoir aujourd'hui une connaissance pr&eacute;cise de leur&nbsp;composition chimique&nbsp;et d'autres variables d'int&eacute;r&ecirc;t (stabilit&eacute; du carbone, cin&eacute;tique de min&eacute;ralisation de l'azote), au regard de la grande diversit&eacute; des cas rencontr&eacute;s. Les facteurs de variation sont, en effet, multiples :&nbsp;le type d'animaux, le mode de logement, les pratiques d'&eacute;levages&nbsp;(modes d'alimentation et d'abreuvement, quantit&eacute; de liti&egrave;re par animal), les conditions de stockage&nbsp;(dur&eacute;e, dispositif),&nbsp;les traitements&nbsp;appliqu&eacute;s, etc.La gestion des effluents d'&eacute;levages est r&eacute;gie par plusieurs&nbsp;r&eacute;glementations&nbsp;: r&egrave;glement sanitaire d&eacute;partemental (RSD) ou r&egrave;gles des installations class&eacute;es pour la protection de l'environnement (ICPE, code de l'Environnement) en fonction du type d'&eacute;levage (taille de l'&eacute;levage, esp&egrave;ce animale). De plus, si l'&eacute;levage se situe en zone vuln&eacute;rable d&eacute;finie au titre de la directive &laquo; nitrates &raquo;, d'autres r&egrave;gles s'appliquent notamment sur les&nbsp;conditions d'&eacute;pandage&nbsp;(p&eacute;riodes d'&eacute;pandage et distances &agrave; respecter en fonction de la typologie des effluents), les conditions&nbsp;de stockage&nbsp;(capacit&eacute;s, stockage au champ). Pr&eacute;alablement &agrave; une mise sur le march&eacute; en vue d'une valorisation agronomique, les effluents d'&eacute;levage trait&eacute;s ou non doivent &eacute;galement r&eacute;pondre &agrave; des&nbsp;normes.&nbsp;Ils peuvent alors &ecirc;tre reconnus, en fonction de leur composition, comme amendements organiques (norme NFU 44-051) ou engrais organiques (norme NFU 42-001). L'appartenance &agrave; l'une ou l'autre de ces normes s'appuie notamment sur les&nbsp;teneurs en macro-&eacute;l&eacute;ments N, P et K, ainsi que sur leur somme.<h2>DETAIL DES FICHES </h2>-&nbsp; 10&nbsp;fiches agronomiques&nbsp;apportent au lecteur des informations sur principalement&nbsp;le devenir de l'azote dans le cadre d'une valorisation agronomique des effluents d'&eacute;levage&nbsp;en g&eacute;n&eacute;ral.-&nbsp; 32&nbsp;fiches 'd&eacute;jections animales'&nbsp;qui apportent des informations sur la&nbsp;composition&nbsp;moyenne de diff&eacute;rents types d'effluents d'&eacute;levage en distinguant les&nbsp;types d'animaux&nbsp;(bovins, ovins, caprins porcins, volailles, lapins), les&nbsp;syst&egrave;mes d'&eacute;levages&nbsp;et les&nbsp;traitements&nbsp;appliqu&eacute;s sur les effluents bruts. Elles renseignent &eacute;galement sur les facteurs de variation de leur composition, leur valeur fertilisante et les &eacute;ventuelles&nbsp;pr&eacute;cautions d'usage&nbsp;associ&eacute;es &agrave; leur &eacute;pandage mais aussi les autres modes de valorisation possibles.&nbsp;Pr&eacute;inscription d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent pour &ecirc;tre inform&eacute; d&egrave;s leur parution sur&nbsp;ifip@ifip.asso.fr* Fiches coproduites par IFIP, Id&egrave;le, Arvalis, Terres Inovia et l'INRA dans le cadre du RMT &eacute;levages et environnement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En fichier pdf (acc&egrave;s libre) disponibles &agrave; partir d&#039;octobre 2019 sur le site du RMT Elevages et environnement&nbsp;&nbsp;(www.rmtelevagesenvironnement.org) -
</aside>


Pour répondre à toutes les questions sur la valorisation des effluents d'élevage, les Instituts Techniques Agricoles* proposent 42 fiches à télécharger gratuitement


Valorisation des effluents d’élevages 

Inutile de refaire l'historique de cette campagne. &laquo; Certains secteurs du Puy-de-D&ocirc;me cumulent moins de 600 mm de pluie. C'est la pluviom&eacute;trie de Marseille &raquo; r&eacute;sume Jean Potier, responsable du service agronomique &agrave; la Chambre d'agriculture. L'impact sur les cultures d'hiver a &eacute;t&eacute; sans commune mesure et encore plus d&eacute;sastreux sur les cultures de printemps. En pleine r&eacute;colte des ma&iuml;s semence, R&eacute;gis Rougier, pr&eacute;sident du Syndicat des Producteurs de Limagne estime&thinsp;: &laquo; seulement 60 &agrave; 70% des objectifs de rendements sont atteints &raquo;.<h2>Pas de pluies, pas de grains</h2>&laquo; Plus de 300 hectares ont &eacute;t&eacute; abandonn&eacute;s.&thinsp;&raquo; Croissance ralentie, plantes en souffrance et surtout f&eacute;condation alt&eacute;r&eacute;e par le manque d'eau et les deux p&eacute;riodes caniculaires de juin et juillet, ont eu raison de la culture phare de la plaine. &laquo;&thinsp;La chaleur a &eacute;t&eacute; fatidique pour le pollen.&thinsp;&raquo; A ce jour, environ 40% de sole de ma&iuml;s semence a &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;e et devrait &ecirc;tre termin&eacute;e en novembre. &laquo; En l'absence quasi-totale de pluies, on ne peut que dire que les conditions de r&eacute;coltes sont favorables. Pourtant, les chantiers sont plus lents du fait de l'irr&eacute;gularit&eacute; de qualit&eacute; des grains. Le triage est plus laborieux. &raquo;Lors de la session Chambre d'agriculture du 27 septembre dernier (voir articles page 5), Pascal Viguier pr&eacute;sident de Limagrain, a donn&eacute; des premiers chiffres approximatifs des pertes au sein de la coop&eacute;rative. &laquo; Il manque plus d'un tiers des doses commercialisables en ma&iuml;s semence. Le pire reste le ma&iuml;s semoulier o&ugrave; nous accusons une perte de 50% des rendements. Ces chiffres sont tr&egrave;s lourds et repr&eacute;sentent pour la coop&eacute;rative plus de 10 millions d'euros de d&eacute;ficit. &raquo;<h2>Campagne 2020 incertaine</h2>&laquo; C'est la pire des ann&eacute;es &raquo; commente R&eacute;gis Rougier. L'assurance climatologique propos&eacute;e par Limagrain compensera les pertes subies par les producteurs n'ayant pas atteint les 75% du rendement &eacute;talon de leur vari&eacute;t&eacute;. &laquo; Cette aide financi&egrave;re couvre les charges de production. C'est mieux que rien mais, en gros, cette ann&eacute;e, nous avons travaill&eacute; pour rien ! &raquo;Pire encore, les agriculteurs ne savent qu'esp&eacute;rer de la future campagne 2020. Les conditions climatiques se maintenant, malgr&eacute; quelques pluies &eacute;parses, &laquo;le bl&eacute; sera sem&eacute; dans le sec &raquo;. Un d&eacute;part loin d'&ecirc;tre des plus favorable pour la culture.Ensuite, si les pr&eacute;cipitations continuent d'&ecirc;tre aussi &eacute;parses, le barrage de la Sep gr&acirc;ce auquel environ 1 200 ha de ma&iuml;s semence sont irrigu&eacute;s, reconstituera difficilement sa r&eacute;serve. La question se pose donc &agrave; la coop&eacute;rative de renouveler les contrats de productions ma&iuml;s semences des agriculteurs concern&eacute;s. &laquo; Nous n'avons pour l'instant aucune certitude sur le renouvellement de leurs contrats. Rien n'est encore d&eacute;cid&eacute; parce qu'il y a encore trop d'instabilit&eacute; climatologique &raquo; pr&eacute;cise R&eacute;gis Rougier.&nbsp;&nbsp;

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16854)

Les actualités (16823)

L'agenda (12)

Les outils (5)

Les guides (14)