Dans le cadre du plan Particulier pour la Creuse, le concours photo organis&eacute; par la Pr&eacute;fecture s'est achev&eacute; par la proclamation des r&eacute;sultats et la remise des prix lors d'une c&eacute;r&eacute;monie organis&eacute;e dans les salons de la Pr&eacute;fecture le vendredi 11 janvier. Les photos candidates devaient illustrer l'un des cinq th&egrave;mes&sup1; retenus pour le Plan Particulier. Chacun de ces th&egrave;mes a re&ccedil;u son lot de participations&nbsp;: au total, ce sont 88 participants qui ont envoy&eacute; pr&egrave;s d'une centaine de photos. Le jury &eacute;tait compos&eacute; de Nicolas Simonnet, pr&eacute;sident de la communaut&eacute; de communes Creuse Confluence, Marie-Fran&ccedil;oise Ventenat, maire de M&eacute;rinchal, Christian Dussot, adjoint au maire de Gu&eacute;ret en charge de la culture, Gilles Beauchoux, pr&eacute;sident de la chambre de commerce et d'industrie, et Sophie Mallet, artiste. Il a s&eacute;lectionn&eacute; au total 13 photographies sur leurs qualit&eacute;s esth&eacute;tiques mais aussi sur l'image dynamique et innovante qu'elles renvoient de la Creuse. Lors de la remise des prix, Magali Debatte, pr&eacute;f&egrave;te de la Creuse, a salu&eacute; la forte participation et la qualit&eacute; les photographies envoy&eacute;es. &laquo;&thinsp;Ce d&eacute;partement est beau est plein de ressources, soyez fiers de ce territoire merveilleux&thinsp;&raquo;. Elle a &eacute;galement chaudement f&eacute;licit&eacute; l'auteur de la photo qui a fait l'objet de son prix sp&eacute;cial&nbsp;:&nbsp; Xavier Saint-Rapt&nbsp;: &laquo;&thinsp;J'ai eu un v&eacute;ritable coup de c&oelig;ur pour cette photo, elle est vraiment tr&egrave;s belle, il a fallu saisir l'instant. De plus, elle illustre bien la modernit&eacute; de l'agriculture creusoise.&thinsp;&raquo; Xavier Saint-Rapt est plus modeste&nbsp;: &laquo;&thinsp;Nous &eacute;tions en shooting pour le calendrier des agricultrices de Nouvelle-Aquitaine sur une exploitation agricole. Nous avions termin&eacute; mais j'ai eu envie de profiter de la lumi&egrave;re du soir pour une derni&egrave;re image, c'est l'&eacute;lucubration d'un photographe en fin de s&eacute;ance. Ensuite, j'ai eu &eacute;cho du concours assez tardivement, comme je n'avais pas trop de temps, j'ai regard&eacute; ce que j'avais en stock et j'ai choisi celle-l&agrave;, sans trop savoir si elle rentrait dans le th&egrave;me&thinsp;&raquo;. Les laur&eacute;ats ont re&ccedil;u quelques cadeaux et pourront prochainement visiter l'Assembl&eacute;e Nationale en compagnie du d&eacute;put&eacute; de la Creuse Jean-Baptiste Moreau. Les photographies font l'objet d'une exposition jusqu'&agrave; fin janvier dans le hall de la Pr&eacute;fecture, puis seront d&eacute;plac&eacute;s au Conseil d&eacute;partemental et &agrave; l'H&ocirc;tel de ville de Gu&eacute;ret. 1.&#8239;Les cinq th&egrave;mes&nbsp;: -&#8239;1.&#8239;Faire de Gu&eacute;ret une grande capitale du sport et des loisirs de nature&thinsp;; -&#8239;2.&#8239;D&eacute;velopper les savoirs et les savoir-faire autour des tapis et tapisseries d'Aubusson&thinsp;; -&#8239;3.&#8239;Promouvoir une agriculture et une industrie agroalimentaire de qualit&eacute; et durables&thinsp;; -&#8239;4.&#8239;Faire de la Creuse une destination phare du tourisme vert et culturel&thinsp;; -&#8239;5.&#8239;Faire des ma&ccedil;ons de la Creuse, les r&eacute;f&eacute;rents des ma&ccedil;ons ruraux de demain.

Des photos pour mettre la Creuse en valeur

Ces propositions pr&eacute;sent&eacute;es &agrave; Bruxelles font suite aux engagements pris fin&nbsp;juillet par l'UE, apr&egrave;s la tr&ecirc;ve conclue &agrave; Washington entre l'imp&eacute;tueux&nbsp;dirigeant am&eacute;ricain et le pr&eacute;sident de la Commission europ&eacute;enne, Jean-Claude&nbsp;Juncker. A l'&eacute;poque, l'UE avait r&eacute;ussi &agrave; &eacute;carter la menace am&eacute;ricaine d'une hausse&nbsp;des droits de douane sur les automobiles europ&eacute;ennes vendues aux Etats-Unis,&nbsp;ce que craignait particuli&egrave;rement Berlin.Pour &eacute;viter "toute escalade des tensions commerciales", la Commissaire&nbsp;europ&eacute;enne Cecilia Malmstr&ouml;m, qui est responsable des n&eacute;gociations pour&nbsp;l'ensemble des pays de l'UE, a pr&eacute;sent&eacute; ce mandat de n&eacute;gociation. "Ce n'est pas un accord traditionnel de libre &eacute;change(...) c'est une&nbsp;proposition limit&eacute;e mais importante sur les droits de douane des produits&nbsp;industriels", a-t-elle dit, lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Bruxelles.&nbsp; &nbsp;"Dans ce mandat de n&eacute;gociation, nous ne proposons aucune r&eacute;duction de&nbsp;droits de douane dans le secteur de l'agriculture. Ce secteur a &eacute;t&eacute; mis de&nbsp;c&ocirc;t&eacute;", a ajout&eacute; Mme Malmstr&ouml;m.&nbsp; &nbsp;La France est fermement oppos&eacute;e &agrave; ce que ce secteur soit inclus dans les&nbsp;discussions, alors que les Etats-Unis l'ont mis dans leur propre mandat&nbsp;pr&eacute;sent&eacute; il y a exactement une semaine.&nbsp;Par ailleurs, la Commission s'est d&eacute;clar&eacute;e ouverte &agrave; une r&eacute;duction des&nbsp;droits de douane sur les importations de voitures am&eacute;ricaines dans le cadre de&nbsp;ce mandat, m&ecirc;me si pour l'instant Washington a fait comprendre qu'il ne&nbsp;voulait pas que son march&eacute; crucial de petits camions en soit la contrepartie.&nbsp; &nbsp;Mme Malmstr&ouml;m a mis clairement en garde les Etats-Unis, au cas o&ugrave; ils&nbsp;mettraient leur menace &agrave; ex&eacute;cution d'augmenter les droits de douanes sur les&nbsp;voitures europ&eacute;ennes.&nbsp;"Si cela arrivait, nous sommes tr&egrave;s avanc&eacute;s dans notre pr&eacute;paration de&nbsp;mesures de r&eacute;torsion", a-t-elle pr&eacute;venu, &eacute;voquant une liste de produits&nbsp;am&eacute;ricains cibl&eacute;s qui seraient tax&eacute;s. "Nos mesures seraient bien plus importantes que celles prises dans le&nbsp;pass&eacute;. Nous avons clairement signifi&eacute; aux Am&eacute;ricains que nous sommes pr&ecirc;ts &agrave;&nbsp;prendre cette d&eacute;cision", a dit la Commissaire su&eacute;doise.R&eacute;serves fran&ccedil;aisesPour r&eacute;pondre aux taxes am&eacute;ricaines sur l'acier et l'aluminium, qui&nbsp;frappent d'ailleurs toujours l'UE, Bruxelles avait contre-attaqu&eacute; en juin&nbsp;dernier en taxant des produits am&eacute;ricains embl&eacute;matiques, comme les jeans, les&nbsp;motos Harley-Davidson et le beurre de cacahu&egrave;te.&nbsp;Le mandat propos&eacute; vendredi doit encore &ecirc;tre approuv&eacute; par les 28 pays de&nbsp;l'UE avant que la commissaire entame les discussions.&nbsp;Le ministre allemand des Finances, Peter Altmaier, a "salu&eacute;" cette annonce.&nbsp;L'Allemagne, grande exportatrice de voitures aux USA, est particuli&egrave;rement&nbsp;d&eacute;sireuse de prot&eacute;ger son industrie automobile de la col&egrave;re de Donald Trump. La France est nettement moins enthousiaste. "Il faut s'interroger&nbsp;s&eacute;rieusement sur le +bon timing+ et sur le fait qu'il existe suffisamment de&nbsp;confiance pour n&eacute;gocier", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP le secr&eacute;taire d'&eacute;tat fran&ccedil;ais au&nbsp;Commerce, Jean-Baptiste Lemoyne.&nbsp;&nbsp;"Car, du point de vue de la France, il n'est pas souhaitable de n&eacute;gocier&nbsp;sous la contrainte : or les Etats-Unis continuent malheureusement de menacer&nbsp;de mesures unilat&eacute;rales sur les droits de douane automobiles", a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;Selon deux autres sources, la France doute &eacute;galement que le contexte du&nbsp;mouvement des gilets jaunes et des &eacute;lections europ&eacute;ennes soit propice &agrave; la&nbsp;n&eacute;gociation.&nbsp; &nbsp;Paris est &eacute;chaud&eacute; par l'&eacute;chec des n&eacute;gociations sur le Trait&eacute; de libre&nbsp;&eacute;change transatlantique (TTIP), un accord beaucoup plus vaste que celui&nbsp;envisag&eacute; vendredi, qui avait &eacute;t&eacute; accus&eacute; de menacer les standards sanitaires et&nbsp;alimentaires de l'UE.&nbsp;Les eurod&eacute;put&eacute;s &eacute;cologistes se sont d'ailleurs montr&eacute;s critiques.&nbsp;&nbsp;"Les objectifs am&eacute;ricains sont clairs : mettre &agrave; bas la l&eacute;gislation&nbsp;europ&eacute;enne dans un certain nombre de secteurs cl&eacute;s", a affirm&eacute; Yannick Jadot,&nbsp;eurod&eacute;put&eacute; vert fran&ccedil;ais, tout en lan&ccedil;ant: "Macron doit dire non !".


L'UE a dévoilé vendredi ses plans pour éviter une guerre sur les droits de douane avec les USA, excluant le dossier hypersensible de l'agriculture, pourtant cher à Donald Trump. 


Commerce : l'UE prête à négocier avec Trump sur l'industrie mais pas l'agriculture 

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Ce mardi soir, &agrave; Bouvron, la FNSEA 44 et JA 44 ont r&eacute;uni leurs adh&eacute;rents pour une assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale riche en &eacute;changes et en propositions. En pleine campagne &eacute;lectorale aux &eacute;lections chambre d&rsquo;agriculture, la mobilisation des r&eacute;seaux FNSEA et JA n&rsquo;a pas failli. La salle &eacute;tait comble. Pour l&rsquo;occasion, Herv&eacute; Lapie, vice-pr&eacute;sident de la FNSEA et agriculteur dans la Marne, &eacute;tait pr&eacute;sent, ainsi que Julien Caillard, membre du bureau national des Jeunes agriculteurs.

Mobilis&eacute;s &nbsp;

Apr&egrave;s un rapport d&rsquo;activit&eacute;s en vid&eacute;o, Fran&ccedil;ois Guyot, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNSEA 44, et Aur&eacute;lie Michel, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de JA 44, ont pris la parole pour commenter l&rsquo;ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e et ses principaux &eacute;v&eacute;nements. &laquo;&nbsp;Ce rapport d&rsquo;activit&eacute;s est tr&egrave;s fourni, pour autant du travail nous attend encore l&rsquo;ann&eacute;e prochaine, car il n&rsquo;y pas que les &eacute;lections chambre d&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;.

Ils n&rsquo;ont d&rsquo;ailleurs pas manqu&eacute; de souligner l&rsquo;important travail effectu&eacute; depuis plusieurs mois par nos r&eacute;seaux, structur&eacute;s et moteurs, pour porter nos projets et ambitions pour les agricultrices et les agriculteurs du d&eacute;partement, et ce malgr&eacute; les pressions subies parfois. &laquo;&nbsp;L&rsquo;agribashing, malheureusement, tout le monde c&rsquo;est ce que c&rsquo;est aujourd&rsquo;hui.&nbsp;&raquo;&nbsp;

Comme l&rsquo;a d&rsquo;ailleurs soulign&eacute;, Herv&eacute; Lapie, l&rsquo;intervenant national, &laquo;&nbsp;notre objectif est de refaire un travail de fond pour expliquer ce qu&rsquo;apporte l&rsquo;agriculture en France. La communication est importante. Nous devons r&eacute;pondre par la construction&nbsp;&raquo;.

Les repr&eacute;sentants des F&eacute;d&eacute;rations communautaires de syndicats d&rsquo;exploitants agricoles (FCSEA) ou des cantons JA se sont ensuite pr&ecirc;t&eacute;s au jeu des discours (voir pages suivantes). Ces tr&egrave;s attendues interventions ont &agrave; nouveau soulev&eacute; de nombreux sujets d&rsquo;actualit&eacute;. Avec s&eacute;rieux, humour et parfois po&eacute;sie, les propos tenus illustrent les id&eacute;es et le ressenti du terrain sur le matraquage notamment, ou encore sur les probl&eacute;matiques fonci&egrave;res, environnementales et difficult&eacute;s &eacute;conomiques.&nbsp;

Elections&nbsp;

La FNSEA 44 et JA 44 ont pr&eacute;sent&eacute; ensuite chacun de leurs 26 candidats au travers d&rsquo;un film. &laquo;&nbsp;Nous sommes plus que jamais d&eacute;termin&eacute;s &agrave; poursuivre nos combats. Des combats que nous allons porter dans notre r&eacute;seau et que nous allons mettre en &eacute;vidence &agrave; travers 26 femmes et hommes qui portent nos couleurs dans le cadre des &eacute;lections chambre d&rsquo;agriculture. Des femmes et des hommes repr&eacute;sentatifs de notre projet politique au service des agricultrices et agriculteurs de ce d&eacute;partement. Nous sommes&nbsp; 26, 26 belles raisons de voter pour la liste FNSEA 44 + JA 44, 26 personnes qui ont toutes leur importance &raquo;, a pr&eacute;sent&eacute; Micka&euml;l Trichet, pr&eacute;sident de la FNSEA 44. J&eacute;r&ocirc;me Maillard, son homologue JA, a de son c&ocirc;t&eacute; insist&eacute; sur la d&eacute;fense des installations et des transmissions &laquo;&nbsp;cela s&rsquo;inscrit bien s&ucirc;r dans notre projet JA + FNSEA&nbsp;&raquo;.

Les candidats qui portent les couleurs de la FNSEA 44 et de JA 44, avec fiert&eacute;, se sont exprim&eacute;s dans cette vid&eacute;o sur leurs ambitions pour les agricultrices et agriculteurs du d&eacute;partement. Jeunes et moins jeunes, candidats sur les listes du coll&egrave;ge 1 des Chefs d&rsquo;exploitations, du coll&egrave;ge 4 des Anciens exploitants ou du coll&egrave;ge 5e des Organisations syndicales, toutes et tous partagent une m&ecirc;me vision&nbsp;: celle d&rsquo;une agriculture attractive, de progr&egrave;s&nbsp;; d&rsquo;une agriculture reconnue, comp&eacute;titive&nbsp;; et d&rsquo;une agriculture de productions et r&eacute;mun&eacute;ratrice.&nbsp;

&laquo;&nbsp;Dans ce r&eacute;seau un agriculteur n&rsquo;est pas seul, il a un r&eacute;seau, il y la FNSEA, il y a JA. C&rsquo;est vous le terrain qui allez la remporter cette &eacute;lection&nbsp;&raquo;, a insist&eacute; Julien Caillard.&nbsp;

&laquo;&nbsp;Je suis aujourd&rsquo;hui dans un r&eacute;seau de proximit&eacute;, d&rsquo;&eacute;lus. Et &ccedil;a fait chaud au c&oelig;ur en tant que responsable agricole au niveau national de voir un d&eacute;partement si dynamique, sur son engagement et sur sa proximit&eacute; avec les agriculteurs&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; Herv&eacute; Lapie.&nbsp; &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un message tr&egrave;s fort&nbsp;: on a engag&eacute; ces &eacute;lections chambre d&rsquo;agriculture sur ce r&eacute;seau de proximit&eacute;. Plut&ocirc;t que d&rsquo;investir dans de la communication, on a cru d&egrave;s le d&eacute;but en nos agriculteurs et on a fait confiance &agrave; nos agriculteurs. Je voulais vous f&eacute;liciter pour le travail accompli par la FNSEA 44 et par JA 44.&nbsp;&raquo;

Trois-cent agricultrices et agriculteurs étaient présents mardi 15 janvier à l’assemblée générale commune de la FNSEA 44 et de JA 44. Salle comble pour les deux syndicats qui ont présentés leur liste « Avançons ensemble les pieds sur terre ».

VIDEO - AG FNSEA 44 + JA 44 : Tous et toutes mobilisés et déterminés

"Dans cette zone blanche de pr&egrave;s de 80 kilom&egrave;tres carr&eacute;s, situ&eacute;e dans le&nbsp;d&eacute;partement de la Meuse et un peu dans les Ardennes, les services de l'Etat,&nbsp;aid&eacute;s des chasseurs, vont tuer tous les sangliers pour &eacute;viter que la maladie&nbsp;n'entre en France", a-t-il expliqu&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse au&nbsp;minist&egrave;re de l'Agriculture. La cl&ocirc;ture de 27 kilom&egrave;tres sera haute de 1,5 m&egrave;tre, et s'enfoncera de 50&nbsp;centim&egrave;tres dans le sol, "car les sangliers sont des animaux fouisseurs", a&nbsp;expliqu&eacute; M. Gouello. Elle sera par la suite compl&eacute;t&eacute;e par 16,7 kilom&egrave;tres de&nbsp;cl&ocirc;ture au nord dans les Ardennes, puis une derni&egrave;re de 57,6 km en&nbsp;Meurthe-et-Moselle.&nbsp; &nbsp;Cette nouvelle cl&ocirc;ture viendra renforcer la cl&ocirc;ture &eacute;lectrique construite&nbsp;le long de la fronti&egrave;re &agrave; l'automne.&nbsp;La construction de ces nouvelles cl&ocirc;tures reviendra "&agrave; plusieurs millions&nbsp;d'euros", a indiqu&eacute; M. Gouello, qui a pr&eacute;cis&eacute; que l'interprofession porcine,&nbsp;Inaporc, s'&eacute;tait engag&eacute;e &agrave; prendre en charge un tron&ccedil;on.&nbsp; &nbsp;La d&eacute;couverte de cas de peste porcine africaine en France sur des sangliers&nbsp;comme sur des porcs d'&eacute;levage repr&eacute;senterait une catastrophe &eacute;conomique pour&nbsp;les &eacute;leveurs de porc, car elle leur interdirait l'exportation vers les pays&nbsp;tiers. Ces derniers repr&eacute;sentent une part importante des volumes export&eacute;s.Cette maladie originaire d'Afrique est apparue en Europe de l'Est il y a&nbsp;cinq ans et &agrave; peu &agrave; peu avanc&eacute; vers l'ouest. Seule la R&eacute;publique Tch&egrave;que&nbsp;semble avoir r&eacute;ussi &agrave; lutter efficacement contre l'&eacute;pid&eacute;mie, car aucun cas n'y&nbsp;a &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute; depuis avril dernier.&nbsp; &nbsp;Le premier cas a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; en septembre en Belgique qui a mis en place&nbsp;une zone tampon pour isoler les animaux malades. Mais le 9 janvier, deux cas&nbsp;ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s en dehors de la zone tampon, &agrave; faible distance de la&nbsp;fronti&egrave;re fran&ccedil;aise. Cela a amen&eacute; les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises a renforcer&nbsp;drastiquement les mesures d&eacute;j&agrave; mises en place &agrave; l'automne.


La clôture qui viendra ceindre la zone blanche, destinée à protéger la France des cas de peste porcine africaine en Belgique, sera construite d'ici 8 à 10 jours, a indiqué vendredi le directeur de la cellule de crise nationale, Loïc Gouello. 


Peste porcine : la clôture à la frontière franco-belge mise en place dans 8 à 10 jours

A quelques mois du Brexit (29 mars) et des &eacute;lections europ&eacute;ennes (26 mai), le Parlement europ&eacute;en a mis en service un site internet destin&eacute; &agrave; &eacute;clairer le sens des politiques europ&eacute;ennes et ses r&eacute;alisations. Le site propose une double entr&eacute;e&nbsp;: g&eacute;ographique ou th&eacute;matique. Pour ce qui est de l'approche g&eacute;ographique, il est possible, pour la France, d'entrer par l'&eacute;chelon r&eacute;gional (Grand Est, Nouvelle Aquitaine etc) ou d&eacute;partemental (Guadeloupe, Nord, Maine-et-Loire etc.). Aucune r&eacute;gion, aucun d&eacute;partement ne sont omis. En ce qui concerne l'entr&eacute;e th&eacute;matique, le liste inventorie 400 fiches se rapportent &agrave; 15 th&egrave;mes de la vie quotidienne&nbsp;: sant&eacute;, &eacute;ducation, droits et libert&eacute; etc.<h2>Et l'agriculture dans tout cela ?</h2>Elle est omnipr&eacute;sente... m&ecirc;me si la note de synth&egrave;se qui lui est d&eacute;di&eacute;e, la troisi&egrave;me cl&eacute; d'entr&eacute;e du site, n'est pas encore active. Ce n'est pas la seule. Manquent aussi &agrave; l'appel la p&ecirc;che, la politique &eacute;trang&egrave;re, le commerce international, l'avenir de l'UE etc. Mais la mise en ligne ne saurait tarder et en fran&ccedil;ais&nbsp;&eacute;videmment. Pourquoi, dans ces conditions, affirmer que&nbsp;affirmer que l'agriculture est omnipr&eacute;sente&nbsp;? D 'abord parce qu'elle est abord&eacute;e dans le chapitre de la vie quotidienne, &agrave; la rubrique &laquo;&nbsp;mes aliments et boissons&nbsp;&raquo;. La question de l'alimentation est pass&eacute;e au crible de 21 sous-rubriques, s'adressant aux consommateurs produits r&eacute;gionaux et traditionnels, aux personnes soucieuses du bien-&ecirc;tre des poules ou des porcs, aux personnes d&eacute;testant le gaspillage alimentaire etc.<h2>La Pac, unique politique commune</h2>L'agriculture est surtout pr&eacute;sente dans l'entr&eacute;e par d&eacute;partements. Au hasard dans l'Eure,&nbsp;o&ugrave; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a lanc&eacute; le 15 janvier le Grand d&eacute;bat national, on apprend que la Ferme du Louvier, qui produit des porcs &eacute;lev&eacute;s en plein air et qui commercialise par ailleurs les produits de qualit&eacute; d'une vingtaine de producteurs partenaires, a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de fonds europ&eacute;ens pour ouvrir un deuxi&egrave;me laboratoire et moderniser son point de vente. Dans le Lot, o&ugrave; Emmanuel Macron remplit le m&ecirc;me office ce vendredi 18 janvier, on d&eacute;couvre que les Fermiers de Rocamadour ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien de l'UE pour s'agrandir et r&eacute;pondre &agrave; la demande croissante de ses fromages AOP, qui s'exportent jusqu'au Etats-Unis.On pourrait multiplier les exemples. Si l'agriculture est omnipr&eacute;sente, c'est parce qu'elle repr&eacute;sente le 1er budget de l'UE&nbsp;: 37,8% sur la p&eacute;riode 2014-2020. Et c'est logique puisque la Pac demeure, 62 ans apr&egrave;s la cr&eacute;ation de la CEE (1957), devenue UE en 1992, la seule politique commune de l'Union (1962). M&ecirc;me si elle ampute son budget de r&eacute;forme en r&eacute;forme, l'UE aime l'agriculture et les agriculteurs. L'inverse.... Allez, (re)gardons la banane.


C’est l’intitulé d’un site internet mis en place par le Parlement européen pour expliciter l’empreinte de l’Europe dans le quotidien de ses 510 millions de ressortissants. L’entrée s’opère par région et département (pour la France) ou par préoccupation de la vie quotidienne. L’agriculture y est omniprésente.


Ce que l’Europe fait pour moi

D&eacute;couvrez en image les candidats de la liste FNSEA 44 + JA 44 : 
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D&eacute;couvrez ci-dessous&nbsp;le projet commun d&eacute;fendu par la&nbsp;FNSEA 44 + JA 44 :&nbsp;&laquo;&nbsp;JA 44 + FNSEA 44&nbsp;: Avan&ccedil;ons ensemble les pieds sur terre&nbsp;&raquo;, qui se d&eacute;cline autour de cinq points. 
 
Coll&egrave;ge 1 
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Coll&egrave;ge 4 
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Fort de leurs réseaux respectifs, présents sur tout le territoire, FNSEA 44 + JA 44 sont engagés dans les élections chambre d’agriculture avec détermination. 

VIDEO - Loire-Atlantique - Profession de foi liste FNSEA 44 + JA 44

Jeudi soir sur France 2, &laquo;&nbsp;Envoy&eacute; sp&eacute;cial&nbsp;&raquo; &eacute;tait rebaptis&eacute; la &laquo;&nbsp;Sp&eacute;ciale d'envoy&eacute;&nbsp;&raquo;. 110 minutes consacr&eacute;es &agrave; l'herbicide. Cinq sujets ont &eacute;t&eacute; diffus&eacute;s&nbsp;: &laquo;&nbsp;glypho or not glypho&nbsp;&raquo; (le point de vue de deux agriculteurs de l'Aisne et du Loiret, l'un conventionnel, l'autre bio), le &laquo;&nbsp;glyphotest d'Envoy&eacute;&nbsp;&raquo; (tests d'urine de quidams et personnalit&eacute;s), &laquo;&nbsp;Monsanto, la fabrique du doute&nbsp;&raquo; (les m&eacute;mos strat&eacute;giques, courriels, contrats&nbsp;confidentiels r&eacute;v&eacute;l&eacute;s par les &laquo;&nbsp;Monsanto papers&nbsp;&raquo; et le t&eacute;moignage du jardinier am&eacute;ricain qui a gagn&eacute; son proc&egrave;s en premi&egrave;re instance contre Monsanto en 2018), &laquo;&nbsp;le vote impossible&nbsp;&raquo; (les atermoiement des d&eacute;put&eacute;s fran&ccedil;ais sur l'inscription ou non dans le loi EGAlim du retrait de la mol&eacute;cule &agrave; moyen terme) et enfin &laquo;&nbsp;Sri Lanka, un pays sans glyphosate&nbsp;&raquo; (retrait de la mol&eacute;cule en 2015 sur suspicion de probl&egrave;mes de sant&eacute;).Rude semaineSit&ocirc;t l'&eacute;mission diffus&eacute;e, Bayer n'a pas tard&eacute; &agrave; r&eacute;agir, par un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Si Bayer ne souhaite pas commenter l'objectivite&#769; du traitement re&#769;serve&#769; par cette e&#769;mission, nous re&#769;affirmons que pour mieux re&#769;pondre a&#768; l'aspiration des Franc&#807;ais pour une alimentation toujours plus saine et varie&#769;e, issue d'une agriculture respectueuse de l'environnement, il est fondamental de s'appuyer sur une de&#769;marche scientifique&nbsp;&raquo;, peut-on y lire.La semaine a &eacute;t&eacute; rude pour l'agrochimiste. Le 15 janvier, le tribunal administratif de Lyon retirait l'AMM du Roundup Pro 360, consid&eacute;rant que l'Anses, qui l'avait d&eacute;livr&eacute;e en mars 2017, avait commis &laquo;&nbsp;une erreur d'appr&eacute;ciation au regard du principe de pr&eacute;caution&nbsp;&raquo;. L'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire, alimentation, environnement s'en est vigoureusement d&eacute;fendue depuis. Toujours ce 15 janvier, des eurod&eacute;put&eacute;s ont critiqu&eacute; les&nbsp;autorit&eacute;s sanitaires allemandes pour avoir plagi&eacute; des pans entiers de&nbsp;l'argumentaire de Monsanto dans le dossier de renouvellement&nbsp;de l'autorisation de l'herbicide en 2017.&nbsp; &nbsp;Bayer convoque la sciencePour sa d&eacute;fense, Bayer convoque la science : &laquo;&nbsp;le vaste corpus scientifique, 40 ans d'expe&#769;rience et les conclusions des autorite&#769;s de re&#769;glementation, notamment l'Autorite&#769; de Protection de l'Environnement (EPA), l'Agence europe&#769;enne de la se&#769;curite&#769; des aliments (EFSA), l'Agence europe&#769;enne des produits chimiques (ECHA), les autorite&#769;s re&#769;glementaires australiennes, canadiennes, core&#769;ennes, ne&#769;o-ze&#769;landaises et japonaises, ainsi que la re&#769;union conjointe de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) / l'Organisation Mondiale de la Sante&#769; (OMS) sur les re&#769;sidus de pesticides (JMPR) confirment que les produits a&#768; base de glyphosate sont sans danger lorsqu'ils sont utilise&#769;s conforme&#769;ment au mode d'emploi et que le glyphosate n'est pas cance&#769;roge&#768;ne&nbsp;&raquo;.TransparenceLes sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de glyphosate font partie du portefeuille de Bayer depuis le rachat de Monsanto, finalis&eacute; en juin 2018 pour un montant de 63 milliards de dollars. Face aux mises en cause et aux proc&eacute;dures judiciaires, qui se compteraient en milliers rien qu'aux Etats-Unis, Bayer a choisi l'arme de la transparence. &laquo; Nous nous sommes engage&#769;s dans une de&#769;marche de transparence, sur le glyphosate comme sur l'ensemble de nos activite&#769;s, et privile&#769;gierons toujours le dialogue avec l'ensemble de nos parties prenantes : grand public, agriculteurs, autorite&#769;s, communaute&#769; scientifique...&nbsp;&raquo;, explique Benoi&#770;t Rabilloud, pr&eacute;sident de Bayer France depuis le 1er janvier. &laquo;&nbsp;C'est ainsi que nous pourrons contribuer collectivement a&#768; la transformation de l'agriculture attendue par tous&nbsp;&raquo;. En rendant publics sur un site d&eacute;di&eacute; plus de 300 r&eacute;sum&eacute;s d'&eacute;tudes sur la se&#769;curite&#769; du glyphosate, &nbsp;Bayer affirme aller plus loin que ce qui est exig&eacute; des autorit&eacute;s.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 A l&#039;occasion du lancement du Grand d&eacute;bat national dans l&#039;heure, le 15 janvier, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a annonc&eacute; que le minist&egrave;re de l&#039;Agriculture signerait, &agrave; l&#039;occasion du Salon de l&#039;agriculture, le Contrat de solutions r&eacute;dig&eacute; par la FNSEA et 40 partenaires. Le contrat, qui recense pr&egrave;s de 300 actions, balayant les champs de la g&eacute;n&eacute;tique de l&#039;agronomie, de l&#039;agro&eacute;quipement ou encore des outils d&#039;aide &agrave; la solution, vise &agrave; diviser par deux l&#039;usage de produits phytosanitaires en France d&#039;ici &agrave; 2025.
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Après la diffusion de l’émission « Envoyé spécial » jeudi soir sur France 2, Bayer a réaffirmé, sur la base de 40 ans d’expérience et des conclusions d’une dizaine d’agences et autorités réglementaires, que « les produits à base de glyphosate sont sans danger lorsqu'ils sont utilisés conformément au mode d'emploi et que le glyphosate n’est pas cancérogène ».


Bayer : « les produits à base de glyphosate peuvent être utilisés en toute sécurité »

Lely propose avec le L4C LED un syst&egrave;me d'&eacute;clairage &eacute;conome en &eacute;nergie et pouvant &ecirc;tre modul&eacute; &agrave; la fois en fonction des cycles de lumi&egrave;re naturelle et des cycles de production des vaches laiti&egrave;res. Selon le constructeur, les vaches en lactation, les ge&#769;nisses et les veaux ont besoin d'une intensite&#769; lumineuse de 180 lux 16 heures par jour, combine&#769;e a&#768; une pe&#769;riode d'obscurite&#769; de 8 heures. Les vaches taries et les bovins viande, par contre, ont besoin d'une intensite&#769; lumineuse de 50 a&#768; 80 lux pendant 8 heures combine&#769;e a&#768; une pe&#769;riode de noirceur de 16 heures.<h2>Intensit&eacute; modulable</h2>Economes en &eacute;nergie, les lampes LED ont deux autres vertus&nbsp;: leur intensit&eacute; lumineuse peut &ecirc;tre modul&eacute;e et chaque lampe peut &ecirc;tre programm&eacute;e individuellement. Ce sont ces propri&eacute;t&eacute;s que Lely a mis &agrave; profit avec le syst&egrave;me d'&eacute;clairage L4C LED, con&ccedil;u pour garantir une r&eacute;partition optimale de la lumi&egrave;re dans le b&acirc;timent. Les lampes LED &agrave; intensit&eacute; variable sont chacune raccord&eacute;es &agrave; un bo&icirc;tier de commande. L'intensit&eacute; lumineuse est modul&eacute;e individuellement, en fonction de l'emplacement de la lampe dans le b&acirc;timent d'&eacute;levage. Gr&acirc;ce &agrave; un capteur de lumi&egrave;re, le syst&egrave;me conna&icirc;t exactement la quantit&eacute; de lumi&egrave;re n&eacute;cessaire et augmente l'intensit&eacute; lumineuse des LED quand il fait plus sombre et inversement. Le bo&icirc;tier de commande peut m&ecirc;me simuler un lever et un coucher de soleil, pour assurer un cycle de lumi&egrave;re naturelle et am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre animal.<h2>125 W et 250 W</h2>Le constructeur dispose d&eacute;sormais de lampes LED de 125 W compl&eacute;tant son offre en 250 W. Les Lely L4C LED 125 sont spe&#769;cialement con&ccedil;ues pour les ba&#770;timents bas, les vaches taries, les bovins a&#768; viande et les espaces de travail. Les LED sont &eacute;quip&eacute;es de s&eacute;rie de lampes de contr&ocirc;le rouges int&eacute;gr&eacute;es. Les vaches ne discernant quasiment pas la lumi&egrave;re rouge, les lampes rouges permettent d'&eacute;clairer le b&acirc;timent d'&eacute;levage pendant la p&eacute;riode d'obscurit&eacute;, lorsque l'&eacute;leveur doit p&eacute;n&eacute;trer dans le b&acirc;timent. Les lampes LED d&eacute;velopp&eacute;e par Lely sont sp&eacute;cialement con&ccedil;ues pour les b&acirc;timents d'&eacute;levage. Elles r&eacute;sistent aux moisissures, &agrave; l'ammoniaque et &agrave; la poussi&egrave;re. Elles sont &eacute;galement &eacute;quip&eacute;es d'une protection contre les surtensions et d'une protection thermique att&eacute;nuant automatiquement l'intensit&eacute; lumineuse lorsque la lampe devient trop chaude, l'&eacute;teignant au besoin. Le constructeur les cr&eacute;dite d'une dur&eacute;e de vie sup&eacute;rieure &agrave; 30 ans.


Le constructeur propose avec le L4C LED un système d’éclairage économe en énergie et pouvant être modulé à la fois en fonction des cycles de lumière naturelle et des cycles de production des vaches.


Lely développe une technologie LED au service de la production laitière

37 %&nbsp;: c'est le d&eacute;ficit de la France en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, selon le minist&egrave;re de l'Agriculture. La France a donc largement recours &agrave; l'importation pour satisfaire les besoins de l'alimentation animale en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Le salut ne vient pas de l'Union europ&eacute;enne o&ugrave; le d&eacute;ficit atteint 65 %. Dans le cadre du projet de r&eacute;forme de la Pac 2021-2027, le laboratoire d'id&eacute;es AgriD&eacute;es, ind&eacute;pendant et apolitique, et dont les origines remontent &agrave; 1867 (ex-Soci&eacute;t&eacute; des agriculteurs de France), soumet ses pistes de r&eacute;flexion.Etat des lieux en France&laquo;&nbsp;Doit-on rappeler que pour l'e&#769;levage, notamment bovin, l'herbe est la premie&#768;re source de prote&#769;ines&nbsp;&raquo;, rappelle AgriD&eacute;es. En France, l'e&#769;levage consomme annuellement 110 millions de tonnes de matie&#768;res se&#768;ches pour son alimentation, dont 71% de fourrages, 13% de matie&#768;res premie&#768;res en l'e&#769;tat (y compris autoconsommation) et 16% d'aliments compose&#769;s industriels. En 2017, la production d'aliments compose&#769;s en France a e&#769;te&#769; de 20,6 M t, dont 8,5 pour les volailles, 5 pour les porcs, 5 pour les bovins et 2 pour les autres espe&#768;ces. Les fabricants d'aliments franc&#807;ais couvrent les besoins en prote&#769;ines des rations qu'ils fabriquent a&#768; 24% par les ce&#769;re&#769;ales, 12% par les coproduits ce&#769;re&#769;aliers et 57% par les tourteaux (dont 54% de soja, 26% de colza, et 20% de tournesol). La France importe 3,5 M t de soja par an.Etat des lieux en EuropeAu sein de l'UE, la consommation de mati&egrave;res premi&egrave;res destin&eacute;es &agrave; l'alimentation animale s'&eacute;tablit &agrave; 264 M t/an, dont 45 M t de prote&#769;ines. Celles-ci sont apporte&#769;es pour 38% par les ce&#769;re&#769;ales et pour 45 % par les tourteaux (dont 2/3 de soja). L'UE produit 3 M t de graines de soja et en importe 30 a&#768; 35 M t (graines et tourteaux). Il n'existe pas d'estimation de la contribution des fourrages a&#768; ce bilan. AgrId&eacute;es demande &agrave; ce que les bilans statistiques prote&#769;iques annuels publie&#769;s dans l'observatoire des marche&#769;s de la Commission europe&#769;enne soient comple&#769;te&#769;s par la contribution des prairies et de&#769;taille&#769;s par espe&#768;ces, en e&#769;quivalent prote&#769;ines.Soutenir l'herbe et la g&eacute;n&eacute;tique en l&eacute;gumineuses et colzaPour inciter &agrave; d&eacute;velopper plus encore la production d'herbe, le think tank sugg&egrave;re d'instaurer des aides coupl&eacute;es au b&eacute;n&eacute;fice des surfaces en herbe, tout particulie&#768;rement en zones de plaine et de&#769;favorise&#769;es simples. S'agissant des l&eacute;gumineuses, la recherche de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s est pr&ocirc;n&eacute;e, ainsi qu'un effort de s&eacute;lection vari&eacute;tale, moyennant la mobilisation de fonds issus du second pilier de la Pac (d&eacute;veloppement rural). Le m&ecirc;me effort g&eacute;n&eacute;tique est requis concernant le colza, avec une r&eacute;orientation des crit&egrave;res de s&eacute;lection sur la prot&eacute;ine, au d&eacute;triment de l'huile, les biocarburants de 1&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration &eacute;tant de moins en moins d'actualit&eacute;.AgriD&eacute;es plaide aussi pour une campagne de communication europ&eacute;enne sur les prote&#769;ines et leurs utilisations. Le think tank r&eacute;clame des efforts de transparence aux acteurs du march&eacute; et davantage de r&eacute;activit&eacute; de la part du l&eacute;gislateur.Prot&eacute;ines d'insectes et soja import&eacute;Il remet aussi sur la table (ou &agrave; l'auge) la question des coproduits animaux, contingent&eacute;s au petfood (alimentation es animaux de compagnie) depuis la crise sanitaire de la vache folle. &laquo;&nbsp;Utiliser davantage de farines de viandes dans l'alimentation des animaux d'e&#769;levage, dans une de&#769;marche de bioe&#769;conomie, et dans le strict respect de la re&#769;glementation sanitaire en place, permettrait de diversifier les sources de prote&#769;ines en re&#769;duisant la pression sur les productions ve&#769;ge&#769;tales&nbsp;&raquo;, est-il sugg&eacute;r&eacute;, au m&ecirc;me titre que l'int&eacute;gration de farines d'insectes. En d&eacute;pit de ces orientations, AgriD&eacute;es estime que l'autonomie en prot&eacute;ines reste hypoth&eacute;tique. La faute au soja. Le tourteau est par&eacute; de la plus haute teneur prote&#769;ique (48%) et, qui plus est, d'une qualite&#769; in&eacute;gal&eacute;e, due &agrave; sa richesse en lysine (acide amin&eacute; indispensable). Et en prime, il est cr&eacute;dit&eacute; d'une tr&egrave;s bonne digestibilit&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En France, la consommation par habitant est de 1,4 g de prote&#769;ines par kg de masse corporelle par jour, ce qui est supe&#769;rieur aux recommandations nutritionnelles(0,8 g/kg/j), selon AgriD&eacute;es. Actuellement, l&#039;origine animale repre&#769;sente 70% des apports prote&#769;iques chez les consommateurs, et la tendance est a&#768; un re&#769;e&#769;quilibrage avec l&#039;origine ve&#769;ge&#769;tale. Cependant, supprimer totalement les prote&#769;ines animales peut induire un risque de carences, surtout chez les plus jeunes (en croissance) et les personnes les plus a&#770;ge&#769;es (avec un de&#769;ficit d&#039;assimilation). Chez l&#039;adulte, l&#039;absence de sources animales dans l&#039;alimentation engendre des carences en fer. Les prote&#769;ines animales sont plus riches en acides amine&#769;s indispensables, plus facilement digestibles, et les sources animales contiennent moins de facteurs antinutritionnels que les sources ve&#769;ge&#769;tales de prote&#769;ines
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Des aides couplées pour les surfaces en herbe, un effort génétique en colza et légumineuses, un recours encadré aux coproduits animaux et insectes : telles sont les pistes avancées par le laboratoire d’idées pour réduire les carences de l’Union européenne en protéines végétales.


Protéines : les recettes du think tank AgriDées

Deux jours apr&egrave;s le retrait de l'Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) du Roundup Pro 360 en France, l'Anses s'est d&eacute;fendue d'avoir commis &laquo;&nbsp;toute erreur d'appr&eacute;ciation dans l'application de la r&eacute;glementation nationale et europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, comme l'a &eacute;crit le tribunal administratif de Lyon dans son jugement du 15 janvier. Dans un communiqu&eacute;, l'Anses affirme qu'elle &laquo;&nbsp;applique chaque jour le principe de pr&eacute;caution par une &eacute;valuation des risques rigoureuse mise en &oelig;uvre par des comit&eacute;s d'experts scientifiques ind&eacute;pendants&nbsp;&raquo;.126 produits retir&eacute;sL'Anses r&eacute;&eacute;value actuellement l'ensemble des produits &agrave; base de glyphosate commercialis&eacute;s en France et se dit &laquo;&nbsp;pleinement engag&eacute;e dans l'&eacute;valuation des alternatives &agrave; l'usage du glyphosate, conform&eacute;ment aux engagements du gouvernement&nbsp;(...). D&egrave;s 2016, l'Agence a &eacute;t&eacute; la premi&egrave;re autorit&eacute; nationale &agrave; retirer les autorisations de mise sur le march&eacute; de 126 produits &agrave; base de glyphosate contenant un co-formulant potentiellement g&eacute;notoxique&nbsp;&raquo;.La derni&egrave;re en date concerne donc le Roundup Pro 360, utilis&eacute; en vigne et grandes cultures, et qui repr&eacute;sente, selon Bayer, moins de 2% des ventes de glyphosate sous la marque Roundup en France.L'Anses est charg&eacute;e de mettre en &oelig;uvre, au niveau national, la r&eacute;glementation europ&eacute;enne en mati&egrave;re de mise sur le march&eacute; des produits r&eacute;glement&eacute;s : produits phytosanitaires, produits biocides et m&eacute;dicaments &agrave; usage v&eacute;t&eacute;rinaire. Elle contribue &eacute;galement &agrave; faire &eacute;voluer cette r&eacute;glementation pour plus d'efficacit&eacute; et de transparence.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Apr&egrave;s une alerte de scientifiques portant sur les risques potentiels pour la sant&eacute; de l&#039;usage en agriculture des fongicides inhibiteurs de la succinate d&eacute;shydrog&eacute;nase (SDHI), l&#039;Anses avait saisi un groupe d&#039;experts ind&eacute;pendants. Apr&egrave;s examen, ces derniers ont exclu la n&eacute;cessit&eacute; de lancer une alerte sanitaire qui pourrait justifier la modification ou le &nbsp;retrait des autorisations de mise sur le march&eacute; de ces fongicides. L&#039;Anses n&#039;a pas clos le dossier et poursuit les investigations.
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L’Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, mise en cause par un jugement rendu le 15 janvier par le tribunal administratif de Lyon, nie avoir commis une erreur d’appréciation au regard du principe de précaution. L’herbicide est depuis interdit à la vente et interdit d’usage.


Roundup Pro 360 : l’Anses conteste toute erreur d’appréciation

L'agriculteur embauche un salari&eacute; et s'investit pour le former. Il a donc int&eacute;r&ecirc;t &agrave; le conserver le plus longtemps possible. Une r&eacute;mun&eacute;ration adapt&eacute;e est un outil de reconnaissance pour le fid&eacute;liser. La convention collective d&eacute;finit des grilles de salaires correspondantes aux emplois. Ne pas r&eacute;mun&eacute;rer le salari&eacute; en fonction de la r&eacute;alit&eacute; de ses t&acirc;ches revient &agrave; s'exposer &agrave; un conflit en cas de rupture du contrat de travail.<h2>Contrat et clauses proportionn&eacute;es</h2>Le contrat de travail est la base de la relation entre l'employeur et le salari&eacute;. Une fois la nature du contrat d&eacute;termin&eacute;e, certaines mentions, obligatoires ou non, doivent &ecirc;tre inscrites : elles &eacute;vitent les non-dits et limitent les sources de conflits. L'employeur peut ajouter diverses clauses au contrat de travail : loyaut&eacute;, discr&eacute;tion, mobilit&eacute;, non-concurrence, d&eacute;dit-formation, exclusivit&eacute;... Les possibilit&eacute;s, nombreuses, doivent &ecirc;tre proportionn&eacute;es aux fonctions du salari&eacute;. Une clause de non-concurrence pour un chef de cultures est nettement plus coh&eacute;rente que pour un aide d'exploitation.<h2>Primes d'int&eacute;ressement exon&eacute;r&eacute;es</h2>Les primes repr&eacute;sentent un outil de reconnaissance int&eacute;ressant. L'employeur ne peut d&eacute;roger aux primes conventionnelles. Mais il peut aussi fixer des primes contractuelles ou verser des primes exceptionnelles. Un accord d'int&eacute;ressement contribue &eacute;galement &agrave; fid&eacute;liser les salari&eacute;s et am&eacute;liorer leur efficacit&eacute;. Cet accord collectif est d&eacute;termin&eacute; par des crit&egrave;res li&eacute;s aux r&eacute;sultats ou aux performances de l'entreprise. Des crit&egrave;res techniques, sur lesquels les derniers ont un impact direct, sont pr&eacute;f&eacute;rables et vont dans le sens d'une meilleure performance de l'entreprise. Ces primes d'int&eacute;ressement sont exon&eacute;r&eacute;es de charges salariales et patronales. Elles constituent en revanche un revenu imposable pour les salari&eacute;s sauf s'ils versent leurs primes sur un Plan d'&eacute;pargne. D'autres outils de fid&eacute;lisations existent comme la mise en place de titres-restaurants.<h2>La formation, un investissement</h2>Il est essentiel de proposer au salari&eacute; une formation continue&nbsp;: un employ&eacute; comp&eacute;tent et form&eacute; r&eacute;guli&egrave;rement est un gage de performance pour l'entreprise. Int&eacute;gr&eacute; &agrave; sa juste valeur, le caract&egrave;re obligatoire de la formation peut rapidement devenir annexe. L'employeur doit &eacute;galement adapter le management au niveau de comp&eacute;tence du salari&eacute;. D&eacute;l&eacute;gation, &eacute;coute, participation aux r&eacute;flexions et aux d&eacute;cisions, sont autant d'&eacute;l&eacute;ments qui favorisent sa motivation. Les conditions de travail (salle de pause, vestiaires...) peuvent s'av&eacute;rer primordiales pour le salari&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Les incitations financi&egrave;res varient en fonction :&bull; du type de contrat : &agrave; dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e ou non&nbsp;;&bull; du niveau de salaire : r&eacute;duction Fillon&nbsp;;&bull; de la dur&eacute;e et du type de &nbsp;contrat : exon&eacute;ration travailleurs occasionnels&nbsp;;&bull; du besoin de r&eacute;insertion des salari&eacute;s : contrat initiative emploi, aide aux travailleurs handicap&eacute;s...&nbsp;&bull; du niveau de formation des jeunes salari&eacute;s : aides &agrave; la formation en alternance...&nbsp;&bull; du lieu d&#039;implantation de l&#039;entreprise : ZRR...
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Contrat, rémunération et conditions de travail sont les meilleurs garants de l’efficacité ainsi que de la fidélité du salarié et donc de la rentabilité de l’exploitation.


Du contrat à la formation : fidéliser le salarié

&laquo;&nbsp;L'essor des achats des m&eacute;nages pour leur consommation a&#768; domicile (de produis laitiers bio &ndash; NDLR) permet d'absorber la hausse de production ce qui limite le repli du prix paye&#769; aux producteurs&nbsp;&raquo;, &eacute;crit FranceAgriMer dans son compte-rendu du conseil sp&eacute;cialis&eacute; pour les fili&egrave;res laiti&egrave;res qui s'est tenu le 9 janvier dernier. La production de lait bio a atteint 837 millions de litres, en hausse de 31,5% comparativement &agrave; 2017, ann&eacute;e marqu&eacute;e par une hausse de 13,2% Le prix moyen r&eacute;el pay&eacute; au producteur s'est &eacute;tabli &agrave; 460,7 &euro;/ 1.000 l sur 10 mois, en retrait de 1 % par rapport l'ann&eacute;e 2017, qui avait vu le prix progresser de 3,1%. Le prix moyen du lait bio standard s'est quant &agrave; lui &eacute;tabli &agrave; 449 &euro;/ 1.000 l sur 10 mois, en retrait de 0,2 %, apr&egrave;s une hausse de 5% en 2017.Demande en hausse...Selon FranceAgriMer, la hausse de la consommation a poursuivi son essor et a permis d'absorber la hausse de la production. Toutes les familles de produits laitiers bio en profitent, &agrave; commencer par le beurre (+29,1%), les mati&egrave;res grasses all&eacute;g&eacute;es (+26,4%), le fromage (+25,6%). Le lait de consommation est cr&eacute;dit&eacute; d'une hausse de 17,4% en volume. C'est le produit pour lequel la part de bio dans la consommation des m&eacute;nages est la plus importante&nbsp;: elle s'&eacute;tablit &agrave; 8,9%, contre 5,2% pour le beurre et les yaourts, 3,5% pour les mati&egrave;res grasses all&eacute;g&eacute;es, 2,6% pour les fromages frais, 2,2% pour la cr&egrave;me, 1,7% pour les desserts frais, 0,8% pour les fromages.... les prix aussi pour le consommateurEn ce qui concerne les prix pay&eacute;s par les m&eacute;nages, en d&eacute;pit de la baisse du prix pay&eacute; au producteur, le prix du lait bio de consommation s'est appr&eacute;ci&eacute; de 0,1 % dans les rayons. La hausse de prix est plus importante pour le beurre, (+9,5%), les mati&egrave;res grasses all&eacute;g&eacute;es (+7%), le fromage (+3%) ou encore les yaourts (+2,7%). Les prix sont en revanche en baisse pour les fromages frais (-6%) et les desserts frais (-0,6%).


La production de lait bio a atteint 837 millions de litres en 2018, un record selon FranceAgriMer. La demande a suivi mais le prix s’est néanmoins contracté de 1 % sur 10 mois, pour s’établir à 460,7 €/ 1.000 l.


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