<p>Pas de quatri&egrave;me peine&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que l&rsquo;on pourrait r&eacute;sumer le premier bilan qualitatif des cultures d&rsquo;hiver de la moisson 2024, &eacute;tabli&nbsp;par FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia. La qualit&eacute; des grains serait globalement au rendez-vous, ce qui devrait att&eacute;nuer ou du moins ne pas aggraver le bilan d'une campagne qui fera date, caract&eacute;ris&eacute;e&nbsp;par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes" target="_blank">des rendements en chute</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-prix-du-ble-tendre-passent-en-dessous-des-220-t-sur-euronext">des prix au plancher</a> et des co&ucirc;ts de production disproportionn&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-le-gouvernement-donne-du-grain-a-moudre" target="_blank" title="">Moissons en berne&nbsp;: le gouvernement donne du grain &agrave; moudre</a>
</aside>
<h2>Bl&eacute; tendre : des taux de prot&eacute;ine et des indices de chute de Hagberg satisfaisants</h2><p>Si les teneurs en prot&eacute;ines sont contrast&eacute;es selon les r&eacute;gions, la moyenne nationale semble assez proche de celle observ&eacute;e l&rsquo;an dernier. La r&eacute;colte s&rsquo;annonce globalement satisfaisante concernant les indices de chute de Hagberg. En revanche, les poids sp&eacute;cifiques sont tr&egrave;s irr&eacute;guliers sur l&rsquo;ensemble du territoire, en fonction des pluies et de l&rsquo;ensoleillement. Les moyennes r&eacute;gionales sont assez faibles sur la moiti&eacute; est du pays, correctes &agrave; bonnes sur la moiti&eacute; ouest. Un travail appropri&eacute; du grain par les collecteurs permettra d&rsquo;am&eacute;liorer ce crit&egrave;re pour les lots proches du seuil contractuel.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ble-dur-rattrape-par-des-enjeux-de-souverainete" target="_blank" title="">Le bl&eacute; dur rattrap&eacute; par des enjeux de souverainet&eacute;</a>
</aside>
<h2>Bl&eacute; dur : un impact du climat contrast&eacute;</h2><p>Dans l&rsquo;extr&ecirc;me Sud-Est, or situations locales particuli&egrave;res, les rendements constat&eacute;s sont bons, avec des teneurs en prot&eacute;ines un peu faibles dans certaines situations. Les poids sp&eacute;cifiques, les taux de mitadin et de moucheture sont g&eacute;n&eacute;ralement d&rsquo;un bon niveau.</p><p>Dans le Sud-Ouest, l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des rendements est tr&egrave;s marqu&eacute;e mais les poids sp&eacute;cifiques y sont g&eacute;n&eacute;ralement bons, avec des valeurs sup&eacute;rieures &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. Les teneurs en prot&eacute;ines sont irr&eacute;guli&egrave;res, d&rsquo;assez faibles &agrave; correctes. Le taux de mitadinage est important dans certains secteurs.</p><p>Dans le Centre, la hausse des surfaces par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier permet de compenser partiellement la baisse des rendements. Les teneurs en prot&eacute;ines sont majoritairement correctes. Les taux de mitadinage et de moucheture semblent satisfaisants dans la majorit&eacute; des cas. Seuls les poids sp&eacute;cifiques sont inhabituellement faibles.</p><p>Dans le Centre-Ouest, les rendements sont tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes et les teneurs en prot&eacute;ines plus basses qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e. Les poids sp&eacute;cifiques sont l&eacute;g&egrave;rement plus faibles que ceux de la campagne pr&eacute;c&eacute;dente.</p><h2>Orge d&rsquo;hiver : des crit&egrave;res de qualit&eacute; corrects pour la brasserie</h2><p>Bien que variables selon les territoires, les teneurs en prot&eacute;ines devraient r&eacute;pondre aux attentes des clients dans la majorit&eacute; des cas, notamment pour le d&eacute;bouch&eacute; brassicole. Si les poids sp&eacute;cifiques sont faibles, les calibrages des orges brassicoles sont g&eacute;n&eacute;ralement corrects.</p><h2>&nbsp;Orge de printemps : de bons calibrages</h2><p>Suite aux pluies, les r&eacute;coltes d&rsquo;orge de printemps sont encore en cours. Les teneurs en prot&eacute;ines moyennes oscillent entre 9 et 10,5 % selon les r&eacute;gions. Les poids sp&eacute;cifiques sont faibles, mais les calibrages sont d&rsquo;un bon niveau.&nbsp;</p><h2>Colza : tr&egrave;s bonne teneur en om&eacute;ga-3</h2><p>La qualit&eacute; globale de la r&eacute;colte est tout &agrave; fait correcte. Les teneurs en huile varient selon un gradient Ouest Est habituel avec une moyenne nationale attendue l&eacute;g&egrave;rement sous la tendance pluriannuelle de 43,5 % aux normes. La teneur en om&eacute;ga-3 serait significativement sup&eacute;rieure, de 0,5 &agrave; 1 point selon les r&eacute;gions.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pois-proteagineux-victime-collaterale-des-aleas-meteo-et-sanitaires" target="_blank" title="">Le pois prot&eacute;agineux, victime collat&eacute;rale des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;o et sanitaires</a>
</aside>
<h2>Prot&eacute;agineux : une r&eacute;colte de pois d&rsquo;hiver r&eacute;duite mais riche en prot&eacute;ines</h2><p>Les graines de pois d&rsquo;hiver qui ont pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;es, plut&ocirc;t de petite taille, sont tr&egrave;s riches en prot&eacute;ines. Pour le pois de printemps et la f&eacute;verole, les teneurs en prot&eacute;ines s&rsquo;annoncent plus conformes aux valeurs habituelles</p>


Les conditions météo de la campagne 2023-2024, responsables de chutes de rendement affectant presque sans distinction les céréales à paille, le colza et les protéagineux, ont relativement épargné la qualité des grains, selon une première analyse de FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia.

Moisson 2024 : la qualité à peu près sauve

<p>D&eacute;clin&eacute; en de multiples largeurs, avec diff&eacute;rents diam&egrave;tres de rouleaux, en version port&eacute;es, semi-port&eacute;es et train&eacute;es, le Carrier &eacute;tait depuis 1999, date de sa premi&egrave;re apparition, nanti de deux rang&eacute;es de disques ind&eacute;pendants, mont&eacute;s individuellement sur un bras dot&eacute; de suspensions en caoutchouc. Le constructeur pr&eacute;sente avec le Carrier 925 une version in&eacute;dite, alignant trois rang&eacute;es de disques, mais r&eacute;duit &agrave; une seule r&eacute;f&eacute;rence, en 9,15 m de largeur de travail.</p><h2>CrossCutter Disc ou CrossCutter Disc Aggressive</h2><p>L&rsquo;alignement de trois disques r&eacute;duit &agrave; 8,5cm l&rsquo;espace entre deux disques, contre 12,5cm sur les Carrier &agrave; deux rang&eacute;es de disques. L&rsquo;objectif est de renforcer l&rsquo;&eacute;miettement, de favoriser la germination des adventices et l&rsquo;agressivit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des mauvaises herbes en place. Autant de facult&eacute;s qui peuvent &ecirc;tre encore plus&nbsp;pouss&eacute;es, en optant pour les&nbsp;disques cr&eacute;nel&eacute;s CrossCutter Disc Aggressive &agrave; la place des CrossCutter Disc, dans les deux cas de 450mm de diam&egrave;tre. Le CrossCutter est un disque conique de 450 mm scalpant le sol sur l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la largeur travaill&eacute;e, sur 2,5 cm de profondeur, apte &agrave; intervenir sur les couverts comme sur les sols travaill&eacute;s.</p>


Proposé en 9,15 m de largeur de travail, le déchaumeur à disques indépendants de 450 mm de diamètre vise un meilleur émiettement, propice à la germination, et une agressivité supérieure à l’égard des adventices.

Väderstad présente un Carrier à trois rangées de disques

<p>Alors que la France s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; engranger <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes" target="_blank">sa plus faible r&eacute;colte de bl&eacute; tendre depuis 1983</a>, sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la baisse de la sole (-10,8%) mais surtout de la baisse du rendement moyen (-15,5% &agrave; 62,4q/ha), l&rsquo;interprofession se veut rassurante, tant vis-&agrave;-vis des consommateurs fran&ccedil;ais que des clients &agrave; l&rsquo;export qui, bon an mal an, absorbe 50% de la production hexagonale de bl&eacute; tendre. &laquo; <em>Nous avons la chance d&rsquo;avoir une fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re fran&ccedil;aise tr&egrave;s professionnelle qui saura continuer &agrave; servir ses clients en bl&eacute; aussi bien en France qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;international</em>, souligne dans un communiqu&eacute; Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident d&rsquo;Interc&eacute;r&eacute;ales. <em>Les volumes seront moins importants mais ils seront en priorit&eacute; fl&eacute;ch&eacute;s vers les clients historiques et partenaires de la France</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Un accompagnement par les pouvoirs publics, &agrave; la hauteur des enjeux, est attendu"</span>
</div>
<p>Suite &agrave; la publication de ses pr&eacute;visions de r&eacute;colte, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-le-gouvernement-donne-du-grain-a-moudre" target="_blank">une salve de &laquo;&nbsp;mesures concr&egrave;tes&nbsp;&raquo; destin&eacute;es &agrave; soutenir les producteurs en difficult&eacute;</a>, comprenant, outre les classiques d&eacute;gr&egrave;vements de TFNB et eports et/ou prise en charge de cotisation MSA, des pr&ecirc;ts de restructuration de moyen terme assortie d&rsquo;une garantie publique, sans oublier le versement &laquo;&nbsp;d&egrave;s cet automne&nbsp;&raquo;, de l&rsquo;Indemnit&eacute; de solidarit&eacute; nationale (ISN), en vertu de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank">la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</a> intronis&eacute;e en 2023. </p><p>Autant de mesures qui excluent les OS qui devront pourtant &laquo;&nbsp;<em>consacrer plus de temps et d&rsquo;&eacute;nergie pour le triage, le s&eacute;chage et l&rsquo;allotage des grains afin de les orienter vers un usage plus appropri&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, indique Interc&eacute;r&eacute;ales. &laquo;&nbsp;<em>Le maintien de la comp&eacute;titivit&eacute; de la fili&egrave;re ne pourra reposer uniquement sur les efforts de ses maillons. Notre fili&egrave;re souhaite un accompagnement ambitieux &agrave; la hauteur des enjeux de la part des pouvoirs publics pour garantir la p&eacute;rennit&eacute; et la comp&eacute;titivit&eacute; de la fili&egrave;re et une alimentation de qualit&eacute; pour nos clients et consommateurs </em>&raquo;, conclut Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau.</p>


Intercéréales estime que la piètre récolte de blé tendre n’aura pas d’impact pour les consommateurs et que les clients « historiques et partenaires » de la France seront approvisionnés en priorité. Mais la filière attend des pouvoirs publics du soutien pour assurer sa pérennité et sa compétitivité.

Moisson 2024 : l’interprofession à la fois rassurante et inquiète

<p>L&rsquo;Agence nationale du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire (ANMV) a d&eacute;livr&eacute; le 6 ao&ucirc;t une Autorisation provisoire d&rsquo;utilisation (ATU) &agrave; l&rsquo;Hepizovac, un candidat vaccin efficace contre la Maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique (MHE). &laquo;&nbsp;<em>Compte tenu d&rsquo;une situation sanitaire n&eacute;cessitant une vaccination en urgence, l&rsquo;ATU a &eacute;t&eacute; attribu&eacute;e en prenant en compte une balance b&eacute;n&eacute;fice risque jug&eacute;e positive du vaccin au vu des &eacute;l&eacute;ments fournis, avec n&eacute;anmoins, en ce qui concerne les mentions du RCP</em> [R&eacute;sum&eacute; des caract&eacute;ristiques du produit], <em>un niveau de preuve &agrave; ce jour limit&eacute;</em>, pr&eacute;cise&nbsp;l&rsquo;ANMV. <em>Un travail est en cours avec le titulaire pour apporter des garanties suppl&eacute;mentaires permettant de lever cet avertissement dans les meilleurs d&eacute;lais</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-les-eleveurs-appellent-a-l-aide" target="_blank" title="">FCO, MHE : les &eacute;leveurs appellent &agrave; l&rsquo;aide</a>
</aside>
<p>Le vaccin est produit par le laboratoire espagnol CZ Vaccines qui a re&ccedil;u en juillet une autorisation temporaire d&rsquo;utilisation en Espagne, o&ugrave; la MHE a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e en novembre 2022. Le vaccin n&eacute;cessite deux injections &agrave; trois semaines d&rsquo;intervalle sur des bovins &acirc;g&eacute;s d&rsquo;au moins deux mois. L&rsquo;immunit&eacute; d&eacute;marre 21 jours apr&egrave;s la seconde injection mais sa dur&eacute;e reste inconnue &agrave; ce stade. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;innocuit&eacute; du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; &eacute;tablie en cas de gestation et de lactation. Par cons&eacute;quent, la d&eacute;cision d&rsquo;utiliser ce vaccin pendant la gestation et/ou la lactation doit &ecirc;tre prise au cas par cas&nbsp;</em>&raquo;, indique l&rsquo;ANMV. Selon la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation (DGAL), le vaccin serait disponible en France &agrave; partir du mois de septembre. La vaccination serait volontaire et &agrave; la charge des &eacute;leveurs.</p><h2>31 nouveaux cas en une semaine</h2><p>Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, la France comptait 4375 foyers en date du 8 ao&ucirc;t, soit 31 de plus en une semaine. Le zonage est cependant stable depuis d&eacute;cembre 2023 et concerne 20 d&eacute;partements, avec une concentration sur le pi&eacute;mont pyr&eacute;n&eacute;en mais des cas d&eacute;tect&eacute;s jusqu&rsquo;en Vend&eacute;e, dans les Deux-S&egrave;vres ou encore dans le Morbihan. D&eacute;tect&eacute;e pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maladie-hemorragique-epizootique-453-foyers-detectes-dans-6-departements-du-sud-ouest" target="_blank">la premi&egrave;re fois en France en septembre 2023</a>, au sein de trois &eacute;levages situ&eacute;s dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, la MHE est biologiquement similaire &agrave; la FCO mais elle affecte principalement les bovins chez qui elle g&eacute;n&egrave;re de la fi&egrave;vre, des ulc&eacute;rations du mufle, du jetage (nez qui coule) et des boiteries.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-les-deux-guichets-ouverts-premiers-paiements-des-fevrier" target="_blank" title="">MHE : les deux guichets ouverts, premiers paiements d&egrave;s f&eacute;vrier</a>
</aside>
<p>Comme la FCO, le virus de la MHE est un <em>Orbivirus</em> qui se transmet d'un animal infect&eacute; &agrave; un autre par la piq&ucirc;re d'un moucheron du genre Culico&iuml;des. Pr&eacute;sente en Am&eacute;rique du Nord, en Australie, en Asie, en Afrique notamment dans le Maghreb et au Moyen-Orient, la MHE a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e fin 2022 en Italie et en Espagne. Selon l&rsquo;Anses, l&rsquo;hypoth&egrave;se la plus probable est celle d&rsquo;une diss&eacute;mination par les moucherons que le vent aurait d&eacute;plac&eacute;s de Tunisie et qui trouveraient d&eacute;sormais en Europe continentale des conditions d&rsquo;acclimatation propices. La MHE n&rsquo;est pas transmissible &agrave; l&rsquo;Homme.</p>


Un vaccin contre le sérotype 8 de la Maladie hémorragique épizootique (MHE) sera disponible en septembre. Nécessitant deux injections, son recours se fera sur une base volontaire mais à la charge des éleveurs.

Un vaccin autorisé contre la MHE

<p>70% des nappes au-dessus des normales mensuelles en date du 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t 2024 contre 72% sous les normales un an plus t&ocirc;t&nbsp;: tel est en r&eacute;sum&eacute;, la situation hydrologique de la France selon le bulletin de situation du Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM). En d&eacute;pit de la vidange en cours sur la plupart des nappes, le pourcentage de nappes au-dessus des normales est rest&eacute;&nbsp;identique &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etat-des-nappes-toujours-satisfaisant-en-juillet" target="_blank">celui observ&eacute; d&eacute;but juillet</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/2/5/6295253-1-fre-FR/f01828a1c50f-carte08-jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er ao&ucirc;t 2024 (Source : BRGM)" height="1336" width="1216" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er ao&ucirc;t 2024 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

</div>
<p>Le BRGM indique que plusieurs nappes pr&eacute;sentent des situations peu favorables avec des niveaux bas &agrave; tr&egrave;s bas par rapport aux mois de juillet des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, du fait d&rsquo;un d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique tr&egrave;s marqu&eacute; ces derniers mois ou ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Il s&rsquo;agit des nappes du Cap Corse et des plaines orientales de Corse o&ugrave; la situation demeure d&eacute;grad&eacute;e avec des niveaux locaux mod&eacute;r&eacute;ment bas &agrave; tr&egrave;s bas, des nappes alluviales de l&rsquo;Aude, de l&rsquo;H&eacute;rault et de l&rsquo;Orb (niveaux bas) et de l&rsquo;aquif&egrave;re multicouche du Roussillon et des calcaires karstifi&eacute;s du massif des Corbi&egrave;res o&ugrave; la situation est d&eacute;grad&eacute;e, avec des niveaux tr&egrave;s bas, cons&eacute;quence de d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques enregistr&eacute;s depuis plus de deux ans.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-50-projets-et-50-millions-d-euros-alloues-au-plan-agriculture-climat-mediterranee" target="_blank" title="">Changement climatique : 50 projets et 50 millions d&rsquo;euros allou&eacute;s au Plan agriculture climat M&eacute;diterran&eacute;e</a>
</aside>
        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/2/5/6295282-1-fre-FR/3460acef7a9b-piezo-jpg" alt="Evolution de la situation observ&eacute;e sur les pi&eacute;zom&egrave;tres entre d&eacute;cembre 2023 et juillet 2024 (Source : BRGM)" height="764" width="1944" /><figcaption>Evolution de la situation observ&eacute;e sur les pi&eacute;zom&egrave;tres entre d&eacute;cembre 2023 et juillet 2024 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

</div>



C’est le constat dressé par le BRGM qui relève que seules les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc, de Corse et du sud de l’Alsace enregistrent des niveaux sous les normales.

En juillet, 70% des nappes au-dessus des normales

<p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce qu&rsquo;un foyer d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 12 ao&ucirc;t dans un &eacute;levage pluri-volailles d&rsquo;Ille-et-Vilaine. Il s&rsquo;agit du premier cas de la saison 2024-2025, apr&egrave;s la &laquo;&nbsp;remise &agrave; z&eacute;ro&nbsp;&raquo; du compteur op&eacute;r&eacute;e chaque ann&eacute;e le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t.</p><p>Au cours de la saison 2023-2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/entre-vaccination-et-moindre-circulation-la-france-quasi-epargnee-par-la-grippe-aviaire">seulement 10 foyers en &eacute;levage ont &eacute;t&eacute; diagnostiqu&eacute;s</a>, apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-influenza-aviaire-ressurgit-dans-le-sud-ouest" target="_blank">les 400 de 2022-2023</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank">les 1400 de 2012-2022</a>, g&eacute;n&eacute;rant l&rsquo;abattage, pour l&rsquo;essentiel pr&eacute;ventif, de plusieurs des dizaines de millions de canards et volailles.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-6-mois-47-millions-de-vaccins-et-10-foyers-seulement-plus-tard" target="_blank" title="">Influenza aviaire : 6 mois, 47 millions de vaccins et ...10 foyers (seulement) plus tard</a>
</aside>
<p>La saison 2023-2024 fut aussi celle du lancement <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">d&rsquo;une campagne de vaccination in&eacute;dite au plan international</a>, ciblant les &eacute;levages commerciaux de canards, le minist&egrave;re faisant &eacute;tat de 48 millions d&rsquo;animaux vaccin&eacute;s en date du 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t, sur les 60 millions pr&eacute;vus.</p><p>Concernant le 1<sup>er</sup> foyer de la saison, une enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique est en cours pour d&eacute;terminer l&rsquo;origine de la contamination. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;hypoth&egrave;se principale est une contamination via la faune sauvage</em>&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re. <em>Le foyer se situe &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;une zone naturellement expos&eacute;e aux contaminations via la faune sauvage, alors que plusieurs cas ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s sur des oiseaux marins le long de la c&ocirc;te bretonne ces derni&egrave;res semaines</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Conform&eacute;ment aux r&egrave;gles de gestion sanitaire, des mesures de surveillance et de lutte ont imm&eacute;diatement &eacute;t&eacute; prises, incluant le d&eacute;peuplement et la d&eacute;sinfection du foyer, l&rsquo;instauration d&rsquo;une zone de protection (3 km autour du foyer) et une zone de surveillance, l&rsquo;interdiction de tout mouvement d&rsquo;animaux dans les zones en question. Cons&eacute;quence de cette d&eacute;tection, la France perd son statut &laquo; indemne d&rsquo;IAHP &raquo;. Ce statut pourra &ecirc;tre recouvr&eacute; 28 jours apr&egrave;s la fin des op&eacute;rations de nettoyage et de d&eacute;sinfection et en l'absence de nouveaux foyers.</p><p>Le niveau de risque pour la maladie reste quant &agrave; lui &laquo; n&eacute;gligeable &raquo;, comme c&rsquo;est le cas <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-niveau-de-risque-abaisse-a-negligeable" target="_blank">depuis le 3 mai dernier</a>.</p>


L’hypothèse de la contamination par la faune sauvage est privilégiée. La France perd son statut de pays indemne mais le risque reste « négligeable ». La campagne nationale de vaccination des canards se poursuit.

Le premier cas d’Influenza aviaire de la saison 2024-2025 détecté dans un élevage d’Ille-et-Vilaine

<p>Distributeur en France du fabricant polonais Pronar, et notamment de bennes &agrave; fond poussant, de porte-engins, de porte-caissons ou encore de gyrobroyeurs, Agripartner &eacute;toffe son catalogue avec une benne monocoque affichant une longueur de caisse de 8,70&nbsp;m, une hauteur de 1,50m et un PTAC de 33 tonnes. Avec les rehausses en aluminium de 2x40cm, le volume pointe &agrave; 45 m3. Son angle de bennage de 55&deg; ainsi que sa porte monobloc hydraulique avec trappe &agrave; grains assurent un bon d&eacute;chargement et une &eacute;tanch&eacute;it&eacute; optimale.</p><h2>Couleur au choix</h2><p>La T8724 repose sur un ch&acirc;ssis en acier de haute r&eacute;sistance. Sa caisse dispose de nombreux renforts, d&rsquo;une &eacute;paisseur de 5 mm pour le fond et 4 mm pour les c&ocirc;t&eacute;s. Elle est &eacute;quip&eacute;e de s&eacute;rie de 2 essieux suiveurs forc&eacute;s avant et arri&egrave;re, d&rsquo;une fl&egrave;che &agrave; suspension hydraulique et de garde-boues en aluminium de s&eacute;rie Elle r&eacute;pond aux normes europ&eacute;ennes avec son freinage double ligne pneumatique permettent une homologation jusqu&rsquo;&agrave; 40 km/h. Parmi les options figurent une cam&eacute;ra de recul, une passerelle, une centrale hydraulique, un attelage K80, une b&acirc;che ou encore des roues jusqu&rsquo;&agrave; 710/50R26.5. En bonus, il est possible de choisir la couleur de la caisse pour l&rsquo;accorder &agrave; son parc.</p>


Dotée de trois essieux et d’une flèche à suspension hydraulique, la T8724 affiche une PTAC de 33 tonnes et une capacité de 45m3 avec les rehausses.

Une benne monocoque au catalogue d’Agripartner

<p>Suite aux pr&eacute;visions de r&eacute;colte publi&eacute;es le 9 ao&ucirc;t par ses services statistiques, faisant &eacute;tat <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes" target="_blank">d&rsquo;une chute historique de 25% de la production de bl&eacute; tendre</a> et d&rsquo;une baisse g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e du rendement moyen de toutes les cultures, d&rsquo;hiver comme d&rsquo;&eacute;t&eacute;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;taill&eacute; dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 12 ao&ucirc;t plusieurs &laquo;&nbsp;<em>solutions concr&egrave;tes</em>&nbsp;&raquo; destin&eacute;es &agrave; accompagner les producteurs en difficult&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Les premi&egrave;res remont&eacute;es mettent en lumi&egrave;re des situations tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes sur le plan g&eacute;ographique et climatique, d&eacute;pendant du niveau de diversification des cultures au sein de chaque exploitation et des situations &eacute;conomiques et financi&egrave;res initiales de chacune d&rsquo;entre elles</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.</p><h2>D&eacute;gr&egrave;vement de TFNB</h2><p>Le minist&egrave;re annonce le d&eacute;gr&egrave;vement de taxe sur le foncier non b&acirc;ti (TFNB) pour &laquo;&nbsp;<em>les zones et agriculteurs les plus impact&eacute;s</em> (&hellip;). <em>Il appartiendra au Pr&eacute;fet d&rsquo;activer ces dispositifs au regard des difficult&eacute;s identifi&eacute;es &agrave; ce jour. A cet effet, les directions d&eacute;partementales des finances publiques (DDFiP) feront preuve de r&eacute;activit&eacute; et de souplesse dans le traitement des demandes individuelles et territoriales, et certains Pr&eacute;fets se sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; saisis du sujet&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Reports de paiements et prise en charge de cotisations MSA</h2><p>Le minist&egrave;re indique que &laquo;&nbsp;l<em>es caisses locales de la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA) peuvent octroyer des reports de paiements de cotisations sociales. Elles peuvent &eacute;galement mettre en &oelig;uvre d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent les dispositifs de prise en charge de cotisations, dans le cadre des enveloppes d&eacute;j&agrave; attribu&eacute;es dans chaque d&eacute;partement</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Versement de l&rsquo;ISN d&egrave;s l&rsquo;automne</h2><p>En ce qui concerne l&rsquo;Indemnit&eacute; de solidarit&eacute; nationale (ISN) qui, depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2023 se substitue aux calamit&eacute;s agricoles suite &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank">la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</a>, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;voque, comparativement &agrave; l&rsquo;ancien syst&egrave;me, &laquo;&nbsp;<em>une acc&eacute;l&eacute;ration de pr&egrave;s de six mois par rapport au calendrier habituel et permettra, le cas &eacute;ch&eacute;ant, de soulager les tr&eacute;soreries d&egrave;s cet automne</em>&nbsp;&raquo;. Une premi&egrave;re r&eacute;union de la Commission charg&eacute;e de l&rsquo;orientation et du d&eacute;veloppement de l&rsquo;assurance garantissant les dommages caus&eacute;s aux r&eacute;coltes (CODAR) se r&eacute;unira d&egrave;s le mois de septembre pour statuer sur les demandes de reconnaissance que les services d&eacute;partementaux vont faire &eacute;tablir d&rsquo;ici la premi&egrave;re quinzaine de septembre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-assurance-recolte-victime-collaterale-de-la-piteuse-moisson-2024" target="_blank" title="">L'assurance r&eacute;colte, victime collat&eacute;rale de la piteuse moisson 2024 ?</a>
</aside>
<p>Pour la campagne 2023-2024, les agriculteurs non assur&eacute;s seront indemnis&eacute;s par l&rsquo;Etat &agrave; hauteur de 40% au-del&agrave; du seuil de 50% de pertes. Les agriculteurs assur&eacute;s seront quant &agrave; eux indemnis&eacute;s par leur assureur et par l&rsquo;Etat &agrave; hauteur 100% au-del&agrave; de la franchise.</p><h2>Versement de 70% d&rsquo;aides Pac au 16 octobre</h2><p>Pour soulager les tr&eacute;soreries, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculteur indique avoir obtenu de Bruxelles l&rsquo;autorisation de verser, au 16 octobre, une avance de 70% pour les aides d&eacute;coupl&eacute;es de la Pac, soit le maximum autoris&eacute; par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne. Cette possibilit&eacute; avait &eacute;t&eacute; exploit&eacute;e l&rsquo;an pass&eacute; en int&eacute;grant en prime et la plupart des aides coupl&eacute;es animales ainsi que l&rsquo;Indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN).</p><h2>Mobilisation de la DEP</h2><p>Les agriculteurs disposant d&rsquo;un compte D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP fiscal) auront la possibilit&eacute; de le mobiliser, conform&eacute;ment aux dispositions vot&eacute;es en loi de finances initiale pour 2024. &nbsp;Pour rappel, la DEP permet de r&eacute;duire l&rsquo;assiette d&rsquo;imp&ocirc;ts et de cotisations sociales les &laquo;&nbsp;bonnes ann&eacute;es&nbsp;&raquo; en logeant un minimum de 50% des sommes concern&eacute;es sur un compte bancaire d&eacute;di&eacute; avant de les r&eacute;int&eacute;grer les &laquo;&nbsp;mauvaises ann&eacute;es&nbsp;&raquo;. Le b&eacute;n&eacute;fice de la d&eacute;duction (et non les montants eux-m&ecirc;mes) est soumis au r&eacute;gime des <em>minimis</em>.</p><h2>Le cas &eacute;ch&eacute;ant, une restructuration bancaire</h2><p>Enfin, si malgr&eacute; l&rsquo;activation des diff&eacute;rents dispositifs pr&eacute;sent&eacute;s ci-dessus, des difficult&eacute;s financi&egrave;res devaient subsister pour certaines exploitations, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;voque &laquo;&nbsp;<em>en lien avec les &eacute;tablissements bancaires des pr&ecirc;ts de restructuration de moyen terme pour aider les agriculteurs &agrave; passer cette p&eacute;riode difficile&nbsp;</em>&raquo;, adoss&eacute;e &agrave; une solution de garantie publique.</p>


Report sinon prise en charge de cotisations MSA, dégrèvement de TFNB, mobilisation de la DEP, versement le cas échéant de l’ISN dès l’automne, versement d’avances Pac à compter du 16 octobre : telles sont les annonces du ministère de l’Agriculture, qui évoque aussi une mesure de restructuration bancaire adossée à une garantie publique.

Moissons en berne : le gouvernement donne du grain à moudre

<p>Un rapport &laquo; hauteur sur longueur hors-tout &raquo; qui lui confe&#768;re la possibilite&#769; de se faufiler dans tous les types de ba&#770;timents a&#768; contrario des pailleuses distributrices a&#768; deux ou trois de&#769;me&#770;leurs&nbsp;: telle est la sp&eacute;cificit&eacute; de la nouvelle pailleuse distributrice Primor GII 110.1 Polydrive. La hauteur hors-tout est limit&eacute;e &agrave; 2,67m goulotte ferme&#769;e et 2,90m en mode paillage. Derri&egrave;re le d&eacute;m&ecirc;leur Polydrive, la longueur de 5,50m m&eacute;nage la place pour 2 balles cubiques de 2,70 m et jusqu&rsquo;a&#768; 4 balles rondes de 2,00 m de diam&egrave;tre, soit une capacit&eacute; de 11m3.</p><h2>Paillage haut d&eacute;bit</h2><p>La fonction paillage est boost&eacute;e par le nouveau boitier bi-vitesse d&rsquo;entrainement de la turbine &agrave; haut r&eacute;gime et par le dispositif Boost-Floor &agrave; double entrainement de tapis. Le syst&egrave;me brevet&eacute; Unroll System retient les balles rondes en attente durant le paillage gr&acirc;ce &agrave; ses pinces hydrauliques &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de la caisse. L&rsquo;option &laquo;&nbsp;300&nbsp;&raquo; permet de pailler indiff&eacute;remment &agrave; droite et &agrave; gauche. </p><p>Parmi les autres caract&eacute;ristiques figurent le fond de turbine en K-Nox, le tapis surdimensionne&#769; en chai&#770;ne marine de 14 mm avec ses 4 noix en fonte pour un meilleur guidage, la cam&eacute;ra &laquo;&nbsp;int&eacute;rieure&nbsp;&raquo; pour faciliter la vision du chauffeur sur le caisson de de&#769;me&#770;lage ou encore les feux LED encastr&eacute;s.</p><p>En outre, la Primor GII 110.1 Polydrive int&egrave;gre un indicateur de rotation de la turbine ainsi qu&rsquo;un indicateur lumineux de mouvement du hayon conform&eacute;ment &agrave; la directive machines EN 703. Elle dispose de s&eacute;rie du freinage en double ligne hydraulique.</p>


La machine peut embarquer 2 balles cubiques de 2,70 m avec le hayon fermé et jusqu’à 4 balles rondes de 2,00 m de diamètre, avec une hauteur hors-tout contenue à 2,90 m avec la goulotte en mode paillage.

Kuhn présente la pailleuse distributrice Primor GII 110.1 Polydrive

<p>Selon les estimations du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, &eacute;tablies le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t, la production hexagonale d&rsquo;abricots s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait cette ann&eacute;e &agrave; 83.600 tonnes, soit une chute de 35% par rapport &agrave; l&rsquo;abondante r&eacute;colte 2023 et de 21% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023. En cause&nbsp;: le ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;alternance (succession d&rsquo;une r&eacute;colte importante et r&eacute;duit, et inversement), des conditions climatiques d&eacute;favorables, notamment au moment de la floraison ainsi que l&rsquo;&eacute;rosion du verger, point&eacute;e &agrave; -2% sur un an et -7% sur cinq ans.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pyrenees-orientales-on-ne-sait-pas-si-on-arrivera-jusqu-a-la-recolte-des-abricots" target="_blank" title="">Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales : &laquo; On ne sait pas si on arrivera jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte des abricots &raquo;</a>
</aside>
<p>Tous les bassins sont touch&eacute;s par la baisse, &agrave; commencer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, r&eacute;gion qui g&eacute;n&egrave;re la moiti&eacute; (51%) de la production nationale et o&ugrave; la chute atteint -50%. En Occitanie (33% de la production nationale), la baisse est de 22% et de 20% en Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur (15% de la production nationale). En juin, les cours &eacute;taient inf&eacute;rieurs de 3% &agrave; ceux de 2023 et sup&eacute;rieurs de 4% &agrave; ceux de la moyenne quinquennale 2019-2023, la m&eacute;t&eacute;o du d&eacute;but du mois &eacute;tant peu propice &agrave; la consommation de fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute; avec ne prime un d&eacute;ficit en sucre des premi&egrave;res vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;colt&eacute;es.</p><h2>Pas ou peu de compensations au niveau des cours</h2><p>La chute de la production ne s&rsquo;est pas ressentie sur les cours. En juin, ils &eacute;taient inf&eacute;rieurs de 3% &agrave; ceux de 2023, la m&eacute;t&eacute;o du d&eacute;but du mois &eacute;tant peu propice &agrave; la consommation de fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute; avec en prime un d&eacute;ficit en sucre des premi&egrave;res vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;colt&eacute;es. Ils se sont raffermis en juillet avec un bond de +25% mais de seulement +4% comparativement &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023.</p>


Les aléas climatiques conjugués au phénomène d’alternance ont impacté la récolte dans tous les bassins de production. Un déficit non compensé par le niveau des cours, du fait d’une météo incitant peu à la consommation en début de campagne.

La production d’abricots chute de 35% en 2024

<p>Des ph&eacute;nom&egrave;nes de coulure (chute des fleurs ou des jeunes baies) et parfois de millerandage (taille variable des baies), des attaques de mildiou, favoris&eacute; par les conditions humides du d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute; et touchant la plupart des bassins viticoles, sans oublier des &eacute;pisodes de gel ou de gr&ecirc;le ayant entam&eacute; ici ou l&agrave; les volumes de production&nbsp;: tels sont les &eacute;l&eacute;ments qui ont jalonn&eacute; la campagne viticole, &agrave; quelques semaines des premiers coups de s&eacute;cateurs ou de batteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-oidium-les-cepages-resistants-gagnent-du-terrain" target="_blank" title="">Mildiou, o&iuml;dium, les c&eacute;pages r&eacute;sistants gagnent du terrain</a>
</aside>
<p>Selon des donn&eacute;es encore &laquo;&nbsp;<em>provisoires</em>&nbsp;&raquo; du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, &eacute;tablies le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t, la production viticole 2024 devrait s&rsquo;&eacute;tablir entre 40 et 43 millions d&rsquo;hectolitres, soit une baisse 10 &agrave; 16% par rapport &agrave; 2023 et de 3 &agrave; 10% par rapport &agrave; la moyenne 2019-2023 et qui affecterait l&rsquo;ensemble des bassin de production, sans exception. &laquo;&nbsp;<em>Toutefois, les sols bien recharg&eacute;s en eau pourraient limiter cette baisse de production&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;vent les services statistiques du minist&egrave;re.</p>


Les conditions humides et fraiches entourant la floraison ont entamé le potentiel de rendement, amoindri de 10 à 16% par rapport à 2023 et de 3 à 10% par rapport à la moyenne quinquennale, selon les premières estimations du ministère de l’Agriculture.

La production viticole 2024 estimée entre 40 et 43 millions d’hectolitres

<p>Apr&egrave;s l'application Tramline Assist qui permet d'obtenir un syst&egrave;me de jalonnage optimal dans les grandes cultures et Haytool Assist pour trouver la faneuse adapt&eacute;e aux diff&eacute;rentes faucheuses, P&ouml;ttinger propose avec Row Crop Assist une aide num&eacute;rique &agrave; l'interface entre le semis et l'entretien m&eacute;canique des cultures. Objectif&nbsp;: optimiser le r&eacute;glage du mat&eacute;riel en fonction des techniques de semis et de protection des cultures utilis&eacute;es.</p><h2>Bineuses Flexcare</h2><p>Depuis 2021, P&ouml;ttinger dispose avec&nbsp;Flexcare d&rsquo;une gamme de bineuses&nbsp;propos&eacute;es en 4,7 m, 6,2 m et 9,2 m de large. De conception compacte, leur ch&acirc;ssis &agrave; d&eacute;port hydraulique int&eacute;gr&eacute; ainsi que&nbsp;les grands coutres de guidage de 450 mm de diam&egrave;tre assurent le guidage le long des cultures. Les &eacute;l&eacute;ments de binage sont mont&eacute;s individuellement sur parall&eacute;logramme et &eacute;quip&eacute;s de grandes roues de jauge. Le ch&acirc;ssis &agrave; d&eacute;port hydraulique int&eacute;gr&eacute; r&eacute;agit au moindre &eacute;cart d'alignement des rangs, en combinaison avec la ou les cam&eacute;ras de guidage propos&eacute;es en option. Tous les &eacute;l&eacute;ments de binage peuvent &ecirc;tre relev&eacute;s hydrauliquement. Une commande &eacute;lectrohydraulique pour un rel&egrave;vement individuel est propos&eacute; en option. Les &eacute;l&eacute;ments de binage peuvent &ecirc;tre adapt&eacute;s sans outil aux diff&eacute;rents entre-rangs gr&acirc;ce &agrave; une fixation rapide par excentrique, bouton poussoir et glissi&egrave;re pr&eacute;perc&eacute;e. La disposition des dents bineuses peut &eacute;galement &ecirc;tre adapt&eacute;e individuellement et sans outillage, les pr&eacute;per&ccedil;ages &eacute;vitant des prises de mesures fastidieuses.</p>


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16778)

Les actualités (16745)

L'agenda (14)

Les outils (5)

Les guides (14)