Les temps ne sont pas simples pour la fili&egrave;re carn&eacute;e fran&ccedil;aise. D&eacute;j&agrave; en souffrance sur des sujets structurants (valorisation des carcasses, accords de libre-&eacute;change &agrave; hauts risques), les consommateurs se sentent de plus en plus concern&eacute;s par les sujets d'&eacute;thique, de bien-&ecirc;tre animal, de sant&eacute; mais aussi de pouvoir d'achat, et sont nombreux &agrave; faire le choix d'une consommation moins fr&eacute;quente de produits carn&eacute;s.La tendance est aussi de les remplacer par des produits de substitution &agrave; base v&eacute;g&eacute;tale (bl&eacute;, soja, quinoa, l&eacute;gumineuses ou autre). Les industriels l'ont bien compris, et les professionnels des produits carn&eacute;s sont aujourd'hui nombreux &agrave; avoir franchi le pas de la production de &laquo; steaks &raquo; v&eacute;g&eacute;taux ou de &laquo; saucisses &raquo; v&eacute;ganes. Or, ces d&eacute;nominations ont fait l'objet d'un amendement adopt&eacute; &agrave; l'Assembl&eacute;e Nationale le 19 avril dernier visant &agrave; interdire, pour ces types de produits, l'utilisation de termes faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la viande. Sous pr&eacute;texte qu'ils seraient trompeurs pour le consommateur... qui sait pourtant, a priori, qu'il ne mange pas vraiment du chien lorsqu'il d&eacute;vore un hot dog...Il est, de fait, peu probable qu'un consommateur puisse penser acheter de la viande lorsqu'il choisit un produit de ce type dans les rayons de son supermarch&eacute;, qu'il s'appelle &laquo; hach&eacute; v&eacute;g&eacute;tal &raquo;, &laquo; saucisse v&eacute;g&eacute;tarienne &raquo; ou &laquo; steak de lentilles &raquo;. Et cette op&eacute;ration peut para&icirc;tre surprenante.Finalement, cette d&eacute;marche trouve peut-&ecirc;tre davantage son origine dans une strat&eacute;gie offensive de l'ensemble de la fili&egrave;re viande pour exister et &ecirc;tre entendue au sein du d&eacute;bat public. L'adoption r&eacute;cente de l'amendement peut donc &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme un signe positif en provenance des autorit&eacute;s.Maintenant, apr&egrave;s cette &laquo; victoire &raquo;, l'ensemble de la fili&egrave;re doit surtout absolument s'entendre et s'organiser pour d&eacute;fendre d'une seule voix les vrais sujets de fond, comme l'exemplarit&eacute; de l'agriculture fran&ccedil;aise &agrave; tous les niveaux, l'importance de l'apprentissage du go&ucirc;t et des saveurs d&egrave;s la petite enfance ou le potentiel de la marque France &agrave; l'international. On mangera moins de viande &agrave; l'avenir ; la fili&egrave;re fran&ccedil;aise devra donc sa survie &agrave; sa capacit&eacute; &agrave; mieux la vendre.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaireLire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 21 &ndash; JUIN 2018 - &nbsp;L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire


L’Assemblée Nationale vient d’adopter un amendement visant à « interdire certaines pratiques commerciales trompeuses pour le consommateur ». Il vise notamment les produits qui associent des termes comme « steak », « filet », « bacon », « saucisse », à des produits qui ne sont pas uniquement, ou pas du tout, composés de viande. Quelles sont les réelles motivations de la filière ? Peut-on aller plus loin ?


La Filière Viande défend son bifteck


Outre le lâcher d’insectes auxiliaires ou la sélection de variétés résistantes, une solution originale alternative aux insecticides se profile grâce à l’écologie chimique. Il s’agit d’identifier et de reproduire les odeurs diffusées par les plantes pour modifier le comportement des insectes. Visite du laboratoire de l’INRA dédié à cette science avec Brigitte Frérot.


Tromper les insectes ravageurs des cultures grâce à l’écologie chimique

<h2>Commentaire</h2>L'INAO, organisme qui g&egrave;re la reconnaissance des signes officiels de qualit&eacute; (AOP, IGP) &ndash; sous contr&ocirc;le de leur enregistrement au niveau europ&eacute;en &ndash; est sollicit&eacute; par des professionnels d&eacute;sireux de faire enregistrer un cahier des charges pour pr&eacute;server un savoir-faire. D&egrave;s lors que l'une des &eacute;tapes de l'&eacute;laboration du produit se d&eacute;roule dans la zone g&eacute;ographique qu'elle entend mettre en valeur, le processus de certification en IGP peut avancer. IGP ou AOP, la d&eacute;marche est toujours rigoureuse, longue car soumise &agrave; rapports contradictoires de la part d'experts ind&eacute;pendants et n'aboutissant que sous condition d'un consensus large de la part des commissions sp&eacute;cialis&eacute;es qui l'examinent (et souvent imposent des conditions suppl&eacute;mentaires &agrave; l'obtention du label). Il se d&eacute;roule toujours sur plusieurs ann&eacute;es.Aujourd'hui, on compte environ 1 500 d&eacute;nominations europ&eacute;ennes prot&eacute;g&eacute;es de denr&eacute;es alimentaires (non comprises les quelques 2 200 d&eacute;nominations concernant les vins et spiritueux), parmi elles, environ 700 d&eacute;tiennent l'AOP. Mais les contraintes de l'AOP entra&icirc;nent souvent un co&ucirc;t de revient &eacute;lev&eacute; et des volumes restreints, ce qui influe sur la capacit&eacute; &agrave; d&eacute;velopper la notori&eacute;t&eacute; : en d&eacute;finitive, on constate que les produits AOP constituent rarement le fer de lance de l'expansion commerciale des sp&eacute;cialit&eacute;s nationales.Il existe des exceptions notoires, comme le Comt&eacute;, mais pour acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;veloppement sur de tels produits, il n'existe gu&egrave;re que deux ou trois voies : - L'&eacute;volution r&eacute;cente du cahier des charges du camembert AOP illustre la premi&egrave;re voie : pr&eacute;server l'AOP tout en la faisant &eacute;voluer pour assouplir &ndash; certains diront affaiblir &ndash; le cahier des charges &agrave; respecter. Ainsi, le recours exclusif au lait cru n'est plus obligatoire et la proportion minimale de vaches de race Normande dans les troupeaux se r&eacute;duit. Les professionnels en attendent des volumes fortement accrus, alors qu'&agrave; ce jour, moins de 10 % de la production de camembert b&eacute;n&eacute;ficie de l'appellation. - Le choix de l'IGP, comme en Corse, illustre un autre chemin : plut&ocirc;t que de vendre une production parfaitement orthodoxe mais limit&eacute;e par les capacit&eacute;s insulaires, les promoteurs de la nouvelle appellation ont choisi de mettre la priorit&eacute; sur le savoir-faire artisanal et l'image de l'&icirc;le en g&eacute;n&eacute;ral. &laquo; D&eacute;marche d'industriels, qui d&eacute;nature l'identit&eacute; des produits &raquo; disent les puristes. Mais le but est clair : dans le respect des cahiers des charges, se donner les moyens de d&eacute;velopper la production pour r&eacute;pondre &agrave; une demande en expansion (tout en prot&eacute;geant l'orthodoxie de la m&eacute;thode de fabrication). Et, en d&eacute;finitive, faciliter le rayonnement d'un terroir, de ses produits et de ses traditions.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaireLire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 21 &ndash; JUIN 2018 - &nbsp;L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire


En inscrivant d’un coup sept charcuteries traditionnelles élaborées en Corse sous l’indication géographique protégée (IGP) « Île de Beauté », l’Institut National des Appellations d’Origine (INAO) suscite une polémique entre les partisans de l’IGP et ceux de l’AOP. Ces derniers regrettent le choix de l’IGP, qui ne certifie l’identité géographique que d’une seule des 4 étapes de fabrication de l’AOP : exclusivité sur la matière première – la race ou la variété – et exclusivité géographique du lieu de production, de transformation et d’élaboration. En effet, le consommateur ne risque-t-il pas d’être choqué d’apprendre que la charcuterie traditionnelle corse qu’il consomme a pu être en partie fabriquée ailleurs à partir de viande de porc breton, voire… allemand ?


AOP ou IGP : Les labels de qualité européens se veulent complémentaires, mais leur logique reste différente 

"&Agrave; travers ce projet de loi nous voulons donc d&eacute;fendre avec vous une&nbsp;agriculture riche de la diversit&eacute; de ses mod&egrave;les agricoles", a plaid&eacute; le&nbsp;ministre de l'agriculture St&eacute;phane Travert. "Il ne s'agit pas d'opposer ces&nbsp;mod&egrave;les mais au contraire qu'ils soient compl&eacute;mentaires et cr&eacute;ent les&nbsp;ressources suffisantes pour d&eacute;velopper nos &eacute;conomies locales, et &ecirc;tre pr&eacute;sents&nbsp;sur les march&eacute;s nationaux et internationaux", a-t-il ajout&eacute;. "Ce projet de loi prend le risque immense de ne rien changer pour nos&nbsp;agriculteurs", lui a r&eacute;pondu le rapporteur de la commission des Affaires&nbsp;&eacute;conomiques Michel Raison (LR).&nbsp;&nbsp; "Il est &agrave; craindre que 40% seulement des agriculteurs soient concern&eacute;s par&nbsp;le texte puisque la contractualisation" qu'il pr&eacute;voit "ne concerne pas la&nbsp;majorit&eacute; des fili&egrave;res", a poursuivi l'&eacute;lu de Sa&ocirc;ne-et-Loire. "Le projet de loi&nbsp;porte aussi seulement sur le prix, qui n'est qu'une composante. La hausse des&nbsp;revenus agricoles pr&eacute;vue dont il est question ne prend pas en compte les&nbsp;charges, ni le combat qui semble perdu par la France dans la n&eacute;gociation du&nbsp;budget de la PAC", a-t-il soulign&eacute;.&nbsp;Pour la co-rapporteure Anne-Catherine Loisier (UC), il y a "une sorte de&nbsp;schizophr&eacute;nie &agrave; augmenter les revenus des agriculteurs dans la premi&egrave;re partie&nbsp;du texte, pour leur cr&eacute;er des charges nouvelles dans les suivantes".&nbsp;En commission, les s&eacute;nateurs ont r&eacute;&eacute;quilibr&eacute; les rapports de force dans les&nbsp;relations commerciales, en instaurant notamment une clause de r&eacute;vision de prix&nbsp;automatique pour les produits compos&eacute;s &agrave; plus de 50% de mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;agricoles dont le prix conna&icirc;trait une forte augmentation. Ils ont aussi supprimer les surcro&icirc;ts de charges et de contraintes pour les&nbsp;agriculteurs introduits au sein du projet de loi. Ils ont favoris&eacute; le&nbsp;d&eacute;veloppement de substituts aux produits phytosanitaires, et assoupli les&nbsp;modalit&eacute;s de l'objectif de 50% de produits de qualit&eacute;, durables et locaux dans&nbsp;la restauration collective. 777 amendements dont l'examen doit s'achever vendredi ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;s sur&nbsp;le texte. Il y en avait eu plus de 2.300 &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale.


Le projet de loi agriculture et alimentation qui vise à rééquilibrer les relations commerciales au profit des agriculteurs est arrivé mardi au Sénat où les différends avec le gouvernement sur le sujet sont nombreux.


Le projet de loi agriculture et alimentation à l'épreuve du Sénat

Les nouveaux outils rotatifs se distinguent de l'ancienne g&eacute;n&eacute;ration &agrave; trois endroits. Ils int&egrave;grent premi&egrave;rement de nouveaux d&eacute;flecteurs lat&eacute;raux renforc&eacute;s, &agrave; double bras et &agrave; tension r&eacute;glable par ressort en extension. Les t&ocirc;les d&eacute;flectrices en acier renforc&eacute; sont r&eacute;glables par coulissement sur la platine, en hauteur et en avancement, sans d&eacute;montage pr&eacute;alable de la visserie. Deuxi&egrave;mement, la lame de nivellement (de s&eacute;rie) est 100 % int&eacute;gr&eacute;e au ch&acirc;ssis du rouleau. Ce montage, via une interface, offre le r&eacute;glage de hauteur centralis&eacute;, la totale ind&eacute;pendance de la position de la lame et de la profondeur de travail de l'outil anim&eacute;, et enfin un meilleur d&eacute;gagement en conditions humides et collantes. Enfin les KE 01 et Cultimix 01 sont cr&eacute;dit&eacute;s d'un quidage parall&egrave;le et constant de l'outil anim&eacute; par rapport au rouleau quelle que soit la profondeur de travail. Outre le fait de supporter une puissance plus importante, le Cultimix 01&nbsp; se distingue de la herse rotative KE par la possibilit&eacute; de changer les dents sans outil et d'adopter ainsi des dents en position point&eacute;e sne avant ou au contraire fuyantes pour s'adapter aux conditions de sol en pr&eacute;sence.<h2>Doseur &eacute;lectrique</h2>Ces nouveaux outils anim&eacute;s peuvent prendre position &agrave; l'avant des semoirs m&eacute;caniques Cataya et pneumatiques AD-P Special 01. L'offre AD-P 01 comprend deux gammes avec au choix une tr&eacute;mie de 850 l ou de 1 250 l qui peuvent atteindre 1100 l et 1500 l gr&acirc;ce &agrave; la rehausse de 250 l. Deux interlignes 12,5 cm et 15 cm pour la mise en terre sont disponibles soit avec socs WS, soit avec le disque RoTeC. L'entra&icirc;nement 100% &eacute;lectrique du doseur centralis&eacute; et volum&eacute;trique Amazone int&egrave;gre la modulation de d&eacute;bit command&eacute;e depuis le terminal et assure des d&eacute;bits de semis fiables de 1 &agrave; 400 kg/ha. Trois bobines de dosages interchangeables sont fournies de s&eacute;rie avec chaque semoir, ainsi que le peson digital r&eacute;tro &eacute;clair&eacute; pour effectuer un r&eacute;glage pr&eacute;cis de la dose. Une nouvelle t&ecirc;te de r&eacute;partition &agrave; segments offre des possibilit&eacute;s plus larges et plus flexibles au niveau du nombre de rangs ferm&eacute;s, du rythme de jalonnage et de l'adaptation &agrave; la voie du tracteur. La commande de jalonnage s'obtient par ouverture-fermeture &eacute;lectrique des clapets pour les rangs concern&eacute;s. Lors du jalonnage, le d&eacute;bit se r&eacute;duit automatiquement en fonction du nombre de rangs ferm&eacute;s. En version Isobus, La nouvelle t&ecirc;te de r&eacute;partition &agrave; segments peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e en option d'une coupure &frac12; semoir &eacute;lectrique et unilat&eacute;rale pour les bordures et les pointes de parcelles. Celle-ci peut se commander automatiquement via un signal GPS gr&acirc;ce &agrave; l'App GPS Switch Amazone. D'autres applications comme le GPS Maps pour la modulation intra parcellaire et GPS Track pour le guidage sont &eacute;galement disponibles.


Le semoir pneumatique peut être combiné à la nouvelle génération de herses rotatives KE 01 et Cultimix 01. Il est proposé en 3 m, 3,5 m et 4 m.Amazone AD-P Special


De nouveaux outils rotatifs pour le semoir Amazone AD-P Special

Depuis plusieurs ann&eacute;es, l'huile de palme, utilis&eacute;e principalement dans&nbsp;l'alimentation, est montr&eacute;e du doigt par les d&eacute;fenseurs de l'environnement qui&nbsp;la consid&egrave;rent comme l'une des plus grandes menaces pour la biodiversit&eacute;&nbsp;tropicale, en raison de la d&eacute;forestation qu'elle entra&icirc;ne. S'il note que d'autres pratiques agricoles comme les monocultures de soja&nbsp;et d'h&eacute;v&eacute;as peuvent &ecirc;tre "tout aussi n&eacute;faste", le rapport de l'UICN publi&eacute;&nbsp;mardi constate effectivement un "impact n&eacute;gatif consid&eacute;rable sur la plupart&nbsp;des esp&egrave;ces".&nbsp;&nbsp;"L'huile de palme d&eacute;cime la riche diversit&eacute; d'esp&egrave;ces de l'Asie du Sud-Est,&nbsp;car elle d&eacute;vore des pans entiers de for&ecirc;t tropicale", commente Erik Meijaard,&nbsp;auteur principal du rapport bas&eacute; sur l'&eacute;tude de la litt&eacute;rature sur le sujet&nbsp;publi&eacute; jusque d&eacute;but 2018. Selon le texte, publi&eacute; en marge d'une r&eacute;union &agrave; Paris de l'organisation de&nbsp;certification RSPO (Table ronde pour une huile de palme durable), les&nbsp;plantations de palmiers &agrave; huile sont responsables de moins de 0,5% de la&nbsp;d&eacute;forestation mondiale, mais ce chiffre peut monter &agrave; 50% dans certaines zones.&nbsp;&nbsp;La situation est particuli&egrave;rement probl&eacute;matique en Indon&eacute;sie et en&nbsp;Malaisie, les deux premiers producteurs mondiaux qui accueillent&nbsp;respectivement 60% et 32% des 18,7 millions d'hectares de plantations&nbsp;industrielles de palmiers &agrave; huile. Cette monoculture a ainsi &eacute;t&eacute; responsable de 50% de la d&eacute;forestation &agrave;&nbsp;Born&eacute;o entre 2005 et 2015, avec un impact plus s&eacute;v&egrave;re dans la partie&nbsp;malaisienne qu'indon&eacute;sienne. Cons&eacute;quence bien connue de cette d&eacute;forestation massive, coupl&eacute;e &agrave; d'autres&nbsp;facteurs comme le braconnage, la population d'oran-outangs a chut&eacute; de 25% sur&nbsp;l'&icirc;le pendant la derni&egrave;re d&eacute;cennie. Mais gibbons, tigres et certaines esp&egrave;ces d'oiseaux sylvicoles sont&nbsp;&eacute;galement "gravement touch&eacute;s", souligne le rapport. Au total, 193 esp&egrave;ces consid&eacute;r&eacute;es comme menac&eacute;es par la liste rouge de&nbsp;l'UICN sont concern&eacute;es.<h2>D'autres huiles plus gourmandes</h2>Malgr&eacute; ce constat, l'organisation ne plaide pas pour une interdiction de&nbsp;l'huile de palme r&eacute;clam&eacute;e par certains militants. "La moiti&eacute; de la population mondiale utilise l'huile de palme pour son&nbsp;alimentation. Aussi si nous l'interdisons ou la boycottons, d'autres huiles,&nbsp;plus gourmandes en terres, prendront tr&egrave;s certainement sa place", a comment&eacute;&nbsp;la directrice g&eacute;n&eacute;rale de l'UICN Inger Andersen dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;Le rendement d'huile de palme est en effet beaucoup plus &eacute;lev&eacute; que celui&nbsp;d'autres huiles v&eacute;g&eacute;tales, comme le tournesol ou le colza. La remplacer&nbsp;risquerait de n&eacute;cessiter plus de terres et cela conduirait &eacute;galement &agrave;&nbsp;d&eacute;placer l'impact vers d'autres &eacute;cosyst&egrave;mes, comme les for&ecirc;ts d'Am&eacute;rique du&nbsp;Sud ou la savane.&nbsp;Dans la perspective de l'augmentation pr&eacute;vue de la production (de 165&nbsp;millions de tonnes en 2013 &agrave; 310 millions en 2020), "nous devons chercher &agrave;&nbsp;avoir une huile de palme exempte de d&eacute;forestation", plaide Erik Meijaard. Par exemple des plantations sur des zones &eacute;cologiquement d&eacute;grad&eacute;es, et non&nbsp;&agrave; la place de for&ecirc;ts tropicales.&nbsp;&nbsp;Le rapport se montre en revanche prudent sur les labels pour une huile de&nbsp;palme durable, dont le RSPO. "L'huile de palme certifi&eacute;e s'est av&eacute;r&eacute;e, jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, &agrave; peine plus&nbsp;efficace pour emp&ecirc;cher la d&eacute;forestation que son &eacute;quivalente non-certifi&eacute;e,&nbsp;mais l'approche est encore relativement nouvelle et poss&egrave;de un potentiel pour&nbsp;am&eacute;liorer la durabilit&eacute;", estime l'UICN. Le rapport aborde &eacute;galement l'impact sur le changement climatique. Si les&nbsp;plantations de palmiers absorbent du carbone et que l'huile pourrait remplacer&nbsp;les combustibles fossiles,&nbsp;"il faudrait des d&eacute;cennies pour compenser le&nbsp;carbone lib&eacute;r&eacute;" par la destruction des for&ecirc;ts.


Les dommages causés par les plantations en expansion de palmiers à huile sur les espèces sont "considérables", mais l'interdire ne ferait certainement que déplacer le problème, estime l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).


L'huile de palme "décime" les espèces mais l'interdire serait vain (UICN)

Quand les machines et robots seront-ils capables de remplacer les exploitants agricoles&nbsp;gr&acirc;ce &agrave; l'intelligence artificielle&nbsp;? Jamais. En revanche, accompagner l'exploitant dans sa prise de d&eacute;cision, c'est pour bient&ocirc;t. Mais il reste encore du chemin. L'intelligence artificielle&nbsp;ou IA, consiste &agrave; permettre aux machines d'imiter une forme d'intelligence r&eacute;elle. Et la premi&egrave;re &eacute;tape consiste &agrave; collecter des donn&eacute;es. Premier frein.Pour J&eacute;r&eacute;mie Wainstain, co-fondateur de The Green Data, &laquo;&nbsp;dans le domaine agricole, les donn&eacute;es sont difficiles &agrave; collecter car elles sont un peu partout&nbsp;&raquo; &agrave; la coop&eacute;rative, &agrave; la banque, chez le collecteur... Pourtant ces datas seraient tr&egrave;s utiles pour accompagner l'exploitant dans sa prise de d&eacute;cisions.<h2>Valeur</h2>Pour C&eacute;dric Villani, math&eacute;maticien, d&eacute;put&eacute; LREM et auteur du rapport au gouvernement sur l'intelligence artificielle appliqu&eacute;e &agrave; l'agriculture,&nbsp;&laquo;&nbsp;l'IA a connu un tournant historique dans les ann&eacute;es 70/80, quand nous sommes pass&eacute;s de la m&eacute;thode maligne, bas&eacute;e sur les causes et les cons&eacute;quences, &agrave; la nouvelle vague, dans les ann&eacute;es 90, bas&eacute;e sur des exemples. (Dans cette seconde m&eacute;thode, ndlr) on laisse l'algorithme apprendre pourquoi cela fonctionne ou pas.&nbsp;&raquo; Pour lui l'avenir de l'IA consistera &agrave; &laquo; combiner les deux.&nbsp;&raquo;Jean-Baptiste Moreau, agriculteur et d&eacute;put&eacute; LREM, &laquo;&nbsp;l'IA est une grande chance pour l'agriculture. Cela peut &ecirc;tre tr&egrave;s utile pour la pr&eacute;dictivit&eacute; des mod&egrave;les.&nbsp;&raquo; Mais pour que ces datas deviennent int&eacute;ressantes, il est important de&nbsp;&laquo;&nbsp;jouer collectif&nbsp;&raquo;. Jean-Baptiste Moreau qui &eacute;tait &eacute;galement rapporteur du projet de loi issu des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation insiste&nbsp;&laquo;&nbsp;s'il y a cr&eacute;ation de valeur, il faudra qu'il y ait une &eacute;quitable r&eacute;partition, pas comme c'est le cas depuis 40 ans dans le monde agricole.&nbsp;&raquo; Mais pour le d&eacute;put&eacute; LREM, la probl&eacute;matique &eacute;conomique est secondaire, si la donn&eacute;e permet d'am&eacute;liorer les productions.&nbsp;<h2>Souverainet&eacute;&nbsp;</h2>Le partage de la valeur est, en effet, une premi&egrave;re limite de l'IA. &laquo;&nbsp;Aujourd'hui je donne d&eacute;j&agrave; beaucoup de donn&eacute;es &agrave; tout le monde et finalement j'ai l'impression d'avoir donn&eacute; le pouvoir. Si un jour il y a mon&eacute;tisation de la donn&eacute;e, il faudra r&eacute;tribuer&nbsp;&raquo; insiste Emmanuel Vauquelin, producteur de pommes de terres dans l'Eure (27).&nbsp;&laquo;&nbsp;Il faut faire comprendre aux agriculteurs qu'ils ont tout &agrave; y gagner&nbsp;&raquo;&nbsp;autant pour une r&eacute;tribution de valeur que pour y gagner en performances des exploitations pr&eacute;cise Jean-Baptiste Moreau.&nbsp;Il insiste&nbsp;&laquo; il ne faut jamais perdre de vue l'int&eacute;r&ecirc;t de l'ensemble de la fili&egrave;re et non les int&eacute;r&ecirc;ts de certains. &raquo;&nbsp;Reste la question de la souverainet&eacute; num&eacute;rique. C'est un sujet d'inqui&eacute;tude pour Emmanuel Vauquelin. L'agriculteur reste-t-il propri&eacute;taire de la donn&eacute;e&nbsp;? Si les donn&eacute;es sont stock&eacute;es dans un autre pays et qu'il y a conflit, comment r&eacute;cup&eacute;rer ses donn&eacute;es ? Et comment &ecirc;tre s&ucirc;r que ces donn&eacute;es ne seront pas mal utilis&eacute;es ? La RGPD1, est une premi&egrave;re r&eacute;ponse &agrave; la protection des donn&eacute;es personnelles. Pour C&eacute;dric Villani &laquo;&nbsp;il nous faut du stockage&nbsp;&raquo; et de pr&eacute;f&eacute;rence europ&eacute;en ! C'est tout l'objet d'un &laquo;&nbsp;Buy European Act&nbsp;&raquo; faisant &eacute;cho au &laquo;&nbsp;Buy American Act&nbsp;&raquo;.&nbsp;Au programme du candidat Macron, cela permettrait de r&eacute;server l'acc&egrave;s aux march&eacute;s publics europ&eacute;ens aux entreprises qui localisent au moins 50% de leur production en Europe. Dans le cas de la donn&eacute;e, si Emmanuel Macron arrive &agrave; transformer l'essai en Europe, cela permettra de s&eacute;lectionner un acteur europ&eacute;en pour stocker la data. Plus s&eacute;curisant pour les agriculteurs, &eacute;metteurs de donn&eacute;es.&nbsp;RGPD1 :&nbsp;R&egrave;glement g&eacute;n&eacute;ral sur la protection des donn&eacute;es. C'est une nouvelle r&eacute;glementation europ&eacute;enne, entr&eacute;e en vigueur fin mai 2018.


Quel visage aura l’agriculture de demain ? La robotisation étant déjà en marche, la suite logique serait d’appliquer l’intelligence artificielle à l’agriculture. Avantages et limites d'une révolution déjà en marche.


Intelligence artificielle appliquée à l’agriculture : c’est pour quand ? 

Il s'agit pour l'ex&eacute;cutif fran&ccedil;ais de ne pas laisser ti&eacute;dir la relation&nbsp;avec la Chine, six mois apr&egrave;s la venue d'Emmanuel Macron qui &eacute;tait reparti de&nbsp;P&eacute;kin avec une batterie d'engagements, pour beaucoup non-contraignants, dont&nbsp;celui d'une fin imminente de l'interdiction du boeuf fran&ccedil;ais.&nbsp;&nbsp; Lointain stigmate de la crise de la vache folle, cet embargo est rendu&nbsp;caduc par le protocole d'accord sign&eacute; lundi par le ministre des Affaires&nbsp;&eacute;trang&egrave;res Jean-Yves Le Drian, en pr&eacute;sence de M. Philippe et son homologue&nbsp;chinois Li Keqiang.&nbsp;&nbsp; Cet accord est compl&eacute;t&eacute; par un protocole pour l'exportation de semence&nbsp;bovine fran&ccedil;aise, des agr&eacute;ments pour deux abattoirs porcins (Bigard et&nbsp;Tradival) et deux &eacute;tablissements de lait infantile (Baby Drink et Candia). Ces partenariats "permettront aux consommateurs chinois d'appr&eacute;cier&nbsp;l'excellence du terroir fran&ccedil;ais", s'est f&eacute;licit&eacute; M. Philippe, quand le&nbsp;pr&eacute;sident de la fili&egrave;re (Interbev) Dominique Langlois a salu&eacute; "une tr&egrave;s, tr&egrave;s&nbsp;grande nouvelle". "On a d&eacute;j&agrave; des contacts avec des acheteurs chinois en attente", a ajout&eacute; M.&nbsp;Langlois en visant un objectif de "30.000 tonnes" par an, qui "serait d&eacute;j&agrave;&nbsp;formidable". Selon M. Li, "la Chine est pr&ecirc;te &agrave; ouvrir davantage son march&eacute; et importer&nbsp;davantage de produits agroalimentaires adapt&eacute;s au march&eacute; chinois".&nbsp;&nbsp; Le Premier ministre chinois s'est par ailleurs voulu encourageant &agrave; propos&nbsp;de la m&eacute;ga-commande Airbus (184 avions A320) arrach&eacute;e in extremis en janvier&nbsp;par M. Macron, mais sans la finaliser. "Nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; poursuivre nos discussions sur des achats en quantit&eacute;&nbsp;des avions Airbus, en vue de la signature d'un accord en temps voulu", a-t-il&nbsp;soulign&eacute;, en insistant sur "l'attitude positive" de P&eacute;kin sur la question. "C'est un des acquis de cette visite", a-t-il rench&eacute;ri, alors que la Chine&nbsp;est lanc&eacute;e dans une guerre commerciale avec les &Eacute;tats-Unis qui pourrait&nbsp;desservir le principal concurrent d'Airbus, Boeing.<h2>"Poursuivre la conversation"</h2>"Je me r&eacute;jouis que la Chine ait confirm&eacute; sa volont&eacute; forte de concr&eacute;tiser&nbsp;prochainement les engagements pris en janvier concernant les acquisitions&nbsp;d'Airbus. Et m&ecirc;me d'en envisager de nouvelles", a jubil&eacute; en &eacute;cho M. Philippe. Dans le m&ecirc;me temps, le groupe nucl&eacute;aire fran&ccedil;ais Orano a annonc&eacute; un accord&nbsp;pour les "travaux pr&eacute;paratoires" de son usine de traitement et recyclage des&nbsp;combustibles us&eacute;s en Chine, ce qui a &eacute;t&eacute; qualifi&eacute; d'"&eacute;tape symbolique&nbsp;importante" c&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais. Ce contrat g&eacute;ant attend encore d'&ecirc;tre finalis&eacute;. "Cette visite a permis de r&eacute;elles avanc&eacute;es", a assur&eacute; &Eacute;douard Philippe, qui&nbsp;avait emmen&eacute; dans sa d&eacute;l&eacute;gation une cinquantaine de chefs d'entreprises, dont&nbsp;une petite vingtaine de repr&eacute;sentants de start-up, signe de sa volont&eacute; de&nbsp;diversifier les &eacute;changes au-del&agrave; des grands groupes.&nbsp;&nbsp; Auparavant, le Premier ministre, dont c'&eacute;tait le premier grand test &agrave;&nbsp;l'international, avait &eacute;t&eacute; re&ccedil;u par le pr&eacute;sident Xi Jinping. "Les n&eacute;gociations (commerciales) sont difficiles et n'avancent que&nbsp;lentement. Mais c'est vrai pour la France comme pour les autres pays", observe&nbsp;aupr&egrave;s de l'AFP Michel Aglietta, chercheur au Centre d'&eacute;tudes prospectives et&nbsp;d'informations internationales (Cepii). Au total, 18 accords commerciaux ont &eacute;t&eacute; paraph&eacute;s lundi entre Paris et&nbsp;P&eacute;kin, d'ampleur tr&egrave;s variable. Michel Aglietta explique le nombre limit&eacute;s de contrats jusqu'&agrave; pr&eacute;sent&nbsp;sign&eacute;s par l'existence d'une "m&eacute;fiance mutuelle" et par la volont&eacute; de P&eacute;kin&nbsp;d'obtenir une franche adh&eacute;sion &agrave; son pharaonique projet des "Nouvelles routes&nbsp;de la soie". Cette initiative consiste &agrave; d&eacute;ployer routes, ports, voies ferr&eacute;es et parcs&nbsp;industriels &agrave; travers l'Asie, aux portes de l'Europe et jusqu'en Afrique. "Tout le monde veut venir en Chine. P&eacute;kin peut donc fixer ses conditions",&nbsp;souligne l'&eacute;conomiste. Les Europ&eacute;ens cherchent encore une r&eacute;action unifi&eacute;e face &agrave; cette initiative&nbsp;chinoise, et M. Philippe a plaid&eacute; &agrave; P&eacute;kin pour que ces projets&nbsp;d'infrastructures soient "transparents".


Le Premier ministre français Édouard Philippe a achevé lundi une visite de quatre jours en Chine en obtenant la levée de l'embargo de 2001 sur le boeuf français, ainsi que des promesses renouvelées pour une importante commande d'avions Airbus.


En Chine, Philippe obtient un accord sur le boeuf et des promesses renouvelées pour Airbus

C'est au Sima 2017 qu'Alpego avait pr&eacute;sent&eacute; sa nouvelle gamme de semoirs pneumatiques Jet-X, comptant trois mod&egrave;les de 3,5 m, 4 m et 4,5 m et tr&eacute;mie de 2&nbsp;000 l rehausses incluses. Caract&eacute;ris&eacute; par un porte-&agrave;-faux r&eacute;duit, le Jet-X arbore une barre de semis &agrave; monodisques concaves Rubber mont&eacute;s sur plots&nbsp;&eacute;lastom&egrave;res. Dispos&eacute;s sur deux rang&eacute;es, ils offrent une pression constante de 60 kg par &eacute;l&eacute;ment quelle que soit la vitesse. Le doseur &eacute;lectronique Dosal (inox) du Jet-X permet de g&eacute;rer tous types de graines avec une amplitude de densit&eacute; comprise entre 1 kg/ha et 450 kg/ha, le tout sous contr&ocirc;le Isobus. Quant &agrave; la t&ecirc;te de distribution, son dispositif Rotal int&egrave;gre une petite turbine au centre de la t&ecirc;te de r&eacute;partition, garantissant une r&eacute;partition uniforme gauche / droites y compris dans les d&eacute;vers et pente.<h2>Le Jet-M en 3 m et 3,5 m</h2>Ce dispositif Rotal &eacute;quipe &eacute;galement la nouvelle gamme Jet-M qui, comme le Jet-X est dot&eacute; de nouvelles trappes de jalonnage adapt&eacute;es &agrave; toutes les largeurs de rampes de pulv&eacute;risateurs, avec r&eacute;duction concomitante de la dose de semis. Le Jet-M est dot&eacute; du doseur volum&eacute;trique Airon &agrave; bobines interchangeables. Deux types de liaison avec une large gamme d'outils anim&eacute;s sont possibles. Le syst&egrave;me Fast et son parall&eacute;logramme reliant la barre de semis au ch&acirc;ssis du semoir permet un d&eacute;cochage tr&egrave;s rapide du semoir de la herse rotative en quelques minutes. En rendnat la barre de emis solidaire du rouleau, le syst&egrave;me Auto Level offre une pr&eacute;cision optimale d'implantation. Dot&eacute; d'une tr&eacute;mie de 1000 l, le Jet-M est propos&eacute; en 3 m et 3,5 m. La gamme de semoirs combin&eacute;s compte aussi la s&eacute;rie repliable Airspeed AS4.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Alpego propose le tr&eacute;mie frontale Fertidrill pouvant &ecirc;tre utilis&eacute;e aussi bien pour le semis de c&eacute;r&eacute;ales jusqu&#039;&agrave; 6 m de large mais aussi pour la distribution de l&#039;engrais avec un semoir monograine ou une bineuse. Les parties en contact avec l&#039;engrais sont construites en Inox
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Après les Jet-X dotés d’une gestion électronique du doseur, le constructeur propose avec le Jet-M trois semoirs ciblant la polyculture-élevage. 


Alpego, une gamme renouvelée de semoirs combinés

"Tous les indicateurs dont dispose le r&eacute;seau Loup/Lynx (...) indiquent que&nbsp;l'esp&egrave;ce est en phase d'expansion rapide sur l'ensemble du territoire&nbsp;national", note l'ONCFS, ajoutant cependant que l'animal "n'a pas encore&nbsp;atteint le seuil de viabilit&eacute; pr&eacute;vu par le Plan Loup fix&eacute; &agrave; 500 individus".&nbsp;En sortie d'hiver 2017-2018, l'effectif estim&eacute; &eacute;tait d'environ 430 individus (intervalle de pr&eacute;diction : 387-477), soit un taux de croissance&nbsp;annuel de pr&egrave;s de 20%, pr&eacute;cise l'Office dans un communiqu&eacute;.&nbsp;Le nombre de zones de pr&eacute;sence permanente (ZPP) augmente aussi nettement,&nbsp;passant de 57 ZPP en sortie d'hiver 2016-2017 &agrave; 74 en 2017-2018, soit + 30%.Le r&eacute;seau Loup/Lynx de l'ONCFS s'est bas&eacute; cette ann&eacute;e (fin de campagne de&nbsp;suivi le 31 mars) sur plus de 750 indices: empreintes, observations, pi&eacute;geage&nbsp;photographique, d&eacute;pouilles...&nbsp;"L'indicateur de tendance d&eacute;mographique confirme la croissance de la&nbsp;population de loups en France (...) dans la continuit&eacute; d'une progression&nbsp;d&eacute;mographique globale sur le long terme et &agrave; l'&eacute;chelle nationale", souligne&nbsp;l'Office.&nbsp;Avant ce nouveau bilan, l'effectif &eacute;tait &eacute;valu&eacute; &agrave; environ 360 individus fin&nbsp;2017.Le plan loup 2018-2023 vise, malgr&eacute; la col&egrave;re des &eacute;leveurs d'ovins, &agrave;&nbsp;augmenter la population &agrave; 500 individus d'ici 2023.&nbsp;Le Plan veut baser les plafonds d'abattage annuels sur les recommandations scientifiques, qui estiment qu'il ne faut pas abattre plus de 10 &agrave; 12% de&nbsp;l'effectif pour assurer la viabilit&eacute; de l'esp&egrave;ce.&nbsp;En 2018, ann&eacute;e de transition, le plafond initial a &eacute;t&eacute; fix&eacute; &agrave; 40 loups,&nbsp;mais ce nombre devait &ecirc;tre "actualis&eacute;" une fois connus les nouveaux chiffres,&nbsp;et port&eacute; &agrave; 10% de la population.&nbsp;A partir de 2019, le plafond sera fix&eacute; &agrave; 10% de l'effectif, avec&nbsp;possibilit&eacute; pour les autorit&eacute;s de le relever &agrave; 12%.


La France compte un effectif estimé de 430 loups, avec un nombre croissant de zones de présence permanente, selon le bilan de suivi hivernal publié lundi par l'Office national de la chasse et la faune sauvage (ONCFS).


Le loup "en expansion rapide", avec environ 430 individus estimés en France

Le plan Ambition Bio 2022, fruit de trois mois de concertation, doit&nbsp;permettre de d&eacute;velopper la production et la consommation de bio et de&nbsp;structurer les fili&egrave;res, a expliqu&eacute; le ministre de l'Agriculture, St&eacute;phane&nbsp;Travert.&nbsp;Il doit &eacute;galement faciliter le renforcement de la recherche, de la&nbsp;formation des acteurs et l'adaptation de la r&eacute;glementation, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;Pour les producteurs, le plan rendra "plus lisibles et visibles" les&nbsp;dispositifs d'aides pour inciter &agrave; la conversion des exploitations, selon un&nbsp;communiqu&eacute; du minist&egrave;re.Du c&ocirc;t&eacute; des consommateurs, le plan devra permettre d'atteindre l'objectif&nbsp;de 20% de produits bio dans la restauration collective publique, mais&nbsp;&eacute;galement de d&eacute;velopper l'offre en restauration commerciale.&nbsp;L'Etat s'engage pour sa part &agrave; accompagner la mise en oeuvre du nouveau&nbsp;r&egrave;glement bio europ&eacute;en qui doit entrer en application le 1er janvier 2021, en&nbsp;informant sur les nouvelles dispositions. Un comit&eacute; de pilotage rassemblant l'ensemble des acteurs concern&eacute;s assurera la mise en oeuvre et le suivi du programme, avec une fois par an, une r&eacute;union&nbsp;du grand conseil d'orientation de la production biologique."L'agence Bio fait d&eacute;j&agrave; un gros travail. Il va falloir travailler avec tous&nbsp;les acteurs, tous les r&eacute;seaux, pour faire en sorte que nous puissions&nbsp;accompagner ces agriculteurs dans l'&eacute;mergence de nouveaux projets", a soulign&eacute;&nbsp;M. Travert.<h2>Doutes</h2>Le financement du plan, soit 1,1 milliard d'euros d&eacute;j&agrave; annonc&eacute;s d&eacute;but&nbsp;avril, a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;.&nbsp;L'aide &agrave; la conversion repr&eacute;sentera 630 millions d'euros qui viendront du&nbsp;fonds Feader (Fonds europ&eacute;en agricole de d&eacute;veloppement rural), et 200 millions&nbsp;de cr&eacute;dits de l'Etat.&nbsp;Le fonds d'avenir bio passera de 4 &agrave; 8 millions d'euros, et le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t accord&eacute; aux agriculteurs bio a &eacute;t&eacute; prolong&eacute; jusqu'en 2020 et passe&nbsp;d&eacute;sormais de 2.500 &agrave; 3.500 euros. Par ailleurs, s'ajoutera &agrave; partir de 2020 un apport de 50 millions d'euros&nbsp;par an gr&acirc;ce &agrave; la redevance pour pollution diffuse (RPD).&nbsp;La F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique a cependant &eacute;mis des&nbsp;doutes sur le volet financier du plan.&nbsp;Alors que ce sont les r&eacute;gions qui distribuent les fonds Feader, "&agrave; l'heure&nbsp;actuelle, six r&eacute;gions (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine,&nbsp;Occitanie, Centre-Val de Loire, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes) ont d&eacute;j&agrave; consomm&eacute;&nbsp;l'ensemble de l'enveloppe disponible jusqu'&agrave; 2020", et toutes ont au moins&nbsp;d&eacute;pens&eacute; les deux tiers de leur enveloppe, selon la FNAB. &nbsp;"Chacun vient avec ses chiffres", a r&eacute;torqu&eacute; le ministre de l'Agriculture.&nbsp;"Ce que je sais c'est que nous avons affich&eacute; un plan (...) travaill&eacute; avec&nbsp;l'Agence bio et l'ensemble des acteurs. Le budget qui est port&eacute;, il est&nbsp;pr&eacute;sent. Nous avons la capacit&eacute; &agrave; pouvoir mobiliser l'ensemble des sommes qui sont ici", a-t-il clam&eacute;.&nbsp;"Je n'administre pas les r&eacute;gions, elles sont libres de choisir de traduire&nbsp;concr&egrave;tement leurs volont&eacute;s: choisir l'agriculture biologique ou autre chose", a ajout&eacute; M. Travert.D&eacute;j&agrave; en avril, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne s'interrogeait sur le fait que le&nbsp;ministre s'engage jusqu'en 2022 "alors que le budget et la programmation de la prochaine PAC (qui d&eacute;marre en 2020, NDLR) ne sont pas encore connus".&nbsp;M. Travert a redit l'opposition de la France au projet de budget de la prochaine PAC.&nbsp;"Nous sommes engag&eacute;s sur la nouvelle programmation du budget de la Pac et&nbsp;nous l'avons d&eacute;j&agrave; dit, le budget (sensiblement en baisse, NDLR) qui est propos&eacute; aujourd'hui n'est pas acceptable", a r&eacute;agi M. Travert.&nbsp;"Nous sommes 20 pays &agrave; demander un budget beaucoup plus ambitieux, ce qui&nbsp;nous permettra de r&eacute;pondre &agrave; cette question sur la mobilisation des cr&eacute;dits&nbsp;Faeder sur la prochaine programmation", a-t-il assur&eacute;.


Le gouvernement a présenté lundi son plan pour atteindre l'objectif de 15% de surface agricole utile en agriculture biologique d'ici à 2022, contre 6,5% actuellement, mais son financement suscite des doutes chez certaines associations et syndicats agricoles.


Lancement du plan Ambition bio pour atteindre 15% de surfaces bio en 2022 

Cette consultation sur le site, qui se terminera le 25 juillet, "n'est pas&nbsp;une enqu&ecirc;te publique, aucun avis ne sera rendu", avait pr&eacute;venu vendredi devant&nbsp;la presse le pr&eacute;fet Gilbert Payet, pr&eacute;cisant avoir d&eacute;j&agrave; envoy&eacute; le 18 juin son&nbsp;rapport d&eacute;finitif au ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire,&nbsp;Nicolas Hulot.C'est "un rapport de 30 pages avec 150 pages d'annexes, le fruit de 25&nbsp;r&eacute;unions avec une centaine d'acteurs du territoire, bergers, &eacute;lus, syndicats&nbsp;agricoles, et 40 r&eacute;unions internes avec les services de l'Etat", avait&nbsp;d&eacute;taill&eacute; M. Payet. Ce rapport, selon lui, porte sur le&nbsp;&nbsp;"suivi des ourses" et le&nbsp;"renforcement&nbsp;des mesures de protection des troupeaux". Pour le suivi des ourses, des nouvelles technologies devraient &ecirc;tre&nbsp;employ&eacute;es, la dur&eacute;e de vie des colliers &eacute;metteurs &eacute;tant li&eacute;e &agrave; celle des&nbsp;batteries, soit environ deux ans.&nbsp;&nbsp;Parmi les mesures de protection pr&eacute;conis&eacute;es, le rapport envisage la&nbsp;pr&eacute;sence de chiens de berger, celle de bergers ou aides bergers sur place et&nbsp;l'installation de parcs ou cabanes autour des zones &agrave; ours, a d&eacute;velopp&eacute; le&nbsp;pr&eacute;fet, soulignant que ces mesures seraient financ&eacute;es par des fonds europ&eacute;ens&nbsp;en partie ou en totalit&eacute;. Nicolas Hulot doit se rendre dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques pour pr&eacute;senter&nbsp;son projet mais aucune date n'a &eacute;t&eacute; fix&eacute;e officiellement et le pr&eacute;fet disait&nbsp;l'ignorer, tout en estimant que "les conditions de cette visite sont r&eacute;unies"&nbsp;m&ecirc;me si elle risquait d'avoir "pour seul effet de raviver les opposants".&nbsp;&nbsp; <h2>2018-2028</h2>L'Etat avait d&eacute;fini en mai son plan ours pour 2018-2028, destin&eacute; &agrave;&nbsp;pr&eacute;server l'ours brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, y compris par l'introduction&nbsp;d'individus.&nbsp;&nbsp; Ce "plan d'action national", qui pr&eacute;voit aussi des mesures de soutien aux&nbsp;&eacute;leveurs, faisait suite &agrave; l'annonce en mars par Nicolas Hulot de la&nbsp;r&eacute;introduction &agrave; l'automne de deux ours femelles dans les&nbsp;Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, op&eacute;ration in&eacute;dite depuis 12 ans.Selon un nouveau d&eacute;compte du R&eacute;seau Ours brun, l'effectif &eacute;tait d'au moins&nbsp;43 individus en 2017, sur deux zones (Pyr&eacute;n&eacute;es occidentales et Pyr&eacute;n&eacute;es&nbsp;centro-orientales). Ils &eacute;taient 41 en 2016.&nbsp;A l'origine de cette hausse, la pr&eacute;sence de 4 port&eacute;es cumulant 7 oursons,&nbsp;un bon taux de survie des jeunes et la d&eacute;tection de 2 plantigrades non rep&eacute;r&eacute;s&nbsp;en 2016.En 2017 aucun cas de mortalit&eacute; n'a &eacute;t&eacute; constat&eacute;, mais Pyros, 29 ans, n'a&nbsp;plus &eacute;t&eacute; vu depuis avril 2017, et les ours Moonboots et Patoune sont&nbsp;consid&eacute;r&eacute;s disparus car non rep&eacute;r&eacute;s depuis deux ans, note encore le bilan. Selon le plan, les &eacute;tudes montrent que la population doit &ecirc;tre d'au moins&nbsp;50 individus matures pour &ecirc;tre viable dans les Pyr&eacute;n&eacute;es fran&ccedil;aises, avec&nbsp;notamment l'existence d'&eacute;changes entre les diff&eacute;rents noyaux (de population)&nbsp;afin de r&eacute;duire les probl&egrave;mes de consanguinit&eacute;.&nbsp;&nbsp;Fin avril, plus de 1.200 bergers, agriculteurs et &eacute;lus avaient d&eacute;fil&eacute; &agrave; Pau&nbsp;contre la r&eacute;introduction d'ours, &agrave; leurs yeux incompatibles avec les activit&eacute;s&nbsp;pastorales. La part de la pr&eacute;dation de l'ours repr&eacute;sente moins de 0,1% du cheptel, mais&nbsp;"certaines estives se trouvent tr&egrave;s impact&eacute;es", souligne le plan. Selon la&nbsp;Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, 1.200 animaux "victimes" lui ont &eacute;t&eacute; imputables en&nbsp;2017.&nbsp;&nbsp;Pour aller plus loin :&nbsp;<h2>Pyr&eacute;n&eacute;es: une centaine d'&eacute;lus b&eacute;arnais et basques &eacute;crivent &agrave; Hulot contre l'ours</h2><h2>L'Etat a arr&ecirc;t&eacute; son plan ours pour 2018-28</h2><h2>Ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es: une d&eacute;cision "sans concertation" (Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne)</h2>


Les Pyrénées-Atlantiques ont lancé lundi une consultation d'un mois via internet sur le projet d'introduction de deux ourses, qui divise le département, a-t-on appris auprès de la préfecture.


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