Les sols agricoles n'ont pas le monopole des ph&eacute;nom&egrave;nes de tassement. Ces derniers s'invitent &eacute;galement sous les frondaisons qui voient, comme agriculture, &eacute;voluer des engins toujours plus lourds. Si les mat&eacute;riels d'abattage restent contenus dans une fourchette de poids comprise entre 12 et 18 t, les porteurs forestiers passent all&egrave;grement le cap des 40 t embarqu&eacute;es. Si la probl&eacute;matique du tassement se pose avec autant d'acuit&eacute; en for&ecirc;t qu'en agriculture, les sols forestiers posent une contrainte suppl&eacute;mentaire, avec la pr&eacute;sence d'&eacute;l&eacute;ments (racines, bois, pierres) susceptibles de porter atteinte &agrave; l'int&eacute;grit&eacute; des pneus. La gamme F344 ELIT coche cette premi&egrave;re case anti-coupures et anti-arrachements, sous l'effet de composants sp&eacute;ciaux, alli&eacute;s &agrave; des ceintures acier.<h2>Quatre r&eacute;f&eacute;rences</h2>La ma&icirc;trise de la pression passe par la mise en &oelig;uvre de la technologie ELIT pour Engineered Low Inflation Tire ou pneu optimise&#769; a&#768; faible pression de gonflage. Alliance la cr&eacute;dite d'une capacit&eacute; de charge identique &agrave; celle de pneus forestiers standards, mais gonfl&eacute;s &agrave; 2,5 bar au lieu de 4,5 bar &agrave; 5 bar. Les pneus basse pression offrent en outre une empreinte au sol plus large, re&#769;duisant le compactage des sols et garantissant un bon confort de conduite, assorti d'une meilleure traction, d'e&#769;conomies de carburant et d'une augmentation de la productivite&#769;. Avec un indice de charge de 20 PLIS, le F344 ELIT est disponible dans les dimensions 710/40- 24.5 ,800/400-26.5, 710/45-26.5 et 750/55-26.5.


L’Alliance F344 ELIT permet de diviser la pression de gonflage par deux comparativement à un pneu standard. Ses spécifications le rendent compatible avec les conditions de travail en forêt. A découvrir à Euroforest (21-23 juin).


Alliance décline la basse pression aux engins forestiers

Sous la houlette de Cyril Andr&eacute;, leur professeur en syst&egrave;mes num&eacute;riques,&nbsp;Benjamin, Jules et Timoth&eacute;e, &eacute;l&egrave;ves de terminale au lyc&eacute;e Julliot de la&nbsp;Morandi&egrave;re &agrave; Granville (Manche), se sont plong&eacute;s pendant un an dans la vie des&nbsp;abeilles pour pr&eacute;parer le projet qu'ils doivent pr&eacute;senter au bac.&nbsp;L'id&eacute;e &eacute;tait de "d&eacute;cortiquer le terrain" pour permettre &agrave; Mathieu Lihoreau,&nbsp;chercheur au CNRS &agrave; Toulouse rencontr&eacute; lors d'un pr&eacute;c&eacute;dent projet de ruche&nbsp;"connect&eacute;e", de mieux comprendre le comportement des abeilles butineuses gr&acirc;ce&nbsp;&agrave; une fleur artificielle.&Eacute;l&eacute;ment cl&eacute; de la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute; et de la s&eacute;curit&eacute;&nbsp;alimentaire gr&acirc;ce &agrave; son r&ocirc;le de pollinisatrice, l'abeille peut butiner&nbsp;plusieurs centaines de fleurs et voler jusqu'&agrave; dix km par jour. Gr&acirc;ce &agrave; elle,&nbsp;80% des esp&egrave;ces de plantes &agrave; fleurs et &agrave; fruits de la plan&egrave;te sont&nbsp;pollinis&eacute;es, et 35% de nos ressources alimentaires d&eacute;pendent, selon l'Inra, de&nbsp;la pollinisation par les abeilles.&nbsp;Mais depuis plus de 15 ans, l'hym&eacute;nopt&egrave;re dispara&icirc;t des campagnes,&nbsp;fragilis&eacute; notamment par les n&eacute;onicotino&iuml;des, ces insecticides qui s'attaquent&nbsp;au syst&egrave;me nerveux et d&eacute;sorientent les insectes. Les apiculteurs ont alert&eacute; la&nbsp;semaine derni&egrave;re les autorit&eacute;s, faisant &eacute;tat de taux de mortalit&eacute; "d'une&nbsp;exceptionnelle gravit&eacute;" cette ann&eacute;e.&nbsp;Si les facteurs de d&eacute;clin sont connus, le comportement de butinage en&nbsp;conditions r&eacute;elles est peu document&eacute;. "Il est peu &eacute;tudi&eacute; dans la nature car&nbsp;suivre une abeille pendant plusieurs kilom&egrave;tres est tr&egrave;s compliqu&eacute;", explique&nbsp;Mathieu Lihoreau.&nbsp;<h2>Survivre</h2>"Un syst&egrave;me de fleurs qui d&eacute;livrent du nectar et du pollen en flux contr&ocirc;l&eacute;&nbsp;et enregistrent le passage des abeilles gr&acirc;ce &agrave; un +QR code+ coll&eacute; dans leur&nbsp;dos permettrait de comprendre comment une abeille, avec un tout petit cerveau,&nbsp;arrive &agrave; r&eacute;soudre les t&acirc;ches cognitives extr&ecirc;mement complexes que demande le&nbsp;butinage", poursuit le chercheur.&nbsp;Pour concevoir leur "app&acirc;t", les lyc&eacute;ens ont d'abord d&ucirc; comprendre la&nbsp;morphologie des fleurs gr&acirc;ce &agrave; des dissections pratiqu&eacute;es en cours de&nbsp;biologie. Ils ont aussi pioch&eacute; dans l'univers des cosm&eacute;tiques, utilisant une&nbsp;poire &agrave; maquillage pour distribuer le pollen, ou dans l'univers m&eacute;dical, avec&nbsp;une pompe &agrave; nutrition qui am&egrave;ne, en quantit&eacute; contr&ocirc;l&eacute;e, le nectar sur la&nbsp;fleur.&nbsp;L'op&eacute;ration la plus d&eacute;licate fut sans doute l'&eacute;tiquetage des bourdons,&nbsp;pollinisateurs moins agressifs et plus gros que les abeilles, sur lesquels les&nbsp;tests ont &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;s. Chaque "QR code" a &eacute;t&eacute; coll&eacute; &agrave; la glue sur l'animal.&nbsp;Quant au prototype, il arbore les p&eacute;tales color&eacute;s de la fleur, mais pas la&nbsp;tige, un coeur en PVC rempli de nectar imprim&eacute; en 3D, et int&egrave;gre une cam&eacute;ra&nbsp;pour filmer l'abeille. Il est aussi mont&eacute; sur un ch&acirc;ssis, dans lequel se&nbsp;trouve un mini-ordinateur qui envoie "les informations collect&eacute;es dans une&nbsp;base de donn&eacute;es", explique Cyril Andr&eacute;, qui a fait appel &agrave; la fondation&nbsp;Dassault Syst&egrave;mes pour financer deux des machines utilis&eacute;es pour &eacute;viter de&nbsp;"d&eacute;couper les p&eacute;tales au cutter".&nbsp;"On veut d&eacute;velopper l'esprit cr&eacute;atif des &eacute;l&egrave;ves", souligne le professeur,&nbsp;pour qui "demain, tous les m&eacute;tiers seront potentiellement concern&eacute;s par les&nbsp;objets connect&eacute;s et la mod&eacute;lisation 3D".La fleur artificielle a &eacute;t&eacute; test&eacute;e avec succ&egrave;s sur les bourdons qui sont&nbsp;venus la butiner.&nbsp;"On aimerait que &ccedil;a puisse aider les abeilles &agrave; survivre",&nbsp;confie Benjamin, l'un des trois lyc&eacute;ens, qui &eacute;tait charg&eacute; de r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; la&nbsp;distribution du nectar.&nbsp;Si les conditions financi&egrave;res sont r&eacute;unies, des tests &agrave; grande &eacute;chelle&nbsp;pourraient d&eacute;marrer l'an prochain dans les quelque 50 ruches du CNRS &agrave;&nbsp;Toulouse.&nbsp;Quantit&eacute; de nourriture disponible, champ avec ou sans pesticides, avec ou&nbsp;sans parasites, champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques, couleurs des fleurs, localisation,&nbsp;taille et parfum de la fleur... "On peut faire varier tous les param&egrave;tres et&nbsp;comparer les donn&eacute;es obtenues dans des conditions environnementales&nbsp;diff&eacute;rentes", pr&eacute;cise Mathieu Lihoreau, ajoutant que "si &ccedil;a marche, on pourra&nbsp;s'en servir pendant les vingt prochaines ann&eacute;es".


Une fleur aux pétales plastiques colorés qui délivre du nectar, du pollen, et informe en temps réel du passage d'une abeille... Le prototype inventé par des lycéens normands devrait permettre d'étudier le comportement des abeilles et de mieux lutter contre leur déclin.


Des lycéens inventent une fleur "connectée" pour mieux connaître les  abeilles

La crise des oeufs contamin&eacute;s s'est r&eacute;pandue en Europe en ao&ucirc;t 2017 apr&egrave;s&nbsp;la d&eacute;couverte de la contamination au fipronil, un insecticide animal de&nbsp;compagnie dont l'utilisation est interdite dans l'Union europ&eacute;enne sur les&nbsp;animaux destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire.&nbsp;Des dizaines de millions d'oeufs avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;truits et retir&eacute;s des rayons&nbsp;dans les supermarch&eacute;s &agrave; travers l'Europe, l'affaire ayant m&ecirc;me atteint Hong&nbsp;Kong.&nbsp;Or, pour Foodwatch, le fipronil n'est que "le sommet de l'iceberg".&nbsp;L'organisme militant pour une "alimentation saine, honn&ecirc;te et s&ucirc;re" a&nbsp;publi&eacute; samedi les rapports d'inspection du superviseur Skal Biocontrole aupr&egrave;s&nbsp;de 250 fermes d'oeufs biologiques, datant de janvier 2016 &agrave; f&eacute;vrier 2018, soit&nbsp;avant et apr&egrave;s la crise du fipronil.Alors que les rapports &eacute;mis jusqu'&agrave; l'&eacute;t&eacute; dernier stipulent que les&nbsp;&eacute;levages r&eacute;pondaient aux exigences biologiques, de nouvelles "inspections&nbsp;cibl&eacute;es" men&eacute;es par Skal &agrave; partir de 2017, apr&egrave;s le scandale des oeufs&nbsp;contamin&eacute;s et la fermeture d'&eacute;levages aux Pays-Bas, ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; l'utilisation&nbsp;de fipronil et d'autres produits interdits, explique l'association.&nbsp;L'instance de contr&ocirc;le fait alors &eacute;tat d'insecticides ou des d&eacute;sinfectants&nbsp;comme MenthoBoast, MiteClean, CID 20, Kilcox, Virocid, Inciprop Extra,&nbsp;Kickstart, M50Q et Macrodes, dont l'usage n'est pas permis par le Conseil&nbsp;n&eacute;erlandais pour l'autorisation des produits phytosanitaires et biocides.&nbsp;"Il semble que les inspections r&eacute;guli&egrave;res avant la crise du fipronil aient&nbsp;&eacute;t&eacute; plut&ocirc;t superficielles", a comment&eacute; la chercheuse de Foodwatch Corinne&nbsp;Cornelisse, cit&eacute;e par l'agence de presse n&eacute;erlandaise ANP. "Les inspecteurs&nbsp;ont &eacute;chou&eacute;. Ils sont venus dans toutes les entreprises et auraient d&ucirc; le remarquer."&nbsp; &nbsp;L'organisme plaide pour une audition de la ministre de l'Agriculture et de&nbsp;la Qualit&eacute; alimentaire Carola Schouten devant la chambre basse du parlement.&nbsp;"Si le contr&ocirc;le ne s'am&eacute;liore pas, on s'attend &agrave; un autre scandale&nbsp;alimentaire", a pr&eacute;cis&eacute; Foodwatch.&nbsp;L'instance de contr&ocirc;le Skal n'&eacute;tait pas joignable samedi soir.&nbsp;Les conclusions de l'enqu&ecirc;te de la commission sp&eacute;ciale sur le scandale du&nbsp;fipronil aux Pays-Bas devraient &ecirc;tre publi&eacute;es fin juin, d'apr&egrave;s RTL Nieuws.&nbsp;Environ 73.000 oeufs en provenance des Pays-Bas et contamin&eacute;s au fipronil ont &eacute;t&eacute; rappel&eacute;s mardi en Allemagne.


Une soixantaine d'élevages de volaille produisant des oeufs biologiques aux Pays-Bas ont utilisé une quinzaine de produits pesticides et désinfectants non autorisés, a révélé samedi l'association Foodwatch, un an après le vaste scandale sanitaire des oeufs contaminés au fipronil.


Oeufs au fipronil: une quinzaine d'autres produits interdits utilisés aux  Pays-Bas

La Direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la&nbsp;r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF) a constat&eacute; que de 2013 &agrave; 2015, Galec imposait&nbsp;une remise additionnelle de 10% &agrave; une vingtaine de fournisseurs pour les&nbsp;produits qui &eacute;taient, l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dant les n&eacute;gociations, "&eacute;galement&nbsp;commercialis&eacute;s par une enseigne de +hard discount+ concurrente", a-t-elle&nbsp;pr&eacute;cis&eacute; dans un communiqu&eacute;. "Ces clauses, on les consid&egrave;re comme ill&eacute;gales" a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Lo&iuml;c&nbsp;Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Cette derni&egrave;re demande la condamnation de Galec &agrave; une amende de 25 millions&nbsp;d'euros" au regard de la gravit&eacute; de ces pratiques", et &agrave; restituer aux&nbsp;fournisseurs les "sommes ind&ucirc;ment per&ccedil;ues &agrave; hauteur de 83 millions d'euros". "Il pouvait y avoir une n&eacute;gociation sur une r&eacute;duction associ&eacute;e &agrave; des&nbsp;contreparties, comme des mises en avant promotionnelles, mais il y avait, en&nbsp;compl&eacute;ment, 10% qu'on ne peut pas expliquer, sauf par le fait que le produit&nbsp;concern&eacute; &eacute;tait r&eacute;f&eacute;renc&eacute; chez ce +hard discounter+ l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente",&nbsp;d&eacute;taille Lo&iuml;c Tanguy.&nbsp;&nbsp; <h2>D&eacute;s&eacute;quilibre</h2>La r&eacute;pression des fraudes a men&eacute; l'enqu&ecirc;te entre 2015 et 2017 sur ces&nbsp;avantages sans contrepartie, qui sont contraires au code de commerce sur&nbsp;l'&eacute;quilibre des relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs. "Il y a un d&eacute;s&eacute;quilibre structurel dans les n&eacute;gociations parce que le&nbsp;fournisseur peut difficilement se passer de signer un contrat avec un&nbsp;distributeur", explique Lo&iuml;c Tanguy. Ces pratiques ont essentiellement concern&eacute; des marques de produits&nbsp;alimentaires, d'o&ugrave; l'impact de ces n&eacute;gociations pour les fili&egrave;res agricoles,&nbsp;a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. "On fait des assignations pour prot&eacute;ger l'&eacute;conomie, on ne d&eacute;fend pas des&nbsp;entreprises en particulier", argumente Lo&iuml;c Tanguy. "Ce d&eacute;s&eacute;quilibre dans les&nbsp;contrats (...) a un impact qui se propage tout du long de la fili&egrave;re." "C'est la m&ecirc;me r&egrave;glementation qui a conduit &agrave; ce que le ministre assigne&nbsp;Amazon, Google et Apple au cours de ces derniers mois", ajoute-t-il.&nbsp;&nbsp; E. Leclerc est le premier groupe fran&ccedil;ais de grande distribution. Le PDG de&nbsp;l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, a pour sa part r&eacute;agi avec ironie &agrave; cette&nbsp;assignation qu'il qualifie de "politique", disant sur son blog y voir un&nbsp;"effet d'annonce (qui) permet aux politiques de mettre en sc&egrave;ne leur pouvoir&nbsp;de gendarme contre le m&eacute;chant distributeur". "Taper la distrib' sert d'ersatz &agrave; la r&eacute;forme agricole", a encore ajout&eacute; M.&nbsp;Leclerc, pour qui "les plus avis&eacute;s observeront que cette assignation r&eacute;v&egrave;le&nbsp;que si E.Leclerc vend moins cher, il n'a pas toujours les meilleurs conditions&nbsp;d'achat!" Un calendrier de proc&eacute;dure a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; vendredi lors d'une premi&egrave;re&nbsp;audience au Tribunal de commerce de Paris. La proc&eacute;dure pourrait durer un an&nbsp;ou deux, selon Bercy.


Le ministère de l'Economie et des Finances aassigné vendredi Galec, la centrale d'achat du groupe Leclerc, devant letribunal de commerce de Paris pour avoir imposé des remises qu'il considèrecomme "illégales" à ses fournisseurs, lui réclamant le paiement de 108millions d'euros.


Bercy réclame 108 M EUR en justice à la centrale d'achat de Leclerc

Les 17 groupes de travail ont pr&eacute;sent&eacute; lors d'un comit&eacute; de pilotage marathon les 120 projets imagin&eacute;s &agrave; la demande du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Ces projets sont tr&egrave;s vari&eacute;s, autant par leur capacit&eacute; de structuration de l'&eacute;conomie d&eacute;partementale que dans leur &eacute;tat d'avancement et de faisabilit&eacute;. Une cinquantaine de ces projets ont d'ores et d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; formalis&eacute;s au travers de fiches-projets et leur grande qualit&eacute; montre la dynamique du d&eacute;partement.En fin de r&eacute;union, Madame la pr&eacute;f&egrave;te Magali Debatte, le directeur de projet Philippe Ramon, la pr&eacute;sidente du conseil d&eacute;partemental Val&eacute;rie Simonet, le S&eacute;nateur Jean-Jacques Lozach, le suppl&eacute;ant du d&eacute;put&eacute; Vincent Turpinat et le pr&eacute;sident de la CCI Gilles Beauchoux, repr&eacute;sentant l'ensemble des chambres consulaires, se sont r&eacute;jouis de l'effervescence intellectuelle que la demande de M.&nbsp;Macron a provoqu&eacute;e. &laquo; On savait d&eacute;j&agrave; qu'il y avait des id&eacute;es en Creuse, mais le plan particulier a permis d'en faire un recensement pr&eacute;cis &raquo; a indiqu&eacute; M.&nbsp;Lozach. M.&nbsp;Turpinat a not&eacute; une v&eacute;ritable implication de la population&nbsp;: &laquo; Sur le terrain, on nous demande tout le temps o&ugrave; on en est, il y a une v&eacute;ritable attente &raquo;. Mme&nbsp;Simonet a, quant &agrave; elle, insist&eacute; sur la mobilisation des &eacute;lus&nbsp;: &laquo; Nous n'avons pas la m&ecirc;me vision, mais nous avons tous la m&ecirc;me envie. &raquo; Elle regrette cependant que la partie participative aupr&egrave;s de la population n'ait pas pu &ecirc;tre plus dynamique, mais les d&eacute;lais tr&egrave;s courts impos&eacute;s par l'&Eacute;lys&eacute;e ont oblig&eacute; les groupes de travail &agrave; travailler &agrave; marche forc&eacute;e. Certaines id&eacute;es ont d&eacute;j&agrave; fait l'objet d'une communication plus ou moins importante et ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;es. M.&nbsp;Ramon a rappel&eacute; que des cahiers des charges avaient &eacute;t&eacute; transmis aux groupes de travail&nbsp;: &laquo; Ces projets doivent &ecirc;tre en capacit&eacute; d'&ecirc;tre finalis&eacute;s &agrave; court terme, en 2018 ou 2019 &raquo;. Ce crit&egrave;re exclut de fait les tr&egrave;s gros projets qui, bien qu'attendus, n&eacute;cessitent de longues ann&eacute;es d'&eacute;tudes et des fonds importants, comme l'id&eacute;e d'un centre p&eacute;nitentiaire ou d'un a&eacute;roport. Les projets du Plan Particulier seront donc de nature plus modestes, ils pourront avoir besoin pour exister d'un simple &laquo; coup de pouce &raquo;, comme une aide technique ou administrative, une l&eacute;g&egrave;re modification r&eacute;glementaire, ou une subvention. Selon Mme&nbsp;Debatte, aucun projet n'a &eacute;t&eacute; censur&eacute;, les groupes de travail vont se retrouver le 22 juin prochain lors d'&Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux pour pr&eacute;senter chacun les 2 ou 3 projets consid&eacute;r&eacute;s comme les plus porteurs pour l'ensemble du d&eacute;partement.


Afin de prendre en main le dossier du Plan Particulier pour la Creuse, Mme la Préfète a donné rendez-vous le 8 juin dernier aux représentants des 17 groupes de travail, 8 mois après le lancement par l’Élysée de ce plan.


120 projets pour la Creuse

La r&eacute;action du lobby des "Agriculteurs en faveur du libre-&eacute;change" refl&egrave;te&nbsp;un sentiment d'impuissance g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; face aux d&eacute;cisions prises &agrave; Washington.&nbsp;Le pr&eacute;sident am&eacute;ricain a annonc&eacute; vendredi de nouvelles sanctions sur 50&nbsp;milliards de dollars de biens chinois. P&eacute;kin a imm&eacute;diatement ripost&eacute; avec une&nbsp;s&eacute;rie de mesures punitives touchant particuli&egrave;rement les produits agricoles.&nbsp;"On &eacute;tait d&eacute;j&agrave; dans une situation difficile; toutes ces incertitudes sur le&nbsp;commerce ajoutent beaucoup de stress", regrette Jamie Beyer. Avec son mari,&nbsp;elle cultive &agrave; Wheaton, dans le Minnesota, du soja, du ma&iuml;s, des betteraves&nbsp;sucri&egrave;res, du bl&eacute; et de la luzerne.&nbsp;"Quand des gens tr&egrave;s intelligents qui surveillent les n&eacute;gociations au jour&nbsp;le jour vous disent qu'il est temps de commencer &agrave; s'inqui&eacute;ter, &agrave; contacter&nbsp;nos repr&eacute;sentants, on prend la menace tr&egrave;s au s&eacute;rieux", ajoute-t-elle.&nbsp;La Chine est le plus important acheteur de soja am&eacute;ricain: elle en a&nbsp;command&eacute; pour 12 milliards de dollars en 2017, soit environ 30% de la&nbsp;production du pays.&nbsp;Les revenus des agriculteurs am&eacute;ricains ont d&eacute;j&agrave; chut&eacute; ces derni&egrave;res&nbsp;ann&eacute;es: apr&egrave;s avoir baiss&eacute; d'environ 50% depuis 2013, ils devraient atteindre&nbsp;cette ann&eacute;e leur plus bas niveau depuis 2006.&nbsp;Les difficiles n&eacute;gociations sur l'accord de libre-&eacute;change nord-am&eacute;ricain&nbsp;(Al&eacute;na) avec le Canada et le Mexique, deux grands importateurs de produits&nbsp;agricoles, secouent &eacute;galement le secteur.<h2>Cible facile</h2>Hope Pjesky &eacute;l&egrave;ve du b&eacute;tail et cultive du bl&eacute; d'hiver dans son exploitation&nbsp;familiale dans l'Oklahoma.&nbsp;"Malheureusement, l'agriculture est toujours la premi&egrave;re industrie touch&eacute;e&nbsp;quand il y a ce genre de repr&eacute;sailles", constate-t-elle. Rien d'illogique,&nbsp;reconna&icirc;t-elle, puisque l'agriculture am&eacute;ricaine exporte beaucoup et que le&nbsp;monde rural, per&ccedil;u comme favorable &agrave; Donald Trump, est une cible facile.&nbsp;"J'aimerais juste qu'on trouve une autre fa&ccedil;on de r&eacute;gler tous ces&nbsp;probl&egrave;mes", soupire l'agricultrice.&nbsp;"On est contrari&eacute;s et inquiets", l&acirc;che de son c&ocirc;t&eacute; Blake Hurst, qui cultive&nbsp; du ma&iuml;s et du soja dans le comt&eacute; d'Atchison dans le Missouri.&nbsp; S'il est difficile selon lui de quantifier exactement l'effet des sanctions&nbsp;chinoises, "elles vont s&ucirc;rement avoir des cons&eacute;quences sur nos exportations et&nbsp;donc sur les prix que je re&ccedil;ois pour mon travail".&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;En pleine saison agricole, la m&eacute;t&eacute;o reste l'&eacute;l&eacute;ment principal influen&ccedil;ant&nbsp;les cours du ma&iuml;s, du bl&eacute;, du soja ou du coton. Mais la menace d'un regain de&nbsp;tensions entre P&eacute;kin et Washington a touch&eacute; le march&eacute; de plein fouet cette&nbsp;semaine et le prix du soja a chut&eacute; de plus de 6%.&nbsp;"Si le temps, actuellement chaud et sec chez nous, fait baisser les&nbsp;rendements de 10% &agrave; 20%, alors les prix vont remonter. Mais autant que si on&nbsp;n'avait pas eu ces droits de douane ? Non", regrette Blake Hurst.&nbsp;"Tout cela affecte notre rentabilit&eacute; et on va finir par cultiver moins de&nbsp;champs, l'industrie agricole va s'amoindrir au fil du temps", craint-il.&nbsp;<h2>Soutien &agrave; Trump</h2>"Nous soutenons le but de l'administration de r&eacute;duire l'&eacute;norme d&eacute;ficit&nbsp;commercial des Etats-Unis", affirme le pr&eacute;sident du deuxi&egrave;me syndicat agricole&nbsp;du pays, National Farmers Union, Roger Johnson.&nbsp;"Mais notre organisation redoute de plus en plus que cette administration&nbsp;n'ait pas vraiment de plan pour s'assurer qu'agriculteurs et &eacute;leveurs ne&nbsp;deviennent pas des boucs-&eacute;missaires", ajoute-t-il dans un communiqu&eacute;.&nbsp;Si la confiance envers le locataire de la Maison Blanche s'&eacute;mousse un peu&nbsp;dans le Midwest, peu toutefois le bl&acirc;ment directement.&nbsp;Ainsi dans le Missouri, "on accorde encore beaucoup de cr&eacute;dit au pr&eacute;sident&nbsp;Trump et on est pr&ecirc;t &agrave; lui accorder le b&eacute;n&eacute;fice du doute dans la tenue de ses&nbsp;n&eacute;gociations", remarque Blake Hurst. "Mais s'il n'obtient aucun succ&egrave;s, notre&nbsp;patience a ses limites", ajoute-t-il.&nbsp;Un sentiment partag&eacute; par Hope Pjesky. "Parmi les &eacute;lecteurs de Donald Trump,&nbsp;beaucoup d'entre eux s'accrochent encore &agrave; l'id&eacute;e que tout cela n'est qu'un&nbsp;jeu et qu'il finira par parvenir &agrave; ses fins", observe-t-elle. "J'esp&egrave;re qu'ils&nbsp;ont raison mais en attendant, qu'est-ce que je suis nerveuse..."


"Pour les agriculteurs américains, ce n'est plus de la théorie, c'est tout simplement angoissant": au coeur de l'Amérique rurale qui a largement voté pour Donald Trump, le regain de tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis effraie.


Guerre commerciale: les agriculteurs américains entre stress et colère 

Dans la missive au ministre de la Transtion &eacute;cologique, sign&eacute;e par 100&nbsp;communes, 7 commissions syndicales intercommunales, 9 groupements pastoraux,&nbsp;les &eacute;lus se disent "choqu&eacute;s", "meurtris", "indign&eacute;s" par la d&eacute;cision prise&nbsp;sans avoir pr&eacute;alablement pris le temps de (les) informer et de (les)&nbsp;questionner".&nbsp;Pour les &eacute;lus qui se d&eacute;crivent non pas comme "anti" mais "pour", "pour la&nbsp;vie dans nos vall&eacute;es", pour la paix dans nos villages", le projet&nbsp;gouvernemental, au-del&agrave; des deux ourses, est celui d'une "population autonome&nbsp;et viable" repr&eacute;sentant plus d'une centaine d'ours, dont une quinzaine en&nbsp;Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et, afin de cr&eacute;er un milieu favorable &agrave; l'ours, "de&nbsp;r&eacute;duire l'influence humaine"."Ce n'est pas d'un projet d'introduction de deux ourses dont nous avons&nbsp;besoin", mais de construire en urgence un "projet de territoire" qui traite&nbsp;"de la transmission et du renouvellement de l'agriculture, du commerce, de&nbsp;l'artisanat, des activit&eacute;s touristiques et aussi de l'acc&egrave;s &agrave; l'&eacute;cole&nbsp;publique, aux soins, au service public..."; &eacute;crivent-ils.&nbsp;<h2>"tout simplement impossible"</h2>L'"ensauvagement programm&eacute;" par la r&eacute;introduction d'ours menacera&nbsp;l'activit&eacute; des &eacute;leveurs transhumants, garants de la richesse de la&nbsp;biodiversit&eacute;, poursuivent les &eacute;lus. Et il sera "tout simplement impossible"&nbsp;pour les maires d'assurer leurs obligations de s&eacute;curit&eacute; pour "plus de 80.000&nbsp;brebis, 20.000 vaches, 3.500 chevaux, 2.500 ch&egrave;vres et 3.000 ruches qui&nbsp;transhument dans 6.500 km2".&nbsp;Au-del&agrave; du pastoralisme cet "ensauvagement" "impactera l'ensemble des&nbsp;activit&eacute;s li&eacute;es au tourisme, &agrave; commencer par les sports de montagne et de&nbsp;pleine nature".En mars, Nicolas Hulot a annonc&eacute; qu'il souhaitait "engager la&nbsp;r&eacute;introduction de deux ours femelles dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques &agrave;&nbsp;l'automne", car il ne reste que deux m&acirc;les dans ce d&eacute;partement, dont le fils&nbsp;de Cannelle, derni&egrave;re repr&eacute;sentante de l'ours de souche des Pyr&eacute;n&eacute;es, tu&eacute;e par&nbsp;un chasseur en 2004."Votre d&eacute;cision est prise, la concertation n'a plus de sens", insistent les&nbsp;&eacute;lus, alors que le pr&eacute;fet des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques Gilbert Payet, mandat&eacute; par&nbsp;le ministre, m&egrave;ne depuis plusieurs semaines une concertation de terrain, avec les pro et anti-ours.La venue du ministre avait &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e par M. Payet, une fois sa copie&nbsp;rendue au minist&egrave;re, "ce qui est en cours", a pr&eacute;cis&eacute; la pr&eacute;fecture. Qui a&nbsp;toutefois indiqu&eacute; vendredi "ne pas avoir de confirmation sur une venue et une&nbsp;date" de M. Hulot.


Une centaine de maires et élus de vallées du Béarn et du Pays basque ont écrit à Nicolas Hulot, le "conjurant" d'abandonner le projet de réintroduire deux ourses dans les Pyrénées occidentales, un "ensauvagement programmé" selon eux au risque de grave impact social, économique et de sécurité.


Pyrénées: une centaine d'élus béarnais et basques écrivent à Hulot contre  l'ours

<h2>Le Cr&eacute;dit Agricole Centre Ouest : 1er partenaire priv&eacute; du championnat du monde de tonte de moutons</h2>Le Cr&eacute;dit Agricole Centre Ouest, avec ses 320&nbsp;000 clients, 50% d'entreprises du territoire clientes, 50% des professionnels, plus de 30% des particuliers et plus de 85% des agriculteurs int&eacute;ressait &eacute;norm&eacute;ment l'association car ''c'est une capacit&eacute; inestimable pour drainer du public'' indique Christophe Riffaud, Pr&eacute;sident d'AMTM. "Et l&agrave;, je ne vous cite que la caisse r&eacute;gionale mais si on ajoute la force du groupe Cr&eacute;dit Agricole au niveau national, c'est un partenaire incontournable que nous devions avoir avec nous.Nous sommes ravis qu'ils deviennent notre 1er partenaire priv&eacute; ".Le Pr&eacute;sident, Bruno Tardieu, a ajout&eacute; "le Cr&eacute;dit Agricole est la banque du milieu rural mais aussi des Fran&ccedil;ais vivant en ville. Nous devons les int&eacute;resser &agrave; leur environnement et &agrave; la diversit&eacute; des activit&eacute;s agricoles fran&ccedil;aises. Le Cr&eacute;dit Agricole Centre-Ouest attache beaucoup d'importance aux &eacute;v&egrave;nements qui se d&eacute;roulent sur son territoire et il consid&egrave;re que tout ce qui valorise le d&eacute;partement ou la r&eacute;gion, est une chance.&nbsp;Aujourd'hui, 75% des agriculteurs de la caisse r&eacute;gionale Centre Ouest sont des &eacute;leveurs. L'&eacute;levage ovin, est une tradition de ce territoire. M&ecirc;me s'il a eu tendance &agrave; fortement r&eacute;gresser ces derni&egrave;res d&eacute;cennies, il rev&ecirc;t aujourd'hui un int&eacute;r&ecirc;t particulier, pour l'installation d'une exploitation, ou comme activit&eacute; diversifiante, y compris dans les syst&egrave;mes de grandes cultures''.La tonte de moutons est encore peu connue du grand public mais l'int&eacute;r&ecirc;t pour cette activit&eacute; va grandissant. En 2016, lorsque l'AMTM d&eacute;cide de porter sa candidature aupr&egrave;s du World Council en Nouvelle-Z&eacute;lande, le Cr&eacute;dit Agricole, en tant qu'acteur majeur du territoire pour le d&eacute;veloppement de l'agriculture, accepte naturellement de les suivre dans l'aventure du championnat du monde de tonte de moutons. La perspective de participer &agrave; la pr&eacute;paration et au d&eacute;roulement d'un &eacute;v&egrave;nement d'envergure nationale et internationale est un challenge motivant pour tous, partenaires et organisateurs. D'autre part, en signant ce partenariat, le Cr&eacute;dit Agricole souhaitait permettre &agrave; l'AMTM de s&eacute;curiser financi&egrave;rement son projet, et inciter d'autres entreprises &agrave; les accompagner."Pour le Cr&eacute;dit Agricole Centre Ouest, cet &eacute;v&egrave;nement va donner un &eacute;lan de dynamisme territorial&nbsp;; ce coup de projecteur g&eacute;n&eacute;rera une image positive sur cette petite r&eacute;gion et sur son agriculture. Mais en attendant 2019, le Cr&eacute;dit Agricole accompagne d'ores et d&eacute;j&agrave; l'AMTM, pour l'organisation, les 8 et 9 juin 2018 des 24 heures de la tonte, qui auront lieu au March&eacute; au Cadran des H&eacute;rolles (86), pour le Concours national Limousin de Ch&acirc;teauroux (36) du 21au 23 Septembre 2018 et pour &laquo;&nbsp;la Ferme s'invite&nbsp;&raquo; &agrave; Poitiers aux m&ecirc;mes dates" pr&eacute;cise Nathalie Merour, Directrice de l'agriculture au Cr&eacute;dit Agricole Centre Ouest.


La Caisse Régionale du Crédit Agricole Centre Ouest et l’AMTM ont signé une convention de partenariat, dans le cadre de l’organisation du championnat du monde de tonte de moutons, qui aura lieu du 4 au 7 juillet 2019 au Dorat en Haute-Vienne.


Crédit Agricole partenaire du Mondial de la tonte de moutons 2019

La Cour de cassation a rappel&eacute; ce principe alors qu'elle &eacute;tait saisie d'un litige portant sur des ventes sign&eacute;es avant la loi d'octobre 2014, &agrave; une &eacute;poque o&ugrave; le code rural &eacute;tait muet &agrave; ce sujet.Depuis 2014, la loi a confirm&eacute; cette jurisprudence en instaurant le droit de pr&eacute;emption des Soci&eacute;t&eacute;s d'am&eacute;nagement foncier et d'&eacute;tablissement rural en cas de "ventes en d&eacute;membrement". C'est-&agrave;-dire lorsque, au lieu de vendre la pleine propri&eacute;t&eacute; d'un bien, les droits de propri&eacute;t&eacute; --nue-propri&eacute;t&eacute; ou&nbsp;usufruit-- sont vendus seuls ou s&eacute;par&eacute;ment.&nbsp;Le propri&eacute;taire de la nue-propri&eacute;t&eacute; et celui de l'usufruit ne sont propri&eacute;taires que partiellement. Le premier ne d&eacute;tient pas le droit d'usage, alors que le second est seulement propri&eacute;taire du droit d'usage.Un agriculteur avait tent&eacute; en 2012 d'&eacute;chapper &agrave; toute possibilit&eacute; de pr&eacute;emption en vendant l'usufruit d'une part et la nue-propri&eacute;t&eacute; de l'autre, &agrave; deux personnes diff&eacute;rentes.&nbsp;Il ne s'agit pas de deux ventes de droits portant sur un terrain agricole, ont dit les juges, mais il s'agit au final de la vente de tous les droits de propri&eacute;t&eacute; portant sur ce bien, et la Safer peut donc pr&eacute;empter.


On n'échappe pas au droit de préemption de la Safer en vendant seulement l'usufruit, la nue-propriété d'un bien agricole, ou des deux concomitamment.


La Safer peut préempter un droit d'usufruit agricole

Le minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation a souhait&eacute; r&eacute;pondre &agrave; Michel Edouard Leclerc qui n'a pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; acheter une pleine page dans le Monde pour d&eacute;nigrer la loi issue des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation. Une loi qui a pourtant l'objectif d'am&eacute;liorer l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et permettre la juste r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs. Le texte &eacute;tant truff&eacute; d'inexactitudes, le minist&egrave;re a corrig&eacute; la copie, ce qui est bien normal en p&eacute;riode d'examens.


Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation répond à Michel Edouard Leclerc 


Lutte contre les fake news

Avec 1000 visiteurs inscrits et 500 scolaires, la journ&eacute;e mondiale du lait &laquo; Made in Saint-P&egrave;re &raquo;, fix&eacute;e au 1er juin, mais d&eacute;clin&eacute;e les 7, 8 et 9 juin, a &eacute;t&eacute; un succ&egrave;s public et une belle occasion de mettre en avant les produits laitiers du groupe Intermarch&eacute;. 
En petits groupes constitu&eacute;s d'une vingtaine de personnes,&nbsp; ils ont arpent&eacute; les diff&eacute;rents espaces de l'usine, toujours sous la houlette d'un cadre. L'occasion de mieux appr&eacute;hender les diff&eacute;rentes &eacute;tapes de transformation du lait, de mesurer les &eacute;volutions technologiques et l'importance des automatismes, mais aussi de comprendre que la qualit&eacute; du lait, puis des produits est contr&ocirc;l&eacute;e &agrave; chaque &eacute;tape. 
 
Les producteurs vous disent merci ! 
 
L'exp&eacute;rience de d&eacute;couverte de la fili&egrave;re laiti&egrave;re ne s'arr&ecirc;tait pas &agrave; l'usine, puisque des ateliers pratiques attendaient les visiteurs &agrave; la sortie de celle-ci&nbsp; : d&eacute;gustations ;&nbsp; atelier recyclage des mat&eacute;riaux ;&nbsp; choix d'un nouvel emballage plus &eacute;cologique&nbsp; ou encore le stand &laquo; les producteurs vous disent merci &raquo;. 
Lors du lancement de la marque, &agrave; Nantes, en f&eacute;vrier dernier, la laiterie tablait sur un volume de 5 millions de litres pour une ann&eacute;e ; cet objectif a &eacute;t&eacute; atteint en quelques mois ! Selon les pr&eacute;visions de la laiterie, ce sont plut&ocirc;t 15 millions de litres qui devraient &ecirc;tre commercialis&eacute;s sur l'ann&eacute;e : de quoi &laquo; peser &raquo; significativement sur le revenu des producteurs de l'OP, propri&eacute;taires de la marque, qui commercialisent&nbsp; ensemble environ 100 millions de litres de lait. 
Toutefois, les producteurs de l'OP restent vigilants : il ne s'agirait pas que les quelques centimes de plus gagn&eacute;s sur le lait &laquo; &eacute;quitable &raquo;&nbsp; servent d'alibi pour baisser le prix du reste du lait ! 
 
Visite de deux exploitations 
 
Pour environ 40 % des visiteurs, et apr&egrave;s pourtant d&eacute;j&agrave; plus de deux heures pass&eacute;es &agrave; la laiterie, l'exploration du monde du lait se poursuivait avec une visite d'exploitation : deux Gaec fournisseurs de l'usine, le Gaec de Malhara, &agrave; Ch&eacute;m&eacute;r&eacute; et le Gaec de l'Aub&eacute;pine,&agrave; Saint-P&egrave;re en Retz, ont accept&eacute; de recevoir des cars de visiteurs.&nbsp; L'occasion d'expliquer leur travail et de montrer que la qualit&eacute; des produits se construit chaque jour dans leurs exploitations. 
 
 
 
 
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La laiterie Saint-Père a une nouvelle fois ouvert toutes grandes ses portes dans le cadre de la journée mondiale du lait. 

Loire-Atlantique - Journée mondiale du lait à la laiterie Saint-Père

Avec 1000 visiteurs inscrits et 500 scolaires, la journ&eacute;e mondiale du lait &laquo; Made in Saint-P&egrave;re &raquo;, fix&eacute;e au 1er juin, mais d&eacute;clin&eacute;e les 7, 8 et 9 juin, a &eacute;t&eacute; un succ&egrave;s public et une belle occasion de mettre en avant les produits laitiers du groupe Intermarch&eacute;. En petits groupes constitu&eacute;s d'une vingtaine de personnes,&nbsp; ils ont arpent&eacute; les diff&eacute;rents espaces de l'usine, toujours sous la houlette d'un cadre. L'occasion de mieux appr&eacute;hender les diff&eacute;rentes &eacute;tapes de transformation du lait, de mesurer les &eacute;volutions technologiques et l'importance des automatismes, mais aussi de comprendre que la qualit&eacute; du lait, puis des produits est contr&ocirc;l&eacute;e &agrave; chaque &eacute;tape. Les producteurs vous disent merci ! L'exp&eacute;rience de d&eacute;couverte de la fili&egrave;re laiti&egrave;re ne s'arr&ecirc;tait pas &agrave; l'usine, puisque des ateliers pratiques attendaient les visiteurs &agrave; la sortie de celle-ci&nbsp; : d&eacute;gustations ;&nbsp; atelier recyclage des mat&eacute;riaux ;&nbsp; choix d'un nouvel emballage plus &eacute;cologique&nbsp; ou encore le stand &laquo; les producteurs vous disent merci &raquo;. Lors du lancement de la marque, &agrave; Nantes, en f&eacute;vrier dernier, la laiterie tablait sur un volume de 5 millions de litres pour une ann&eacute;e ; cet objectif a &eacute;t&eacute; atteint en quelques mois ! Selon les pr&eacute;visions de la laiterie, ce sont plut&ocirc;t 15 millions de litres qui devraient &ecirc;tre commercialis&eacute;s sur l'ann&eacute;e : de quoi &laquo; peser &raquo; significativement sur le revenu des producteurs de l'OP, propri&eacute;taires de la marque, qui commercialisent&nbsp; ensemble environ 100 millions de litres de lait. Toutefois, les producteurs de l'OP restent vigilants : il ne s'agirait pas que les quelques centimes de plus gagn&eacute;s sur le lait &laquo; &eacute;quitable &raquo;&nbsp; servent d'alibi pour baisser le prix du reste du lait ! Visite de deux exploitations Pour environ 40 % des visiteurs, et apr&egrave;s pourtant d&eacute;j&agrave; plus de deux heures pass&eacute;es &agrave; la laiterie, l'exploration du monde du lait se poursuivait avec une visite d'exploitation : deux Gaec fournisseurs de l'usine, le Gaec de Malhara, &agrave; Ch&eacute;m&eacute;r&eacute; et le Gaec de l'Aub&eacute;pine,&agrave; Saint-P&egrave;re en Retz, ont accept&eacute; de recevoir des cars de visiteurs.&nbsp; L'occasion d'expliquer leur travail et de montrer que la qualit&eacute; des produits se construit chaque jour dans leurs exploitations. &nbsp;

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