
<h2>1. Annuit&eacute;s &gt; 80 &euro;/ 1000 litres = danger</h2><p>Selon les calculs de l'Institut de l'&eacute;levage, il est dangereux de d&eacute;passer 80 &euro; d'annuit&eacute;s pour 1000 litres de lait. <em>&laquo;&nbsp;En clair, les ann&eacute;es de crise, cela ne passe pas. Et puis les ann&eacute;es o&ugrave; cela va mieux, on n'est pas en situation de faire de l'&eacute;pargne de pr&eacute;caution, </em>r&eacute;sume Beno&icirc;t Rubin.<em>&nbsp;Ce seuil nous semble plut&ocirc;t important pour allier investissement, financement et robustesse&nbsp;&raquo;</em>. Il est &eacute;galement entendu que <em>&laquo;&nbsp;le projet doit &ecirc;tre en phase avec les attentes des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;</em>, car la question du travail est souvent centrale. Par ailleurs, ce montant maximum d'annuit&eacute;s est <em>&laquo;&nbsp;n&eacute;cessaire mais pas suffisant&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise l'&eacute;conomiste. <em>&laquo;&nbsp;Il faut aller plus au fond des choses, en calculant la rentabilit&eacute; &eacute;conomique des investissements&nbsp;&raquo;.</em></p><h2>2. Le retour sur investissement</h2><p>Il s'agit de calculer en combien de temps le capital investi est compens&eacute; par l'augmentation des r&eacute;sultats. Beno&icirc;t Rubin conseille ainsi de<em> &laquo;&nbsp;privil&eacute;gier les investissements qui g&eacute;n&egrave;rent de l'exc&eacute;dent brut d'exploitation&nbsp;&raquo;.</em></p><h2>3. Le co&ucirc;t du temps gagn&eacute;</h2><p>Il se calcule de la mani&egrave;re suivante&nbsp;: (capital suppl&eacute;mentaire +/- co&ucirc;t de fonctionnement) / temps gagn&eacute;. Cet indicateur permet de comparer le co&ucirc;t du temps gagn&eacute; entre deux strat&eacute;gies d'&eacute;quipement. Calculer un tel ratio peut &ecirc;tre utile pour savoir s'il vaut mieux investir dans un robot de traite ou bien employer un salari&eacute; &agrave; qui d&eacute;l&eacute;guer la traite.&nbsp;</p><p></p><p>Opter pour des logettes caillebotis avec robot racleur plut&ocirc;t que pour des logettes mixtes fumier et lisier conduit &agrave; investir 873&euro; de plus par vache laiti&egrave;re. Mais le second syst&egrave;me permet d'&eacute;conomiser 54 &euro;/VL/an. Le retour sur investissement pour la logette caillebottis est donc de 16 ans. Le co&ucirc;t du temps de gagn&eacute; est de 16,5 &euro; par heure.&nbsp;</p>



« Si on emprunte massivement, on se met en danger », rappelle Benoît Rubin, économiste à l’Institut de l’élevage. Afin de raisonner les investissements des exploitations laitières, cet expert propose de tenir compte de plusieurs indicateurs, dont certains sont inspirés du secteur industriel. Ils étaient présentés lors d’une journée « Grand Angle Lait », le 4 avril.


Lait : des pistes pour raisonner ses investissements 


<p>En octobre 2016, Amazone faisait l'acquisition de l'usine et du catalogue de charrues du constructeur autrichien Vogel &amp; Noot, contraint de cesser son activit&eacute;, reprise par un consortium de trois industriels, dont Amazone pour les charrues. Ce dernier trouvait l&agrave; l'opportunit&eacute; d'&eacute;toffer son catalogue de charrues, relanc&eacute;e en 2014 avec une premi&egrave;re gamme de mod&egrave;les port&eacute;s, les Cayron 200, des mod&egrave;les port&eacute;s de 5 et 6 corps, avec ou sans largeur variable, avec au choix deux syst&egrave;mes de s&eacute;curit&eacute; (double cisaillement et non-stop hydrauliques. Fin 2016 &eacute;taient pr&eacute;sent&eacute;es Cayros, issues de l'usine hongroise de Vogel &amp; Noot, et totalisant pas moins de 5 gammes de 3 &agrave; 6 corps, toujours port&eacute;es. Avec les Hektor, Amazone dispose d&eacute;sormais de charrues semi-port&eacute;es, d&eacute;veloppant 6, 7 ou 8 corps.</p><h2>Premier corps hydraulique</h2><p>Le ch&acirc;ssis de la Hektor (150 x 150 x 12 mm) r&eacute;serve un d&eacute;gagement sous b&acirc;ti de 82 cm apte &agrave; n&eacute;gocier des volumes importants de r&eacute;sidus, auquel participe &eacute;galement l'entre-corps de 100 cm. Un r&eacute;glage hydraulique de 1&egrave;re raie (de s&eacute;rie) permet d'adapter charrue &agrave; la cote int&eacute;rieure de la voie du tracteur. Les v&eacute;rins de retournement disposent un amortissement hydraulique des positions de fin de course. La s&eacute;curit&eacute; de surcharge est assur&eacute;e par des &eacute;l&eacute;ments d'&eacute;tan&ccedil;on &agrave; boulon de cisaillement. Dot&eacute;e d'un amortissement hydropneumatique, la roue de 500/45 &ndash; 22,5 (largeur 500 mm, diam&egrave;tre ext&eacute;rieur 1015 mm) est positionn&eacute;e lat&eacute;ralement au niveau du ch&acirc;ssis, permettant de labourer jusqu'en limite de champs ou d'obstacles. Elle est par ailleurs dot&eacute;e d'un amortissement hydropneumatique.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Amazone a enregistr&eacute; en 2017 un chiffre d&#039;affaires record de 457 millions d&#039;euros, en progression de 12,6 % par rapport &agrave; 2016, et r&eacute;alise &agrave; 80 % en dehors des fronti&egrave;res allemandes. . L&#039;entreprise a investi plus de 7% du chiffre d&#039;affaires dans les secteurs de la recherche et du d&eacute;veloppement. Amazone emploie 1850 salari&eacute;s.</p>
</aside>




Après les portées Cayron et Cayros, le constructeur présente une gamme de charrues semi-portées de 6 à 8 corps. A sécurité boulon et largeur variable mécanique, elles sont dotées d’un réglage hydraulique de la première raie.


Hektor, les charrues semi-portées d’Amazone


<p>L'injection de biom&eacute;thane dans le r&eacute;seau de gaz est une voie int&eacute;ressante de valorisation du biogaz. Ce dernier b&eacute;n&eacute;ficie de plusieurs avantages dont un rendement &eacute;nerg&eacute;tique sup&eacute;rieur &agrave; celui de la cog&eacute;n&eacute;ration. De plus, ce type de production est une opportunit&eacute; pour les distributeurs de gaz de &laquo;&nbsp;verdir&nbsp;&raquo; leur offre. Les collectivit&eacute;s voient aussi l'occasion de d&eacute;velopper une &eacute;conomie circulaire territoriale.</p><h2>2 types de r&eacute;seau</h2><p>Aujourd'hui, le biogaz issu de la m&eacute;thanisation &agrave; la ferme est majoritairement valoris&eacute; sur site afin de produire de l'&eacute;lectricit&eacute; et de la chaleur. Cependant, la rentabilit&eacute; de ces unit&eacute;s n'est pas toujours au rendez-vous. Parall&egrave;lement, son injection dans le r&eacute;seau b&eacute;n&eacute;ficie d'un contexte r&eacute;glementaire favorable et d'une volont&eacute; politique affirm&eacute;e. Il est possible d'injecter le biom&eacute;thane dans 2 types de r&eacute;seaux de gaz naturel selon la localisation du site&nbsp;de production&nbsp;: le r&eacute;seau de distribution via GRDF ou une entreprise locale de distribution et le r&eacute;seau de transport, comme GRT par exemple.</p><h2>Contrat de vente de 15 ans</h2><p>Les proc&eacute;dures de mise en &oelig;uvre d'injection sont longues, de 1 &agrave; 5 ans, et complexes. Ces d&eacute;marches comprennent des &eacute;tudes de faisabilit&eacute; technique r&eacute;alis&eacute;es par l'op&eacute;rateur de r&eacute;seau et des d&eacute;marches r&eacute;glementaires (dossiers Installations Class&eacute;es). Elles aboutissent &agrave; l'obtention d'une autorisation d'exploiter. Une fois ces autorisations obtenues et les &eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es, 2 contrats sont &eacute;tablis entre le producteur et l'op&eacute;rateur de r&eacute;seau&nbsp;: l'un pour le raccordement et l'autre pour l'injection. Le producteur &eacute;tablit alors un contrat de vente de biom&eacute;thane avec le fournisseur de gaz naturel de son choix pour une dur&eacute;e de 15 ans. Il vend alors l'int&eacute;gralit&eacute; des quantit&eacute;s qu'il injecte &agrave;&nbsp;un seul&nbsp;fournisseur&nbsp;de gaz naturel &agrave;&nbsp;un&nbsp;tarif d'achat administr&eacute; et garanti. A noter qu'un projet d'extension de cette dur&eacute;e &agrave; 20 ans est en cours.</p><h2>&Eacute;puration du biom&eacute;thane</h2><p>Comme toute unit&eacute; de m&eacute;thanisation, le digesteur est l'&eacute;l&eacute;ment principal du dispositif. C'est dans ce digesteur que sont introduits les substrats agricoles (d&eacute;jections, r&eacute;sidus de cultures...) ou issus de l'industrie agro-alimentaire ou encore des collectivit&eacute;s (tontes, boues...). &Agrave; la sortie du digesteur, le&nbsp;biogaz est&nbsp;compos&eacute; principalement de m&eacute;thane mais aussi de dioxyde de carbone et autres composants ind&eacute;sirables. Il est impropre &agrave; l'injection dans le r&eacute;seau. Il subit donc une d&eacute;shydratation, d&eacute;sulfuration et d&eacute;carbonation pour le purifier. &Agrave; l'issue de cette &eacute;puration pouss&eacute;e, le biogaz prend le nom de biom&eacute;thane et comprend un minimum de 97 % de m&eacute;thane. Le biom&eacute;thane est ensuite conduit vers un poste d'injection, propri&eacute;t&eacute; de l'op&eacute;rateur du r&eacute;seau. &Agrave; ce stade, il b&eacute;n&eacute;ficie d'une odorisation de s&eacute;curit&eacute; et d'un contr&ocirc;le de sa composition avant d'&ecirc;tre inject&eacute; dans le r&eacute;seau.</p><h2>De la m&eacute;thanisation &agrave; l'injection : r&eacute;partition des r&ocirc;les</h2><p>Il est possible d'injecter le biom&eacute;thane dans 2 types de r&eacute;seaux de gaz naturel selon la localisation du site&nbsp;de production&nbsp;: le r&eacute;seau de distribution via GRDF ou une entreprise locale de distribution et le r&eacute;seau de transport, comme GRT par exemple.</p>



Injecter le biométhane dans le réseau de gaz naturel participe à lever des obstacles au développement de la méthanisation à la ferme, source de diversification des activités agricoles.


Injecter le biométhane dans le réseau de gaz naturel

<p><span style="font-size:11pt">Suite &agrave; la r&eacute;vision de diff&eacute;rents textes europ&eacute;ens, les r&egrave;gles de verdissement pour la campagne 2018 ont &eacute;t&eacute; modifi&eacute;es. Les grands changements ont &eacute;t&eacute; relev&eacute;s dans le suppl&eacute;ment PAC 2018 re&ccedil;u dans chaque exploitation avec la Vend&eacute;e Agricole du 30 mars dernier. Chaque semaine, un article sera consacr&eacute; &agrave; ce sujet pour y &eacute;tudier en d&eacute;tails les impacts pouvant impliquer les diff&eacute;rents syst&egrave;mes d'exploitation.</span><br />
<span style="font-size:11pt">Pour m&eacute;moire, le verdissement se compose de trois crit&egrave;res&nbsp;: diversit&eacute; d'assolement, Surfaces d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) et maintien du ratio r&eacute;gionale prairies permanentes. Les r&egrave;gles de diversit&eacute; d'assolement sont l&eacute;g&egrave;rement modifi&eacute;es et concernent les exploitations avec un fort taux de surface en herbes (voir exemple). Il est &agrave; noter que le % de SIE est maintenu &agrave; 5% en 2018 mais avec des changements importants de r&egrave;gles. Le ratio prairies permanentes est pour le moment correct dans la r&eacute;gion des Pays de la Loire. Il n'y a donc pas de mesures sp&eacute;cifiques mises en place pour 2018. Le prochain ratio sera connu &agrave; l'automne 2018, &agrave; l'issu de l'instruction de la campagne 2018.</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size:11pt"><strong>Exemption 2018</strong></span><br />
<span style="font-size:11pt">Concernant les crit&egrave;res d'exemptions (voit tableau ci-contre), seules les exploitations totalement en agriculture biologique ou en arboriculture sont exempt&eacute;es des trois crit&egrave;res du verdissement.</span><br />
<br />
<span style="font-size:11pt">A compter de 2018, les exploitations :</span></p>

<ul>
	<li><span style="font-size:11pt">ayant plus de 75 % de leurs terres arables en jach&egrave;re et/ou en prairies temporaires et/ou en l&eacute;gumineuses&nbsp;;</span></li>
	<li><span style="font-size:11pt">ayant plus de 75 % de leur surface agricole utile en prairie temporaire et/ou prairie permanente&nbsp;;</span></li>
</ul>

<p><span style="font-size:11pt">sont exempt&eacute;es du respect du crit&egrave;re diversit&eacute; d'assolement et SIE, quelle que soit la surface des terres arables restantes (avant 2018, les terres arables restantes devaient &ecirc;tre inf&eacute;rieures ou &eacute;gales &agrave; 30 ha).</span><br />
<br />
<span style="font-size:11pt">Lors de la d&eacute;claration PAC, il sera possible de v&eacute;rifier que l'exploitation respecte bien l'ensemble de ces crit&egrave;res. En effet, &agrave; partir des &eacute;l&eacute;ments d&eacute;clar&eacute;s, T&eacute;l&eacute;PAC est d&eacute;sormais en mesure de calculer les crit&egrave;res de verdissement. Attention donc &agrave; utiliser les bons codes cultures qui pourraient le cas &eacute;ch&eacute;ant induire des erreurs dans la restitution.<br />
<br />
EMMANUELLE RAULIN</span><br />
&nbsp;</p>
[NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE][TEXTE_PHOTO]bibliotheque_image/Actualites/PAC/20180411_Verdissement.png



Les changements majeurs de la campagne 2018 concernent le verdissement. Les exploitations avec un fort pourcentage d'herbe sont concernées par les évolutions de la diversité d'assolement.

#PAC2018 - Verdissement : évolutions et rappels des critères


<p>Bruxelles, sous pression d'une p&eacute;tition (Initiative citoyenne europ&eacute;enne, ICE) sign&eacute;e par plus d'un million d'Europ&eacute;ens, avait promis en d&eacute;cembre de revoir sa l&eacute;gislation, au moment o&ugrave; elle adoptait officiellement <strong>la nouvelle licence du glyphosate</strong> qui cl&ocirc;turait plus de deux ans de bataille autour de cet herbicide controvers&eacute;. <em>"Avec cette r&eacute;forme, les citoyens auront acc&egrave;s imm&eacute;diatement aux &eacute;tudes scientifiques qui viennent en soutien des demandes d'autorisation",</em> a assur&eacute; mercredi le commissaire europ&eacute;en &agrave; la Sant&eacute; Vytenis Andriukaitis.</p><p>Les opposants et partisans du glyphosate s'&eacute;taient d&eacute;chir&eacute;s autour des &eacute;tudes scientifiques portant sur le caract&egrave;re canc&eacute;rog&egrave;ne ou non de l'herbicide le plus utilis&eacute; au monde. L'Agence europ&eacute;enne pour la s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) l'avait class&eacute; <em>"probablement non canc&eacute;rog&egrave;ne",</em> ouvrant la voie &agrave; sa r&eacute;autorisation dans l'Union europ&eacute;enne, quelques mois apr&egrave;s l'avis contraire rendu par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), un organisme de l'Organisation Mondiale de la Sant&eacute; (OMS). Ses d&eacute;tracteurs avaient argu&eacute; que l'Efsa s'appuyait sur des &eacute;tudes fournies par l'industrie phytosanitaire, et en particulier le g&eacute;ant am&eacute;ricain Monsanto, qui produit le glyphosate.</p><p>La r&eacute;forme propos&eacute;e par la Commission vise &agrave; <strong>rendre publiques et accessibles les &eacute;tudes d'&eacute;valuation des risques</strong><em> "&agrave; un stade pr&eacute;coce de la proc&eacute;dure".</em> Un registre serait cr&eacute;&eacute;, visant &agrave; compiler toutes les &eacute;tudes command&eacute;es par des entreprises requ&eacute;rant une autorisation, afin de <em>"garantir qu'elles ne cachent pas des &eacute;tudes d&eacute;favorables"</em>. Elle donnerait aussi le pouvoir &agrave; la Commission de demander &agrave; l'Efsa de commander des &eacute;tudes suppl&eacute;mentaires<em> "dans le cas de circonstances exceptionnelles, comme un haut degr&eacute; de controverse autour d'une substance",</em> souligne l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en dans un document explicatif.</p><p>La Commission veut &eacute;galement renforcer la responsabilit&eacute; des Etats membres au sein de l'Efsa, en leur demandant de pr&eacute;senter un ensemble de candidats parmi lesquels seraient choisis les experts des comit&eacute;s scientifiques de l'agence.</p><p><em>"Il est n&eacute;cessaire que les citoyens continuent de croire que le syst&egrave;me (...) fonctionne bien",</em> a soulign&eacute; le vice-pr&eacute;sident de la Commission Frans Timmermans lors d'un point presse. Se r&eacute;f&eacute;rant &agrave; l'ICE, il s'est f&eacute;licit&eacute; que l'action des citoyens europ&eacute;ens <em>"peut avoir un impact direct sur l'agenda politique"</em> de l'UE.</p><p>La r&eacute;forme l&eacute;gislative vise huit secteurs diff&eacute;rents <strong>en lien avec la s&eacute;curit&eacute; alimentaire</strong>: outre les produits phytosanitaires, elle concerne notamment la transparence en mati&egrave;re d'OGM, d'additifs alimentaires (humains et animaux), de mat&eacute;riaux en contact avec la nourriture ou encore les<em> "nouveaux aliments".</em> La proposition de la Commission est d&eacute;sormais entre les mains des deux l&eacute;gislateurs europ&eacute;ens, le Parlement et le Conseil (les Etats membres).</p>



La Commission européenne, tirant les leçons de la polémique autour du renouvellement de la licence du glyphosate dans l'UE, a dévoilé mercredi des propositions visant à rendre plus transparent le processus d'évaluation scientifique sur lequel se basent les autorisations en matière de sécurité alimentaire.


UE: la Commission tire les leçons du glyphosate et dévoile ses propositions pour plus de transparence


L’interprofession laitière vous propose de découvrir, avec ce film d’animation, le rôle des gaz à effet de serre, leur lien avec les élevages laitiers et enfin, les solutions et leviers, grâce à des éleveurs engagés.


Les gaz à effet de serre : à quoi ça sert ?


<p>Face &agrave; l'agrandissement des troupeaux laitiers, l'organisation du travail &eacute;volue. Parmi les exploitations produisant plus de 800 000 litres de lait, en 2013, 54% &eacute;taient organis&eacute;es sous forme d'associations familiales, 30% sous forme d'associations non familiales, 10 % sous forme individuelle avec un salari&eacute; permanent et 6% sous forme individuelle sans salari&eacute; permanent. Par rapport &agrave; 2010, toutes ces formes d'organisation sont en augmentation, except&eacute; les associations non familiales, qui sont en repli.&nbsp;</p><p></p><p>Comment expliquer le recul des associations non familiales&nbsp;? Dans les grands collectifs de travail, les t&acirc;ches peuvent &ecirc;tre r&eacute;parties et il est possible de se remplacer en cas de besoin. <em>&laquo;&nbsp;Travailler &agrave; plusieurs, c'est pouvoir &eacute;changer, brasser des id&eacute;es, se soutenir moralement, partager les risques et le stress&nbsp;&raquo;</em>, explique Emmanuel Beguin. Mais face &agrave; cela, certains collectifs rencontrent des difficult&eacute;s. L'organisation est complexe, car il faut parvenir &agrave; concilier les dur&eacute;es et rythmes de travail de tous les associ&eacute;s. L'entente n'est pas toujours au rendez-vous quand il faut prendre des d&eacute;cisions. Enfin,<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;le rythme de travail est plus soutenu, plus cadr&eacute;&nbsp;&raquo;</em> dans un collectif, pr&eacute;cise Emmanuel Beguin. <em>&laquo;&nbsp;La charge de travail est particuli&egrave;rement lourde quand on est d'astreinte le weekend&nbsp;&raquo;</em>, ajoute-t-il.</p><p>Certains producteurs de lait font alors le choix d'embaucher un salari&eacute;. Raison principale invoqu&eacute;e&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;ne pas avoir &agrave; g&eacute;rer les relations avec un associ&eacute; &raquo;. &laquo;&nbsp;Le salariat leur permet de trouver rapidement de la main d'&oelig;uvre, alors que trouver un associ&eacute;, cela prend du temps&nbsp;&raquo;</em>, compl&egrave;te-t-il. Mais en contrepartie, le salariat a un co&ucirc;t, il faut aussi g&eacute;rer les cong&eacute;s, les 35 heures et les arr&ecirc;ts maladie. Un salari&eacute; est &eacute;galement moins incit&eacute; &agrave; s'investir dans son travail qu'un associ&eacute;. Sans compter qu'un &eacute;leveur qui s'entoure de salari&eacute;s ne partage ni les risques, ni la charge mentale li&eacute;e &agrave; son activit&eacute;.&nbsp;</p><p>D'autres producteurs optent enfin pour le robot de traite. Ce dernier constitue une alternative &agrave; l'embauche d'un salari&eacute;, pour l'agriculteur qui ne souhaite pas devenir manager. &Agrave; l'inverse, il peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;, sur des exploitations laiti&egrave;res qui travaillent en collectif, comme<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;un facteur motivant&nbsp;&raquo;,</em> en supprimant l'astreinte de la traite. Le robot pr&eacute;sente l'avantage de r&eacute;duire la p&eacute;nibilit&eacute; du m&eacute;tier. N&eacute;anmoins, il ne sera jamais aussi polyvalent qu'un homme...&nbsp;</p>



Comment organiser le travail dans les exploitations de grands troupeaux ? Plusieurs les alternatives ont été étudiées par Emmanuel Beguin, chercheur à l’Idele. Elles étaient présentées lors de la journée "Grand Angle Lait", le 4 avril. 


Agrandissement du troupeau laitier : opter pour un robot, un salarié ou un associé ? 


<p>L'urbanisation s'accentue. C'est patent dans notre pays avec une orientation urbaine de la r&eacute;forme territoriale, un impact sur nos zones rurales et une remise en cause de l'&eacute;levage. Cette d&eacute;sincarnation de notre soci&eacute;t&eacute; fait oublier &agrave; certains de nos citadins la n&eacute;cessit&eacute; d'une campagne active et structur&eacute;e pour la sant&eacute; de leur corps... et de leur esprit&nbsp;!</p><h2><strong>Une r&eacute;forme territoriale orient&eacute;e autour des m&eacute;tropoles</strong></h2><p>La r&eacute;forme territoriale a connu trois &eacute;tapes. La 1<sup>&egrave;re</sup> relative aux m&eacute;tropoles a peu impact&eacute; nos zones rurales. Avec la 2<sup>&egrave;me</sup> (passage de 22 &agrave; 13 r&eacute;gions), nous nous trouvons dans une r&eacute;gion &agrave; 12 d&eacute;partements... et rattach&eacute;s &agrave; Bordeaux&nbsp;! La loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la R&eacute;publique (loi NOTRe), 3<sup>&egrave;me</sup> &eacute;tape, r&eacute;partit les comp&eacute;tences sur les diff&eacute;rentes collectivit&eacute;s... mais, le m&eacute;tier des GDS, &agrave; la fronti&egrave;re de diff&eacute;rents secteurs, n'est pas pr&eacute;vue par cette loi NOTRe&nbsp;! Le sanitaire animal se retrouve sur des comp&eacute;tences &eacute;conomiques, de sant&eacute; publique, d'occupation du territoire...</p><h2><strong>Une campagne pour la sant&eacute; du corps et de l'esprit</strong></h2><p>Cette urbanisation de notre soci&eacute;t&eacute; ne doit pas faire oublier la pr&eacute;sence et la n&eacute;cessit&eacute; de la campagne. Elle nourrit notre population aujourd'hui majoritairement citadine. Rappelons que l'alimentation n'a jamais &eacute;t&eacute; aussi s&ucirc;re et, ce, quels que soient les types de production. Cette campagne participe aussi &agrave; la sant&eacute; de l'esprit. Que feraient nos citadins sans ces &laquo;&nbsp;terrains de jeux&nbsp;&raquo; pour eux avec leurs paysages, sculpt&eacute;s par la nature et la main de l'homme depuis des si&egrave;cles, au travers de l'&eacute;levage et de l'agriculture.</p><h2><strong>La Creuse, laboratoire de l'hyper-ruralit&eacute;</strong></h2><p>Pour que la campagne puisse continuer &agrave; &ecirc;tre un poumon vert aux centres urbains, un puits de carbone et une aire de jeu les week-ends et les vacances, des dispositifs de transfert financier sont indispensables d'o&ugrave; une n&eacute;cessaire solidarit&eacute; financi&egrave;re des m&eacute;tropoles. La Creuse a &eacute;t&eacute; choisie par le gouvernement comme d&eacute;partement pilote de traitement des territoires hyper-ruraux pour r&eacute;&eacute;quilibrer cet antagonisme r&eacute;forme territoriale et hyper-ruralit&eacute; !</p><h2><strong>&laquo;&nbsp;Sans &eacute;levage... pas de campagne&nbsp;!&nbsp;&raquo;, avec tous les apports des ruminants</strong></h2><p>Et cette campagne, &laquo;&nbsp;terrain de jeux&nbsp;&raquo; de nos chers citadins, c'est essentiellement les zones d&eacute;favoris&eacute;es&nbsp;: les zones de montagnes, les zones d'&eacute;levage. Que serait la Creuse avec la moiti&eacute; de sa surface en herbe sans l'&eacute;levage. Les ruminants sont les seuls &agrave; pouvoir valoriser l'herbe des prairies naturelles qui sont sur des terres non-labourables. Ils produisent des prot&eacute;ines animales n&eacute;cessaires &agrave; notre r&eacute;gime omnivore. Leur absence demande des compl&eacute;mentations sp&eacute;cifiques. De plus, ces surfaces en herbe sont des zones de stockage de carbone plus importantes que les for&ecirc;ts. D'autres controverses sont r&eacute;guli&egrave;rement &eacute;mises comme le cas de l'eau. En France, la quantit&eacute; r&eacute;elle d'eau utilis&eacute;e pour produire 1 kg de viande de b&oelig;uf est de 60 litres et de 7 litres d'eau par litre de lait et non les 13.000 &agrave; 15.000 litres d'eau/kg de viande, parfois &eacute;voqu&eacute;s, obtenus par ajout de l'eau de pluie re&ccedil;ue par les prairies et surfaces cultiv&eacute;es... eau qui continuerait de tomber m&ecirc;me en l'absence des animaux&nbsp;!</p><h2><strong>&laquo;&nbsp;Sans sanitaire... pas d'&eacute;levage&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></h2><p>Une gestion sanitaire ad&eacute;quate, c'est une diminution des pathologies, des r&eacute;sultats &eacute;conomiques augment&eacute;s, un bien-&ecirc;tre de l'&eacute;leveur am&eacute;lior&eacute;, une diminution des intrants dans l'&eacute;levage, notamment des antibiotiques,&nbsp;un bien-&ecirc;tre animal sauvegard&eacute;. Donc, &agrave; l'inverse, une gestion sanitaire insuffisante en &eacute;levage a une implication directe pour l'&eacute;leveur tant clinique (augmentation du nombre d'animaux malades et du taux de mortalit&eacute;), qu'&eacute;conomique&nbsp;(baisse des ventes, augmentation des frais v&eacute;t&eacute;rinaires, acc&egrave;s impossible &agrave; certains march&eacute;s) et psychologique&nbsp;(&eacute;puisement, sentiment d'&eacute;chec, d'impuissance). Pour le consommateur citoyen, c'est un risque d'augmentation des zoonoses&nbsp;et des intrants dans l'&eacute;levage.</p><h2><strong>GDS Creuse, 65 ans, encore plus motiv&eacute;, acteur de proximit&eacute; pleinement impliqu&eacute; et moteur au sein de la Nouvelle-Aquitaine</strong></h2><p>GDS Creuse a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 1953, il va donc atteindre ses 65 ans. Il est toujours en marche et encore plus motiv&eacute; face aux nouveaux d&eacute;fis et aux nouvelles perspectives. En nouvelle r&eacute;gion, il va s'impliquer pleinement au sein de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine (cf. encadr&eacute;) au c&ocirc;t&eacute; des 11 autres d&eacute;partements sans oublier l'ancrage d&eacute;partemental, indispensable pour la proximit&eacute;. GDS Creuse, fort de son expertise sanitaire animale collective au service de tous les &eacute;levages, au travers de ses 4 missions essentielles &oelig;uvre pour que son action sanitaire fondamentale se poursuive et s'adapte dans le cadre de son concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.</p><h2><strong>Une mission &laquo;&nbsp;garanties de cheptel et image des &eacute;levages&nbsp;&raquo; avec des r&eacute;sultats tr&egrave;s favorables et des &eacute;volutions</strong></h2><p>Le bon &eacute;tat sanitaire creusois et l'implication de tous a permis d'all&eacute;ger les prophylaxies depuis 1999. La Creuse est indemne de brucellose, tuberculose, leucose et varron.</p><p>Pour la tuberculose bovine, 90 % des cas fran&ccedil;ais se trouvent en Nouvelle-Aquitaine d'o&ugrave; l'importance d'&ecirc;tre vigilant et rigoureux par rapport aux mesures prescrites.</p><p>Pour l'IBR, l'atteinte du statut de zone &eacute;pid&eacute;miologiquement favorable (taux de cheptels positifs inf&eacute;rieur &agrave; 1 % pendant deux ans) afin de b&eacute;n&eacute;ficier d'all&egrave;gements de prophylaxie IBR est tout proche... au 31/12/2017, le taux de cheptels positifs &eacute;tait de 0,98 %&nbsp;!</p><p>Pour la BVD, nous sommes pass&eacute;s de la ma&icirc;trise des points &agrave; risques vers l'&eacute;radication avec 3 axes&nbsp;: le contr&ocirc;le syst&eacute;matique avec isolement de tout bovin introduit, un d&eacute;pistage s&eacute;rologique syst&eacute;matique (cf. illustration) et l'&eacute;limination des IPI dans les cheptels infect&eacute;s.</p><p>Cette mission concerne les caprins, ovins et porcins avec les m&ecirc;mes r&eacute;sultats favorables.</p><p>Enfin, &agrave; l'autre &laquo;&nbsp;extr&eacute;mit&eacute;&nbsp;&raquo; de cette mission se situe la protection animale. Une instruction technique relative &agrave; la conduite &agrave; tenir en pr&eacute;sence d'un cas de maltraitance animale a &eacute;t&eacute; publi&eacute;e par la DGAl. En Creuse, nous avons notre commission depuis 1999&nbsp;! Avec nos partenaires, nous allons la faire &eacute;voluer (cf. article du 04/04/2018).</p><h2><strong>Une mission &laquo;&nbsp;lutte contre les maladies contagieuses&nbsp;&raquo; appuy&eacute;e sur les alertes et l'approche collective</strong></h2><p>Wohlfahrtia magnifica, agent de myiase se d&eacute;veloppe dans les d&eacute;partements 16, 86 et 87. Cette mouche est &agrave; deux communes de la Creuse (cf. article du 07/03/2018).</p><p>Dans le cadre des actions nationales et r&eacute;gionales (FRGDS Nouvelle-Aquitaine), nous sommes investis dans le plan national de lutte contre l'antibior&eacute;sistance en m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire. Les actions visent &agrave; pr&eacute;venir l'introduction d'une maladie dans un &eacute;levage, l'apparition ou l'extension d'une maladie dans les &eacute;levages et la transmission d'une maladie d'un &eacute;levage infect&eacute; &agrave; d'autres cheptels (ou d'autres ateliers). C'est le fondement de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;! &raquo;. Cela contribue au d&eacute;veloppement de l'utilisation des mesures de bios&eacute;curit&eacute; pour un bien-&ecirc;tre animal amplifi&eacute; pour un bien-&ecirc;tre de l'&eacute;leveur orient&eacute; vers sa fiert&eacute; de nourrir la population avec la confiance de la soci&eacute;t&eacute;.</p><h2><strong>Pour la mission &laquo;&nbsp;mutualisme&nbsp;&raquo;, une implication n&eacute;cessaire de tous les niveaux</strong></h2><p>Pour cette mission historique, valeur fondatrice et p&eacute;renne des GDS, l'implication doit &ecirc;tre nationale, r&eacute;gionale et d&eacute;partementale. Au niveau national, les conventions de d&eacute;l&eacute;gations demandent &agrave; &ecirc;tre revaloris&eacute;es. L'Etat nous a demand&eacute; d'&ecirc;tre accr&eacute;dit&eacute;s, cela a impliqu&eacute; des co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires non totalement compens&eacute;s. Dans la loi NOTRe, la sp&eacute;cificit&eacute; sanitaire a &eacute;t&eacute; oubli&eacute;e. Nous sommes en train d'essayer de la faire reconna&icirc;tre en rappelant son implication pour la 1<sup>&egrave;re</sup> r&eacute;gion agricole de France.</p><p>Pour le d&eacute;partement, du fait, d'une part, de la loi NOTRe et, d'autre part, des &eacute;volutions des laboratoires d'analyses, un travail de concertation avec le Conseil D&eacute;partemental est en cours pour que notre collaboration historique puisse se poursuivre.</p><p>Pour notre mutualisme interne, le point marquant pour les ann&eacute;es &agrave; venir, c'est la mobilisation de fonds du FMGDS pour l'aide au financement du plan d'&eacute;radication de la BVD et la lutte contre les myiases &agrave; Wohlfahrtia magnifica.</p><h2><strong>L'information des &eacute;leveurs et partenaires : une mission en d&eacute;veloppement constant</strong></h2><p>Cette mission poursuit son &eacute;volution en relation avec l'inflation des connaissances, de la r&eacute;glementation, de l'actualit&eacute;..., en fonction de vos besoins et avec l'int&eacute;gration des nouveaux moyens. Cette mission est d'abord &agrave; l'attention des &eacute;leveurs avec notre site Internet qui confirme son succ&egrave;s (42.000 visites en 2017 contre 33.000 en 2016) avec sa lettre d'information hebdomadaire (854 abonn&eacute;s), GDS Creuse M&eacute;mo qui nous est r&eacute;guli&egrave;rement demand&eacute; et les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux, relais pr&eacute;cieux d'information.</p><h2><strong>Un n&eacute;cessaire &eacute;largissement de l'information vers le citoyen-consommateur</strong></h2><p>Cette mission demande &agrave; s'&eacute;largir vers le citoyen-consommateur avec une implication de chacun en rappelant que pour tout agriculteur, performances &eacute;conomiques et &eacute;cologiques sont li&eacute;es. Quel que soit le type d'agriculture conventionnelle, raisonn&eacute;e, biologique..., des facteurs de risques sont identifi&eacute;s... avec des chartes de bonnes pratiques dont un objectif est la gestion de ces risques. Alors que l'alimentation n'a jamais &eacute;t&eacute; aussi s&ucirc;re (cf. &eacute;tudes de l'ANSES et de l'EFSA), que l'esp&eacute;rance de vie des agriculteurs est plus importante que le reste de la population (cf. &eacute;tude AGRICAN), la mise &agrave; l'index de notre agriculture n'a jamais &eacute;t&eacute; si importante. Cela implique&nbsp;que les &eacute;leveurs continuent &agrave; respecter les chartes de bonnes pratiques, qu'ils expliquent les modes de production &agrave; tout public int&eacute;ress&eacute; d&egrave;s qu'ils le peuvent (utilisation des r&eacute;seaux sociaux) et que nous nous investissions dans la communication vers l'ensemble de la population. Ainsi, GDS France s'est associ&eacute; au Forum &laquo;&nbsp;Homme, animaux et soci&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;. Il promeut les valeurs humanistes qui assurent une vie commune harmonieuse entre les Hommes et les animaux. Ses actions se situent aupr&egrave;s des d&eacute;cideurs, des relais et d'information et du grand public. Vous pouvez retrouver la totalit&eacute; du rapport d'activit&eacute;s pr&eacute;sent&eacute; &agrave; l'AG de GDS Creuse sur notre site.</p><h2><strong>GDS Creuse, avec &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour renforcer notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable</strong></h2><p>Fort de son expertise sanitaire animale collective au service de tous les &eacute;levages et &agrave; travers ses 4 missions, GDS Creuse a fait &eacute;voluer son action et continuera &agrave; la faire progresser en fonction des modifications des &eacute;levages, des besoins des &eacute;leveurs et de leur environnement, tout en conservant les bases fondamentales de la lutte collective et sanitaire, indispensables pour sa r&eacute;ussite. D'une lutte contre les maladies contagieuses, nous nous sommes orient&eacute;s vers notre d&eacute;marche globale, &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, permettant un renforcement de notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable.</p><p>Au nom de tous les &eacute;leveurs, Philippe Monteil a remerci&eacute; nos partenaires&nbsp;: les v&eacute;t&eacute;rinaires, l'administration, en particulier la DDCSPP et son Service Sant&eacute; Animale, le Laboratoire D&eacute;partemental d'Analyses, le Conseil D&eacute;partemental, le Conseil R&eacute;gional, les Organisations Professionnelles Agricoles, notamment la Chambre d'Agriculture, le Cr&eacute;dit Agricole, nos instances r&eacute;gionales (GRASL... et maintenant FRGDS Nouvelle Aquitaine&nbsp;!) et nationale (GDS France), les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux et l'ensemble des salari&eacute;s de GDS Creuse et de Farago Creuse. Il a termin&eacute; son intervention avec un proverbe africain&nbsp;: &laquo;&nbsp;seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin&nbsp;&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En fin d&#039;AG, Marine Voisin, Directrice de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine, a pr&eacute;sent&eacute; cette structure, ses enjeux, objectifs et atouts.La Nouvelle-Aquitaine, 1&egrave;re r&eacute;gion agricole de FranceLa Nouvelle-Aquitaine est la 1&egrave;re r&eacute;gion agricole de France (84 % de son territoire pour l&#039;agriculture et la for&ecirc;t) avec 54 % de ces 185.000 exploitations orient&eacute;es vers l&#039;&eacute;levage et une grande diversit&eacute; de productions avec 155 signes d&#039;identification sous qualit&eacute;. C&#039;est le 1er cheptel de vaches allaitantes avec une importante production de broutards, le 1er cheptel de brebis allaitantes, le 2&egrave;me bassin de production de lait de brebis (1/3 du cheptel national en Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques) et la 1&egrave;re r&eacute;gion productrice de lait de ch&egrave;vre (essentiellement en Deux-S&egrave;vres) avec 37 % du cheptel fran&ccedil;ais et 40 % de la production de lait. Pour les poulets de chairs, ils sont IGP/Label Rouge dans les Landes ou bio dans les Deux-S&egrave;vres (15 %). 55 % de la production nationale de canards gras est en Nouvelle Aquitaine et c&#039;est la 1&egrave;re r&eacute;gion ostr&eacute;icole.Promouvoir l&#039;excellence sanitaire avec les &eacute;leveurs de toutes les esp&egrave;cesLa FRGDS a pour objectif de d&eacute;fendre, repr&eacute;senter, former, informer et accompagner les &eacute;leveurs de toutes les esp&egrave;ces d&#039;animaux de rente dans le domaine sanitaire animal de la Nouvelle-Aquitaine et ainsi promouvoir l&#039;excellence sanitaire de la Nouvelle-Aquitaine pour le b&eacute;n&eacute;fice des &eacute;leveurs et en r&eacute;pondant aux besoins du citoyen-consommateur. Pour ce faire, elle va coordonner et harmoniser les actions sanitaires communes conduites par les GDS, assurer la concertation et la mutualisation de moyens des 12 GDS en maintenant le maillage de proximit&eacute;, permettant les &eacute;changes et la r&eacute;activit&eacute; et &ecirc;tre l&#039;interlocuteur des services de l&#039;Etat (DRAAF/SRAL) et du Conseil R&eacute;gional.Des axes strat&eacute;giques en coh&eacute;rence avec l&#039;actualit&eacute; sanitaireA ce jour, 3 axes d&#039;action majeurs sont d&eacute;finis&nbsp;:La tuberculose bovine : conserver le statut Officiellement IndemneL&#039;apport de garanties et appellations sanitaires pour pr&eacute;server les march&eacute;s notamment concernant l&#039;IBR (obtenir l&#039;&eacute;radication ; diminuer le co&ucirc;t collectif et direct pour les &eacute;leveurs via le statut de Zone Epid&eacute;miologique Favorable) et la BVD (maladie d&#039;impact &eacute;conomique important)Lutter collectivement contre les maladies &eacute;mergentes ou impr&eacute;visibles d&#039;impact &eacute;conomique avec l&#039;importance de la pr&eacute;vention de l&#039;antibior&eacute;sistance et du bien-&ecirc;tre animal.Vers une accr&eacute;ditation de la FRGDS Nouvelle-AquitaineLa gestion des prophylaxies des dangers sanitaires de 1&egrave;re cat&eacute;gorie pour les bovins (brucellose, leucose, tuberculose) s&#039;effectue dans un cadre de d&eacute;l&eacute;gation par l&#039;Etat &agrave; l&#039;OVS (organisme &agrave; vocation sanitaire) pour le domaine animal avec une accr&eacute;ditation par le COFRAC. Pour cette mission, l&#039;objectif va &ecirc;tre la mise en place d&#039;une organisation en tant qu&#039;OVS de la FRGDS Nouvelle Aquitaine vers laquelle seront transf&eacute;r&eacute;es les accr&eacute;ditations des 3 anciens OVS (Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes) au cours de l&#039;ann&eacute;e 2019. Cette nouvelle organisation aura pour cons&eacute;quence la r&eacute;alisation de l&#039;&eacute;valuation de surveillance 3 (automne 2019) par le COFRAC dans la configuration de la nouvelle r&eacute;gion.&laquo;&nbsp;Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin&nbsp;&raquo;La FRGDS Nouvelle-Aquitaine, c&#039;est l&#039;opportunit&eacute; d&#039;&eacute;changer nos id&eacute;es et pratiques, de mutualiser pour gagner en efficacit&eacute; et d&eacute;velopper de nouvelles actions en conservant le lien de proximit&eacute; et avoir une port&eacute;e plus importante de part notre taille, d&#039;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de continuer &agrave; &ecirc;tre reconnu dans le sanitaire animal. Marine Voisin a termin&eacute; son intervention par ce proverbe africain d&eacute;j&agrave; cit&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin&nbsp;&raquo;.</p>
</aside>




AG de GDS Creuse =&gt; Le Groupement de Défense Sanitaire de la Creuse (GDS Creuse) a tenu, ce 03 avril, son Assemblée Générale sous la Présidence de Philippe Monteil.


« Sans sanitaire… pas d’élevage ! » « Sans élevage… pas de campagne ! »


En cas de contamination des plants - ou du sol - par le rhizoctone brun, la gale argentée et/ou la dartrose, le choix du traitement doit tenir compte du débouché de la production de pomme de terre : transformation, fécule ou marchés du frais. Présentation en vidéo des moyens de lutte actuellement disponibles pour se prémunir de ces maladies.


Comment bien observer les altises sur lin fibre ?


<p><em>"Les produits bio import&eacute;s"</em> au sein de l'Union europ&eacute;enne <em>"doivent&nbsp;respecter les normes europ&eacute;ennes",</em> a dit la Commissaire lors d'une audition&nbsp;devant la Commission des affaires &eacute;conomiques et la Commission des affaires&nbsp;&eacute;trang&egrave;res de l'Assembl&eacute;e nationale fran&ccedil;aise mardi. <em>"Mais, dans le cas o&ugrave; il existe des accords d'&eacute;quivalence avec les pays&nbsp;tiers, il est possible de consid&eacute;rer les produits bio import&eacute;s aux normes des&nbsp;pays tiers comme bio aux normes europ&eacute;ennes"</em> a admis Mme Malmstr&ouml;m, en r&eacute;ponse&nbsp;&agrave; la question d'un d&eacute;put&eacute;. </p><p>Cette clarification intervient alors que le march&eacute; des aliments bio et la&nbsp;demande des consommateurs ne cessent de progresser en Europe, et que de&nbsp;nombreux producteurs europ&eacute;ens s'inqui&egrave;tent de voir aussi augmenter les&nbsp;importations en provenance de pays hors UE, avec des normes et des d&eacute;finitions&nbsp;diff&eacute;rentes, plus laxistes.&nbsp;&nbsp; </p><p>La Commissaire europ&eacute;enne a r&eacute;pondu en fran&ccedil;ais pendant plus de deux heures&nbsp;&agrave; de tr&egrave;s nombreuses questions portant sur les accords commerciaux en cours de&nbsp;n&eacute;gociation, et la politique commerciale de l'UE. Elle a notamment vigoureusement d&eacute;fendu le principe des accords commerciaux&nbsp;de libre &eacute;change, notamment celui du CETA entr&eacute; en vigueur en septembre avec&nbsp;le Canada. </p><p>Pour l'accord avec les quatre pays du Mercosur, en cours de n&eacute;gociation,&nbsp;elle a signal&eacute; que la Commission avait pleinement "conscience" des <em>"lignes&nbsp;rouges"</em> du gouvernement fran&ccedil;ais soucieux de d&eacute;fendre ses &eacute;leveurs bovins&nbsp;notamment. Au total, <em>"nous ouvrons moins de 4% de la consommation totale bovine avec&nbsp;nos accords, ce n'est pas beaucoup, ce n'est pas une inondation"</em> a-t-elle&nbsp;plaid&eacute;.</p>



Les produits bio importés dans un pays de l'Union européenne depuis des pays hors UE peuvent être considérés comme bio à l'intérieur de l'Union sous certaines conditions, a indiqué mardi la Commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström.


Les produits hors UE peuvent être admis comme bio sous certaines conditions (Malmström)


<p>Courant 2017, le constructeur avait pr&eacute;sent&eacute; la nouvelle version de sa presse-enrubanneuse Rollant 400 Uniwrap, produisant des balles d'un diam&egrave;tre de 1,25 m &agrave; 1,35&nbsp;m pour une largeur de 1,20&nbsp;m. Celle-ci offre d&eacute;sormais le choix entre liage filet ou liage par film. Ce dernier est cr&eacute;dit&eacute; de plusieurs avantages&nbsp;: r&eacute;duction du volume d'oxyg&egrave;ne dans les balles, recouvrement des ar&ecirc;tes, limitation du nombre de couches de films d'enrubannage et enfin simplification du recyclage, du fait de la pr&eacute;sence de seul film et de l'absence de filet. Le recours au filet reste n&eacute;anmoins possible moyennant le chargement de rouleaux dans la rampe lat&eacute;rale rabattable et la reprogrammation des param&egrave;tres au niveau du terminal. Au niveau des consommables, Claas proposait le film Coatex, d&eacute;veloppant une longueur de 2&nbsp;000&nbsp;m et une largeur de 1,40&nbsp;m, pour une &eacute;paisseur de 17&nbsp;&micro;m. Une seconde r&eacute;f&eacute;rence (20&nbsp;m&micro; en 1750&nbsp;m de long 1,40 m de large) est d&eacute;sormais disponible.</p><h2>Humidim&egrave;tre... et densim&egrave;tre</h2><p>Le constructeur remanie par ailleurs sa gamme d'appareils de mesure d'humidit&eacute; des balles de foin, de paille et d'enrubannage. Son nouvel humidim&egrave;tre s'affranchit du renseignement de la valeur de densit&eacute;, l'appareil la calculant automatiquement lors de la p&eacute;n&eacute;tration de la sonde. La m&eacute;moire int&eacute;gr&eacute;e peut m&eacute;moriser jusqu'&agrave; 1000&nbsp;mesures, transf&eacute;rables sur ordinateur via un port USB. Outre les appareils de mesure pour les fourrages, Claas propose &eacute;galement diff&eacute;rents humidim&egrave;tres pour les c&eacute;r&eacute;ales sous forme enti&egrave;re ou broy&eacute;e.</p>



Le film est destiné aux presses enrubanneuses Uniwrap 400 à liage film et filet. Le constructeur propose par ailleurs un nouvel humidimètre pour balles de foin, de paille et d’enrubannage.


Le film Coatex de Claas proposé en deux épaisseurs


<p>La cat&eacute;gorie a &eacute;galement progress&eacute; de 10% en valeur, a indiqu&eacute; le pr&eacute;sident&nbsp;d'Anivin de France, No&euml;l Bougrier, lors d'un point presse &agrave; Paris.&nbsp;&nbsp; Anivin a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en 2009 apr&egrave;s une r&eacute;forme men&eacute;e par Bruxelles en 2008&nbsp;qui a permis de cr&eacute;er la cat&eacute;gorie <em>"Vin de France"</em> ou vin sans indication&nbsp;g&eacute;ographique (SIG), venue compl&eacute;ter les cat&eacute;gories avec une indication&nbsp;g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e (IGP) ou des labels de qualit&eacute; comme les vins AOC.&nbsp;&nbsp; </p><p>Cette cat&eacute;gorie, partie de z&eacute;ro il y a donc moins de dix ans, repr&eacute;sente&nbsp;aujourd'hui environ 15% des exportations de vins fran&ccedil;ais, selon&nbsp;l'interprofession, qui souhaiterait ne pas en rester l&agrave;. <em>"Il faut apporter une r&eacute;ponse &agrave; cette demande" et assurer "un sourcing&nbsp;(approvisionnement) durable"</em> en raisin et non plus constitu&eacute; des volumes de&nbsp;vin restant une fois que les vignobles AOC ou IGP ont pris ce dont ils avaient&nbsp;besoin, a demand&eacute; M. Bougrier, qui souhaite davantage de visibilit&eacute;.&nbsp;&nbsp; </p><h2>"Coeur de gamme"</h2><p>Dans cette optique, les promoteurs du Vin de France font appel aux&nbsp;vignerons pour obtenir des <em>"vignobles d&eacute;di&eacute;s": "nous en avons besoin pour&nbsp;r&eacute;pondre &agrave; la demande des march&eacute;s et nous d&eacute;velopper &agrave; l'exportation"</em>, a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP M. Bougrier. Anivin revendique un positionnement sur le <em>"coeur de gamme"</em>, avec des vins&nbsp;compris entre 7 et 14 dollars la bouteille, aux Etats-Unis, des prix toutefois&nbsp;assez modiques outre-Atlantique.&nbsp;&nbsp; </p><p>Afin d'inciter les vignerons &agrave; cultiver sp&eacute;cifiquement pour Vin de France,&nbsp;l'interprofession a sign&eacute; mardi un partenariat avec le groupe Grands chais de&nbsp;France et la coop&eacute;rative audoise Evoc, pour planter deux vignobles pilotes de&nbsp;30 hectares chacun, cultiv&eacute;s selon les bonnes pratiques pr&ocirc;n&eacute;es par Vin de&nbsp;France. No&euml;l Bougrier souhaite ainsi continuer &agrave; cro&icirc;tre de 10% chaque ann&eacute;e en&nbsp;volume &agrave; l'export et repr&eacute;senter &agrave; terme<em> "un quart des exportations de vin&nbsp;fran&ccedil;ais".</em></p>



Le "Vin de France", c'est à dire les vins français vendus sous un cépage ou une marque et non une appellation, ont connu en 2017 une progression de 10% en volume à l'exportation, avec 88 millions de bouteilles, a indiqué mardi l'interprofession.


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