Ces cinq "&eacute;tablissements d'ovoproduits" sont situ&eacute;s dans la Vienne, le&nbsp;Maine-et-Loire, le Pas-de-Calais, le Nord et le Morbihan", pr&eacute;cise le&nbsp;minist&egrave;re, ajoutant que "des enqu&ecirc;tes de tra&ccedil;abilit&eacute; sont en cours" pour&nbsp;"identifier la destination des produits d&eacute;j&agrave; exp&eacute;di&eacute;s et susceptibles d'&ecirc;tre&nbsp;contamin&eacute;s". Deux entreprises ont reconnu mardi avoir utilis&eacute; &agrave; leur insu des oeufs&nbsp;contamin&eacute;s. Igreca, bas&eacute;e dans le Maine-et-Loire, a d&eacute;nombr&eacute; "30.000 oeufs de&nbsp;fournisseurs hollandais", affirmant avoir "identifi&eacute; les lots de produits&nbsp;finis fabriqu&eacute;s &agrave; partir de ces mati&egrave;res premi&egrave;res". Dans la Vienne, la soci&eacute;t&eacute; Samo a &eacute;t&eacute; inform&eacute;e dimanche de la pr&eacute;sence dans&nbsp;ses stocks de "huit lots" contamin&eacute;s en provenance des Pays-Bas, d'un poids&nbsp;total d'"environ 5 tonnes". L'entreprise assure avoir retir&eacute; "par pr&eacute;caution" d&egrave;s lundi matin "tous les&nbsp;lots en provenance de ce pays, soit une cinquantaine de tonnes" et avoir&nbsp;effectu&eacute; des rappels de produits aupr&egrave;s de ses clients. Ces ovoproduits servent notamment &agrave; la fabrication de plats pr&eacute;par&eacute;s et de&nbsp;p&acirc;tes. Par ailleurs, un &eacute;leveur du Pas-de-Calais "avait spontan&eacute;ment d&eacute;clar&eacute;&nbsp;l'utilisation" du m&ecirc;me insecticide, signale le minist&egrave;re de l'Agriculture. "Les analyses men&eacute;es (...) s'av&egrave;rent positives, mais aucun oeuf issu de cet&nbsp;&eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;", poursuit le minist&egrave;re, annon&ccedil;ant que ces&nbsp;oeufs "seront d&eacute;truits".<h2>"Mod&eacute;r&eacute;ment toxique"</h2>Depuis fin juillet, la contamination au fipronil a entra&icirc;n&eacute; la destruction&nbsp;de millions d'oeufs dans plusieurs pays europ&eacute;ens. Des enqu&ecirc;tes judiciaires&nbsp;ont &eacute;t&eacute; ouvertes aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Les &eacute;levages mis en cause expliquent que la substance a &eacute;t&eacute; introduite lors&nbsp;d'un traitement contre le pou rouge, un parasite tr&egrave;s n&eacute;faste pour les poules&nbsp;pondeuses. Consid&eacute;r&eacute; comme "mod&eacute;r&eacute;ment toxique" pour l'homme par l'Organisation&nbsp;mondiale de la sant&eacute; (OMS), le fipronil est dangereux pour les reins, le foie&nbsp;et la thyro&iuml;de. Les faibles concentrations mesur&eacute;es dans les oeufs contamin&eacute;s&nbsp;rendent toutefois le risque d'empoisonnement tr&egrave;s faible voire nul.&nbsp;&nbsp;Dans l'Union europ&eacute;enne, l'utilisation de ce pesticide est interdite pour&nbsp;les animaux destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire, mais reste courante dans de&nbsp;nombreux produits antiparasitaires pour les animaux de compagnie (anti-puces&nbsp;et anti-tiques) et dans des produits &agrave; usage domestique contre les&nbsp;infestations (anti-termites, anti-fourmis, anti-blattes...). Accus&eacute; de provoquer une surmortalit&eacute; des abeilles, le fipronil est aussi&nbsp;connu en agriculture sous la marque Regent. Son usage est prohib&eacute; dans les&nbsp;cultures (ma&iuml;s, tournesol, pommes de terre) en France et dans la plupart des&nbsp;pays europ&eacute;ens, mais pas en Belgique ni aux Pays-Bas.


Des oeufs contaminés au fipronil, un insecticide, ont été importés des Pays-Bas et de Belgique par cinq entreprises françaises, selon un bilan actualisé mardi soir par le ministère de l'Agriculture.


Oeufs contaminés: 5 entreprises françaises ont reçu des lots

"Nous pouvons arriver &agrave; un niveau d'exportations de l'ordre de 38 millions&nbsp;de tonnes, ce qui constitue une progression significative", a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;Alexandre Tkatchev &agrave; la cha&icirc;ne Rossi&iuml;a 24, pr&eacute;cisant que cela d&eacute;pendrait de&nbsp;l'&eacute;volution du dollar et n&eacute;cessiterait d'ouvrir de nouveaux march&eacute;s. Il a confirm&eacute; la pr&eacute;vision de r&eacute;colte entre 103 &agrave; 105 millions de tonnes&nbsp;contre un record &agrave; 120 millions de tonnes l'an dernier. Sur la campagne pr&eacute;c&eacute;dente (juillet 2016-juin 2017), les exportations ont&nbsp;atteint 35 millions de tonnes, un niveau jamais vu, dont 27 millions de tonnes&nbsp;de bl&eacute;.&nbsp;<h2>Deux semaines de retard</h2>Selon les estimations du gouvernement am&eacute;ricain, r&eacute;f&eacute;rence du march&eacute;, la&nbsp;Russie s'est plac&eacute;e ainsi juste en dessous des Etats-Unis pour les ventes de&nbsp;bl&eacute;, apr&egrave;s lui avoir ravi l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente la premi&egrave;re place.&nbsp;Elle a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de plusieurs ann&eacute;es de moisson tr&egrave;s abondante et notamment&nbsp;un record pour la p&eacute;riode post-sovi&eacute;tique l'an dernier. Le ministre a constat&eacute; que la r&eacute;colte avait pris deux semaines de retard et&nbsp;&eacute;tait en l'&eacute;tat "nettement inf&eacute;rieure" &agrave; l'an dernier. "Nous esp&eacute;rons&nbsp;fortement que l'automne sera assez sec, et pas aussi pluvieux qu'au printemps&nbsp;et en &eacute;t&eacute;, et que nous pourrons r&eacute;colter les c&eacute;r&eacute;ales", a-t-il expliqu&eacute;. Selon son minist&egrave;re, au 4 ao&ucirc;t, 11,1 millions d'hectares avaient &eacute;t&eacute;&nbsp;moissonn&eacute;s contre 15,1 millions &agrave; la m&ecirc;me date un an plus t&ocirc;t, ce qui&nbsp;correspond &agrave; 46,8 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales contre 55,4 millions.Retrouvez le point des march&eacute;s du 3 ao&ucirc;t :&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oibros7VHkI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>


La Russie, gros vendeur de blé sur les marchés, prévoit un nouveau record d'exportations de céréales sur la campagne en cours malgré une moisson attendue en baisse en raison d'un temps trop humide, a indiqué lundi le ministre de l'Agriculture.


La Russie vise des exportations record de céréales malgré une récolte en baisse

"Nous testons actuellement la viande de poulets dans les &eacute;levages dont les&nbsp;oeufs ont &eacute;t&eacute; infect&eacute;s pour d&eacute;terminer si la viande est &eacute;galement contamin&eacute;e",&nbsp;a rapport&eacute; &agrave; l'AFP mardi Tjitte Mastenbroek, porte-parole de l'organisme&nbsp;n&eacute;erlandais charg&eacute; de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et sanitaire NVWA. Les examens sont men&eacute;s sur des poulets issus d'&eacute;levages n&eacute;erlandais qui&nbsp;produisent aussi bien des oeufs que de la viande, ce qui correspond &agrave;&nbsp;"quelques dizaines" dans le pays, selon la NVWA et l'organisation agricole&nbsp;n&eacute;erlandaise LTO. "La plupart des exploitations font un choix entre l'un ou l'autre", a fait&nbsp;savoir Eric Hubers, repr&eacute;sentant des aviculteurs au sein de la LTO. Si les tests s'av&egrave;rent n&eacute;gatifs, ces &eacute;leveurs, dont la distribution d'oeufs&nbsp;est bloqu&eacute;e &agrave; cause de la pr&eacute;sence de fipronil, auront le droit de rouvrir&nbsp;leur branche viande", a pr&eacute;cis&eacute; Tjitte Mastenbroek. &nbsp;<h2>Pou</h2>"La d&eacute;tection des oeufs contamin&eacute;s &eacute;tait la plus haute priorit&eacute;.&nbsp;Nous avons&nbsp;maintenant le temps et la place pour se pencher sur la viande", a poursuivi le&nbsp;porte-parole de la NVWA, soulignant qu'il s'agissait d'une "mesure de&nbsp;pr&eacute;caution". En effet, la probabilit&eacute; que la mol&eacute;cule n&eacute;faste pour la consommation&nbsp;humaine soit d&eacute;tect&eacute;e dans la viande de poulets est petite selon le LTO : "les&nbsp;poulets de chair n'ont aucun probl&egrave;me avec le pou rouge contrairement aux&nbsp;poules pondeuses", qui restent enferm&eacute;es dans un poulailler pendant deux ans,&nbsp;ce qui permet au parasite de se d&eacute;velopper", a expliqu&eacute; Eric Hubers, cit&eacute; dans&nbsp;les m&eacute;dias n&eacute;erlandais. La France et le Royaume-Uni ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; touch&eacute;s par la crise du&nbsp;fipronil, dont l'ampleur est apparue au grand jour la semaine derni&egrave;re aux&nbsp;Pays-Bas, o&ugrave; jusqu'&agrave; 180 &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;s et des rappels massifs&nbsp;ordonn&eacute;s alors que les taux de fipronil --une mol&eacute;cule utilis&eacute;e pour &eacute;radiquer&nbsp;le pou rouge sur les poules-- d&eacute;passaient parfois largement les seuils&nbsp;autoris&eacute;s par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne.


Les Pays-Bas menaient mardi des tests sur la viande de poulets provenant d'élevages touchés par l'affaire des oeufs contaminés pour déterminer une éventuelle présence de fipronil, molécule toxique à l'origine de la destruction de millions d'oeufs à travers l'Europe et l'abattage en masse de volailles contaminées.


Oeufs contaminés : les Pays-Bas testent également la viande de poulets


Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde pour le mois de juillet 2017.


Conjoncture laitière : grand écart de valorisation entre la matière grasse et la protéine du lait (juillet 2017)

Le rachat sera effectif sous r&eacute;serve de l'accord des autorit&eacute;s anti-trust am&eacute;ricaines. La pr&eacute;cision est importante car ces m&ecirc;mes autorit&eacute;s ont cass&eacute;, au printemps dernier, le projet de rachat de Precision Planting par John Deere, pour cause de position dominante sur le march&eacute; nord-am&eacute;ricain. Agco escompte bien &eacute;chapper &agrave; cette sentence, m&ecirc;me si le groupe est lui-m&ecirc;me d&eacute;tenteur d'une marque de semoirs de pr&eacute;cision, avec White Planters, d'origine canadienne, acquise en 1996. Cr&eacute;&eacute;e &agrave; l'origine par un agriculteur, Precision Planting ne fabrique pas de semoirs mais uniquement des accessoires, m&eacute;caniques, &eacute;lectriques et &eacute;lectroniques, se greffant sur des semoirs de pr&eacute;cision de toutes marques... dont les White Planters.<h2>Solutions uniques et universelles</h2>Ces accessoires permettent de renforcer la pr&eacute;cision et/ou la productivit&eacute; de semis ou d'apporter de nouvelles fonctionnalit&eacute;s. Precision Planting propose avec le SpeedTube un syst&egrave;me d'accompagnement de la graine par courroie-brosse au niveau de la descente, permettant de doubler la vitesse de semis, comparativement &agrave; des syst&egrave;mes conventionnels. Autre solution&nbsp;: le contr&ocirc;leur hydraulique de pression au sol rang par rang DeltaForce, syst&egrave;me permettant &agrave; l'&eacute;l&eacute;ment semeur, &agrave; raison de 5 ajustements par seconde, de positionner la graine &agrave; une profondeur constante, d&eacute;jouant les passages de roue sinon les variabilit&eacute;s intra-parcellaires de structure. Le vDrive est une autre solution promue par Precision Planting. Il permet de transformer un semoir &agrave; distribution m&eacute;canique en un appareil &agrave; distribution &eacute;lectrique. Le vSet Select permet quant &agrave; lui d'implanter deux vari&eacute;t&eacute;s distinctes au sein d'une m&ecirc;me parcelle, pour une meilleure ad&eacute;quation entre les caract&eacute;ristiques de l'hybride et du sol.


Le groupe Agco (Fendt, Massey-Ferguson...) annonce le rachat de Precision Planting, un équipementier spécialisé dans le semis de précision, appartenant au groupe Monsanto via sa filiale The Climate Corporation.


Agco en passe d’acquérir Precision Planting

Le minist&egrave;re n'&eacute;tait pas en mesure de dire dans l'imm&eacute;diat si les produits&nbsp;incrimin&eacute;s s'&eacute;taient retrouv&eacute;s dans le commerce et en quelle quantit&eacute;, alors&nbsp;qu'une enqu&ecirc;te est en cours.&nbsp;"On est en train d'investiguer tout &ccedil;a", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP une porte-parole&nbsp;du minist&egrave;re, qui a ajout&eacute; que les services de contr&ocirc;le diligent&eacute;s &eacute;taient&nbsp;encore en train de voir "sur l'ensemble de ces lots, ce qui a &eacute;t&eacute; utilis&eacute; ou&nbsp;pas".&nbsp;"Des investigations sont men&eacute;es dans ces &eacute;tablissements par les services de&nbsp;contr&ocirc;les du minist&egrave;re de l'Agriculture pour &eacute;valuer la situation (les&nbsp;produits concern&eacute;s et leur destination) et bloquer les produits incrimin&eacute;s &agrave;&nbsp;des fins d'analyses", indique le minist&egrave;re dans son communiqu&eacute;. La France, selon le communiqu&eacute; du minist&egrave;re, a &eacute;t&eacute; inform&eacute;e samedi soir et&nbsp;dimanche par les autorit&eacute;s europ&eacute;ennes, de la livraison de ces oeufs "entre le&nbsp;11 et le 26 juillet" derniers. "Les professionnels de l'amont (producteurs d'oeufs) ont &eacute;t&eacute; inform&eacute;s et il&nbsp;leur a &eacute;t&eacute; demand&eacute; de v&eacute;rifier leurs approvisionnements", a ajout&eacute; le minist&egrave;re&nbsp;o&ugrave; une r&eacute;union avec les acteurs de l'aval (collecteurs, transformateurs et&nbsp;distributeurs) se tenait lundi soir pour faire le point sur la situation et&nbsp;renforcer la surveillance. &nbsp;&nbsp;&nbsp;<h2>R&eacute;sultats connus en fin de semaine</h2>"En compl&eacute;ment de l'analyse de risque de l'Efsa", l'autorit&eacute; europ&eacute;enne de&nbsp;s&eacute;curit&eacute; des aliments, le minist&egrave;re a d&eacute;cid&eacute; de saisir l'Agence nationale de&nbsp;s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation (Anses) "pour obtenir un avis sur les&nbsp;risques pour la sant&eacute; humaine li&eacute;s &agrave; l'ingestion d'oeufs ou de produits&nbsp; contamin&eacute;s par le fipronil".&nbsp;"La pr&eacute;sence de traces de fipronil ne constitue pas en soi un risque", a&nbsp;expliqu&eacute; le minist&egrave;re, en soulignant que "seules les analyses engag&eacute;es&nbsp;permettront de d&eacute;terminer si le niveau de contamination de ces produits est&nbsp;susceptible de pr&eacute;senter un risque pour la consommation".&nbsp;Par ailleurs, le 28 juillet, un &eacute;levage du Pas-de-Calais a &eacute;t&eacute; plac&eacute; sous&nbsp;surveillance apr&egrave;s le signalement par l'&eacute;leveur de l'utilisation de ce produit&nbsp;par son fournisseur belge, a rappel&eacute; le minist&egrave;re en pr&eacute;cisant qu'aucun oeuf&nbsp;issu de cet &eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;. Les r&eacute;sultats des analyses pour cet &eacute;levage seront connus &agrave; la fin de la&nbsp;semaine. Les oeufs retir&eacute;s sont suspect&eacute;s de contenir des traces d'une mol&eacute;cule&nbsp;insecticide, le fipronil, utilis&eacute; au m&eacute;pris de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne&nbsp;pour &eacute;radiquer le pou rouge dans les &eacute;levages.&nbsp;En grande quantit&eacute;, le fipronil est consid&eacute;r&eacute; comme "mod&eacute;r&eacute;ment toxique"&nbsp;pour l'homme par l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS). Il est interdit&nbsp;dans l'&eacute;levage mais peut &ecirc;tre utilis&eacute; sur les animaux de compagnie par exemple.


Treize lots d'oeufs contaminés au fipronil en provenance des Pays-Bas ont été livrés en France, à deux établissements de fabrication de produits à base d'oeufs de la Vienne et du Maine et Loire en juillet, a indiqué lundi le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.


Oeufs contaminés: des lots livrés en France en provenance des Pays-Bas

La derni&egrave;re attaque remonte &agrave; la nuit de jeudi &agrave; vendredi au-dessus de la&nbsp;commune d'Ustou. Quelque "250 brebis ont d&eacute;roch&eacute;", comme on nomme la chute&nbsp;d'une barre rocheuse par les brebis, tandis que "6 ou 7 autres" ont &eacute;t&eacute;&nbsp;d&eacute;couvertes d&eacute;vor&eacute;es par un ours", a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP Bruno Besche-Commenge,&nbsp;porte-parole de l'ADDIP. Selon M. Besche-Commenge, toujours &agrave; Ustou mais sur l'autre versant de la&nbsp;montagne, "une trentaine de brebis" d'un autre troupeau ont &eacute;galement&nbsp;"d&eacute;roch&eacute;" pendant la m&ecirc;me p&eacute;riode. Le village d'Ustou est situ&eacute; dans le Parc naturel r&eacute;gional des Pyr&eacute;n&eacute;es&nbsp;ari&eacute;geoises, pr&egrave;s de la fronti&egrave;re avec de l'Espagne, dans la m&ecirc;me r&eacute;gion que&nbsp;Couflens, o&ugrave; le 16 juillet, 209 brebis &eacute;taient &eacute;galement tomb&eacute;es d'une barre&nbsp;rocheuse, apr&egrave;s une attaque d'ours av&eacute;r&eacute;e. Vendredi, le maire DVG d'Ustou, Alain Servat, a pris un arr&ecirc;t interdisant &agrave;&nbsp;l'ours toute "divagation" sur sa commune. L'&eacute;dile de cette commune de 300&nbsp;habitants a justifi&eacute; avoir pris cette mesure "symbolique" par le besoin&nbsp;d'alerter l'opinion sur le "danger" que repr&eacute;sente l'animal.&nbsp;&nbsp; <h2>39 loups</h2>Vingt ans apr&egrave;s la r&eacute;introduction de l'ours, plantigrade pouvant peser&nbsp;jusqu'&agrave; 250 kilos et mesurant jusqu'&agrave; deux m&egrave;tres quand il est dress&eacute; sur ses&nbsp;pattes arri&egrave;re, son nombre est estim&eacute; &agrave; 39 dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, selon les&nbsp;derniers chiffres officiels datant de 2016. La question sensible de nouveaux&nbsp;l&acirc;chers sur les versants fran&ccedil;ais continuent de diviser. Lorsqu'une attaque d'ours est authentifi&eacute;e par les expertises de la&nbsp;pr&eacute;fecture, une proc&eacute;dure d'indemnisation est aussit&ocirc;t engag&eacute;e et des cr&eacute;dits&nbsp;exceptionnels sont d&eacute;bloqu&eacute;s. Mais pour les opposants aux ours, ces mesures sont insuffisantes. Selon M.&nbsp;Besche-Commenge, c'est tout le "pastoralisme" de la r&eacute;gion qui est remis en&nbsp;cause. "A Sentein, les &eacute;leveurs sont d&eacute;j&agrave; redescendus des estives car il y a 4&nbsp;ours. Et au Mont-Rouch, les &eacute;leveurs se demandent s'ils ne vont pas faire la&nbsp;m&ecirc;me chose", affirme M. Besche-Commenge, constatant que ces descentes&nbsp;contraintes et pr&eacute;matur&eacute;es vont mettre en p&eacute;ril les r&eacute;serves de nourriture&nbsp;pour l'hiver.


Plus de quatre cents brebis sont mortes en moins d'un mois en Ariège toutes victimes des ours, a dénoncé lundi l'Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées (ADDIP), qui refuse la réintroduction du plantigrade.


Plus de 400 brebis tuées en un mois dans les Pyrénées: l'ours accusé

Au centre des entretiens qui devaient durer environ une demi-heure chacun,&nbsp;la revendication pour les producteurs d'un "juste" prix face aux exigences de&nbsp;la distribution ou aux demandes de l'agroalimentaire. "Il faut faire en sorte que, demain, nous ne perdions plus de paysans", a&nbsp;plaid&eacute; J&eacute;r&eacute;my Decerle, des Jeunes agriculteurs.Il lui a rappel&eacute; que la France avait perdu un quart de ses paysans au cours&nbsp;des dix derni&egrave;res ann&eacute;es et appel&eacute; &agrave; des mesures pour relancer&nbsp;"l'attractivit&eacute;" d'un secteur qui traverse depuis plusieurs ann&eacute;es une crise&nbsp;profonde. "Des dispositions doivent &ecirc;tre prises au niveau de l'&Eacute;tat pour faciliter la mise en relation et la n&eacute;gociation entre les diff&eacute;rents acteurs", souligne J&eacute;r&eacute;my Decerle. Une meilleure organisation des fili&egrave;res est &eacute;galement n&eacute;cessaire &agrave; ses yeux. "La contractualisation est une solution mais il faut qu'elle soit bas&eacute;e sur un prix r&eacute;mun&eacute;rateur, un volume et une dur&eacute;e pour donner la lisibilit&eacute; n&eacute;cessaire au producteur", pr&eacute;cise-t-il."Nous sortons de trois ans de crise pour l'&eacute;levage, les c&eacute;r&eacute;aliers aussi&nbsp;depuis deux ans", a rench&eacute;ri Bernard Lannes, pr&eacute;sident de la coordination&nbsp;rurale. Dans le bureau du pr&eacute;sident, il a exprim&eacute; le voeu que les Etats g&eacute;n&eacute;raux de&nbsp;l'alimentation permettent de "r&eacute;orienter l'alimentation" mais, selon lui, cela&nbsp;ne peut se faire sans modifier la PAC "ultra-lib&eacute;rale". La Coordination rurale a plaid&eacute; en faveur de davantage de r&eacute;gulation de la production et du renforcement du pouvoir de n&eacute;gociation des producteurs. "Nous avons rappel&eacute; &agrave; Emmanuel Macron que nous avons besoin d'organisations de producteurs horizontales, avec une r&eacute;elle capacit&eacute; de n&eacute;gociation", souligne-t-il.<h2>La coop&eacute;ration agricole en d&eacute;bat</h2>La Coordination rurale souhaite int&eacute;grer le Haut-conseil de la&nbsp;coop&eacute;ration agricole (HCCA) pour "lutter contre les d&eacute;rives de certaines&nbsp;coop&eacute;ratives" qui "ne d&eacute;fendent plus les int&eacute;r&ecirc;ts de leurs adh&eacute;rents". "Nous avons demand&eacute; &agrave; Emmanuel Macron de r&eacute;aliser un audit de la grande coop&eacute;ration", pr&eacute;cise Bernard Lannes. J&eacute;r&eacute;my Decerle juge quant &agrave; lui opportun de "retravailler l'outil coop&eacute;ratif" afin de le rendre "plus performant". Il ajoute&nbsp;:&nbsp;"les coop&eacute;ratives doivent donner l'exemple pour que la valeur ajout&eacute;e soit mieux r&eacute;partie. En tant que producteurs, nous devons leur donner les moyens de le faire".Les Jeunes agriculteurs ont aussi profit&eacute; de la rencontre avec le pr&eacute;sident pour &eacute;voquer le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture. J&eacute;r&eacute;my Decerle a d&eacute;fendu le maintien les dispositifs d'accompagnement des jeunes et des budgets correspondants. Il a propos&eacute; &agrave; Emmanuel Macron de "se pencher sur de nouvelles mesures pour mieux accompagner les c&eacute;dants", afin de les inciter fiscalement ou financi&egrave;rement &agrave; transmettre leur exploitation. &nbsp;Les syndicats ont enfin abord&eacute; la question de la r&eacute;partition des&nbsp;aides europ&eacute;ennes, tant la d&eacute;cision du ministre St&eacute;phane Travert de&nbsp;r&eacute;&eacute;quilibrer les budgets cette semaine a suscit&eacute; de fureur, aussi bien dans le&nbsp;monde agricole que chez les ONG environnementales. M. Travert a d&eacute;cid&eacute; de transf&eacute;rer une partie des aides europ&eacute;ennes du&nbsp;"pilier 1" de la politique agricole commune (aides &agrave; l'hectare) vers le&nbsp;"pilier 2" (d&eacute;veloppement rural, aide &agrave; l'agriculture de montagne,&nbsp;installation des jeunes agriculteurs, aide &agrave; la bio). "Nous avons sugg&eacute;r&eacute; &agrave; Emmanuel Macron de puiser dans le budget du minist&egrave;re de l'&Eacute;cologie pour financer ce transfert, plut&ocirc;t que dans le budget agricole", explique Bernard Lannes.Pour la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne,&nbsp;"supprimer les aides au maintien en agriculture biologique, qui est cens&eacute; produire une alimentation de meilleure qualit&eacute;", est un choix qui&nbsp;manque "de coh&eacute;rence"&nbsp;faisant r&eacute;f&eacute;rence aux&nbsp;derniers arbitrages de la PAC a estim&eacute; le porte parole du syndicat Laurent Pinatel. Concernant les Etats g&eacute;n&eacute;raux, la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne souhaite la mise en place d'une loi &agrave; l'issue des ateliers, "pour encadrer les relations commerciales", en "mettre au coeur le revenu des paysans" et qui "interdise de vendre &agrave; perte" les productions agricoles. Laurent Pinatel avoue avoir eu un point de discorde avec le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique sur l'export, qui ne peut pas &ecirc;tre le seul point de "d&eacute;veloppement de l'agriculture fran&ccedil;aise." Au lieu de "faire du standard", la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne souhaite que l'ambition du gouvernement soit d'accompagner les exploitation pour "remonter en gamme l'agriculture fran&ccedil;aise."&nbsp;Le Modef souhaite pour sa part mettre l'accent sur la crise de l'&eacute;levage et&nbsp;la situation &eacute;pineuse des producteurs de palmip&egrave;des face &agrave; la grippe aviaire,&nbsp;et demander une r&eacute;vision de la loi de modernisation de l'Economie (LME). Absente, la pr&eacute;sidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a&nbsp;d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue le 18 juillet, avant le d&eacute;marrage des Etats g&eacute;n&eacute;raux.


Le président Emmanuel Macron recevait lundi matin la plupart des représentants d'un monde agricole en crise, quelques semaines après le lancement des Etats généraux de l'alimentation et une dizaine de jours après un arbitrage contesté du gouvernement sur les aides européennes.


A l'Elysée, Macron reçoit les paysans en crise

La sortie des quotas laitiers a &eacute;t&eacute;, pour de nombreux Etats-Membres, l'occasion d'augmenter fortement la production en 2015 et 2016. Au cours des 12&nbsp;mois ayant suivi la fin des quotas, l'Union Europ&eacute;enne avait augment&eacute; sa collecte laiti&egrave;re de 6,5&nbsp;millions de tonnes, export&eacute;es en majorit&eacute; sur le march&eacute; mondial. En cons&eacute;quence, les cours des produits industriels avaient d&eacute;viss&eacute; entrainant avec eux le prix du lait pay&eacute; aux &eacute;leveurs. Pour endiguer cette crise, la Commission Europ&eacute;enne a eu recours &agrave; deux m&eacute;canismes&nbsp;: l'achat de poudre de lait via &laquo;&nbsp;l'intervention&nbsp;&raquo; et la mise en place d'un programme d'incitation &agrave; la r&eacute;duction de la production laiti&egrave;re. Celui-ci, m&ecirc;me si mis en place tardivement, a plut&ocirc;t bien fonctionn&eacute; puisque sur le dernier trimestre 2016, la collecte de l'UE 28 &eacute;tait en baisse de 3,5&nbsp;% (entrainant dans le m&ecirc;me temps un afflux de vaches laiti&egrave;res dans les abattoirs et d&eacute;stabilisant par la m&ecirc;me le march&eacute; de la viande bovine). L'&eacute;quilibre offre/demande s'est donc peu &agrave; peu r&eacute;tablit sur le march&eacute; et les cotations des produits laitiers ont connu une embellie au cours du 1er semestre 2017. Le prix du lait s'est lui aussi redress&eacute; pour repasser nettement au-dessus de la barre des 300&nbsp;&euro;/1000&nbsp;litres. Cependant, ces signaux positifs incitent les &eacute;leveurs &agrave; appuyer de nouveau sur le champignon, et notamment nos coll&egrave;gues d'Europe du Nord. Si la production &eacute;tait encore en retrait au d&eacute;but de l'ann&eacute;e, le volume de lait est d&eacute;sormais au m&ecirc;me niveau que celui de 2016 pour les mois d'avril et mai. Cons&eacute;quence, ce nouvel afflux de lait sur le march&eacute; p&egrave;se sur les cours&nbsp;! La situation est similaire chez nos principaux concurrents avec une production dynamique aux Etats-Unis. La Nouvelle-Z&eacute;lande est actuellement dans son creux saisonnier de production mais la reprise en octobre devrait &ecirc;tre en hausse.&nbsp;<h2>Le beurre s'envole.... mais la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; ne d&eacute;colle pas</h2>Le march&eacute; mondial des produits laitier conna&icirc;t actuellement une situation in&eacute;dite, qu'aucun sp&eacute;cialiste et industriel n'aurait pu pr&eacute;dire il y a quelques temps. Le march&eacute; de la prot&eacute;ine se trouve totalement d&eacute;corr&eacute;l&eacute; de celui de la mati&egrave;re grasse.Apr&egrave;s une reprise au cours du printemps pour passer la barre des 2&nbsp;000&nbsp;&euro;/tonne en juin, le prix de la poudre maigre cale &agrave; nouveau. En quelques semaine il a perdu 200&nbsp;&euro;/tonne pour s'afficher fin juillet &agrave; 1&nbsp;814&nbsp;&euro;/tonne (cotation europ&eacute;enne). Alors pourquoi cette rechute&nbsp;? Les 350&nbsp;000&nbsp;tonnes de poudre de lait stock&eacute;es par la Commission Europ&eacute;enne constitue une v&eacute;ritable Ep&eacute;e de Damocles pour la reprise des cours. Fin juin, la Commission a tent&eacute; un premier essai en c&eacute;dant 100&nbsp;tonnes de poudre, mais &agrave; un prix inf&eacute;rieur au march&eacute;. Cela a envoy&eacute; un message aux op&eacute;rateurs en leur laissant penser que l'Europe voulait se d&eacute;lester de ses stocks.Malgr&eacute; cela, le commerce mondial se porte bien. Les exportations europ&eacute;ennes de produits laitiers vers les pays tiers sont en forte progression, signe d'une reprise de la demande en Asie principalement. Sur les cinq premiers mois de l'ann&eacute;e (et par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2016), les volumes export&eacute;s ont progress&eacute; de 26&nbsp;% pour la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;, de 8&nbsp;% pour les fromages et de 7&nbsp;% pour le lactos&eacute;rum. Seul le beurre voit ses exportations reculer de 19%, faute de disponibilit&eacute;s.Depuis un an maintenant, le prix du beurre conna&icirc;t une embellie sans pr&eacute;c&eacute;dent en passant de 2&nbsp;500&nbsp;&euro;/tonne en mai 2016 &agrave; plus de 5&nbsp;800&nbsp;&euro;/tonne fin juillet 2017 (cotation europ&eacute;enne).<h2>De vives tensions sur le march&eacute; du beurre... mais pas (encore) de p&eacute;nurie</h2>Certes, le prix s'envole, mais tous les industriels et consommateurs parviennent encore &agrave; trouver du beurre. Certes, certaines livraisons peuvent &ecirc;tre retard&eacute;es et les clients devant renouveler leur contrat d'achat actuellement rechignent en raison du prix. Cette situation, in&eacute;dite, s'explique par plusieurs facteurs. Tout d'abord, la consommation de beurre augmente&nbsp;; aussi bien dans les pays d&eacute;velopp&eacute;s que dans les pays &eacute;mergents. En effet, mis au banc des accus&eacute;s pendant plusieurs ann&eacute;es, la mati&egrave;re grasse laiti&egrave;re retrouve aujourd'hui les faveurs des scientifiques qui la consid&egrave;re d&eacute;sormais comme b&eacute;n&eacute;fique. En outre, les vives critiques &agrave; l'encontre de l'huile de palme ont renforc&eacute; ce processus et aujourd'hui la demande est dynamique pour le beurre. De l'autre c&ocirc;t&eacute;, l'offre est r&eacute;duite. Non seulement la collecte laiti&egrave;re est en retrait, mais les exportations de fromages bondissent... et la grande partie de la mati&egrave;re grasse est utilis&eacute;e pour la fabrication de fromage.Toutefois, rappelons-nous que le march&eacute; des produits laitiers est volatile et que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Si la reprise de la production se confirme et s'amplifie &agrave; l'automne, le prix du beurre pourrait bien diminuer.


Les producteurs de lait font face depuis près de 2 ans maintenant à une crise sévère. Certes, le prix du lait s’est nettement redressé depuis le début de l’année, mais il reste toutefois insuffisant pour atteindre le prix de revient permettant de couvrir le coût de production et de dégager une rémunération de la main d’œuvre. Le prix de la matière grasse flambe sur le marché mondial mais, à l’inverse, le cours de la poudre de lait écrémé retombe depuis quelques semaines. Décryptage des processus à l’œuvre.


Le marché mondial des produits laitiers en ordre dispersé

7 mod&egrave;les, 3 versions d'&eacute;quipements, 2 transmissions, 2 cabines et un large choix d'options parmi lesquelles le pont avant suspendu Proactiv, la direction intelligente r&eacute;duisant le nombre de tous de volant ou le frein de parking &eacute;lectrique&nbsp;: c'est la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration Arion 500 et 600. La distinction entre 500 et 600 tient au moteur. Les Arion 500 sont dot&eacute;s d'un 4 cylindres de 4,5 l contre un 6 cylindres 6,8 l pour l'Arion 600, dans les deux cas fournis par John Deere, conforme &agrave; Tier 4 Final via quatre syst&egrave;mes de d&eacute;pollution (EGR, COD, FAP, SCR). Les Arion 500 comptent 3 mod&egrave;les d'une puissance maxi comprise entre 125 ch et 165 ch. Les Arion 600 comptent 4 mod&egrave;les d'une puissance maxi comprise entre 145 ch et 185 ch. L'Arion 660 culmine &agrave; 205 ch gr&acirc;ce &agrave; sa surpuissance CPM.<h2>Hexashift ou Cmatic</h2>Au niveau de la transmission, les Arion 500 comme les 600 offrent au choix deux types de transmission, &agrave; commencer par l'Hexashift, &agrave; six rapports &agrave; passage sous charge et de quatre gammes robotis&eacute;es. La fonction Hexactiv la gratifie de trois automatismes&nbsp;: mode enti&egrave;rement automatique (les vitesses passent toutes seules en fonction de la charge du moteur et du type de conduite), mode prise de force&nbsp;(les vitesses passent de fa&ccedil;on &agrave; maintenir un r&eacute;gime moteur ou prise de force constant), mode manuel&nbsp;(les vitesses montent et descendent en fonction d'un r&eacute;gime moteur programm&eacute; par le chauffeur). Parmi ses fonctionnalit&eacute;s compl&eacute;mentaires figurent le r&eacute;gulateur de vitesse Cruise Control (vitesse r&eacute;gl&eacute;e par le conducteur avec un r&eacute;gime moteur optimal) et la fonction Smart Stop (un appui sur la p&eacute;dale de frein pour d&eacute;brayer sans actionner la p&eacute;dale d'embrayage). La transmission &agrave; variation continue Cmatic, dont la derni&egrave;re version &eacute;quipe de s&eacute;rie les nouveaux Axion 900, est &eacute;galement propos&eacute;e sur les Arion 500 et 600, associ&eacute;e au levier Cmotion, dans les configurations Cis+ et Cebis.<h2>Trois versions pour le poste de commandes</h2>Cis, Cis+ et Cebis&nbsp;: tels sont les trois environnements de commandes propos&eacute;s sur les nouveaux Arion 500 et 600. Volontairement con&ccedil;ue dans une optique de simplicit&eacute;, la version Cis fonctionne avec des distributeurs m&eacute;caniques et un &eacute;cran Cis tandis que la version Cis+ propose de s&eacute;rie des distributeurs &eacute;lectro-hydrauliques et un &eacute;cran couleur. Les deux versions b&eacute;n&eacute;ficient de l'accoudoir multifonctions &eacute;prouv&eacute; avec commande en croix Electropilot et levier Drivestick pour la commande de la transmission. La version Cebis propose quant &agrave; elle un terminal Cebis enti&egrave;rement revisit&eacute; avec un &eacute;cran tactile de 12&nbsp;pouces et une fonction intuitive d'acc&egrave;s rapide Direct Access ainsi qu'un levier multifonctions Cmotion qui se commande avec trois doigts.<h2>Nombreuses variantes</h2>Outre cet &eacute;ventail de versions, de nombreuses options s'offrent aux utilisateurs. Claas met en avant le nouveau pont avant suspendu r&eacute;duisant les ph&eacute;nom&egrave;nes de roulis dans les virages et de tangage au freinage et &agrave; l'acc&eacute;l&eacute;ration, s'ajoutant &agrave; l'optimisation de l'outil frontal sur le pont avant. La direction dynamique permet quant &agrave; elle de modifier le nombre de tours de volants par simple pression sur un bouton (un mode manuel et deux modes automatiques. Le frein de parking &eacute;lectrique Park&nbsp;Lock sur l'inverseur Revershift immobilise automatiquement le tracteur d&egrave;s lors que le chauffeur quitte le si&egrave;ge. Cabine &agrave; 4 ou 5 montants, circuit hydraulique additionnel de 150&nbsp;l/min, jantes de 42 pouces et diam&egrave;tre de 1,95 m &agrave; partir de l'Arion 630 figurent aussi au catalogue des options.


Les 4 et 6 cylindres couvrent une puissance de 125 ch à 205 ch avec de nombreuses variantes et options concernant le poste de commandes, la transmission, la cabine ou encore le pont avant et la direction.


Claas présente la nouvelle génération d’Arion 500 et 600

"A ce jour la France n'est toujours pas dans la liste des pays concern&eacute;s&nbsp;par cette contamination" et le minist&egrave;re n'a pas non plus &agrave; ce stade "&eacute;t&eacute;&nbsp;inform&eacute; de la distribution du produit incrimin&eacute; ou de produits de volailles&nbsp;contamin&eacute;s sur notre territoire", a-t-on affirm&eacute; au minist&egrave;re.&nbsp;&nbsp; "Toutefois le minist&egrave;re de l'Agriculture a lanc&eacute; des enqu&ecirc;tes en &eacute;troite&nbsp;collaboration avec les autorit&eacute;s sanitaires belges", a-t-il ajout&eacute; en&nbsp;pr&eacute;cisant que "le risque li&eacute; &agrave; la consommation &eacute;ventuelle de ces produits&nbsp;semble limit&eacute;". "Si les enqu&ecirc;tes en cours mettent en &eacute;vidence que des denr&eacute;es issus des&nbsp;&eacute;levages contamin&eacute;s &eacute;taient commercialis&eacute;es en France, la Direction g&eacute;n&eacute;rale&nbsp;de l'alimentation proc&eacute;derait imm&eacute;diatement &agrave; un retrait-rappel de ces denr&eacute;es&nbsp;du march&eacute;", a ajout&eacute; le minist&egrave;re. "Les professionnels fran&ccedil;ais des fili&egrave;res concern&eacute;es sont inform&eacute;s et il&nbsp;leur est demand&eacute; de v&eacute;rifier leur approvisionnement", a-t-il &eacute;galement indiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; <h2>Insecticide</h2>A ce jour, seul un &eacute;leveur du d&eacute;partement du Pas-de-Calais a signal&eacute; aux&nbsp;autorit&eacute;s avoir &eacute;t&eacute; inform&eacute; le 28 juillet par un de ses partenaires belges que&nbsp;le produit incrimin&eacute; "avait potentiellement &eacute;t&eacute; utilis&eacute; dans son &eacute;levage". Son&nbsp;&eacute;levage a aussit&ocirc;t &eacute;t&eacute; mis sous surveillance, et "aucun oeuf n'a &eacute;t&eacute; mis sur&nbsp;le march&eacute;", en attendant le r&eacute;sultat des analyses, a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re. Le scandale s'est &eacute;tendu vendredi &agrave; plusieurs pays europ&eacute;ens qui ont lanc&eacute;&nbsp;pr&eacute;ventivement la traque dans les rayons de leurs supermarch&eacute;s de plusieurs&nbsp;millions d'oeufs n&eacute;erlandais suspect&eacute;s de contenir des traces d'insecticide.&nbsp;&nbsp; Les supermarch&eacute;s n&eacute;erlandais et allemands avaient commenc&eacute; jeudi &agrave; retirer&nbsp;en masse et vendredi, &agrave; plus petite &eacute;chelle, les autorit&eacute;s sanitaires&nbsp;su&eacute;doises et belges ont &eacute;galement commenc&eacute; &agrave; tracer et retirer des lots&nbsp;d'oeufs suspects. A l'origine de l'affaire, des &eacute;leveurs n&eacute;erlandais de volailles ont fait&nbsp;appel &agrave; Chickfriend, une soci&eacute;t&eacute; sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'&eacute;radication du pou rouge,&nbsp;qui a employ&eacute; dans son produit du fipronil, une mol&eacute;cule interdite dans le&nbsp;traitement des animaux destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire. Selon le minist&egrave;re fran&ccedil;ais, "la France a &eacute;t&eacute; pr&eacute;venue de cette&nbsp;contamination par le syst&egrave;me d'alerte europ&eacute;en" le 20 juillet.


La France n'est, "à ce jour", pas concernée par le scandale des oeufs contaminés par un insecticide qui touche en particulier l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, a précisé samedi à l'AFP le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.


Oeufs contaminés: la France n'est pas concernée à ce stade (ministère Agriculture)

Absente, la pr&eacute;sidente du premier syndicat, FNSEA, Christiane Lambert, a&nbsp;d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue le 18 juillet, avant le d&eacute;marrage des Etats g&eacute;n&eacute;raux.&nbsp;&nbsp; Au centre des entretiens qui dureront une demi-heure chacun, la&nbsp;revendication pour les producteurs d'un "juste" prix face aux exigences&nbsp;&nbsp;de la&nbsp;distribution ou aux demandes de l'agroalimentaire.&nbsp;Certaines organisations comme la Coordination rurale ou la FNPL (lait) se&nbsp;sont &eacute;mues vendredi que les syndicats agricoles ne soient pas mieux&nbsp;repr&eacute;sent&eacute;s dans les 14 ateliers des Etats g&eacute;n&eacute;raux qui doivent se tenir d'ici&nbsp;la fin-novembre.En particulier, l'atelier phare num&eacute;ro 6, d'o&ugrave; sont cens&eacute;es &eacute;merger les&nbsp;solutions pour r&eacute;soudre la crise des prix, intitul&eacute; "rendre les prix d'achat&nbsp;des produits agricoles plus r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les agriculteurs", sera pr&eacute;sid&eacute;&nbsp;"par une multinationale de l'agroalimentaire Danone et la grande distribution&nbsp;(Syst&egrave;me U)!" a d&eacute;nonc&eacute; la FNPL vendredi. La Coordination rurale qui souhaite un "plan Marshall" pour l'agriculture,&nbsp;souhaite aussi demander &agrave; M. Macron d'int&eacute;grer le Haut conseil de la&nbsp;coop&eacute;ration agricole (HCCA) pour&nbsp;"lutter contre les d&eacute;rives de certaines&nbsp;coop&eacute;ratives" qui "ne d&eacute;fendent plus les int&eacute;r&ecirc;ts de leurs adh&eacute;rents".<h2>Transfert</h2>Au del&agrave;, les organisations veulent aussi aborder la question des aides&nbsp;europ&eacute;ennes et de leur r&eacute;partition, tant la d&eacute;cision du ministre St&eacute;phane&nbsp;Travert de r&eacute;&eacute;quilibrer les budgets cette semaine, a suscit&eacute; de fureur, aussi&nbsp;bien dans le monde agricole que chez les ONG environnementales. M. Travert a d&eacute;cid&eacute; de transf&eacute;rer une partie des aides europ&eacute;ennes du&nbsp;"pilier 1" de la politique agricole commune (aides &agrave; l'hectare), vers le&nbsp;"pilier 2" (d&eacute;veloppement rural, aide &agrave; l'agriculture de montagne,&nbsp;installation des jeunes agriculteurs, aide &agrave; la bio).Les Jeunes agriculteurs (JA) comptent faire savoir &agrave; M. Macron qu'ils&nbsp;d&eacute;sapprouvent le fait de "prendre dans une enveloppe pour mettre dans une&nbsp;autre". Ils comptent aussi aborder la question de la future PAC, d'apr&egrave;s 2020&nbsp;qui suscite de nombreuses craintes, le budget &eacute;tant loin d'&ecirc;tre garanti en&nbsp;raison du Brexit. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne souhaite pour sa part que les 5 milliards d'euros&nbsp;destin&eacute;s &agrave; un plan de modernisation de l'agriculture promis durant la campagne&nbsp;pr&eacute;sidentielle, "servent aussi &agrave; compenser ce qui a &eacute;t&eacute; perdu" dans&nbsp;l'arbitrage sur la PAC. La "Conf'" souhaite &eacute;galement que soit "enclench&eacute;e la transition de&nbsp;l'agriculture" vers un mod&egrave;le plus durable. Le Modef souhaite pour sa part mettre l'accent sur la crise de l'&eacute;levage et&nbsp;la situation &eacute;pineuse des producteurs de palmip&egrave;des face &agrave; la grippe aviaire,&nbsp;et demander une r&eacute;vision de la loi de modernisation de l'Economie (LME).


Emmanuel Macron reçoit lundi à l'Elysée la plupart des syndicats d'agriculteurs, pour parler des Etats généraux de l'Alimentation, mais aussi des aides européennes, dont les équilibres viennent d'être modifiés pour raison budgétaire.


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