Cette mission, qui sera pr&eacute;sid&eacute;e par Elisabeth Toutut-Picard (LREM), aura&nbsp;deux rapporteurs, Didier Martin (LREM) et G&eacute;rald Menuel (LR), agriculteur,&nbsp;a-t-il &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; jeudi. L'ex-ministre PS de l'Ecologie Delphine Batho sera&nbsp;dans les trois vice-pr&eacute;sidents. Dans les 18 membres, issus des commissions des Affaires &eacute;conomiques,&nbsp;sociales, et du D&eacute;veloppement durable, figurent &eacute;galement Matthieu Orphelin&nbsp;(LREM), ex-bras droit de Nicolas Hulot dans sa fondation, Jean-Baptiste Moreau&nbsp;(LREM), agriculteur, ou Marie Tamarelle-Verhaeghe (LREM), m&eacute;decin, Philippe&nbsp;Bolo (MoDem), Antoine Herth (Constructifs), Mathilde Panot (LFI), Hubert&nbsp;Wulfranc (PCF). L'UE n'a pas trouv&eacute; mercredi de solution qui permette de rassembler une&nbsp;majorit&eacute; d'Etats membres sur le sort du glyphosate, renvoyant &agrave; une date&nbsp;ult&eacute;rieure. La France souhaite que le renouvellement de l'autorisation de cet&nbsp;herbicide controvers&eacute; dont la licence expire en d&eacute;cembre, "n'aille pas au-del&agrave;&nbsp;de quatre ans", a indiqu&eacute; Matignon &agrave; l'AFP mercredi. La Commission europ&eacute;enne a propos&eacute; de la renouveler pour 10 ans.<h2>Glyphosate : la France divis&eacute;e</h2>La dangerosit&eacute; de l'herbicide est au coeur d'une controverse car le Centre&nbsp;international de recherche sur le cancer (OMS) l'a class&eacute; "canc&eacute;rog&egrave;ne&nbsp;probable" en 2015, contrairement aux agences europ&eacute;ennes, l'Efsa et l'Echa. Le gouvernement fran&ccedil;ais &eacute;tait divis&eacute; sur la position &agrave; porter au niveau&nbsp;europ&eacute;en: le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot d&eacute;fendait une&nbsp;sortie du glyphosate, principe actif du Round Up de l'am&eacute;ricain Monsanto et de&nbsp;ses g&eacute;n&eacute;riques, d'ici 3 ans. Son homologue &agrave; l'Agriculture, St&eacute;phane Travert,&nbsp;souhaitait une &eacute;ch&eacute;ance comprise entre cinq &agrave; sept ans. Fin septembre, MM. Orphelin et Moreau avaient propos&eacute; que "la France porte&nbsp;l'id&eacute;e d'une interdiction &agrave; deux ou trois ans, avec une p&eacute;riode transitoire&nbsp;qui permettrait de d&eacute;ployer les alternatives et d'accompagner les agriculteurs&nbsp;dans cette transition". Pour sa part, Mme Batho plaide pour retirer le glyphosate imm&eacute;diatement des&nbsp;ventes et ne pas renouveler son autorisation de commercialisation en Europe.&nbsp;"Il n'y a pas de d&eacute;bat &agrave; avoir quand on sait que les arguments en faveur de la&nbsp;r&eacute;autorisation du glyphosate sont fond&eacute;s sur un rapport qui a copi&eacute;-coll&eacute; les&nbsp;argumentaires envoy&eacute;s par Monsanto", a-t-elle plaid&eacute; d&eacute;but octobre dans L'Obs.


La mission d'information de l'Assemblée nationale sur les produits phytosanitaires, sur fond de débat persistant autour notamment du renouvellement de la licence pour l'herbicide controversé glyphosate, commencera ses travaux autour de la mi-novembre, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.


Glyphosate: la mission de l'Assemblée commencera ses travaux mi-novembre


A la fin octobre, nous sommes au cœur des récoltes de maïs dans l'hémisphère nord. Est-ce que des premiers résultats se dessinent ? Quelle est la situation actuelle du marché et quelles perspectives pour le maïs français ? Sébastien Poncelet Expert chez Agritel répond aux questions de Pleinchamp.


Maïs : "des rendements exceptionnels en France" (Point des marchés)

Les stocks de Basta F1, "le seul produit phytopharmaceutique &agrave; base de&nbsp;glufosinate-ammonium autoris&eacute; en France", pourront &ecirc;tre &eacute;coul&eacute;s pendant trois&nbsp;mois par les distributeurs et utilis&eacute;s pendant neuf mois suppl&eacute;mentaires par&nbsp;les agriculteurs, &agrave; partir de la date de la d&eacute;cision le 24 octobre, a pr&eacute;cis&eacute;&nbsp;l'Anses &agrave; l'AFP. "Les risques pour la sant&eacute; humaine li&eacute;s &agrave; l'exposition au glufosinate, une&nbsp;substance class&eacute;e reprotoxique pr&eacute;sum&eacute;e, ne peuvent &ecirc;tre exclus pour la sant&eacute;"&nbsp;des agriculteurs l'utilisant et des personnes &agrave; proximit&eacute; des lieux trait&eacute;s, a&nbsp;expliqu&eacute; l'Agence dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;<h2>"Surpris"</h2>Le retrait concerne &eacute;galement neuf licences d'importation de produits&nbsp;contenant du glufosinate-ammonium, ce qui signifiera &agrave; terme "la disparition&nbsp;de tous les produits phytopharmaceutiques" &agrave; base de cette substance du march&eacute;&nbsp;fran&ccedil;ais. Cet herbicide est utilis&eacute; en pulv&eacute;risations sur les vignes, vergers,&nbsp;l&eacute;gumes et pommes de terre. Bayer s'est dit "surpris" de cette d&eacute;cision. "Nous regrettons la d&eacute;cision de l'Anses qui prive l'agriculture d'une&nbsp;solution de d&eacute;sherbage reconnue utile, voire indispensable par certaines&nbsp;fili&egrave;res, alors m&ecirc;me que des &eacute;tudes d&eacute;montrent la s&eacute;curit&eacute; de l'utilisation du&nbsp;produit pour la sant&eacute; lorsque les conditions d'utilisation sont respect&eacute;es", a&nbsp;comment&eacute; dans un communiqu&eacute; Frank Garnier, pr&eacute;sident de Bayer France.


L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé jeudi le retrait de l'autorisation de mise sur le marché en France de l'herbicide Basta F1 de Bayer, estimant que des risques pour la santé humaine ne pouvaient être exclus.


Retrait de l'autorisation de mise sur le marché français du Basta F1 de Bayer

La nouvelle promotion AMM du lyc&eacute;e a effectu&eacute; sa premi&egrave;re sortie terrain mercredi 20 septembre, au Fond d'Aussois, en Maurienne. Rappelons que cette formation, propos&eacute;e aux &eacute;tudiants de BTS ACSE et de Licence professionnelle VALPESMONT, vise &agrave; les pr&eacute;parer &agrave; la premi&egrave;re &eacute;tape s&eacute;lective du Dipl&ocirc;me d'Etat d'Accompagnateur en Moyenne Montagne.Dans la fra&icirc;cheur du petit matin, le groupe a fait la connaissance de L&eacute;titia Tourt, charg&eacute;e de l'encadrement pour la journ&eacute;e. Elle-m&ecirc;me issue de la formation, avec un projet professionnel construit autour de la montagne, du tourisme et de l'agriculture, son t&eacute;moignage a &eacute;t&eacute; d'une grande richesse pour les jeunes. J&eacute;r&ocirc;me Tranchant, charg&eacute; de d&eacute;veloppement agriculture au Cr&eacute;dit Agricole des Savoie, partenaire de la formation, accompagnait &eacute;galement le groupe. A cette occasion, il a pu souligner l'importance de la diversification des activit&eacute;s sur les territoires de montagne, et r&eacute;affirm&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t du Cr&eacute;dit Agricole pour les formations visant &agrave; donner les moyens aux jeunes d'acc&eacute;der aux diff&eacute;rents m&eacute;tiers de la montagne.Apr&egrave;s une mont&eacute;e ponctu&eacute;e d'interventions sur le milieu (histoire des barrages, notions sur la faune et la fore locales...), et la rencontre de ses habitants (Gypa&egrave;te barbu, Tichodrome &eacute;chelette, Chamois), le groupe a crois&eacute; la classe de seconde &laquo;&nbsp;activit&eacute;s de pleine nature&nbsp;&raquo; du lyc&eacute;e agricole, en trek sur le secteur. Cette rencontre visait encore &agrave; provoquer des &eacute;changes autour des m&eacute;tiers de la montagne. La journ&eacute;e s'est termin&eacute;e avec le passage au refuge de Fond d'Aussois et le retour par les barrages. Avant de se s&eacute;parer, le bilan de cette premi&egrave;re sortie a confirm&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t des participants et leur engagement autour d'objectifs individualis&eacute;s&nbsp;: commencer &agrave; acqu&eacute;rir un &laquo;&nbsp;bagage&nbsp;&raquo; montagne et les connaissances en orientation pour certains, pr&eacute;parer la pr&eacute;sentation de l'examen probatoire d&egrave;s le printemps prochain pour ceux qui cumulent d&eacute;j&agrave; suffisamment d'exp&eacute;rience.Prochaines rencontres sur la p&eacute;riode d'automne&nbsp;: bases de course d'orientation, pr&eacute;paration aux &eacute;preuves d'examen, trek de 4 jours en autonomie.


Une première sortie terrain riche en échanges !


Formation Accompagnateur en Moyenne Montagne (AMM) au lycée Agricole Reinach 

La France souhaite que le renouvellement de l'autorisation du glyphosate,&nbsp;un herbicide controvers&eacute; dont la licence expire le 15 d&eacute;cembre, "n'aille pas&nbsp;au-del&agrave; de quatre ans", a indiqu&eacute; Matignon &agrave; l'AFP, en plein d&eacute;bat &agrave; Bruxelles&nbsp;sur le renouvellement de cette substance class&eacute;e "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" par un&nbsp;organe de l'OMS. "Consult&eacute;e sur 10 ans, 5 ans et 3 ans, la France s'est prononc&eacute;e contre les&nbsp;dur&eacute;es de 10 et 5 ans et pour une dur&eacute;e de trois ans qui paraissait&nbsp;raisonnable pour d&eacute;velopper en parall&egrave;le la recherche et de nouvelles&nbsp;pratiques de substitution", a pr&eacute;cis&eacute; Matignon. "La position de Nicolas Hulot, du gouvernement, c'est bien s&ucirc;r d'aller le&nbsp;plus vite possible: trois ans est un d&eacute;lai ambitieux mais raisonnable", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; S&eacute;bastien Lecornu, secr&eacute;taire d'Etat &agrave; la Transition &eacute;cologique, sur&nbsp;BFMTV. Le gouvernement fran&ccedil;ais &eacute;tait divis&eacute; sur la position &agrave; porter au niveau&nbsp;europ&eacute;en: le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot d&eacute;fendait une&nbsp;sortie du glyphosate, principe actif du Roundup de l'Am&eacute;ricain Monsanto et de&nbsp;ses g&eacute;n&eacute;riques, d'ici trois ans. Son homologue &agrave; l'Agriculture, St&eacute;phane&nbsp;Travert, souhaitait une &eacute;ch&eacute;ance comprise entre cinq &agrave; sept ans. "Nous sommes maintenant dans une strat&eacute;gie de fermet&eacute;, de rationalit&eacute; pour,&nbsp;d'une mani&egrave;re progressive mais d&eacute;termin&eacute;e, organiser la sortie de&nbsp;l'utilisation des pesticides", a r&eacute;affirm&eacute; Nicolas Hulot devant l'Assembl&eacute;e&nbsp;nationale. "C'est important d'interdire des substances, mais le plus important, c'est&nbsp;de changer les pratiques, changer les comportements et mettre tout en oeuvre&nbsp;pour aider les agriculteurs &agrave; se saisir d'alternatives", a-t-il ajout&eacute;.<h2>"Sortir des pesticides d'ici 2022"</h2>St&eacute;phane Travert a pour sa part &agrave; nouveau demand&eacute; "que la recherche&nbsp;publique soit compl&egrave;tement mobilis&eacute;e pour trouver des alternatives" au&nbsp;glyphosate. Il a rappel&eacute; l'objectif de parvenir &agrave; "sortir des pesticides d'ici&nbsp;2022", mais sur des "d&eacute;cisions collectives bas&eacute;es sur la science et le droit". Pour le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNSEA et pr&eacute;sident de sa&nbsp;commission Environnement, Eric Thirouin, "ce n'est pas s&eacute;rieux", le&nbsp;gouvernement est "juste en train de faire de la politique sur le dos des&nbsp;agriculteurs qui, eux, demandent &agrave; ce qu'on ne les mette pas dans des impasses&nbsp;techniques". "A ma connaissance, &agrave; l'heure qu'il est, il n'y a pas de solution&nbsp;alternative, donc le temps de trouver, quatre ans, c'est court", a-t-il dit &agrave;&nbsp;l'AFP, r&eacute;affirmant la demande de la FNSEA d'"une r&eacute;homologation sur dix ans".&nbsp;&nbsp; Des &eacute;tudes ont &eacute;tabli &agrave; deux milliards d'euros le surco&ucirc;t pour&nbsp;l'agriculture fran&ccedil;aise qui r&eacute;sulterait d'une interdiction en l'&eacute;tat du&nbsp;glyphosate (d&eacute;penses d'autres produits, co&ucirc;ts de main d'oeuvre&nbsp;suppl&eacute;mentaires, d'outillage, pertes de rendement, etc), rappelle-t-il. Pour Christian Huyghe, directeur scientifique de l'agriculture &agrave; l'Inra,&nbsp;difficile de remplacer le glyphosate par une autre mol&eacute;cule: "il n'y a pas de&nbsp;produit de substitution, le glyphosate est une mol&eacute;cule qui a un mode d'action&nbsp;tr&egrave;s particulier", pr&eacute;cise-t-il &agrave; l'AFP, "donc il faut envisager des&nbsp;transformations qui sont un peu plus en rupture".&nbsp;&nbsp; On va devoir "remplacer une solution simple - un produit chimique - par une&nbsp;combinaison d'autres leviers", ce qui "est toujours compliqu&eacute; en termes de&nbsp;transition". Selon lui, un d&eacute;lai se situant "autour de cinq ans" devrait&nbsp;cependant "&ecirc;tre jouable".&nbsp;&nbsp; Surtout, "il faut un horizon clair et identifier ce que sont les mesures&nbsp;d'accompagnement" des agriculteurs. C&ocirc;t&eacute; ONG, G&eacute;n&eacute;rations Futures voit dans l'annonce du gouvernement&nbsp;"paradoxalement une mauvaise nouvelle". "On conditionne une d&eacute;cision&nbsp;d'interdiction &agrave; un bilan sur les alternatives existantes, sans dire qu'on va&nbsp;sortir" du glyphosate, d&eacute;plore son porte-parole Fran&ccedil;ois Veillerette,&nbsp;d&eacute;non&ccedil;ant "une fausse bonne nouvelle".


Trois ans pour renoncer au glyphosate, comme le souhaite Nicolas Hulot, quatre ans au maximum: le gouvernement a affiché mercredi sa volonté de rendre l'agriculture moins dépendante des pesticides même si des doutes subsistent sur la faisabilité de ce calendrier.


Renoncer au glyphosate d'ici 4 ans: un objectif difficile à atteindre


Après plusieurs mois de collaboration, la FNCUMA et la startup Karnott ont commencé leur déploiement.#maCumaConnectéeLes Cuma vont pouvoir abandonner le carnet de notes et le remplacer par Karnott, un boitier connecté placé sur leur matériel agricole. Les données ainsi collectées seront directement remontées dans l'outil informatique de réservation de matériel de la Cuma myCuma Planning.Gain de temps et d'argentLes premiers tests en Cuma ont eu lieu, et les retours sont plus que positifs ( lire les tests en cliquant ici)Fiabilité des données, gain de temps et d’argent, tels sont les premiers retours Le détail de cette solution innovante est en ligne sur  http://mycuma.karnott.fr/


Le carnet de notes agricole connecté pour les Cuma

Fendt ne l&acirc;che pas prise. A l'Agritechnica 2013, le constructeur pr&eacute;sentait avec le projet X Concept un tracteur d&eacute;riv&eacute; d'un 722 Vario &eacute;quip&eacute; d'un moteur diesel de quatre cylindres d&eacute;veloppant 200 ch. Un moteur suffisamment compact pour faire de la place &agrave; une g&eacute;n&eacute;ratrice &eacute;lectrique assortie de tous les c&acirc;bles et syst&egrave;mes de refroidissement requis. Le courant continu de 700 V ne d&eacute;livrait pas moins de 130 kW, soit 175 ch. A l'arri&egrave;re du tracteur, une prise AEF haut voltage assurait le transfert d'un courant continu entre la g&eacute;n&eacute;ratrice et le ou les moteurs &eacute;lectriques de l'outil attel&eacute;.&nbsp;<h2>Andaineur &eacute;lectrique &agrave; l'Agritechnica 2015</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des outils justement, &agrave; l'Agritechnica 2015, le constructeur remportait une m&eacute;daille d'argent pour son andaineur Former 12555 X, un appareil &agrave; quatre rotors anim&eacute;s chacun par un moteur &eacute;lectrique, faisant ainsi l'&eacute;conomie d'entra&icirc;nements m&eacute;caniques, restreignant au passage le nombre de pi&egrave;ces en mouvement, donc l'entretien et les risques de panne. Entre autres avantages, comparativement &agrave; l'&eacute;nergie m&eacute;canique (prise de force) et hydraulique, l'&eacute;lectricit&eacute; a des atouts &agrave; faire valoir du point de vue du rendement &eacute;nerg&eacute;tique, du couple (imm&eacute;diat), de la gestion moteur (pr&eacute;cision et r&eacute;activit&eacute;) ou encore de l'int&eacute;gration au sein des machines, sans oublier la fin des consommables (carburant, huile, filtres).<h2>Tracteur 100 % &eacute;lectrique &agrave; l'Agritechnica 2017</h2>En 2017, le constructeur r&eacute;duit la voilure c&ocirc;t&eacute; puissance mais s'appuie d&eacute;sormais sur un concept 100 % &eacute;lectrique. Davantage qu'un concept au passage puisque le e100 Vario sera mis en situation dans quelques exploitations et municipalit&eacute;s en 2018, avec deux arguments&nbsp;majeurs : z&eacute;ro &eacute;mission, z&eacute;ro bruit. La performance n'est &eacute;videmment pas n&eacute;glig&eacute;e. Avec une puissance de 67 ch fournie par une batterie lithium-ion d'une puissance de 650 V et d'une capacit&eacute; de 100 kWh, l'e100 Vario peut, outre la traction, animer une prise de force ainsi que des outils &eacute;lectriques moyennant deux interfaces de puissance, le tout avec une autonomie annonc&eacute;e de 5 heures. Trois solutions de rechargement sont propos&eacute;es&nbsp;: prise standard CEE en tension de 400 V, supercharge en tension continue, prise CCS standard de type 2 apte &agrave; recharger 80 % de la batterie en 40 minutes. Le e100 Vario int&egrave;gre une pompe &agrave; chaleur &eacute;lectrique r&eacute;gul&eacute;e assurant, la ma&icirc;trise de temp&eacute;rature de la batterie, de l'&eacute;lectronique et de la cabine.


Dérivé d’un Fendt 200 Vario, le e100 Vario 100 % électrique développe une puissance de 67 ch et une autonomie de 5 heures. Il peut animer des outils conventionnels et électriques. Premiers travaux en 2018. Médaille d’argent à l’Agritechnica 2017.


Fendt e100 Vario : le vide de gazole s’il vous plaît

La &laquo;&nbsp;p&eacute;nurie&nbsp;&raquo; de beurre affolait d&eacute;j&agrave; les r&eacute;seaux sociaux, mais depuis 24 heures, le hashtag #BeurreGate fait partie des tendances les plus utilis&eacute;es. Voici les tweets les plus dr&ocirc;les s&eacute;lectionn&eacute;s par la R&eacute;daction de Pleinchamp.&nbsp;Tout simplement "le beurre vaut de l'or" :&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Heureux possesseur d'une livre de beurre, je recherche une jolie bretonne avec qui la partager <a href="https://twitter.com/hashtag/BeurreGate?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#BeurreGate</a>&mdash; TomeK TR (@TomekTR) <a href="https://twitter.com/TomekTR/status/923146119282077696?ref_src=twsrc%5Etfw">25 octobre 2017</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Vous en voulez encore ? Rendez-vous sur Twitter !&nbsp;Pour en savoir plus :&nbsp;P&eacute;nurie de beurre : info ou intox ?


Depuis plusieurs semaines, internet et les réseaux sociaux s'emballent au sujet de la pénurie de beurre. Ces "tensions" sur le marché ne seront que provisoires, mais les twittos ne manquent jamais d’imagination et ont créé le hashtag BeurreGate. 


Les réseaux sociaux s’enflamment avec le #BeurreGate

&laquo;&nbsp;Pourquoi r&eacute;aliser un plan d'action visant &agrave; &laquo; limiter les d&eacute;g&acirc;ts &raquo; d'un accord jug&eacute; extr&ecirc;mement dangereux pour l'&eacute;levage bovin et probl&eacute;matique sur le plan sanitaire par les professionnels du secteur, experts - et le Gouvernement lui-m&ecirc;me - lorsqu'il est encore possible de revenir sur cet accord ?&nbsp;&raquo; s'interroge Interbev dans un communiqu&eacute; au sujet du plan d'action concernant le CETA, valid&eacute; ce mercredi en conseil des ministres. L'interprofession d&eacute;plore &laquo;&nbsp;le manque d'ambition et l'incoh&eacute;rence de ce plan&nbsp;qui vise &agrave; &laquo; corriger &raquo; les imperfections du CETA tout en validant l'application de cet accord.&nbsp;&raquo;&laquo; En proposant de r&eacute;aliser des &eacute;tudes d'impact a posteriori, de mettre en &oelig;uvre des outils de suivi des cons&eacute;quences du CETA sur le secteur de la viande bovine ou d'informer les consommateurs sur les pratiques des producteurs canadiens, le Gouvernement se pr&eacute;pare &agrave; assister et mesurer la chute de la fili&egrave;re alors qu'il devrait tout mettre en &oelig;uvre pour l'&eacute;viter&raquo; indique le pr&eacute;sident d'Interbev, Dominique Langlois.Dans son communiqu&eacute;, Interbev d&eacute;nonce &laquo;&nbsp;l'ent&ecirc;tement du Gouvernement &agrave; mettre en &oelig;uvre cet accord, quitte &agrave; sacrifier la fili&egrave;re viande bovine fran&ccedil;aise et discr&eacute;diter les Etats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation.&nbsp;&raquo;&nbsp;D&eacute;&ccedil;ue, l'Association Nationale Interprofessionnelle du B&eacute;tail et des Viandes en appelle maintenant aux parlementaires afin&nbsp;&laquo; d'assurer une coh&eacute;rence des politiques publiques en refusant de ratifier le CETA.&nbsp;&raquo;A lire aussi :&nbsp;<h2>Un plan pour "mettre le CETA sous surveillance"</h2>


Ce mercredi, en conseil des ministres, le gouvernement a adopté un Plan d’action pour le CETA mettre sous surveillance l’impact de l’accorde de libre-échange entre l’UE et le Canada. Dans un communiqué, Interbev a dénoncé « le manque d’ambition et l’incohérence » du plan d’action du Gouvernement. 


CETA : Interbev « déplore le manque d’ambition » du Plan d'action

<h2>Y-a-t-il une p&eacute;nurie de beurre ?&nbsp;</h2>Baptiste Lelyon:&nbsp;"Il est d&eacute;licat de parler de p&eacute;nurie. Cela signifierait que la production de beurre est &agrave; l'arr&ecirc;t et qu'il n'y aurait plus d'approvisionnement des supermarch&eacute;s ou des industriels. Or ce n'est pas du tout le cas. Il y a certes des tensions, mais elles restent localis&eacute;es et souvent de courte dur&eacute;e. Les prix d'achat du beurre par la GMS ont &eacute;t&eacute; fix&eacute;s en f&eacute;vrier dernier lors des ren&eacute;gociations des contrats pour l'ensemble de l'ann&eacute;e et certaines enseignes rechignent &agrave; ren&eacute;gocier les prix &agrave; la hausse. En cons&eacute;quence, les industriels laitiers arbitrent les fabrications et choisissent en priorit&eacute; d'utiliser le lait pour faire des fromages dont le commerce est en ce moment tr&egrave;s dynamique. Les d&eacute;lais d'approvisionnement s'allongent donc un peu, mais hormis de rares cas, les supermarch&eacute;s restent approvisionn&eacute;s en beurre.Il est vrai que le prix de la mati&egrave;re grasse sur le march&eacute; international a plus que doubl&eacute; en 18&nbsp;mois pour d&eacute;passer les 6&nbsp;500&nbsp;&euro;/tonne fin octobre. Cette hausse s'explique par plusieurs facteurs. Tout d'abord, la consommation de beurre a rebondi depuis que plusieurs &eacute;tudes scientifiques ont r&eacute;habilit&eacute; le beurre comme b&eacute;n&eacute;fique pour la sant&eacute;. Ensuite, de nombreux industriels utilisent d&eacute;sormais du beurre &agrave; la place de l'huile de palme pour certaines fabrications. Enfin, la viennoiserie et la p&acirc;tisserie fran&ccedil;aise connaissent un boom &agrave; l'&eacute;tranger et particuli&egrave;rement en Asie."<h2>Dans un contexte de forte augmentation du prix du beurre, que pensez-vous du prix pay&eacute; au producteur ?&nbsp;</h2>B. L. :&nbsp;"Le prix du lait pay&eacute; au producteur a connu une forte embellie au cours des derniers mois. L'ann&eacute;e pass&eacute;e, celui-ci &eacute;tait de 293&nbsp;&euro;/1000&nbsp;litres (prix du lait standard, source FranceAgriMer) et il s'&eacute;tablit aujourd'hui &agrave; 349&nbsp;&euro;/1000&nbsp;litres en moyenne fran&ccedil;aise. La hausse est donc de 19&nbsp;%. Certes, celui-ci n'a pas doubl&eacute; comme le beurre mais il faut savoir que dans un litre de lait il n'y a pas que de la mati&egrave;re grasse. Un litre de lait contient en moyenne 38&nbsp;grammes de mati&egrave;re grasse et 32&nbsp;gramme de prot&eacute;ines. Il faut donc prendre en compte la valorisation compl&egrave;te de ce litre de lait avec l'ensemble de la mati&egrave;re utile qu'il contient. A ce jour, le march&eacute; de la prot&eacute;ine laiti&egrave;re (poudre de lait, ndlr) est, &agrave; l'inverse du beurre, tr&egrave;s d&eacute;prim&eacute;. Le prix de la tonne de poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; sur le march&eacute; international est aujourd'hui de 1 600&nbsp;&euro;/tonne en baisse de 20&nbsp;% par rapport &agrave; l'ann&eacute;e pass&eacute;e. Il s'agit d'un niveau extr&ecirc;mement bas, inf&eacute;rieur au tarif d'intervention de la Commission Europ&eacute;enne. Le prix du lait pay&eacute; au producteur int&egrave;gre donc ces deux composantes et c'est pour cela qu'il n'&eacute;volue pas de la m&ecirc;me fa&ccedil;on que la cotation du beurre."<h2>Cette &laquo;&nbsp;tension &raquo; va-t-elle durer ?</h2>B. L. :&nbsp;"L'ensemble des acteurs de la fili&egrave;re reconnaissent que la tension sur le march&eacute; de la mati&egrave;re grasse devrait se poursuivre sur l'automne et probablement une partie de l'hiver. La demande devrait rester dynamique et seule une augmentation importante des quantit&eacute;s mises sur le march&eacute; ferait baisser les prix. Toutefois, on observe d&eacute;j&agrave; une inflexion. Au cours des derniers jours, la cotation du beurre sur le march&eacute; mondial a subi une correction &agrave; la baisse&nbsp;: les niveaux atteints &eacute;taient stratosph&eacute;riques. La situation devrait &eacute;galement se d&eacute;tendre avec l'augmentation progressive de la production laiti&egrave;re fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne. Celle-ci conna&icirc;t son point bas saisonnier au mois d'ao&ucirc;t pour augmenter en automne et hiver avec les v&ecirc;lages des animaux. Cependant, une augmentation de la production de beurre signifierait &eacute;galement une hausse de la production de poudre. Le dilemme restera donc entier pour les industriels si le march&eacute; de la prot&eacute;ine ne rebondit pas. Cela ne semble pas &agrave; l'ordre du jour avec des stocks publics de plus de 370&nbsp;000&nbsp;tonnes qui continuent de peser sur le march&eacute;."A lire aussi :&nbsp;<h2><a href="https://www.lespetiteslouches.fr/">Les r&eacute;seaux sociaux s'enflamment avec le #BeurreGate</a></h2>


Depuis plusieurs semaines, internet et les réseaux sociaux s'emballent au sujet d'une pénurie de beurre. Vraie pénurie ou "tensions" provisoires sur le marché? D'après Baptiste Lelyon, experts productions animales, Crédit Agricole SA : "il y a certes des tensions, mais elles restent localisées et souvent de courte durée."


Pénurie de beurre : info ou intox ? 


Ce mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté un Plan d’action concernant la mise en œuvre du CETA. Il a pour ambition de mettre sous surveillance l’impact du CETA  grâce à la mise en place d’un certain nombre de garde-fous. 


Un plan pour "mettre le CETA sous surveillance"

La Commission europ&eacute;enne s'&eacute;tait fix&eacute;e pour objectif d'organiser un vote mercredi lors d'une r&eacute;union d'un comit&eacute; d'experts repr&eacute;sentants les 28, dont les rencontres se font toujours &agrave; huis clos. Apr&egrave;s avoir pris note des positions des diff&eacute;rentes d&eacute;l&eacute;gations, elle a indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; qu'elle allait "r&eacute;fl&eacute;chir" et proposer "sous peu" une nouvelle date de r&eacute;union.&nbsp;"Impossible de s'entendre sur la proposition de la Commission", a &nbsp;expliqu&eacute; sur Twitter le minist&egrave;re danois de l'Environnement. Selon une porte-parole de la Commission, l'objectif reste de "trouver une solution qui b&eacute;n&eacute;ficie du soutien le plus large possible, qui assure un haut niveau de protection de la sant&eacute; humaine et de l'environnement, en ligne avec la l&eacute;gislation europ&eacute;enne et fond&eacute;e sur les donn&eacute;es scientifiques disponibles".Le temps presse d&eacute;sormais, la licence du &nbsp;glyphosate expirant en d&eacute;cembre. Alors qu'elle proposait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent un renouvellement de &nbsp;l'autorisation de la substance pour dix ans, la Commission avait &nbsp;annonc&eacute; mardi qu'elle visait d&eacute;sormais une p&eacute;riode r&eacute;duite de cinq &agrave; sept ans. Plusieurs Etats membres, France, Autriche, Italie en t&ecirc;te, ont affirm&eacute; publiquement leur opposition &agrave; une autorisation valable pour encore 10 ans. Mercredi matin, la Belgique a rejoint le camp des opposants. "On ne &nbsp;veut pas de d&eacute;lais trop longs", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP le cabinet du ministre belge de l'Agriculture Denis Ducarme. Il faut une majorit&eacute; qualifi&eacute;e --55% des Etats membres repr&eacute;sentant &nbsp;65% de la population-- pour accepter ou rejeter la proposition de la Commission, difficile &agrave; atteindre sans les poids lourds d&eacute;mographiques de l'UE.Cette saga du renouvellement de la licence du glyphosate dure depuis plus de deux ans dans l'UE. Agac&eacute;e de voir les Etats membres se d&eacute;filer, la Commission r&eacute;p&egrave;te inlassablement depuis l'&eacute;t&eacute; que la d&eacute;cision doit &ecirc;tre une "responsabilit&eacute; partag&eacute;e". De discussion technique entre sp&eacute;cialistes des produits &nbsp;phytosanitaires, le glyphosate est devenu un enjeu politique du fait &nbsp;des interrogations sur son impact sanitaire.<h2 style="text-align:justify;">&nbsp;&nbsp;Mauvais signal&nbsp;&nbsp;</h2>Des ONG, Greenpeace en t&ecirc;te, m&egrave;nent depuis de longs mois une campagne intensive &agrave; Bruxelles contre la substance, et une p&eacute;tition paneurop&eacute;enne a obtenu plus de 1,3 million de signatures, un des plus gros succ&egrave;s pour ce type d'initiative citoyenne dans l'UE. Une dizaine de manifestants de l'initiative europ&eacute;enne citoyenne "Stop Glyphosate" &eacute;taient encore r&eacute;unis mercredi matin devant le &nbsp;b&acirc;timent de la r&eacute;union, brandissant des panneaux contre cet herbicide. Mardi, c'est le Parlement europ&eacute;en qui a exig&eacute; que la Commission &nbsp;revoie sa copie. Un avis sans valeur contraignante, mais la nouvelle proposition de la commission est tomb&eacute;e seulement quelques heures plus tard.Plus qu'un renouvellement limit&eacute; dans le temps, les eurod&eacute;put&eacute;s se sont exprim&eacute;s en faveur d'une disparition progressive du glyphosate dans l'UE d'ici fin 2022.&nbsp;"Ce qui importe, c'est la quantit&eacute; de glyphosate utilis&eacute; et comment il est utilis&eacute;, pas la dur&eacute;e de la licence. Le Parlement et les&nbsp;Europ&eacute;ens veulent une interdiction, pas une man&oelig;uvre d'esquive qui ne change rien" au risque pour la population et l'environnement, a d&eacute;plor&eacute; Franziska Achterberg, de Greenpeace. Le texte du Parlement fait notamment r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'&eacute;tude du Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS), qui a class&eacute; la substance "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" en 2015, contrairement aux agences europ&eacute;ennes, l'Efsa (s&eacute;curit&eacute; des aliments) et l'Echa (produits chimiques). Depuis, la controverse scientifique ne s'&eacute;teint pas.Dans leur r&eacute;solution, les eurod&eacute;put&eacute;s appellent aussi &agrave; aider les cultivateurs pour trouver une alternative viable au glyphosate, &nbsp;herbicide le plus utilis&eacute; dans l'UE, pl&eacute;biscit&eacute; pour son efficacit&eacute; et son faible co&ucirc;t. Le principal syndicat europ&eacute;en d'agriculteurs, le Copa-Cogeca, a d'ailleurs fait part de sa "d&eacute;ception".&nbsp;"Cela donne le mauvais signal au public concernant la s&eacute;curit&eacute; de cet herbicide bien connu", a regrett&eacute; son secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, Pekka Pesonen, qui, comme la Commission, s'appuie sur l'avis de l'Efsa. L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a plusieurs fois expliqu&eacute; que d'autres autorit&eacute;s nationales de r&eacute;gulation sont all&eacute;es dans le m&ecirc;me sens, ainsi qu'un comit&eacute; commun de la FAO (Organisation des Nations unies pour &nbsp;l'agriculture et&nbsp; l'alimentation) et l'OMS.Le vote du Parlement n'a pas manqu&eacute; de faire grincer les dents de&nbsp;l'industrie des pesticides en Europe (ECPA), pour qui cette position &nbsp;refl&egrave;te "l'hostilit&eacute; contre l'industrie, et de fa&ccedil;on plus inqui&eacute;tante, &nbsp;contre la science".&nbsp;


Représentants des Etats membres de l'UE ne se sont pas prononcés mercredi sur le sort du glyphosate, un herbicide controversé dont la licence expire en décembre, le vote attendu sur ce sujet ayant finalement été reporté.


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