"La fin du r&eacute;gime de quotas repr&eacute;sente un tournant d&eacute;cisif pour le secteur&nbsp;sucrier europ&eacute;en et marque une nouvelle &eacute;tape importante dans la mise en place&nbsp;d'une politique agricole commune davantage orient&eacute;e vers le march&eacute;", a&nbsp;comment&eacute; le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture Phil Hogan, dans un&nbsp;communiqu&eacute; publi&eacute; vendredi. La pr&eacute;paration a &eacute;t&eacute; longue pour le secteur, qui a subi une profonde&nbsp;restructuration entre 2006 et 2010. La fin des quotas, initialement pr&eacute;vue en&nbsp;2015, avait &eacute;t&eacute; retard&eacute;e de deux ans. "Nous pensons que le secteur est &eacute;quip&eacute; et bien pr&eacute;par&eacute;", a insist&eacute; une&nbsp;source &agrave; la Commission. Le secteur a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d'environ 5,4 milliards d'euros pour sa&nbsp;restructuration. Plus de 80 usines ont ferm&eacute; dans l'UE, soit 40% du total. Le secteur ne reste pas sans protection malgr&eacute; la fin des quotas, mart&egrave;le&nbsp;la Commission, qui a d&ucirc; intervenir ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es &agrave; plusieurs&nbsp;reprises pour stabiliser des march&eacute;s agricoles en crise, dont celui du lait&nbsp;qui venait d'abandonner le r&eacute;gime des quotas. Les droits d'importations de sucre dans l'UE restent &eacute;lev&eacute;s, hors accords&nbsp;commerciaux pr&eacute;f&eacute;rentiels. Des aides aux revenus des agriculteurs sont&nbsp;disponibles, notamment sous la forme d'un "soutien coupl&eacute; facultatif" qui&nbsp;permet actuellement &agrave; 11 Etats membres de soutenir leurs producteurs de&nbsp;betteraves sucri&egrave;res.&nbsp;Les diff&eacute;rences entre les secteurs du lait et du sucre sont nombreuses, a&nbsp;soulign&eacute; la source &agrave; la Commission, outre les facteurs ext&eacute;rieurs qui ont pes&eacute;&nbsp;sur les prix du lait (surproduction mondiale, embargo russe...). En&nbsp;particulier, ce sont les producteurs eux-m&ecirc;mes qui &eacute;valuent pour l'ann&eacute;e&nbsp;suivante la quantit&eacute; de sucre &agrave; produire, et non les cultivateurs. <h2>Repli</h2>La Commission s'attendait tout de m&ecirc;me &agrave; un ajustement &agrave; la baisse des prix&nbsp;dans l'UE, sous la pression d&eacute;sormais des march&eacute;s internationaux o&ugrave; la&nbsp;tendance est au repli. Les prix &agrave; l'international en septembre se sont &eacute;tablis autour de 311 euros&nbsp;la tonne, tandis qu'ils &eacute;taient stables depuis plusieurs mois dans l'UE,&nbsp;autour de 500 euros la tonne (501 euros en juillet, dernier chiffre&nbsp;disponible). La France, l'Allemagne, la Pologne, les Pays-Bas et la Belgique sont les&nbsp;principaux producteurs de sucre dans l'UE, le continent &eacute;tant le principal&nbsp;producteur de sucre issu de betterave.La production s'est mont&eacute;e &agrave; 16,8&nbsp;millions de tonnes en 2016/2017 et devrait augmenter de 20% pour l'ann&eacute;e de&nbsp;commercialisation &agrave; venir, &agrave; un peu plus de 20 millions, selon l'estimation de&nbsp;l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en. Le quota &eacute;tait fix&eacute; &agrave; 13,5 millions de tonnes, r&eacute;parties entre 20 Etats&nbsp;membres. Il existait des canaux de commercialisation pour la production en&nbsp;surplus, &agrave; l'exportation, pour la vente de biocarburant ou d'&eacute;dulcorant&nbsp;(isoglucose). Selon la Commission, l'augmentation de la production dans l'ann&eacute;e suivant&nbsp;la fin des quotas devrait &ecirc;tre compens&eacute;e par une augmentation des&nbsp;exportations, une baisse des importations, et un &eacute;toffement des stocks, qui&nbsp;sont &agrave; des niveaux historiquement bas.


Les quotas de sucre dans l'UE, les derniers qui subsistaient au sein de la Politique agricole commune (PAC), vont disparaître samedi, un "tournant décisif" pour un secteur qui s'est fortement restructuré depuis dix ans.


Les quotas de sucre disparaissent dans l'UE

&laquo;&nbsp;Il n'y a pas d'alternative &eacute;quivalente au glyphosate&nbsp;&raquo;, estime Jean-Paul Bordes, le directeur RD d'Arvalis. Interrog&eacute; sur les solutions de remplacement de la mol&eacute;cule, ce dernier n'identifie aucun autre produit chimique qui pr&eacute;sente un meilleur profil que le glyphosate. Seul le travail du sol peut &ecirc;tre une alternative, avec une r&eacute;percussion importante sur le co&ucirc;t et le temps de travail.C'est l&agrave; o&ugrave; le b&acirc;t blesse. Les ing&eacute;nieurs d'Arvalis n'ont pas de r&eacute;ponse technique &agrave; apporter &agrave; la demande pressante des agriculteurs. Avec les derni&egrave;res annonces gouvernementales, ces derniers craignent de tomber dans une impasse si le glyphosate venait &agrave; &ecirc;tre brutalement interdit.&nbsp;&laquo;&nbsp;En France, le glyphosate est quasi exclusivement utilis&eacute; pour g&eacute;rer l'interculture&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Jean-Paul Bordes. Les agriculteurs y ont recours pour d&eacute;truire des couverts, g&eacute;rer les repousses qui engendrent des maladies et ma&icirc;triser les plantes vivaces, telles que le chardon, le liseron ou le chiendent. Dans certains pays, le glyphosate est utilis&eacute; pour la dessication des cultures. Ce n'est pas le cas en France, affirme Jean-Paul Bordes. &laquo;&nbsp;Il arrive qu'une application avant r&eacute;colte ait lieu pour d&eacute;truire les vivaces, notamment dans le bl&eacute;, mais tout cela r&eacute;glement&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>Retour au labour&nbsp;</h2>Il est possible de remplacer le glyphosate par du d&eacute;sherbage m&eacute;canique. Jean-Paul Bordes estime que cela co&ucirc;terait beaucoup plus cher &agrave; l'agriculteur. Ce surplus est &eacute;valu&eacute; &agrave; 70&euro; par hectare en grandes cultures par Arvalis. En France, tous les ans, cela repr&eacute;senterait&nbsp;une facture de 900 millions d'euros. &laquo;&nbsp;&Eacute;conomiquement, cela ne va pas &ecirc;tre tenable pour les agriculteurs. Cela va mettre en difficult&eacute; la comp&eacute;titivit&eacute; des productions&nbsp;&raquo;, indique-t-il. Cela conduirait aussi &agrave; consommer des millions de litres de gasoil, autant que si 60 000 voitures suppl&eacute;mentaires &eacute;taient mises en service.&laquo;&nbsp;Il y aura des effets indirects, plus importants que les effets directs&nbsp;&raquo;, poursuit-il. L'arr&ecirc;t du glyphosate donnera ainsi&nbsp;&laquo;&nbsp;un gros coup de frein &agrave; toutes les techniques de conservation des sols&nbsp;&raquo;, souligne le directeur. Ces techniques ne peuvent pas se passer d'une application pour g&eacute;rer l'enherbement sur l'interculture. Plus de 40 % des surfaces sont aujourd'hui cultiv&eacute;es sans labour. Or, ce mode de production pr&eacute;sente beaucoup d'avantages aux yeux de Jean-Paul Bordes&nbsp;: optimisation de la main d'&oelig;uvre, limitation des probl&egrave;mes d'&eacute;rosion, concentration de la mati&egrave;re organique en surface...&nbsp;&laquo;&nbsp;Une interdiction de glyphosate entre en contradiction avec le programme 4 pour 1000&nbsp;&raquo;, note-t-il.La solution agronomique se trouve-t-elle aupr&egrave;s des agriculteurs bio ? La plupart d'entre eux r&eacute;gulent l'enherbement par l'usage de la charrue et la rotation de leurs cultures.&nbsp;&laquo;&nbsp;Certains essaient de supprimer le labour&nbsp;&raquo;, indique Jean-Paul Bordes, notamment pour pr&eacute;server le stock de mati&egrave;re organique. Ce dernier peut &ecirc;tre affaibli quand le syst&egrave;me d'exploitation ne dispose pas d'&eacute;levage. Les producteurs combinent alors les couverts v&eacute;g&eacute;taux avec un travail tr&egrave;s superficiel du sol. &nbsp;&laquo; Cela reste encore exploratoire&nbsp;&raquo;, temp&egrave;re le directeur.&nbsp;<h2>Pas de substitut chimique</h2>Enfin, Jean-Paul Bordes se montre pessimiste&nbsp;sur la possibilit&eacute; de trouver une alternative chimique au glyphosate, d'autant que &laquo;&nbsp;le profil toxicologique du glyphosate ne pose pas beaucoup de probl&egrave;me&nbsp;&raquo;, selon lui. &laquo;&nbsp;Il faudrait un produit syst&eacute;mique total non r&eacute;manent&nbsp;&raquo;, explique-t-il.Il existe bien le sulfatase ou le glufosinate d'ammonium. Le premier est un d&eacute;riv&eacute; du glyphosate, tandis que le second est moins efficace, plus cher et class&eacute; comme un produit toxique. Les firmes n'ont&ndash;elles pas un produit miracle dans leurs laboratoires de recherche&nbsp;? &laquo;&nbsp;Le glyphosate est utilis&eacute; depuis 1974&nbsp;&raquo;, rappelle Jean-Paul Bordes. Et personne n'a encore trouv&eacute; l'alternative tant d&eacute;sir&eacute;e.&nbsp;&nbsp;


Pour Jean-Paul Bordes, directeur RD chez Arvalis, il n’existe pas d’alternative « équivalente » au glyphosate. L’institut technique du végétal ne dispose pas de solution de remplacement, en cas d’interdiction. 


Alternatives au glyphosate : la recherche dans une impasse


Le programme Climalait a été présenté lors de la SPACE TV.Retrouvez l'interprofession laitière lors de conférences au Sommet l'élevage, à Clermont Ferrand du 4 au 6 octobre 2017.


Changement climatique : proposer des stratégies d'adaptation aux éleveurs laitiers 

Ces &eacute;missions de CH4, gaz &agrave; effet de serre moins persistant mais beaucoup&nbsp;plus r&eacute;chauffant que le CO2, &eacute;taient en 2011 sup&eacute;rieures de 11% par rapport&nbsp;aux pr&eacute;c&eacute;dentes estimations, bas&eacute;es sur des donn&eacute;es anciennes issues notamment&nbsp;du rapport du GIEC de 2006, explique l'&eacute;tude publi&eacute;e dans la revue Carbon&nbsp;Balance and Management. Ces &eacute;missions sont li&eacute;es aux ph&eacute;nom&egrave;nes de fermentation lors du processus&nbsp;de digestion du b&eacute;tail, mais aussi aux modes de stockage et traitement des&nbsp;d&eacute;jections. "Dans de nombreuses r&eacute;gions du monde, la quantit&eacute; de b&eacute;tail &eacute;volue, et&nbsp;l'&eacute;levage produit des b&ecirc;tes plus grosses, ing&eacute;rant un plus gros volume de&nbsp;nourriture", souligne l'auteur principale, Julie Wolf, chercheuse au minist&egrave;re&nbsp;am&eacute;ricain de l'Agriculture (USDA). "Cela, coupl&eacute; avec des changements dans la&nbsp;gestion du b&eacute;tail, peut conduire &agrave; des &eacute;missions accrues". Les chercheurs ont mis au point un nouveau mode d'&eacute;valuation des &eacute;missions&nbsp;par t&ecirc;te de b&eacute;tail.&nbsp;&nbsp; La tendance sur les derni&egrave;res d&eacute;cennies varie cependant selon les pays. "Les &eacute;missions de m&eacute;thane issues du b&eacute;tail ont cr&ucirc; le plus fortement dans&nbsp;les r&eacute;gions qui se d&eacute;veloppent rapidement, en Asie, en Am&eacute;rique latine, en&nbsp;Afrique", rel&egrave;ve un co-auteur de l'&eacute;tude, Ghassem Asrar, directeur du Joint&nbsp;Global Change Research Institute, bas&eacute; dans le Maryland (Etats-Unis). "En revanche ces &eacute;missions ont augment&eacute; moins fortement aux Etats-Unis, au&nbsp;Canada, et elles ont l&eacute;g&egrave;rement baiss&eacute; en Europe occidentale", pr&eacute;cise-t-il.&nbsp;&nbsp; Les &eacute;missions globales de m&eacute;thane dans l'atmosph&egrave;re ont flamb&eacute; depuis dix&nbsp;ans, r&eacute;sultat notamment de l'exploitation des &eacute;nergies fossiles et plus&nbsp;probablement encore des activit&eacute;s agricoles, relevait une autre &eacute;tude publi&eacute;e&nbsp;fin 2016. Selon le GIEC, qui assure la synth&egrave;se r&eacute;guli&egrave;re des connaissances mondiales&nbsp;sur le r&eacute;chauffement, ce gaz inodore et incolore comptait pour 16% des&nbsp;&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre en 2015 (le CO2, issu essentiellement de la&nbsp;combustion du p&eacute;trole, du gaz et du charbon, en repr&eacute;sentant les 3/4). "Notre alimentation incluant de plus en plus de viande et de produits&nbsp;laitiers, son co&ucirc;t climatique tend &agrave; cro&icirc;tre", souligne Dave Reay, professeur&nbsp;&agrave; l'universit&eacute; d'Edimbourg, r&eacute;agissant &agrave; l'&eacute;tude. "R&eacute;duire la production de m&eacute;thane issu des vaches ce n'est peut-&ecirc;tre pas&nbsp;aussi spectaculaire que des &eacute;oliennes ou des panneaux solaires, mais c'est au&nbsp;moins aussi vital", ajoute-t-il.


Les émissions de méthane issues de l'élevage, en partie responsables du réchauffement climatique, sont plus importantes qu'on ne le pensait jusqu'ici, montre une étude parue vendredi.


Climat: les émissions de méthane de l'élevage plus importantes que prévu (étude)

Le constructeur pr&eacute;sente en avant-premi&egrave;re au Sommet de l'&eacute;levage la refonte de sa gamme de bennes Proliner. Celles-ci abandonnent les aciers S235 et S355 pour l'acier &agrave; Haute limite d'&eacute;lasticit&eacute; (HLE) S700, plus robuste tout en &eacute;tant plus l&eacute;ger. A titre d'exemple, la Proliner 58 (5,8 m de long) s'all&egrave;ge de 650 kg par rapport au mod&egrave;le qu'elle remplace, ce qui fait gagner autant de charge utile.&nbsp;&nbsp;&nbsp;S&eacute;curit&eacute; accrueLe constructeur a par ailleurs agi sur la s&eacute;curit&eacute; &agrave; deux endroits. D'abord en abaissant le centre de gravit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; l'doption d'un faux ch&acirc;ssis porteur s'encastrant sur le ch&acirc;ssi porteur. Ensuite en dotant la Proliner d'un frein de parc hydraulique, conforme &agrave; la future r&eacute;glementation (voir encadr&eacute;). Le constructeur offre par ailleur tout un panel d'options (suspensions) et d'&eacute;lements de personnalisation tels que couleur et marquage nominatif.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 A compter du 1er janvier 2021, les syst&egrave;mes de freinage des mat&eacute;riels remorqu&eacute;s, qu&#039;ils s&#039;agisse des syst&egrave;mes hydrauliques comme des syst&egrave;mes pneumatiques, devront disposer de deux conduites et non plus d&#039;une seule comme c&#039;est le cas actuellement. Cette exigence, inscrite dans le r&egrave;glement 2015/68/CE, a pour objectif de renforcer la s&eacute;curit&eacute; des ensembles roulants. Les fabricants de tracteurs pourront continuer &agrave; fournir un syst&egrave;me hydraulique &agrave; une conduite jusqu&#039;au 31 d&eacute;cembre 2020, un syst&egrave;me tr&egrave;s majoritairement r&eacute;pandu en France mais aussi en Italie, en Espagne, en Suisse ou encore au Royaume-Uni.&nbsp;&nbsp;
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L’adoption d’un acier HLE permet de gagner en légèreté et donc en charge utile. Un frein de parc hydraulique fait son apparition. La gamme compte 4 modèles d’une capacité comprise entre 14 m3 et 24 m3.


Gilibert refonde sa gamme de bennes Proliner

&laquo;&nbsp;C'est un mensonge&nbsp;&raquo; lance Serge Papin, le pr&eacute;sident de Syst&egrave;me U, r&eacute;agissant aux propos tenus par Michel &Eacute;douard Leclerc sur son blog. Ce dernier a brandi la menace de hausses de prix &laquo;&nbsp;de 5 &agrave; 15 % sur des milliers d'articles alimentaires&nbsp;&raquo;, suite aux &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation.&nbsp;&laquo;&nbsp;Je n'ai jamais travaill&eacute;, avec mon atelier, sur des augmentations de prix concernant des produits de grande consommation. On a simplement trouv&eacute; une nouvelle fa&ccedil;on de passer des conventions avec le monde agricole&nbsp;&raquo;, se d&eacute;fend Serge Papin. Ce dernier a en effet &eacute;t&eacute; charg&eacute; de co-pr&eacute;sider un atelier des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux, qui vient d'aboutir sur un accord pour une nouvelle forme de contractualisation entre producteurs, transformateurs et distributeurs.Lors d'une table ronde organis&eacute;e aujourd'hui par les Chambres d'agriculture (APCA), Serge Papin n'a pas &eacute;t&eacute; le seul &agrave; s'insurger contre l'attitude de Michel &Eacute;douard Leclerc.&nbsp;&laquo;&nbsp;Je condamne ces propos outranciers &raquo;, surench&eacute;rit Guillaume Garot, d&eacute;put&eacute; de la Mayenne.&nbsp;&laquo;&nbsp;Leclerc cherche &agrave; faire peur pour que rien ne change. Il faut d&eacute;noncer cela&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il.Ce qui doit changer, c'est pr&eacute;cis&eacute;ment la r&eacute;partition de la valeur au sein des fili&egrave;res, afin que le producteur ne soit plus la variable d'ajustement.&nbsp;&laquo;&nbsp;On a vraiment voulu s'attacher &agrave; r&eacute;concilier&nbsp;&raquo;, explique Serge Papin. Selon le pr&eacute;sident de Syst&egrave;me U, la loi de modernisation de l'&eacute;conomie (LME) &laquo;&nbsp;a favoris&eacute; la loi du plus fort et la guerre des prix&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Le Nutella est subventionn&eacute; par la pomme Royal Gala. Voil&agrave; l'injustice que conna&icirc;t le monde agricole&nbsp;&raquo;, illustre-t-il. Selon lui, la marge r&eacute;alis&eacute;e sur une pomme est de 36 %, contre 3,49 % sur un pot de p&acirc;te &agrave; tartiner. &laquo; La rentabilit&eacute; du distributeur est trop forte sur les produits agricoles et pas assez forte sur les produits les plus connus, ceux des grandes marques&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce-t-il.<h2>Un prix en phase avec le co&ucirc;t de revient</h2>Ces &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux sont donc l'occasion de &laquo;&nbsp;revisiter la contractualisation&nbsp;&raquo;. Serge Papin pr&eacute;cise qu'il s'agit d'inverser la construction du prix &laquo;&nbsp;en partant de la production&nbsp;&raquo;. L'objectif est d'&ecirc;tre mieux en phase avec le prix de revient du producteur. Mais ce dernier est cat&eacute;gorique&nbsp;: cela ne se traduira pas par une forte augmentation des prix au consommateur.Faut-il aller encore plus loin en encadrant les promotions&nbsp;? &laquo;&nbsp;Nous pensons qu'il faut absolument r&eacute;duire les promotions en volume et en valeur&nbsp;&raquo;, rappelle Christine Valentin, la pr&eacute;sidente de la chambre d'agriculture de Loz&egrave;re. Celle-ci insiste aussi sur la n&eacute;cessit&eacute; &laquo;&nbsp;d'int&eacute;grer les co&ucirc;ts de distribution dans le calcul du seuil de revente &agrave; perte&nbsp;&raquo;. Cette question n'est pas encore tranch&eacute;e au sein des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux.Pour les chambres d'agriculture, ces promotions se &laquo;&nbsp;r&eacute;percutent in&eacute;vitablement sur les prix d'achat au producteur qui tombent en dessous des co&ucirc;ts de production&nbsp;&raquo;. Serge Papin est du m&ecirc;me avis.&nbsp;&laquo;&nbsp;J'ai en t&ecirc;te du poulet vendu &agrave; 1,45 euro le kilo. C'est moins cher que la nourriture animale, souligne-t-il. Oui aux promotions mais dans le cadre d'un juste prix pay&eacute; aux producteurs&nbsp;&raquo;. Guillaume Garot, lui aussi, n'est pas contre cette id&eacute;e. Mais il &eacute;met un b&eacute;mol&nbsp;: &laquo;&nbsp;C'est courageux mais c'est exigeant pour les ann&eacute;es qui viennent. Il faudra &ecirc;tre coh&eacute;rent&nbsp;&raquo;. Ce dernier rappelle que les promotions sont aussi mises &agrave; profit, en cas de crise de surproduction, pour d&eacute;gager des volumes.Le d&eacute;put&eacute; de la Mayenne a pr&eacute;sent&eacute; d'autres propositions &eacute;manant des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux. Il propose ainsi &laquo;&nbsp;d'&eacute;lever les standards de qualit&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, &eacute;voquant le sujet des perturbateurs endocriniens ou des pesticides.&nbsp;Il &eacute;met aussi l'id&eacute;e d'une recherche publique en alimentation.&nbsp;


Plusieurs pistes commencent à émerger des débats, notamment celle d'un contrat qui respecte le prix de revient des agriculteurs. Mais le ton est monté d’un cran entre Leclerc qui brandit la menace d’une hausse des prix pour le consommateur et les protagonistes des états généraux.


États généraux : « Leclerc cherche à faire peur pour que rien ne change »

"Ce que nous demandons, c'est l'arr&ecirc;t de ce projet", a indiqu&eacute; le&nbsp;porte-parole du syndicat agricole Laurent Pinatel lors d'une conf&eacute;rence de&nbsp;presse.&nbsp;&nbsp; Pour lui, "l'agriculture industrielle prend la place des autres". "C'est ce&nbsp;syst&egrave;me qu'il faut d&eacute;noncer". "On s'est tromp&eacute;s collectivement" en disant&nbsp;qu'il fallait toujours "mettre plus d'animaux dans les &eacute;levages", a ajout&eacute; le&nbsp;responsable. Selon M. Pinatel, ce projet est contradictoire avec les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de&nbsp;l'alimentation, qui posent la question des m&eacute;thodes pour "produire mieux et en&nbsp;phase avec les attentes des consommateurs". La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne s'inqui&egrave;te aussi du "financement opaque" du&nbsp;projet, de la diffusion "sous-estim&eacute;e" de polluants ou encore de la possible&nbsp;propagation de maladies. D'autres organisations professionnelles d&eacute;fendent le projet. "Le march&eacute; &agrave;&nbsp;l'exportation a sa place. C'est un outil utile, n&eacute;cessaire, pour la fili&egrave;re",&nbsp;a ainsi fait valoir Bernard Lacour, pr&eacute;sident de la FDSEA de Sa&ocirc;ne-et-Loire,&nbsp;demandant toutefois "&agrave; l'administration d'&ecirc;tre vigilante en termes sanitaires&nbsp;et de suivi environnemental." &nbsp;Selon la demande d'autorisation adress&eacute;e &agrave; la pr&eacute;fecture par l'&eacute;leveur,&nbsp;injoignable jeudi, le projet consiste &agrave; "accueillir des bandes de jeunes&nbsp;bovins, pour mise en quarantaine sanitaire durant cinq semaines avant d'&ecirc;tre&nbsp;export&eacute;s vers des centres d'engraissement en France ou &agrave; l'&eacute;tranger",&nbsp;notamment vers les "pays du Maghreb (plus particuli&egrave;rement l'Alg&eacute;rie et le&nbsp;Maroc) et la Turquie". "Au terme du projet de d&eacute;veloppement, l'effectif instantan&eacute; pourra&nbsp;atteindre un maximum de 3.910 bovins en pr&eacute;paration &agrave; l'exportation", en plus&nbsp;du troupeau existant de 320 vaches allaitantes et 240 bovins &agrave;&nbsp;l'engraissement, pr&eacute;cise le document.&nbsp;&nbsp; Ce projet est aussi d&eacute;nonc&eacute; par les riverains, qui s'inqui&egrave;tent des&nbsp;nuisances et ont mont&eacute; une association, et par la fondation Brigitte Bardot,&nbsp;qui faisait fin ao&ucirc;t un parall&egrave;le avec la ferme des "1.000 vaches" qui fait&nbsp;pol&eacute;mique dans la Somme. Le pr&eacute;fet de Sa&ocirc;ne-et-Loire devra se prononcer sur le projet apr&egrave;s avoir&nbsp;re&ccedil;u diff&eacute;rents avis dont celui, favorable, rendu par la direction r&eacute;gionale&nbsp;de l'environnement (DREAL) de Bourgogne Franche-Comt&eacute;. Une enqu&ecirc;te publique sur la question s'est achev&eacute;e le 22 septembre et a vu&nbsp;affluer les observations, dont une p&eacute;tition de l'association Agir pour&nbsp;l'environnement qui a recueilli plus de 66.000 signatures. Le commissaire&nbsp;enqu&ecirc;teur rendra ses conclusions fin octobre ou d&eacute;but novembre.


La Confédération paysanne a demandé jeudi à Mâcon l'arrêt d'un projet de ferme en Saône-et-Loire qui pourrait accueillir plus de 4.000 bovins destinés notamment à l'export, qu'elle juge emblématique des " dérives" liées à " l'industrialisation de l'agriculture".


Saône-et-Loire: la Confédération paysanne veut bloquer un projet de ferme de 4.000 bovins

Dans le cadre du PLF, le minist&egrave;re de l'Agriculture a revu &agrave; la hausse les moyens allou&eacute;s aux contr&ocirc;les et &agrave; la surveillance des dangers sanitaires. Le budget a ainsi augment&eacute; de 12%, hors d&eacute;penses de personnel. Ce surplus va permettre de mieux g&eacute;rer Xylella fastidiosa (+6,4 millions d'euros), le&nbsp;capricorne asiatique (+1 million d'euros), les maladies animales comme la tuberculose, la brucellose des ruminants, la fi&egrave;vre catarrhale ovine ou les crises aviaires (+5,7 millions d'euros) et les salmonelloses aviaires (+3,2 millions d'euros).&laquo;&nbsp;Pour la premi&egrave;re fois, une provision pour al&eacute;as est cr&eacute;&eacute;e au PLF 2018, pour un montant de 300 millions d'euros&nbsp;&raquo;, annonce St&eacute;phane Travert, le ministre de l'Agriculture. Elle doit permettre de couvrir les crises &eacute;conomique, sanitaire ou climatique qui pourraient affecter le secteur agricole en 2018, ainsi que les p&eacute;nalit&eacute;s impos&eacute;es par la Commission europ&eacute;enne. Le ministre souhaite ainsi&nbsp;&laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer la r&eacute;activit&eacute; de l'action publique face aux crises&nbsp;&raquo;. Ces fonds&nbsp;&laquo;&nbsp;&eacute;taient habituellement&nbsp;pris sur le budget de l'&Eacute;tat&nbsp;&raquo;, explique-t-il.&nbsp;Et de pr&eacute;ciser :&nbsp;&laquo;&nbsp;Je ne sais pas si cela sera suffisant. Nous verrons par la suite s'il faut mobiliser d'autres fonds&nbsp;&raquo;.<h2>Rattraper les retards de paiement de la PAC</h2>Le budget du minist&egrave;re est aussi largement consacr&eacute; au cofinancement du second pilier de la PAC. Le budget 2018 pr&eacute;voit sur ce point 455 millions d'euros d'autorisations d'engagement. Le financement de l'indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN) est maintenu &agrave; 264 millions d'euros, les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) atteignent 81,4 millions d'euros, dont la moiti&eacute; pour l'agriculture biologique. Quant &agrave; la dotation aux jeunes agriculteurs (DJA), elle demeure au niveau de 2017, soit 38,4 millions d'euros.N&eacute;anmoins, les cr&eacute;dits de paiement sur l'ensemble de ces dispositifs vont &ecirc;tre renforc&eacute;s (+26%), afin d'achever&nbsp;&laquo;&nbsp;le rattrapage des retards de paiements PAC dus aux agriculteurs&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">300 vacataires vont aussi venir en en renfort </a>dans les directions d&eacute;partementales agricoles (DDT) pour acc&eacute;l&eacute;rer le traitement des dossiers.Autre priorit&eacute; du minist&egrave;re&nbsp;: la formation. Les cr&eacute;dits de paiements consacr&eacute;s &agrave; la recherche et &agrave; l'enseignement augmentent de 2,9%, hors d&eacute;penses de personnel.Enfin, il est pr&eacute;vu une&nbsp;baisse des effectifs du minist&egrave;re, en dehors de l'enseignement et de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire, afin de r&eacute;duire les d&eacute;penses publiques. 225 &eacute;quivalents temps plein sont concern&eacute;s.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La FNSEA r&eacute;agi &agrave; l&#039;annonce de ce budget par un communiqu&eacute; : &quot;en apparence, ce budget est stable mais le diable est toujours dans les d&eacute;tails&quot;. Le syndicat regrette &quot;qu&#039;une mesure, conquise et d&eacute;cid&eacute;e en 2016 visant &agrave; all&eacute;ger le poids des charges sociales pour les paysans (moins 7 points sur les cotisations maladies), est remplac&eacute;e par un syst&egrave;me complexe qui sera, au final, sous couvert de bonnes intentions, tr&egrave;s co&ucirc;teux pour l&#039;agriculture&quot;.
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5,2 milliards d’euros sont alloués au budget du ministère de l’Agriculture, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF), soit une hausse de 1,6 % par rapport à 2017. Un « effort exceptionnel » a notamment été réalisé sur la gestion des risques sanitaires et agricoles. 


Agriculture : un budget ministériel en légère augmentation 

Depuis 2000, l'observatoire technico-&eacute;conomique du R&eacute;seau Civam compare les performances des syst&egrave;mes herbagers bovin lait du Grand Ouest avec les exploitations laiti&egrave;res du Rica (r&eacute;seau d'information comptable agricole).&nbsp; Sur l'exercice 2015, la chute du prix du lait a impact&eacute; le revenu de tous les agriculteurs, &agrave; tel point que 28 % des fermes du Rica ont un r&eacute;sultat n&eacute;gatif. Les herbagers, de par leur syst&egrave;me &eacute;conome et autonome, r&eacute;sistent bien mieux, avec 20 598 &euro; de r&eacute;sultat courant par actif pour les non bios, soit en moyenne 12 000 &euro; de plus qu'au Rica (+ 139 %) avec 110 000 L de lait en moins.Les syst&egrave;mes herbagers cr&eacute;ent plus de richesse (+ 24 % de valeur ajout&eacute;e par actif en non bio), qui va prioritairement &agrave; la r&eacute;mun&eacute;ration du travail plut&ocirc;t qu'aux investissements. Le poids du capital est plus cons&eacute;quent dans les fermes Rica. Cela se traduit par des charges d'&eacute;quipement &eacute;lev&eacute;es qui consomment 74 % de leur EBE (54 % pour les herbagers non bio). Les syst&egrave;mes herbagers montrent ainsi que ce n'est pas l'investissement qui fait le revenu, c'est bien la richesse cr&eacute;&eacute;e !Le R&eacute;sultat Social*, nouvel indicateur de gestion cr&eacute;&eacute; par le R&eacute;seau Civam, d&eacute;montre qu'avec 300 &euro; de r&eacute;mun&eacute;ration du travail en plus par hectare, les herbagers, m&ecirc;me non bios, ont une capacit&eacute; bien sup&eacute;rieure &agrave; maintenir et d&eacute;velopper l'emploi dans les territoires. Cette efficacit&eacute; &eacute;conomique repose sur le p&acirc;turage qui permet des &eacute;conomies de charges**. Dans les fermes du R&eacute;seau, avec en moyenne 64 ares d'herbe/UGB, la part d'herbe p&acirc;tur&eacute;e repr&eacute;sente 57 % des fourrages consomm&eacute;s, soit 200 jours de p&acirc;turage plat unique. Autant de r&eacute;sultats qui confortent les tendances observ&eacute;es par l'Observatoire les ann&eacute;es pass&eacute;es.Une &eacute;tude compl&eacute;mentaire r&eacute;v&egrave;le aussi que les &eacute;conomies d'&eacute;chelle ne sont pas lin&eacute;aires en agriculture. A un certain seuil, l'agrandissement d&eacute;grade m&ecirc;me la situation financi&egrave;re des fermes. Et les tr&egrave;s grandes structures par actif font vivre 2 fois moins d'actifs agricoles sur les fermes et sur les territoires que des petites structures.Dans les strat&eacute;gies qui s'offrent &agrave; un agriculteur souhaitant am&eacute;liorer ses r&eacute;sultats, la meilleure option reste le changement de syst&egrave;me plut&ocirc;t que l'agrandissement (par exemple pour une petite structure par actif : - 1 000 &euro; de r&eacute;sultat courant en s'agrandissant ; + 6 000 &euro; avec un changement de syst&egrave;me).Pour r&eacute;ussir cette transition, les &eacute;changes en groupe permettent aux agriculteurs d'&ecirc;tre mieux accompagn&eacute;s dans leurs nouveaux choix techniques et de d&eacute;velopper leur autonomie de d&eacute;cision.Lien pour lire l'&eacute;tude compl&egrave;te :&nbsp;http://www.agriculture-durable.org/lagriculture-durable/lobservatoire-technico-economique/*R&eacute;sultat social : il mesure le r&eacute;sultat permettant de 1) r&eacute;mun&eacute;rer tout le travail, exploitant et salari&eacute;, direct (r&eacute;mun&eacute;rations) et diff&eacute;r&eacute; (prestations sociales) ; 2) d'assurer la sant&eacute; financi&egrave;re de l'exploitation (augmenter la part des capitaux propres dans le passif et donc r&eacute;duire l'endettement).**R&eacute;duction des charges : 2 fois moins de concentr&eacute;s par UGB, 30 &euro; de co&ucirc;t alimentaire en moins aux 1000 L, et par hectare : 75 % d'&eacute;conomie d'engrais, 67 % d'&eacute;conomie de phytos et 200 &euro; de co&ucirc;t de m&eacute;canisation en moins.Contact&nbsp;presse&nbsp;:&nbsp;Romain DIEULOT, coordinateur Syst&egrave;mes p&acirc;turants &amp; &Eacute;valuation, R&eacute;seau CIVAM, SPEA - P&ocirc;le Agriculture Durable Grand Ouest. Tel : 02 99 77 39 24. Mail :<a href="https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/4857-operation-temoin-fruits-et-legumes-des-solutions-pour-reduire-les-pertes-et-gaspillages-alimentaires.html" target="_blank">&nbsp;</a>romain.dieulot@civam.org. Site :&nbsp;www.agriculture-durable.org&nbsp;et&nbsp;www.civam.org


Même si la chute du prix du lait impacte tous les producteurs, l’éleveur laitier de l’ouest gagne plus à développer un système pâturant économe qu’à s’agrandir ! Tel est le constat de l’Observatoire technico-économique du Réseau Civam sur l’exercice 2015 pour les systèmes bovin lait spécialisés du Grand Ouest. Un message qui détonne tandis que la libéralisation des volumes continue d’accélérer l’agrandissement des moyens de production par actif et les logiques d’investissements sensés réduire les coûts de production. 


Face à la crise laitière, le changement de système plus rentable que l'agrandissement!

Vu l'avanc&eacute;e de la moisson, achev&eacute;e &agrave; 85%, "nous pouvons dire avec&nbsp;certitude que nous allons r&eacute;colter une moisson record", a d&eacute;clar&eacute; Alexandre&nbsp;Tkatchev lors d'une r&eacute;union gouvernementale, cit&eacute; par les agences russes, sans&nbsp;donner de chiffres pour le moment. Il a pr&eacute;cis&eacute; que cette r&eacute;colte devrait permettre &agrave; la Russie d'exporter 30&nbsp;millions de tonnes de bl&eacute; en 2017-2018 et de conserver ainsi son premier rang&nbsp;mondial. Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, le gouvernement russe &eacute;tait rest&eacute; tr&egrave;s prudent dans ses&nbsp;pr&eacute;visions, contrairement aux analystes dont les pronostics optimistes ont par&nbsp;ailleurs pes&eacute; sur les prix ces derni&egrave;res semaines. Il avait longtemps maintenu sa pr&eacute;vision &agrave; 110 millions de tonnes, avant de&nbsp;la porter la semaine derni&egrave;re &agrave; 116-117 millions de tonnes, et de d&eacute;clarer&nbsp;jeudi que le record de 1978 sera d&eacute;pass&eacute;.M. Tkatchev a expliqu&eacute; cette retenue par "des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques&nbsp;d&eacute;favorables dans toute une s&eacute;rie de r&eacute;gions".&nbsp;&nbsp; <h2>Situation favorable</h2>En 2016 d&eacute;j&agrave;, &agrave; 120 millions de tonnes, la r&eacute;colte de la Russie, riche en&nbsp;terres fertiles autour de la mer Noire, &eacute;tait la plus &eacute;lev&eacute;e depuis 1978,&nbsp;quand l'Union sovi&eacute;tique disposait de surfaces cultiv&eacute;es bien plus vastes. La r&eacute;colte de 2016 a permis au pays d'enregistrer un record d'exportations&nbsp;de 35 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales (dont 27 millions de tonnes de bl&eacute;) sur&nbsp;la campagne agricole entre juillet 2016 et juin 2017, un record que Moscou&nbsp;esp&egrave;re donc battre sur la campagne actuelle. "Avec une situation favorable sur le march&eacute;, nous pr&eacute;voyons d'exporter 45&nbsp;millions de tonnes dont 30 millions de tonnes de bl&eacute;" sur la campagne en cours&nbsp;(juillet 2017-juin 2018), a soulign&eacute; jeudi M. Tkatchev. "Nous comptons sur le fait que la Russie sera de nouveau num&eacute;ro un mondial&nbsp;en termes d'exportations de bl&eacute;", a-t-il soulign&eacute;. La Russie avait ravi ce rang aux Etats-Unis ce rang sur la campagne&nbsp;2015-2016.


La récolte de céréales de la Russie, premier pays exportateur de blé, va dépasser cette année son précédent record de 127 millions de tonnes qui remontait à 1978, à l'époque soviétique, a annoncé jeudi le ministre de l'Agriculture.


La Russie va battre cette année son record de récolte de céréales


Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.


Tendances  de septembre 2017 - Conjoncture des marchés lait et viande

<h2>Pourquoi un nouveau dispositif ?</h2>Le r&eacute;gime du micro-BA a &eacute;t&eacute; mis en place dans l'optique de simplifier et de clarifier l'imposition des petites entreprises agricoles. En effet, il est mieux adapt&eacute; aux caract&eacute;ristiques propres de chaque exploitation, plus proche de la r&eacute;alit&eacute; &eacute;conomique et moins co&ucirc;teux dans sa gestion que le dispositif du b&eacute;n&eacute;fice forfaitaire agricole.<h2>Qui est concern&eacute; ?</h2>Vous &ecirc;tes concern&eacute; par le r&eacute;gime du micro-BA si vous &ecirc;tes exploitant agricole et que la moyenne de vos recettes de 2013, 2014 et 2015 est inf&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 82 200 euros hors taxes. Le seuil &eacute;tait de 76 300 euros pour le forfait agricole.En cas de d&eacute;passement du seuil du r&eacute;gime micro-BA, vous passez dans un r&eacute;gime r&eacute;el d'imposition &agrave; partir du 1er exercice suivant la p&eacute;riode triennale qui constate le d&eacute;passement. Vous avez toutefois la possibilit&eacute; d'opter volontairement pour le r&eacute;gime r&eacute;el d'imposition &agrave; tout moment.<h2>Comment est calcul&eacute;e votre assiette sociale ? </h2>Si vous &ecirc;tes en assiette triennale, cette moyenne int&egrave;gre&nbsp;:<ul><li>pour vos b&eacute;n&eacute;fices agricoles soumis au micro-BA, vos recettes hors taxes des trois ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes (N-1, N-2 et N-3) abattues de 87% et,</li><li>les autres revenus portant sur les m&ecirc;mes ann&eacute;es et composant votre assiette sociale (BA au r&eacute;el, BIC, BNC, revenus de capitaux mobiliers, etc.).</li></ul>Si vous &ecirc;tes en assiette annuelle, les revenus de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente (N-1) retenus pour le calcul de vos cotisations et contributions sociales sont constitu&eacute;s :<ul><li>pour vos b&eacute;n&eacute;fices agricoles soumis au micro-BA, des recettes hors taxes de l'ann&eacute;e consid&eacute;r&eacute;e (N-1) abattue de 87% et,</li><li>des autres revenus portant sur la m&ecirc;me ann&eacute;e (BA au r&eacute;el, BIC, BNC, revenus de capitaux mobiliers, etc.)</li></ul>Les recettes &agrave; prendre en compte sont les recettes directement tir&eacute;es de la vente de produits agricoles, de subventions, de primes et d'indemnit&eacute;s per&ccedil;ues &agrave; titre de suppl&eacute;ment de prix ou destin&eacute;es &agrave; compenser un manque &agrave; gagner, ainsi que de la valeur des produits pr&eacute;lev&eacute;s sur l'exploitation.<h2>Une p&eacute;riode de transition pour les ann&eacute;es 2017 et 2018</h2>Le nouveau r&eacute;gime est mis en &oelig;uvre progressivement. Ainsi, un dispositif transitoire est pr&eacute;vu pour l'imposition des revenus 2016 et 2017 et le calcul des pr&eacute;l&egrave;vements sociaux dus pour les ann&eacute;es 2017 et 2018.<h2>Un accompagnement financier possible</h2>La MSA propose, sous certaines conditions, un accompagnement financier transitoire sous la forme de prises en charge de cotisations sociales. Il concerne les chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole qui constatent une augmentation significative du montant de leurs cotisations sociales.Pour aller plus loin, rendez-vous sur www.msa.fr/exploitant/micro-benefice-agricole


Depuis le 1er janvier 2016, le régime fiscal du forfait agricole a disparu au profit du régime du micro-bénéfice agricole, dit micro-BA. Ce régime entre en vigueur, fiscalement, pour l'imposition des revenus 2016 et socialement, pour la détermination des cotisations sociales dues en 2017.


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