Une r&eacute;duction des doses maximales de prosulfocarbe autoris&eacute;es &agrave; l&rsquo;hectare, d&rsquo;au moins 40%. L&rsquo;obligation d&rsquo;utiliser du mat&eacute;riel d&rsquo;application permettant une r&eacute;duction de 90% de la d&eacute;rive de pulv&eacute;risation et de respecter une distance de s&eacute;curit&eacute; de 10 m&egrave;tres avec les zones d&rsquo;habitation. A d&eacute;faut, l&rsquo;application d&rsquo;une distance de s&eacute;curit&eacute; de 20 m&egrave;tres le temps de s&rsquo;&eacute;quiper de buses plus performantes. Telle est la d&eacute;cision prise par l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) le 3 octobre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-liste-des-pulverisateurs-et-dispositifs-anti-derive-reactualisee" target="_blank" title="">La liste des pulv&eacute;risateurs et dispositifs anti-d&eacute;rive r&eacute;actualis&eacute;e</a>
</aside>
La d&eacute;cision de l&rsquo;agence sanitaire est motiv&eacute;e par une nouvelle &eacute;valuation des risques pour les riverains, bas&eacute;e sur les m&eacute;thodes d&rsquo;estimation de l&rsquo;exposition r&eacute;actualis&eacute;es en 2022 par l&rsquo;Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA). Suite &agrave; cette &eacute;valuation, l&rsquo;Anses ne peut pas exclure, &laquo;&nbsp;pour une exposition par voie cutan&eacute;e principalement, le d&eacute;passement des seuils de s&eacute;curit&eacute; pour des enfants se trouvant &agrave; moins de 10 m&egrave;tres de distance de la culture lors des traitements&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/3/7/5787375-1-fre-FR/Ventes.png" alt="Quantit&eacute; annuelle vendue de prosulfocarbe en tonnes (pour les produits &agrave; usage professionnel), avec en &eacute;tiquette le rang de vente de la mol&eacute;cule sur toutes les mol&eacute;cules vendues (Source : Banque nationale des ventes des distributeurs)" height="674" width="1234" /><figcaption>Quantit&eacute; annuelle vendue de prosulfocarbe en tonnes (pour les produits &agrave; usage professionnel), avec en &eacute;tiquette le rang de vente de la mol&eacute;cule sur toutes les mol&eacute;cules vendues (Source : Banque nationale des ventes des distributeurs)</figcaption></figure>

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En outre, d&rsquo;ici au 30 juin 2024, les d&eacute;tenteurs d&rsquo;une Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) de ces produits devront imp&eacute;rativement transmettre des donn&eacute;es relatives &agrave; l&rsquo;impact de ces nouvelles conditions d&rsquo;emploi sur la r&eacute;duction des expositions des riverains. &laquo;&nbsp;En cas d&rsquo;absence de d&eacute;monstration probante, les autorisations seront retir&eacute;es sans aucun d&eacute;lai&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;Anses.En 2018, la mol&eacute;cule avait d&eacute;j&agrave; fait l&rsquo;objet de restrictions d&rsquo;emploi (anti-d&eacute;rive, cultures non cibles avoisinantes). Au plan europ&eacute;en, l&rsquo;AMM du prosulfocarbe, tout r&eacute;cemment renouvel&eacute;e, court jusqu&rsquo;au 31 janvier 2027.<h2>Une mol&eacute;cule tr&egrave;s utilis&eacute;e, tr&egrave;s volatile, pas class&eacute;e CMR</h2>En France, le&nbsp;prosulfocarbe est depuis 2015 la troisi&egrave;me substance phytosanitaire la plus vendue apr&egrave;s le glyphosate (2&egrave;me) et le soufre (1&egrave;re). Ses ventes ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;es par 6 en moins de 10 ans, sous l&rsquo;effet du retrait de mol&eacute;cules telles que l&rsquo;isoproturon et de la r&eacute;sistance des mauvaises herbes &agrave; d&rsquo;autres mol&eacute;cules.&nbsp;Le prosulfocarbe est caract&eacute;ris&eacute; par une &laquo;&nbsp;volatilit&eacute;&nbsp;importante&nbsp;&raquo;, qui favorise sa dispersion dans l&rsquo;air y compris apr&egrave;s l&rsquo;application.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-photo-2021-de-la-france-phyto" target="_blank" title="">La photo 2021 de la France phyto</a>
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Au vu de ces constats, l&rsquo;Agence sanitaire a fait figurer le prosulfocarbe dans la liste des substances phytopharmaceutiques m&eacute;ritant une attention particuli&egrave;re dans son rapport sur les substances pr&eacute;occupantes de 2020. D&rsquo;un point de vue toxicologique, la substance n&rsquo;est pas class&eacute;e comme canc&eacute;rig&egrave;ne, mutag&egrave;ne et reprotoxique (CMR). Elle peut cependant provoquer des r&eacute;actions cutan&eacute;es pour les personnes expos&eacute;es.<h2>Des parcelles bio contamin&eacute;es... et non indemnis&eacute;es</h2>Si le prosulfocarbe est porteur d&rsquo;un risque de d&eacute;passement de seuil de s&eacute;curit&eacute; pour les jeunes riverains, la mol&eacute;cule est aussi &agrave; l&rsquo;origine de contaminations de parcelles cultiv&eacute;es en bio, notamment de sarrasin, dont la r&eacute;colte tardive intervient apr&egrave;s les applications de l&rsquo;herbicide &agrave; l&rsquo;automne. Selon la Fnab et For&eacute;bio (coop&eacute;ratives),&nbsp;les destructions de cultures de sarrasin bio pour cause de contamination repr&eacute;sentent un pr&eacute;judice cumul&eacute; sup&eacute;rieur &agrave; 500.000 euros au cours des trois exercices pass&eacute;s. Mais la&nbsp;volatilit&eacute; de la mol&eacute;cule rend impossible l&rsquo;identification de l&rsquo;origine de la contamination et par voie de cons&eacute;quence le recours juridique, laissant les producteurs bio sans solution d'indemnisation.Les deux organisations r&eacute;clament la cr&eacute;ation d'un fonds sp&eacute;cial financ&eacute; par la redevance pollution diffuse ainsi que la prise en charge du risque &eacute;conomique par le dispositif le Fond de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE).&nbsp;Elles attendent un signal du gouvernement dans le&nbsp;cadre du Projet de loi de finances 2024.

Suite à une actualisation de l’évaluation des risques pour les enfants, l’agence sanitaire réduit de 40% la dose d’usage de l’herbicide, assortie d’une ZNT de 10 mètres et combinée à des dispositifs anti-dérive, le tout à compter du 1er novembre. La Fnab et Forébio réclament de leur côté un fonds pour indemniser les producteurs bio dont les récoltes sont contaminées, sans identification de l’origine.

L’Anses révise à la baisse l’usage du prosulfocarbe

Apr&egrave;s l&rsquo;Innov&lsquo;Space (2020), le Sima Award 2021) et l&rsquo;Inel d&rsquo;or, (2021), la m&eacute;langeuse automotrice autonome compl&egrave;te son palmar&egrave;s avec un Sommet d&rsquo;or. La distributrice est dot&eacute;e d&rsquo;un module de chargement apte &agrave; ing&eacute;rer tous les fourrages, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des ensilages &agrave; brins courts (herbe, ma&iuml;s) ou des fourrages &agrave; brins longs (foin, enrubannage, paille). Les autres composants de la ration (concentr&eacute;s et condiments min&eacute;raux) sont charg&eacute;s via des vis p&eacute;riph&eacute;riques positionn&eacute;es au niveau des diff&eacute;rents stocks de l&rsquo;&eacute;levage. Le m&eacute;lange s&rsquo;op&egrave;re dans le bol de 3 m3 dot&eacute; de deux vis verticales. Dot&eacute;e d&rsquo;un convoyeur transversal droite / gauche, elle fait aussi office de repousse-ration au moyen de deux brosses droite / gauche.<h2>Pr&eacute;cision centim&eacute;trique</h2>La m&eacute;langeuse dispose de deux modes de guidage, &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur des b&acirc;timents par GPS RTK sans abonnement coupl&eacute; &agrave; l&rsquo;odom&eacute;trie et &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des b&acirc;timents gr&acirc;ce &agrave; la technologie Lidar, le tout cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;une pr&eacute;cision de d&eacute;placement centim&eacute;trique. En cas de perte de signal GPS, l&rsquo;odom&eacute;trie, une technique robotique consistant &agrave; mesurer les tours de roues et l&rsquo;orientation des roues de la machine, permet &agrave; la machine d&rsquo;identifier pr&eacute;cis&eacute;ment son lieu de positionnement et le parcours encore &agrave; r&eacute;aliser. Son module de s&eacute;curit&eacute; est conforme aux normes en vigueur.La m&eacute;langeuse se d&eacute;place sur des trajectoires virtuelles recens&eacute;es dans son interface Farm Track qui permet &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur d&rsquo;adapter la vitesse de la machine sur les diff&eacute;rents parcours. L&rsquo;interface rend possible pour l&rsquo;&eacute;leveur la condamnation temporaire de certains parcours en fonction de l&rsquo;actualit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage. Avec une performance de franchissement de pente jusqu&rsquo;&agrave; 20%, la distributrice ne n&eacute;cessite aucun rev&ecirc;tement de sol particulier ou de r&eacute;am&eacute;nagement de terrain.La m&eacute;langeuse est anim&eacute;e par un moteur diesel de 56ch conforme &agrave; Stage V, &agrave; la consommation moyenne de 4 litres par heure. En 2025, Kuhn pr&eacute;sentera l&rsquo;Aura-e, la version &eacute;lectrique.

La mélangeuse de 3 m3 à deux vis verticales assure le chargement, la pesée, le mélange, la distribution et la repousse des rations. Une version électrique est programmée pour 2025.

Un Sommet d’or pour la mélangeuse autonome Aura de Kuhn

&laquo;&nbsp;Jusqu&rsquo;au coll&egrave;ge, j&rsquo;ai eu un parcours classique. J&rsquo;ai eu mon brevet avec mention bien, r&eacute;sume Coralie Guillemot. Je suis n&eacute;e dans l&rsquo;Essonne. Mes parents ont d&eacute;m&eacute;nag&eacute; en Normandie, &agrave; Vimont, quand j&rsquo;avais quatre mois. J&rsquo;ai deux grands fr&egrave;res avec lesquels j&rsquo;ai quatorze et seize ans d&rsquo;&eacute;cart.&nbsp;&raquo; En 3e, pour son stage d&eacute;couverte, Coralie choisit le secteur de la coiffure. &laquo;&nbsp;De ce que j&rsquo;ai vu, &ccedil;a m&rsquo;a plu. J&rsquo;en avais marre des maths et du fran&ccedil;ais. Je voulais me r&eacute;orienter.&nbsp;&raquo;

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/cindy-gelas-en-route-vers-dautres-salles-de-traite" target="_blank">Cindy Gelas, en route vers d&rsquo;autres salles de traite</a></div>

<h3>&laquo; Ne pas l&acirc;cher&nbsp;&raquo;</h3>

Sans que ce soit une vocation, Coralie part en CAP coiffure au lyc&eacute;e L&eacute;pine &agrave; Caen. &laquo;&nbsp;J&rsquo;aurais pr&eacute;f&eacute;r&eacute; faire un bac&nbsp;&raquo;, regrette-t-elle. En deuxi&egrave;me ann&eacute;e de CAP, tombent la pand&eacute;mie de covid et son lot de cours en visio. &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas le mieux pour avoir de l&rsquo;exp&eacute;rience.&nbsp;&raquo; Elle valide ses ann&eacute;es et d&eacute;cide de poursuivre, sans que pousse une v&eacute;ritable fibre capillaire. &laquo;&nbsp;Je ne voulais pas l&acirc;cher. J&rsquo;ai suivi une mention compl&eacute;mentaire coupe couleur coiffage en un an.&nbsp;&raquo; Deux semaines avant de passer l&rsquo;examen, son p&egrave;re d&eacute;c&egrave;de brutalement. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait fulgurant&nbsp;&raquo;, glisse-t-elle avec pudeur. Coralie obtient son dipl&ocirc;me. On est fin juin 2021. La jeune femme cherche pendant l&rsquo;&eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;un patron pour suivre un BP. J&rsquo;&eacute;tais recal&eacute;e &agrave; chaque fois, car je manquais de niveau et d&rsquo;envie.&nbsp;&raquo;

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<h3>Rencontre avec &Eacute;ric</h3>

Un mois avant le d&eacute;c&egrave;s de son papa, Coralie rencontre &Eacute;ric, &laquo;&nbsp;par le r&eacute;seau de connaissances&nbsp;&raquo;. Coup de foudre et coup du destin&nbsp;: il porte le m&ecirc;me pr&eacute;nom que son p&egrave;re. &Eacute;ric travaille comme salari&eacute; chez Geoffroy de Lesquen, agriculteur &agrave; Valambray. Entre deux refus dans les salons de coiffure, Coralie moissonne. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai d&eacute;couvert l&rsquo;agriculture. &Ccedil;a m&rsquo;a plu ! J&rsquo;ai aim&eacute; l&rsquo;ambiance.&nbsp;&raquo; Elle passe les mois d&rsquo;automne sans &laquo;&nbsp;rien faire de concret.&nbsp;Je venais &agrave; la ferme. Je conduisais le tracteur dans le champ.&nbsp;&raquo; Elle s&rsquo;inscrit finalement en service civique dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire. Et revient tra&icirc;ner ses baskets &agrave; la ferme les mercredis. Avec le retour de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, sa mission se termine. Nouvelle orientation &agrave; prendre.

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/ja-normandie-lalternance-muscle-les-jeunes" target="_blank">JA Normandie : &laquo;&nbsp;l&rsquo;alternance muscle les jeunes&nbsp;&raquo;</a></div>

<h3>Les mains dans le cambouis</h3>

Encourag&eacute;e par &Eacute;ric et ses parents, Coralie tente un CS tracteurs et machines agricoles au Robillard, en alternance dans l&rsquo;exploitation de Valambray. &laquo;&nbsp;Je suis stress&eacute;e et angoiss&eacute;e. Ici, je suis en confiance, j&rsquo;ai mes marques.&nbsp;&raquo; Geoffroy de Lesquen d&eacute;cide de lui donner sa chance. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait un an pour d&eacute;couvrir. Il y avait une incitation fiscale &agrave; prendre des alternants. J&rsquo;ai dit OK. &Ccedil;a s&rsquo;est tr&egrave;s bien pass&eacute;.&nbsp;&raquo; Coralie apprend &laquo;&nbsp;le B.A.BA de l&rsquo;entretien. J&rsquo;ai ador&eacute; la conduite, moins la m&eacute;canique et les mains dans le cambouis. Mais il faut le faire&nbsp;&raquo;. Surtout, elle touche du doigt ses premi&egrave;res notions d&rsquo;agronomie et trouve un sens &agrave; ce qu&rsquo;elle fait. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai eu des encouragements &eacute;normes des profs. J&rsquo;ai eu envie d&rsquo;aller plus loin.&nbsp;&raquo;

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/te_-_coralie_guillemot1.jpg?itok=3MNhIqGO" width="747" height="498" alt="" /></div>
 
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<h3>Le retour du fran&ccedil;ais et des maths au lyc&eacute;e</h3>

En l&rsquo;occurrence, elle lorgne sur le BTSA productions v&eacute;g&eacute;tales. Mais pour &ccedil;a, il faut le bac. &laquo;&nbsp;Coralie est courageuse, s&eacute;rieuse et consciencieuse. M&ecirc;me si je n&rsquo;ai pas besoin d&rsquo;une alternante toute l&rsquo;ann&eacute;e, je veux lui donner sa chance&nbsp;&raquo;, soutient Geoffroy de Lesquen, qui lui propose de la prendre en apprentissage bac pro agro&eacute;quipements au Robillard. Il fait ses calculs, entre l&rsquo;embauche de saisonniers, le salaire de Coralie exon&eacute;r&eacute; de charges et une aide de l&rsquo;&Eacute;tat&nbsp;: &laquo;&nbsp;j&rsquo;ai un delta de 6&nbsp;500&nbsp;&euro;/an&nbsp;&raquo;. Depuis d&eacute;but septembre, Coralie est donc inscrite en 2de. Elle retrouve, sur les bancs du lyc&eacute;e, des &eacute;l&egrave;ves de 15 ans. &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas facile, admet-elle. Je suis la seule majeure. Mais au moins, je ne suis pas distraite, je ne parle pas &agrave; Pierre, Paul, Jacques.&nbsp;&raquo; Elle doit surtout renouer avec les cours de maths et de fran&ccedil;ais. &laquo;&nbsp;Les autres sont dans la continuit&eacute; du coll&egrave;ge. Moi, pas du tout. Mais Geoffroy m&rsquo;encourage. Il est &agrave; l&rsquo;&eacute;coute. &Ccedil;a compte. Et mon p&egrave;re m&rsquo;avait dit qu&rsquo;il fallait que je passe un bac. C&rsquo;est rest&eacute; dans ma t&ecirc;te. L&agrave;, c&rsquo;est une fa&ccedil;on de lui rendre hommage.&nbsp;&raquo;

Coralie Guillemot a 20 ans. Depuis septembre, elle est de retour au lycée, en 2de bac pro agroéquipements au Robillard. La jeune adulte se réoriente après des études dans le domaine de la coiffure. Il y a deux ans, elle ne connaissait rien au milieu agricole.

[Reconversion] Coralie décoiffe les aprioris

Il est ici pour mener &agrave; bien une d&eacute;monstration de la gamme d&rsquo;&eacute;pandage Samson Pichon organis&eacute;e par le groupe Lesieur, &agrave; Valframbert dans l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Orne</a>, mardi 25 septembre 2023. Le Fendt 700 Gen 7, dot&eacute; d&rsquo;un moteur AGCO Power, 7,5 litres, &laquo;&nbsp;a une faible consommation en carburant gr&acirc;ce &agrave; un abaissement du r&eacute;gime &agrave; 1 700 tr/min&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Gabriel Poirier, d&eacute;monstrateur chez Lesieur.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/telegonfler-les-pneus-pour-moins-de-degradation-des-sols" target="_blank">[VIDEO] T&eacute;l&eacute;gonfler les pneus pour moins de d&eacute;gradation des sols </a></div>

<h3>Patinage</h3>

&laquo;&nbsp;En termes d&rsquo;empattement, on est &agrave; 2,88 m pour un poids de 8 tonnes environ, poursuit Gabriel Poirier. La transmission, Fendt vario drive, permet de simplifier son utilisation tout en optimisant l&rsquo;adh&eacute;rence et les performances du tracteur gr&acirc;ce &agrave; une gestion ind&eacute;pendante et autonome des ponts, avant et arri&egrave;re. &laquo;&nbsp;Pas de quatre roues motrices, mais une gestion du taux de patinage. Si le tracteur patine &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re, le pont avant vient s&rsquo;enclencher en le tirant et inversement.&nbsp;&raquo;

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/video-horsch-en-demonstration-avec-la-sama" target="_blank">[Vid&eacute;o]. Horsch en d&eacute;monstration avec la Sama</a></div>

<h3>100 % adaptable</h3>

&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un mod&egrave;le amen&eacute; &agrave; faire des travaux lourd, id&eacute;al pour les tonnes &agrave; lisiers et &eacute;pandeurs et qui garde une vitesse convenable au travail, 40, 50 ou jusqu&rsquo;&agrave; 60 km/h, indique Gabriel Poirier. Il est parfait pour tous les &eacute;pandeurs et c&rsquo;est un tracteur capable d&rsquo;aller sur pratiquement toutes les tonnes &agrave; lisiers, sauf les trois essieux.&nbsp;Et le t&eacute;l&eacute; gonflage est disponible. &raquo;

Le Fendt 700 Gen 7 était présent lors de la démonstration d’une gamme d’épandage Samson Pichon organisée par le groupe Lesieur à Valframbert dans l’Orne, mardi 26 septembre 2023. Zoom sur ses atouts.

Fendt 700 Gen 7 : « Il s’adapte à la majorité des tonnes à lisier »

&laquo;&nbsp;Pourquoi je me suis engag&eacute; dans le programme Life Green Sheep&nbsp;? Un, parce&nbsp;que je commen&ccedil;ais &agrave; m&rsquo;emmerder dans mon m&eacute;tier. Deux, &agrave; cause de l&rsquo;&eacute;volution du climat. Trois parce que je n&rsquo;&eacute;tais pas satisfait de ma r&eacute;mun&eacute;ration&nbsp;&raquo;. A Cournon (Puy-de-D&ocirc;me), Fabien Paris est venu t&eacute;moigner de son engagement dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-ovin-s-engage-dans-la-decarbonation" target="_blank">le programme Life Green Sheep, qui vise &agrave; r&eacute;duire de 12% l&rsquo;empreinte carbone de la fili&egrave;re ovine d&rsquo;ici &agrave; 2030</a>. L&rsquo;&eacute;leveur fait partie des 211 &laquo;&nbsp;fermes innovantes&nbsp;&raquo; fran&ccedil;aises qui se sont engag&eacute;es dans ce programme europ&eacute;en. Lui &eacute;l&egrave;ve 270 brebis allaitantes sur 152 hectares&nbsp;de SAU, dont un tiers de prairies permanentes, ou inondables, ou s&eacute;chantes. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/9/6/5786964-1-fre-FR/Interieur.jpg" alt="L&rsquo;int&eacute;gration dans un groupe au sein de la coop&eacute;rative Coopagno et l&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; AgroLeague pour la partie agronomique sont pour beaucoup dans la r&eacute;ussite, en plus du soutien de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage" height="1190" width="1996" /><figcaption>L&rsquo;int&eacute;gration dans un groupe au sein de la coop&eacute;rative Coopagno et l&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; AgroLeague pour la partie agronomique sont pour beaucoup dans la r&eacute;ussite, en plus du soutien de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage</figcaption></figure>

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Il y a trois ans, l&rsquo;&eacute;leveur a renvers&eacute; la table&nbsp;: il est pass&eacute; en&nbsp;Agriculture de conservation des sols (ACS) pour r&eacute;duire le travail du sol (et les carburants fossiles) et implanter des couverts (consommables par les ovins). Il a investi dans un b&acirc;timent recouvert de panneaux photovolta&iuml;ques assurant sous toiture le s&eacute;chage de ses balles enti&egrave;res de fourrage et de son ma&iuml;s (exit le s&eacute;choir au fioul).<div class="citation">
 "On peut avoir une brebis avec deux agneaux, 300 &agrave; 400 grammes de ma&iuml;s et de la luzerne &agrave; volont&eacute;"
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Le s&eacute;chage a notamment permis de s&eacute;curiser la qualit&eacute; de ses luzernes, qu&rsquo;il a introduites dans le but de viser l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique. &laquo;&nbsp;Mon objectif &eacute;tait d&rsquo;acheter z&eacute;ro aliment, je suis &agrave; 95%, y compris en min&eacute;ral, car la ration luzerne ma&iuml;s est tr&egrave;s &eacute;quilibr&eacute;e pour les brebis allaitantes, d&eacute;crit-il. J&rsquo;ai divis&eacute; par deux la quantit&eacute; de ma&iuml;s distribu&eacute;e. On peut avoir une brebis avec deux agneaux, 300 &agrave; 400 grammes de ma&iuml;s et de la luzerne &agrave; volont&eacute;&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/9/6/5786955-1-fre-FR/Leviers1.jpg" alt="Les leviers d&rsquo;action pour r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone" height="1108" width="1908" /><figcaption>Les leviers d&rsquo;action pour r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone</figcaption></figure>

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L&rsquo;&eacute;leveur s&rsquo;est aussi essay&eacute; au lotier, &laquo;&nbsp;la luzerne du pauvre&nbsp;&raquo;. Non sans bonne surprise. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai test&eacute; le lotier car la luzerne ne passe pas partout. Le lotier marche tr&egrave;s bien, au point de penser qu&rsquo;il est plus adapt&eacute; aux brebis que la luzerne, en &eacute;tant mieux consomm&eacute; &raquo;.Pour ce qui est des agneaux, ceux naissant &agrave; l&rsquo;automne re&ccedil;oivent un m&eacute;lange fermier ma&iuml;s + bl&eacute;, avec un peu de compl&eacute;ment azot&eacute;. Encore que. &laquo;&nbsp;Je me suis aper&ccedil;u que les agneaux de 15 jours sont tout &agrave; fait capables d&rsquo;aller chercher de la luzerne&nbsp;&raquo;. Les agneaux de printemps sont &eacute;lev&eacute;s en extensif, rentr&eacute;s en &eacute;t&eacute;, sevr&eacute;s, tondus puis engraiss&eacute;s pendant un mois et demi avec du lotier, du bl&eacute; et du triticale. &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;ai aucun probl&egrave;me de transition et c&rsquo;est plut&ocirc;t mieux au niveau sanitaire&nbsp;&raquo;, affirme l&rsquo;&eacute;leveur. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/9/6/5786958-1-fre-FR/Leviers2.jpg" alt="Les leviers d&rsquo;action pour r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone" height="950" width="1884" /><figcaption>Les leviers d&rsquo;action pour r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone</figcaption></figure>

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L&rsquo;introduction des couverts et le d&eacute;veloppement des prairies temporaires a eu pour effet de mieux articuler les ateliers cultures de vente et &eacute;levage, jusque-l&agrave; scind&eacute;s, avec notamment des effets b&eacute;n&eacute;fiques sur le parasitisme.Et le bilan carbone&nbsp;? &laquo;&nbsp;En trois ans, les &eacute;missions de CO2 ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites de 30%&nbsp;&raquo;, indique Fabien Paris, qui met en avant la baisse des achats d&rsquo;aliments, d&rsquo;engrais (fixation d&rsquo;azote, localisation des apports) et de carburant, auxquels s&rsquo;ajoutent le stockage de carbone, (couverts, haies).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-en-2022-les-comptes-d-exploitation-se-degradent-en-lait-comme-en-viande" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] En 2022, les comptes d&rsquo;exploitation se d&eacute;gradent en lait comme en viande</a>
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L&rsquo;&eacute;leveur ne sous-estime pas la somme d&rsquo;investissements consentis dans le mat&eacute;riel d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;ACS et le b&acirc;timent (s&eacute;chage) que viennent compenser les r&eacute;sultats &eacute;conomiques, &agrave; savoir un solde de 110 euros par Effectif moyen pr&eacute;sent (EMP), soit 27.330 euros au niveau de l&rsquo;&eacute;levage, qui peut d&eacute;sormais nourrir 25% de personnes en plus. Les indices de mortalit&eacute; et de prolificit&eacute; ont aussi &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;s.L&rsquo;&eacute;leveur a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; op&eacute;rer un virage &agrave; 180 degr&eacute;s&nbsp;plut&ocirc;t que de proc&eacute;der par petites touches, qui auraient pu &ecirc;tre sujettes &agrave; un r&eacute;trop&eacute;dalage au moindre accident de parcours. L&rsquo;int&eacute;gration dans un groupe au sein de la coop&eacute;rative Coopagno et l&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; AgroLeague pour la partie agronomique sont pour beaucoup dans la r&eacute;ussite, en plus du soutien de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.Trois ans plus tard, Fabien Paris ne &laquo;&nbsp;s&rsquo;emmerde plus&nbsp;&raquo; tandis que son exploitation est &agrave; la fois plus r&eacute;siliente et plus rentable. A l&rsquo;approche de la cinquantaine, l&rsquo;&eacute;leveur se sent aussi plus &agrave; l&rsquo;aise dans l&rsquo;optique d&rsquo;une transmission. Dommage que le programme Life Green sheep n&rsquo;int&egrave;gre pas un indice de satisfaction.

[Sommet de l’élevage 2023] A Agonges (Allier), Fabien Paris a remis tout son système fourrager et cultural à plat, avec ACS et séchage de balles entières sous panneaux photovoltaïques. A la clé : une baisse de 30% des émissions de CO2 de son exploitation en polyculture brebis allaitantes. A quand un indice de satisfaction ?

Ovins et décarbonation : « Beaucoup moins d’émissions, beaucoup plus de satisfaction »

&laquo;&nbsp;La fili&egrave;re bovine fran&ccedil;aise ne doit plus perdre une seule vache d&egrave;s 2024&nbsp;&raquo; : c&rsquo;est l&rsquo;injonction lanc&eacute;e par Patrick Benezit, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine, &agrave; l&rsquo;ouverture du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; Cournon (Puy-de-D&ocirc;me).Selon l&rsquo;institut de l&rsquo;&eacute;levage, au cours des six ann&eacute;es pass&eacute;es (d&eacute;cembre 2016 &agrave; d&eacute;cembre 2022), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decapitalisation-bovine-et-ca-continue-encore-et-encore" target="_blank">le cheptel bovin fran&ccedil;ais a perdu 9,5% de ses effectifs</a>, soit 837.000 vaches, r&eacute;parties entre 494.000 vaches allaitantes (-11,4%) et 443.000 vaches de races laiti&egrave;res et mixtes (-7,7%).<div class="citation">
 "Chaque fois que l&rsquo;on perd une vache fran&ccedil;aise, elle est remplac&eacute;e par une vache venant d&rsquo;ailleurs"
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Et selon la FNB, le cap du million de t&ecirc;tes devrait &ecirc;tre all&egrave;grement franchi en 2023. &laquo;&nbsp;Chaque fois que l&rsquo;on perd une vache fran&ccedil;aise, elle est remplac&eacute;e par une vache venant d&rsquo;ailleurs et de beaucoup plus loin que l&rsquo;Europe&nbsp;&raquo;, poursuit Patrick Benezit, qui rappelle que la consommation de viande ne baisse pas. Selon FranceAgriMer, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">la consommation totale de viande des Fran&ccedil;ais, &agrave; domicile et hors domicile, a augment&eacute; de 0,8% en 2022</a>. Celle de b&oelig;uf en particulier a progress&eacute; de 1,1%.La FNB a fait ses comptes&nbsp;: en l&rsquo;espace de 10 ans, le Br&eacute;sil et l&rsquo;Argentine r&eacute;unis ont accru leur cheptel dans des proportions &eacute;quivalentes &agrave; la taille du cheptel fran&ccedil;ais, &laquo; avec parfois des conditions de production interdites en France&nbsp;&raquo;.<h2>R&eacute;mun&eacute;ration et d&eacute;fiscalisation</h2>Pour mettre fin &agrave; la d&eacute;capitalisation, l&rsquo;interprofession appelle &agrave; des mesures de soutien &agrave; la r&eacute;mun&eacute;ration et &agrave; l&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;Il faut garantir aux &eacute;leveurs qu&rsquo;ils vont pouvoir vivre de ce m&eacute;tier, c&rsquo;est la priorit&eacute; des priorit&eacute;s&nbsp;&raquo;, juge Patrick Benezit, qui attend des pouvoirs publics qu&rsquo;ils fassent appliquer les lois Egalim. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, les prix de march&eacute; restent inf&eacute;rieurs aux co&ucirc;ts de production&nbsp;&raquo;. La profession attend aussi du gouvernement un coup de pouce fiscal li&eacute; &agrave; la revalorisation des stocks de bovins, en lien avec l&rsquo;inflation. &laquo;&nbsp;La valeur des stocks a augment&eacute;, mais pas la plus-value car une vache ne produit toujours qu&rsquo;un veau par an, m&ecirc;me si elle vaut plus cher&nbsp;&raquo;, argumente l&rsquo;&eacute;leveur du Cantal.<div class="citation">
 "La d&eacute;carbonation ne rime pas avec d&eacute;capitalisation"
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L&rsquo;affaiblissement de la fili&egrave;re bovine intervient au moment o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-2030-un-effort-additionnel-relatif-pour-l-agriculture" target="_blank">l&rsquo;agriculture, comme l&rsquo;ensemble des secteurs &eacute;conomiques, va devoir r&eacute;duire drastiquement ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre</a> pour satisfaire les engagements de la France. De l&agrave; &agrave; voir dans la d&eacute;capitalisation la solution toutes trouv&eacute;e... Un sc&eacute;nario qui h&eacute;risse la FNB. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;levage bovin fran&ccedil;ais est un mod&egrave;le de vertu, de biodiversit&eacute; et de vitalit&eacute; des territoires, souligne Patrick Benezit. Quand l&rsquo;&eacute;levage dispara&icirc;t, ce sont les Canadair qui les remplacent.&nbsp;Le secteur bovin est dispos&eacute; &agrave; poursuivre ses efforts de d&eacute;carbonation. On&nbsp;a fait des efforts et on pense avoir encore des marges de man&oelig;uvre&nbsp;&raquo;.Pour la FNB, face &agrave; l&rsquo;urgence climatique, il y a urgence &agrave; &nbsp;stopper la d&eacute;capitalisation.&nbsp;Alors qu'Emmanuel Macron &eacute;voquait r&eacute;cemment&nbsp;une &laquo;&nbsp;&eacute;cologie &agrave; la fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;, la fili&egrave;re ne r&eacute;clame pas moins que la d&eacute;fense et la promotion d&rsquo;un &laquo;&nbsp;&eacute;levage bovin &agrave; la fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;. Elle attend aussi de la part de la Commission europ&eacute;enne moins de z&egrave;le en mati&egrave;re d&rsquo;accords de libre-&eacute;change (Mercosur) et de r&eacute;vision des textes, s&rsquo;agissant notamment de la Directive sur les &eacute;missions industrielles (IED).

[Sommet de l'élevage 2023] La Fédération nationale bovine (FNB) est totalement disposée à inscrire la filière dans la décarbonation mais pas au prix de la décapitalisation. Elle réclame davantage de soutien au revenu et à l’installation, ainsi que la défense et la promotion d’un élevage bovin « à la française ».

FNB : « La filière bovine française ne doit plus perdre une seule vache dès 2024 »

Apr&egrave;s un Sima Award obtenu pour la pr&eacute;sentation en 2022 du syst&egrave;me Rollcontrol Access-cible, Rolland obtient un Sommet d&rsquo;Or ainsi qu&rsquo;un Innov'Space pour le Rollcontrol Dynamique. Le Rollcontrol Access-cible utilisait un algorithme pr&eacute;dictif afin d&rsquo;automatiser la vidange de la caisse. Cet algorithme a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u pour pr&eacute;dire la variation de la masse volumique ainsi le comportement du produit dans l&rsquo;&eacute;pandeur.Le Rollcontrol Dynamique associe l&rsquo;algorithme avec des donn&eacute;es machine, &agrave; savoir le couple afin de connaitre la force appliqu&eacute;e sur les h&eacute;rissons (arrachement du produit dans la caisse) et sur les disques (&eacute;nergie n&eacute;cessaire pour projeter le produit) en temps r&eacute;el. Le syst&egrave;me adapte alors la vitesse du tapis instantan&eacute;ment afin d&rsquo;obtenir un d&eacute;bit massique uniforme tout au long de la vidange. La variation de hauteur de porte est &eacute;galement 100% automatis&eacute;e, en anticipant le comportement du produit dans la caisse. La pr&eacute;cision de la pes&eacute;e permet de calculer automatiquement la masse volumique initiale. La hauteur de porte &eacute;volue tout au long de la vidange de la caisse.<h2>+30% de pr&eacute;cision</h2>Selon Rolland, le process Rollcontrol Dynamique, 100% automatis&eacute;, am&eacute;liore grandement la r&eacute;gularit&eacute; de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage et permet d&rsquo;atteindre des niveaux de performance jusqu&rsquo;&agrave; l&agrave; uniquement &eacute;galables avec une pes&eacute;e dynamique en continu. Selon des tests r&eacute;alis&eacute;s avec INRAE, dans le cadre en suivant du protocole d'essai Eco-&eacute;pandage le Rollcontrol Dynamique permet d&rsquo;am&eacute;liorer d'environ 30% de l&rsquo;EZT (Etendus dans la Zone de Tol&eacute;rance) par rapport &agrave; la r&eacute;gulation automatique de base.

Le Rollcontrol Dynamique intègre la force appliquée sur les hérissons et sur les disques et adapte en continu la vitesse du tapis afin d’obtenir un débit massique uniforme tout au long de la vidange. Innov’Space et Sommet d’or.

Rolland doublement primé pour son algorithme d’épandage

A l&rsquo;issue de cette derni&egrave;re semaine de septembre, les tendances de prix sur les grandes places europ&eacute;ennes ont oscill&eacute; globalement entre stabilit&eacute; et baisse. En effet, alors que les offres disponibles sont nettement sous les niveaux des ann&eacute;es ant&eacute;rieures, et ce, en d&eacute;pit de la reprise saisonni&egrave;re de la production, elles suffisent amplement aux besoins des entreprises face &agrave; un commerce toujours peu dynamique. En Allemagne, apr&egrave;s la baisse de 5 cents de la r&eacute;f&eacute;rence officielle enregistr&eacute;e la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, c&rsquo;est la stabilit&eacute; qui a pr&eacute;valu malgr&eacute; une pression toujours d&rsquo;actualit&eacute; de la part des abattoirs dont l&rsquo;activit&eacute; sera r&eacute;duite cette premi&egrave;re semaine d&rsquo;octobre avec le f&eacute;ri&eacute; de la R&eacute;unification, le mardi 3. La demande de porcs reste calme malgr&eacute; la r&eacute;cente baisse du prix du porc, les entreprises &eacute;tant toujours confront&eacute;es &agrave; un commerce en manque d&rsquo;impulsion, p&eacute;nalis&eacute; notamment par une consommation d&eacute;cevante. En Belgique, o&ugrave; le cours n&rsquo;avait pas &eacute;volu&eacute; depuis 3 semaines, c&rsquo;est une baisse de 2 cents du kilo vif qui est enregistr&eacute;e. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;export des demi-carcasses, la demande est mod&eacute;r&eacute;e mais se n&eacute;gocie sur des tarifs inchang&eacute;s. Apr&egrave;s un r&eacute;cent regain d&rsquo;activit&eacute;, les abattages sont &agrave; nouveau inf&eacute;rieurs &agrave; ceux de l&rsquo;an pass&eacute; &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de 6% et de 16% inf&eacute;rieurs &agrave; ceux d&rsquo;il y a 2 ans. En Espagne, la situation de l'offre &eacute;volue peu et globalement, l&rsquo;approvisionnement en porcs des abattoirs reste compliqu&eacute;, surtout dans le nord du pays. Sur le march&eacute; de la viande, les tarifs des d&eacute;coupes baissent &eacute;galement mais moins vite que le prix du vif. Le probl&egrave;me majeur du march&eacute; espagnol demeure le manque d'impulsion en provenance des pays tiers avec la concurrence incontestable des pays du continent am&eacute;ricain. Faute de commerce suffisant &agrave; l&rsquo;export, les entreprises espagnoles se tournent vers le march&eacute; europ&eacute;en d&eacute;j&agrave; abondamment approvisionn&eacute;. Comme observ&eacute; dans le nord de l&rsquo;Europe, les entreprises exercent une pression de plus en plus forte pour abaisser le prix du porc en vue de reconqu&eacute;rir certains march&eacute;s. Aux Etats-Unis, apr&egrave;s deux semaines de relative stabilit&eacute;, le cours repart &agrave; nouveau &agrave; la baisse. Le r&eacute;sultat du cheptel porcin de septembre a r&eacute;serv&eacute; quelques surprises puisque contrairement aux pr&eacute;visions de l&rsquo;USDA, le nombre de porcs total est finalement en petite hausse de 0,3% &agrave; 74,319 millions de t&ecirc;tes. Le cheptel reproducteur a diminu&eacute; de 1,2 % par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re pour atteindre 6,079 millions de t&ecirc;tes, ce qui est conforme aux estimations. Selon les calculs de l&rsquo;Universit&eacute; de l&rsquo;Iowa et relay&eacute; par le Hog National Farmer, le b&eacute;n&eacute;fice pour les porcs commercialis&eacute;s en ao&ucirc;t est estim&eacute; &agrave; 4,60 $ par t&ecirc;te. Il s'agit du deuxi&egrave;me mois b&eacute;n&eacute;ficiaire apr&egrave;s huit mois de pertes. Malheureusement, il semble que les mois restants de 2023 conna&icirc;tront d&rsquo;importantes pertes. Le co&ucirc;t de production calcul&eacute; par l'ISU pour les porcs commercialis&eacute;s en ao&ucirc;t est le co&ucirc;t mensuel le plus bas depuis mars, les prix du ma&iuml;s ayant chut&eacute; &agrave; l'approche de la r&eacute;colte. Les co&ucirc;ts des aliments pour animaux devraient baisser jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;hiver. Au 29 septembre, le prix du porc en Chine est &agrave; 16,2 CNY (2,10 euros). Selon le commentaire du site &laquo; zhuwang &raquo;, la hausse du prix du porc &agrave; l&rsquo;approche des vacances d&rsquo;octobre n&rsquo;est pas aussi forte qu&rsquo;esp&eacute;r&eacute;e. Le pessimisme est fort du c&ocirc;t&eacute; des &eacute;leveurs. La pression des grands &eacute;levages pour vendre des porcs est toujours forte. Les entreprises d&rsquo;abattage ont moins de difficult&eacute;s &agrave; collecter les porcs et font pression sur le prix. L&rsquo;offre est toujours attendue en hausse et sup&eacute;rieure &agrave; la demande ce qui va entretenir les fluctuations du prix. La f&ecirc;te de la mi-automne qui d&eacute;bute le 29 septembre repr&eacute;sente l'un des deux plus importants &eacute;v&egrave;nements du calendrier chinois apr&egrave;s le Nouvel An. La demande devrait normalement s&rsquo;animer et soutenir les prix. Selon l'agence Reuters, citant le minist&egrave;re chinois de l'agriculture, le cheptel chinois de truies en juillet &eacute;tait inf&eacute;rieur de 0,6 % &agrave; celui du mois pr&eacute;c&eacute;dent et &agrave; celui de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. (L&amp;F (DK)) MPB : baisse de 1 centime lundi, baisse de 1 centime jeudi&nbsp;&nbsp;Le cours du porc au MPB s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 2,003 euros la derni&egrave;re semaine de septembre apr&egrave;s avoir baiss&eacute; successivement de 1 centime &agrave; l&rsquo;issue des 2 s&eacute;ances hebdomadaires. Malgr&eacute; l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;un nouveau mois et d&rsquo;une offre mesur&eacute;e, la demande en porcs reste mod&eacute;r&eacute;e comme constat&eacute; dans le reste de l&rsquo;Europe. D&rsquo;un autre c&ocirc;t&eacute;, bien que la production retrouve une croissance saisonni&egrave;re, l&rsquo;offre disponible sur le march&eacute; n&rsquo;est pas pl&eacute;thore et permet encore aux groupements vendeurs quelques marges de man&oelig;uvre pour contenir la baisse du prix. L&rsquo;activit&eacute; de cette derni&egrave;re semaine du mois s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 350 489 porcs abattus, un nombre proche de l&rsquo;activit&eacute; pr&eacute;c&eacute;dente mais en baisse de 15 000 porcs en comparaison avec la m&ecirc;me semaine 2022. Les poids ont enregistr&eacute; une baisse de 153g &agrave; 95,03 kg. Le bilan du mois de septembre (sem 36 &agrave; 39) en abattage sur la zone Uniporc s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 1 420 000 porcs, en baisse de 37 000 porcs (-2,5%). Sur la p&eacute;riode de la semaine 01 &agrave; 39, la baisse des abattages est de 700 200 porcs pour 14 307 570 porcs, soit une baisse de 4,9% (soit 18 000 porcs de moins en moyenne par semaine).<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth3923.pdf" target="_blank" title="">LIRE LA SUITE DE LA NOTE ICI</a>

Note hebdomadaire : information de Marché- SEMAINE N° 39 / 2023

[Porcs] La faiblesse des offres freine les inexorables baisses du prix du porc

Anna Boucard, originaire de Bournois, dans le Doubs, t&eacute;moigne r&eacute;guli&egrave;rement du r&ocirc;le des femmes en agriculture. Son attention est tourn&eacute;e vers les autres, celles et ceux qui en ont le plus besoin (malades, enfants, pr&eacute;caires&hellip;). Elle ne cherche pas &agrave; tout r&eacute;volutionner. Elle souhaite simplement apporter un peu de bonheur, pour &eacute;gayer un moment les personnes en d&eacute;tresse. Gr&acirc;ce &agrave; son dynamisme, son &eacute;lan de solidarit&eacute; diffuse autour d&rsquo;elle.C&rsquo;est pour cette raison que la Fondation Sommet Mondial des Femmes (WWSF - Women&rsquo;s World Summit Foundation) a souhait&eacute; la r&eacute;compenser en lui d&eacute;cernant le <a href="https://www.woman.ch/campaign-17-days/wwsf-prix-pour-la-creativite-des-femmes-en-milieu-rural-2023/" target="_blank" title="">Prix mondial 2023 de la cr&eacute;ativit&eacute; des femmes en milieu rural</a>, la f&eacute;licitant &laquo;&nbsp;d&rsquo;avoir r&eacute;ellement permis &agrave; l'esprit de solidarit&eacute; de prosp&eacute;rer dans le domaine de l'agriculture.&nbsp;&raquo; Tout comme Anna Boucard, 9 autres femmes (du Burkina-Faso, Malawi, Nig&eacute;ria, Argentine, Inde) recevront cette ann&eacute;e ce Prix.Le Prix pour la cr&eacute;ativit&eacute; des femmes en milieu rural &laquo;&nbsp;r&eacute;compense la cr&eacute;ativit&eacute;, le courage et la compassion contribuant &agrave; l'am&eacute;lioration de la vie dans les communaut&eacute;s rurales&nbsp;&raquo;. Au total, 486 Prix ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute;s depuis la cr&eacute;ation du prix en 1994 &agrave; des femmes exemplaires dans le monde entier.

Le Prix pour la créativité des femmes en milieu rural, décerné tous les ans par la Fondation Sommet Mondial des Femmes, à l’occasion de la Journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre, récompense cette année 10 femmes, parmi lesquelles, la Française Anna Boucard.

Une Française lauréate  du Prix pour la créativité des femmes en milieu rural

Socopa Viandes &agrave; Coutances emploie pr&egrave;s de 500 personnes. L&rsquo;entreprise a fait face &agrave; de nombreux d&eacute;parts en retraite au cours des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es en organisant des caf&eacute;s recrutement &agrave; raison de deux par ans depuis quatre ans. Pour &laquo;&nbsp;garder une dynamique de recrutement, nous en organisons un nouveau le 12 octobre&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Micka&euml;l Canu, directeur de Socopa Coutances afin de trouver des d&eacute;sosseurs, des pareurs, des personnes au conditionnement&hellip;

<h3>Sans CV mais avec de la motivation</h3>

Certes, le nombre de postes est moins cons&eacute;quent en raison de la r&eacute;forme des retraites. Mais dans les trois prochaines ann&eacute;es, c&rsquo;est une soixantaine de postes qui seront &agrave; pourvoir. Alors, au cours de la cette journ&eacute;e, les candidats pourront &agrave; la fois rencontrer des personnes qui ont &eacute;t&eacute; recrut&eacute;es &agrave; partir de ces caf&eacute;s recrutement, de visualiser l&rsquo;entreprise gr&acirc;ce &agrave; des casques 3D. &laquo;&nbsp;Elles n&rsquo;ont pas besoin de CV&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Ma&euml;lle Lambert, en charge du recrutement &agrave; la Socopa. &laquo;&nbsp;On a besoin de personnes motiv&eacute;es et qui aiment travailler en &eacute;quipe&nbsp;&raquo;, poursuit le directeur. Chaque personne sera re&ccedil;ue pour un entretien. A la cl&eacute;, une semaine d&rsquo;immersion &agrave; partir du 16 octobre 2023 pour mieux cerner le milieu, d&eacute;couvrir les postes et l&rsquo;entreprise. &laquo;&nbsp;Ces p&eacute;riodes de mise en situation en milieu professionnel permettent de faire aboutir la candidature&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Emmanuelle Fontaine, conseill&egrave;re &agrave; P&ocirc;le emploi Coutances, &laquo;&nbsp;de cr&eacute;er une coh&eacute;sion de groupe&nbsp;&raquo;, compl&egrave;te Micka&euml;l Canu.

<h3>Une politique sociale int&eacute;ressante</h3>

Pass&eacute; cette semaine d&rsquo;immersion, les candidats se verront proposer un CDD (contrat &agrave; dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e) jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en formation pendant six mois, en contrat de professionnalisation. Tous les aspects de la fili&egrave;re sont abord&eacute;s au cours de cette formation qui se veut qualifiante, &agrave; savoir se former jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;obtention d&rsquo;un CAP d&rsquo;op&eacute;rateur en industrie agroalimentaire. En mati&egrave;re de politique sociale, les salari&eacute;s d&eacute;butent &agrave; la valeur de 1,45 Smic, un 13e mois, une prime d&rsquo;assiduit&eacute;, d&rsquo;int&eacute;ressement, de participation, une prime d&rsquo;habillement, une indemnit&eacute; de transport, des ch&egrave;ques Cesu pour la garde d&rsquo;enfants, une mutuelle familiale,&hellip; et des horaires en 2 x 8 du lundi au vendredi, de 5 h &agrave; 13 h ou de 13 h &agrave; 21 h.

Pratique. Caf&eacute; recrutement jeudi 12 octobre de 10 h &agrave; 19 h dans les locaux de Socopa Coutances, rue du Bocage.

Pour les demandeurs d’emploi, les jeunes ou les personnes en quête d’un nouveau poste, Socopa Coutances ouvre ses portes le 12 octobre pour un café recrutement. A la clé, il y a une vingtaine de postes à pourvoir sur les douze prochains mois et une soixantaine de postes au cours des trois prochaines années pour combler les départs en retraite.

Nouveau café recrutement le 12 octobre

Apr&egrave;s un &eacute;pisode caniculaire exceptionnel du 11 au 25 ao&ucirc;t 2023, qui fut d&eacute;j&agrave; la vague de chaleur la plus tardive jamais observ&eacute;e en France, ce mois de septembre nous a, de nouveau, offert de l&rsquo;in&eacute;dit avec une canicule entre le 3 et le 11 septembre&nbsp;!N&eacute;anmoins, cette canicule tardive a principalement concern&eacute; les r&eacute;gions du quart nord-ouest, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, Pays de la Loire, Centre et &Icirc;le-de-France, avec des valeurs de temp&eacute;ratures moyennes situ&eacute;es 6 &agrave; 10 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques. Ailleurs, il a &eacute;galement fait tr&egrave;s chaud pour la saison mais les exc&eacute;dents &eacute;taient moindres, notamment en M&eacute;diterran&eacute;e avec des valeurs voisines des normales o&ugrave; alors un peu au-dessus d&rsquo;1 &agrave; 3 degr&eacute;s.Le pic d&rsquo;intensit&eacute; a &eacute;t&eacute; atteint entre le vendredi 8 et lundi 11 septembre au matin o&ugrave; 14 d&eacute;partements (r&eacute;gions Centre et &Icirc;le-de-France) ont &eacute;t&eacute; plac&eacute;s en vigilance orange canicule&hellip; Ce fut ainsi une premi&egrave;re pour un mois de septembre. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/8/5/5785866-1-fre-FR/caniculeseptembre.jpg" alt="" height="800" width="800" /><figcaption>Source : M&eacute;t&eacute;o France https://meteofrance.com</figcaption></figure>

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En r&eacute;sum&eacute;, plus de 400 records mensuels de chaleur ont &eacute;t&eacute; battus, ce qui est consid&eacute;rable. Cela en fait la premi&egrave;re d&eacute;cade la plus chaude jamais observ&eacute;e avec un exc&eacute;dent de 5,1&deg;C par rapport &agrave; la normale (1990-2020) pour un mois de septembre. Enfin, cet &eacute;pisode de chaleur rev&ecirc;t un caract&egrave;re exceptionnel, par son intensit&eacute; et sa dur&eacute;e, sur les r&eacute;gions septentrionales de la France.La suite du mois est rest&eacute;e globalement chaude sauf entre le 21 et le 25 septembre o&ugrave; nous avons v&eacute;cu la seule p&eacute;riode fra&icirc;che du mois en passant m&ecirc;me un peu en-dessous des normales. Finalement, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays, l&rsquo;exc&eacute;dent culmine &agrave; 3,6&deg;C, ce qui constitue un record. En effet, septembre 2023 termine &agrave; la 1&egrave;re place des mois les plus chauds jamais observ&eacute;s devant septembre 1949, 1961 et 2006.L&rsquo;ensoleillement va de pair avec ces temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es et ce mois de septembre, sans surprise, se termine avec un exc&eacute;dent de 20% de luminosit&eacute;. L&rsquo;ensemble de nos r&eacute;gions sont exc&eacute;dentaires avec m&ecirc;me plus de 50% en Alsace et notamment &agrave; Strasbourg.Comme nous le r&eacute;p&eacute;tons de mois en mois, le changement climatique actuel favorise une accentuation de la dur&eacute;e et de l&rsquo;intensit&eacute; des vagues de chaleur en France, qui sont, du reste, de plus en plus fr&eacute;quentes. De plus, nous observons d&eacute;sormais, et c&rsquo;est de l&rsquo;in&eacute;dit, des vagues de chaleur de plus en plus pr&eacute;coces (de d&eacute;but mai &agrave; mi-juin) mais &eacute;galement de plus en plus tardives (de mi-ao&ucirc;t &agrave; fin septembre).<h2 class="MsoNoSpacing">Qu&rsquo;en est-il des cumuls pluviom&eacute;triques et de l&rsquo;&eacute;tat des nappes phr&eacute;atiques ?</h2>Apr&egrave;s les tr&egrave;s fortes chaleurs de la premi&egrave;re d&eacute;cade, les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sont devenues nettement plus instables et deux &eacute;pisodes pluvieux marquants ont affect&eacute; les r&eacute;gions du sud-est de la France.<ul><li>Le 1er, les 16 et 17 septembre, a touch&eacute; de plein fouet la r&eacute;gion des C&eacute;vennes h&eacute;raultaises, avec la mise en place d&rsquo;une vigilance rouge &laquo;&nbsp;pluies inondations&nbsp;&raquo; o&ugrave; une zone orageuse stationnaire a provoqu&eacute; de 300 &agrave; 500 mm de pr&eacute;cipitations.</li><li>Le 2&egrave;me, le 18 septembre, s&rsquo;est concentr&eacute; entre les C&eacute;vennes ard&eacute;choises, le nord de la Dr&ocirc;me et l&rsquo;Is&egrave;re avec, l&agrave; aussi, un axe orageux intense responsable de 100 &agrave; 200 mm de pr&eacute;cipitations.</li></ul>Plus g&eacute;n&eacute;ralement, ce mois de septembre a &eacute;t&eacute; le mois de septembre le moins foudroy&eacute;, ce qui implique des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques plut&ocirc;t stables en France &agrave; l&rsquo;exception de la p&eacute;riode du 12 au 22 septembre qui fut humide et orageuse. R&eacute;sultat, nous terminons le mois avec un net d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique de 29% en moyenne &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France.La cons&eacute;quence est que la situation, concernant les nappes phr&eacute;atiques, ne s&rsquo;est pas tellement am&eacute;lior&eacute;e, m&ecirc;me si elle est meilleure que celle de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque, du fait de la succession de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques trop chaudes et s&egrave;ches depuis le 10 ao&ucirc;t, &agrave; l&rsquo;exception de la p&eacute;riode du 12 au 22 septembre.L&rsquo;important d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique de ce mois de septembre a aggrav&eacute; le contexte entre le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en, la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne, le Val de Sa&ocirc;ne et la plaine d&rsquo;Alsace. En revanche, la situation s&rsquo;est un peu am&eacute;lior&eacute;e sur le quart nord-ouest et c&rsquo;est d&rsquo;ailleurs sur ces r&eacute;gions o&ugrave; les arr&ecirc;t&eacute;s des eaux superficielles sont les moins nombreux voire totalement absents (Bretagne et Normandie principalement). 
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 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/6/8/5/5785869-1-fre-FR/nappesseptembre.png"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/8/5/5785869-1-fre-FR/nappesseptembre.png" alt="" height="600" width="1435" /></a><figcaption>Carte de France de la situation des nappes au 1er octobre 2023. Source&nbsp;: https://info-secheresse.fr</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoNoSpacing">Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques en France pour la premi&egrave;re d&eacute;cade du mois d&rsquo;octobre 2023&nbsp;? </h2>Ce d&eacute;but octobre 2023 est marqu&eacute; par une nouvelle vague de fortes chaleurs et nous avons de nouveau battu de tr&egrave;s nombreux records mensuels, parfois de plus de 3 &agrave; 4 degr&eacute;s, entre dimanche 1er (323 records mensuels battus) et lundi&nbsp;2 octobre.En revanche, d&egrave;s le mardi 3 octobre, les temp&eacute;ratures vont nettement baisser, avec le passage d&rsquo;un front froid oc&eacute;anique, tout en restant &eacute;lev&eacute;es pour la saison avec, au minimum de cette semaine, un exc&eacute;dent de 3 degr&eacute;s par rapport aux normales climatiques (1991-2020), mercredi. A partir du jeudi 5 octobre, les temp&eacute;ratures remonteront &agrave; la faveur d&rsquo;un nouveau flux de secteur sud. Ce dernier v&eacute;hiculera une masse d&rsquo;air chaud du fait de la pr&eacute;sence d&rsquo;un anticyclone subtropical situ&eacute; sur l&rsquo;Europe. Il est donc tr&egrave;s probable que nous vivions une &eacute;ni&egrave;me vague de chaleur, avec des valeurs maximales atteignant probablement les 30&deg;C sur la moiti&eacute; nord et les d&eacute;passant sur les r&eacute;gions m&eacute;ridionales, entre le 6 et le 9 octobre ! 
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 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/2/7/8/5/5785872-1-fre-FR/chaleurseptembre.png"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/8/5/5785872-1-fre-FR/chaleurseptembre.png" alt="" height="818" width="1183" /></a><figcaption>Source&nbsp;: ECMWF https://charts.ecmwf.int</figcaption></figure>

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Pour la suite, la fiabilit&eacute; est plus limit&eacute;e mais la probabilit&eacute; de la poursuite de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques plut&ocirc;t s&egrave;ches, s&rsquo;accompagnant de temp&eacute;ratures toujours situ&eacute;es au-dessus des normales climatiques, est plus importante que le retour d&rsquo;un flux d&rsquo;ouest oc&eacute;anique perturb&eacute; et plus frais.

Les mois se suivent et se ressemblent sur le fait que nous parlons toujours de périodes de douceur, de chaleur, de canicule lors de nos actus météorologiques. Le tout s’accompagnant évidemment de records mensuels et même absolus des températures. Le réchauffement climatique est bel et bien là et nous le constatons tous les jours !

Actu météo : une canicule pour démarrer l’automne

Apr&egrave;s le renforcement des mesures de bios&eacute;curit&eacute;, les restrictions impos&eacute;es aux &eacute;levages de plein air, les programmes de d&eacute;densification dans certaines zones des Pays de la Loire et du Sud-Ouest, la vaccination des canards est l&rsquo;ultime arme d&eacute;gain&eacute;e par les pouvoirs publics et la profession pour tenter de juguler les &eacute;pid&eacute;mies &agrave; r&eacute;p&eacute;tition d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-defis-et-les-echeances-de-la-future-strategie-vaccinale" target="_blank" title="">Influenza aviaire : les d&eacute;fis et les &eacute;ch&eacute;ances de la future strat&eacute;gie vaccinale</a>
</aside>
Au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es, le virus, dont la virulence et la r&eacute;currence se sont exacerb&eacute;es, a entrain&eacute; l&rsquo;abattage de dizaines de millions de volailles (21 millions en 2021/2022) et un co&ucirc;t financier de plusieurs milliards d&rsquo;euros (1,2 milliard d'euros&nbsp;en 2021/2022). Outre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank">le traumatisme psychique et &eacute;conomique subi par les &eacute;leveurs</a>, la maladie est porteuse d&rsquo;un risque existentiel pour toutes les fili&egrave;res avicoles, du fait de la contamination de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages reproducteurs. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/6/5/5785691-1-fre-FR/Fesneau.jpg" alt="Le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau pr&eacute;sent &agrave; la s&eacute;ance inaugurale de la vaccination des canards, le 2 octobre dans les Landes" height="1012" width="2246" /><figcaption>Le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau pr&eacute;sent &agrave; la s&eacute;ance inaugurale de la vaccination des canards, le 2 octobre dans les Landes</figcaption></figure>

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Le ministre de l&rsquo;Agriculture a fait ce lundi 2 octobre le d&eacute;placement dans un &eacute;levage des Landes, en l&rsquo;occurrence celui d&rsquo;Eric Dumas, pr&eacute;sident du Cifog, l&rsquo;interprofession du foie gras. &laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit d&rsquo;une r&eacute;elle lueur d&rsquo;espoir qui doit permettre de sortir de l&rsquo;orni&egrave;re sanitaire dans laquelle notre fili&egrave;re se trouve &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Eric Dumas.Esp&egrave;ce la plus sensible, le canard fait logiquement l&rsquo;objet de la premi&egrave;re campagne de vaccination, qui va s&rsquo;imposer aux &eacute;levages de plus de 250 animaux, moyennant une premi&egrave;re injection au 10&egrave;me jour de vie suivie jours suivie d&rsquo;une seconde 18 jours plus tard, pour un co&ucirc;t de 96 millions d&rsquo;euros, pris en charge &agrave; 85% par l&rsquo;Etat.Ces premi&egrave;res injections sont l&rsquo;aboutissement d&rsquo;une longue s&eacute;quence de mobilisation des pouvoirs publics et des interprofessions. D&eacute;cr&eacute;t&eacute;e en d&eacute;cembre 2022, avalis&eacute;e par le Commission europ&eacute;enne en f&eacute;vrier 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-omsa-donne-son-feu-vert-a-la-vaccination" target="_blank">la feuille de route vaccinale a re&ccedil;u le feu vert de l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale</a> (OMSA) en mai dernier, apr&egrave;s les exp&eacute;rimentations concluantes de l&rsquo;Anses.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vaccination-contre-l-influenza-aviaire-les-3-scenarios-et-les-4-conditions-de-l-anses" target="_blank" title="">Vaccination contre l&rsquo;Influenza aviaire&nbsp;: les 3 sc&eacute;narios et les 4 conditions de l&rsquo;Anses</a>
</aside>
La campagne de vaccination int&egrave;gre une strat&eacute;gie de surveillance destin&eacute;e &agrave; v&eacute;rifier &agrave; intervalle r&eacute;gulier que les animaux vaccin&eacute;s ne sont pas contamin&eacute;s, ainsi qu&rsquo;un dispositif de tra&ccedil;abilit&eacute; et de remont&eacute;e d&rsquo;information&nbsp;pour assurer la cr&eacute;dibilit&eacute; vis-&agrave;-vis des pays tiers.La vaccination n&rsquo;a pas vocation &agrave; se substituer aux mesures de bios&eacute;curit&eacute; et de d&eacute;densification. Elle n&rsquo;&eacute;radiquera pas non plus la maladie mais devrait en limiter les impacts sanitaires et &eacute;conomiques. C'est en tout cas l'espoir de tous.

64 millions de canards vont recevoir une double injection en vue de prévenir une nouvelle flambée d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), pour un coût de 96 millions d’euros, pris en charge à 85% par l’Etat.

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