<div>
<p>Trouver de la <a href="https://www.reussir.fr/vigne/main-doeuvre" target="_blank">main-d&rsquo;&oelig;uvre</a> pour charger les caisses lors des <a href="https://www.reussir.fr/vigne/vendange" target="_blank">vendanges</a> devient un probl&egrave;me de plus en plus pr&eacute;gnant. M&ecirc;me si ces saisonniers&nbsp;sont mieux pay&eacute;s, ramasser les caisses est &eacute;prouvant physiquement. <em>&laquo;&nbsp;Pour les domaines viticoles qui vendangent &agrave; la main, trouver ces op&eacute;rateurs est assez difficile. Et il n&rsquo;est pas rare qu&rsquo;ils abandonnent en cours de saison. Les remplacer &agrave; la h&acirc;te est loin d&rsquo;&ecirc;tre simple</em>, explique S&eacute;bastien Gu&eacute;rin, g&eacute;rant de la soci&eacute;t&eacute; Gu&eacute;rin Viticulture, bas&eacute;e &agrave; Audeux, dans le Doubs. <em>Mon p&egrave;re est vendeur de petits mat&eacute;riels pour la viticulture et les espaces verts. Il a r&eacute;guli&egrave;rement des demandes de viticulteurs pour trouver une solution pour <strong>r&eacute;duire la <a href="https://www.reussir.fr/vigne/penibilite" target="_blank">p&eacute;nibilit&eacute;</a> de la collecte des caisses&#8203;&#8203;&#8203;</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-filiere-vitivinicole-se-mobilise-sur-le-recrutement" target="_blank">La fili&egrave;re vitivinicole se mobilise sur le recrutement</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI298_PROD_MAT_DEBARDEUR_CAISSES_VENDANGE_6.jpeg" /><figcaption>Sur les chenillettes qui en sont d&eacute;pourvues, Gu&eacute;rin Viticulture adapte une table &eacute;l&eacute;vatrice. &copy; Gu&eacute;rin Viticulture</figcaption></figure>
S&eacute;bastien Gu&eacute;rin a donc relev&eacute; le d&eacute;fi. Le prototype a tourn&eacute; pendant les saisons&nbsp;2020 et&nbsp;2021, avant d&rsquo;encha&icirc;ner les d&eacute;monstrations et salons. <strong>Factur&eacute; 4 400&nbsp;euros, le d&eacute;bardeur s&rsquo;installe sur un transporteur &agrave; chenilles d&rsquo;une charge utile d&rsquo;au moins 500&nbsp;kg, dot&eacute; d&rsquo;une centrale hydraulique et d&rsquo;une table &eacute;l&eacute;vatrice</strong>. &Agrave; d&eacute;faut de cette derni&egrave;re, Gu&eacute;rin Viticulture en adapte&nbsp;<strong>une&nbsp;pour 1 990&nbsp;euros</strong>. Le d&eacute;bardeur se compose de <strong>cha&icirc;nes munies de pinces qui viennent serrer, par le dessus, les rebords des caisses Stamp</strong>, plac&eacute;es en travers dans les interrangs.

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-exploitations-viticoles-doivent-apparaitre-comme-des-lieux-ou-faire-carriere" target="_blank">&laquo;&nbsp;Les exploitations viticoles doivent appara&icirc;tre comme des lieux o&ugrave; faire carri&egrave;re&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI298_PROD_MAT_DEBARDEUR_CAISSES_VENDANGE_3.jpg" /><figcaption>Sur la version plus large, des pinces mont&eacute;es sur des cha&icirc;nes agrippent les caisses et les soul&egrave;vent. &copy; Gu&eacute;rin Viticulture</figcaption></figure>
Ces pinces soul&egrave;vent et emm&egrave;nent la caisse vers la table &eacute;l&eacute;vatrice. D&egrave;s qu&rsquo;il y a trois caisses sur la table, l&rsquo;&eacute;l&eacute;vateur les&nbsp;soul&egrave;ve, positionnant ces trois caisses sur des cales. La table est ensuite redescendue et le conducteur peut ainsi recommencer l&rsquo;op&eacute;ration deux fois, empilant ainsi <strong>jusqu&rsquo;&agrave; neuf caisses</strong>. Il les ram&egrave;ne vers le plateau de transport et les d&eacute;charge &agrave; hauteur, s&rsquo;aidant au besoin de la table &eacute;l&eacute;vatrice.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Un &agrave; deux salari&eacute;s en moins sans p&eacute;naliser le d&eacute;bit de chantier</h3>

<p>Selon les habitudes des exploitations viticoles, ce syst&egrave;me permet l&rsquo;<strong>&eacute;conomie d&rsquo;un ou deux op&eacute;rateurs pendant toute la saison</strong>, sans p&eacute;naliser le d&eacute;bit de chantier. <strong>&laquo;&nbsp;<em>La caisse se charge en neuf secondes</em>&nbsp;&raquo;</strong>, souligne S&eacute;bastien Gu&eacute;rin, qui estime le <strong>retour sur investissement &agrave; moins de deux ans</strong>. Le ramassage des caisses est r&eacute;alis&eacute; sans effort et le d&eacute;chargement est ergonomique, puisque la table &eacute;l&eacute;vatrice permet de <strong>placer les caisses &agrave; la hauteur du plateau de transport</strong>, l&rsquo;op&eacute;rateur n&rsquo;ayant plus qu&rsquo;&agrave; les glisser.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-solutions-pour-mecaniser-les-vignes-en-fortes-pentes" target="_blank">Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI298_PROD_MAT_DEBARDEUR_CAISSES_VENDANGE_4.jpeg" /><figcaption>Le d&eacute;bardeur de caisses sur chenillette peut &eacute;voluer dans les parcelles tr&egrave;s pentues. &copy; Gu&eacute;rin Viticulture</figcaption></figure>
Ce d&eacute;bardeur pr&eacute;sente <strong>plusieurs int&eacute;r&ecirc;ts</strong> <strong>par rapport aux solutions de ramassage de caisses propos&eacute;es sur <a href="https://www.reussir.fr/vigne/tracteur-specialise" target="_blank">tracteurs</a> enjambeurs</strong>. Outre la <strong>consommation de carburant plus r&eacute;duite</strong>, le d&eacute;bardeur sur chenillette acc&egrave;de aux <strong>parcelles tr&egrave;s pentues</strong> (jusqu&rsquo;&agrave; 47&nbsp;% lors de d&eacute;monstrations), <strong>sans d&eacute;grader <a href="https://www.reussir.fr/vigne/sol" target="_blank">le sol</a>, notamment apr&egrave;s une pluie</strong>. Comparativement &agrave; l&rsquo;enjambeur, le d&eacute;bardeur sur chenillette peut &ecirc;tre mis dans les mains d&rsquo;un conducteur novice.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Un second mod&egrave;le pour les vignes les plus &eacute;troites</h3>

<p><strong>Les seules limites sont la hauteur de chargement</strong>, quand le transporteur &eacute;volue en d&eacute;vers,<strong> et l&rsquo;interrang</strong> dans lequel le d&eacute;bardeur peut avancer. <em>&laquo;&nbsp;Il faut des vignes d&rsquo;au moins 1,05&nbsp;m entre rangs pour pouvoir placer les caisses Stamp en travers dans l&rsquo;interrang</em>, explique S&eacute;bastien Gu&eacute;rin. <em>Pour les vignes plus serr&eacute;es, j&rsquo;ai con&ccedil;u un second d&eacute;bardeur.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI298_PROD_MAT_DEBARDEUR_CAISSES_VENDANGE_5.jpeg" /><figcaption>Le mod&egrave;le &eacute;troit prend les caisses par le c&ocirc;t&eacute;. &copy; Gu&eacute;rin Viticulture</figcaption></figure>
Celui-ci charge les caisses Stamp dans le sens de la longueur. Le syst&egrave;me de chargement se compose de glissi&egrave;res entre lesquelles les caisses viennent se loger. Elles sont ensuite soulev&eacute;es, avant d&rsquo;&ecirc;tre pouss&eacute;es par un bras sur la plateforme &eacute;l&eacute;vatrice. Propos&eacute; &agrave; un tarif de 4 470&nbsp;euros, ce deuxi&egrave;me d&eacute;bardeur <strong>ne peut collecter que six caisses sur trois niveaux</strong>, du fait du positionnement en longueur des caisses Stamp.

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI298_PROD_MAT_DEBARDEUR_CAISSES_VENDANGE_2.jpg" /><figcaption>Une version pour vignes tr&egrave;s &eacute;troites (premier plan) attrape les caisses dans le sens de la longueur et en empile jusqu'&agrave; six. &copy; Gu&eacute;rin Viticulture</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/une-laveuse-de-caisse-ecologique" target="_blank">[Astuce] Une laveuse de caisse &agrave; vendange &eacute;cologique</a></div>

<p>Mais le chef d&rsquo;entreprise ne compte pas s&rsquo;arr&ecirc;ter l&agrave;. &laquo;&nbsp;<strong><em>Je travaille sur un prototype pour charger les caisses de 90 litres Allibert, l&rsquo;autre format couramment utilis&eacute; pour les vendanges</em>&nbsp;</strong>&raquo;, d&eacute;voile-t-il.</p>
</div>



Mécaniser le ramassage des caisses avec une chenillette répond à une pénurie grandissante de main-d’œuvre.

Moins de main-d’œuvre grâce au débardeur de caisses à vendange

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dix ans apr&egrave;s la livraison des premi&egrave;res ensileuses automotrices, Fendt &eacute;largit sa gamme d'ensileuses avec une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration plus performante, symbolis&eacute;e par la Katana 850, d&rsquo;une puissance de 847 ch. Elle est dot&eacute;e d&rsquo;une moteur 6 cylindres 18 litres Liebherr conforme &agrave; Stage V gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me de r&eacute;duction catalytique s&eacute;lective (SCR), sans filtre &agrave; particules diesel ni syst&egrave;me de recirculation des gaz d'&eacute;chappement. En mode &eacute;co, la vitesse de rotation du bloc hacheur est maintenue &eacute;lev&eacute;e avec un r&eacute;gime moteur r&eacute;duit.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Rotor de 720 mm de diam&egrave;tre</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les six rouleaux d'alimentation &agrave; l'entr&eacute;e assurent la pr&eacute;-compression du fourrage Les d&eacute;tecteurs de m&eacute;taux et de pierres sur les premiers rouleaux d'alimentation permettent d&rsquo;&eacute;viter d'endommager le rotor. Dans la partie situ&eacute;e &agrave; l'arri&egrave;re de l'entr&eacute;e, la quantit&eacute; r&eacute;colt&eacute;e est enregistr&eacute;e par un capteur. Ces donn&eacute;es sont ensuite disponibles pour la documentation des rendements. Le diam&egrave;tre du rotor de la Katana 850 culmine &agrave; 720 mm. Des rotors de 20, 28 et 40 couteaux sont disponibles en option. Ils couvrent ainsi une plage de longueurs de coupe comprise entre 2,6 et 41,4 mm. </p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Fendt propose trois &eacute;clateurs &agrave; rouleaux diff&eacute;rents d'un diam&egrave;tre de 300 mm. L'&eacute;clateur R mont&eacute; de s&eacute;rie avec un profil agressif en dents de scie convient aux longueurs de coupe allant jusqu'&agrave; 20 mm. L'&eacute;clateur RS en option avec rainure en spirale en V a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u pour un travail optimal en coupe longue. La diff&eacute;rence de r&eacute;gime de 30 ou, en option, de 40 pour cent assure un d&eacute;fibrage minutieux de la r&eacute;colte garantissant plus tard une bonne digestibilit&eacute;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/9/0/4710900-1-fre-FR/00957ce83ada-kemper-jpg" alt="Le cueilleur 490 Plus 12 rangs de Kemper est suspendu par un cadre pendulaire et peut osciller jusqu&#039;&agrave; 14&deg;." height="932" width="1722" /><figcaption>Le cueilleur 490 Plus 12 rangs de Kemper est suspendu par un cadre pendulaire et peut osciller jusqu&#039;&agrave; 14&deg;.</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Ventilateur et BalancedGrip</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En option, la Fendt Katana 850, tout comme la Katana 650, dispose d'un ventilateur variable avec fonction d'inversion. L'angle d'inclinaison des diff&eacute;rentes pales du ventilateur peut &ecirc;tre adapt&eacute; en fonction des besoins. Ainsi, la capacit&eacute; de refroidissement n&eacute;cessaire est toujours fournie par le syst&egrave;me de refroidissement de fa&ccedil;on adapt&eacute;e. Si la capacit&eacute; maximale de refroidissement n'est pas n&eacute;cessaire, la puissance &eacute;conomis&eacute;e au niveau du ventilateur est directement utilisable pour entra&icirc;ner le bloc hacheur et la machine. La fonction d'inversion du ventilateur permet de nettoyer le syst&egrave;me de refroidissement des d&eacute;p&ocirc;ts et des fines poussi&egrave;res. La commande automatique all&egrave;ge consid&eacute;rablement le travail du conducteur</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Autre option&nbsp;: le BalancedGrip. Le syst&egrave;me intelligent de traction int&eacute;grale renforce l&rsquo;adh&eacute;rence sur les pentes raides et emp&ecirc;che les roues de patiner lorsque le poids est trop faible sur le pont avant. En d&eacute;vers, le pont avant est moins sollicit&eacute;, raison pour laquelle le syst&egrave;me r&egrave;gle activement les transferts de puissance entre le pont avant et le pont arri&egrave;re, afin d&rsquo;&eacute;viter le patinage des roues.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/9/0/4710903-1-fre-FR/2898165783b1-goulotte-jpg" alt="La hauteur de chargement atteignant jusqu&#039;&agrave; 6,20 m. L&#039;assistant de remplissage Fendt Fill Control est disponible en option" height="1230" width="2304" /><figcaption>La hauteur de chargement atteignant jusqu&#039;&agrave; 6,20 m. L&#039;assistant de remplissage Fendt Fill Control est disponible en option</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Hauteur de chargement</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La hauteur de chargement atteignant jusqu'&agrave; 6,20 m, assure un transfert cibl&eacute; de la r&eacute;colte, m&ecirc;me avec les remorques les plus hautes. L'assistant de remplissage Fendt Fill Control est disponible en option pour le mod&egrave;le Fendt Katana 850. Si la goulotte pivote, la casquette est command&eacute;e automatiquement et les remorques de transport sont remplies de mani&egrave;re plus r&eacute;guli&egrave;re all&eacute;geant ainsi le travail du conducteur et augmentant le confort d'utilisation de la machine. De plus, la position pivotante de la cam&eacute;ra, juste &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la casquette, permet d'avoir une vue optimale sur le flux de produits.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Conservateur et capteur NIR</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La Katana 850 peut &ecirc;tre livr&eacute;e avec un dispositif d'injection de conservateur d'ensilage pour favoriser le d&eacute;roulement de la fermentation. Cette installation est enti&egrave;rement int&eacute;gr&eacute;e au v&eacute;hicule en usine et dispose d'un r&eacute;servoir d'une capacit&eacute; de 215 litres. En option, Fendt propose &eacute;galement une interface pour un capteur infrarouge (NIR), permettant de mesurer, entre autres, la teneur en mati&egrave;re s&egrave;che de la r&eacute;colte. L'interface Isobus permet d'utiliser diff&eacute;rents capteurs. De plus, les donn&eacute;es saisies facilitent la documentation et la tra&ccedil;abilit&eacute; des donn&eacute;es.</p>


Le moteur 6 cylindres 18 litres Liebherr de la Katana 850 anime un rotor de 700 mm de diamètre. En option figurent le ventilateur variable avec fonction d'inversion et le système intelligent de traction intégrale BalancedGrip. L'automotrice sera disponible pour la saison 2023.

Une Katana de 847 ch au catalogue de Fendt

<div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Actuellement, l&rsquo;augmentation du <strong>prix de l&rsquo;ammoniac</strong> fabriqu&eacute; en Europe ne permet plus aux industriels de produire des engrais &agrave; un co&ucirc;t tenable&nbsp;</em>&raquo;, a expliqu&eacute;&nbsp;le pr&eacute;sident de Yara France Nicolas Broutin lors d'une conf&eacute;rence de presse organis&eacute;e &agrave; Paris le 20&nbsp;septembre. La tonne d&rsquo;ammoniac s&rsquo;&eacute;change &agrave; 2&nbsp;500&nbsp;dollars la tonne ($/t) en Europe contre 1&nbsp;300&nbsp;$/t sur le march&eacute; mondial.</p>

<h3>Une r&eacute;duction de production d'engrais de 65 %</h3>

<p>Cette situation&nbsp;a contraint les producteurs d&rsquo;engrais &agrave; r&eacute;duire leur production (-65&nbsp;% pour Yara). &laquo;&nbsp;<em>Nous sommes en pleine p&eacute;riode de pr&eacute;paration de la prochaine saison et <strong>des usines sont &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t</strong></em>&nbsp;&raquo;, a l&acirc;ch&eacute;&nbsp;le dirigeant de l&rsquo;entreprise norv&eacute;gienne de fabrication d&rsquo;engrais, qui&nbsp;s&rsquo;inqui&egrave;te d&rsquo;&eacute;ventuelles <strong>ruptures de la cha&icirc;ne d&rsquo;approvisionnement</strong> pour des raisons logistiques. Seules les usines situ&eacute;es &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;un port parviennent &agrave; tourner gr&acirc;ce &agrave; de l&rsquo;<strong>ammoniac import&eacute;</strong>. C&rsquo;est le cas des usines fran&ccedil;aises de Yara situ&eacute;es &agrave; Amb&egrave;s (33) et Montoir-de-Bretagne (44).</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC372_ACTU_WEB_YARA_ENGRAIS_PHOTO.jpg" /><figcaption>&laquo; Actuellement, l&rsquo;augmentation du prix de l&rsquo;ammoniac fabriqu&eacute; en Europe ne permet plus aux industriels de produire des engrais &agrave; un co&ucirc;t tenable &raquo;, a expliqu&eacute; le pr&eacute;sident de Yara France Nicolas Broutin, &agrave; gauche, aux c&ocirc;t&eacute;s de Delphine Guey, directrice de la communication. &copy; V. Charpenet</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Le responsable a indiqu&eacute; que <strong>les prix&nbsp;devraient rester fermes</strong>&nbsp;encore quelque temps en lien avec le prix du gaz. Cependant, il consid&egrave;re que les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par l&rsquo;&eacute;levage en Europe &agrave; cause de la s&eacute;cheresse pourraient venir temp&eacute;rer l&rsquo;ardeur de la <strong>demande d&rsquo;engrais</strong> observ&eacute;e puis la reprise post-covid.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/guerre-russie-ukraine-des-consequences-severes-sur-le-marche-des-engrais" target="_blank">Guerre Russie-Ukraine&thinsp;: &laquo;&nbsp;des cons&eacute;quences s&eacute;v&egrave;res sur le march&eacute; des engrais&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Dans ce contexte de crise de l'&eacute;nergie, doubl&eacute; d'une crise climatique, l'entreprise a mis en avant sa volont&eacute; de r&eacute;duire sa <strong>d&eacute;pendance aux &eacute;nergie fossiles</strong> tout en minorant son empreinte carbone. <em>&laquo;&nbsp;La production d&rsquo;une tonne d&rsquo;ammoniac&nbsp;&eacute;met l&rsquo;&eacute;quivalent de deux tonnes de CO2&nbsp;&raquo;</em>, a rappel&eacute; le&nbsp;pr&eacute;sident de Yara France. Ce chiffre illustre l&rsquo;urgence &agrave; <strong>d&eacute;carboner la production d&rsquo;engrais azot&eacute;s</strong>. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est fondamental pour r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone de l&rsquo;alimentation&nbsp;&raquo;</em>, souligne le responsable.&nbsp;L&rsquo;ammoniac, produit &agrave; partir de gaz naturel, est en effet l'un des principaux ingr&eacute;dients n&eacute;cessaire &agrave; la production d&rsquo;engrais azot&eacute;s</p>

<p>&Agrave; cette consid&eacute;ration environnementale vient s&rsquo;ajouter actuellement une consid&eacute;ration &eacute;conomique face &agrave; l&rsquo;<strong>explosion des prix de l&rsquo;&eacute;nergie</strong> depuis deux ans (+500&nbsp;% pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et +350&nbsp;% pour le gaz). Deux bonnes raisons pour l&rsquo;entreprise de pr&eacute;senter les solutions qu&rsquo;elle envisage pour continuer de <strong>r&eacute;duire son empreinte carbone</strong> et parvenir &agrave; produire<em> &laquo;&nbsp;des engrais verts&nbsp;&raquo;</em>, c&rsquo;est-&agrave;-dire compl&eacute;tement neutres en carbone, d&rsquo;ici 2050.</p>

<div class="lireaussi"><strong>En pratique |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/dix-leviers-pour-limiter-la-hausse-du-poste-engrais" target="_blank">Flamb&eacute;e des prix des engrais : dix leviers pour limiter la hausse des co&ucirc;ts</a>&#8203;&#8203;</div>

<p>Yara travaille sur la r&eacute;duction de ses gaz &agrave; effet de serre (GES) depuis plusieurs ann&eacute;es. <em>&laquo;&nbsp;En 20 ans, elles ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites de moiti&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, avance Nicolas Broutin. C&rsquo;est l&rsquo;orientation de la production europ&eacute;enne vers les <strong>ammonitrates</strong> qui explique en partie ce progr&egrave;s. La fabrication de cette forme d&rsquo;engrais est en effet moins &eacute;mettrice que pour les produits de nature ur&eacute;ique. <em>&laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration des processus de production, nous avons r&eacute;duit de plus de 95&nbsp;% les <strong>&eacute;missions de GES</strong> du site de Montoir-de-Bretagne&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise le responsable. De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, l&rsquo;entreprise cherche &agrave; gagner en efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, notamment gr&acirc;ce &agrave; l'utilisation de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et&nbsp;l'installation de <strong>chaudi&egrave;re biomasse</strong>.</p>

<p>Yara teste actuellement en Norv&egrave;ge la technique de l&rsquo;<strong>hydrolyse de l&rsquo;eau</strong> qui consiste &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer l&rsquo;hydrog&egrave;ne dans l&rsquo;eau plut&ocirc;t que dans le gaz naturel pour produire de l&rsquo;ammoniac. Une m&eacute;thode prometteuse mais tr&egrave;s gourmande en &eacute;nergie. <em>&laquo;&nbsp;Cela n&eacute;cessite un approvisionnement r&eacute;gulier et important</em>, explique Nicolas Broutin. <em>En Norv&egrave;ge, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;nergie hydraulique qui est utilis&eacute;e.&nbsp;&raquo;</em> L&rsquo;utilisation d&rsquo;une <strong>&eacute;nergie renouvelable</strong> est en effet une condition <em>sine qua non</em> &agrave; la production d&rsquo;engrais dit &laquo;&nbsp;verts&nbsp;&raquo;.</p>

<h3>R&eacute;cup&eacute;rer l'azote organique des d&eacute;chets biod&eacute;gradables</h3>

<p>L&rsquo;entreprise travaille par ailleurs &agrave; un projet d&rsquo;<strong>&eacute;conomie circulaire</strong> en partenariat avec V&eacute;olia. Objectif&nbsp;: r&eacute;cup&eacute;rer l&rsquo;azote organique des d&eacute;chets biod&eacute;gradables des Fran&ccedil;ais pour produire des engrais organo-min&eacute;raux.</p>

<p>Ces nouvelles pistes exigent la mobilisation de capitaux importants. Les investissements pour le projet en Norv&egrave;ge s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent par exemple &agrave; pr&egrave;s de 250&nbsp;millions d&rsquo;euros. Yara b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;appui de l&rsquo;&Eacute;tat norv&eacute;gien. <em>&laquo;&nbsp;Le secteur doit pouvoir continuer &agrave; investir</em>, consid&egrave;re Nicolas Broutin. <em>L&rsquo;Union europ&eacute;enne doit assurer sa capacit&eacute; &agrave; produire de l&rsquo;ammoniac d&eacute;carbon&eacute;&nbsp;&raquo;</em><em>.</em></p>
</div>

<div class="plusloin__wrapper">
<h2>Pour aller plus loin</h2>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/varietes-de-ble-comment-valoriser-au-mieux-lazote" target="_blank">Vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute;&nbsp;: comment valoriser au mieux l&rsquo;azote&nbsp;?</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/fertilisation-azotee-activez-les-leviers-pour-limiter-la-volatilisation-ammoniacale" target="_blank">Fertilisation azot&eacute;e : activez les leviers pour limiter la volatilisation ammoniacale</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/fertilisation-azotee-exploiter-au-mieux-les-engrais-organiques-pour-economiser-lazote" target="_blank">Fertilisation azot&eacute;e : exploiter au mieux les engrais organiques pour &eacute;conomiser l&rsquo;azote</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/je-reduis-lazote-sur-ble-seme-sous-couvert-permanent-de-legumineuses-sans-perdre-en-rentabilite" target="_blank">&laquo;&nbsp;Je r&eacute;duis l&rsquo;azote sur bl&eacute; sem&eacute; sous couvert permanent de l&eacute;gumineuses sans perdre en rentabilit&eacute; &raquo;</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/fertilisation-azotee-jai-reduit-la-volatilisation-en-changeant-mes-habitudes-sans-investissement" target="_blank">Fertilisation azot&eacute;e : &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai r&eacute;duit la volatilisation en changeant mes habitudes sans investissement majeur&nbsp;&raquo;</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/quelles-solutions-techniques-pour-economiser-lengrais" target="_blank">Equipement :&nbsp;Quelles solutions techniques pour &eacute;conomiser l&rsquo;engrais&thinsp;?</a></div>
</div>



L’entreprise de fabrication d’engrais norvégienne Yara a souligné la fragilité actuelle des chaînes logistiques dans l'approvisionnement d'engrais, tout en mettant en avant sa volonté de décarboner son activité.

Engrais azotés : l'industriel Yara s'inquiète de possibles ruptures d'approvisionnement

<p><strong>C</strong>e fut l&rsquo;occasion pour de nombreux&nbsp; voyageurs&nbsp; faisant halte de d&eacute;couvrir sur leur trajet les produits et sp&eacute;cialit&eacute;s de notre belle r&eacute;gion qu&rsquo;ils traversent tout en soutenant l&rsquo;agriculture locale et la fili&egrave;re bovine en particulier.</p><p>Martine Durin et Christophe Jardoux ont pu faire d&eacute;guster de la viande bovine &laquo; label rouge &raquo; dans le&nbsp; food-truck install&eacute; &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la caf&eacute;t&eacute;ria pour r&eacute;veiller les papilles des petits et grands.</p><p>Cette initiative soutenue par l&rsquo;interprofession&nbsp; a permis de&nbsp; mettre en avant la viande bovine &laquo; label rouge &raquo;, nous &eacute;tions accompagn&eacute;s par des repr&eacute;sentants de la cave du Saint-Pour&ccedil;ain afin de conna&icirc;tre notre vignoble.</p>


Le dimanche 21 août, la FNSEA de l’Allier s’est associée avec AVIA le temps d’une journée sur l’aire de repos de l’Allier à Doyet.

FNSEA de l'Allier : mise en avant de la viande bovine

<p class="field_LQ5443C">Comment int&eacute;grer <strong>des nouvelles vari&eacute;t&eacute;s dans le cahier des charges</strong> alors que la cr&eacute;ation vari&eacute;tale offre un choix <a href="https://www.reussir.fr/vigne/huit-varietes-de-vigne-sajoutent-au-classement">toujours plus grand</a>&nbsp;? Le syndicat des vins IGP Val de Loire (SIGPVL) s&rsquo;est empar&eacute; du sujet et &eacute;labore une m&eacute;thodologie. Une journ&eacute;e technique a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e dans ce but le 25&nbsp;ao&ucirc;t dernier au lyc&eacute;e viticole Edgar Pisani &agrave; Montreuil-Bellay.</p>

<h3 class="field_LQ5445C">Douze crit&egrave;res d&eacute;termin&eacute;s et prioris&eacute;s</h3>

<p class="field_LQ5443C"><em>&laquo;&nbsp;Les premi&egrave;res int&eacute;grations de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s ont &eacute;t&eacute; faites au cas par cas, mais cela demande beaucoup de temps et on est moins dans une strat&eacute;gie globale&nbsp;&raquo;</em>, expose Rapha&euml;l Fattier, directeur du SIGPVL.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/20285" target="_blank" title="InterLoire publie un guide sur les vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &agrave; fin d&rsquo;adaptation">InterLoire publie un guide sur les vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &agrave; fin d&rsquo;adaptation</a></div>

<p class="field_LQ5443C">Au pr&eacute;alable <strong>douze crit&egrave;res pour int&eacute;grer une nouvelle vari&eacute;t&eacute; avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;finis par consultation des adh&eacute;rents du syndicat</strong> : r&eacute;sistance &agrave; diff&eacute;rentes maladies, profil organoleptique lig&eacute;rien, hauts rendements, r&eacute;sistance au gel&hellip; Les participants les ont class&eacute;s en diff&eacute;rents niveaux de priorit&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons encore sur des coefficients</em>, pr&eacute;cise le directeur. <em>Cet outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision permettra aussi de cibler des c&eacute;pages fran&ccedil;ais pr&eacute;sents dans d&rsquo;autres bassins&nbsp;mais que l&rsquo;&eacute;volution du climat pourrait rendre adapt&eacute;s pour nous.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/20513" target="_blank">Les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes &agrave; la conqu&ecirc;te des consommateurs de vin</a></div>

<p class="field_LQ5443C"><strong>Une prochaine journ&eacute;e est envisag&eacute;e</strong>, d&rsquo;ici d&eacute;but 2023, pour tester l&rsquo;outil et d&eacute;finir les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes &agrave; ajouter aux sept d&eacute;j&agrave; int&eacute;gr&eacute;es (flor&eacute;al, soreli, souvignier gris, voltis, artaban, cabernet cortis, vidoc). <strong>Elle se penchera &eacute;galement sur la fa&ccedil;on de communiquer et commercialiser les vins qui en sont issus</strong>. Certains op&eacute;rateurs de l&rsquo;IGP ont d&eacute;j&agrave; de l&rsquo;exp&eacute;rience sur la question. En 2021, le Val de Loire comptait pr&egrave;s de 47 hectares de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes dont 21 hectares plant&eacute;s en flor&eacute;al.</p>

<p class="field_LQ5443C">&nbsp;</p>



Le syndicat des vins IGP Val de Loire se bâtit un outil d’aide à la décision pour sélectionner les variétés résistantes à intégrer dans son cahier des charges. Ce projet a fait l’objet d’une journée technique organisée le 25 août dernier.

En IGP Val de Loire, une méthodologie pour intégrer les variétés résistantes

<p><strong>Lovita</strong>, la prune &agrave; chair rouge vient d&rsquo;inaugurer sa saison commerciale sous de tr&egrave;s bons auspices. Il est vrai que <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/60137" target="_blank" title="[Medfel 2022] : Malgr&eacute; le gel Lovita esp&egrave;re 200 t pour sa saison fran&ccedil;aise">le gel enregistr&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e aurait pu inqui&eacute;t&eacute; les producteurs engag&eacute;s dans le d&eacute;veloppement du produit</a>.&nbsp;</p>

<p>Finalement, les conditions climatiques ont &eacute;t&eacute; favorables et gr&acirc;ce &agrave; un contr&ocirc;le rigoureux, la prune a pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e &agrave; un niveau de maturit&eacute; id&eacute;al pour la commercialisation en France. En effet, elle pr&eacute;sente un niveau de sucre &eacute;lev&eacute; (minimum 17&deg;brix), de la jutosit&eacute;, et des ar&ocirc;mes prononc&eacute;s. C&ocirc;t&eacute; volumes, avec une r&eacute;colte estim&eacute;e &agrave; 300 t, cette prune pourra &eacute;tendre sa pr&eacute;sence de quelques semaines par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes.</p>

<p>L&rsquo;actualit&eacute; de <strong>Lovita</strong> en ce d&eacute;but de saison est &agrave; retrouver du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;emballage. Ainsi, afin de r&eacute;pondre &agrave; la demande de la distribution, elle est propos&eacute;e dans une nouvelle barquette carton 6 fruits.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong>&nbsp;: <a href="&laquo; La prune fran&ccedil;aise doit avoir la visibilit&eacute; qu&rsquo;elle m&eacute;rite en rayon&thinsp;! &raquo;" target="_blank" title="&laquo; La prune fran&ccedil;aise doit avoir la visibilit&eacute; qu&rsquo;elle m&eacute;rite en rayon&thinsp;! &raquo;">&laquo; La prune fran&ccedil;aise doit avoir la visibilit&eacute; qu&rsquo;elle m&eacute;rite en rayon&thinsp;! &raquo;</a></p>



La prune à chair rouge en forme de cœur devrait aligner 300 t pour satisfaire la demande française.

Prune : Lovita s’attend une bonne campagne 2022

<p>La fili&egrave;re photovolta&iuml;que, notamment le prix des panneaux solaires, n&rsquo;est pas &eacute;pargn&eacute; par l&rsquo;inflation. Le co&ucirc;t des modules photovolta&iuml;ques et le cuivre subissent une hausse jusqu&rsquo;&agrave; 25 % et l&rsquo;acier a doubl&eacute;, selon Enerplan (syndicat du solaire).</p><p>Le gouvernement a r&eacute;agi en gelant les tarifs d&rsquo;achat 2021 au second trimestre 2022 qui s&rsquo;est achev&eacute; le 30 avril dernier.</p><h3>R&eacute;vision trimestrielle des tarifs d'achat</h3><p>Pour rappel, les tarifs d&rsquo;achat sont revus chaque trimestre. Jusqu&rsquo;&agrave; maintenant (except&eacute; lors du 1er confinement li&eacute; &agrave; crise du Covid-19),&nbsp; l&rsquo;&eacute;volution des tarifs suivait une courbe d&eacute;croissante plus ou moins forte en fonction du nombre de raccordement demand&eacute; les mois pr&eacute;c&eacute;dents.</p><h3>Hausse des tarifs d'achat photovolta&iuml;que pour le 4e trimestre 2022 (du 1er ao&ucirc;t au 31 octobre 2022)</h3><ul><li>de 9 &agrave; 36 kWc : 12,31 c&euro;/kWh</li><li>de 36 &agrave; 100 kWc : 10,70 c&euro;/kWh</li><li>de 100 &agrave; 500 kWc : 11,07 c&euro;/kWh</li></ul><h4>Les tarifs d'achat photovolta&iuml;que du 3e trimestre (du 1er mai au 31 juillet 2022) ont &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;valu&eacute;s &eacute;galement</h4><ul><li>de 9 &agrave; 36 kWc : 11,87 c&euro;/kWh</li><li>de 36 &agrave; 100 kWc : 10,33 c&euro;/kWh</li><li>de 100 &agrave; 500 kWc : 10,68 c&euro;/kWh</li></ul><h2>Saisissez l&rsquo;opportunit&eacute; de cette hausse des tarifs d&rsquo;achat !</h2><p>A savoir : Dans les 48 heures suivant le d&eacute;p&ocirc;t de dossier de demande de raccordement sur Enedis, estim&eacute; complet, le tarif d&rsquo;achat r&eacute;glement&eacute; est garanti pendant 20 ans par EDF obligation d&rsquo;achat. &nbsp;</p><p>Cela va plus loin, car il est pr&eacute;vu que le tarif d'achat soit index&eacute; sur les co&ucirc;ts de production et d&rsquo;installation des panneaux solaires jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.</p><p><br>Le r&eacute;seau des Chambres d&rsquo;Agriculture d&eacute;partementales du Grand-Est organise un achat group&eacute; de centrales solaires bas&eacute; sur le m&ecirc;me principe qu&rsquo;un appel d&rsquo;offre (AO). Un nouvel achat group&eacute; est pr&eacute;vu cet automne 2022.</p><p><strong>&nbsp;Envie de vous lancer dans le photovolta&iuml;que ? Profitez de notre&nbsp;<a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/vous-etes/agriculteur/batir-son-projet-photovoltaique/#c1163157" target="_blank" title="Accompagnement photovolta&iuml;que">Offre Achat group&eacute; de centrale solaire</a></strong></p><p><strong>Besoin d'y voir clair sur le photovolta&iuml;que ? Comment &ccedil;a fonctionne, quel dimensionnement, la r&eacute;glementation...</strong></p><p><strong><a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/formation/toutes-les-formations/formation/actualites/photovoltaique-sur-toiture-et-si-cetait-pour-vous-1/" target="_blank" title="Formation photovolta&iuml;que agricole"><strong>Faites le point avec notre formation d'une journ&eacute;e :&nbsp; Photovolta&iuml;que, et si c'&eacute;tait pour vous ?</strong></a>&nbsp;au choix les 17 novembre, 6 d&eacute;cembre 2022 ou 7 f&eacute;vrier 2023 !</strong></p>


Les tarifs d’achat de l'énergie produite par photovoltaïque ont été réévalués à la hausse pour ce 4e trimestre 2022 (du 1er août au 31 octobre 2022)

Photovoltaïque sur toiture : les tarifs d'achat réévalués

<p>Au travers de sa campagne de communication &laquo; Eleveurs, agriculteurs, vous avez aussi un r&ocirc;le &agrave; jouer ! &raquo;, la SNCF souhaite sensibiliser sur les risques d'accidents ou de retards &agrave; cause d'animaux divagants sur les voies ferr&eacute;es.</p><p>Ainsi, la SNCF rappelle qu&rsquo;en tant que riverain d'une voie ferr&eacute;e, il appartient au propri&eacute;taire de respecter les infrastructures SNCF, en s'assurant de mettre en place des cl&ocirc;tures, de leur bon &eacute;tat et de rester notamment vigilant lors du d&eacute;placement des troupeaux.</p><p>En cas de besoin urgent, les &eacute;leveurs peuvent d&eacute;clencher l'alerte en appelant le PC s&eacute;curit&eacute; au 01 40 23 19 99.</p><p><a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Grand-Est/047_Inst_Marne/actus-agendas/2022/Divagation-des-animaux-domestiques-en-Grand-Est-SNCF.pdf" target="_blank" title="S&eacute;curit&eacute; et ponctualit&eacute; des trains">Rappel des consignes de s&eacute;curit&eacute;</a></p>


Depuis janvier 2019, dans le Grand-Est, plus de 1 500 trains ont été impactés directement ou indirectement en raison de la divagation et de heurts d'animaux d'élevage.

Tant que les vaches regardent passer les trains en sécurité !

<p class="MsoPlainText"><em>"Il n'est pas compl&egrave;tement exclu qu'il y ait des ruptures dans la cha&icirc;ne"</em> d'approvisionnement, a averti Nicolas Broutin, patron de la filiale fran&ccedil;aise du groupe norv&eacute;gien, lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Paris le 20 septembre.&nbsp;Si les usines fran&ccedil;aises du groupe <em>"tournent &agrave; plein" </em>gr&acirc;ce &agrave; l'importation d'ammoniac, mati&egrave;re premi&egrave;re pour la fabrication d'engrais, quelque 60% des engrais utilis&eacute;s en France proviennent du march&eacute; mondial, a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;De surcro&icirc;t, l'industrie conna&icirc;t des <em>"difficult&eacute;s &agrave; trouver des camions" </em>pour acheminer la production vers les agriculteurs.</p><p class="MsoPlainText">Yara, comme d'autres fabricants d'engrais azot&eacute;s, a r&eacute;duit sa production face &agrave; la flamb&eacute;e du prix du gaz naturel, mati&egrave;re premi&egrave;re de l'ammoniac, apr&egrave;s l'invasion de l'Ukraine par la Russie et la diminution des livraisons de gaz russe en Europe.&nbsp;Le prix du gaz p&egrave;se pour pr&egrave;s de 90% dans les co&ucirc;ts de production des engrais azot&eacute;s. &Agrave; un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire l'ammoniac, obtenu en combinant l'azote de l'air et l'hydrog&egrave;ne provenant du gaz naturel.</p><div class="citation">
    <span>"65% de nos capacit&eacute;s sont &agrave; l&#039;arr&ecirc;t"</span>
</div>
<p class="MsoPlainText">D&eacute;sormais<em> "65% de nos capacit&eacute;s sont &agrave; l'arr&ecirc;t"</em> sur le vieux continent<em> "pour une dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e"</em>, selon M. Broutin.</p><p class="MsoPlainText">L'usine Yara de Tertre, pr&egrave;s de Mons en Belgique, et repr&eacute;sentant entre 20% et 25% de l'approvisionnement fran&ccedil;ais, va &eacute;galement cesser compl&egrave;tement la production <em>"dans les prochains jours"</em>, a d&eacute;taill&eacute; le directeur.&nbsp;Plusieurs autres producteurs europ&eacute;ens comme le polonais Azoty et le lituanien Achema ont aussi d&eacute;j&agrave; r&eacute;duit la voilure.</p><p class="MsoPlainText"><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/intrants" target="_blank" title="">Les prix des engrais</a>, qui se sont enflamm&eacute;s m&ecirc;me avant la guerre en Ukraine, devraient rester stables mais &eacute;lev&eacute;s ces prochains mois, a jug&eacute; M. Broutin.</p><p class="MsoPlainText">Sur l'AdBlue, un autre produit &agrave; base de gaz essentiel pour les poids-lourds, Yara se veut <em>"rassurant"</em> gr&acirc;ce &agrave; une <em>"capacit&eacute; de tampon"</em> qui permet de combler certaines baisses de production.&nbsp;En Allemagne, un des principaux producteurs, SKW, a arr&ecirc;t&eacute; sa production fin ao&ucirc;t &agrave; cause des prix trop &eacute;lev&eacute;s de gaz.</p>


Des ruptures d'approvisionnement d'engrais ne peuvent pas être "complètement exclues" en raison d'un marché mondial "extrêmement tendu", a averti le directeur France du leader européen des engrais azotés Yara, sur fond de fermeture "dans les prochains jours" d'une usine supplémentaire du groupe en Belgique.

Engrais : "des ruptures d'approvisionnement" possibles, selon Yara

<p>Quand 25 % du chiffre d&rsquo;affaires de Sph&egrave;re Production, filiale popcorn d&rsquo;Oc&eacute;alia, s&rsquo;effectuent &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, les exportations de Nata&iuml;s repr&eacute;sentent 92 % de ses ventes. Ces donn&eacute;es des deux intervenants de la fili&egrave;re hexagonale du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater montrent combien le march&eacute; fran&ccedil;ais du popcorn est &eacute;triqu&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est pourquoi ce dernier doit &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; a minima &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;</em>, affirme Michael Ehmann, fondateur et pr&eacute;sident de Nata&iuml;s, le principal op&eacute;rateur hexagonal du popcorn (cf. carte). Pour gagner des parts de march&eacute;, le popcorn doit surmonter de nombreuses probl&eacute;matiques li&eacute;es &agrave; son image et sa production. Pour Guillaume Lamy, directeur g&eacute;n&eacute;ral du p&ocirc;le agroalimentaire d&rsquo;Oc&eacute;alia, propri&eacute;taire de Sph&egrave;re production, le challenger du popcorn made in France, <em>&laquo;&nbsp;le d&eacute;veloppement des march&eacute;s, et ce dans l&rsquo;ensemble des univers (cin&eacute;ma, GMS, &eacute;v&eacute;nementiel), passera &eacute;galement par un accroissement de l&rsquo;offre, au travers de l&rsquo;innovation, en termes d&rsquo;emballage et d&rsquo;aromatisation, le tout en conservant un prix accessible&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<h2>Le popcorn, un snack naturel</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Il est important de contrer l&rsquo;image de &laquo;&nbsp;malbouffe&nbsp;&raquo;</em> <em>qui est souvent associ&eacute;e au popcorn &raquo;,</em> souligne Michael Ehmann, qui a lanc&eacute; en 2019 avec l&rsquo;aide de l&rsquo;Etat son programme de recherche d&rsquo;une dur&eacute;e de six ans, baptis&eacute; Naturellement Popcorn. Ce snack n&rsquo;a pas forc&eacute;ment la r&eacute;putation d&rsquo;&ecirc;tre bon pour la sant&eacute;.<em> &laquo;&nbsp;C&rsquo;est pourtant un produit naturel qui contient des fibres et pr&eacute;sente une faible teneur en mati&egrave;re grasse par rapport &agrave; d&rsquo;autres snacks. Nous voulons mettre en avant ces caract&eacute;ristiques nutritionnelles, tout en promouvant sa production durable&nbsp;&raquo;</em>, explique le pr&eacute;sident de l&rsquo;entreprise gersoise. S&rsquo;agissant de l&rsquo;origine de l&rsquo;huile v&eacute;g&eacute;tale, du sucre et du sel, composant la recette du popcorn micro-ondable, dont Nata&iuml;s est le sp&eacute;cialiste fran&ccedil;ais, il s&rsquo;agit de rendre ces ingr&eacute;dients les plus <em>&laquo; propres&nbsp;&raquo;</em> possibles, en&nbsp;les choisissant <em>&laquo;&nbsp;nobles&nbsp;&raquo;</em> et <em>&laquo;&nbsp;naturels&nbsp;&raquo;</em>, insiste Michael Ehmann.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/styles/normal_size/public/lmag4474-met-carte-popcorn_2.jpg.webp?itok=29NjO3r0" width="747" height="807" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
</div>
<h2>Le ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater, un grain durable&hellip;</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Pour d&eacute;velopper les parts de march&eacute; du popcorn fran&ccedil;ais, il faut &ecirc;tre capable de fabriquer en local le meilleur produit possible &ndash; au top en termes de performance technologique (pour le transformateur), de s&eacute;curit&eacute; sanitaire et de go&ucirc;t (pour le consommateur) &ndash; tout en assurant une juste r&eacute;mun&eacute;ration de l&rsquo;agriculteur&nbsp;&raquo;</em>, affirme Guillaume Lamy.&nbsp; Ainsi, les agriculteurs adh&eacute;rents qui se lancent dans l&rsquo;aventure du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater sont-ils conseill&eacute;s par la coop&eacute;rative Oc&eacute;alia, sur les vari&eacute;t&eacute;s &agrave; implanter et l&rsquo;itin&eacute;raire technique &agrave; suivre (ma&icirc;trise du rendement et respect de l&rsquo;environnement), pour garantir une production de ma&iuml;s popcorn de qualit&eacute; et durable. Les objectifs de Nata&iuml;s sont identiques. <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons avec nos agriculteurs partenaires pour aller vers une culture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice, qui fonctionne selon les principes de l&rsquo;agro&eacute;cologie&nbsp;&raquo;</em>, indique Michael Ehmann.</p>

<p class="accroche">Avec 1 ha de ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater, on produit 5 t de popcorn.<br />
(Source : Interc&eacute;r&eacute;ales)</p>

<p>Pour atteindre cet objectif, le principal levier concerne le choix du mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique, qui provient de la recherche vari&eacute;tale &eacute;tats-unienne. La coop&eacute;rative Oc&eacute;alia teste chaque ann&eacute;e une dizaine de vari&eacute;t&eacute;s, disponibles sur le march&eacute;, qui r&eacute;pondent aux enjeux environnementaux (limitation des intrants, tels l&rsquo;eau et les produits phytosanitaires) et qui soient r&eacute;sistantes aux al&eacute;as climatiques, tout en r&eacute;pondant &agrave; leurs objectifs de rendement. De son c&ocirc;t&eacute;, Nata&iuml;s, <em>&laquo;&nbsp;en partenariat avec le plus gros semencier au monde, entreprise familiale et leader outre-Atlantique&nbsp;&raquo;</em>, travaille au d&eacute;veloppement<em> &laquo;&nbsp;d&rsquo;un hybride de ma&iuml;s popcorn, adapt&eacute; au contexte p&eacute;doclimatique r&eacute;gional (pour assurer un rendement minimal), afin d&rsquo;&ecirc;tre comp&eacute;titif &agrave; long terme sur le march&eacute; europ&eacute;en&nbsp;&raquo;</em>, confie Michael Ehmann.</p>

<p>Par ailleurs, il est n&eacute;cessaire de&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;parfaire l&rsquo;organisation de notre fili&egrave;re, avec des agriculteurs techniques et comp&eacute;tents - pour travailler sur l&rsquo;am&eacute;lioration de la qualit&eacute; du grain de ma&iuml;s - et avec des outils performants&nbsp;&raquo;</em>, ajoute le pr&eacute;sident de Nata&iuml;s. M&ecirc;me son de cloche &agrave; Oc&eacute;alia qui teste de nouvelles machines pour encore r&eacute;duire la consommation en eau ou de nouvelles technologies (comme le drone) pour limiter les traitements, ce qui fait du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater <em>&laquo;&nbsp;une production raisonn&eacute;e, durable et technologique, une v&eacute;ritable culture de pointe pour Oc&eacute;alia&nbsp;&raquo;</em>, se r&eacute;jouit Guillaume Lamy.</p>

<h2>&hellip; et une culture rentable pour l&rsquo;agriculteur</h2>

<p class="xx">Convaincre les agriculteurs de produire du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater n&rsquo;est pas chose ais&eacute;e. La culture est de fait en comp&eacute;tition avec le bl&eacute; tendre, le tournesol et le ma&iuml;s de consommation classique (ma&iuml;s conso), voire d&rsquo;autres cultures sp&eacute;cialis&eacute;es telles le ma&iuml;s doux, le ma&iuml;s semence ou le soja alimentaire.<em> &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une question de prix&nbsp;: si les cours des grandes cultures sont &eacute;lev&eacute;s, comme aujourd&rsquo;hui, les agriculteurs sont peu enclins &agrave; modifier leur assolement&nbsp;; en revanche, si leurs cotations sont basses, ils se tournent plus volontiers vers des cultures sp&eacute;cifiques &agrave; plus forte valeur ajout&eacute;e, comme le ma&iuml;s popcorn&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;taille Guillaume Lamy.&nbsp; Par ailleurs, produire du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater demande un v&eacute;ritable engagement du producteur dans une d&eacute;marche de fili&egrave;re, avec un cahier des charges strict &agrave; respecter. Sa fid&eacute;lisation passe par une contractualisation qui comble le delta de rendement existant entre le ma&iuml;s popcorn et le ma&iuml;s conso, et qui lui assure une juste r&eacute;mun&eacute;ration de son labeur.</p>

<p>Ainsi Nata&iuml;s n&rsquo;a-t-il pas atteint pour la r&eacute;colte 2022 son objectif de 7 500 ha ensemenc&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;La dur&eacute;e entre le premier contact avec l&rsquo;agriculteur et sa prise de d&eacute;cision prend entre un &agrave; deux ans&nbsp;&raquo;</em>, t&eacute;moigne Michael Ehmann. Et d&rsquo;ajouter&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Au-del&agrave; de la question de la rentabilit&eacute; de la culture, une certaine confiance doit s&rsquo;&eacute;tablir avec le technicien qui va accompagner l&rsquo;agriculteur dans ce projet de valorisation de sa production, en l&rsquo;int&eacute;grant dans une d&eacute;marche d&rsquo;am&eacute;lioration continue de la qualit&eacute; de notre popcorn&nbsp;&raquo;</em>. Le pr&eacute;sident de Nata&iuml;s est confiant dans sa capacit&eacute; &agrave; accro&icirc;tre sa sole&nbsp;&agrave; 7&nbsp;500 ha pour la r&eacute;colte 2023, avec la cr&eacute;ation d&rsquo;un contrat bisannuel et renouvelable. Ce dernier propose &agrave; l&rsquo;agriculteur un prix du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater, index&eacute; sur le contrat Ma&iuml;s cot&eacute; sur Euronext, qui lui assure un produit brut &agrave; l&rsquo;hectare 20 % sup&eacute;rieur au ma&iuml;s conventionnel, auquel s&rsquo;ajoutent un bonus Rendement ainsi que des primes Semis pr&eacute;coce et Surface engag&eacute;e. Sans oublier une prime D&eacute;carbonation, si l&rsquo;agriculteur s&rsquo;engage &agrave; stocker durablement du carbone dans ses sols. En exp&eacute;rimentation dans 50 exploitations pilote dans le cadre du programme de R&amp;D Naturellement Popcorn, cette r&eacute;mun&eacute;ration sera &eacute;largie &agrave; l&rsquo;ensemble des 220 producteur de Nata&iuml;s en 2023.</p>

<h3 class="encadre">En chiffres</h3>

<p class="encadre">Le march&eacute; du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater</p>

<p class="encadre">* production mondiale : 1 100 000 t</p>

<p class="encadre">* production europ&eacute;enne : 100 000 t</p>

<p class="encadre">* production fran&ccedil;aise : 55 000 t</p>

<p class="encadre">Source : Nata&iuml;s, chiffres 2021.</p>

<p>La production de ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater d&rsquo;Oc&eacute;alia est &eacute;galement contractualis&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Chaque ann&eacute;e, la coop&eacute;rative signe un contrat avec l&rsquo;agriculteur, qui s&rsquo;engage &agrave; suivre un itin&eacute;raire cultural particulier. Afin d&rsquo;assurer et de garantir un bon rendement &eacute;conomique &agrave; l&rsquo;agriculteur, le prix pay&eacute; est sup&eacute;rieur in fine &agrave; celui du ma&iuml;s conso. Il varie en fonction du cours du contrat Ma&iuml;s sur Euronext, sans y &ecirc;tre index&eacute;, et comprend des primes li&eacute;es &agrave; la productivit&eacute; et la qualit&eacute; des grains&nbsp;&raquo;</em>, explique Guillaume Lamy.</p>

<h2>Le popcorn, un march&eacute; &agrave; conqu&eacute;rir</h2>

<p>Selon Guillaume Lamy, pour accro&icirc;tre la consommation hexagonale, qui s&rsquo;av&egrave;re r&eacute;duite par rapport &agrave; d&rsquo;autres pays comme les Etats-Unis, il para&icirc;t utile de<em> &laquo;&nbsp;d&eacute;velopper l&rsquo;attrait du produit aupr&egrave;s du consommateur en mettant en avant le caract&egrave;re durable et local de la production&nbsp;&raquo;</em>. Sur la sc&egrave;ne internationale, les intervenants hexagonaux auraient int&eacute;r&ecirc;t &agrave; <em>&laquo; mettre en avant, outre le caract&egrave;re durable de sa production, la garantie de la qualit&eacute; sanitaire &agrave; la fran&ccedil;aise du produit, qui est une v&eacute;ritable plus-value&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>Ces consid&eacute;rations marketing &eacute;tant dites, le principal levier d&rsquo;essor des ventes rel&egrave;ve de l&rsquo;adaptation des capacit&eacute;s de production aux besoins du march&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Alors qu&rsquo;il y a une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es, quand nous avons cr&eacute;&eacute; Nata&iuml;s, les ventes de ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater brut diminuaient, aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est un march&eacute; en croissance&nbsp;&raquo;, constate </em>Michael Ehmann<em>. Pour surfer sur la vague, &agrave; c&ocirc;t&eacute; de son activit&eacute; de popcorn micro-ondable, Nata&iuml;s a repris &agrave; son compte l&rsquo;ensachage de ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater brut, une activit&eacute; qui repr&eacute;sentait 1&nbsp;300 t annuellement quand elle &eacute;tait sous-trait&eacute;e. &laquo;&nbsp;La ligne de production a &eacute;t&eacute; install&eacute;e dans notre usine de B&eacute;z&eacute;ril en octobre 2021 et la gamme de produits lanc&eacute;e en janvier 2022. Nous comptons monter en puissance &agrave; l&rsquo;avenir, &agrave; raison de 200 t, 300 t voire 400 t suppl&eacute;mentaires par an&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le pr&eacute;sident du fabricant de popcorn gersois. De son c&ocirc;t&eacute;, Oc&eacute;alia s&rsquo;est &eacute;galement adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la consommation, par l&rsquo;ouverture</em> en 2020 d&rsquo;un nouvel atelier en Charente-Maritime pour la fabrication de popcorn pr&ecirc;t &agrave; consommer, sa principale activit&eacute; (au c&ocirc;t&eacute; du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater brut et du popcorn micro-ondable). La pand&eacute;mie de Covid-19 a de fait conduit &agrave; la fermeture des cin&eacute;mas, gros consommateur de ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater brut, et la progression des ventes de popcorn pr&ecirc;t &agrave; consommer en GMS.</p>

<p>L&rsquo;innovation Produit constitue un autre levier de d&eacute;veloppement.&nbsp;Cependant, &eacute;largir la gamme de r&eacute;f&eacute;rences en jouant sur l&rsquo;aromatisation du popcorn a ses limites, notamment dans l&rsquo;Hexagone. <em>&laquo;&nbsp;Les Fran&ccedil;ais, qui ont des go&ucirc;ts tr&egrave;s traditionnels (sucr&eacute;, sal&eacute; et caram&eacute;lis&eacute;s), ne sont pas friands des ar&ocirc;mes beurr&eacute;, chocolat&eacute;, fromag&eacute; ou autre&nbsp;&raquo;</em>, remarque le dirigeant d&rsquo;Oc&eacute;alia. C&rsquo;est pourquoi il faut, en parall&egrave;le,<em> &laquo;&nbsp;multiplier les occasions de consommation, sur un march&eacute; concurrentiel caract&eacute;ris&eacute; par une palette de produits alimentaires cons&eacute;quente, notamment en termes de snacking&nbsp;&raquo;</em>. Et ce, en travaillant sur &laquo;&nbsp;le packaging du popcorn pr&ecirc;t &agrave; consommer, notamment sur le format ou encore la personnalisation de l&rsquo;emballage (pour un client ou un &eacute;v&eacute;nement particulier)&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Et Guillaume Lamy de conclure&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Pour conqu&eacute;rir le monde, le popcorn doit trouver les bons arguments pour rester dans les habitudes alimentaires des consommateurs. Car si le client est satisfait, il revient&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3 class="encadre">Sp&eacute;cificit&eacute;s de la culture du ma&iuml;s &agrave; &eacute;clater</h3>

<p class="encadre"><em>&laquo;&nbsp;Techniquement, il est n&eacute;cessaire de semer t&ocirc;t et r&eacute;colter tard le ma&iuml;s popcorn, qui a besoin d&rsquo;une somme de temp&eacute;rature importante pour se d&eacute;velopper correctement. Par ailleurs, les coupes s&rsquo;effectuent &agrave; un faible taux d&rsquo;humidit&eacute;, puisqu&rsquo;on ne peut pas s&eacute;cher le grain qui &eacute;claterait sous l&rsquo;action de la chaleur&nbsp;&raquo;</em>, affirme Cl&eacute;mence Aliaga, ing&eacute;nieur r&eacute;gional Sud Aquitaine d&rsquo;Arvalis-Institut du v&eacute;g&eacute;tal.</p>

<p class="encadre">Les vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s popcorn sont moins vigoureuses que le ma&iuml;s de consommation classique (ma&iuml;s conso), donc plus sensibles aux accidents de d&eacute;but de cycle. L&rsquo;application d&rsquo;un &laquo;&nbsp;engrais starter&nbsp;&raquo; est quasi obligatoire. &laquo;&nbsp;C&ocirc;t&eacute; d&eacute;sherbage, il existe des produits de rattrapage, applicable sur le ma&iuml;s conso qui ne sont pas forc&eacute;ment utilisables sur le ma&iuml;s popcorn&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;ing&eacute;nieur. S&rsquo;agissant des ravageurs, il faut avoir une attention particuli&egrave;re concernant les foreurs que sont la Pyrale, la S&eacute;samie et l&rsquo;H&eacute;liothis. Quant aux besoins hydriques de la culture, l&rsquo;esp&egrave;ce <em>&laquo;&nbsp;consomme peu d&rsquo;eau, m&ecirc;me si elle demande d&rsquo;&ecirc;tre irrigu&eacute;e de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, remarque Guillaume Lamy, directeur g&eacute;n&eacute;ral du p&ocirc;le agroalimentaire d&rsquo;Oc&eacute;alia.</p>

<p class="encadre"><em>&laquo;&nbsp;En termes de vari&eacute;t&eacute;s, il n&rsquo;y a pas un choix pl&eacute;thorique&nbsp;&raquo;</em>, constate Cl&eacute;mence Aliaga. Dans l&rsquo;absolu, on distingue les vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s &agrave; popcorn Mushroom (champignon) et Butterfly (papillon), qui &eacute;clatent diff&eacute;remment &agrave; la chaleur. Par ailleurs, les vari&eacute;t&eacute;s sont caract&eacute;ris&eacute;es par leur sensibilit&eacute; aux produits phytosanitaires et aux maladies foliaires. La s&eacute;lection vari&eacute;tale est localis&eacute;e aux Etats-Unis.</p>

<p><br />
&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Le popcorn est un marché de niche en France. Pour se développer à l’échelle européenne, les opérateurs de la filière du maïs à éclater doivent surmonter de multiples enjeux, en termes d’image du popcorn, d’innovation et de rémunération de l’agriculteur.

En France, le maïs à popcorn a le vent en poupe !

<p>La Bourse du nouvel an et de l'ex&eacute;cution reproduira en 2023 le m&ecirc;me format qu'en 2022, a annonc&eacute; le pr&eacute;sident d'Agro Paris Bourse Baudouin Delforge, lors de la Bourse d&eacute;centralis&eacute;e de Reims le 16 septembre 2022. Ainsi, la journ&eacute;e d&eacute;butera par la Matin&eacute;e Export, organis&eacute;e en partenariat avec Interc&eacute;r&eacute;ales, et sera donc suivie l'apr&egrave;s-midi par la Bourse &agrave; proprement dit. Ceci en raison du succ&egrave;s de l'&eacute;v&egrave;nement le 23 mars dernier, qui s'&eacute;tait tenu aux salons de l'Aveyron &agrave; Paris.</p>

<p>Le pr&eacute;sident d'Agro Paris Bourse a &eacute;galement profit&eacute; de l'occasion pour annoncer que la 64<sup>e</sup> Bourse de Commerce Europ&eacute;enne de Paris se d&eacute;roulera les 5 et 6 d&eacute;cembre 2024 au Grand Palais.</p>

<p>La Bourse d&eacute;centralis&eacute;e de Reims, qui s'est d&eacute;roul&eacute;e au Caveau Castelnau, a r&eacute;uni environ 350 personnes.</p>



 La Bourse décentralisée de Reims a accueilli environ 350 personnes le 16 septembre au Caveau Castelnau.

Agro Paris Bourse et Intercéréales reconduisent leur partenariat en 2023

<p>Apr&egrave;s la baisse de pr&egrave;s de 65 &euro;/t entre le 17 juin et le 16 ao&ucirc;t, les cours de l&rsquo;orge fourrag&egrave;re ont enregistr&eacute; un net rebond durant le mois dernier sur le march&eacute; fran&ccedil;ais.&nbsp;La hausse des prix de l&rsquo;orge fran&ccedil;aise a &eacute;t&eacute; toutefois att&eacute;nu&eacute;e ce mois par manque de comp&eacute;titivit&eacute; des origines fran&ccedil;aises et la baisse de l&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;export.</p><p>Le bilan mondial qui s&rsquo;annonce moins tendu pour la campagne en cours (l&rsquo;offre abondante face &agrave; la demande plus faible et la hausse des stocks) devrait se traduire par une forte concurrence &agrave; l&rsquo;export des diff&eacute;rentes origines et comme cons&eacute;quence, une baisse des prix.&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/aliments-du-betail/3-orge-mouture/moyen-terme#tab-analysis" target="_blank" title="">Lire la suite de l'analyse sur Pleinchamp&nbsp;</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/0/9/4709031-1-fre-FR/d324024b469f-orge-png" alt="" height="690" width="1504" /><figcaption>Cotation orge mouture rendu Rouen entre septembre 2021 et septembre 2022.</figcaption></figure>

</div>



Les prix des orges ont remonté récemment et le bilan français ne s’annonce pas lourd. La détente du bilan mondial cependant et l’abondance des disponibilités russes s’annoncent tout de même baissières pour les prix, indique le cabinet Tallage dans son analyse moyen terme.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16127)

Les actualités (16082)

L'agenda (26)

Les outils (5)

Les guides (14)