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Les cons&eacute;quences des impasses sur les engrais min&eacute;raux de fond P et K passent souvent inaper&ccedil;ues sur le court terme, indique Xavier Cassedanne, expert grandes cultures &agrave; la direction agri-agro du Cr&eacute;dit Agricole. Mais &agrave; plus long terme, selon les types de sol et les exigences des cultures, les pertes de rendement peuvent varier de 3 &agrave; 30%. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/6/6/5226659-1-fre-FR/1ebf32d51b40-impassespk-png" alt="" height="555" width="945" /><figcaption>Niveau d&#039;exigence en phosphore et potasse des diff&eacute;rentes cultures. Source : Arvalis</figcaption></figure>

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Les prix de vente des grains sur la r&eacute;colte 2022 restent sur des niveaux hauts, favorables pour couvrir pour le moment les hausses de prix des intrants dont toutes les formes d&rsquo;engrais. La question se pose en revanche pour la r&eacute;colte 2023, car les cotations sur la future r&eacute;colte sont plut&ocirc;t sur une tendance baissi&egrave;re.Dans tous les cas, une baisse de l&rsquo;utilisation des engrais &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale pourrait entra&icirc;ner une r&eacute;duction de la production mondiale &agrave; long terme, mais il est encore trop t&ocirc;t pour l&rsquo;affirmer.<aside class="read-also">
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VIDEO - Dans un contexte de hausse des prix de l’ensemble des engrais, les impasses en engrais de fond P et K se sont accrus. La consommation de potasse a par exemple baissé en France de 50% pour la campagne 2022-2023. Alors que cette situation risque de durer, Xavier Cassedanne, expert grandes cultures à la direction agri-agro du Crédit Agricole, décrypte pour Pleinchamp les conséquences de ces impasses sur les cultures.

Impasses sur les engrais de fond : quelles conséquences ?

Ovins &ndash; Apr&egrave;s la bonne tenue des prix de la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, l&rsquo;activit&eacute; de ce d&eacute;but 2023 est marqu&eacute;e par un net recul de la demande avec des magasins qui ont des stocks apr&egrave;s les f&ecirc;tes. La consommation p&acirc;tit de la hausse des charges et du niveau &eacute;lev&eacute; des prix encore pratiqu&eacute;s sur les &eacute;tals face aux promotions de viande porcine. Les brebis se maintiennent face &agrave; la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre en cette p&eacute;riode d&rsquo;agnelage.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale restera impact&eacute;e par le manque de consommation<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – recul des ventes

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Sur le march&eacute; des petits veaux, la situation est inchang&eacute;e par rapport &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Les volumes plus abondants de cette semaine compensent le retard des mises en place de fin d&rsquo;ann&eacute;e avec plus d&rsquo;ateliers disponibles. L&rsquo;activit&eacute; export va reprendre sur l&rsquo;Espagne. L&rsquo;animation commerciale repart sur les m&ecirc;mes bases qu&rsquo;en fin d&rsquo;ann&eacute;e avec une demande cibl&eacute;e sur les veaux laitiers ou mixtes viand&eacute;s et un tri s&eacute;v&egrave;re dans le second choix. Dans les crois&eacute;s d&rsquo;engraissement, la fourchette de prix est tr&egrave;s &eacute;tendue, car si les veaux de qualit&eacute; sup&eacute;rieure b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une valorisation convenable, la commercialisation reste s&eacute;lective dans la moyenne marchandise. Les Limousins b&eacute;n&eacute;ficient du recul de l&rsquo;offre et se valorisent tr&egrave;s correctement. Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;animation commerciale est plus favorable avec une belle activit&eacute; du c&ocirc;t&eacute; des pi&egrave;ces destin&eacute;es &agrave; la fabrication de broche pour les K&eacute;babs, m&ecirc;me si l&rsquo;import reste majoritaire dans ce domaine. Les tarifs se maintiennent dans les veaux laitiers, alors que l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est plus convenable dans les crois&eacute;s.&nbsp; La viande de veau de qualit&eacute; p&acirc;tit des niveaux de prix pratiqu&eacute;s sur les &eacute;tals. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: A partir de la semaine prochaine, les mises en place vont se tasser pour que les sorties soient en accord avec une consommation estivale, mais les volumes vont &eacute;galement se r&eacute;tracterVeaux de boucherie&nbsp;: La demande sera r&eacute;guli&egrave;re dans le veau ros&eacute;. &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Ecoulement régulier avec plus de besoins

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le commerce de ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e est assez r&eacute;gulier, avec des engraisseurs de retour aux achats et qui restent confort&eacute;s &agrave; des volumes modestes apr&egrave;s la forte p&eacute;riode de d&eacute;capitalisation de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les engraisseurs recherchent de jeunes vaches avec du gabarit, &agrave; sortir rapidement dans la viande, pour des tarifs contenus par la stabilit&eacute; des prix dans la viande. Dans les semaines &agrave; venir, la commercialisation sera &eacute;galement plus r&eacute;guli&egrave;re pour les futures herbag&egrave;res face &agrave; un commerce de la viande qui ne devrait pas faiblir dans les prochains mois.Broutards &ndash; L&rsquo;activit&eacute; a &eacute;t&eacute; peu significative cette semaine, car&nbsp; de nombreux exportateurs ne reprendront pas leur activit&eacute; avant l&rsquo;Epiphanie (6 janvier). Les regards se tournent vers 2023, avec un r&eacute;el espoir de reprise au regard de la tr&egrave;s bonne tenue des prix de la viande. La d&eacute;capitalisation du cheptel allaitant montre que les disponibilit&eacute;s seront juste suffisantes pour satisfaire l&rsquo;ensemble des besoins de nos partenaires europ&eacute;ens et de l&rsquo;Alg&eacute;rie. Ce dernier aura encore de gros besoins avant le ramadan (22 mars). &nbsp;La France renforce &eacute;galement sa fili&egrave;re pour assurer des volumes aux industriels avec une contractualisation qui prend de l&rsquo;ampleur chez les gros op&eacute;rateurs. Le march&eacute; des femelles a connu une assez bonne ann&eacute;e face &agrave; une demande italienne forte. Cela devrait se poursuivre en 2023. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: L&rsquo;offre va revenir, avec une demande de janvier souvent plus active qu&rsquo;en d&eacute;cembre. Les tarifs ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer. &nbsp;&nbsp; Broutards&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; export va reprendre et donner un peu de tonus aux &eacute;changes, face &agrave; des sorties modestes. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Faible activité pour cette reprise

Gros bovins de boucherie - Au niveau commercial, cette nouvelle ann&eacute;e d&eacute;bute avec une tr&egrave;s faible activit&eacute; dans les abattoirs qui ont pour la plupart supprim&eacute; un jour de travail. Les commandes des magasins ne sont pas au rendez-vous avec des stocks qu&rsquo;il faut r&eacute;sorber apr&egrave;s les f&ecirc;tes, alors que les promotions de porc prennent beaucoup de place dans la communication des GMS. Les industriels sont tr&egrave;s prudents, car la seconde moiti&eacute; de janvier est traditionnellement plus compliqu&eacute;e &agrave; la vente, car apr&egrave;s les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, le budget des m&eacute;nages est plus compliqu&eacute; &agrave; boucler. Ce sera encore plus vrai cette ann&eacute;e.&nbsp; Le niveau de l&rsquo;offre est peu soutenu apr&egrave;s la forte activit&eacute; de la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Le commerce est assez r&eacute;gulier pour cette rentr&eacute;e avec des tarifs qui se maintiennent pour les femelles haut de gamme, les Aubracs, les Parthenaises, les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine ou les Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp; Les transactions sont convenables dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire, mais les tarifs se maintiennent. Le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme (O) est stable. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les sorties sont en accord avec les besoins exprim&eacute;s pour ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. La concurrence allemande reste forte sur le march&eacute; de la RHD avec des importations soutenues. &nbsp;Les tarifs sont stables dans les vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes et les Montb&eacute;liardes viand&eacute;es. Les animaux maigres et en manque de viande demeurent faiblement valoris&eacute;s. Jeunes bovins &ndash; La demande int&eacute;rieure est mesur&eacute;e et les march&eacute;s export sont peu dynamiques en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp; N&eacute;anmoins, la modestie de l&rsquo;offre en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e permet un maintien des prix dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine.Avis d&rsquo;expert : Bovins races allaitantes : Le commerce sera a l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs stables dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re et animaux r de conformation &nbsp;Bovins races laiti&egrave;res : La couverture des besoins sera assur&eacute;e pour la semaine prochaine, mais ce sera plus compliqu&eacute; par la suite. &nbsp;Jeunes bovins : Le commerce sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs stables.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Viande bovine – Commerce calme et cours stables

Bovins de boucherie &ndash; S&rsquo;il y a un an, on ne parlait que de virus, 2023 d&eacute;bute avec un mot qui peut &eacute;galement avoir de lourdes cons&eacute;quences&nbsp;: inflation. Chaque fran&ccedil;ais regarde avec une certaine impuissance la flamb&eacute;e des prix, et les entreprises sont focus sur celui de l&rsquo;&eacute;nergie m&ecirc;me si ce n&rsquo;est pas le seul secteur &agrave; la hausse. Chacun cherche des solutions pour r&eacute;duire ou optimiser sa consommation, mais quoi qu&rsquo;il en soit la facture sera sal&eacute;e.En d&eacute;cembre, l&rsquo;indice des prix &agrave; la consommation harmonis&eacute;e, qui permet de comparer la France aux autres pays de la zone euro, a augment&eacute; de 6,7%. La hausse espagnole &eacute;tait contenue &agrave; 5,8% alors qu&rsquo;il d&eacute;passe les 10% en Allemagne ou au Royaume-Uni. Ces mauvais chiffres n&rsquo;ont rien de comparable avec les 16% de la Pologne, les 23% de la Hongrie ou les 85% de la Turquie. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Apr&egrave;s l&rsquo;envol&eacute;e des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res provoqu&eacute;e par la pand&eacute;mie de Covid 19 qui a d&eacute;stabilis&eacute; l&rsquo;&eacute;conomie mondiale pendant deux ans, celle des &eacute;nergies n&rsquo;est que la cons&eacute;quence de la guerre en Ukraine et de la volont&eacute; de Poutine de mettre l&rsquo;&eacute;conomie europ&eacute;enne &agrave; genoux dans une guerre sans merci et destin&eacute;e &agrave; d&eacute;stabiliser les pouvoirs en place.Des milliards et des milliards sont inject&eacute;s dans l&rsquo;ensemble des &eacute;conomies de l&rsquo;UE pour juguler ou du moins amortir cette crise majeure.&nbsp;Ce sont &eacute;galement des milliards que les pays d&eacute;versent sur l&rsquo;Ukraine pour faire face &agrave; l&rsquo;invasion russe. Cette guerre qui n&rsquo;a pas un an a d&eacute;j&agrave; boulevers&eacute; nos fa&ccedil;ons de vivre et renforce le climat d&rsquo;anxi&eacute;t&eacute; sur les populations. La destruction de valeur nous guette, &agrave; commencer par les plus fragiles. De nombreuses entreprises sont en danger, alors que les carnets de commandes sont pleins. C&rsquo;est toute l&rsquo;&eacute;conomie de la production qui sera impact&eacute;e, avec en t&ecirc;te de liste les entreprises de l&rsquo;agroalimentaire, grosses consommatrices d&rsquo;&eacute;nergie pour chauffer ou refroidir les denr&eacute;es alimentaires.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;2023&nbsp;d&eacute;marre donc avec beaucoup d&rsquo;inconnues et d&rsquo;interrogations pour le secteur de l&rsquo;&eacute;levage. De grosses restructurations auront lieu dans le secteur industriel pour que les outils soient en ad&eacute;quation avec une offre fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne qui va continuer de d&eacute;cro&icirc;tre. La r&eacute;percussion de l&rsquo;ensemble des hausses de charge sur le produit fini sera un nouveau frein &agrave; la consommation, avec des m&eacute;nages qui auront des budgets de plus en plus contraints.Il n&rsquo;en demeure pas moins que les forces vives du pays sauront rebondir et utiliser cette p&eacute;riode douloureuse pour se r&eacute;inventer. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

2023 démarre avec beaucoup d’inconnues et d’interrogations.

L’inflation galopante inquiète

D&eacute;j&agrave; entam&eacute;e en 2021, la hausse des prix s&rsquo;est accentu&eacute;e en 2022, alors que la guerre en Ukraine s&rsquo;est d&eacute;sormais install&eacute;e en Europe. Inf&eacute;rieure &agrave; 1% en janvier 2021, la hausse des prix &agrave; la consommation s&rsquo;est emball&eacute;e pour atteindre 3% en janvier 2022, et culminer &agrave; 6,2% en novembre. Des niveaux jamais vu depuis les chocs p&eacute;troliers de 1974 et 1979. De leur c&ocirc;t&eacute;, les prix &agrave; la production des produits agricoles sont sup&eacute;rieurs de 30% &agrave; la moyenne quinquennale. Les prix des intrants restent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s en raison des tensions sur le march&eacute; mondial des engrais et des difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement en gaz. Ce contexte a entra&icirc;n&eacute; une forte baisse des livraisons d&rsquo;engrais pour la campagne 2022-2023, avec une diminution de 30% des engrais azot&eacute;s et de plus de 50% pour le phosphore et la potasse. Ces baisses d&rsquo;apports d&rsquo;engrais, voire ces impasses chez certains agriculteurs, ne sera pas sans cons&eacute;quences sur les rendements des cultures.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/impasses-sur-les-engrais-de-fond-quelles-consequences" target="_blank" title="">Impasses sur les engrais de fond : quelles cons&eacute;quences ?</a>
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En d&eacute;cembre, la hausse des prix a ralenti &agrave; 5,9% sur un an, selon l'Insee. Mais un pic reste anticip&eacute; par le gouvernement pour ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Comme toutes les petites entreprises, les exploitations agricoles sont fragilis&eacute;es. Les mesures d&rsquo;accompagnement mises en place par l&rsquo;Etat, telles que le report de paiement des imp&ocirc;ts et cotisations sociales, ne seront pas suffisantes, estime la FNSEA. Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 5 janvier, le syndicat explique que &laquo;&nbsp;le report de paiement des cotisations sociales est d&eacute;j&agrave; en vigueur dans le monde agricole, pour toute entreprise faisant &eacute;tat de difficult&eacute;s financi&egrave;res. Quant au report du paiement de l&rsquo;imp&ocirc;t, il n&rsquo;a d&rsquo;impact r&eacute;el qu&rsquo;en pr&eacute;sence de r&eacute;sultats pass&eacute;s importants, ce qui n&rsquo;est pas le cas pour ces entreprises&nbsp;&raquo;.<h2>La baguette et le bl&eacute;</h2>Quelques semaines apr&egrave;s que la baguette de pain fran&ccedil;aise ait &eacute;t&eacute; class&eacute;e au patrimoine mondial immat&eacute;riel de l&rsquo;Unesco, le gouvernement s&rsquo;est particuli&egrave;rement inqui&eacute;t&eacute; du sort des boulangeries, qui craignent pour leur survie. &laquo;&nbsp;Comme pour les boulangers, la r&eacute;percussion de la hausse des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie sur le prix des produits alimentaires fran&ccedil;ais a ses limites, avec en plus un risque &eacute;lev&eacute; de voir les importations de produits &eacute;trangers augmenter afin de servir d&rsquo;amortisseur&nbsp;&raquo;, alerte la FNSEA. Pour le syndicat, le salut passera par l&rsquo;instauration d&rsquo;un bouclier tarifaire sur l&rsquo;&eacute;nergie pour les entreprises agricoles. &laquo;&nbsp;Faute de quoi de nombreuses exploitations sortiront tr&egrave;s fragilis&eacute;es de cette crise ou n&rsquo;en sortiront pas&nbsp;&raquo;, craint-elle.

[Edito] L’inflation, qui était perçue comme temporaire pendant la crise du covid, s’est désormais installée en France. Elle plonge l’agriculture et l’agroalimentaire dans l’incertitude pour 2023.

L’inflation n’a pas encore rendu les armes

&laquo;&nbsp;Les alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des, qui font l&rsquo;objet de ces recherches ne sont cependant que partiellement mobilisables et encore insuffisantes pour assurer la protection des semis 2023 vis-&agrave;-vis des attaques de pucerons. En outre, la r&eacute;colte 2022 a &eacute;t&eacute; affect&eacute;e par une s&eacute;cheresse due &agrave; de multiples vagues de chaleur&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ainsi que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture justifie la mise en consultation publique jusqu&rsquo;au 24 janvier d&rsquo;un projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; visant &agrave; autoriser, de mani&egrave;re d&eacute;rogatoire et pour une p&eacute;riode de 120 jours, les traitements de semences &agrave; base d&rsquo;imidaclopride (Gaucho 600 FS) ou de thiamethoxam (Cruiser SB).Il s&rsquo;agit potentiellement de la 3&egrave;me et derni&egrave;re ann&eacute;e d&eacute;rogatoire, conform&eacute;ment &agrave; la loi du 14 d&eacute;cembre 2020, adopt&eacute;e &agrave; la suite d&rsquo;une attaque ayant une chute de 30% des rendements de betteraves sucri&egrave;res, deux ans apr&egrave;s l&rsquo;interdiction d&rsquo;usage des n&eacute;onicotino&iuml;des en France. La loi pr&eacute;voyait en outre des r&eacute;ductions de doses des deux n&eacute;onicotino&iuml;des concern&eacute;s, l&rsquo;implantation de jach&egrave;res mellif&egrave;res ou encore des restrictions d&rsquo;implantation de cultures mellif&egrave;res derri&egrave;re des betteraves trait&eacute;es.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betteraves-et-neonicotinoides-statu-quo-sur-la-rotation-des-cultures" target="_blank" title="">Betteraves et n&eacute;onicotino&iuml;des : statu quo sur la rotation des cultures</a>
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<h2>G&eacute;n&eacute;rations Futures conteste le bien-fond&eacute; du projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;</h2>D&eacute;j&agrave; engag&eacute;e pour les campagnes 2021 et 2022, la proc&eacute;dure d&eacute;rogatoire est fond&eacute;e sur l&rsquo;analyse des r&eacute;servoirs viraux durant l&rsquo;hiver et sur des simulations d&rsquo;arriv&eacute;e pr&eacute;coce de pucerons vecteurs de la maladie, lesquelles reposent sur les pr&eacute;visions climatiques saisonni&egrave;res. &laquo;&nbsp;Les calculs montrent une probabilit&eacute; importante d&rsquo;arriv&eacute;e avant le 1er juin sur une part importante de la zone de culture, avec une structuration ouest-est marqu&eacute;e&nbsp;&raquo;, indique la fiche jointe au projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;.L&rsquo;autre fiche, relative aux r&eacute;servoirs de virus, rend compte des analyses effectu&eacute;es sur 264 &eacute;chantillons de plantes. R&eacute;sultat&nbsp;: aucun &eacute;chantillon ne s&rsquo;av&egrave;re positif. &laquo;&nbsp;A ce stade, la pression virale de 2022 semble moindre qu&rsquo;en 2021 et 2020 sur les compartiments &eacute;chantillonn&eacute;s sur les trois ann&eacute;es, lit-on dans la fiche. Force est de constater que les connaissances en mati&egrave;re de cin&eacute;tique de r&eacute;plication virale au cours de l&rsquo;hiver demeurent &agrave; parfaire. On ne saurait donc conclure avec certitude que les observations de 2022 donnent une image fid&egrave;le des r&eacute;servoirs viraux effectifs&nbsp;&raquo;.L&rsquo;association G&eacute;n&eacute;rations Futures ne s&rsquo;est pas embarrass&eacute;e de la r&eacute;serve scientifique pour affirmer que &laquo;&nbsp;les donn&eacute;es pour une pr&eacute;vision d&rsquo;un impact important de la jaunisse sur les cultures de betteraves ne sont pas r&eacute;unies - il faudrait &agrave; la fois avoir un fort r&eacute;servoir de virus et une forte pression de pucerons - et que rien ne justifie donc la d&eacute;rogation propos&eacute;e&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-deleplanque-optimiste" target="_blank" title="">Jaunisse de la betterave&nbsp;: Deleplanque optimiste</a>
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<h2>2023, une campagne cruciale au plan scientifique</h2>Le travail d&rsquo;analyse des r&eacute;servoirs viraux d&eacute;passe les seules contingences r&eacute;glementaires du dispositif d&eacute;rogatoire. Il s&rsquo;inscrit dans les mesures de lutte alternatives auxquelles s&rsquo;att&egrave;le le Plan national de recherche et innovation (PNRI), institu&eacute; apr&egrave;s les attaques de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2020. &laquo;&nbsp;La connaissance de ces r&eacute;servoirs ouvre la voie vers, d&rsquo;une part, l&rsquo;estimation du risque et, d&rsquo;autre part, vers des mesures de gestion prophylactique sont aussi, &agrave; terme, la condition sine qua none pour que les leviers de lutte aient une efficacit&eacute; forte et p&eacute;renne au fil des ann&eacute;es&nbsp;&raquo;.Le sujet des r&eacute;servoirs viraux est l&rsquo;un des 23 projets de recherche du PNRI, mobilisant divers leviers g&eacute;n&eacute;tiques (tol&eacute;rance, r&eacute;sistance) et agro&eacute;cologiques (auxiliaires, plantes compagnes...), sans oublier le biocontr&ocirc;le.Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, la troisi&egrave;me et derni&egrave;re ann&eacute;e d&rsquo;essais scientifiques sera cruciale avant le d&eacute;ploiement des alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des pour les semis 2024. Outre la poursuite des 23 projets, la campagne &agrave; venir sera mise &agrave; profit pour exp&eacute;rimenter la combinaison de solutions, jauger l&rsquo;impact &eacute;conomique des solutions et des combinaisons ainsi que les conditions de transfert aux planteurs.

La décision sera fondée sur l’état des réservoirs viraux et sur des simulations d’arrivée précoce de pucerons vecteurs de la jaunisse. En 2024, il ne faudra compter que sur les solutions alternatives en cours d’expérimentation.

Vers un 3ème et dernier recours aux néonicotinoïdes sur betteraves

Les places seront ch&egrave;res cette ann&eacute;e pour Paris ! Cinquante candidats pour 18 places : la s&eacute;lection s&rsquo;annonce cors&eacute;e pour la commission du herd-book charg&eacute;e de d&eacute;partager les animaux. &ldquo;C&rsquo;est un d&eacute;fi car il y a beaucoup d&rsquo;animaux de qualit&eacute;, ce sera un choix difficile mais n&eacute;cessaire, a indiqu&eacute; Ga&euml;tan F&eacute;r&eacute;rol, membre de la commission de s&eacute;lection(1). On va se fier aux fondamentaux de la race et aux crit&egrave;res de s&eacute;lection. Pendant dix jours &agrave; Paris, la salers sera &agrave; l&rsquo;honneur, les gens vont entrer dans le salon et tomber sur la salers, nous nous devons de donner une belle et vraie image de la race.&rdquo; 25 &eacute;leveurs du berceau Mardi 20 d&eacute;cembre, pour la premi&egrave;re fois, cette s&eacute;lection pour le Salon international de l&rsquo;agriculture a eu lieu sous la forme d&rsquo;une pr&eacute;sentation ouverte au public. &ldquo;Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, la commission se rendait dans les &eacute;levages, rappelle Fr&eacute;d&eacute;ric Canal, le pr&eacute;sident du Herd-book salers. Cette ann&eacute;e, on a souhait&eacute; proposer une animation qui attire du monde et qui permette aux visiteurs de d&eacute;couvrir les animaux.&rdquo; &Agrave; Mauriac, cette s&eacute;lection ne concernait que les &eacute;leveurs du berceau de la race, les zones ext&eacute;rieures ayant d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; visit&eacute;es en raison de leur &eacute;loignement g&eacute;ographique. Vingt-cinq &eacute;leveurs ont propos&eacute; une quarantaine d&rsquo;animaux dans toutes les cat&eacute;gories, soit un total au niveau national de 33 &eacute;levages et 50 animaux. &ldquo;C&rsquo;est presque le double par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, se f&eacute;licite le pr&eacute;sident. Il y a une dynamique li&eacute;e au fait que la race salers est &agrave; l&rsquo;honneur en 2023 au Salon de l&rsquo;agriculture, mais pas que : nous sommes persuad&eacute;s que la salers est la race du XXIe si&egrave;cle, c&rsquo;est la championne de l&rsquo;autonomie !&rdquo; En tout, 21 animaux repr&eacute;senteront la race : 19 animaux en concours (la vache &eacute;g&eacute;rie Ovalie a d&eacute;j&agrave; sa place de r&eacute;serv&eacute;e) et deux vaches bouch&egrave;res Label rouge. Pour les &eacute;leveurs candidats, familiers des comp&eacute;titions, le Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole &agrave; Paris n&rsquo;est pas un concours comme les autres.&ldquo;&Ccedil;a fait dix ou onze fois que je participe, indique Michel Dayral, du Gaec Dayral-Chancel de Pleaux. &Agrave; Paris, on se compare aux autres &eacute;leveurs salers, mais aussi aux autres races &agrave; viande. C&rsquo;est prestigieux et &ccedil;a fait la renomm&eacute;e de l&rsquo;&eacute;levage.&rdquo; Philippe Gobert a d&eacute;cid&eacute; de retenter sa chance apr&egrave;s 19 ans d&rsquo;absence. &ldquo;Monter au Salon, &ccedil;a a un co&ucirc;t et puis il faut trouver quelqu&rsquo;un de confiance pour se faire remplacer, ce n&rsquo;est pas simple, confie l&rsquo;&eacute;leveur de Saint-Bonnet-de-Salers. Mais cette ann&eacute;e, j&rsquo;ai la vache qui correspond, elle a &eacute;t&eacute; premi&egrave;re &agrave; Cournon.&rdquo; La race &agrave; l&rsquo;honneur Le fait que la race soit &agrave; l&rsquo;honneur au Salon, comme il y a dix ans, a aussi cr&eacute;&eacute; une &eacute;mulation.&rdquo;&Ccedil;a a &eacute;t&eacute; l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&eacute;clencheur, reconna&icirc;t Daniel Tiravy de l&rsquo;&eacute;levage Dauzet-Tiravy. C&rsquo;est la premi&egrave;re fois en 30 ans de carri&egrave;re qu&rsquo;on propose des animaux pour Paris !&rdquo; Philippe Jarrige, quant &agrave; lui, esp&egrave;re remettre en jeu le titre de champion de taureau &acirc;g&eacute; avec Nicky, son taureau de presque 5 ans. &ldquo;Champion &agrave; Paris, c&rsquo;est un honneur, une fiert&eacute; pour l&rsquo;&eacute;levage et pour la race&rdquo;, r&eacute;sume-t-il. La 58e &eacute;dition du Salon de l&rsquo;agriculture se d&eacute;roulera du 25 f&eacute;vrier au 5 mars 2023. (1) Compos&eacute;e d&rsquo;un technicien du herd-book et de deux &eacute;leveurs administrateurs : Olivier Tournadre, Ga&euml;tan F&eacute;r&eacute;rol et Anthony Douhet.

Mardi 20 décembre au parc des Rédines à Mauriac, le herd-book salers a organisé une présentation d’animaux salers pour sélectionner ceux qui participeront au Salon de l’agriculture 2023.

À la fin, il n’en restera que 21

Viticultrice install&eacute;e au domaine de Vallaurie, dans le Gard, Pauline Pradier est, depuis le 17 d&eacute;cembre dernier, le nouveau visage de miss France agricole, qu&rsquo;elle repr&eacute;sentera tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e 2023. Organis&eacute; exclusivement sur Facebook, ce concours &laquo; purement amical et sans aucun enjeu financier &raquo; r&eacute;compense depuis dix ans femmes et hommes issus du milieu agricole &laquo; afin de montrer une image positive et souriante de la profession agricole &raquo;, explique le r&egrave;glement de l&rsquo;organisation. La jeune vigneronne de Saint-Nazaire, qui produit des vins des c&ocirc;tes du Rh&ocirc;ne sur la propri&eacute;t&eacute; familiale, a &eacute;t&eacute; &eacute;lue au terme d&rsquo;un concours qui aura accueilli plus de 300 candidatures (132 candidatures pour les femmes), sept millions de vues et 300 000 likes distribu&eacute;s par les internautes. Les vingt pr&eacute;tendantes les plus sollicit&eacute;es par les votants sur le r&eacute;seau social ont ensuite &eacute;t&eacute; d&eacute;partag&eacute;es par un jury qui a largement pl&eacute;biscit&eacute; la vigneronne gardoise.

Miss France agricole 2023 est vigneronne

Des angles d&rsquo;attaque et d&rsquo;entrure modifi&eacute;s, des bras de disque plus inclin&eacute;s, un galbe des disques &agrave; grands cr&eacute;neaux plus important&nbsp;: tels sont les param&egrave;tres sur lesquels le constructeur a agi pour faire de son d&eacute;chaumeur &agrave; disques un outil plus apte &agrave; travailler en conditions s&egrave;ches, vou&eacute;es &agrave; devenir la norme.&nbsp;La gamme Normandie+ int&egrave;gre un disque de de 510 mm de diam&egrave;tre. Son galbe important renforce aussi le scalpage des r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux. Ses grands cr&eacute;neaux lui assurent une forte capacit&eacute; de p&eacute;n&eacute;tration.&nbsp;La s&eacute;curit&eacute; est assur&eacute;e par un syst&egrave;me avec 4 boudins &eacute;lastom&egrave;re en triangle, &eacute;pousant le chapeau de fixation, pour un travail r&eacute;gulier et un bon suivi du terrain.<h2>Quatre rouleaux au choix</h2>Le Normandie+est propos&eacute; dans des largeurs comprises entre 2,5m et 12m. A l&rsquo;arri&egrave;re, quatre types de rouleaux sont propos&eacute;s&nbsp;: un rouleau barre simple assurant un bon contr&ocirc;le de profondeur tout en &eacute;tant agressif sur les r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux, un double rouleau barres acc&eacute;l&eacute;rant la d&eacute;composition des r&eacute;sidus et facilitant le contact sol graine, un rouleau Impak V pour une finition en ligne et une consolidation du sol en profondeur et enfin un rouleau Emopak pour un r&eacute;appui efficace et une finition en ligne.

Les déchaumeurs à disques sont adaptés aux conditions sèches, travaillant dans un horizon de 2 à 12 cm et sur des largeurs comprises entre 2,5 m et 12 m.

Les Normandie+ débarquent chez Grégoire Besson

&laquo;&nbsp;On peut toujours avoir une politique d&eacute;di&eacute;e &agrave; l&rsquo;installation comme la porte la future loi d&rsquo;orientation, mais si on ne r&eacute;forme pas les politiques fonci&egrave;res, les politiques fiscales, les politiques alimentaires, les politiques agricoles telles que la Pac et les accords de libre-&eacute;change, les politiques &eacute;nerg&eacute;tiques avec les centrales photovolta&iuml;ques au sol et le marketing de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme,&nbsp;ou&nbsp;encore la r&eacute;partition des ressources en eau, autant de politiques qui vont dans le sens d&rsquo;un concentration des moyens de production, on ira &agrave; l&rsquo;encontre de l&rsquo;installation&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence de presse de rentr&eacute;e, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, par la voix de V&eacute;ronique Marchesseau, s&eacute;cr&eacute;taire nationale, a donn&eacute; le ton des d&eacute;bats qui vont animer une bonne partie de&nbsp;l&rsquo;ann&eacute;e agricole avec le projet de Pacte et de Loi d&rsquo;orientation agricole, estimant au passage qu&rsquo;un pas de temps d&rsquo;&agrave; peine six mois, c&rsquo;&eacute;tait &laquo;&nbsp;ambitieux&nbsp;&raquo; pour b&acirc;tir un Pacte de type sortie de guerre (1939-1945).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quelles-agricultures-en-2040-le-gouvernement-lance-le-chantier-sur-le-pacte-agricole" target="_blank" title="">Quelles agricultures en 2040 ? Le gouvernement lance le chantier sur le Pacte agricole</a>
</aside>
La Conf&rsquo; est cependant bien d&eacute;cid&eacute;e &agrave; jouer son r&ocirc;le d&rsquo;emp&ecirc;cheur de s&rsquo;agrandir en cercles concentriques, notamment via son r&eacute;seau Fadear, quitte &agrave; fixer la barre &agrave; des niveaux stratosph&eacute;riques. &laquo;&nbsp;Un million de paysans, ce n&rsquo;est pas illusoire, r&eacute;torque son porte-parole Nicolas Girod. Un million de paysans, c&rsquo;est que l&rsquo;on avait il y a 30 ans, une &eacute;poque o&ugrave; l&rsquo;on travaillait &agrave; peu pr&egrave;s comme aujourd&rsquo;hui, ce n&rsquo;&eacute;tait pas la fourche et la binette. En 30 ans on a divis&eacute; le nombre de paysans par trois mais je ne pense pas que ce soit plus enviable et que l&rsquo;on vive mieux&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Il n&rsquo;y a aura pas d&rsquo;objectif chiffr&eacute; en mati&egrave;re d&rsquo;installation, ce qui nous interroge&nbsp;: on se donne quels moyens pour aller o&ugrave;&nbsp;?"
</div>
La Conf&rsquo; aurait bien aim&eacute; que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture sorte son propre chiffre. En vain. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la douche froide, on nous a r&eacute;torqu&eacute; que le travail en agriculture s&rsquo;effectuait aussi bien par des salari&eacute;s que par des paysans et paysanne, indique V&eacute;ronique Marchesseau. Donc il n&rsquo;y a aura pas d&rsquo;objectif chiffr&eacute; en mati&egrave;re d&rsquo;installation, ce qui nous interroge&nbsp;: on se donne quels moyens pour aller o&ugrave;&nbsp;?&nbsp;&raquo;.Pas franchement optimiste, la Conf&rsquo; ne se veut pas d&eacute;faitiste non plus, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur de la nouvelle Pac</a> r&eacute;veille un sentiment &laquo;&nbsp;d&rsquo;&eacute;chec&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Sur la Pac, les d&eacute;cisions ne r&eacute;pondent pas aux enjeux de revenu, de transition agro&eacute;cologique en mati&egrave;re de biodiversit&eacute; et de climat, poursuit V&eacute;ronique Marchesseau. C&rsquo;est dramatique. On va encore se prendre cinq ans dans la t&ecirc;te car on a en face de nous des gens qui ne sont pas conscients des r&eacute;alit&eacute;s du moment&nbsp;&raquo;.La Conf&rsquo; acte toutefois quelques victoires relatives au paiement forfaitaire JA, pr&eacute;lude au paiement &agrave; l&rsquo;actif, &agrave; l&rsquo;aide coupl&eacute;e au maraichage (mais pas exhaustive) ou encore &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime diff&eacute;renciant l&rsquo;agriculture biologique</a>. Mais rien sur la redistribution et le plafonnement des aides. La derni&egrave;re inqui&eacute;tude en date a trait aux surfaces pastorales et &agrave; la r&eacute;vision &agrave; la baisse des seuils de chargement des surfaces bois&eacute;es, qui va &laquo;&nbsp;exclure des &eacute;leveurs ayant une r&eacute;elle activit&eacute; agricole et qui vont devoir l&rsquo;arr&ecirc;ter&nbsp;&raquo;, se d&eacute;sole la secr&eacute;taire nationale.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;eau, une mer de&nbsp;batailles</h2>Outre la nouvelle Pac, ce mois de janvier marque aussi la mise en &oelig;uvre de la nouvelle assurance climatique, qui ne ravit pas davantage la Conf&rsquo;. &laquo;&nbsp;&Ecirc;tre&nbsp;oblig&eacute; d&rsquo;avoir un contrat d&rsquo;assurance priv&eacute;e pour b&eacute;n&eacute;ficier du taux plein de la solidarit&eacute; nationale, c&rsquo;est un m&eacute;lange des genres g&ecirc;nant&nbsp;&raquo;, indique Denis Perreau, secr&eacute;taire national, qui regrette aussi l&rsquo;exclusion de certaines productions d&rsquo;un dispositif pr&eacute;tendu &laquo;&nbsp;universel&nbsp;&raquo;, le syst&egrave;me indiciel en prairies ou encore l&rsquo;instauration du guichet unique, quoique retard&eacute;e.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-assurance-recolte-operationnelle-a-deux-ecueils-pres" target="_blank" title="">L&rsquo;assurance r&eacute;colte op&eacute;rationnelle... &agrave; deux &eacute;cueils pr&egrave;s</a>
</aside>
Cette ann&eacute;e, la Conf&rsquo; va continuer de porter le fer sur la gestion quantitative et qualitative de l&rsquo;eau, avec les m&eacute;ga-bassines comme sympt&ocirc;me paroxystique. Elle fera de &laquo;&nbsp;l&rsquo;eau paysanne&nbsp;&raquo; le th&egrave;me de son 3&egrave;me Salon &agrave; la ferme (16-26 f&eacute;vrier) mais surtout le fil de sa mobilisation, sur des proc&egrave;s, ces 5 et 6 janvier &agrave; La Rochelle et Niort, puis sur la manifestation nationale anti-m&eacute;ga-bassines du 25 mars.&laquo;&nbsp;Il y a la n&eacute;cessit&eacute;&nbsp;d&rsquo;allier une strat&eacute;gie Conf'&nbsp;&agrave; une strat&eacute;gie collective et d&rsquo;aller d&rsquo;une strat&eacute;gie de plaidoyer&nbsp;&agrave; une strat&eacute;gie de mobilisation, avec une convergence toujours plus importante des forces autour des enjeux d&rsquo;agriculture et de territoires vivants, qui ne concernent pas seulement les paysans&nbsp;&raquo;, justifie Nicolas Girod, qui rendra sa cotte&nbsp;de porte-parole lors du prochain congr&egrave;s les 25, 26 et 27 avril en Haute-Vienne.

Le syndicat regrette l’absence d’objectifs chiffrés en matière d’installation et plus encore la déconnection de cette problématique phare de la future loi d’orientation d’avec les autres politiques, notamment foncières, fiscales et environnementales. Ce que ne sauvera pas la Pac toute fraiche émoulue, jugée « dramatique ».

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