Les r&eacute;coltes de ma&iuml;s s'annon&ccedil;aient jusqu'&agrave; maintenant tr&egrave;s bonnes. Il s'av&egrave;re qu'avec la fin du mois de septembre et le d&eacute;but du mois d'octobre tr&egrave;s pluvieux, les inqui&eacute;tudes montent en ce qui concerne la r&eacute;colte de ma&iuml;s aussi bien sur la progression des r&eacute;coltes que sur la d&eacute;gradation des qualit&eacute;s du grain.&nbsp;<h2>Comment se porte le march&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales, en particulier celui du ma&iuml;s ?&nbsp;</h2>Les march&eacute;s c&eacute;r&eacute;aliers ont bien rebondis depuis mi-ao&ucirc;t o&ugrave; la tonne de ma&iuml;s &eacute;tait &agrave; 190 &euro;. Depuis, l'ensemble des c&eacute;r&eacute;ales ont repris des couleurs, c'est-&agrave;-dire que le ma&iuml;s est remont&eacute; de l'ordre de 25 &euro;/t.&nbsp;<h3>Comment expliquer ce rebond ?&nbsp;</h3>Par la g&eacute;opolitique. D'un c&ocirc;t&eacute;, par l'intensification des conflits au Moyen-Orient qui cr&eacute;ent beaucoup d'incertitudes autour du march&eacute; du p&eacute;trole, aussi bien en terme de production que d'exportation de logistique. De l'autre, par le conflit entre la Russie et l'Ukraine o&ugrave; de nombreuses frappes touchent les zones portuaires.&nbsp;<h3>Quels sont les &eacute;chos des r&eacute;coltes de ma&iuml;s fran&ccedil;ais ?</h3>Toutes les r&eacute;coltes en h&eacute;misph&egrave;re nord vont arriver. Aux Etats-Unis, les rendements sont pour l'instant tr&egrave;s bon mais &agrave; l'Est de l'Europe, le ma&iuml;s a &eacute;t&eacute; touch&eacute; par la s&eacute;cheresse. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-moisson-2024-des-recoltes-historiquement-faibles" target="_blank" title="">En France, le d&eacute;but de cycle a &eacute;t&eacute; bon mais les pluies excessives posent beaucoup de questions sur la qualit&eacute; des r&eacute;coltes.</a>&nbsp;<aside class="read-also">
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 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ouragan-kirk-une-catastrophe-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">Ouragan KIRK, une catastrophe pour les agriculteurs ?</a></h4>
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<h3>Est-ce que le ma&iuml;s fran&ccedil;ais pourra soutenir la demande mondiale ?&nbsp;</h3>Tous les pays importateurs &agrave; l'Est de l'Europe pourraient avoir besoin d'importer du ma&iuml;s fran&ccedil;ais. Il faudra &eacute;galement surveiller l'Am&eacute;rique du Sud....<h4>--&gt;&nbsp;L'analyse compl&egrave;te d'Alexandre Willekens ainsi que ses conseils sont &agrave; retrouver dans la vid&eacute;o ci-dessus !&nbsp;</h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-de-la-graine-de-colza-continue-de-baisser" target="_blank" title="">Nous vous donnons rendez-vous tous les quinze jours pour une analyse des cours et des march&eacute;s agricoles&nbsp;</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/5/6/6/0/6330665-1-fre-FR/7810f3e0d24d-agritel-jpg" alt="Maxence Devillers, consultant chez Argus Media France (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Louise Delaroa)" height="173" width="300" /><figcaption>Maxence Devillers, consultant chez Argus Media France (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Louise Delaroa)</figcaption></figure>

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<h5 style="text-align:left;">&nbsp;</h5><h5 style="text-align:left;">&nbsp;</h5><h5 style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-marche-mondial-du-ble-en-equilibre-les-agriculteurs-francais-ne-pourront-pas-se-payer" target="_blank" title="">Un march&eacute; mondial du bl&eacute; en &eacute;quilibre, les agriculteurs fran&ccedil;ais ne pourront pas se payer</a></h5>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Les récoltes de maïs français étaient bien parties mais l'excès d'eau pourrait altérer la qualité et la facilité des agriculteurs à se rendre dans les champs.  Cependant, la géopolitique et la sécheresse en Europe de l'Est favoriseraient la demande du maïs français.  Analyse par Alexandre Willekens, consultant chez Argus Media France.

Fortes pluies : le maïs français pourra-t-il soutenir la demande mondiale ?

Les principales cotations europ&eacute;ennes sur les march&eacute;s du porc vivant se r&eacute;p&egrave;tent &agrave; pr&eacute;sent depuis plus de 2 mois.Il en est ainsi pour la r&eacute;f&eacute;rence officielle allemande, stable depuis 9 semaines ; En Espagne, le cours &agrave; Mercolleida enregistre des baisses successives de l&rsquo;ordre de 2 cents du kilo vif depuis 8 semaines ; en Italie, le cours est en hausse depuis 14 semaines ; en France, la chute du prix s&rsquo;est amorc&eacute;e &agrave; la fin du mois de juillet et n&rsquo;a pas connu de r&eacute;pit dans un contexte de fortes rivalit&eacute;s entre les entreprises d&rsquo;abattageEn Allemagne, la r&eacute;f&eacute;rence officielle est stable &agrave; 2 euros dans un contexte de march&eacute; assez &eacute;quilibr&eacute; malgr&eacute; la pr&eacute;sence du f&eacute;ri&eacute; du 3 octobre qui n&rsquo;a finalement g&eacute;n&eacute;r&eacute; que peu d&rsquo;exc&eacute;dents. Dans le sud du pays, il est m&ecirc;me rapport&eacute; une offre inf&eacute;rieure &agrave; la demande. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur et &agrave; l&rsquo;export, la demande globale est jug&eacute;e tr&egrave;s satisfaisante. Les tarifs sur le march&eacute; de la viande sont stables.En Belgique comme en Allemagne, le cours du porc est inchang&eacute; depuis 9 semaines. Si une hausse du prix &eacute;tait vivement attendue durant les mois d&rsquo;&eacute;t&eacute;, la stabilit&eacute; actuelle est mieux accept&eacute;e et convient &agrave; tout le monde et cette tendance pourrait se poursuivre encore quelques semaines. Les offres de porcs ainsi que les poids sont en augmentation saisonni&egrave;re avec par ailleurs des ventes de porcs vifs signal&eacute;es vers l&rsquo;Espagne.En Espagne, la situation de march&eacute; est identique aux semaines pr&eacute;c&eacute;dentes. Les offres sont en hausse constante &agrave; la grande satisfaction des abattoirs, les poids progressent chaque semaine de fa&ccedil;on significative pour une hausse de plus de 3 kilos en 5 semaines, favoris&eacute;e par de bonnes conditions de croissance. Si le commerce de la viande sur le march&eacute; europ&eacute;en continue d&rsquo;&ecirc;tre fortement concurrenc&eacute; par des partenaires europ&eacute;ens aux tarifs pr&eacute;f&eacute;rentiels comme les danois ou les fran&ccedil;ais, les ventes de jambons, d&rsquo;&eacute;paules ou de poitrines vers l&rsquo;Italie sont plut&ocirc;t bonnes. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, certaines pi&egrave;ces enregistrent des baisses de tarifs. Hors Europe, la demande se fait plus mod&eacute;r&eacute;e comme vers la Chine o&ugrave; m&ecirc;me les sous-produits se vendent plus difficilement qu&rsquo;auparavant.En Italie, le prix du porc progresse toujours &agrave; contre-courant des autres cotations europ&eacute;ennes. Toutefois, cette hausse ininterrompue depuis le d&eacute;but du mois de juillet n&rsquo;est pas sans cons&eacute;quence pour le secteur de la transformation dont les co&ucirc;ts de production deviennent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s au risque de fragiliser certaines entreprises.Aux Etats-Unis, le prix du porc est assez proche de la stabilit&eacute;. Les abattages de porcs de la premi&egrave;re semaine d&rsquo;octobre se sont &eacute;lev&eacute;s &agrave; 2,586 millions de t&ecirc;tes, soit 0,4 % de plus qu'il y a un an. Pour cette nouvelle semaine, l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage est attendue autour de 2,6 M de t&ecirc;tes, &eacute;galement stable par rapport &agrave; la m&ecirc;me semaine 2023. Les poids sont en hausse de 1% par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, mais le rythme des hausses de poids depuis le d&eacute;but du mois de septembre n'a pas &eacute;t&eacute; aussi soutenu qu'au cours des trois derni&egrave;res ann&eacute;es, ce qui sugg&egrave;re que les producteurs ne sont pas en retard sur les march&eacute;s et que la fluidit&eacute; est bonne dans les &eacute;levages. Les chiffres des exportations totales de produits porcins du mois d&rsquo;ao&ucirc;t montrent une hausse de 5,5% tandis que les exp&eacute;ditions de porc frais, congel&eacute; et cuit ont &eacute;t&eacute; 4 estim&eacute;es &agrave; 192 376 MT, en augmentation de 7,1 % par rapport &agrave; l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Les exportations vers le Mexique ont augment&eacute; de 6,6 %, les exp&eacute;ditions vers la Colombie ont bondi de 85 %. Les exportations vers le Japon ont diminu&eacute; de 5,7 % en ao&ucirc;t et de 3,3 % depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;eAu 09 octobre, le prix du porc en Chine est &agrave; 17,62 CNY (2,27 euros). Selon les commentaires chinois, pendant la f&ecirc;te nationale, la consommation a atteint son apog&eacute;e, puis la demande a recul&eacute; notamment sur le secteur de la restauration et hors foyer. Les volumes de viande finiront par diminuer ce qui finira par stopper la baisse du prix du porc. Cependant, l&rsquo;offre est attendue en hausse saisonni&egrave;re ce qui maintiendra toujours la pression sur le cours du porc. Selon l'agence Reuters, la Chine a abattu 209,5 millions de porcs au cours des huit premiers mois de l'ann&eacute;e. Cela repr&eacute;sente une baisse de 2,6 % par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de l'ann&eacute;e derni&egrave;re.<h2 style="text-align:center;">MPF : baisse de 2,6 centimes dans la semaine</h2>Au March&eacute; du porc Fran&ccedil;ais, le cours reste fermement orient&eacute; &agrave; la baisse contrairement &agrave; ce qu&rsquo;avait pu laisser penser la tendance de la semaine pr&eacute;c&eacute;dente. A la diff&eacute;rence des semaines pass&eacute;es, tous les abattoirs ont eu des positions &agrave; l&rsquo;achat assez homog&egrave;nes ce qui a provoqu&eacute; une baisse de 0,7 cent le lundi 7 octobre avec une amplitude des ench&egrave;res &agrave; 0, c&rsquo;est-&agrave;-dire que tous les lots ont obtenu le prix de 1,760 euro. Concernant la s&eacute;ance du jeudi 10 octobre, si en d&eacute;but de vente, les ench&egrave;res ont &eacute;t&eacute; variables selon les outils, elles se sont rapidement situ&eacute;es autour du prix moyen final : 1,741 euro. Les groupements vendeurs disposent de peu de marge de man&oelig;uvre pour r&eacute;sister &agrave; 3 semaines &agrave; pr&eacute;sent du f&eacute;ri&eacute; du 1er novembre, suivi du lundi 11 novembre qui r&eacute;duiront les besoins des abattoirs, leur permettant une fois encore de maintenir la pression sur le prix du porc. D&rsquo;autre part, le diff&eacute;rentiel de prix du porc appliqu&eacute; par les abattoirs fran&ccedil;ais, (ceux qui appliquent le prix fix&eacute; &agrave; Pl&eacute;rin et ceux qui pratiquent leur propre prix), cr&eacute;&eacute; une forte rivalit&eacute; sur le march&eacute; de la viande qui se traduit par la d&eacute;gringolade du prix du porc fix&eacute; &agrave; Pl&eacute;rin de 39,1 centimes depuis la fin du mois de juillet alors qu&rsquo;on observe une baisse de 1,4 % des abattages sur la zone Uniporc depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e !!L&rsquo;activit&eacute; de la semaine derni&egrave;re s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 359 520 porcs abattus, ce qui correspond &agrave; une hausse de 5 850 porcs par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente et plus de 9 700 porcs par rapport &agrave; la m&ecirc;me semaine 2023. C&rsquo;est aussi la troisi&egrave;me activit&eacute; cons&eacute;cutive sup&eacute;rieure &agrave; celle de l&rsquo;an pass&eacute; contrairement &agrave; la tendance observ&eacute;e depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e. Les abattages sur les 41 premi&egrave;res semaines restent cependant toujours inf&eacute;rieurs de 1,4 % en comparaison avec la m&ecirc;me p&eacute;riode 2023. Les poids moyens de la semaine derni&egrave;re enregistrent une hausse de 268 grammes &agrave; 96,95 kilos.<a href="https://www.marche-porc-francais.com/extranet/extranetMPF/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth4124.pdf" target="_blank" title="">Lire la note en totalit&eacute;&nbsp;</a>

Note conjoncture : le marché du porc français - semaine n° 41 / 2024 - Octobre 2024

[Porc] Tendances à nouveau reconduites

Cons&eacute;quence des campagnes vaccinales dirig&eacute;es contre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-une-campagne-de-vaccination-volontaire-et-gratuite-dans-la-zone-regulee-du-nord-est">la FCO-3 depuis la mi-ao&ucirc;t</a> et contre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles">la MHE depuis la fin septembre</a>, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a r&eacute;vis&eacute; les conditions entourant le transport des animaux.<h2>La r&eacute;glementation entourant la&nbsp;FCO</h2>Les animaux des esp&egrave;ces r&eacute;pertori&eacute;es sensibles &agrave; la FCO, d&eacute;tenus dans la zone r&eacute;gul&eacute;e ne peuvent sortir de cette zone que sous r&eacute;serve qu'ils soient prot&eacute;g&eacute;s contre les attaques de vecteurs par des insecticides au moins pendant les 14 jours ayant pr&eacute;c&eacute;d&eacute; la date du mouvement, qu'ils soient soumis pendant cette p&eacute;riode &agrave; une PCR, dont les r&eacute;sultats se r&eacute;v&egrave;lent n&eacute;gatifs, effectu&eacute;e sur des &eacute;chantillons pr&eacute;lev&eacute;s au moins 14 jours apr&egrave;s la date de protection contre les attaques de vecteurs ou bien qu&rsquo;ils soient vaccin&eacute;s avec un vaccin qui pr&eacute;vient la vir&eacute;mie et les animaux se trouvent dans la p&eacute;riode d'immunit&eacute; garantie par les sp&eacute;cifications du vaccin.Le d&eacute;part de bovins depuis un &eacute;tablissement saisonnier situ&eacute; en zone r&eacute;gul&eacute;e, vers un &eacute;tablissement situ&eacute; en zone indemne est possible si les conditions suivantes sont respect&eacute;es :- en estive, &agrave; plus de 1000 m&egrave;tres d'altitude, le mouvement peut avoir lieu sans d&eacute;sinsectisation et sans PCR. A moins, de 1000 m&egrave;tres d'altitude, le mouvement peut avoir lieu sans PCR- en hivernage, le mouvement peut avoir lieu sans PCR.Le d&eacute;part d'ovins depuis un &eacute;tablissement saisonnier situ&eacute; en zone r&eacute;gul&eacute;e, vers un &eacute;tablissement situ&eacute; en zone indemne est possible sans d&eacute;sinsectisation et sans PCR.<h2>La r&eacute;glementation entourant la&nbsp;MHE</h2>En ce qui concerne la MHE, qui fait l&rsquo;objet d&rsquo;une campagne de vaccination volontaire et gratuite dans une zone tampon entre zone r&eacute;gul&eacute;e et zone indemne, et traversant la France de la Manche aux Bouches-du-Rh&ocirc;ne, la r&eacute;glementation est la suivante&nbsp;: les animaux d&eacute;tenus dans la zone r&eacute;gul&eacute;e ne peuvent sortir de cette zone que sous r&eacute;serve, qu'ils soient prot&eacute;g&eacute;s contre les attaques de vecteurs par des insecticides au moins pendant les 14 jours ayant pr&eacute;c&eacute;d&eacute; la date du mouvement, qu'ils soient soumis pendant cette p&eacute;riode &agrave; une PCR, dont les r&eacute;sultats se r&eacute;v&egrave;lent n&eacute;gatifs, effectu&eacute;e sur des &eacute;chantillons pr&eacute;lev&eacute;s au moins 14 jours apr&egrave;s la date de protection contre es attaques de vecteurs ou qu&rsquo;ils soient vaccin&eacute;s avec un vaccin qui pr&eacute;vient la vir&eacute;mie et les animaux se trouvent dans la p&eacute;riode d'immunit&eacute; garantie par les sp&eacute;cifications du vaccinPar d&eacute;rogation, sont autoris&eacute;s :- le d&eacute;part depuis un &eacute;tablissement saisonnier situ&eacute; en zone r&eacute;gul&eacute;e, vers un &eacute;tablissement situ&eacute; en zone indemne est possible si les conditions suivantes sont respect&eacute;es : pour toutes les esp&egrave;ces r&eacute;pertori&eacute;es sensibles &agrave; la MHE en estive, &agrave; plus de 1 000 m&egrave;tres d'altitude, le mouvement peut avoir lieu sans d&eacute;sinsectisation et sans PCR. A moins, de 1 000 m&egrave;tres d'altitude, le mouvement peut avoir lieu sans PCR ;- pour les ovins en hivernage, le mouvement peut avoir lieu sans d&eacute;sinsectisation des animaux et sans PCR ;- pour toutes les esp&egrave;ces r&eacute;pertori&eacute;es sensibles &agrave; la MHE, les mouvements d'animaux partant d'un &eacute;tablissement ou d'un centre de rassemblement directement vers un abattoir avec abattage dans les 24 heures suivant l'arriv&eacute;e ;- pour toutes les esp&egrave;ces r&eacute;pertori&eacute;es sensibles &agrave; la MHE, les mouvements d'animaux de moins de 70 jours destin&eacute;s &agrave; un &eacute;tablissement d'engraissement ferm&eacute; ou aux &eacute;changes sont autoris&eacute;s apr&egrave;s d&eacute;sinsectisation des animaux au moins pendant les 14 jours ayant pr&eacute;c&eacute;d&eacute; la date du mouvement et des moyens de transport avant le chargement des animaux. Ils peuvent &ecirc;tre allot&eacute;s dans un centre de rassemblement situ&eacute; en dehors de la zone r&eacute;gul&eacute;e s'ils y sont transport&eacute;s directement et sont maintenus au maximum 24 heures dans un b&acirc;timent ferm&eacute; et, s'ils sont destin&eacute;s aux &eacute;changes, y faire l'objet d'une analyse PCR, conform&eacute;ment aux exigences fix&eacute;es par le pays de destination.

A compter du 17 octobre, en vertu d’un arrêté du 10 octobre, le transport des animaux sensibles à la FCO et à la MHE entre zones régulées et zones indemnes est assoupli, sous l’effet des campagnes vaccinales dirigées contre ces deux maladies vectorielles.

FCO, MHE : les conditions de transport des animaux vaccinés assouplies

Une fois n&rsquo;est pas coutume, la pluie s&rsquo;est invit&eacute;e au Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage 2024. Mais malgr&eacute; ces conditions m&eacute;t&eacute;o loin d&rsquo;&ecirc;tre optimales, les visiteurs ont, plus que jamais, r&eacute;pondu pr&eacute;sents.&nbsp;<h2>120 000 visiteurs</h2>Avec la barre des 120 000 personnes franchies, le Sommet confirme sa position de rendez-vous mondial de l&rsquo;&eacute;levage durable. Au fil des ann&eacute;es, difficile de ne pas noter le rajeunissement du public, que le Sommet continue de d&eacute;velopper en investissant sur de nouvelles formes de communication (r&eacute;seaux sociaux, influence, etc). La proportion des jeunes parmi les visiteurs a encore grandi cette ann&eacute;e : &laquo; Quelle meilleure fa&ccedil;on de pr&eacute;parer l&rsquo;avenir que d&rsquo;accueillir, de plus en plus, les jeunes qui feront l&rsquo;&eacute;levage de demain ? &raquo; abonde Fabrice Berthon, le directeur de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/evenement/sommet-de-l-elevage-33e-edition">Sommet de l'Elevage 33&egrave; &eacute;dition - Pleinchamp</a>
</aside>
<h2>1 750 exposants</h2>En termes &eacute;conomiques, les organisateurs confirment &eacute;galement que les exposants sont &laquo; satisfaits des contacts &eacute;tablis &raquo;, venant corroborer le rendez-vous commercial que constitue le Sommet. L&agrave; encore, les chiffres parlent d&rsquo;eux-m&ecirc;mes : au total, 1 750 exposants ont pu &eacute;changer avec les visiteurs sur leurs diff&eacute;rents produits.&nbsp;<h2>3 ministres du nouveau gouvernement</h2>V&eacute;ritable carrefour politique, la 33e &eacute;dition du Sommet a accueilli trois ministres en exercice du nouveau gouvernement, dont le Premier ministre Michel Barnier, qui a r&eacute;serv&eacute; au Sommet sa premi&egrave;re grande visite publique depuis sa nomination. En compagnie de la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard (pr&eacute;sente sur 2 jours) et du ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie Antoine Armand, il en a profit&eacute; pour annoncer les derni&egrave;res mesures en faveur du secteur agricole.&nbsp;<h2>6 000 visiteurs internationaux</h2>Beno&icirc;t Delaloy, responsable international du Sommet, annonce que la fr&eacute;quentation internationale a augment&eacute; de 20 % cette ann&eacute;e. Avec 6 000 visiteurs internationaux accueillis, dont 63 % d&rsquo;agriculteurs et d&rsquo;&eacute;leveurs, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement confirme sa place de carrefour d&rsquo;&eacute;changes &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sommet-de-l-elevage-dans-les-coulisses-du-concours-fermiers-d-or">des questions ou des points que les participants souhaitent aborder - Pleinchamp</a>
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<h2>34e &eacute;dition</h2>Le Sommet 2025 mettra &agrave; l&rsquo;honneur la race Charolaise en accueillant le concours national en bovin viande. Le rendez-vous est d&eacute;j&agrave; fix&eacute; pour les 7, 8, 9 et 10 octobre 2025.&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">X</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

Avec la barre des 120 000 visiteurs franchie pour la première fois de son histoire, le Sommet de l’Élevage continue d’asseoir sa position de salon mondial de l’élevage durable. Après la fermeture des portes, l’heure est au bilan.

[SOMMET 2024] Un record d’affluence et un carrefour politique majeur : les chiffres clés du Sommet de l’Élevage 2024

L&rsquo;&eacute;nergie est une charge &eacute;conomique importante des exploitations agricoles, qu&rsquo;elle soit directe (carburants, &eacute;lectricit&eacute;) ou indirecte (engrais et aliments du b&eacute;tail en particulier). Les agriculteurs sont confront&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement aux soubresauts du contexte &eacute;nerg&eacute;tique. Parall&egrave;lement, les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre issues des &eacute;nergies et des intrants repr&eacute;sentent 30% des &eacute;missions du secteur agricole, et jusqu'&agrave; 60% si on int&egrave;gre les &eacute;missions de N2O de la fertilisation azot&eacute;e (source : ClimAgri Cas France 2020, ADEME).&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; cette double probl&eacute;matique, &eacute;conomique et &eacute;cologique, que le programme Fabac&eacute;&eacute; a &eacute;t&eacute; imagin&eacute;.&nbsp;
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<h2>Un accompagnement centr&eacute; sur le collectif et la mont&eacute;e en comp&eacute;tences des agriculteurs et de leurs accompagnants</h2>Dot&eacute; d&rsquo;un budget de 17 millions d&rsquo;euros, <a href="https://www.fabacee.fr/" target="_blank" title="">Fabac&eacute;&eacute;</a> permettra aux laur&eacute;ats de se mettre en action de mani&egrave;re collective pour atteindre un objectif de r&eacute;duction de leurs consommations &eacute;nerg&eacute;tiques de 15%.&nbsp;Pour cela, le programme Fabac&eacute;&eacute; leur permettra :&nbsp;<ul><li>d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; des outils pour mettre en &oelig;uvre les projets d'&eacute;conomie d'&eacute;nergie: formations, outils de diagnostics et de suivi de projet, banque de ressources ;</li><li>de financer les postes d&rsquo;animateurs des groupes et participer au financement des besoins mat&eacute;riels (&eacute;quipements de mesure, agro&eacute;quipements...) et immat&eacute;riels (analyses, voyages d'&eacute;tudes...) ;</li><li>de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un fonds de garantie pour faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au cr&eacute;dit bancaire et participer &agrave; l'exp&eacute;rimentation d&rsquo;une assurance transition pour prendre en charge une partie du risque support&eacute; par les agriculteurs qui feront &eacute;voluer leurs pratiques agricoles.</li></ul><h2>L&rsquo;appel &agrave; candidature pour rejoindre le programme vient d&rsquo;&ecirc;tre lanc&eacute; ! </h2>L&rsquo;appel &agrave; candidature, d&eacute;di&eacute; aux structures d&rsquo;accompagnement (f&eacute;d&eacute;rations ou groupements CUMA, r&eacute;seaux CIVAM, ADEAR, GAB, Chambres d'Agriculture, Coop&eacute;ratives...) et &agrave; leurs adh&eacute;rents souhaitant r&eacute;duire leurs consommations &eacute;nerg&eacute;tiques, vient d&rsquo;&ecirc;tre lanc&eacute;.&nbsp;Apr&egrave;s analyse du jury, les laur&eacute;ats seront s&eacute;lectionn&eacute;s en fin d&rsquo;ann&eacute;e pour un d&eacute;marrage des actions d&eacute;but 2025. Le programme, d&rsquo;une dur&eacute;e de 3 ans (2025-2027), ambitionne d'accompagner 200 groupes, soit entre 2000 et 3500 agriculteurs. Il est d&eacute;ploy&eacute; dans un premier temps dans les r&eacute;gions suivantes : Bretagne, Normandie, Pays de la Loire, Occitanie, PACA.&nbsp;Les structures int&eacute;ress&eacute;es ont jusqu&rsquo;au 15 novembre pour candidater !En savoir plus :&nbsp;Site internet&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.fabacee.fr/" target="_blank" title="Site internet de Fabac&eacute;&eacute;">https://www.fabacee.fr</a>R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.linkedin.com/company/fabacee/" target="_blank" title="Page Linkedin">Page Linkedin</a>&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Fabac&eacute;&eacute; est le premier programme inscrit dans le cadre des certificats d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie financ&eacute; dans le secteur de l&rsquo;agriculture. Il est port&eacute; par la soci&eacute;t&eacute; &agrave; mission Feve avec Solagro et l&rsquo;AREC Occitanie, en partenariat avec l&rsquo;association AILE, le r&eacute;seau IRAEE, la F&eacute;d&eacute;ration Nationale des CUMAS et la FNCCR. 
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Le programme Fabacéé vient de lancer son appel à candidatures pour permettre aux structures d’accompagnement et aux groupes d’agriculteurs de bénéficier d’un accompagnement humain, technique et financier afin de réduire leurs consommations énergétiques et leur impact environnemental.

17 millions d’euros pour aider les agriculteurs à réduire leurs consommations énergétiques

<h1>Qu'est-ce qu'un mod&egrave;le de pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o ?</h1>Les mod&egrave;les de pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques sont des outils puissants qui observent et transforment les donn&eacute;es collect&eacute;es par diverses sources &ndash; stations m&eacute;t&eacute;o, satellites, radars, ballons-sondes, avions et navires &ndash; en pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques.Ces algorithmes simulent et anticipent les mouvements complexes de l&rsquo;atmosph&egrave;re en combinant la physique, les math&eacute;matiques et l&rsquo;informatique. Tout est simul&eacute; : temp&eacute;ratures, force du vent, densit&eacute; des nuages, intensit&eacute; des pr&eacute;cipitations&hellip; Derri&egrave;re chaque pr&eacute;vision se trouvent des milliers de calculs et d&rsquo;&eacute;quations qui visent &agrave; produire les pr&eacute;dictions les plus fiables possibles.&#128161;Sencrop int&egrave;gre dans son application les mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o les plus fiables, ayant faits leurs preuves.<h1>La r&eacute;solution des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o</h1>Chaque mod&egrave;le divise l'atmosph&egrave;re en une grille tridimensionnelle et chaque cellule de la grille repr&eacute;sente un petit volume d'air. On parle ici de &ldquo;mailles&rdquo; : leur taille varie d&rsquo;un mod&egrave;le m&eacute;t&eacute;o &agrave; l&rsquo;autre. C&rsquo;est pourquoi chaque mod&egrave;le dispose d&rsquo;une r&eacute;solution diff&eacute;rente.Plus ces mailles sont petites, plus la pr&eacute;cision est &eacute;lev&eacute;e, n&eacute;cessitant cependant une puissance de calcul plus grande. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/3/3/6363331-1-fre-FR/22abe9343885-meteo-france-maille-1-png" alt="M&eacute;t&eacute;o France" height="262" width="291" /></figure>

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Pour chaque maille, le mod&egrave;le simule l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;atmosph&egrave;re au fil du temps, permettant de pr&eacute;dire les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques des prochaines heures voire des prochains jours.<h1>Quel est le niveau de fiabilit&eacute; des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o ? </h1>Aujourd&rsquo;hui, il existe de nombreux mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques, chacun avec ses avantages et ses limites. Leur fiabilit&eacute; peut varier selon la r&eacute;gion, la mesure ou encore l&rsquo;horizon de temps.&#128161;Par exemple, un mod&egrave;le peut &ecirc;tre tr&egrave;s pr&eacute;cis pour pr&eacute;dire la temp&eacute;rature moyenne d'une r&eacute;gion, mais moins performant pour anticiper les &eacute;pisodes de gel&eacute;es nocturnes.C'est un peu comme comparer un sprinter et un marathonien : certains mod&egrave;les sont efficaces sur de courtes distances ou de courtes dur&eacute;es, tandis que d'autres sont plus adapt&eacute;s aux pr&eacute;visions &agrave; plus long terme. Mais les deux sont performants dans leur domaine !Aucun mod&egrave;le n'est parfait pour toutes les situations, et le choix du mod&egrave;le appropri&eacute; d&eacute;pend des besoins sp&eacute;cifiques de la pr&eacute;vision m&eacute;t&eacute;orologique &agrave; r&eacute;aliser.<h1>Les meilleurs mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o : comparatif</h1><table><tbody><tr><td>AROME&nbsp; (Application of Research to Operations at Mesoscale) a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 2008 pour am&eacute;liorer les pr&eacute;visions &agrave; courte &eacute;ch&eacute;ance.</td></tr></tbody></table><ul><li>Cr&eacute;&eacute; par : M&eacute;t&eacute;o-France</li><li>Dur&eacute;e de pr&eacute;visions : 36 heures (un peu moins de 2 jours)</li><li>R&eacute;solution : 1,3 km</li><li>Territoires couverts : France et Outre-mer</li><li>&#128994;Avantages : Mailles tr&egrave;s fines pour des pr&eacute;visions pr&eacute;cises des ph&eacute;nom&egrave;nes locaux (orages, fortes pr&eacute;cipitations).</li><li>&#128992;Inconv&eacute;nients : Couverture limit&eacute;e au territoire fran&ccedil;ais et &agrave; 36 heures</li></ul>ARPEGE (Action de Recherche Petite Echelle Grande Echelle) est le principal mod&egrave;le num&eacute;rique de M&eacute;t&eacute;o-France. Sa r&eacute;solution varie en fonction des zones g&eacute;ographiques.&nbsp;<ul><li>Cr&eacute;&eacute; par : M&eacute;t&eacute;o-France</li><li>Dur&eacute;e de pr&eacute;visions : 4 jours</li><li>R&eacute;solution : 5,1 km sur la m&eacute;tropole &agrave; 24 km aux antipodes de la France.</li><li>Territoires couverts : Monde</li><li>&#128994;Avantages : Permet des pr&eacute;visions globales &agrave; plusieurs jours.</li><li>&#128992;Inconv&eacute;nients : Mailles plus larges, parfois insuffisantes pour pr&eacute;voir des ph&eacute;nom&egrave;nes ultra-locaux.</li></ul>GFS (Global Forecast System) est un des mod&egrave;les les plus utilis&eacute;s dans le monde (notamment par M&eacute;t&eacute;ociel et Meto60).&nbsp;<ul><li>Cr&eacute;&eacute; par : National Centers for Environmental Prediction (NCEP)</li><li>Dur&eacute;e de pr&eacute;visions : 7 jours</li><li>R&eacute;solution : 22 km</li><li>Territoires couverts : Monde</li><li>&#128994;Avantages : Pr&eacute;visions &agrave; long terme disponibles gratuitement.</li><li>&#128992;Inconv&eacute;nients : Manque de pr&eacute;cision pour les pr&eacute;visions locales.</li></ul>ICON (Icosahedral Nonhydrostatic) est un mod&egrave;le allemand provenant du service m&eacute;t&eacute;orologique de la R&eacute;publique f&eacute;d&eacute;rale d'Allemagne.&nbsp;<ul><li>Cr&eacute;&eacute; par : Deutscher Wetterdienst (DWD)</li><li>Dur&eacute;e de pr&eacute;visions : 5 jours</li><li>R&eacute;solution : 7 km (2 km en Allemagne)</li><li>Territoires couverts : Europe</li><li>&#128994;Avantages : Pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o de qualit&eacute; pour l&rsquo;Europe.</li><li>&#128992;Inconv&eacute;nients : R&eacute;solution parfois insuffisante pour les ph&eacute;nom&egrave;nes ultra-locaux.</li></ul>Il existe bien s&ucirc;r de nombreux autres mod&egrave;les tels que UKMO, COSMO ou encore NEMS, parfois plus pr&eacute;cis en r&eacute;gion montagneuse ou pour une donn&eacute;e m&eacute;t&eacute;o sp&eacute;cifique par exemple.<h1>Conclusion</h1>D&eacute;finir le mod&egrave;le de pr&eacute;vision m&eacute;t&eacute;o le plus fiable peut s'av&eacute;rer complexe ! De nombreux param&egrave;tres rentrent en compte dont : la maille, la r&eacute;solution dans le temps, la donn&eacute;e m&eacute;t&eacute;o observ&eacute;e (temp&eacute;rature, vent...) ou la topographie. Il n'existe pas un seul mod&egrave;le m&eacute;t&eacute;o qui soit toujours le plus fiable, pour tous. Et une pr&eacute;vision m&eacute;t&eacute;o ne sera jamais fiable &agrave; 100% (malheureusement, elle reste pr&eacute;visionnelle...). Une analyse multi-mod&egrave;le est donc int&eacute;ressante pour v&eacute;rifier les probabilit&eacute;s, mais reste complexe.D&eacute;couvrez en plus dans <a href="https://fr.blog.sencrop.com/sencrop-lance-la-revolution-des-previsions-meteo-ultra-locales/" title="">cet article</a> sur les fonctionnalit&eacute;s Sencrop autour des pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o.

On vous dit tout dans cet article ! Toute prévision météorologique s'appuie sur un modèle de prévision. Si les noms de ces modèles ne vous disent peut-être rien, vous connaissez certainement les plateformes qui les utilisent : meteociel, MeteoFrance, Meteo 60… Mais comment savoir quel est le modèle météo le plus fiable ? Quels modèles de prévisions propose Sencrop ?

Modèles de prévision météo : lequel choisir ? et si  la solution était d'en utiliser plusieurs

Charge mentale, surcharge de travail, &eacute;quilibre vie pro/vie perso&hellip; Et si la solution &eacute;tait en collectif ? Comment accompagner des groupes sur l&rsquo;organisation du travail et la mise en place de solutions collectives ? R&eacute;ponse le 6 d&eacute;cembre en webinaire !La f&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des cuma de l'Ouest, les f&eacute;d&eacute;rations de Normandie et les partenaires du projet AcCT (Accompagnement, Collectifs &amp; Travail) vous donne rendez-vous le 6 d&eacute;cembre de 10h00 &agrave; 12h00 pour un webinaire de restitution sur les productions et m&eacute;thodes AcCT. Vous y trouverez des outils d&rsquo;animation directement utilisables, des t&eacute;moignages et plein de ressources utiles !&nbsp;&nbsp; <a href="https://ouest.cuma.fr/agenda/webinaire-accompagnement-collectifs-travail/" target="_blank" title="">Pour vous inscrire</a>,&nbsp;

Accompagner des groupes sur le travail : ils l’ont fait, alors pourquoi pas vous ?

Accompagnement, Collectifs & Travail, un webinaire pour découvrir les outils AcCT

Au SIMA 2022, le constructeur cor&eacute;en avait pr&eacute;sent&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-2022-live-apres-l-innovation-encore-et-toujours-l-innovation" target="_blank">sa nouvelle s&eacute;rie HX</a>, t&eacute;moignant d&rsquo;une mont&eacute;e en gamme &agrave; la fois technique et esth&eacute;tique. La s&eacute;rie comptait alors trois mod&egrave;les, d&rsquo;une puissance de 90ch, 100ch et 115ch. Le constructeur la gratifie d&rsquo;une 4&egrave;me r&eacute;f&eacute;rence, avec le HX 1402, portant la puissance &agrave; 140ch, avec le m&ecirc;me bloc moteur 4 cylindres 3,8 litres, con&ccedil;u en interne. Conforme &agrave; Stage V, son intervalle de vidange est de 500 heures.<h2>Transmission &eacute;volu&eacute;e</h2>Le HX 1402 est dot&eacute; de s&eacute;rie d&rsquo;une transmission 32 vitesses, dont 8 powershift par gamme, avec inverseur sous charge &agrave; main gauche. Le pont avant b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un diff&eacute;rentiel &agrave; glissement limit&eacute; s&eacute;curisant l&rsquo;op&eacute;rateur en conditions humides. De plus, quand le chauffeur active le freinage au pont arri&egrave;re, la fonction 4 roues motrices s&rsquo;enclenche automatiquement et le freinage se r&eacute;partit sur l&rsquo;ensemble des roues. Le HX 1402 est dot&eacute; d&rsquo;une pompe hydraulique d&eacute;bitant jusqu&rsquo;&agrave; 121 l/mn. Il offre trois r&eacute;gimes de rotation de la prise de force (540, 540 &eacute;co et 1000 t/mn). La puissance du relevage arri&egrave;re se monte &agrave; 4,4 t. Pesant moins de 5 tonnes &agrave; vide, le nouveau Kioti pr&eacute;sente un empattement de 2,60 m pour une hauteur de 2,90 m. Parmi les options figure un joystick pour l&rsquo;utilisation d&rsquo;un chargeur frontal. Compter environ 95.000 euros HT.

Le 4 cylindres 3,8 litres à cabine suspendue est doté d’une transmission 32 vitesses, dont 8 powershift par gamme, avec inverseur sous charge.

Kioti passe la barre des 140 ch avec le HX 1402

73% des nappes au-dessus des normales mensuelles en date du 1er octobre 2024 contre 66% en-dessous le 1er octobre 2023 : tel est le constat dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) dans son dernier bulletin de situation des nappes d&rsquo;eau souterraine. Autant dire que la situation hydrologique de de la France est dans une situation des plus favorables, m&ecirc;me si elle ne rec&egrave;le pas que des avantages, les exc&egrave;s pluviom&eacute;triques p&eacute;nalisant les r&eacute;coltes d&rsquo;automne et les pr&eacute;parations de semis, quand ils ne tournent pas &agrave; l&rsquo;ouragan g&eacute;n&eacute;rant des d&eacute;g&acirc;ts, comme derni&egrave;rement avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ouragan-kirk-une-catastrophe-pour-les-agriculteurs" target="_blank">la d&eacute;pression Kirk</a>.Selon le BRGM, septembre 2024 se classe au deuxi&egrave;me rang des mois de septembre les plus humides pour les nappes depuis 30 ans, apr&egrave;s septembre 2001 qui affichait 81% des niveaux au-dessus des normales mensuelles. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/3/3/6373307-1-fre-FR/433842641b38-carte-jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er octobre 2024 (Source : BRGM)" height="1556" width="1398" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er octobre 2024 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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Selon M&eacute;t&eacute;o-France, avec 119 mm et un exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique de pr&egrave;s de 60% par rapport aux normales 1991-2020,&nbsp;septembre 2024 est&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-un-mois-de-septembre-le-plus-pluvieux-depuis-25-ans" target="_blank">le mois de septembre le plus arros&eacute; depuis 1999</a> et ses 130 mm. Et pourtant, en septembre, la vidange pr&eacute;domine avec 70% des niveaux en baisse (86% en ao&ucirc;t), un ph&eacute;nom&egrave;ne qualifi&eacute; d&rsquo;&laquo;&nbsp;habituel&nbsp;&raquo; par le BRGM, au motif que, &laquo; tant que la v&eacute;g&eacute;tation ne se met pas en dormance, les pr&eacute;cipitations g&eacute;n&egrave;rent rarement des pluies efficaces permettant de recharger les nappes, l&rsquo;eau r&eacute;ussissant &agrave; s&rsquo;infiltrer dans les sols &eacute;tant enti&egrave;rement reprise par la v&eacute;g&eacute;tation&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/3/3/6373336-1-fre-FR/2ab044dabf8b-roussillon-png" alt="Cumul de pr&eacute;cipitations mensuelles &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) entre septembre 2022 et ao&ucirc;t 2024 (Source : Syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon)" height="1688" width="2598" /><figcaption>Cumul de pr&eacute;cipitations mensuelles &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) entre septembre 2022 et ao&ucirc;t 2024 (Source : Syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon)</figcaption></figure>

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<h2>301 mm en 12 mois dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</h2>Un territoire fait cependant exception dans le paysage, il s&rsquo;agit du Roussillon et de l&rsquo;ouest du Languedoc, toujours confront&eacute;s &agrave; une recharge 2023-2024 d&eacute;ficitaire coupl&eacute;e &agrave; la quasi-absence de pluies durant le printemps et l&rsquo;&eacute;t&eacute; pass&eacute;s. Dans le Roussillon en particulier, o&ugrave; le BRGM qualifie L'&eacute;tat des &laquo;&nbsp;tr&egrave;s&nbsp;pr&eacute;occupant&nbsp;&raquo;, avec des &laquo;&nbsp;niveaux sont en baisse depuis plus de deux ans, atteignant parfois des&nbsp;minima historiques&nbsp;&raquo;, les d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques s&rsquo;accumulent depuis plus de deux ans. Selon le Syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon, l&rsquo;ann&eacute;e hydrologique 2023-2024 s&rsquo;est achev&eacute;e le 1er septembre dernier avec un cumul pluviom&eacute;trique de seulement 301mm &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), soit -47,9 % par rapport &agrave; la normale annuelle de 578mm. En 2022-2023, le cumul s&rsquo;&eacute;tait &eacute;tabli &agrave; 280mm.

Selon le BRGM, 73% des niveaux des nappes étaient au-dessus les normales mensuelles au 1er octobre. La situation demeure critique dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

En septembre, les trois-quarts des nappes au-dessus des normales mensuelles

Avant le d&eacute;m&eacute;nagement, les t&eacute;moignages recueillis aupr&egrave;s des &eacute;quipes du Lip (Laboratoire interprofessionnel de production) ne faisaient aucun doute, c&rsquo;&eacute;tait urgent : &ldquo;Les locaux sont devenus obsol&egrave;tes et trop &eacute;troits.&rdquo; D&egrave;s 2021, un nouveau b&acirc;timent &eacute;tait en cours de construction. Apr&egrave;s un transfert progressif des activit&eacute;s dans celui-ci depuis 2023, il vient d&rsquo;&ecirc;tre inaugur&eacute; sous le nom de Lip 2.0.&nbsp;&nbsp; &nbsp; L&rsquo;entreprise aurillacoise, sp&eacute;cialis&eacute;e dans la culture de &ldquo;bonnes bact&eacute;ries et autres ferments&rdquo; essentiellement pour les fromages, mais aussi la charcuterie et les productions v&eacute;g&eacute;tales (voir ci-dessous) vient d&rsquo;investir 8,5 millions d&rsquo;euros : 5 M&euro; pour la construction de la structure et 3,5 M&euro; dans les &eacute;quipements. Elle a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une aide de l&rsquo;&Eacute;tat au titre de la Relance et de la Souverainet&eacute; alimentaire de pr&egrave;s de 1 M&euro; ; d&rsquo;un soutien de la R&eacute;gion pour l&rsquo;acquisition du terrain (parcelle voisine de son partenaire Inrae), de la Ville d&rsquo;Aurillac et de la Caba.<h2>D&eacute;veloppement continu</h2>Elle comptait trois salari&eacute;s &agrave; ses d&eacute;buts en 1983. Ils &eacute;taient 19 lors du lancement du projet Lip 2.0 en 2017 ; elle en emploie 23 &agrave; pr&eacute;sent, sous la direction de C&eacute;dric Deltrieu. En 2023, la SAS Lip a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 2,74 M&euro; et entend bien se d&eacute;velopper encore. Le pr&eacute;sident, Michel Place, affiche l&rsquo;ambition d&rsquo;un doublement du chiffre d&rsquo;affaires d&rsquo;ici dix ans. Il compte naturellement sur ce nouveau b&acirc;timent et ses &eacute;quipements de pointe, sur de nouvelles souches issues de son service recherche. En outre, le Lip s&rsquo;inscrit dans le programme national &ldquo;Ferments du futur&rdquo;, partenariat public-priv&eacute; construit pour acc&eacute;l&eacute;rer la recherche et l&rsquo;innovation sur les ferments, les aliments ferment&eacute;s et la biopr&eacute;servation, en vue de favoriser une alimentation saine et durable. Localement, il est - avec ses proches voisins de la &ldquo;colline pensante&rdquo; - un des membres fondateurs du p&ocirc;le micro-biologie d&rsquo;Aurillac en cours de d&eacute;veloppement.<h2>Garant de la ruralit&eacute;</h2>La sous-pr&eacute;f&egrave;te &agrave; la Relance, &Eacute;lodie Mareau, se r&eacute;jouit d&rsquo;un lien fort avec le territoire et ses traditions fromag&egrave;res qui, dans un sens du collectif, sert plus d&rsquo;une AOP sur deux en France. Ce que le pr&eacute;sident du D&eacute;partement, Bruno Faure, traduit d&rsquo;une formule : &ldquo;un garant de la ruralit&eacute;&rdquo;. Le d&eacute;put&eacute; Desc&oelig;ur salue une &ldquo;belle aventure scientifique&rdquo; et Pierre Mathonier, pr&eacute;sident de la Caba, &ldquo;une activit&eacute; de notre patrimoine culturel&rdquo;. Il trouve ici l&rsquo;illustration de &ldquo;ville &agrave; la campagne&rdquo; qui lui tient &agrave; c&oelig;ur. Derri&egrave;re les vitres du laboratoire, un paysage vert, &agrave; perte de vue.

Le Lip se modernise. Au service des entreprises pour répondre aux spécificités des productions fromagères aussi bien industrielles que fermières, il fait partie du Pôle d’excellence microbiologie.

Inauguration du Lip 2.0 : un nouveau souffle  pour l’innovation fromagère

En Creuse, la campagne de prophylaxie bovine 2024-2025 se d&eacute;roule du 1er octobre 2024 au 31 mai 2025. L&rsquo;&Eacute;tat d&eacute;l&egrave;gue &agrave; GDS Creuse, section d&eacute;partementale de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine (OVS r&eacute;gional), sa mise en &oelig;uvre pour tous les &eacute;levages creusois. Si vous d&eacute;tenez au moins un bovin, vous &ecirc;tes soumis &agrave; la r&eacute;glementation sanitaire et la prophylaxie est &agrave; r&eacute;aliser sur cette p&eacute;riode. Les d&eacute;pistages obligatoires concernent la brucellose et l&rsquo;IBR tous les ans, la leucose une fois tous les 5 ans, le varron sur des cheptels tir&eacute;s au sort ou identifi&eacute;s &agrave; risque et la tuberculose pour onze cheptels pour 3 ans.Des d&eacute;pistages bas&eacute;s sur des pr&eacute;l&egrave;vements de lait ou de sang, &hellip;Pour les &eacute;levages laitiers livrant en laiterie de mani&egrave;re continue, les analyses sont effectu&eacute;es sur lait de grand m&eacute;lange (LGM). Pour les autres &eacute;levages laitiers (producteurs fermiers ne livrant pas en laiterie, production discontinue&hellip;) et les &eacute;levages allaitants, les analyses se font sur prise de sang (PS). Pour les interventions fractionn&eacute;es, l&rsquo;&eacute;cart entre le d&eacute;but et la fin de prophylaxie ne doit pas exc&eacute;der 90 jours. Sauf cas de force majeure notifi&eacute; &agrave; la DDETSPP23, les qualifications des cheptels pour lesquels la prophylaxie ne sera pas faite ou termin&eacute;e au 31 mai 2025 pourront &ecirc;tre suspendues jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;alisation des actions correctives et &agrave; d&eacute;faut, les cheptels seront d&eacute;qualifi&eacute;s (2 prophylaxies seront exig&eacute;es pour &ecirc;tre requalifi&eacute;).&hellip; adapt&eacute;s pour les cheptels indemnes d&rsquo;IBR, &hellip;La surveillance sur notre d&eacute;partement est la suivante&nbsp;:<ul><li>Les cheptels indemnes d&rsquo;IBR depuis moins de 3 ans =&gt; 6 LGM / an pour les &eacute;levages laitiers ou PS sur tous les animaux de plus de 24 mois et analyses IBR m&eacute;lange.</li><li>Les cheptels indemnes d&rsquo;IBR depuis plus de 3 ans =&gt; 1 LGM / an pour les &eacute;levages laitiers ou PS IBR sur 40 animaux d&eacute;termin&eacute;s par un algorithme national, analyses IBR m&eacute;lange. Nous demandons de respecter les animaux not&eacute;s sur le Document d&rsquo;Accompagnement des Pr&eacute;l&egrave;vements (DAP), minimum 30 animaux sur 40 doivent &ecirc;tre les bons animaux, 10 maximum peuvent &ecirc;tre chang&eacute;s. Pour les cheptels en d&eacute;pistage paratuberculose et pour les cheptels avec plus de 200 animaux de plus de 24 mois, il peut y avoir plus de 40 pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; r&eacute;aliser (ex&nbsp;: brucellose et/ou leucose = 20 % des animaux de plus de 24 mois).</li><li>Les cheptels indemnes d&rsquo;IBR avec un atelier d&eacute;rogataire &laquo;&nbsp;tout vaccin&eacute;&nbsp;&raquo; et/ou un centre de rassemblement =&gt; class&eacute;s &agrave; risque, 6 LGM / an pour les &eacute;levages laitiers ou prophylaxie sur tous les animaux de plus de 24 mois et analyses IBR m&eacute;lange.</li></ul>&hellip; renforc&eacute;s pour les cheptels non indemnes d&rsquo;IBR &hellip;Lorsqu&rsquo;un animal est contamin&eacute; par l&rsquo;IBR, il reste porteur &agrave; vie du virus et, le plus souvent, il fabrique des anticorps marqueurs en grande quantit&eacute;, facilitant son identification. Mais parfois, le virus reste latent dans les ganglions trijumeaux et la production d&rsquo;anticorps est plus faible. La surveillance est donc la suivante&nbsp;:<ul><li>Les cheptels retir&eacute;s, en cours de qualification, en cours de gestion, en assainissement ou non conformes =&gt; PS sur tous les animaux de plus de 12 mois et analyses IBR individuelles. Les m&acirc;les non reproducteurs destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;engraissement sont d&eacute;pist&eacute;s sur la base du pr&eacute;l&egrave;vement d&rsquo;un &eacute;chantillon de 25 animaux et tous les animaux si leur nombre est inf&eacute;rieur &agrave; 25. Les m&acirc;les engraiss&eacute;s restants peuvent-&ecirc;tre &eacute;cart&eacute;s du d&eacute;pistage sur d&eacute;claration du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire (VS).</li></ul>&hellip; et une obligation d&rsquo;&eacute;liminer les animaux positifsIl reste 2 cheptels d&eacute;tenant des animaux positifs en Creuse. Ces animaux doivent faire l&rsquo;objet d&rsquo;une vaccination r&eacute;guli&egrave;re certifi&eacute;e par le VS. Pour limiter les risques de r&eacute;excr&eacute;tions, ces injections doivent &ecirc;tre faites tous les 6 mois, quel que soit le vaccin. Lorsque le pourcentage de bovins infect&eacute;s d&rsquo;IBR parmi les bovins de 12 mois ou plus est&nbsp;:<ul><li>Jusqu&rsquo;&agrave; 20 %, &eacute;limination sur 12 mois,</li><li>De 20 % &agrave; 40 %, &eacute;limination sur 24 mois dont 40 % sur la premi&egrave;re ann&eacute;e,</li><li>Au-del&agrave; de 40 %, &eacute;limination sur 36 mois dont les 2/3 sur les 2 premi&egrave;res ann&eacute;es.</li></ul>Onze cheptels creusois concern&eacute;s par la tuberculose&Agrave; ce jour, la Creuse est indemne de tuberculose. Pour la seconde campagne, les &eacute;leveurs bovins de la commune d&rsquo;Auriat et les cheptels p&acirc;turant dans la Zone de Prophylaxie Renforc&eacute;e (ZPR) (dix &eacute;levages au total) vont rester concern&eacute;s par une prophylaxie tuberculose. Cette derni&egrave;re va concerner tous les bovins de plus de 24 mois. Un cheptel creusois a &eacute;galement &eacute;t&eacute; class&eacute; &agrave; risque tuberculose la campagne derni&egrave;re et une prophylaxie tuberculose lui est demand&eacute;e pour 3 ans sur tous les bovins de 12 mois. L&rsquo;intradermotuberculination dans tous ces &eacute;levages va &ecirc;tre comparative (IDC) afin d&rsquo;&eacute;carter les r&eacute;actions qui seraient dues &agrave; d&rsquo;autres mycobact&eacute;ries (aviaire ou celle de la paratuberculose par exemple).Des DAP pour aider v&eacute;t&eacute;rinaires et &eacute;leveurs &hellip;Une intervention sp&eacute;cifique de prophylaxie est programm&eacute;e pour chaque atelier bovin de notre d&eacute;partement. Ces derni&egrave;res sont r&eacute;alis&eacute;es par le VS. En d&eacute;but de campagne, nous avons transmis &agrave; chaque VS la liste des ateliers bovins pour lesquels une intervention est programm&eacute;e avec les dates pr&eacute;visionnelles qui peuvent &ecirc;tre modifi&eacute;es sur simple demande. Ensuite, 15 jours avant chaque date pr&eacute;visionnelle et par quinzaine, nous fournissons un DAP actualis&eacute; pour chaque intervention au VS et une copie est envoy&eacute;e syst&eacute;matiquement &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur pour qu&rsquo;il puisse pr&eacute;parer les animaux concern&eacute;s.&hellip; avec une premi&egrave;re page r&eacute;capitulative &agrave; signer syst&eacute;matiquement &hellip;La 1re page du DAP se compose d&rsquo;un r&eacute;capitulatif g&eacute;n&eacute;ral o&ugrave; sont not&eacute;es les coordonn&eacute;es de l&rsquo;&eacute;levage, celles du VS et du Laboratoire (le laboratoire TERANA Creuse &agrave; Ajain pour notre d&eacute;partement) ainsi que les qualifications (brucellose, leucose et tuberculose) et les appellations (IBR et varron). Les nombres de bovins &agrave; pr&eacute;lever pour chaque analyse sont &eacute;galement indiqu&eacute;s. Tout motif de sous-r&eacute;alisation (pr&eacute;l&egrave;vement impossible, bovin sorti de l&rsquo;exploitation&hellip;) doit &ecirc;tre inscrit par le VS dans le cadre &laquo;&nbsp;comm&eacute;moratifs&nbsp;&raquo;. Parall&egrave;lement, une v&eacute;rification syst&eacute;matique de l&rsquo;ad&eacute;quation entre les analyses demand&eacute;es et les besoins du cheptel est &agrave; effectuer. Au-del&agrave; des d&eacute;pistages obligatoires, cela peut permettre de r&eacute;pondre &agrave; d&rsquo;autres besoins (paratuberculose, s&eacute;rologie grande douve, besnoitiose, PAG&hellip;). La 1re page du DAP est &agrave; signer par l&rsquo;&eacute;leveur et son VS afin de valider tous les &eacute;l&eacute;ments not&eacute;s (analyses, nombre et date des pr&eacute;l&egrave;vements, majoration horaire &hellip;). Pour rappel, une vacation de d&eacute;placement est compt&eacute;e syst&eacute;matiquement lors de chaque passage du VS et une majoration horaire peut &ecirc;tre demand&eacute;e par le VS (seuil de 32 PS &agrave; l'heure minimum). Enfin, une fois sign&eacute;e, cette derni&egrave;re est transmise avec chaque envoi de pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; TERANA Creuse. Le maintien en s&eacute;roth&egrave;que (12 mois) par TERANA Creuse permet de rattraper un oubli.&hellip; suivi de la liste des animaux concern&eacute;s &hellip;Les pages suivantes se composent du listing des bovins &agrave; pr&eacute;lever avec, pour chacun, les analyses &agrave; effectuer. Des &eacute;tiquettes surnum&eacute;raires sont mises &agrave; disposition &agrave; la fin pour noter et identifier les num&eacute;ros nationaux des animaux qui viendraient en remplacement (10 maximum). Pour les cheptels qui d&eacute;tiennent des animaux positifs ou vaccin&eacute;s en IBR, un Document d&rsquo;Accompagnement des Vaccinations (DAV) est joint au DAP, permettant ainsi une vaccination IBR en m&ecirc;me temps que la prophylaxie.&hellip; et du rapport synth&eacute;tique de tuberculination &agrave; signer syst&eacute;matiquementPour les &eacute;levages en prophylaxie tuberculose, le rapport synth&eacute;tique de tuberculination sera &agrave; retourner par le VS &agrave; GDS Creuse (et/ou &agrave; la DDETSPP23) sign&eacute; par l&rsquo;&eacute;leveur et son VS afin de valider tous les &eacute;l&eacute;ments not&eacute;s (nombre de bovins pr&eacute;vus, test&eacute;s, n&eacute;gatifs, douteux, positifs avec leur num&eacute;ro et les mesures correspondantes&hellip;).Une implication historique de GDS Creuse pour un b&eacute;n&eacute;fice collectifGDS Creuse est une structure appartenant aux &eacute;leveurs et notre implication dans les prophylaxies collectives constitue un de nos m&eacute;tiers premiers depuis notre cr&eacute;ation, il y a plus de 70 ans. Notre fonds de solidarit&eacute; accompagne les &eacute;leveurs lors d&rsquo;accidents de prophylaxie, mais &eacute;galement dans les aides &agrave; la vaccination IBR, aux analyses IBR pour les cheptels en phase active d&rsquo;assainissement et pour le reste &agrave; charge des cheptels en prophylaxie tuberculose. Gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de tous (&eacute;leveurs, v&eacute;t&eacute;rinaires, laboratoires, DDETSPP &hellip;), les r&eacute;sultats sont patents et l&rsquo;action se poursuit pour la sant&eacute; de nos cheptels et les atouts commerciaux. Nous restons &agrave; votre disposition, ainsi que vos v&eacute;t&eacute;rinaires, pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.&nbsp;Visites des ateliers d&rsquo;engraissement d&eacute;rogataires en b&acirc;timent d&eacute;di&eacute;La visite initiale d&rsquo;agr&eacute;ment des ateliers d&rsquo;engraissement d&eacute;rogataires en b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; est r&eacute;alis&eacute;e par les services de la DDETSPP23. Afin de continuer &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de cette d&eacute;rogation, le responsable de l&rsquo;atelier d&eacute;rogataire doit pouvoir justifier d&rsquo;un r&eacute;sultat favorable &agrave; la visite annuelle effectu&eacute;e par son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire et satisfaire aux exigences de fonctionnement impos&eacute;es. L&rsquo;accent va &ecirc;tre mis sur la r&eacute;alisation de ces derni&egrave;res cette campagne par la DDETSPP23. Elles doivent faire l&rsquo;objet d&rsquo;un compte-rendu adress&eacute; par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire &agrave; la DDETSPP23 et elles sont incluses dans le tiers payant GDS Creuse.Christophe LE MAUX - Camille LOIREAU-REDON - Patricia MORIN - Pauline PERREAUT - Aur&eacute;lie PERRIERGDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Prophylaxies en cheptel bovin : Cet article vous rappelle l’organisation des prophylaxies de cheptel en Creuse pour la prochaine campagne.

Lancement de la campagne de prophylaxie bovine 2024-2025 en Creuse. Du 1er octobre 2024 au 31 mai 2025

L&rsquo;objectif de la vaccination est de permettre &agrave; un individu de d&eacute;velopper une protection sp&eacute;cifique vis-&agrave;-vis d&rsquo;un agent infectieux avant toute exposition &agrave; cet agent, en utilisant les ressources naturelles de l&rsquo;immunit&eacute;.Une histoire d&eacute;j&agrave; ancienneLes premi&egrave;res traces d&rsquo;immunisation contre la variole remonteraient au 10e si&egrave;cle en Chine. En 1774, Benjamin Jesty, &eacute;leveur de b&eacute;tail anglais, avait remarqu&eacute; que les &eacute;leveurs laitiers semblaient prot&eacute;g&eacute;s contre la variole apr&egrave;s avoir contract&eacute; la vaccine (virus de la vache). Edward Jenner, un scientifique anglais, fit l&rsquo;hypoth&egrave;se que la vaccine pourrait jouer le r&ocirc;le d&rsquo;un &laquo; vaccin &raquo; vis-&agrave;-vis de la variole. La vaccination moderne &eacute;tait n&eacute;e. Entre 1870 et 1885, Pasteur mit au point les premiers vaccins vivants att&eacute;nu&eacute;s contre le chol&eacute;ra du poulet puis contre l&rsquo;anthrax. En 1885, Joseph Grancher vaccina avec succ&egrave;s contre la rage deux enfants selon un sch&eacute;ma &eacute;tabli par Pasteur. La fin du 19e si&egrave;cle fut &eacute;galement une p&eacute;riode riche pour la microbiologie (isolement des agents pathog&egrave;nes responsables de diverses maladies) et l&rsquo;immunologie (notion d&rsquo;immunit&eacute; inn&eacute;e&nbsp;/ acquise, relation anticorps / antig&egrave;ne) ce qui permit d&rsquo;enrichir la compr&eacute;hension des principes de la vaccination.Une immunit&eacute; inn&eacute;e&hellip;L&rsquo;organisme identifie d&egrave;s la phase f&oelig;tale ce qui lui appartient, le &laquo;&nbsp;soi&nbsp;&raquo; et ce qui lui est &eacute;tranger, le &laquo;&nbsp;non soi&nbsp;&raquo;. Lorsqu&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment ext&eacute;rieur s&rsquo;introduit, le syst&egrave;me immunitaire d&eacute;termine si cela provoque des dommages et si c&rsquo;est le cas, d&eacute;clenche une r&eacute;ponse non sp&eacute;cifique. Cette immunit&eacute; inn&eacute;e constitue la premi&egrave;re ligne de d&eacute;fense face &agrave; une infection. Deux types de m&eacute;canismes interviennent au cours de cette r&eacute;ponse, l'<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-obesite-affaire-inflammation-31474/" target="_blank" title="Ob&eacute;sit&eacute; : une affaire d'inflammation">inflammation</a> et ses mol&eacute;cules (histamine, cytokines, prostaglandines&hellip;) et les cellules de l'immunit&eacute; inn&eacute;e.&nbsp;Les plus importantes sont les macrophages, pr&eacute;sents dans tous les tissus et qui identifient de mani&egrave;re pr&eacute;coce tout &eacute;l&eacute;ment pathog&egrave;ne. Ils r&eacute;alisent la&nbsp;<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-video-cytosquelette-devoile-efficacite-mouvements-43963/" target="_blank" title="En vid&eacute;o : le cytosquelette d&eacute;voile l&rsquo;efficacit&eacute; de ses mouvements">phagocytose</a>, c'est-&agrave;-dire qu'ils &laquo;&nbsp;avalent&nbsp;&raquo; et d&eacute;truisent les corps &eacute;trangers de mani&egrave;re non sp&eacute;cifique. Dans le m&ecirc;me temps, les cellules dendritiques identifient les agents pathog&egrave;nes et les pr&eacute;sentent aux autres globules blancs, on parle de cellules pr&eacute;sentatrices d&rsquo;antig&egrave;nes. Il semble y avoir une variabilit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique dans cette immunit&eacute; inn&eacute;e, c&rsquo;est une piste de recherche pour s&eacute;lectionner des animaux plus r&eacute;sistants.&hellip; et une immunit&eacute; acquise&hellip;Les antig&egrave;nes des agents pathog&egrave;nes sont essentiellement des prot&eacute;ines de surface, de bact&eacute;ries ou de virus. Une fois ces antig&egrave;nes identifi&eacute;s, les lymphocytes T4 sont les chefs d&rsquo;orchestre de la r&eacute;ponse immunitaire. Ils activent les lymphocytes T8 qui peuvent d&eacute;truire directement les cellules infect&eacute;es pas les particules &eacute;trang&egrave;res et produisent de nombreuses mol&eacute;cules activant l&rsquo;ensemble du syst&egrave;me immunitaire. Ce sont eux qui vont contr&ocirc;ler l&rsquo;infection dans les premiers jours et on parle d&rsquo;immunit&eacute; cellulaire.&hellip; avec production d&rsquo;anticorpsLes lymphocytes B, une fois activ&eacute;s en plasmocytes, sont responsables de la production d'<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-anticorps-93/">anticorps</a> sp&eacute;cifiques ou immunoglobulines. Ce sont des prot&eacute;ines capables de se fixer sur les prot&eacute;ines &eacute;trang&egrave;res et de d&eacute;truire le&nbsp;<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-pathogene-5179/">pathog&egrave;ne</a>. La r&eacute;ponse humorale appara&icirc;t lentement (de deux &agrave; plusieurs semaines) et est peu protectrice au d&eacute;but. Ces anticorps sont libres dans le plasma ou les liquides biologiques (principalement pour les IgG et IgM), pr&eacute;sents dans les muqueuses (IgA surtout) et se concentrent dans le colostrum. Chez les ruminants, les nouveau-n&eacute;s naissent sans aucun anticorps, ils sont donc totalement d&eacute;pendants du colostrum et donc de l&rsquo;immunit&eacute; de leur m&egrave;re.La mise en &oelig;uvre de tous ces &eacute;l&eacute;ments de l&rsquo;immunit&eacute; se fait de mani&egrave;re s&eacute;quentielle et conjointe afin d&rsquo;obtenir la r&eacute;ponse la plus efficace et adapt&eacute;e pour d&eacute;truire l&rsquo;agent pathog&egrave;ne cible.Une m&eacute;moire immunitaire utilis&eacute;e pour la vaccinationLors de la premi&egrave;re inoculation d&rsquo;un antig&egrave;ne, le nombre de lymphocytes cro&icirc;t rapidement,&nbsp;est maximal au bout d&rsquo;une semaine et dispara&icirc;t en deux &agrave; six semaines. C&rsquo;est la r&eacute;ponse primaire. Ils laissent la place &agrave; des lymphocytes T et B &laquo;&nbsp;m&eacute;moires&nbsp;&raquo; dont le nombre est maximal deux &agrave; six semaines apr&egrave;s l&rsquo;inoculation et se r&eacute;duit ensuite tr&egrave;s lentement. Ces cellules gardent le souvenir de l&rsquo;agent pathog&egrave;ne et si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, ils le reconnaissent directement et r&eacute;activent rapidement l&rsquo;immunit&eacute; acquise. C'est sur cette propri&eacute;t&eacute; du syst&egrave;me immunitaire qu&rsquo;est bas&eacute;e la vaccination. Le principe de tout vaccin est donc de pr&eacute;senter &agrave; l&rsquo;organisme les antig&egrave;nes des agents pathog&egrave;nes pour d&eacute;clencher la r&eacute;ponse immunitaire mais surtout la m&eacute;morisation, sans clinique. La r&eacute;ponse primaire &eacute;tant souvent insuffisante, un rappel peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire un mois apr&egrave;s la premi&egrave;re injection et va g&eacute;n&eacute;rer une r&eacute;ponse secondaire, plus persistante.Les lymphocytes&nbsp;B m&eacute;moires,&nbsp;supports de la r&eacute;ponse en anticorpsLes vaccins stimulent toute la cha&icirc;ne immunitaire mais principalement la production d&rsquo;anticorps protecteurs. Lors d&rsquo;un nouveau contact avec l&rsquo;agent infectieux ou certains de ses antig&egrave;nes, les lymphocytes B sont rapidement r&eacute;activ&eacute;s. Cela permet alors un d&eacute;lai de r&eacute;ponse plus court&nbsp;; les anticorps augmentent plus vite et atteignent des titres plus &eacute;lev&eacute;s.&nbsp;La mesure de ce titre en immunoglobulines, moyen le plus utilis&eacute; en pratique, constitue une mesure indirecte de l&rsquo;efficacit&eacute; vaccinale. Cette m&ecirc;me mesure sur un veau par exemple permet d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;efficacit&eacute; du transfert d&rsquo;anticorps de la m&egrave;re par le colostrum.L&rsquo;injection de virus ou de bact&eacute;ries tu&eacute;s ou att&eacute;nu&eacute;s, base de la vaccination&hellip;Historiquement, le principe de la vaccination &eacute;tait de pr&eacute;senter &agrave; l&rsquo;organisme les antig&egrave;nes en inoculant directement l&rsquo;agent pathog&egrave;ne dans sa totalit&eacute;, sous une forme qui ne d&eacute;clenche pas de clinique, avec des vaccins tu&eacute;s ou vivants att&eacute;nu&eacute;s. Cette technique s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e tr&egrave;s efficace et a permis le d&eacute;veloppement de la vaccination et l&rsquo;&eacute;radication de nombreuses maladies (variole, poliomy&eacute;lite). Elle laisse progressivement la place &agrave; des techniques plus modernes o&ugrave; on ne pr&eacute;sente &agrave; l&rsquo;organisme que les prot&eacute;ines les plus int&eacute;ressantes pour leur pouvoir immunog&egrave;ne. La production est alors plus complexe, car elle implique la purification et l&rsquo;isolement de cet antig&egrave;ne et n&eacute;cessite souvent un adjuvant pour une meilleure efficacit&eacute;.&hellip; et aujourd&rsquo;hui de nouveaux conceptsDeux nouvelles technologies sont apparues ces derni&egrave;res ann&eacute;es. La premi&egrave;re consiste &agrave; &laquo;&nbsp;greffer&nbsp;&raquo; l&rsquo;antig&egrave;ne que l&rsquo;on souhaite pr&eacute;senter sur un autre virus compl&egrave;tement inoffensif pour l&rsquo;esp&egrave;ce concern&eacute;e. La deuxi&egrave;me est d&rsquo;injecter le fragment d&rsquo;ARNm responsable de la production de l&rsquo;antig&egrave;ne viral afin que ce soit l&rsquo;organisme de l&rsquo;individu vaccin&eacute; qui produise lui-m&ecirc;me la prot&eacute;ine. Son syst&egrave;me immunitaire va l&rsquo;identifier et activer ses d&eacute;fenses. Ces techniques constituent certainement une nouvelle r&eacute;volution vaccinale, offrant un niveau de s&eacute;curit&eacute; encore am&eacute;lior&eacute; et moins d&rsquo;effets secondaires. Encore peu utilis&eacute;es dans le monde animal, elles sont appel&eacute;es &agrave; se d&eacute;velopper dans les ann&eacute;es qui viennent.Un pr&eacute;alable &agrave; toute vaccination, un statut immunitaire de l&rsquo;animal favorableLes m&eacute;canismes de d&eacute;fense d&rsquo;un organisme, stimul&eacute;s par la maladie ou par la vaccination, restent les m&ecirc;mes et sont d&eacute;pendants de plusieurs facteurs non maitrisables&nbsp;: la g&eacute;n&eacute;tique, l&rsquo;&acirc;ge des animaux, les jeunes ayant un syst&egrave;me encore immature donc moins r&eacute;actif et les vieux un affaiblissement des d&eacute;fenses. En revanche, d&rsquo;autres param&egrave;tres majeurs sont de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur. En tout premier lieu, l&rsquo;alimentation dans toutes ces composantes, &eacute;quilibre de la ration, acc&egrave;s &agrave; une eau de qualit&eacute;, compl&eacute;mentation min&eacute;rale et vitaminique. Le parasitisme alt&egrave;re les d&eacute;fenses de l&rsquo;organisme, tout comme l&rsquo;environnement imm&eacute;diat d&rsquo;un animal, que ce soit le chargement, la ventilation mal maitris&eacute;e ou une humidit&eacute; trop &eacute;lev&eacute;e. Ce sont tous ces &eacute;l&eacute;ments qui vont conditionner l&rsquo;efficacit&eacute; des vaccins et la r&eacute;sistance globale du troupeau en cas de pathologie.L&rsquo;immunit&eacute; et la vaccination, des sujets parfois complexes mais passionnantsDepuis 3,5 milliards d&rsquo;ann&eacute;es et l&rsquo;apparition de la vie sur terre, les interactions entre agress&eacute;s et agresseurs ont permis le d&eacute;veloppement de syst&egrave;mes de d&eacute;fenses complexes et dont on ne connait probablement pas encore tout. Cela a cependant permis le d&eacute;veloppement de la vaccination, qui comme tout traitement peut pr&eacute;senter des effets secondaires, mais avec un rapport b&eacute;n&eacute;fice / risque tr&egrave;s favorable et consid&eacute;rablement am&eacute;lior&eacute; depuis l&rsquo;&eacute;poque pastorienne. C&rsquo;est un outil indispensable dans la gestion des pathologies et la limitation des traitements, pour peu que les animaux aient un syst&egrave;me immunitaire fonctionnel, en relation avec la conduite d&rsquo;&eacute;levage. Pour chaque pathologie, le protocole est &agrave; &eacute;tudier avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, afin de d&eacute;terminer la cible et les modalit&eacute;s d&rsquo;administration en fonction de l&rsquo;effet attendu. Et pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire, et consulter notre site internet.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;&nbsp;Quelques questions sur les vaccins FCO et MHEQuel b&eacute;n&eacute;fice puis-je attendre des vaccins&nbsp;?L&rsquo;objectif premier est une r&eacute;duction des sympt&ocirc;mes de la maladie, des impacts sur la reproduction et de la mortalit&eacute;, et tous ces vaccins r&eacute;pondent &agrave; cette exigence. L&rsquo;autre objectif est une r&eacute;duction de la vir&eacute;mie qui limite la propagation de la maladie et permet des &eacute;changes d&rsquo;animaux vaccin&eacute;s. Si c&rsquo;est aujourd&rsquo;hui reconnu pour les vaccins FCO 4 &ndash; 8 et le Bultavo 3, on est encore en attente de son homologation pour l&rsquo;Hepizovac (vaccin MHE 8).Si j&rsquo;ai vaccin&eacute; pour la FCO 4 &ndash; 8, mes animaux sont-ils prot&eacute;g&eacute;s contre la FCO 3 ou la MHE 8&nbsp;?On parle parfois de protection &laquo;&nbsp;crois&eacute;e&nbsp;&raquo;, mais malheureusement, m&ecirc;me si tous ces virus appartiennent &agrave; la m&ecirc;me famille, cela ne semble pas fonctionner dans ce cas.Puis-je associer plusieurs vaccins en m&ecirc;me temps&nbsp;?Il est possible de coupler vaccination FCO 4 &ndash; 8 et FCO 3, mais en l&rsquo;&eacute;tat actuel des connaissances, il est d&eacute;conseill&eacute; d&rsquo;associer l&rsquo;Hepizovac (sous Autorisation Temporaire d&rsquo;Utilisation) avec les vaccins FCO. Cela pourrait &eacute;voluer si les &eacute;tudes s&rsquo;av&egrave;rent concluantes.Puis-je vacciner des femelles gestantes&nbsp;?Les AMM des vaccins n&rsquo;indiquent pas de contre-indication pendant la gestation. Le seul impact marginal observ&eacute; est en tout d&eacute;but de gestation. Le risque principal concerne plut&ocirc;t la manipulation des animaux.Puis-je vacciner les m&acirc;les reproducteurs&nbsp;?Comme pour tout vaccin, il peut y avoir une hyperthermie transitoire avec baisse de la spermatogen&egrave;se. On conseille de vacciner les m&acirc;les en dehors des p&eacute;riodes de reproduction mais le contexte est &eacute;galement &agrave; prendre en compte (arriv&eacute;e imminente de la maladie et tr&egrave;s fort impact sur les b&eacute;liers notamment).Qui paye les vaccins&nbsp;aujourd&rsquo;hui&nbsp;?Les vaccins contre la FCO 4 &ndash; 8 sont &agrave; la charge des &eacute;leveurs, que ce soit pour la protection des troupeaux ou les &eacute;changes.L&rsquo;&Eacute;tat met gratuitement &agrave; disposition des &eacute;leveurs en Creuse des vaccins contre la FCO 3, pour les ovins et les bovins. Il faut donc vacciner le cheptel d&egrave;s maintenant, avant que le virus arrive. Pour les &eacute;changes, le Bultavo 3 sera &agrave; la charge des &eacute;leveurs.Pour la MHE 8, le prise en charge par l&rsquo;&Eacute;tat des vaccins se limite &agrave; 7 communes de l&rsquo;est creusois, sur le front vaccinal. Sur le reste du territoire pour la protection des troupeaux, ou pour une &eacute;ventuelle certification aux &eacute;changes, les vaccins sont &agrave; la charge des &eacute;leveurs.Qui peut vacciner aujourd&rsquo;hui&nbsp;?Pour les vaccins &agrave; vis&eacute;e protection des troupeaux, l&rsquo;&eacute;leveur peut vacciner lui-m&ecirc;me ses animaux. Pour les vaccinations certifi&eacute;es aux exports, le v&eacute;t&eacute;rinaire est le seul autoris&eacute; &agrave; le faire en l&rsquo;indiquant sur le carton de l&rsquo;animal.Peut-on vacciner en milieu infect&eacute;&nbsp;?Comme pour tous les vaccins, il est pr&eacute;f&eacute;rable de vacciner pr&eacute;ventivement. Si on n&rsquo;a pas anticip&eacute; l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie, il reste possible de vacciner en milieu infect&eacute;. Il convient alors de mettre en balance les avantages (d&eacute;but d&rsquo;efficacit&eacute; assez rapide, &agrave; partir de 10 jours avec r&eacute;duction des signes cliniques) et les inconv&eacute;nients (stimuler l&rsquo;immunit&eacute; d&rsquo;animaux d&eacute;j&agrave; malades et en train de lutter contre le virus sauvage). Pour simplifier, si peu d&rsquo;animaux sont contamin&eacute;s, la vaccination a encore tout son int&eacute;r&ecirc;t, en revanche si le nombre d&rsquo;animaux malades est d&eacute;j&agrave; important, il vaut mieux retarder la vaccination. Chaque situation sera &agrave; &eacute;valuer au cas par cas avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Faudra-t-il revacciner mes animaux l&rsquo;an prochain m&ecirc;me si la maladie a circul&eacute;&nbsp;?La dur&eacute;e d&rsquo;immunit&eacute; conf&eacute;r&eacute;e par la vaccination est d&rsquo;environ un an. M&ecirc;me si les animaux gardent la m&eacute;moire immunitaire (cf. ci-dessus), on aura une r&eacute;ponse plus rapide si un rappel a &eacute;t&eacute; effectu&eacute;.

La vaccination : La vaccination est une des découvertes les plus importantes de la médecine. Des premières immunisations volontaires, il y a plusieurs siècles, à la vaccination moderne, les connaissances ont considérablement évolué. 
 Quelques questions sur les vaccins FCO et MHE

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