<p>Depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2022, la r&eacute;glementation concernant la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t a &eacute;volu&eacute;. En effet, la mention de la <strong>valorisation des dons sur les attestations de don devient obligatoire afin de pouvoir en b&eacute;n&eacute;ficier</strong>. Un document explicatif du Minist&egrave;re de l&rsquo;Economie et des Finances (<a href="https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6476-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-RICI-20-30-10-20-20220608">BOFIP</a>) du 8 juin 2022 explicite les modifications.</p><p>Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les attestations de dons comportaient des mentions obligatoires qui concernaient le donateur, l&rsquo;association b&eacute;n&eacute;ficiaire, la nature du produit et sa quantit&eacute; mais pas de mention sur la valeur du don r&eacute;alis&eacute;. D&eacute;sormais, si le donateur veut faire valoir une r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t, alors la valorisation globale (en euros) sera &agrave; mentionner sur l&rsquo;attestation de don. Les dons de produits agricoles et de denr&eacute;es alimentaires sont concern&eacute;s par cette &eacute;volution.</p><p><strong>Comment valoriser mon don agricole&nbsp;?</strong></p><p><strong>La valorisation reste du ressort du donateur</strong>. Elle se calcule sur la base du co&ucirc;t de revient, qui varie selon les types de produits agricoles. Ce point n&rsquo;a pas chang&eacute;.</p><ul><li>Pour les <strong>dons de lait et de produits laitiers</strong>, le co&ucirc;t de revient retenu est la <strong>valeur hors taxes du lait indiqu&eacute;e sur le bordereau de paiement du lait du mois de d&eacute;cembre ou mars</strong>.</li><li>Pour les <strong>autres dons</strong>, les entreprises dont les b&eacute;n&eacute;fices sont soumis &agrave; l'imp&ocirc;t sur le revenu dans la cat&eacute;gorie des <strong>b&eacute;n&eacute;fices agricoles</strong>, <strong>selon un r&eacute;gime r&eacute;el d'imposition</strong>, doivent valoriser les biens donn&eacute;s figurant dans un compte de stock au <strong>prix de revient effectif ou au prix de revient forfaitaire</strong> lorsque ce bien est compris dans des stocks &eacute;valu&eacute;s <strong>selon la m&eacute;thode d'&eacute;valuation forfaitaire</strong>. Les stocks sont &eacute;valu&eacute;s en appliquant au cours du jour &agrave; la cl&ocirc;ture de l'exercice une d&eacute;cote de 20 % ; ce taux est port&eacute; &agrave; 30 % pour les bovins et les produits de la viticulture.</li></ul><p>En outre, la variation du prix &agrave; retenir entre la date d'ouverture et de cl&ocirc;ture d'un m&ecirc;me exercice est limit&eacute;e &agrave; 20 %. L'exploitant peut toutefois renoncer &agrave; cette limitation.</p><p><strong>NB</strong>&nbsp;:</p><ul><li>En cas de micro BA (ex-forfait), aucune d&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t n&rsquo;est possible.</li><li>La valorisation ne porte que sur les denr&eacute;es r&eacute;ellement consommables. La quantit&eacute; peut &ecirc;tre diminu&eacute;e en cas de d&eacute;t&eacute;rioration des produits.</li></ul><p><strong>Quand remplir les attestations de mes dons agricoles&nbsp;?</strong></p><p>Les attestations pourront &ecirc;tre remplies lors de chaque don ou de mani&egrave;re p&eacute;riodique (hebdomadaire, mensuelle, annuelle, etc.).</p><p><strong>Comment int&eacute;grer mon don comptablement&nbsp;?</strong></p><p>Les versements ne sont pas d&eacute;ductibles pour la d&eacute;termination du r&eacute;sultat imposable.</p><p>S&rsquo;agissant des dons en nature, les entreprises doivent <strong>r&eacute;int&eacute;grer extra-comptablement le montant correspondant &agrave; la valorisation des dons</strong> accept&eacute;s par l&rsquo;organisme.</p><p>***</p><p>Ces dispositions ont &eacute;t&eacute; prises sans concertation des acteurs agroalimentaires ni des associations d&rsquo;aide alimentaire. Elles risquent de changer les habitudes prises par certains donateurs qui adressaient une attestation pr&eacute;remplie adoss&eacute;e au bordereau de livraison et qui valorisaient leurs dons ensuite.</p><p>&nbsp;</p>


Du nouveau dans la réduction d'impôt des dons !

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<p>&laquo;&nbsp;<em>Avec les trappes basses, nos b&acirc;timents sont mieux &eacute;quip&eacute;s pour passer les coups de chaleur. <strong>Je suis plus serein &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, avec le sentiment d&rsquo;avoir fait tout ce que je pouvais pour r&eacute;duire l&rsquo;impact du stress thermique sur mes volailles.</strong></em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>&Eacute;leveur de poulets lourds &agrave; Guerl&eacute;dan (C&ocirc;tes-d&rsquo;Armor), Thomas Decherf s&rsquo;est install&eacute; en 2020 avec son fr&egrave;re Maxime, en reprenant et en r&eacute;novant deux sites de deux poulaillers, totalisant 4 200&nbsp;m<sup>2</sup>.</p>

<p>Trois d&rsquo;entre eux ont &eacute;t&eacute; dot&eacute;s d&rsquo;une <strong>seconde rang&eacute;e de trappes d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;air, positionn&eacute;es sous les trappes principales</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Dans ces b&acirc;timents &agrave; ventilation dynamique lat&eacute;rale, la zone pr&egrave;s du long pan, situ&eacute; du c&ocirc;t&eacute; des entr&eacute;es d&rsquo;air, est plus difficile &agrave; ventiler, avec des vitesses d&rsquo;air insuffisantes lorsqu&rsquo;il fait chaud. En ouvrant les trappes basses, on cr&eacute;e un circuit d&rsquo;air sur cette zone et on am&eacute;liore l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; des vitesses d&rsquo;air au sein du b&acirc;timent</em>&nbsp;&raquo;, explique-t-il.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/gaevol-et-sanders-proposent-un-plan-daction-pour-optimiser-la-capacite-refroidir-des-poulaillers" target="_blank">Gaevol et Sanders proposent un plan d&rsquo;action pour optimiser la capacit&eacute; &agrave; refroidir des poulaillers</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal">Cela a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; par les <a href="https://www.reussir.fr/volailles/un-diagnostic-ventilation-des-poulaillers-axe-sur-le-coup-de-chaleur" target="_blank">audits de ventilation r&eacute;alis&eacute;s par Tell &Eacute;levage</a>, dans son &eacute;levage ainsi que dans plus de 80 b&acirc;timents du Gaevol. &laquo;&nbsp;<em>Dans les poulaillers de type Colorado, <strong>l&rsquo;ajout de trappes basses multiplie par trois la vitesse d&rsquo;air au niveau des animaux</strong>, passant de 0,1-0,3&nbsp;m/s &agrave; environ 0,8&nbsp;m/s&nbsp;dans cette zone sous-ventil&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Vincent Hillaireau, responsable technique de Sanders Bretagne. En parall&egrave;le, Thomas Decherf a ajout&eacute; des ventilateurs ou turbines pour augmenter la capacit&eacute; d&rsquo;extraction &agrave; 225&nbsp;m<sup>3</sup>/m<sup>2</sup>/h, contre 190&nbsp;m<sup>3</sup>/m<sup>2</sup>/h auparavant.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Un retour sur investissement assur&eacute;</h3>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_ELEV_TRAPPES_CHALEUR_LEAD_3.JPG" /><figcaption>&copy; A. Puybasset</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Pour l&rsquo;&eacute;leveur qui dispose de deux ann&eacute;es de recul, <strong>le retour sur investissement de ces &eacute;quipements est &eacute;vident</strong> (co&ucirc;t de 5&euro;/m<sup>2</sup> pour les trappes basses, pose et r&eacute;gulation comprises). &laquo;&nbsp;<em>Il se fait sur tous les lots, pas seulement ceux d&rsquo;&eacute;t&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, justifie-t-il. &laquo;<em>&nbsp;Il n&rsquo;y a pas eu de surmortalit&eacute; ni d&rsquo;&eacute;touffement lors des &eacute;pisodes de temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es sur les deux derni&egrave;res ann&eacute;es, m&ecirc;me lorsqu&rsquo;ils arrivaient sur des poulets plus &acirc;g&eacute;s. J&rsquo;ouvre aussi les trappes basses sur toutes les fins de lot (30 &agrave; 45 jours d&rsquo;&acirc;ge). <strong>Le poulet Ross 308 a besoin d&rsquo;une bonne oxyg&eacute;nation</strong>. En am&eacute;liorant l&rsquo;ambiance notamment dans la zone sous trappes, les trappes basses contribuent &agrave; am&eacute;liorer les performances de croissance. De plus, dans l&rsquo;un des b&acirc;timents (P3), <strong>les trappes basses servent d&egrave;s le d&eacute;marrage</strong>, &agrave; la place des trappes existantes durant les deux premiers paliers de ventilation. Situ&eacute;es trop haut (2,20&nbsp;m), ces derni&egrave;res ne permettaient pas une bonne induction &agrave; faible d&eacute;bit.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Une ouverture &agrave; un tiers de la capacit&eacute; de ventilation</h3>

<p>De marque Fancom, les <strong>trappes basses sont positionn&eacute;es &agrave; 90&nbsp;cm du sol, &agrave; raison d&rsquo;une par trav&eacute;e</strong>, soit tous les 4,5 m&egrave;tres. Les deux b&acirc;timents enti&egrave;rement remis &agrave; neuf (P1 et P2) comptent au total 80 trappes dont 20 en position basse pour celui de 1 200&nbsp;m<sup>2</sup> et 60 trappes dont 15 en bas pour celui de 1 000&nbsp;m<sup>2</sup>.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_ELEV_TRAPPES_CHALEUR_LEAD_2.JPG" /><figcaption><p>Les trappes basses s&rsquo;ouvrent d&egrave;s lors que les besoins de ventilation atteignent 35% de la capacit&eacute; maximale du b&acirc;timent. &copy; T. Decherf</p>

<p>&nbsp;</p>
</figcaption></figure><p>&laquo;&nbsp;<em>Jusqu&rsquo;aux 4-5 premiers paliers de ventilation, l&rsquo;air entre uniquement par les trappes hautes. Les trappes basses s&rsquo;ouvrent, en compl&eacute;ment, <strong>&agrave; partir de 30 &agrave; 35&nbsp;% de la capacit&eacute; de ventilation maximale</strong>.&nbsp;</em>&raquo; Elles sont r&eacute;gul&eacute;es par l&rsquo;automate du b&acirc;timent et consid&eacute;r&eacute;es comme une troisi&egrave;me zone de ventilation. Selon son ressenti en passant le long des trappes, Thomas Decherf n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; en augmenter l&rsquo;ouverture.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/normal_size/public/_RAV275_ELEV_TRAPPES_CHALEUR_LEAD_4.JPG.webp?itok=CypgP1dH" width="747" height="499" alt="Thomas Decherf (&agrave; droite) et Vincent Hillaireau, de Sanders &laquo; Les trappes basses favorisent le renouvellement de l&rsquo;air sur la zone proche des entr&eacute;es d&rsquo;air, habituellement sous ventil&eacute;e. &raquo;" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Thomas Decherf (&agrave; droite) et Vincent Hillaireau, de Sanders &laquo; Les trappes basses favorisent le renouvellement de l&rsquo;air sur la zone proche des entr&eacute;es d&rsquo;air, habituellement sous ventil&eacute;e. &raquo;</div>
      
&copy;
    A. Puybasset

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Tous ses poulaillers sont &eacute;galement &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;une <strong>rampe de brumisation.</strong> Elle d&eacute;marre d&egrave;s que la temp&eacute;rature d&eacute;passe de 6,5&nbsp;&deg;C la consigne &agrave; 25 jours ou 4,5&nbsp;&deg;C &agrave; 30 jours. L&rsquo;&eacute;leveur ajuste le temps de marche de la brume en fonction de l&rsquo;hygrom&eacute;trie, de l&rsquo;&acirc;ge des animaux et des conditions ext&eacute;rieures.</p>

<p><strong>Lors des p&eacute;riodes de canicules</strong>, il enl&egrave;ve les caches turbines (pour gagner un peu en capacit&eacute; d&rsquo;extraction et donc en vitesse d&rsquo;air), r&eacute;duit l&rsquo;intensit&eacute; lumineuse et ferme les fen&ecirc;tres jusqu&rsquo;&agrave; ce que la temp&eacute;rature du b&acirc;timent baisse. Sur les lots d&rsquo;&eacute;t&eacute;, il demande aussi une plus faible densit&eacute; (19-19.5 poulets/m<sup>2</sup>).</p>

<p>Armelle Puybasset</p>

<p>&nbsp;</p>
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<h2>Des trappes situ&eacute;es &agrave; un m&egrave;tre du sol</h2>

<p><strong>Pour des b&acirc;timents &agrave; ventilation transversale</strong>, Vincent Hillaireau conseille de positionner les trappes hautes &agrave; 1,65-1,70 m&egrave;tre et les trappes basses &agrave; 90-125&nbsp;cm, en privil&eacute;giant des mod&egrave;les avec d&eacute;flecteur pour ces derni&egrave;res, pour mieux orienter la veine d&rsquo;air. &laquo;&nbsp;<em>Certains &eacute;leveurs utilisent les trappes basses au d&eacute;marrage du lot, dans le cas de b&acirc;timents avec trappes constructeur, de trappes discontinues positionn&eacute;es trop hautes ou ne permettant pas une veine d&rsquo;air suffisamment &eacute;paisse &agrave; faible d&eacute;bit.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_ELEV_TRAPPES_CHALEUR_ENCA_1.jpeg" /><figcaption>Lors de ce test de ventilation &agrave; d&eacute;bit d'air maximal r&eacute;alis&eacute; avant la mise en place, la position parall&egrave;le du papier d&eacute;roul&eacute; montre bien l'effet retour du circuit d'air sous les trappes. &copy; V. Hillaireau</figcaption></figure><strong>En configuration de ventilation longitudinale</strong>, les trappes basses sont r&eacute;parties de chaque c&ocirc;t&eacute; sur la premi&egrave;re moiti&eacute; du b&acirc;timent oppos&eacute;e &agrave; l&rsquo;extraction (une pour deux trappes hautes). &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;ouverture des trappes du fond est g&eacute;r&eacute;e &laquo;&nbsp;en esclave&nbsp;&raquo;, avec une ouverture &agrave; 50&nbsp;% quand celles de la premi&egrave;re zone atteignent 100&nbsp;%.</em>&nbsp;&raquo;

<p>&nbsp;</p>
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<div class="souspapier__wrapper">
<h2>Un quart du parc du Gaevol &eacute;quip&eacute; de trappes basses</h2>

<p class="chapo"><strong>Le plan d&rsquo;action &laquo;&nbsp;Coup de Chaleur&nbsp;&raquo; du Gaevol et de Sanders</strong>, lanc&eacute; apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;t&eacute; caniculaire de 2019, a port&eacute; ses fruits.</p>

<p><strong>En&nbsp;2020 et&nbsp;2021, jamais la caisse &laquo;&nbsp;coup de chaleur&nbsp;&raquo; du groupement Gaevol n&rsquo;a &eacute;t&eacute; si peu sollicit&eacute;e</strong> depuis sa mise en place il y a 20 ans.</p>

<p>&Eacute;labor&eacute; &agrave; partir de diagnostics ventilation r&eacute;alis&eacute;s dans 85 poulaillers, le plan d&rsquo;action &laquo;&nbsp;Coup de chaleur&nbsp;&raquo; a abouti &agrave; des pr&eacute;conisations, notamment pour am&eacute;liorer l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; des vitesses d&rsquo;air, faisant souvent d&eacute;faut notamment dans les b&acirc;timents &agrave; ventilation transversale. &laquo;&nbsp;<em>Nous sommes d&eacute;sormais mieux arm&eacute;s techniquement pour g&eacute;rer les coups de chaleur</em>,&nbsp;&raquo; rel&egrave;ve Vincent Hillaireau.<strong> Les leviers ont port&eacute; sur l&rsquo;optimisation des r&eacute;glages, l&rsquo;entretien des &eacute;quipements de ventilation (pour r&eacute;duire les pertes de charges) et sur un programme d&rsquo;investissement.</strong></p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_ELEV_TRAPPES_CHALEUR_ENCA2.jpg" /><figcaption>Install&eacute;es dans les b&acirc;timents avec trappe constructeur, les trappes basses servent aussi en d&eacute;marrage du lot. &copy; V. Hillaireau</figcaption></figure><strong>35&nbsp;% des b&acirc;timents de poulet lourd en ventilation transversale sont aujourd&rsquo;hui &eacute;quip&eacute;s de trappes basses</strong>. &laquo;&nbsp;<em>La majorit&eacute; des &eacute;leveurs en sont satisfaits. Beaucoup s&rsquo;en servent aussi en fin de lot pour mieux oxyg&eacute;ner les poulets.</em>&nbsp;&raquo; 30&nbsp;% ont aussi augment&eacute; leur d&eacute;bit de ventilation, pour atteindre 220 &agrave; 240&nbsp;m<sup>3</sup>/m<sup>2</sup>/h en Colorado ou 1,3 &agrave; 1,4&nbsp;m/s de vitesse d&rsquo;air en ventilation longitudinale. 100&nbsp;% des b&acirc;timents sont &eacute;quip&eacute;s de brumisation.

<p>Par ailleurs, durant la p&eacute;riode &agrave; risque de chaleur (juin &agrave; septembre), les <strong>ramassages de lots sont optimis&eacute;s </strong>en fonction des conditions climatiques et des lots &agrave; risque, identifi&eacute;s chaque semaine gr&acirc;ce &agrave; une coordination entre le Gaevol et les abattoirs.</p>
</div>



Chez Thomas et Maxime Decherf, les trappes d’entrée d’air ajoutées en partie basse aident à mieux ventiler les bâtiments de poulet lourd, avec un effet bénéfique en périodes chaudes mais aussi en fin de lot.

"Nos trappes basses sont efficaces contre les coups de chaleur en volailles"

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<p>Sur les r&eacute;seaux sociaux, Ecopra communique sur sa <strong>solution d&rsquo;&eacute;conomie de carburant avec son kit &laquo;&nbsp;buveur d&rsquo;air&nbsp;&raquo;</strong>. Mont&eacute; sur tout v&eacute;hicule dot&eacute; d&rsquo;un moteur thermique (diesel, essence, GNV, GPL, biocarburant), ce syst&egrave;me de &laquo;&nbsp;dopage &agrave; l&rsquo;eau&nbsp;&raquo; se compose d&rsquo;un <strong>r&eacute;servoir d&rsquo;eau</strong>, alimentant un <strong>bulleur</strong>, dans lequel une petite quantit&eacute; d&rsquo;eau s&rsquo;&eacute;vapore. La vapeur passe ensuite dans un <strong>r&eacute;acteur</strong>, <em>&laquo;&nbsp;dans lequel l&rsquo;air est hybrid&eacute;, avant d&rsquo;&ecirc;tre inject&eacute; au niveau de l&rsquo;admission d&rsquo;air du moteur&nbsp;&raquo;</em>, explique Christophe Chausse, dirigeant d&rsquo;Ecopra. L&rsquo;entreprise propose trois kits diff&eacute;rents, dont&nbsp;un pour les moteurs diesel.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/comment-evolue-le-prix-du-gnr" target="_blank"> Comment &eacute;volue le prix du GNR ?</a></div>

<p><strong>Factur&eacute;&nbsp;576&nbsp;euros, ce dernier se monte en une vingtaine de minutes et est annonc&eacute; comme g&eacute;n&eacute;rateur d&rsquo;une &eacute;conomie de carburant de 15 &agrave; 30&nbsp;%</strong>, quelle que soit la g&eacute;n&eacute;ration de moteur, en plus de <strong>baisser les &eacute;missions de monoxyde de carbone, d&rsquo;oxydes d&rsquo;azote (NOx) et de particules</strong>. <em>&laquo;&nbsp;<strong>On augmente le taux d&rsquo;hydrom&eacute;trie de 5 &agrave; 20&nbsp;% des 15 m&egrave;tres cubes d&rsquo;air n&eacute;cessaires &agrave; la combustion d&rsquo;un litre de carburant consomm&eacute;</strong></em>, explique Christophe Chausse. <em>Il faut 3 &agrave; 7 centilitres d&rsquo;eau pour chaque litre de gasoil consomm&eacute;.&nbsp;&raquo;</em> Professeur &agrave; l&rsquo;&eacute;cole centrale de Nantes, Xavier Tauzia, qui enseigne les moteurs &agrave; combustion interne, confirme que <em>&laquo;&nbsp;l&rsquo;humidification d&rsquo;un air sec peut avoir quelques effets sur les oxydes d&rsquo;azote, en abaissant la temp&eacute;rature de combustion. Mais le volume du r&eacute;servoir&nbsp;d&rsquo;eau pr&eacute;sent&eacute; ne permet pas d&rsquo;obtenir une baisse des NOx ph&eacute;nom&eacute;nale ou alors sur une dur&eacute;e limit&eacute;e&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3>Le m&ecirc;me kit pour tous les moteurs</h3>

<p>Selon Ecopra, le kit buveur d&rsquo;air pour moteur diesel est le m&ecirc;me pour un bloc de 125&nbsp;cm<sup>3</sup> que pour une version de 4 200&nbsp;cm<sup>3</sup>. <em>&laquo;&nbsp;<strong>L&rsquo;excitation mol&eacute;culaire de l&rsquo;air r&eacute;alis&eacute;e dans le r&eacute;acteur contamine l&rsquo;air ambiant et induit tout le reste de l&rsquo;air</strong>&nbsp;&raquo;</em>, justifie Christophe Chausse. On pourrait&nbsp;pourtant penser que les besoins en air d&rsquo;un tracteur de 50 chevaux ne sont pas les m&ecirc;mes que ceux d&rsquo;un engin de 160 chevaux. &Agrave; dimensions &eacute;gales, l&rsquo;effet du syst&egrave;me d&rsquo;Ecopra sur un gros tracteur serait a priori&nbsp;moindre que sur un petit mod&egrave;le. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Dans certaines situations, nous installons deux r&eacute;acteurs</strong>&nbsp;&raquo;</em>, rajoute&nbsp;le dirigeant d&rsquo;Ecopra.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/neuf-conseils-pour-faire-des-economies-de-gnr-avec-son-tracteur-vigneron" target="_blank">Neuf conseils pour faire des &eacute;conomies de GNR avec son tracteur vigneron</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Quoi qu&rsquo;il en soit, <strong>le fonctionnement du kit Ecopra n&rsquo;explique en rien une baisse de la consommation de carburant</strong></em>, poursuit Xavier Tauzia. <em>Au sein d&rsquo;un moteur thermique, il se joue un compromis entre consommation de carburant et &eacute;missions de NOx. On ne peut pas&nbsp;abaisser les deux &agrave; la fois.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; des fabricants de moteurs diesel, <strong>les technologies de dopage &agrave; l&rsquo;eau ne figurent pas dans les pistes &eacute;tudi&eacute;es en recherche et d&eacute;veloppement</strong>, malgr&eacute; des budgets faramineux pour r&eacute;pondre aux normes antipollution successives et de plus en plus draconiennes, tout en contenant la consommation de carburant.</p>

<h3>De bons retours sur le terrain</h3>

<p>Alors le kit Ecopra fonctionne-t-il vraiment ? <strong>Peu de tests en laboratoires ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s et aucun concernant des machines agricoles</strong>. Ecopra s&rsquo;appuie sur de nombreux retours empiriques du terrain. Chef de culture au Ch&acirc;teau Larose Trintaudon, &agrave; Saint-Laurent-M&eacute;doc en Gironde, Jo&euml;l Leloup-Lobet constate une <strong>r&eacute;duction de la consommation de carburant de 15 &agrave; 35&nbsp;%</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Nous faisons un suivi pr&eacute;cis des consommations pour chaque tracteur et pour chaque travail effectu&eacute;</em>, explique-t-il. <em>Il nous a donc &eacute;t&eacute; facile de voir quels &eacute;taient les b&eacute;n&eacute;fices du kit : les gains varient selon le tracteur et le travail effectu&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi<em> | </em><a href="https://www.reussir.fr/vigne/outils-passifs-et-gros-debits-de-chantiers-diminuent-la-consommation-de-gnr" target="_blank">&laquo;&nbsp;Outils passifs et gros d&eacute;bits de chantiers diminuent la consommation de GNR&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>M&ecirc;me constat au Ch&acirc;teau Couhins, propri&eacute;t&eacute; de l&rsquo;Inrae &agrave; Villenave d&rsquo;Ornon en Gironde, qui r&eacute;alise une <strong>tra&ccedil;abilit&eacute; fine des consommations de chaque engin sur l&rsquo;exploitation</strong>. En 2020, son chef de culture J&eacute;r&ocirc;me Miramon fait installer&nbsp;un premier kit sur un enjambeur de 60 ch, qui effectue plus de 600&nbsp;heures chaque ann&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Le tracteur n&rsquo;a <strong>pas le m&ecirc;me comportement</strong>. Le gain de puissance nous permet de <strong>travailler &agrave; plus bas r&eacute;gime</strong></em>, rapporte-t-il. <em>S&rsquo;en ressent une baisse de consommation de <strong>l&rsquo;ordre de 30&nbsp;%</strong>. Au prix du GNR aujourd&rsquo;hui, le retour sur investissement (800&nbsp;euros montage compris) est rapide.&nbsp;&raquo;</em> Un second tracteur, d&eacute;di&eacute; aux traitements, a depuis &eacute;t&eacute; &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un kit. <strong>Du fait de son fonctionnement &agrave; r&eacute;gime moteur soutenu, la baisse de consommation est moindre (autour de 10&nbsp;%)</strong>. Mais l&rsquo;ajout d&rsquo;un&nbsp;second r&eacute;acteur a port&eacute; cette baisse &agrave; 15-20&nbsp;%. Quant &agrave; la consommation d&rsquo;eau, distill&eacute;e, elle est ridicule. <em>&laquo;&nbsp;Je ne fais le plein qu&rsquo;une fois par an.&nbsp;&raquo;</em></p>
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Ignorée par les motoristes, incomprise par les scientifiques, la technologie du dopage à l’eau d’Ecopra rencontre pourtant un certain succès auprès de viticulteurs, convaincus d’importantes baisses de consommation.

Ecopra, une solution pour économiser du carburant ?

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<p><strong>Tenter de chiffrer les r&eacute;sultats &eacute;conomiques en grandes cultures</strong> pour la r&eacute;colte 2022 est un exercice d&eacute;licat, plus encore pour 2023. Des centres de gestion s&rsquo;y sont toutefois essay&eacute;s, afin de discerner des tendances pour mieux anticiper les bonnes d&eacute;cisions.</p>

<p>Pour la r&eacute;colte 2021, Cerfrance Champagne Nord Est &Icirc;le-de-France (CNEIDF) fait &eacute;tat de bonnes performances moyennes. Pour la ferme type de Seine-et-Marne (exploitation sp&eacute;cialis&eacute;e en polyculture sur 152 hectares, avec 1,3 unit&eacute; de travailleur humain, ou UTH), <strong>l&rsquo;EBE moyen &agrave; l&rsquo;hectare avoisinerait 830&nbsp;euros</strong>. C&rsquo;est nettement plus que lors des trois ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. Pour cet exercice 2021, l&rsquo;EBE suit le chiffre d&rsquo;affaires : ce dernier progresse avec la hausse du prix des grains, tandis que l&rsquo;impact de l&rsquo;inflation des intrants ne s&rsquo;est pas encore fait pleinement sentir.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/flambee-des-prix-comment-sadapter-un-contexte-economique-inedit-en-grandes-cultures" target="_blank">Flamb&eacute;e des prix : comment&nbsp;s&rsquo;adapter &agrave; un contexte &eacute;conomique in&eacute;dit en grandes cultures ?</a></div>

<p><strong>Les choses se corsent pour la r&eacute;colte 2022</strong>, car les strat&eacute;gies vont &ecirc;tre beaucoup plus diversifi&eacute;es entre les exploitations : selon la date d&rsquo;achat des intrants et de vente des grains, les &eacute;carts seront plus marqu&eacute;s, sans parler de l&rsquo;effet rendement. En prenant l&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;un rendement moyen, de prix de vente tr&egrave;s raisonnables (250&nbsp;&euro;/t pour le bl&eacute;, 300&nbsp;&euro;/t pour l&rsquo;orge d&rsquo;hiver, 800&nbsp;&euro;/t pour le colza&hellip;), d&rsquo;engrais azot&eacute; &agrave; 600&nbsp;&euro;/t et du GNR &agrave; 1 200&nbsp;euros les 1 000 litres, Cerfrance CNEIDF aboutit &agrave; un chiffre d&rsquo;affaires en forte progression, pour un EBE stable &ndash; donc r&eacute;mun&eacute;rateur. Cet optimisme est partag&eacute; dans la plupart des d&eacute;partements c&eacute;r&eacute;aliers.</p>

<div class="lireaussi"><strong>T&eacute;moignage |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/recolte-2022-il-nous-faudra-bien-anticiper-les-besoins-de-tresorerie" target="_blank">R&eacute;colte 2022&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il nous faudra bien anticiper les besoins de tr&eacute;sorerie&nbsp;&raquo;</a></div>

<p><strong>Pour la r&eacute;colte 2023</strong>, l&rsquo;exercice confine &agrave; la science-fiction, compte tenu du manque de visibilit&eacute; des principaux indicateurs &eacute;conomiques. L&rsquo;&eacute;l&eacute;ment le plus important n&rsquo;est donc pas la valeur absolue de l&rsquo;EBE calcul&eacute;, mais &laquo;<em>&nbsp;la d&eacute;corr&eacute;lation du chiffre d&rsquo;affaires et de la rentabilit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, souligne Philippe Gard, de Cerfrance CNEIDF. En clair : <strong>il y a davantage d&rsquo;argent qui entre sur le compte, mais il n&rsquo;en reste pas plus disponible &agrave; la fin</strong> en raison de la hausse pr&eacute;vue des charges. D&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de ne pas se contenter du produit &agrave; l&rsquo;hectare, et encore moins du prix de vente &agrave; la tonne de grains, pour jauger la rentabilit&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e, mais de calculer la marge.</p>
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Les prix des grains se traduisent par des chiffres d'affaires en forte hausse en grandes cultures. Mais attention à calculer sa marge pour prendre des décisions stratégiques, car le prix des intrants implique une décorrelation entre chiffre d'affaires et revenu réellement disponible.

Récolte 2022 : pourquoi il faudra se méfier du chiffre d'affaires en grandes cultures

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<h3>Le contexte g&eacute;opolitique contraindra-t-il l&rsquo;UE &agrave; abandonner sa strat&eacute;gie Farm to fork ?</h3>
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<div><strong>Jean-Marie Seronie -</strong> &laquo; &Agrave; mon avis, la <a href="https://www.reussir.fr/le-parlement-europeen-valide-voire-renforce-la-strategie-de-la-ferme-la-table" target="_blank">politique de l&rsquo;Union europ&eacute;enne</a> ne va pas changer fondamentalement. <strong>Farm to fork (de la fourche &agrave; la fourchette)</strong> traduit <strong>une vision &agrave; trente ans</strong>, qui a pour <a href="https://www.reussir.fr/il-ne-faut-pas-produire-plus-mais-mieux-intime-la-commission-europeenne-aux-agriculteurs" target="_blank">ambition de r&eacute;duire fortement l&rsquo;empreinte environnementale</a> et d&rsquo;am&eacute;liorer la sant&eacute; publique. La guerre en Ukraine est une crise comme d&rsquo;autres. Par contre, d&rsquo;autres tensions sont durables : l&rsquo;impact du changement climatique et la s&eacute;curit&eacute; alimentaire dans le monde. <strong>Il faudrait donc que l&rsquo;UE affiche clairement des objectifs de production et d&rsquo;exportation</strong>. &raquo;</div>

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<h3>Comment concilier les deux ?</h3>
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<p><strong>J.-M. S. -</strong> <a href="https://www.reussir.fr/agriculture-en-europe-les-predictions-funestes-dune-etude-cachee" target="_blank">&laquo; Des &eacute;tudes</a>, dont une am&eacute;ricaine, ont cri&eacute; au d&eacute;sastre &agrave; propos de Farm to fork, en mettant en exergue qu&rsquo;il y aura <strong>une baisse de la production agricole &ndash; ce qui est presque s&ucirc;r en effet</strong> &ndash; et donc des importations en hausse. Mais <a href="https://www.iddri.org/fr/publications-et-evenements/billet-de-blog/la-strategie-de-la-fourche-la-fourchette-une-trajectoire" target="_blank">elles ne tiennent compte</a> ni de l&rsquo;&eacute;volution de la consommation europ&eacute;enne, ni des avanc&eacute;es scientifiques.</p>

<p><strong>Les Am&eacute;ricains critiquent </strong>ce cap politique car <strong>ils ont peur que l&rsquo;Union europ&eacute;enne </strong>r&eacute;ussisse son pari et<strong> impose ses normes aux autres pays avec des clauses miroirs. &raquo;</strong></p>

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<h3>Vous parlez d&rsquo;avanc&eacute;es scientifiques et d&rsquo;&eacute;volution des habitudes alimentaires des Europ&eacute;ens, quelles seront-elles ?</h3>
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<div><strong>J.-M. S. -</strong> &laquo; Les &eacute;volutions scientifiques permettront le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique, d&rsquo;<strong>am&eacute;liorer la performance des syst&egrave;mes bio et agro&eacute;cologiques</strong>, de trouver des solutions aux interdictions de mol&eacute;cules&hellip; La <strong>connaissance des microbiotes</strong> ouvre &eacute;galement un champ de progr&egrave;s.</div>

<p>Par ailleurs, <strong>la demande va &eacute;voluer</strong> avec la <strong>r&eacute;duction du gaspillage</strong> alimentaire et une <strong>v&eacute;g&eacute;talisation des repas</strong>. Du fait d&rsquo;une r&eacute;duction de l&rsquo;&eacute;levage, des surfaces utilis&eacute;es pour l&rsquo;alimentation animale seront lib&eacute;r&eacute;es pour l&rsquo;alimentation humaine. La <strong>d&eacute;mographie sera plut&ocirc;t en baisse</strong>, et si la population se maintient, ce sera gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;immigration. Tout mis bout &agrave; bout, on peut estimer qu&rsquo;environ 10&nbsp;% de la surface actuelle pourrait &ecirc;tre &laquo; lib&eacute;r&eacute;e &raquo; pour produire et exporter. &raquo;</p>
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<h3>Rep&egrave;res</h3>
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<p>Les objectifs de la strat&eacute;gie Farm to fork issue du Pacte vert (Green deal) europ&eacute;en doivent &ecirc;tre repris dans l&rsquo;application de la PAC.</p>

<div>&bull;&nbsp;Neutralit&eacute; carbone d&rsquo;ici 2050</div>

<div>&bull;&nbsp;Au moins un quart de la surface agricole consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;agriculture biologique d'ici 2030</div>

<div>&bull; R&eacute;duction de moiti&eacute; de l&rsquo;usage des pesticides et des antibiotiques en &eacute;levage</div>

<div>&bull; R&eacute;duction de 20&nbsp;% de l&rsquo;utilisation d&rsquo;intrants azot&eacute;s</div>

<div>&bull; Un minimum de 10&nbsp;% d&rsquo;infrastructures agro&eacute;cologiques</div>

<div>&bull; Diminuer de moiti&eacute; le gaspillage alimentaire</div>
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Jean-Marie Seronie, agroéconomiste indépendant, estime qu’il est possible d’allier un objectif de production et d’exportation avec une réduction de l’empreinte environnementale de l’agriculture.

« Farm to fork est stratégique pour l’UE »

<p>Les faneuses port&eacute;es de la s&eacute;rie Hit &eacute;taient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute;es dans des largeurs comprises entre 4,40 m et 8,60 m. Elles pointent d&eacute;sormais &agrave; 10,70 avec la derni&egrave;re-n&eacute;e, la Hit V 11100, elle aussi &eacute;quip&eacute;e d'une t&ecirc;te d'attelage pivotante, munie d'une rotule &agrave; guidage lin&eacute;aire et de s&eacute;rie de deux amortisseurs hydrauliques. La force de recentrage importante des amortisseurs hydrauliques garantit ainsi une conduite stable des dix toupies, sans secousses lat&eacute;rales. De plus, la pression dans les v&eacute;rins &eacute;vite toute perte de contr&ocirc;le dans les descentes. Pour chaque v&eacute;rin hydraulique, une boule d'azote amortit les mouvements horizontaux et un amortisseur en caoutchouc suppl&eacute;mentaire absorbe les chocs. Lors du rel&egrave;vement en bout de champ, la faneuse bascule tout d'abord vers l'arri&egrave;re dans la limite du guidage lin&eacute;aire (trous oblong). Ainsi, les v&eacute;rins amortisseurs sont repouss&eacute;s en but&eacute;e pour maintenir efficacement l'outil en position centrale. La faneuse revient en douceur en position centrale. En outre, le fait de basculer lors du relevage fait que les toupies s'inclinent vers l'arri&egrave;re. Ainsi, les dents ne risquent pas de piquer en terre et le fourrage reste propre.</p><h2>Dynatech et Multitast</h2><p>Les toupies Dynatech &agrave; l&rsquo;inclinaison r&eacute;glable sans outil constituent le c&oelig;ur des faneuses Hit, avec leur diam&egrave;tre limit&eacute; &agrave; 1,42 m et leurs six bras porte-dents courbes. La roue de jauge &eacute;prouv&eacute;e Multitast garantit la meilleure adaptation au sol. En option, une roue suppl&eacute;mentaire, fix&eacute;e sur la t&ecirc;te d'attelage, reconna&icirc;t le sol juste devant les dents et r&eacute;agit &agrave; chaque irr&eacute;gularit&eacute; du terrain. La distance id&eacute;ale entre les dents et le sol reste conserv&eacute;e. La HIT V 11100 b&eacute;n&eacute;ficie d'une position de transport compacte avec seulement 3,40 m de haut et 2,99 m de large. Le centre de gravit&eacute; bas offre une s&eacute;curit&eacute; maximale pour le transport sur route : en position de transport, les deux toupies ext&eacute;rieures sont pivot&eacute;es &agrave; 180&deg; de chaque c&ocirc;t&eacute;. Une s&eacute;curit&eacute; de transport &eacute;lectrique est disponible en option. Panneaux de signalisation et &eacute;clairage LED sont de s&eacute;rie.</p>


Sa tête d'attelage pivotante, ses toupies Dynatech et ses roues de jauge Multitast garantissent le suivi du terrain. Elle affiche 3,40 m de haut et 2,99 m de large au transport.

Pöttinger fane en 10,70 m avec la Hit V 11100

<p>Les chercheurs Danois supposaient que les port&eacute;es nourries avec un aliment liquide auraient une meilleure ingestion, de meilleures performances et une plus grande proportion de porcelets consommant l&rsquo;aliment dans le temps imparti du repas. C&rsquo;est finalement avec l&rsquo;aliment &agrave; sec que les porcelets offrent les meilleures performances dans cet essai&thinsp;: un meilleur GMQ (200&nbsp;g/j contre 176&nbsp;g/j) sur toute la p&eacute;riode de lactation, et une diff&eacute;rence significative de poids vif au 61e jour (21,6&nbsp;kg contre 19,7&nbsp;kg), traduit une meilleure adaptation au sevrage pour les porcelets aliment&eacute;s &agrave; sec sous la m&egrave;re. Aucune diff&eacute;rence de poids vif n&rsquo;a &eacute;t&eacute; mise en &eacute;vidence au sevrage. L&rsquo;activit&eacute; enzymatique des porcelets aliment&eacute;s &agrave; sec est aussi meilleure. Il est cependant difficile de conclure car la longueur du tube digestif semble plus importante chez les porcelets ayant re&ccedil;u de l&rsquo;aliment liquide. De plus, en post-sevrage, il y a plus de traitements contre la d&eacute;sintoxication (8 contre 3) sur les porcelets issus de l&rsquo;aliment sec. On ne note pas de diff&eacute;rences significatives sur le nombre de consommateurs d&rsquo;aliments sur les deux traitements, d&eacute;tect&eacute;s par un produit color&eacute; dans l&rsquo;aliment qui se retrouve dans les d&eacute;jections.</p>

<p class="encadre">C&ocirc;t&eacute; biblio</p>

<p class="encadre">L&rsquo;effet de l&rsquo;alimentation d&rsquo;aliments compl&eacute;mentaires liquides ou secs sur les performances de croissance, la disparition des aliments, l&rsquo;activit&eacute; enzymatique et le nombre de mangeurs chez les porcelets allait&eacute;s. Byrgesen, N.&thinsp;; Madsen, JG&thinsp;; Larsen, C.&thinsp;; Kjeldsen, NJ&thinsp;; Cilieborg, MS&thinsp;; Amdi, C.&nbsp;Animaux 2021, 11, 3144. https://doi.org/10.3390/ani11113144</p>

<h2>&laquo;&nbsp;Favoriser le d&eacute;veloppement des enzymes&nbsp;&raquo;</h2>

<h3>Camille G&eacute;rard, Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne</h3>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_RPO294_DECO_SCIENCE_AVENIR_NIV3_GERARD.jpg?itok=YTEzI-Tc" width="370" height="362" alt="Nouvelles technologies : la bios&eacute;curit&eacute;, connect&eacute;e !" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Chambre d'Agriculture de Bretagne

</div>
<p class="encadre">Le sevrage est un stress intense pour les porcelets. De cette p&eacute;riode en exigea ses performances futures. Le stress est g&eacute;n&eacute;r&eacute; notamment par la s&eacute;paration de la m&egrave;re et par leur introduction dans un nouvel environnement, mais aussi par le passage du lait maternel &agrave; un nouvel aliment amidonn&eacute; et solide. C&rsquo;est pourquoi l&rsquo;apport d&rsquo;un aliment en suppl&eacute;ment du lait maternel est n&eacute;cessaire en maternit&eacute;. Il favorise la prise alimentaire au sevrage et pr&eacute;pare le syst&egrave;me digestif des porcelets. Cette &eacute;tude montre qu&rsquo;avec un aliment sous forme solide, les porcelets se d&eacute;veloppent plus d&rsquo;enzymes qui permettent de dig&eacute;rer l&rsquo;amidon. Leur syst&egrave;me digestif est donc plus &laquo;&nbsp;pr&ecirc;t&nbsp;&raquo; &agrave; dig&eacute;rer l&rsquo;aliment en post-sevrage. On peut se demander s&rsquo;il est vraiment utile d&rsquo;humidifier l&rsquo;aliment sous la m&egrave;re.</p>



<p>Des chercheurs Danois ont testé dans un élevage l’effet du type d’aliment distribué sous la mère sur les performances des porcelets.</p>

Les porcelets alimentés à sec sous la mère en maternité sont avantagés

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<p>Si <a href="https://www.reussir.fr/lait/sodiaal" target="_blank"><strong>Sodiaal</strong></a> se targue, dans une r&eacute;cente communication &agrave; ses adh&eacute;rents, d&rsquo;une <em>&laquo;&nbsp;hausse in&eacute;dite sur un an&nbsp;&raquo;</em> du <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait" target="_blank">prix du lait</a>, les &eacute;leveurs sont quelque peu perplexes et s&rsquo;interrogent sur la sant&eacute; financi&egrave;re de l&rsquo;entreprise. En effet, la coop&eacute;rative annonce&nbsp;un prix du lait toutes primes et saisonnalit&eacute; incluses (et non en prix de base) au troisi&egrave;me trimestre de 420&nbsp;&euro;/1000 litres, soit environ 404&nbsp;&euro; en prix de base A, et <strong>une trajectoire de prix annuelle avoisinant 400&nbsp;&euro;/1000 l </strong>(prix de base en 38/32). Un prix qui fait p&acirc;le figure compar&eacute;e au 418,5 &euro;/1&thinsp;000&nbsp;l (90&nbsp;% de A &agrave; 403&nbsp;&euro; environ et 10&nbsp;% de B &agrave; plus de 555&nbsp;&euro;) qu&rsquo;avait pay&eacute; la coop&eacute;rative en mai.</p>

<div class="lireaussi">Sur le m&ecirc;me sujet&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-prix-du-lait-lactalis-parmi-les-plus-eleves" target="_blank">Le prix du lait Lactalis parmi les plus &eacute;lev&eacute;s</a></div>

<p>En parall&egrave;le <a href="https://www.reussir.fr/lait/lactalis" target="_blank"><strong>Lactalis</strong> </a>se vante, dans un communiqu&eacute; de presse du 5&nbsp;juillet, de <em>&laquo;&nbsp;maintenir le prix du lait pay&eacute; aux producteurs&nbsp;&raquo;</em>. L&rsquo;industriel annonce pour juillet le prix de 443,54&nbsp;&euro;/1000 l en 41/33 &eacute;quivalent &agrave; pr&egrave;s de <strong>430&nbsp;&euro;/1000l</strong> en 38/32, <em>&laquo;&nbsp;soit une progression de +&nbsp;87,5 &euro;/1000l comparativement &agrave; juillet&nbsp;2021 et une &eacute;volution significative de +&nbsp;25,7&nbsp;%.&nbsp;&raquo;</em>.<em> &laquo;&nbsp;Ces efforts nous placent comme l&rsquo;acteur proposant le prix du lait pay&eacute; aux producteurs partenaires le plus &eacute;lev&eacute;, <strong>au-del&agrave; m&ecirc;me de ce que proposent les acteurs du lait &eacute;quitable</strong>&nbsp;&raquo;</em>, loue le groupe. En mai et juin, apr&egrave;s d&rsquo;&acirc;pres n&eacute;gociations avec les OP, son prix avait &eacute;t&eacute; de 428&nbsp;&euro;/1&thinsp;000&nbsp;l.</p>

<h3>Vers un retour de la baisse du prix&thinsp;?</h3>

<p>Alors comment expliquer cette situation&thinsp;? Toutes deux se rejoignent sur le<strong> contexte inflationniste</strong> et le <strong>manque de visibilit&eacute;</strong> ainsi que sur la <strong>n&eacute;cessit&eacute; de faire passer des hausses de tarifs</strong> &agrave; leur acheteur. Sodiaal renvoie la balle dans le camp des distributeurs. <em>&laquo;&nbsp;Les hausses de tarifs obtenues aupr&egrave;s de la grande distribution [&hellip;] restent insuffisantes pour couvrir l&rsquo;ensemble de nos inflations&nbsp;&raquo;</em>, explique le transformateur qui assure r&eacute;sister face aux enseignes qui jouent la montre.</p>

<p>Les <strong>strat&eacute;gies de valorisation des produits laitiers</strong> tant sur le march&eacute; domestique qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;export o&ugrave; les march&eacute;s sont particuli&egrave;rement porteurs actuellement, expliquent &eacute;galement pourquoi Lactalis tend &agrave; mieux r&eacute;sister.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/sodiaal-ouvre-la-discussion-sur-sa-formule-de-prix" target="_blank">Sodiaal ouvre la discussion sur sa formule de prix du lait</a></div>

<p>Qu&rsquo;adviendra-t-il ensuite&thinsp;? Si les <strong>clauses d&rsquo;alignement concurrentielles sont interdites</strong>, sur le terrain certains transformateurs ont encore tendance &agrave; regarder du coin de l&rsquo;&oelig;il ce qui se pratique dans la fili&egrave;re. <strong>Sodiaal pourrait donner le coup d&rsquo;envoi &agrave; un d&eacute;but de stagnation voire de baisse du prix du lait</strong>. Un non-sens tant l&rsquo;inflation des charges est forte. Il reste &agrave; esp&eacute;rer que les ristournes qu&rsquo;elle donnera en fin d&rsquo;exercice &agrave; ses adh&eacute;rents coop&eacute;rateurs soient &agrave; la hauteur des besoins.</p>
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<h2>Sodiaal s&rsquo;affranchit de sa formule de prix</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;La formule de prix du lait Sodiaal que nous utilisons depuis quatre ans n&rsquo;est pas adapt&eacute;e aux conditions de march&eacute;s actuelles&nbsp;&raquo;</em>, explique la coop&eacute;rative &agrave; ses adh&eacute;rents. Pour le prix des mois &agrave; venir, le conseil d&rsquo;administration, a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; s&rsquo;en &eacute;manciper et fixer le prix <em>&laquo;&nbsp;en se r&eacute;f&eacute;rant aux indicateurs de march&eacute;s&nbsp;&raquo;</em> qui de facto est inf&eacute;rieur &agrave; ce qu&rsquo;aurait donn&eacute; la formule. Objectif&thinsp;: <em>&laquo;&nbsp;s&eacute;curiser les &eacute;quilibres de la coop&eacute;rative&nbsp;&raquo;</em>. D&eacute;j&agrave; Sodiaal en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e avait, sans consensus interprofessionnel, abaiss&eacute; l&rsquo;indicateur de valorisation beurre-poudre <strong>faisant m&eacute;caniquement diminuer le prix du lait pay&eacute;</strong>.</p>
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Les deux géants laitiers français ont annoncé des tendances opposées pour le prix du lait.

Face aux annonces de prix de Sodiaal, Lactalis fait bonne figure

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<p>Devant la presse, le 6&nbsp;juin, <strong>Groupama a fait part de son inqui&eacute;tude pour l&rsquo;avenir de la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</strong>, cens&eacute;e entrer en vigueur d&eacute;but 2023. &Agrave; l&rsquo;origine des craintes de l&rsquo;assureur&thinsp;: le projet d&rsquo;ordonnance, texte qui doit pr&eacute;ciser les modalit&eacute;s pratiques du nouveau dispositif, ne pr&eacute;voit pas que l&rsquo;&Eacute;tat cr&eacute;e lui-m&ecirc;me le groupement de cor&eacute;assurance (ou pool), n&eacute;cessaire selon Groupama au d&eacute;ploiement sur le terrain de l&rsquo;assurance r&eacute;colte, et &agrave; son accessibilit&eacute; au plus grand nombre.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Comprendre |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/assurance-recolte-quels-enjeux-derriere-le-groupement-de-coreassurance-prevu-par-la-loi" target="_blank">Assurance r&eacute;colte&thinsp;: quels enjeux derri&egrave;re le groupement de cor&eacute;assurance pr&eacute;vu par la loi&thinsp;?</a></div>

<p>Le projet de texte pr&eacute;voit de laisser aux assureurs eux-m&ecirc;mes le soin de s&rsquo;organiser pour fixer les r&egrave;gles de fonctionnement du groupement, dans un d&eacute;lai de 18 mois. Pass&eacute; ce d&eacute;lai, le gouvernement aurait la possibilit&eacute; (mais non l&rsquo;obligation) de mettre en place ce pool. Compte tenu de l&rsquo;absence de consensus sur ce sujet entre les assureurs du march&eacute;, le leader de l&rsquo;assurance r&eacute;colte met en garde sur le fait que <strong>le groupement a &laquo;&nbsp;<em>peu de chances d&rsquo;aboutir</em>&nbsp;&raquo; </strong>dans les dix-huit mois.</p>

<p><strong>Pour Groupama, ce groupement est indispensable pour d&eacute;velopper l&rsquo;assurance r&eacute;colte</strong>. Il vise en effet &agrave; mettre en commun les portefeuilles des assureurs qui distribueront ce produit. Cela&nbsp;permettra une meilleure connaissance du risque, et une mutualisation des pertes et des b&eacute;n&eacute;fices. Faute de mise en place au plus vite du pool, ou s&rsquo;il y a uniquement une mise en commun des donn&eacute;es, &laquo;&nbsp;<em>cela conduirait les assureurs &agrave; avoir une d&eacute;marche de s&eacute;lection du risque, ce qui laisserait de c&ocirc;t&eacute; certains agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;plor&eacute; Pascal Vin&eacute;, directeur des relations institutionnelles de Groupama.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/assurance-recolte-solidarite-nationale-comment-fonctionnera-le-nouveau-dispositif-de-gestion-des" target="_blank">Assurance r&eacute;colte, solidarit&eacute; nationale&thinsp;: le futur dispositif anti-risques climatiques en 7 questions</a></div>

<p>Or, la souscription de <strong>l&rsquo;assurance r&eacute;colte sera indispensable pour profiter pleinement du dispositif de solidarit&eacute; nationale</strong>, abond&eacute; par l&rsquo;&Eacute;tat pour indemniser les plus grosses pertes de rendement provoqu&eacute;es par les al&eacute;as climatiques. Par ailleurs, Pascal vin&eacute; consid&egrave;re que, sans la cr&eacute;ation de ce groupement, il y aura des &laquo;&nbsp;<em>probl&egrave;mes pour fournir &agrave; chaque agriculteur des contrats d&rsquo;assurance &agrave; conditions raisonnables&nbsp;</em>&raquo;, qui est l&rsquo;un des objectifs de la r&eacute;forme.</p>

<p>Pour Groupama, le nouveau syst&egrave;me de gestion des risques climatiques ne sera un succ&egrave;s qu&rsquo;&agrave; condition &laquo;&nbsp;<em>de faire bonne impression d&egrave;s janvier&nbsp;2023</em>&nbsp;&raquo;, appelant&nbsp;&agrave; valider au plus vite la cr&eacute;ation du pool. Tout retard pris dans la mise en place du nouveau dispositif risque de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;mon&eacute;tiser&nbsp;</em>&raquo; l&rsquo;assurance r&eacute;colte nouvelle formule aupr&egrave;s des agriculteurs, fait-on savoir chez l&rsquo;assureur. <strong>&laquo;&nbsp;</strong><em><strong>Nous sommes donc favorables &agrave; ce que l&rsquo;&Eacute;tat prenne la d&eacute;cision de la cr&eacute;ation du pool</strong>, ce qui permettrait de commencer son &eacute;laboration, qui sera longue, d&egrave;s 2023&nbsp;</em>&raquo;, a expliqu&eacute; Pascal Vin&eacute;.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/assurance-recolte-des-aleas-climatiques-tres-marques-ces-dernieres-annees" target="_blank">Assurance r&eacute;colte&thinsp;: une rentabilit&eacute; pour les assureurs mise &agrave; mal par les al&eacute;as climatiques</a></div>

<p>Face aux r&eacute;sultats financiers p&eacute;nalis&eacute;s par une sinistralit&eacute; climatique en hausse, Groupama &laquo;&nbsp;<em>s&rsquo;est engag&eacute; comme les autres assureurs dans une phase de redressement des &eacute;quilibres techniques</em>&nbsp;&raquo;, a signal&eacute; Delphine L&eacute;tendart, directrice assurances de Groupama, avec la suppression de certaines options et des hausses tarifaires. &laquo;&nbsp;<em>La question est de savoir si la r&eacute;forme va nous inciter &agrave; accompagner le monde agricole dans le d&eacute;veloppement de l&rsquo;assurance r&eacute;colte, mais sans groupement je suis r&eacute;serv&eacute;e sur la capacit&eacute; &agrave; le faire</em>&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; la responsable.</p>
</div>



Selon le projet d’ordonnance cadrant la réforme de l’assurance récolte, le groupement de coréassurance ne serait pas créé par l’État mais par les assureurs eux-mêmes, dans un délai de dix-huit mois. De quoi faire craindre à Groupama du retard dans la mise en œuvre du nouveau dispositif de gestion des risques climatiques, voire sa fragilisation si un consensus sur le pool n’est pas trouvé.

Assurance récolte : Groupama craint un retard à l’allumage

<p><strong>Pouvez-vous pr&eacute;senter les priorit&eacute;s de BNP Paribas en termes de RSE ?</strong></p><p>Premi&egrave;re banque europ&eacute;enne, BNP Paribas est aussi la premi&egrave;re entreprise fran&ccedil;aise &agrave; s&rsquo;&ecirc;tre dot&eacute;e d&rsquo;une direction de l&rsquo;engagement. C&rsquo;&eacute;tait en 2017. La m&ecirc;me ann&eacute;e, le m&eacute;c&eacute;nat de comp&eacute;tences a &eacute;t&eacute; lanc&eacute; par l&rsquo;&eacute;quipe du Volontariat, &eacute;galement en charge de coordonner les actions solidaires de courte dur&eacute;e (programme annuel d&rsquo;un million d&rsquo;heures), le mentorat des jeunes pour l&rsquo;&eacute;galit&eacute; des chances (objectif&nbsp;: 1000 mentors en 2022), le Pro Bono (expertise gratuite pour le secteur associatif dans diff&eacute;rents domaines) ou l&rsquo;accueil des stages de 3<sup>e</sup> (objectif&nbsp;: 1500 stagiaires).</p><p>Chez BNP Paribas, le m&eacute;c&eacute;nat de comp&eacute;tences s&rsquo;exerce dans le cadre des quatre priorit&eacute;s d&rsquo;engagements :</p><ul><li>L&rsquo;environnement et la lutte contre le r&eacute;chauffement climatique,</li><li>L&rsquo;entrepreneuriat,</li><li>La jeunesse et l&rsquo;&eacute;galit&eacute; des chances,</li><li>L&rsquo;inclusion sociale.</li></ul><p>Pr&eacute;cisons enfin, que notre groupe s&rsquo;est fix&eacute; des objectifs parmi les plus s&eacute;v&egrave;res du march&eacute; en mati&egrave;re de z&eacute;ro &eacute;mission, de d&eacute;sengagement des &eacute;nergies fossiles ou de respect des accords de Paris.</p><p><strong>Comment fonctionne le m&eacute;c&eacute;nat de comp&eacute;tences&nbsp;?</strong></p><p>Le programme de m&eacute;c&eacute;nat de comp&eacute;tences permet au groupe BNP Paribas d&rsquo;envoyer chaque ann&eacute;e un nombre significatif de collaborateurs dans des associations d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral ou d&rsquo;utilit&eacute; publique : 150 en 2021, &nbsp;sans doute bien davantage en 2022. En fonction des propositions qui lui sont faites, le choix de l&rsquo;association et de la mission &agrave; accomplir incombent au collaborateur lui-m&ecirc;me. Depuis le d&eacute;but, plus de 250 associations ont pu b&eacute;n&eacute;ficier de ce programme sur l&rsquo;ensemble des territoires. En 2021, la valorisation du m&eacute;c&eacute;nat de comp&eacute;tences repr&eacute;sente les 2/3 de l&rsquo;engagement des salari&eacute;s (en nombre d&rsquo;heures par an) et plus du quart de l&rsquo;action philanthropique du groupe (en millions d&rsquo;euros).<strong>Pourquoi avoir choisi de proposer SOLAAL aux collaborateurs int&eacute;ress&eacute;s&nbsp;?</strong></p><p>Trois raisons ont motiv&eacute; ce choix&nbsp;:</p><ul><li>SOLAAL r&eacute;pond &agrave; deux de nos priorit&eacute;s d&rsquo;engagement d&rsquo;entreprise d&eacute;fense de l&rsquo;environnement et inclusion sociale&nbsp;;</li><li>SOLAAL a obtenu le label IDEAS, un autre de nos partenaires, ce qui est un gage de s&eacute;rieux, de qualit&eacute; et d&rsquo;efficacit&eacute;&nbsp;;</li><li>SOLAAL est laur&eacute;at de la Fondation La France s&rsquo;Engage (FFE) dont BNP Paribas est membre fondateur et partenaire historique.</li></ul><p>Le positionnement de SOLAAL - ce trait d&rsquo;union entre donateurs des fili&egrave;res agricoles, acteurs de la grande distribution et associations d&rsquo;aide alimentaire - int&eacute;resse notre groupe. Deux collaborateurs ont d&eacute;j&agrave; rejoint SOLAAL en m&eacute;c&eacute;nat de comp&eacute;tences. Ce n&rsquo;est sans doute que le d&eacute;but d&rsquo;une belle histoire fond&eacute;e sur le partage et la confiance mutuelle.</p><p>&nbsp;</p>


"Deux collaborateurs ont déjà rejoint SOLAAL en mécénat de compétences. Ce n’est sans doute que le début d’une belle histoire fondée sur le partage et la confiance mutuelle."

Interview de Patrick de Villepin, responsable du Volontariat chez BNP Paribas

<p class="sous-titre" style="text-align:justify;">Les aliments des ruminants ne contiennent pas suffisamment de sodium pour satisfaire leurs besoins. Faute d&rsquo;apport, la carence s&rsquo;installe avec des troubles cliniques.</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>Un r&ocirc;le important du sel dans l&rsquo;alimentation animale</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">Le sel (chlorure de sodium&nbsp;: NaCl) joue un r&ocirc;le important dans l&rsquo;alimentation animale. Il apporte du sodium (Na<sup>+</sup>) (40 %) et du chlore (Cl<sup>-</sup>) (60 %). Le sodium et le chlore, ainsi que le potassium (K<sup>+</sup>), maintiennent la pression osmotique et r&eacute;gulent l&rsquo;&eacute;quilibre acido-basique afin de maintenir le pH de l&rsquo;organisme (6 &ndash; 6,8). Ces &eacute;lectrolytes des liquides corporels interviennent au niveau de la cellule, lors des &eacute;changes aqueux, de la valorisation des &eacute;l&eacute;ments nutritifs et de la transmission de l&rsquo;influx nerveux. Le sodium et le chlore aident au passage des nutriments &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des cellules et des d&eacute;chets &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Le sodium doit &ecirc;tre pr&eacute;sent dans la lumi&egrave;re de l&rsquo;intestin gr&ecirc;le pour l&rsquo;absorption des sucres et des acides amin&eacute;s. Une insuffisance en sodium diminue l&rsquo;utilisation de l&rsquo;&eacute;nergie et des prot&eacute;ines et l&rsquo;absorption des vitamines hydrosolubles. Le chlore est aussi retrouv&eacute; dans les secr&eacute;tions gastriques o&ugrave; l&rsquo;acide chlorhydrique joue un r&ocirc;le important dans la digestion prot&eacute;ique. Il est aussi pr&eacute;sent dans la bile, le suc pancr&eacute;atique, les s&eacute;cr&eacute;tions intestinales et il est essentiel pour l&rsquo;activation de l&rsquo;amylase intestinale.</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>Les fourrages insuffisants en sodium avec une variabilit&eacute; selon les fertilisations, le stade v&eacute;g&eacute;tatif, la m&eacute;t&eacute;orologie</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">La plupart des graines et des concentr&eacute;s prot&eacute;iques, de m&ecirc;me que les fourrages, sont pauvres en sodium. De plus, de nombreux facteurs affectent les concentrations de chlorure de sodium dans les plantes. L&rsquo;utilisation de chlorure de potassium comme fertilisation potassique, augmente la teneur en chlore de la plante mais diminue la teneur en sodium du fourrage compte-tenu de l&rsquo;antagonisme entre sodium et potassium. Dans la majorit&eacute; des cas, sodium et chlore diminuent quand les plantes arrivent &agrave; maturit&eacute;. Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques et la teneur en mati&egrave;re s&egrave;che des fourrages influent aussi sur leur teneur en min&eacute;raux, une herbe d&rsquo;&eacute;t&eacute; concentre plus de min&eacute;raux qu&rsquo;une herbe de printemps ou une herbe issue d&rsquo;une p&eacute;riode humide qui souffre d&rsquo;un effet de dilution. Les p&eacute;riodes pluvieuses entra&icirc;nent une accentuation des d&eacute;min&eacute;ralisations.</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>Le pica, 1<sup>er</sup> signe de la carence en sodium, avec une expression d&rsquo;abord chez le veau, mais aussi une aggravation des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">La carence en sodium se manifeste d&rsquo;abord par un l&eacute;chage syst&eacute;matique (pica) puis par une diminution de l&rsquo;app&eacute;tit. Les animaux l&egrave;chent les murs, les s&eacute;parations m&eacute;talliques, les bois&hellip; Ils ing&egrave;rent de la liti&egrave;re ou ils l&egrave;chent la terre. Ils sont tr&egrave;s attir&eacute;s par l&rsquo;absorption de mati&egrave;res comme l&rsquo;urine croupie ou fra&icirc;chement &eacute;mise par leurs cong&eacute;n&egrave;res, l&rsquo;eau boueuse, le purin. Les veaux sont les premiers &agrave; l&rsquo;exprimer. Une d&eacute;ficience prolong&eacute;e peut entra&icirc;ner une aggravation des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales ou une baisse de production par diminution de la production de salive et donc baisse de l&rsquo;ingestion.</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>Le sel, seul&hellip;</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">Sa relative abondance, son prix raisonnable et sa faible &laquo;&nbsp;toxicit&eacute;&nbsp;&raquo; ont fait du sel une source de suppl&eacute;mentation en sodium et chlore. L&rsquo;apport peut se r&eacute;aliser sous forme de sel vrac ou de pierre de sel, en privil&eacute;giant le sel iod&eacute;. Tous les animaux, toute l&rsquo;ann&eacute;e doivent avoir &agrave; disposition une compl&eacute;mentation en sel permettant de couvrir leurs besoins. Le sel est le seul min&eacute;ral que les vaches ont la &laquo;&nbsp;sagesse nutritionnelle&nbsp;&raquo; de consommer r&eacute;guli&egrave;rement pour satisfaire leurs besoins mais pour cela il leur en faut toujours &agrave; disposition. Les besoins vont varier en fonction de l&rsquo;&acirc;ge des animaux, de leur alimentation ou de leur niveau de production, la fourchette &eacute;tant de 20 &agrave; 50 grammes (l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;une cuill&egrave;re &agrave; soupe).</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>&hellip; ou dans les Aliments Min&eacute;raux et Vitamin&eacute;s (AMV)&hellip;</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">La compl&eacute;mentation min&eacute;rale peut &ecirc;tre continue ou discontinue, individuelle ou collective. L&rsquo;utilisation quotidienne d&rsquo;un AMV est la meilleure fa&ccedil;on de g&eacute;rer les apports min&eacute;raux, sous forme granul&eacute; ou semoulette. Si elle est facile &agrave; mettre en &oelig;uvre en stabulation, c&rsquo;est plus difficile en p&eacute;riode de p&acirc;turage. On peut alors utiliser des formulations pierre &agrave; l&eacute;cher ou seau, en v&eacute;rifiant syst&eacute;matiquement la teneur en sel. Selon la concentration en sodium de l&rsquo;AMV et sa quantit&eacute; quotidienne distribu&eacute;e, il sera apport&eacute; un compl&eacute;ment de sel, si n&eacute;cessaire, pour couvrir les besoins journaliers.</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>&hellip; tout en &eacute;tant vigilant vis &agrave; vis des erreurs &agrave; &eacute;viter</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">Il est donc primordial de maintenir un apport permanent de sel. Cependant, en cas d&rsquo;absence prolong&eacute;e d&rsquo;apport, &eacute;vitez une distribution <em>ad libitum</em> car l&rsquo;animal en ing&eacute;rerait une quantit&eacute; susceptible de l&rsquo;intoxiquer. Commencez par lui proposer une quantit&eacute; journali&egrave;re de l&rsquo;ordre de 25 grammes puis, au bout d&rsquo;une semaine, de l&rsquo;ordre de 50 grammes par jour. S&rsquo;il s&rsquo;agit de pierres &agrave; l&eacute;cher, mettez-les &agrave; disposition 2 heures par jour puis la dur&eacute;e sera progressivement augment&eacute;e. Au bout d&rsquo;un mois, on pourra les laisser en disposer &agrave; volont&eacute;. De plus, une remise en route de compl&eacute;mentation en sel ne se r&eacute;alisera pas en fin de gestation. Cela pourrait entra&icirc;ner des cas de fi&egrave;vre vitulaire ou de t&eacute;tanie en p&eacute;riode de peripartum. Dans ce cas, on attendra la mise-bas pour compl&eacute;ter pleinement en sel. Concernant leur disposition, les blocs de sel seront plac&eacute;s en hauteur, afin de les mettre hors de port&eacute;e de la faune sauvage, et assez loin des points d&rsquo;eau pour &eacute;viter une surconsommation de sel.</p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>Blocs et seaux &agrave; l&eacute;cher&nbsp;: deux grands types &agrave; bien diff&eacute;rencier</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">L&rsquo;app&eacute;tence des blocs ou seaux &agrave; l&eacute;cher d&eacute;pend de la teneur en sel ou en m&eacute;lasse, le go&ucirc;t sal&eacute; ou sucr&eacute; attirant les animaux&nbsp;et permettant une distribution en libre-service. Cependant, il est imp&eacute;ratif de bien distinguer ces deux cat&eacute;gories&nbsp;:</p><ul><li class="sous-titre"><strong><em>Les pierres de sel&nbsp;: </em></strong>elles doivent contenir au minimum 70 &agrave; 80 % de sel (30 % de Na) pour entra&icirc;ner chez le bovin une autor&eacute;gulation de consommation. Ces pierres se composent de sel pur, elles peuvent &ecirc;tre enrichies en oligo-&eacute;l&eacute;ments.</li><li class="sous-titre"><strong><em>Les blocs, seaux ou cuvettes &agrave; support m&eacute;lasse ou assimil&eacute;&nbsp;:</em></strong> ils apportent des macro&eacute;l&eacute;ments (Ca, P, Mg), des oligo&eacute;l&eacute;ments et une teneur en sel variable. Ces seaux ou blocs sont adapt&eacute;s &agrave; une distribution collective. L&rsquo;app&eacute;tence est principalement li&eacute;e &agrave; la gourmandise li&eacute;e &agrave; la m&eacute;lasse, et donc variable suivant les animaux. Par rapport &agrave; une compl&eacute;mentation sous forme d&rsquo;AMV classique, ces blocs ou seaux pr&eacute;sentent l&rsquo;avantage de faibles contraintes de main d&rsquo;&oelig;uvre et peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s au p&acirc;turage. Les principales limites &agrave; l&rsquo;utilisation de ces pr&eacute;sentations sont une large variation de consommation entre bovins, une consommation de longue dur&eacute;e pour apporter les quantit&eacute;s suffisantes et, par cons&eacute;quent, un co&ucirc;t important par rapport &agrave; une compl&eacute;mentation en AMV. Des dosages d&rsquo;oligo&eacute;l&eacute;ments pour v&eacute;rifier les apports peuvent se faire (&laquo;&nbsp;kit oligos&nbsp;&raquo; avec l&rsquo;aide de GDS Creuse).</li></ul><p class="sous-titre" style="text-align:justify;"><strong>Du sel &agrave; tous les animaux, toute l&rsquo;ann&eacute;e, une des bases d&rsquo;une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e des ruminants</strong></p><p class="sous-titre" style="text-align:justify;">Avec l&rsquo;eau et les fibres, le sel est une des composantes essentielles de l&rsquo;alimentation des ruminants, domaine de risque majeur. La compl&eacute;mentation en sel est une impasse &agrave; ne pas faire d&rsquo;autant que le co&ucirc;t reste raisonnable. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.</p><p class="sous-titre" style="text-align:right;"><strong>DMV Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/" target="_blank">www.gdscreuse.fr</a> </strong></p>


La carence en sodium est la plus courante et la plus répandue des insuffisances minérales dans le monde et en France. Pourtant, en profitant de l’appétit spécifique des ruminants pour le sel, l’apport en sodium est facilement réalisable et peu onéreux.

Le sel chez les ruminants… A tous les animaux, toute l’année !

<p>La plateforme R&amp;D Agricole&nbsp;<strong>centralise et valorise les r&eacute;sultats de projets de R&amp;D agricole</strong>. Elle propose en particulier un acc&egrave;s direct aux livrables issus des <strong>projets soutenus par le CASDAR</strong> (Compte d&rsquo;affectation sp&eacute;cial &laquo; D&eacute;veloppement agricole et rural &raquo;)&hellip; Elle s&rsquo;adresse aux acteurs de la R&amp;D agricole, aux agriculteurs, aux techniciens conseil des organisations professionnelles agricoles, &agrave; l&rsquo;enseignement agricole ou &agrave; toute autre personne int&eacute;ress&eacute;e par une th&eacute;matique agricole. La plateforme fonctionne comme une base documentaire : on y retrouve les r&eacute;sum&eacute;s et &eacute;l&eacute;ments <strong>descriptifs des projets</strong>, ainsi que les&nbsp;<strong>documents associ&eacute;s</strong>&nbsp;&agrave; chaque projet.</p><p><a href="https://rd-agri.fr/results?fullText=%22IFIP%22&amp;manuel=false&amp;page=0" target="_blank" title="">Cliquez ici pour consulter les publications de l'Ifip : + de 900 r&eacute;f&eacute;rences en ligne !</a></p><p><strong>Financ&eacute;e par le CASDAR</strong>,&nbsp; con&ccedil;ue par le Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation, l&rsquo;ACTA &ndash; les Instituts Techniques Agricoles &ndash; et l&rsquo;APCA, en r&eacute;ponse au Programme National de D&eacute;veloppement Agricole et Rural (PNDAR) : optimiser la production, la capitalisation, la diffusion et l&rsquo;usage des donn&eacute;es, m&eacute;thodes, outils et r&eacute;sultats &hellip;</p>


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