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Union &eacute;levage est une mutualisation de moyens, pas d&rsquo;une cr&eacute;ation de nouvelle soci&eacute;t&eacute;. Elle se concr&eacute;tise notamment par des &eacute;changes de personnel. Les trois organismes comptent sur leur compl&eacute;mentarit&eacute; et particularit&eacute;s pour g&eacute;n&eacute;rer de la valeur ajout&eacute;e chez les &eacute;leveurs et dynamiser l&rsquo;&eacute;levage sur le territoire. L&rsquo;objectif de cette alliance n&rsquo;est pas d&rsquo;atteindre une taille critique n&eacute;cessaire &agrave; la survie des trois entreprises mais d&rsquo;apporter des r&eacute;ponses pertinentes aux attentes des &eacute;leveurs ont expliqu&eacute; les responsables des trois organismes lors de l&rsquo;annonce de leur partenariat Union &eacute;levage le 21 avril. &laquo;&nbsp;Nous &eacute;quilibrons nos comptes de r&eacute;sultat que si nous r&eacute;pondons aux besoins des &eacute;leveurs&nbsp;et sommes capables de cr&eacute;er de la valeur. &raquo; Cette alliance n&rsquo;entrave pas les partenariats locaux d&eacute;velopp&eacute;s par chacune des entreprises avec d&rsquo;autres structures.

<h3 class="Default">Accompagnement de 1 880 &eacute;leveurs</h3>

L&rsquo;organisation d&rsquo;Union &eacute;levage s&rsquo;appuie sur un comit&eacute; strat&eacute;gique qui regroupe des &eacute;lus et repr&eacute;sentants des trois entreprises et un directoire. Mais aussi sur un pilotage commun des activit&eacute;s s&eacute;par&eacute;es en deux grands domaines&nbsp;: le conseil d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; et le contr&ocirc;le de performance - services de l&rsquo;autre. La synergie concerne &eacute;galement la R&amp;D, le syst&egrave;me d&rsquo;informations&hellip;

Union &eacute;levage accompagne 1880 &eacute;leveurs dans trois fili&egrave;res (bovins lait, bovins viande et caprins) dont environ 1400 sur la zone d&rsquo;Elvup, 300 en Indre-et-Loire et 200 en Eure-et-Loir.

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La chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir, Elvup dans l’Orne et Touraine Conseil Elevage en Indre-et-Loire viennent d’officialiser leur partenariat de plus de dix ans en mutualisant leurs compétences et moyens au sein d’Union Elevage.

Trois organismes de conseil s’allient au sein d’Union élevage

A partir de 10 heures lundi 25 avril, les &eacute;leveurs de porcs pourront d&eacute;poser leur demande de versement d&rsquo;aide de restructuration (dite aide &agrave; la tr&eacute;sorerie), dans le cadre du dispositif &laquo;&nbsp;volet 2&nbsp;&raquo; du plan de sauvegarde de la fili&egrave;re porcine.

Les demandes d&rsquo;aides seront obligatoirement faites en ligne sur la <a href="https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise/PORCS-Plan-de-sauvegarde-Volet-2-restructuration" target="_blank">plateforme d&rsquo;acquisition des donn&eacute;es (PAD) de FranceAgriMer</a>. &laquo;&nbsp;Les dossiers seront pris en compte dans l&rsquo;ordre d&rsquo;arriv&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; &eacute;puisement des cr&eacute;dits et au plus tard le 15 mai 2022&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise FranceAgriMer.

L&rsquo;acc&egrave;s au formulaire ne pourra se faire qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un SIRET valide et uniquement en ligne via <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PORC_2022" target="_blank">ce formulaire</a>&nbsp;

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<h3>Un montant d'aide qui varie selon le taux de sp&eacute;cialisation&nbsp;</h3>

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Mis en place par le gouvernement pour soutenir les exploitations face &agrave; la crise porcine et la hausse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res, ce dispositif porte sur une enveloppe de 175 millions d&rsquo;euros, financ&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.

Les modalit&eacute;s&nbsp;de mise en &oelig;uvre de ce dispositif ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute;es dans une<a href="https://www.franceagrimer.fr/content/download/68662/document/decision_INTV%20GECRI%202022-24-BO%20.pdf" target="_blank"> instruction technique du 15 avril 2022</a>.

L&rsquo;aide est calcul&eacute;e en fonction des ventes de porcs charcutiers et de porcelets de 8 ou 25 kg r&eacute;alis&eacute;es entre le 1er septembre 2021 et le 28 f&eacute;vrier 2022, tels qu&rsquo;enregistr&eacute;es dans la base de donn&eacute;es BD porc.

Pour en b&eacute;n&eacute;ficier, l&rsquo;&eacute;leveur doit &ecirc;tre propri&eacute;taire de ses animaux et &ecirc;tre sp&eacute;cialis&eacute; en porc &agrave; plus de 20%, c&rsquo;est-&agrave;-dire pouvant attester un chiffre d&rsquo;affaires issu de l&rsquo;atelier porcin repr&eacute;sentant plus de 20% du chiffre d&rsquo;affaires total du dernier exercice clos.

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Le bar&egrave;me de l&rsquo;aide varie selon le taux de sp&eacute;cialisation de l&rsquo;exploitation :

Dans le cas du porc charcutier&nbsp;:

&nbsp; &nbsp;- Entre 20% et 50% (sp&eacute;cialisation basse)&nbsp;: forfait d&rsquo;aide de 9,10 euros/porc

&nbsp; &nbsp;- Entre 50% et 80% (sp&eacute;cialisation moyenne)&nbsp;: 13 &euro;/porc

&nbsp; &nbsp;- Au-del&agrave; de 80% (sp&eacute;cialisation haute)&nbsp;: 16,80 &euro;/porc

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Une majoration de 20% est possible lorsque l&rsquo;&eacute;leveur ou l&rsquo;un des associ&eacute;s de l&rsquo;exploitation est install&eacute; depuis moins de 5 ans (&agrave; partir du 1er janvier 2017).

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Le montant minimum d&rsquo;aide est de 500 euros. Elle est plafonn&eacute;e &agrave; 290&nbsp;000 euros par entreprise.

Ce dispositif vient en compl&eacute;ment du volet 1 &laquo;&nbsp;d&rsquo;aide d&rsquo;urgence&nbsp;&raquo; &agrave; la tr&eacute;sorerie d&eacute;ploy&eacute; en f&eacute;vrier 2022. Les &eacute;leveurs ayant per&ccedil;u la premi&egrave;re aide de 15&nbsp;000 euros, verront cette somme d&eacute;duite du montant de cette deuxi&egrave;me aide de structuration.

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Les modalités de mise en œuvre du deuxième volet du Plan de de Sauvegarde de la filière porcine ont été validées. La procédure de demande d’aide est accessible en ligne depuis lundi 25 avril et jusqu'au 15 mai.

Pour accéder au plan d'aide porcin, faites vite!

Dans la Sarthe, le Gaec de Viron est l&rsquo;un des pionniers du diagnostic CAP&rsquo;2ER. Lors du premier audit en 2013, les exploitants identifient tout de suite l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage comme l&rsquo;un des leviers qu&rsquo;ils peuvent actionner pour diminuer leur empreinte carbone. Les actions mises en place durant 5 ans, notamment sur l&rsquo;alimentation des g&eacute;nisses, permettent de r&eacute;duire d&rsquo;un mois cet indicateur. L&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage n&rsquo;est plus que de 26,6 mois en 2018 contre 27,8 en 2013. Et les &eacute;leveurs ne comptent pas s&rsquo;arr&ecirc;ter l&agrave;. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est d&rsquo;atteindre 24 mois. C&rsquo;est r&eacute;alisable. Par contre 22 mois, &ccedil;a devient compliqu&eacute; sans en faire des boudins car il faut &ecirc;tre &agrave; fond tout le temps sur l&rsquo;alimentation&nbsp;&raquo;, analyse Ghislain de Viron, l&rsquo;un des associ&eacute;s.Pour &eacute;viter justement que les g&eacute;nisses fassent du gras, le Gaec de Viron a sa recette magique. &laquo;&nbsp;Elles sont nourries avec une ration d&rsquo;&eacute;peautre, d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe et de foin et d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s pour lequel nous ne d&eacute;passons jamais 1kgMS/ 100kg de poids vif&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur sarthois. Selon lui, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;peautre qui permet aux g&eacute;nisses de se d&eacute;velopper rapidement avec une belle conformation du squelette en &eacute;vitant de faire du gras. Pour r&eacute;duire encore l&rsquo;impact carbone, cette culture est directement produite sur la ferme depuis quelques ann&eacute;es. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/2/9/4429286-1-fre-FR/ce187fa80565-img-0378-jpg" alt="" height="666" width="1000" /><figcaption>Ghislain de Viron m&eacute;lange de l&rsquo;&eacute;peautre &agrave; la ration des g&eacute;nisses pour encourager un d&eacute;veloppement rapide et harmonieux du squelette. &copy; T.D</figcaption></figure>

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<h2 class="Textbody">Jouer sur la r&eacute;forme</h2>Si l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage est un crit&egrave;re important, l&rsquo;&acirc;ge de r&eacute;forme l&rsquo;est tout autant pour diminuer l&rsquo;impact carbone de l&rsquo;exploitation. Au Gaec de Viron, les vaches sont r&eacute;form&eacute;es en moyenne &agrave; 2,7 v&ecirc;lages. &laquo;&nbsp;Nous avons beaucoup de vaches &agrave; 5 ou 6 veaux. Cette ann&eacute;e, pour la troisi&egrave;me fois dans notre carri&egrave;re, nous avons une vache qui a atteint 100&nbsp;000 l de lait&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licite l&rsquo;&eacute;leveur. Pour avoir des vaches qui vieillissent bien, les exploitants ont toujours s&eacute;lectionn&eacute; leurs animaux sur la mamelle, la r&eacute;sistance aux mammites et la locomotion avant la productivit&eacute;.Concernant la gestion du troupeau, ils ont mis un troisi&egrave;me indicateur sous surveillance. Il s&rsquo;agit du taux d&rsquo;ur&eacute;e dans le lait. &laquo;&nbsp;Nous &eacute;tions &agrave; 300g d&rsquo;ur&eacute;e/l de lait et nous avons r&eacute;duit &agrave; 220g d&rsquo;ur&eacute;e/l de lait. Pour ce faire nous avons diminu&eacute; les concentr&eacute;s&nbsp;&raquo;, souligne Ghislain de Viron. Moins de concentr&eacute;s, c&rsquo;est moins de soja et donc un meilleur bilan carbone sur les intrants.<h2 class="Textbody">Des investissements pour la gestion des effluents</h2>Afin de r&eacute;duire le d&eacute;lai entre l&rsquo;&eacute;pandage des fumiers et des lisiers et leur enfouissement, les associ&eacute;s du Gaec de Viron ont pris la d&eacute;cision strat&eacute;gique d&rsquo;investir dans un tracteur suppl&eacute;mentaire.&nbsp;&laquo;&nbsp;D&eacute;sormais, entre l&rsquo;&eacute;pandage et le passage du d&eacute;chaumeur, nous essayons que le d&eacute;lai ne d&eacute;passe pas 3h pour limiter l&rsquo;&eacute;vaporation de l&rsquo;azote&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;&eacute;leveur. Au-del&agrave; de la r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, l&rsquo;&eacute;leveur estime qu&rsquo;il est gagnant &eacute;conomiquement avec ce choix. &laquo;&nbsp;Sur les 2000 m3 de lisier &eacute;pandu, &agrave; raison de 3,5 unit&eacute; d&rsquo;azote/m&sup3;, cela repr&eacute;sente 7000 unit&eacute;s d&rsquo;azote. S&rsquo;il n&rsquo;est pas enfoui rapidement, la moiti&eacute; s&rsquo;&eacute;vapore sous forme d&rsquo;ammoniac. Au prix actuel de l&rsquo;engrais, cela repr&eacute;sente 2550 &euro;/an, or mon tracteur suppl&eacute;mentaire me co&ucirc;te 1000 &euro;/an&nbsp;&raquo;, raisonne Ghislain de Viron.Les exploitants sont all&eacute;s encore plus loin dans la d&eacute;marche cette ann&eacute;e en investissant dans un pendillard pour limiter au maximum l&rsquo;&eacute;vaporation de l&rsquo;ammoniac. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/2/9/4429289-1-fre-FR/c13f8c361da0-img-0420-jpg" alt="" height="666" width="1000" /><figcaption>Le Gaec de Viron s&rsquo;est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un pendillard cette ann&eacute;e pour limiter l&rsquo;&eacute;vaporation de l&rsquo;ammoniac. &copy; T.D</figcaption></figure>

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Si l&rsquo;optimisation de la gestion des effluents permet de r&eacute;duire l&rsquo;utilisation d&rsquo;azote min&eacute;ral, c&rsquo;est aussi le cas des l&eacute;gumineuses implant&eacute;es dans les prairies. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;un des leviers d&rsquo;action que nous avons mis en place apr&egrave;s le diagnostic de 2018. Nous implantons un ray-grass italien et un tr&egrave;fle incarnat derri&egrave;re une c&eacute;r&eacute;ale d&rsquo;hiver. Si les conditions sont bonnes, nous pouvons faire une coupe &agrave; l&rsquo;automne, mais g&eacute;n&eacute;ralement la r&eacute;colte se fait plut&ocirc;t entre le 15 avril et le 1er mai&nbsp;&raquo;, rapporte le sarthois.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Un bilan &agrave; nuancerEntre 2013 et 2018, le Gaec de Viron a vu son diagnostic CAP&rsquo;2ER se d&eacute;grader. Il &eacute;tait de 0,91 kg eq CO2/l de lait produit en 2013, contre 0,96 kg eq CO2/l de lait produit cinq ans plus tard. Et ce malgr&eacute; la r&eacute;duction de l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage et les pratiques vertueuses mises en place sur la gestion de la fertilisation. &laquo;&nbsp;Il faut nuancer ces chiffres selon l&rsquo;ann&eacute;e. 2018 &eacute;tait une tr&egrave;s mauvaise ann&eacute;e. Nous avons d&ucirc; acheter du foin et de la paille &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, ce qui a plomb&eacute; notre bilan carbone&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve Ghislain de Viron.</td></tr></tbody></table> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/2/9/4429292-1-fre-FR/e35f5e59fa48-img-0394-jpg" alt="" height="666" width="1000" /><figcaption>Entre les prairies et le lin&eacute;aire de haies, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;quivalent de 0,12 kg eq CO2/l de lait qui sont stock&eacute;s annuellement sur l&rsquo;exploitation. &copy; T.D</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Tous les articles de la s&eacute;rie : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ces-elevages-qui-reduisent-leur-empreinte-carbone-1-5-la-prairie-ce-puits-de-carbone" target="_blank" title="">Ces &eacute;levages qui r&eacute;duisent leur empreinte carbone (1/5) : La prairie, ce puits de carbone</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ces-elevages-qui-reduisent-leur-empreinte-carbone-2-5-moins-d-azote-mineral-avec-du-trefle-dans-la-rotation" target="_blank" title="">Ces &eacute;levages qui r&eacute;duisent leur empreinte carbone (2/5)&nbsp;: Moins d&rsquo;azote min&eacute;ral avec du tr&egrave;fle dans la rotation</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ces-elevages-qui-reduisent-leur-empreinte-carbone-3-5-l-importance-de-l-age-au-1er-velage" target="_blank" title="">Ces &eacute;levages qui r&eacute;duisent leur empreinte carbone (3/5) : L&rsquo;importance de l&rsquo;&acirc;ge au 1er v&ecirc;lage</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ces-elevages-qui-reduisent-leur-empreinte-carbone-4-5-optimiser-la-gestion-des-effluents" target="_blank" title="">Ces &eacute;levages qui r&eacute;duisent leur empreinte carbone (4/5) : Optimiser la gestion des effluents</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ces-elevages-qui-reduisent-leur-empreinte-carbone-5-5-une-strategie-basee-sur-le-non-labour-et-la-methanisation" target="_blank" title="">Ces &eacute;levages qui r&eacute;duisent leur empreinte carbone&nbsp;(5/5)&nbsp;: Une strat&eacute;gie bas&eacute;e sur le non-labour et la m&eacute;thanisation</a></td></tr></tbody></table>

La gestion des animaux improductifs est un levier majeur de réduction des gaz à effet de serre au sein du Gaec de Viron. L’âge au premier vêlage et le bon vieillissement des vaches sont deux points critiques que les exploitants surveillent de près.

Ces élevages qui réduisent leur empreinte carbone (3/5) : L’importance de l’âge au 1er vêlage

Dans une lettre adress&eacute;e &agrave; son r&eacute;seau de f&eacute;d&eacute;rations, la FNSEA a rappel&eacute; "l'enjeu d&eacute;terminant de cette &eacute;lection pour le monde agricole" : "produire plus pour nourrir les populations, r&eacute;ussir les transitions attendues et apporter des solutions pour lutter contre le changement climatique". "Cette ligne doit s'inscrire dans une ambition europ&eacute;enne plus que jamais robuste et partag&eacute;e" : "une Europe plus forte, plus strat&egrave;ge" et "certainement pas via une Europe qui se d&eacute;sunit sur la base de visions nationales exacerb&eacute;es et dont les liens entre Etats membres se distendent", plaide la pr&eacute;sidente du syndicat, Christiane Lambert, s'inscrivant implicitement contre le projet de la candidate d'extr&ecirc;me droite Marine Le Pen.Tout en restant tr&egrave;s critique de la strat&eacute;gie "de la Ferme &agrave; la Fourchette" visant &agrave; verdir l'agriculture europ&eacute;enne, tax&eacute;e de "d&eacute;croissante", le syndicat affirme sa "conviction europ&eacute;enne", l'Europe ayant seule, pour la FNSEA, la capacit&eacute; de "d&eacute;fendre un plan de relance commun" ou de "tenir une politique ext&eacute;rieure commune face &agrave; l'agression de Vladimir Poutine contre l'Ukraine".La Coordination rurale n'a donn&eacute; aucune consigne de vote, revendiquant un positionnement "apartisan". En revanche, s'ils n'ont pas appel&eacute; &agrave; voter pour un candidat, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef ont pris clairement position contre l'extr&ecirc;me droite. Le Modef appelle &agrave; "faire barrage &agrave; l'extr&ecirc;me droite", tout "en pr&eacute;venant qu'un vote Macron ne vaudrait pas adh&eacute;sion" &agrave; son "programme ultra-lib&eacute;ral". La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a elle rappel&eacute; qu'elle portait un projet d'agriculture paysanne "incompatible avec l'extr&ecirc;me droite".

Sans donner de consigne de vote, la FNSEA a appelé à voter pour une "Europe plus forte" face aux "tentations populistes", tandis que le Modef veut "faire barrage à l'extrême droite".

Pas de consigne de vote aux agriculteurs mais la FNSEA contre les "tentations populistes"

"On parle de trois, quatre, cinq fois le prix du gaz que l'on connaissait dans les mois pr&eacute;c&eacute;dents", explique &agrave; l'AFP Aur&eacute;lien Rault, responsable d'arr&ecirc;t et de maintenance du site qui appartient au groupe norv&eacute;gien Yara, premier producteur d'engrais min&eacute;raux du monde. Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azot&eacute;s, le prix du gaz est d&eacute;terminant : &agrave; lui seul, il p&egrave;se pour pr&egrave;s de 90% de leurs co&ucirc;ts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire. Fin 2021, avec la premi&egrave;re flamb&eacute;e du prix du gaz naturel en Europe, "40% des capacit&eacute;s europ&eacute;ennes d'engrais &eacute;taient &agrave; l'arr&ecirc;t en d&eacute;cembre", selon Luc Benoit-Cattin, pr&eacute;sident de l'association France Chimie qui regroupe les principaux industriels du secteur. La situation en 2022 est aggrav&eacute;e par le conflit ukrainien, et le prix du gaz a ainsi atteint "entre 100 et 150 euros le MGW selon les jours", alors qu'il &eacute;tait en moyenne autour de 45 euros les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, ajoute M. Benoit-Cattin. Pour sa part, Yara s'est d&eacute;cid&eacute; le 9 mars &agrave; annoncer la fermeture de deux sites en Europe, celui du Havre et son usine italienne d'ammoniac, &agrave; Ferrare. Pour la seule usine fran&ccedil;aise, l'interruption va induire une baisse de 22.000 tonnes de production d'ammoniac sur l'ann&eacute;e, un coup dur pour les agriculteurs fran&ccedil;ais qui utilisent majoritairement les engrais azot&eacute;s, dont l'ammoniac constitue la base.Tout en assurant n'avoir "jamais connu" une telle situation, M. Rault se veut aujourd'hui rassurant: les prix sont redescendus "dans des proportions qui restent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es sur le march&eacute;, mais qui restent g&eacute;rables et nous permettent de continuer &agrave; alimenter le march&eacute;", dit-il. Dans ce site chimique class&eacute; Seveso, l'arr&ecirc;t forc&eacute; des cha&icirc;nes de production a permis de proc&eacute;der &agrave; des op&eacute;rations de maintenance ou de v&eacute;rification de donn&eacute;es sur l'&eacute;tat des &eacute;quipements. Chacun des 147 salari&eacute;s a continu&eacute; de travailler. Mais il a fallu six jours au total pour red&eacute;marrer toute l'usine et pouvoir produire la premi&egrave;re tonne d'ur&eacute;e, d&eacute;riv&eacute;e de l'ammoniac. L'ur&eacute;e solide en grain, dont l'usine du Havre produit 330.000 tonnes par an, est utilis&eacute;e surtout comme suppl&eacute;ment alimentaire pour les animaux d'&eacute;levage.<h2 class="MsoPlainText">Des engrais &agrave; partir de l'eau ? </h2>Aujourd'hui, &agrave; l'entr&eacute;e du site normand, la bouche du pipeline crache de nouveau du gaz naturel - du m&eacute;thane dont la formule chimique est CH4 - vers les installations o&ugrave; les mol&eacute;cules de gaz sont "craqu&eacute;es" &agrave; l'aide de vapeur d'eau (dont le sigle chimique est H2O), avant d'&ecirc;tre "synth&eacute;tis&eacute;es" (m&eacute;lang&eacute;es) avec l'azote (N) de l'air, pour produire l'ammoniac (NH3), que l'on liqu&eacute;fie &agrave; -33 degr&eacute;s pour le transporter. Yara travaille sur des solutions pour se passer compl&egrave;tement de ce gaz majoritairement import&eacute;, le CH4, qui est &eacute;galement &agrave; l'origine d'&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. Au cours du proc&eacute;d&eacute; de craquage pour isoler l'hydrog&egrave;ne issu du m&eacute;thane, les mol&eacute;cules de carbone (C) s'associent en effet avec celles de l'oxyg&egrave;ne de l'eau (O2) et produisent du dioxyde de carbone (CO2), dont une partie est r&eacute;utilis&eacute;e pour produire l'ur&eacute;e, l'autre rel&acirc;ch&eacute;e dans l'atmosph&egrave;re. "Demain, nous allons pouvoir &agrave; partir de l'eau extraire l'hydrog&egrave;ne auquel nous allons ajouter l'azote de l'air. Ce qui va nous permettre de produire de "l'ammoniac vert" issu d'&eacute;nergies renouvelables ne d&eacute;gageant plus de gaz &agrave; effet de serre", explique Delphine Guey, directrice de l'engagement soci&eacute;tal chez Yara France.Le fabricant d'engrais mise beaucoup sur le proc&eacute;d&eacute; d'&eacute;lectrolyse de l'eau via des &eacute;nergies vertes (hydro&eacute;lectrique en Norv&egrave;ge, solaire en Australie, &eacute;olienne aux Pays-Bas) pour s'approvisionner en hydrog&egrave;ne. "Dans nos sites de production en France, nous allons pouvoir produire des engrais d&eacute;carbon&eacute;s", assure Delphine Guey. Et "nous envisageons d'en produire 30% d'ici &agrave; 2030."

Les wagons-citernes chargés d'ammoniac liquide réfrigéré défilent sur les rails le long de la Seine : au Havre, l'usine du groupe d'engrais Yara vient de redémarrer. La flambée des prix du gaz après l'invasion de l'Ukraine par la Russie l'avait forcée à un arrêt de production inédit pendant trois semaines.

Prix du gaz : au Havre, la production d'ammoniac pour les engrais redémarre après trois semaines d'arrêt

Les ONG Ferus, Aspas et One Voice demandaient &agrave; la plus haute juridiction administrative d'annuler un arr&ecirc;t&eacute; gouvernemental d'octobre 2020 "fixant le nombre maximum de sp&eacute;cimens de loups dont la destruction pourra &ecirc;tre autoris&eacute;e chaque ann&eacute;e" &agrave; 19% de "l'effectif moyen estim&eacute; annuellement". Un chiffre qui, s'il est atteint avant la fin de l'ann&eacute;e civile, peut &ecirc;tre augment&eacute; de 2% suppl&eacute;mentaires pour les seuls tirs de d&eacute;fense.Les ONG arguaient notamment que l'arr&ecirc;t&eacute; contrevenait &agrave; une directive europ&eacute;enne de 1992 sur la pr&eacute;servation des habitats, de la flore et de la faune sauvage, qui prohibe de tuer des animaux prot&eacute;g&eacute;s, comme le sont les loups. La directive pr&eacute;voit toutefois des exceptions, notamment pour pr&eacute;venir des "dommages importants" &agrave; l'&eacute;levage, tant que ces d&eacute;rogations ne nuisent pas "au maintien dans un &eacute;tat de conservation favorable" les population animales concern&eacute;es.Mais le Conseil d'Etat a notamment invoqu&eacute; des &eacute;tudes concluant &agrave; une "croissance exponentielle" de la population de loups depuis que ceux-ci sont revenus naturellement en France depuis l'Italie dans les ann&eacute;es 1990, alors que dans les ann&eacute;es 1930 ils avaient &eacute;t&eacute; &eacute;radiqu&eacute;s par l'homme.Les juges rel&egrave;vent &eacute;galement que ce plafond de 19% avait d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; appliqu&eacute; en 2019 et 2020. Et que si le rythme de croissance de la population de loups avait alors diminu&eacute;, cette derni&egrave;re avait toutefois "continu&eacute; &agrave; augmenter de fa&ccedil;on sensible et poursuivi son expansion g&eacute;ographique". Ils ont donc rejet&eacute; le recours des associations et refus&eacute; de le transmettre &agrave; la Cour de justice europ&eacute;enne pour examen, comme elle le demandaient &eacute;galement. Le comptage des loups est un enjeu pol&eacute;mique, notamment en raison des pourcentages d'abattage autoris&eacute;s. Le dernier chiffre estim&eacute; de la population sur le territoire fran&ccedil;ais, en octobre dernier, &eacute;tait "d'environ 624". Certains &eacute;leveurs l'estiment largement sous-&eacute;valu&eacute;. Les d&eacute;fenseurs de ces carnassiers pointent, eux, l'impact des abattages autoris&eacute;s, soit 118 b&ecirc;tes en 2021.

Il sera toujours possible de tuer jusqu'à un cinquième des loups présents en France par an, a confirmé le Conseil d'Etat le 21 avril, rejetant un recours d'ONG contre l'abattage autorisé de ces grands prédateurs protégés.

Le Conseil d'Etat confirme le seuil de prélèvement des loups

Ovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est fortement influenc&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o, quand les ventes saisonni&egrave;res sont essentiellement li&eacute;es &agrave; la sortie des barbecues. Le mauvais temps pour ce week-end est pr&eacute;judiciable aux grillades. Le prix de l&rsquo;agneau dans les magasins est &eacute;galement un frein &agrave; l&rsquo;achat, m&ecirc;me s&rsquo;il est le reflet d&rsquo;une juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs. Apr&egrave;s la tr&egrave;s bonne tenue des prix pour les f&ecirc;tes Pascales, la tendance est &agrave; un repli des cours dans les agneaux, m&ecirc;me si ces derniers restent encore tr&egrave;s convenables pour les &eacute;leveurs. En brebis, la demande reste soutenue pour la fin du ramadan (2 mai).

Avis d’expert : 
La demande sera en replis pour les achats de fin de mois, qui seront néanmoins très dépendant de la météo du prochain week-end.

Léger recul des prix dans les agneaux

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Les int&eacute;grateurs qui sont soumis &agrave; la pression des co&ucirc;ts de production, et face a une faible concurrence des l&rsquo;export vers l&rsquo;Espagne, maintiennent les prix sur l&rsquo;ensemble des Holsteins, Normands, Montb&eacute;liards. Dans les crois&eacute;s, les ramasseurs de veaux observant une qualit&eacute; souvent tr&egrave;s commune avec de nombreux veaux l&eacute;gers. Le tri reste marqu&eacute; dans les taupes, gris, jaunes ou Blanc bleus ordinaires. Les tr&egrave;s bons crois&eacute;s ou allaitants sont peu offerts et se maintiennent. Le commerce reste compliqu&eacute; dans les Charolais, Blonds d&rsquo;Aquitaine ou Limousins.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; commerciale a &eacute;t&eacute; assez bonne pour les f&ecirc;tes pascales, et les int&eacute;grateurs maintiennent la pression sur les abatteurs pour qu&rsquo;ils poursuivent dans la progression des prix.

Avis d’expert : 
Veaux : les acheteurs vont maintenir un tri sévère sur les veaux croisés ordinaires. Les laitiers seront stables.   
Veaux de boucherie : Les intégrateurs attendent la rentrée et les promotions pour la Pentecôte en semaine 20.

Veaux : cours stables

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les march&eacute;s de la semaine sont impact&eacute;s par le f&eacute;ri&eacute; du lundi de P&acirc;ques, avec une faible pr&eacute;sentation sur les march&eacute;s. Le commerce du b&eacute;tail maigre reste soutenu par les tarifs pratiqu&eacute;s dans la viande, mais les engraisseurs subissent de plein fouet l&rsquo;accroissement du prix des aliments engendr&eacute; par la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes g&eacute;nisses et jeunes vaches proches de la finition. Les allaitantes et les laiti&egrave;res d&rsquo;herbage avec du gabarit restent demand&eacute;es, mais elles sont peu nombreuses face &agrave; la valorisation actuelle de la viande. &nbsp;Broutards &ndash;&nbsp;Si les &eacute;leveurs vendent les animaux qu&rsquo;ils ne veulent pas herbager, l&rsquo;animation sur les march&eacute;s aux broutards reste soutenue avec des volumes r&eacute;duits en cette semaine &eacute;court&eacute;e par le f&eacute;ri&eacute; du lundi de P&acirc;ques. La demande italienne est soutenue apr&egrave;s les ventes de P&acirc;ques. Les transactions sont fluides avec des tarifs tr&egrave;s fermes dans les bons Charolais o&ugrave; Limousins, notamment s&rsquo;ils sont vaccin&eacute;s FCO. Les mises en place sur la France sont &eacute;galement soutenues, avec une anticipation des industriels sur un d&eacute;ficit futur de la production. Le commerce reste fluide m&ecirc;me si les tarifs se stabilisent dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, avec une demande cibl&eacute;e sur les m&acirc;les de qualit&eacute; avec du poids et sans cornes pour une meilleure croissance dans les ateliers de production (animaux plus calmes). L&rsquo;activit&eacute; sur l&rsquo;Espagne est peu soutenue. Dans les femelles, pas de changement dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines avec une offre qui reste juste suffisante pour les besoins des diff&eacute;rents march&eacute;s.

Avis d’expert : 
Broutards : Les volumes seront plus étoffés et devraient mieux correspondre à la demande. Les tarifs devraient se maintenir dans les bons mâles et femelles de 300/400kg Charolais vaccinés.  

Bovins maigres +18 mois : Le commerce restera fluide dans le bétail de second choix. Le bon maigre lourd va se maintenir.

Les bons broutards vaccinés à restent demandés

Bovins de boucherie &ndash;L&rsquo;ambiance commerciale de cette semaine &eacute;court&eacute;e est un peu plus calme sur les march&eacute;s, mais le recul de l&rsquo;offre permet n&eacute;anmoins une stabilisation des prix dans les tr&egrave;s bonnes femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines Aubracs ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les g&eacute;nisses et les jeunes vaches Charolaises R+/U- se stabilisent apr&egrave;s les hausses de ces derni&egrave;res semaines. La commercialisation reste assez fluide dans les allaitantes de choix secondaire ou d&rsquo;entr&eacute;e de gamme avec des tarifs qui butent sur la barre symbolique des 5&euro;. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Alors que les tarifs ont fortement progress&eacute; depuis un an, et que personne ne semble conna&icirc;tre l&rsquo;issue de cette hausse, les abatteurs profitent d&rsquo;un &eacute;quilibre offre/demande ponctuellement plus favorable en cette semaine &eacute;court&eacute;e pour stabiliser les prix. Mais le repli des disponibilit&eacute;s va reprendre avec les travaux de saison. Les tarifs chez nos voisins du nord de l&rsquo;Europe restent au-dessus des prix fran&ccedil;ais. Les cours de la semaine sont inchang&eacute;s sur la plupart des march&eacute;s dans l&rsquo;ensemble des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes.Jeunes bovins &ndash; La demande est en repli apr&egrave;s la forte activit&eacute; de ces deux derni&egrave;res semaines. Le march&eacute; italien tend &eacute;galement &agrave; se stabiliser avec une consommation qui p&acirc;tit &eacute;galement du recul du pouvoir d&rsquo;achat. Les tarifs restent &eacute;lev&eacute;s en Allemagne, avec une production principalement orient&eacute;e vers la viande transform&eacute;e. La tendance reste n&eacute;anmoins positive dans les JB Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. Dans les JB laitiers, les tarifs restent fermes

Avis d’expert : 
Bovins races allaitantes : Le commerce sera à l’équilibre avec des tarifs stables dans les allaitantes R et les bonnes femelles de qualité bouchère.   

Bovins races laitières : Les  industriels ne devraient pas encore trop souffrir du recul saisonnier de l’offre, mais la tendance sera haussière. 

Jeunes bovins : Le commerce restera régulier même si les tarifs se stabilisent.

La demande est plus facilement couverte en laitières

Le climat commercial est pesant dans les outils industriels, face &agrave; des commandes peu soutenues dans les pi&egrave;ces nobles &agrave; griller. Malgr&eacute; un week-end de P&acirc;ques ensoleill&eacute; et propice aux grillades, ce mois d&rsquo;avril marque un repli des achats des m&eacute;nages sur la viande bovine &agrave; la coupe que ce soit dans les GMS ou les boucheries. Certains abatteurs parlent d&rsquo;un recul de 10 voir 15% selon les magasins. Ce repli est &agrave; mettre sur le dos des nombreuses augmentations de ces derni&egrave;res semaines qui ont amen&eacute; les m&eacute;nages &agrave; faire des choix, malgr&eacute; une situation un peu moins &eacute;touffante sur le prix des carburants. Le recul de la consommation est &eacute;galement un ph&eacute;nom&egrave;ne r&eacute;curent en p&eacute;riode &eacute;lectorale, mais difficile &agrave; chiffrer.Ce qui peut &ecirc;tre inqui&eacute;tant, c&rsquo;est que ce recul de la demande intervient alors que les hausses observ&eacute;es sur le prix de la viande dans les fermes a encore &eacute;t&eacute; tr&egrave;s peu r&eacute;percut&eacute; sur les lin&eacute;aires. L&rsquo;aspect psychologique d&rsquo;un produit cher est un marqueur de la viande bovine, alors quand les achats se rabattent sur la viande hach&eacute;e ce n&rsquo;est pas toujours pour le prix, mais surtout par une modification profonde des habitudes alimentaires. Le steak hach&eacute; est un marqueur g&eacute;n&eacute;rationnel.Dans un contexte o&ugrave; depuis de nombreux mois, les abatteurs subissaient un march&eacute; d&eacute;ficitaire en r&eacute;formes allaitantes, le recul de la demande tend &agrave; stabiliser les prix, notamment dans la viande de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les c&ocirc;tes de b&oelig;uf, faux-filets ou entrec&ocirc;tes restent dans les frigos et attendent le retour des beaux jours pour des achats plaisir pour des parties de grillades. Les abattoirs adaptent leur activit&eacute; &agrave; la demande. Les usines de transformation ont continu&eacute; leurs productions de viande hach&eacute;e avec des disponibilit&eacute;s plus &eacute;quilibr&eacute;es dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res sur le d&eacute;but du mois.Ce plafonnement va-t-il se d&eacute;cliner sur les autres cat&eacute;gories au regard du resserrement des fourchettes tarifaires, alors que les conditions climatiques sont id&eacute;ales pour les implantations des cultures de printemps&thinsp;? Les &eacute;leveurs s&rsquo;affairent dans les champs et ils sont moins disponibles pendant cette p&eacute;riode pour vendre leurs animaux. Cela va engendrer un net recul de l&rsquo;offre pour les semaines &agrave; venir.

Ce mois d’avril marque un repli des achats et certains abatteurs parlent d’un recul de 10 voir 15% selon les magasins.

Viande bovine : recul de la consommation

[Edito] Alors que l&rsquo;envol&eacute;e des prix &agrave; la consommation a rel&eacute;gu&eacute; au second plan, au moins partiellement, les relents nationalistes de la campagne pr&eacute;sidentielle, le ticket de caisse, marqueur de nos achats et de notre quotidien, s&rsquo;appr&ecirc;te lui aussi &agrave; s&rsquo;envoler. En vertu de la loi du 10 f&eacute;vrier 2020 relative &agrave; la lutte contre le gaspillage et &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie circulaire, le ticket de caisse imprim&eacute; ne sera plus d&eacute;livr&eacute; &agrave; compter du 1er janvier 2023, sauf demande expresse des clients. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-economies-de-papier-sur-le-ticket-de-caisse" target="_blank">L&rsquo;op&eacute;ration est d&eacute;nonc&eacute;e cette semaine par des associations de consommateurs</a>, qui y voient une atteinte &agrave; leurs droits, sous couvert d&rsquo;une &laquo;&nbsp;d&eacute;mat&eacute;rialisation &agrave; marche forc&eacute;e&nbsp;&raquo; et d&rsquo;un &laquo;&nbsp;pr&eacute;tendu b&eacute;n&eacute;fice environnemental&nbsp;&raquo;.<h2>0% de TVA sur 100 produits essentiels...</h2>Si les comptes internet et autres cartes de fid&eacute;lit&eacute; permettront de conserver, pour des si&egrave;cles, la trace de nos achats, c&rsquo;en est fini du petit coup d&rsquo;&oelig;il furtif en sortie de caisse. Sur les prix bien s&ucirc;r et accessoirement sur les taux de TVA. La TVA, c&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment le bouclier tarifaire que compte activer Marine Le Pen, candidate &agrave; la pr&eacute;sidence de la R&eacute;publique, en la supprimant sur 100 produits essentiels, alimentaires et d&rsquo;hygi&egrave;ne, &laquo;&nbsp;tant que l&rsquo;inflation est sup&eacute;rieure d&rsquo;un point &agrave; la croissance&nbsp;&raquo;, a-t-elle affirm&eacute; lors du d&eacute;bat de l&rsquo;entre-deux tours. Actuellement, le taux de 5,5% s&rsquo;applique sur la plupart des produits alimentaires bruts et cuisin&eacute;s (&oelig;ufs, viandes, poissons, crustac&eacute;s, fruits de mer, l&eacute;gumes, fruits, beurre...), ainsi que sur les protections p&eacute;riodiques, contre 20% sur les autres produits d&rsquo;hygi&egrave;ne et sur les confiseries, le chocolat, la margarine, les alcools ou encore le caviar. Si Marine Le Pen est &eacute;lue et si elle n&rsquo;abroge pas la loi, le taux z&eacute;ro ne tapera pas &agrave; l&rsquo;&oelig;il sur feu le ticket de caisse, et pas beaucoup moins au porte-monnaie, selon son adversaire.<h2>... contre un ch&egrave;que alimentaire</h2>En guise de bouclier tarifaire, le candidat Emmanuel Macron propose l&rsquo;instauration d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire. Davantage qu&rsquo;une promesse, il s&rsquo;agirait en r&eacute;alit&eacute; de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la mise en application d&rsquo;un article de la loi Climat et r&eacute;silience</a>, promulgu&eacute;e en ao&ucirc;t 2021 par le pr&eacute;sident Emmanuel Macron. Le ch&egrave;que alimentaire est &laquo;&nbsp;&agrave; la fois plus efficace et plus juste&nbsp;&raquo;, car ciblant &laquo;&nbsp;les m&eacute;nages &agrave; l&rsquo;euro pr&egrave;s&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; son promoteur lors du d&eacute;bat. Le ch&egrave;que aurait aussi l&rsquo;avantage de conforter la loi Egalim 2, une arme contre la guerre des prix destructrice de valeur, que les distributeurs rechignent &agrave; appliquer, trop heureux de s&rsquo;&eacute;riger en d&eacute;fenseurs du pouvoir d&rsquo;achat des plus modestes, aux d&eacute;pends du pouvoir de vivre des agriculteurs et in fine de la capacit&eacute; &agrave; les r&eacute;g&eacute;n&eacute;rer. Quand, comment, combien, pour qui&nbsp;exactement, quel budget global et quelle p&eacute;rennit&eacute;, le ch&egrave;que alimentaire&nbsp;? Myst&egrave;re. Et pour quels produits&nbsp;avec quels signes de qualit&eacute; ? Myst&egrave;re 2. Autant d&rsquo;arbitrages qui en diront beaucoup sur les transitions de nos syst&egrave;mes agricoles et alimentaires, tout comme les modalit&eacute;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-s-affiche-on-line-et-bientot-on-pack" target="_blank">du futur &eacute;tiquetage environnemental</a>, lui aussi dans les tuyaux de la loi Climat et r&eacute;silience. Ch&egrave;que en blanc ou choc Marine&nbsp;?

Le sort réservé à ces trois morceaux de papier est en partie lié. Le premier est promis à disparaître et le second n’est pas encore né. Et il appartiendra au troisième d’en décider.

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