<p>&laquo;&nbsp;<em>La crise entre l&rsquo;Ukraine et la Russie nous touche notamment &agrave; travers la r&eacute;cente acquisition de Groupe Soufflet. Nous avons 350 salari&eacute;s en Ukraine et 250 en Russie. La situation impacte en particulier des activit&eacute;s de malterie, des activit&eacute;s agricoles et un bureau de trading. Toutes sont &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t et ferm&eacute;es. Nous avons coup&eacute; les circuits informatiques, par s&eacute;curit&eacute;, les salari&eacute;s fran&ccedil;ais sont rentr&eacute;s </em>[au pays]<em> et nos salari&eacute;s ukrainiens sont chez eux mais certains sont mobilisables. Tout le monde attend</em>&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; Thierry Blandini&egrave;res, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;InVivo, en pr&eacute;ambule.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Pour l&rsquo;impact &eacute;conomique, on verra, cela d&eacute;pend grandement de la dur&eacute;e du conflit. Si on envisage un horizon de trois mois, cela engendrera un impact mod&eacute;r&eacute;, un peu de perte de marge</em>&nbsp;&raquo;, a-t-il poursuivi, avant d'exprimer son inqui&eacute;tude sur les futurs semis de printemps en Ukraine. &laquo;&nbsp;<em>Il faudra bien produire, quoi qu&rsquo;il arrive, dans des conditions &agrave; d&eacute;finir. Ne serait-ce que pour que le pays puisse nourrir ses habitants. On verra ce qui se passe pour l&rsquo;export ensuite</em>&nbsp;&raquo;. Le mois de mars sera crucial pour savoir quelles seront les capacit&eacute;s exactes de l&rsquo;Ukraine &agrave; pouvoir semer, cultiver et r&eacute;colter des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux.</p>

<h2>D&eacute;bloquer des surfaces et supprimer des contraintes</h2>

<p>Le directeur g&eacute;n&eacute;ral a ensuite &eacute;voqu&eacute; le manque &agrave; produire provoqu&eacute; par la situation de conflit. &laquo;&nbsp;<em>Si l&rsquo;Ukraine n&rsquo;arrive pas &agrave; produire pour exporter du bl&eacute;, cela repr&eacute;sentera entre 20 et 25 Mt en moins sur les march&eacute;s mondiaux. Les Etats-Unis, le Br&eacute;sil, l&rsquo;Argentine sauront tr&egrave;s bien faire pour se positionner. Il faut donc voir au plus vite ce que l&rsquo;on peut faire en Europe sur ce sujet&nbsp;: effectuer un effort qui consisterait &agrave; produire entre 10 et 15 % de bl&eacute; en plus pour la prochaine campagne. Si nous arrivons &agrave; faire cela, alors nous arriverons &agrave; stabiliser le march&eacute;.</em> &raquo;</p>

<p>Dans cette optique, InVivo, comme d&rsquo;autres acteurs des fili&egrave;res grains, a demand&eacute; au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture de faire en sorte que le syst&egrave;me de production agricole fran&ccedil;ais &laquo;&nbsp;<em>lib&egrave;re les &eacute;nergies et enl&egrave;ve les contraintes&nbsp;</em>&raquo;. Transmise donc &agrave; Julien Denormandie, cette demande est port&eacute;e par ce dernier &agrave; Bruxelles pour l&rsquo;ensemble de la ferme Europe.</p>

<p>Une id&eacute;e consisterait &agrave; remettre en production une partie des terres actuellement en jach&egrave;re dans l&rsquo;UE. Autre axe de travail pour ramener un peu de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; dans le monde des grandes cultures&nbsp;: installer un syst&egrave;me permettant de ma&icirc;triser le prix des engrais et des intrants (notamment tout ce qui est &agrave; base d&rsquo;azote et de phosphore, dont la Russie est grande exportatrice) pendant un ou deux ans, ce qui donneraient des garanties &agrave; la ferme Europe sur ses intentions de semis et de surfaces &agrave; cultiver. Enfin, Thierry Blandini&egrave;res souhaite aussi un syst&egrave;me assurantiel pour prot&eacute;ger les actifs des op&eacute;rateurs fran&ccedil;ais pr&eacute;sents en Ukraine, via par exemple une contribution de la BPI avec l&rsquo;Etat. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est du patrimoine fran&ccedil;ais qui est l&agrave;-bas. Ce sont donc des d&eacute;cisions &agrave; prendre en temps de guerre, donc maintenant, pas apr&egrave;s la constitution et la consultation de diff&eacute;rents comit&eacute;s Th&eacute;odule&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/la-france-pourra-t-elle-repondre-aux-importateurs-qui-tentent-de-sapprovisionner-en-dautres" target="_blank" title="Guerre en Ukraine : la France pourra-t-elle pallier au manque d&rsquo;offre de bl&eacute; d&amp;#039;origine mer Noire ?">La France pourra t-elle r&eacute;pondre aux importateurs qui cherchent d'autres origines ? El&eacute;ments de r&eacute;ponse avec Gilles Kindelberger de Senalia</a></div>

<h2>Produire plus, mieux et durable</h2>

<p>Sur le moyen et le long terme, les &eacute;v&egrave;nements de type Russie/Ukraine plaident en faveur de la r&eacute;vision de la feuille de route de la strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;Farm to fork&nbsp;&raquo; de l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;<em>On a besoin de produire plus, mieux et durable, non de baisser le volume de production de 10 &agrave; 20 %, comme tendent &agrave; le d&eacute;montrer plusieurs &eacute;tudes sur les cons&eacute;quences de la strat&eacute;gie Farm to fork. L&rsquo;alimentation n&rsquo;est pas une variable d&rsquo;ajustement, c&rsquo;est central&nbsp;</em>&raquo;, affirme le patron du groupe InVivo.</p>

<p>Thierry Blandin&egrave;res a ensuite conclu sur la Russie, &laquo;&nbsp;<em>pour laquelle on a moins de visibilit&eacute; que pour l&rsquo;Ukraine. L&rsquo;activit&eacute; se poursuit pour la partie malt. Le sujet, c&rsquo;est plut&ocirc;t les impacts des sanctions concernant les circuits financiers pour le paiement des affaires r&eacute;alis&eacute;es. Une chose est s&ucirc;re, pendant tout ce temps, la Russie peut continuer &agrave; produire elle, ne serait ce que pour assurer ses propres besoins en alimentation</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus : <a href="https://www.reussir.fr/ukraine" rel="noreferrer noopener" target="_blank" title="https://www.reussir.fr/ukraine">https://www.reussir.fr/ukraine</a> et <a href="https://www.reussir.fr/guerre-ukraine-russie" rel="noreferrer noopener" target="_blank" title="https://www.reussir.fr/guerre-ukraine-russie">https://www.reussir.fr/guerre-ukraine-russie</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>Cellule de crise &agrave; la disposition des entreprises pr&eacute;sentes en Ukraine</strong></div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

<div class="encadre">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Europe et des affaires &eacute;trang&egrave;res (MEAE) a mis en place une cellule de crise &agrave; la disposition des entreprises ayant des salari&eacute;s ou des activit&eacute;s en Ukraine. <a href="mailto:gaelle.serquinpeyraud@diplomatie.gouv.fr">@diplomatie.gouv.fr</a>.</div>

<div class="encadre">Elles peuvent y pr&eacute;senter leur pr&eacute;vision sur les impacts n&eacute;gatifs du conflit pour leur activit&eacute;, des informations sur la mise en &oelig;uvre des sanctions et faire remonter leurs probl&eacute;matiques de tensions en mati&egrave;re d'approvisionnements. Et aussi <a href="https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/International/Cellule-Ukraine-Russie">une rubrique &laquo;&nbsp;cellule Ukraine-Russie&nbsp;&raquo;</a> sur le site de FranceAgriMer (informations concernant les &eacute;changes de produits agricoles et agroalimentaires dans le contexte actuel de crise).</div>



Dans un point presse sur la stratégie d’InVivo autour de la décarbonation, Thierry Blandinières, directeur général, a fait un point sur la situation en Ukraine et en Russie.

En Ukraine, « les activités sont à l’arrêt et tout le monde attend »

<p><strong>Ce 3 mars sur le <a href="https://www.reussir.fr/salon-de-lagriculture" target="_blank">salon international de l&rsquo;agriculture</a>, Michel Biero, directeur ex&eacute;cutif achats de Lidl France, a annonc&eacute; le lancement d&rsquo;un appel &agrave; projets Bien-&ecirc;tre animal dot&eacute; d&rsquo;un 1,4 million d&rsquo;euros</strong>. Sont concern&eacute;s&nbsp;: les &eacute;leveurs de porcs des groupements Eureden, Evel&rsquo;up et Porc Armor Evolution ayant un projet d&rsquo;am&eacute;lioration des conditions d&rsquo;&eacute;levage.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Un volume de 80&nbsp;000 porcs concern&eacute;s lors de la premi&egrave;re ann&eacute;e</h2>

<p>Les dossiers seront s&eacute;lectionn&eacute;s lors d&rsquo;un comit&eacute; bien-&ecirc;tre animal, compos&eacute; de groupements, d&rsquo;experts techniques et d&rsquo;ONG, en juin 2022. A la cl&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;<strong><em>des contrats de 3 &agrave; 5 ans avec Lidl avec une aide de 4 &agrave; 5 euros par porc</em></strong>&nbsp;&raquo;, a promis le distributeur. &laquo;<strong><em>&nbsp;Cette aide passera par le prix d&rsquo;achat aupr&egrave;s de l&rsquo;industriel Socopa&nbsp;</em></strong>&raquo;, explique Michel Biero. D<strong>ix &agrave; quinze &eacute;levages devraient &ecirc;tre concern&eacute;s la premi&egrave;re ann&eacute;e pour un volume d&rsquo;environ 80&nbsp;000 porcs</strong>. Lidl affirme vouloir p&eacute;renniser cette d&eacute;marche commen&ccedil;ant par la fili&egrave;re porcine &laquo;&nbsp;<em>qui a besoin d&rsquo;un coup de pouce particulier&nbsp;</em>&raquo;, souligne le directeur ex&eacute;cutif achats.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lidl-lance-le-remunerascore-sur-la-viande-bovine" target="_blank">Lidl lance le r&eacute;mun&eacute;rascore sur la viande bovine</a></div>

<p>Les projets de mise en place d&rsquo;une maternit&eacute; ou d&rsquo;une verraterie libert&eacute; pourront par exemple candidater &agrave; l&rsquo;appel &agrave; projets.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Une plateforme de formation des salari&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage</h2>

<p>En plus de cet investissement,<strong> Lidl pr&eacute;voit d&rsquo;injecter 150&nbsp;000 euros pour cr&eacute;er et donner acc&egrave;s &agrave; une formation en ligne au bien-&ecirc;tre animal pour ses &eacute;leveurs partenaires et ses salari&eacute;s</strong>. &laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;objectif&nbsp;: 100% des salari&eacute;s des &eacute;levages partenaires de Lidl form&eacute;s au bien-&ecirc;tre animal d&rsquo;ici 2025</em>&nbsp;&raquo;, avance Lidl.<strong> Le distributeur va aussi investir 50&nbsp;000 euros dans des projets de recherche et d&rsquo;innovation sur le bien-&ecirc;tre animal.</strong></p>

<p>Ce programme devrait s&rsquo;&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;avenir &agrave; d&rsquo;autres esp&egrave;ces dont les vaches laiti&egrave;res, les poulets de chair, les poules pondeuses et les dindes<strong>. Il s&rsquo;inscrit dans une politique de bien-&ecirc;tre animale d&eacute;finie par le distributeur autour des dix grands engagements </strong>suivants&nbsp;:</p>

<ul><li>Accompagner en formant les acteurs des fili&egrave;res sur le bien-&ecirc;tre animal</li>
	<li>Am&eacute;liorer les conditions d&rsquo;&eacute;levage des animaux reproducteurs</li>
	<li>Prendre en compte le bien-&ecirc;tre des animaux d&egrave;s leur plus jeune &acirc;ge</li>
	<li>Favoriser les esp&egrave;ces &agrave; croissance mod&eacute;r&eacute;e ou lente</li>
	<li>Limiter au maximum les mutilations d&rsquo;&eacute;levage en b&acirc;timent</li>
	<li>Promouvoir la libert&eacute; de mouvement et un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur</li>
	<li>Limiter le stress et l&rsquo;inconfort des animaux lors du transport et de l&rsquo;abattage</li>
	<li>D&eacute;finir un cadre d&rsquo;&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre animal commun &agrave; tous les &eacute;levages et contr&ocirc;ler la mise en &oelig;uvre des engagements</li>
</ul><div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;:<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/salon-de-lagriculture-2022-renouvellement-de-trois-contrats-laitiers-pour-lidl" target="_blank"> [Salon de l'agriculture 2022] Renouvellement de trois contrats laitiers pour Lidl</a></div>

<p>&nbsp;</p>



Le distributeur a annoncé ce jeudi 3 mars sur le salon de l’agriculture en présence des représentants d’Eureden, Evel’up, Porc Armor Evolution et Socopa, un appel à projets bien-être animal visant les éleveurs de porcs.

Lidl investit 1,4 million d’euros dans le bien-être des porcs

<p class="MsoPlainText">Ces tractations, qui fixent pour l'ann&eacute;e le prix des produits commercialis&eacute;s, se sont pour certaines achev&eacute;es t&ocirc;t le 2 mars au matin, avec un taux de signature d&eacute;passant les 80% dans la plupart des enseignes, au lendemain de la cl&ocirc;ture. Des blocages subsistent toutefois au niveau de deux grands distributeurs, que le gouvernement n'a pas souhait&eacute; nommer.</p><p class="MsoPlainText">La hausse exacte n'est pas encore connue, mais le minist&egrave;re de l'Agriculture confirme qu'elle sera de l'ordre de 3% apr&egrave;s huit ans de d&eacute;flation (0,1% en 2021, 0,3% en 2020), avec des diff&eacute;rences en fonction des fili&egrave;res. Pour r&eacute;percuter l'inflation qui p&egrave;se sur les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles et les co&ucirc;ts industriels (&eacute;nergie, emballages, transport), la principale organisation de l'agroalimentaire, l'Ania, avait r&eacute;clam&eacute; une hausse des prix de vente d'environ 6%.</p><p class="MsoPlainText">Le minist&egrave;re de l'Agriculture a salu&eacute; un<em> "effet Egalim 2" </em>sur ces n&eacute;gociations, en r&eacute;f&eacute;rence au texte de loi adapt&eacute; de justesse fin 2021 pour r&eacute;tribuer correctement les producteurs face aux hausses des co&ucirc;ts agricoles, et corriger ainsi le manque d'efficacit&eacute; de la loi Egalim 1.<em> "Sans Egalim 2, ce serait un d&eacute;sastre au moment o&ugrave; on se parle"</em>, avait estim&eacute; le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.</p><p class="MsoPlainText">Le m&eacute;diateur des relations commerciales agricoles a pour sa part &eacute;t&eacute; saisi d'une soixantaine de dossiers d'entreprises n'&eacute;tant pas parvenues &agrave; un accord, un nombre un peu plus &eacute;lev&eacute; que l'an pass&eacute;. En cas de rupture de contrat avec un fournisseur, <em>"j'invite les directeurs g&eacute;n&eacute;raux des enseignes de la grande distribution &agrave; faire conna&icirc;tre leur position sur les prix &agrave; appliquer en 2022", </em>indique-t-il &agrave; l'AFP. Il craint en effet que les enseignes maintiennent les m&ecirc;mes prix qu'en 2021 pendant une p&eacute;riode de pr&eacute;avis qui peut durer jusqu'&agrave; 12 mois, une attitude <em>"d&eacute;loyale"</em> par rapport &agrave; celles qui ont sign&eacute; des accords.</p><p class="MsoPlainText">L'&eacute;quilibre de ces n&eacute;gociations commerciales, men&eacute;es chaque ann&eacute;e, est d&eacute;licat : il doit permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail, aux industriels de continuer &agrave; produire et investir, le tout sans malmener le budget des m&eacute;nages.</p><p class="MsoPlainText">L'acc&eacute;l&eacute;ration de l'inflation sur 2021 (+1,6%), va encore s'aggraver suite &agrave; l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a fait s'envoler en l'espace d'une semaine les cours mondiaux des c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux &agrave; des niveaux historiquement &eacute;lev&eacute;s, les deux pays repr&eacute;sentant &agrave; eux 30% du commerce mondial du bl&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveaux-records-pour-les-prix-du-ble-et-du-mais" target="_blank" title="">Nouveaux records pour les prix du bl&eacute; et du ma&iuml;s</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">&nbsp;Jean-Philippe Andr&eacute;, pr&eacute;sident de l'Ania, a indiqu&eacute; sur BFM Business qu'il anticipait <em>"un deuxi&egrave;me choc de hausse de co&ucirc;ts"</em> et que la hausse de ces mati&egrave;res premi&egrave;res <em>"sera r&eacute;percut&eacute;e dans les prix". "In&eacute;vitablement, on va &ecirc;tre impact&eacute;s comme les autres pays europ&eacute;ens par la crise ukrainienne",</em> a-t-il insist&eacute;.</p>


Le prix des produits alimentaires payés aux industriels va augmenter de l'ordre de 3% en France en 2022 après des négociations annuelles difficiles avec les distributeurs, une première depuis 2014 sous l'effet de l'inflation, selon le gouvernement.

Prix de l'alimentation : première augmentation en huit ans selon le gouvernement

<p><a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/actualites/conditionnalite-pac/" target="_blank" title=""><strong>L</strong>a conditionnalit&eacute; se renforce dans la PAC 2023-2027</a> avec notamment des mesures BCAE (Bonnes conditions agricoles et environnementales) plus exigeantes. Au titre de la conditionnalit&eacute;, les r&egrave;gles sont regroup&eacute;es en trois grands domaines. Le premier concerne les BCAE. Le second touche &agrave; la sant&eacute; publique, la sant&eacute; animale et v&eacute;g&eacute;tale. Enfin le dernier se pr&eacute;occupe du bien &ecirc;tre des animaux.</p><p><strong>L</strong>e site Internet &laquo;Telepac&raquo; met &agrave; disposition des fiches techniques qui ont pour but d&rsquo;expliquer les r&egrave;gles applicables &agrave; la conditionnalit&eacute;. Elles r&eacute;capitulent notamment les exigences qui sont &agrave; respecter ainsi que les points contr&ocirc;l&eacute;s et les cas de non-conformit&eacute;. Enfin, elles &eacute;noncent les conditions et d&eacute;lais de remise en conformit&eacute; des anomalies prises en compte dans le cadre du SAP (le syst&egrave;me d&rsquo;avertissement pr&eacute;coce).</p><h2><strong>BCAE : ce qui change avec la r&eacute;f</strong><strong>orme</strong></h2><p><strong>D</strong>ans le socle de la conditionnalit&eacute;, la PAC 2023-2027 va int&eacute;grer les exigences relatives au paiement vert actuel. Ces derni&egrave;res seront applicables &agrave; 100% des paiements directs et des aides surfaciques du second pilier. Constitu&eacute; actuellement de 7 r&egrave;gles de base, le domaine BCAE de la conditionnalit&eacute; va passer &agrave; 9 r&egrave;gles.</p><p><strong>D</strong>e ce fait, les crit&egrave;res du paiement vert actuel int&egrave;grent les BCAE 1, BCAE 7, BCAE 8 et BCAE 9. Il s&rsquo;agit du maintien du ratio r&eacute;gional de prairies permanentes sur la surface agricole (BCAE 1), de diversifier les cultures sur les terres arables (BCAE 7), d&rsquo;avoir un minimum d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments ou de surfaces&nbsp; non productifs en parall&egrave;le de leur maintien et de leur entretien dans les r&egrave;gles (BCAE 8), ainsi que de ne pas convertir ou&nbsp; labourer&nbsp; les prairies d&eacute;sign&eacute;es comme sensibles d&rsquo;un point de vue environnemental dans les sites Natura 2000 (BCAE 9).</p><p><strong>L</strong>a BCAE 2 est une nouveaut&eacute;, consacr&eacute;e &agrave; la protection des zones humides et des tourbi&egrave;res. Enfin, les BCAE 3 &agrave;&nbsp; 6 sont reconduites. Elles concernent entre autres l&rsquo;interdiction de br&ucirc;ler les chaumes, d&rsquo;avoir des sols nus en hiver, de travailler les sols inond&eacute;s ainsi que l&rsquo;obligation de pr&eacute;sence de bandes tampons.</p><h2><strong>Conditionnalit&eacute; s</strong><strong>ociale : la nouveaut&eacute;</strong></h2><p><strong>D</strong>&egrave;s 2023, une conditionnalit&eacute; sociale fait son apparition, se reposant sur&nbsp; des exigences europ&eacute;ennes d&eacute;j&agrave; en vigueur en mati&egrave;re de contrats de travail, de conditions de travail et de protection des salari&eacute;s pr&eacute;sents sur l&rsquo;exploitation... Il faut &ecirc;tre vigilant car toute non-conformit&eacute; pourra d&eacute;clencher des r&eacute;ductions d&rsquo;aides de la PAC. Pour anticiper la mise en conformit&eacute;, il convient de ma&icirc;triser ces r&egrave;gles.</p>


Dès 2023, avec la réforme de la PAC, certaines règles de la conditionnalité seront révisées. Tout exploitant agricole bénéficiant des aides de la PAC devra s’y soumettre.

Future PAC : quelles seront les règles de la conditionnalité ?

<div>
<p>Tous les dix ans, le recensement agricole est une des plus importantes op&eacute;rations statistiques r&eacute;alis&eacute;es en France. Il se r&eacute;alise sur les m&ecirc;mes p&eacute;riodes dans les 27 Etats membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne en se basant sur des m&eacute;thodes d&eacute;velopp&eacute;es par la FAO. <strong>Un socle commun de donn&eacute;es est ainsi disponible pour tous les pays europ&eacute;ens</strong>, mais chaque Etat est libre d&rsquo;ajouter des questions. Concernant les caract&eacute;ristiques g&eacute;n&eacute;rales de chaque exploitation, le tronc commun, le recensement est exhaustif. Il concerne l&rsquo;ensemble des exploitations agricoles, qu&rsquo;elles soient grandes ou petites, que l&rsquo;agriculture corresponde &agrave; l&rsquo;activit&eacute; principale ou secondaire de l&rsquo;exploitant.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-filiere-compte-ses-producteurs">Recensement agricole : des dynamiques oppos&eacute;es entre les fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes</a></div>

<p>Plus de 500 000 exploitations ont &eacute;t&eacute; interrog&eacute;es en 2020. Leur liste a &eacute;t&eacute; &eacute;tablie en se basant sur le r&eacute;pertoire des entreprises (Sirene), les d&eacute;clarations PAC et les donn&eacute;es MSA. D&rsquo;autres informations, regroup&eacute;es en modules, ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;es sur un &eacute;chantillon de 110 000 exploitations. En 2020, ces modules concernaient <strong>la main-d&rsquo;&oelig;uvre, les activit&eacute;s de diversification et le d&eacute;veloppement rural.</strong> Un autre &eacute;chantillon d&rsquo;exploitations sera interrog&eacute; en 2023 sur l&rsquo;irrigation, la gestion du sol, les machines et &eacute;quipements, et les vergers.</p>

<h3>Une r&eacute;colte des informations par internet, t&eacute;l&eacute;phone et en face-&agrave;-face</h3>

<p>L&rsquo;une des nouveaut&eacute;s de 2020 r&eacute;side dans le mode de recueil des donn&eacute;es. En effet, en pleine pand&eacute;mie, il a &eacute;t&eacute; choisi d&rsquo;inviter dans un premier temps les chefs d&rsquo;exploitation &agrave; r&eacute;pondre &agrave; un questionnaire par internet. <strong>Les trois quarts des exploitants agricoles</strong> ont jou&eacute; le jeu de ce questionnaire en ligne. Ceux n&rsquo;ayant pas r&eacute;pondu par internet ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; r&eacute;pondre au questionnaire du socle commun par t&eacute;l&eacute;phone (15&nbsp;%), puis un enqu&ecirc;teur s&rsquo;est d&eacute;plac&eacute; chez les exploitants pour recueillir en face-&agrave;-face les questionnaires manquants.</p>

<p>Les r&eacute;ponses des 110 000 exploitants choisis pour r&eacute;pondre au questionnaire complet (socle commun et modules) ont &eacute;t&eacute; recueillies dans des entretiens en face-&agrave;-face. Au total, 97&nbsp;% des exploitants agricoles ont r&eacute;pondu. Une fois le recensement effectu&eacute;, <strong>des crit&egrave;res ont &eacute;t&eacute; appliqu&eacute;s afin de s&rsquo;assurer que toutes les exploitations retenues sont des acteurs &eacute;conomiques.</strong> Pour les fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales, les exploitations retenues ont une superficie agricole sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 1&nbsp;ha et une superficie en cultures sp&eacute;cialis&eacute;es sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 0,2&nbsp;ha.</p>

<div class="note">Source : <a href="https://www.insee.fr/fr/information/6035938?sommaire=6035950" target="_blank">Courrier des statistiques N7-janvier&nbsp;2022-Insee</a></div>
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Le recensement agricole est une opération qui se fait à l’échelle européenne sur un socle commun de données. Pour cette édition 2020, la France a choisi de recueillir les données via un questionnaire internet puis par téléphone et en face-à-face.

La méthodologie du recensement agricole

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<p><em>&laquo;&nbsp;Depuis mon installation, nous disposons de deux sites s&eacute;par&eacute;s par la route, chacun &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une <a href="https://www.reussir.fr/lait/robot-de-traite" target="_blank">stalle robotis&eacute;e &raquo;</a>,</em> d&eacute;crit R&eacute;mi Mercier, &eacute;leveur laitier &agrave; Saint Germain dans le Grand-Est. Sur le deuxi&egrave;me robot, les performances constat&eacute;es cet automne n&rsquo;&eacute;taient pas satisfaisantes. Le premier site affichait une production moyenne par vache de 31 litres, tandis qu'elle plafonnait &agrave; 24 litres sur l&rsquo;autre. <em>&laquo;&nbsp;M&ecirc;me si la part de primipares est plus &eacute;lev&eacute;e sur le second site (50&nbsp;% contre 30&nbsp;% sur le premier),</em> <em>cela ne pouvait justifier l&rsquo;&eacute;cart de production observ&eacute;.&nbsp;Il ne devrait pas d&eacute;passer 3 &agrave; 4 litres.&nbsp;&raquo;</em> L&rsquo;&eacute;levage a donc r&eacute;alis&eacute; un audit avec le BTPL pour mieux comprendre ces r&eacute;sultats.</p>

<p>L&rsquo;audit a mis en &eacute;vidence que <em>&laquo;&nbsp;les primipares avaient du mal &agrave; d&eacute;coller en lait, et beaucoup se trouvaient en ac&eacute;ton&eacute;mie&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve St&eacute;phane Lartisant, du BTPL.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-groupe-robot-permet-de-progresser-et-de-creer-des-liens" target="_blank">&laquo; Le groupe robot permet de progresser et de cr&eacute;er des liens &raquo;</a></div>

<p>Sur le second robot avec beaucoup de primipares, le plan de compl&eacute;mentation proposait <strong>une augmentation tr&egrave;s rapide de la distribution des concentr&eacute;s</strong> en syst&eacute;matique (quel que soit le lait produit). Durant cette p&eacute;riode de d&eacute;marrage, la quantit&eacute; maximale de concentr&eacute; distribu&eacute; &eacute;tait atteinte d&egrave;s 30 jours, alors que cette programmation durait jusqu&rsquo;&agrave; 55 jours, avant de basculer en automatique (c&rsquo;est-&agrave;-dire en fonction de la production).<em> &laquo;&nbsp;Sur cette p&eacute;riode, la part de concentr&eacute; dans le r&eacute;gime des primipares pouvait atteindre plus de 50&nbsp;%, alors qu&rsquo;il devrait se situer en dessous de 35&nbsp;%.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Les &eacute;leveurs ont donc <strong>rajout&eacute; des paliers au d&eacute;marrage</strong> pour augmenter les concentr&eacute;s plus progressivement et faire en sorte que <strong>le maximum distribu&eacute; (5&nbsp;kg) co&iuml;ncide avec le pic de production autour de 55 jours</strong>.<em> </em>Ces changements n&rsquo;ont pas tard&eacute; &agrave; porter leurs fruits. <em>&laquo;&nbsp;Les primipares affichent de meilleurs d&eacute;marrages en lait et nous n&rsquo;observons plus de d&eacute;crochage &agrave; deux mois de lactation lorsqu&rsquo;elles passent sur la table automatique&nbsp;&raquo;, </em>t&eacute;moigne R&eacute;mi.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/robomat-valorise-les-donnees-de-votre-robot-de-traite" target="_blank">RoboMat valorise les donn&eacute;es de votre robot de traite</a></div>

<p>D&rsquo;autre part, l&rsquo;audit robot a montr&eacute; que <em>&laquo;&nbsp;la consommation d&rsquo;aliments se r&eacute;v&eacute;lait assez forte, avec plus de 150&nbsp;grammes de concentr&eacute;s par litre de lait pour les multipares &agrave; plus de 100 jours de lactation&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Sur l&rsquo;autre site, il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; <strong>une surconsommation d&rsquo;aliments pour les vaches &agrave; plus de 100 jours de lactation</strong>.&nbsp;Une vache &agrave; 40 litres recevait des concentr&eacute;s lui permettant d&rsquo;en produire 45. Cela g&eacute;n&eacute;rait un <strong>gaspillage et une perte &eacute;conomique</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons modifi&eacute; le r&eacute;glage des quantit&eacute;s distribu&eacute;es car il n&rsquo;&eacute;tait plus ad&eacute;quat par rapport au lait produit,</em> indique le jeune &eacute;leveur. <em>Souvent, <strong>on n&rsquo;ose pas trop aller fouiller dans les param&eacute;trages du robot, notamment le plan de compl&eacute;mentation, par peur de faire des b&ecirc;tises</strong>. C&rsquo;est pourtant primordial pour reprendre la main sur le troupeau, surtout si le type de fourrages ou leur qualit&eacute; ont chang&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/savez-vous-faire-parler-les-donnees-de-votre-robot" target="_blank">Savez-vous faire parler les donn&eacute;es de votre robot de traite ?</a></h3>
</div>

<div>&nbsp;</div>



À l’EARL des Mésanges, en Meurthe-et-Moselle, un audit robot réalisé par le BTPL a mis en évidence un problème de réglage du plan de complémentation des primipares.

« À cause d’un mauvais réglage de notre robot, nos primipares ne décollaient pas en lait »

<div>
<p><strong>On ne pourra pas atteindre la neutralit&eacute; carbone en France&nbsp;sans la contribution du secteur agricole et alimentaire</strong>, ont soulign&eacute; les experts de l&rsquo;Ademe lors d&rsquo;une conf&eacute;rence au Salon de l&rsquo;agriculture, le 1er&nbsp;mars. C&rsquo;est l&rsquo;une des conclusions de<a href="https://transitions2050.ademe.fr/" target="_blank"> l&rsquo;&eacute;tude &laquo;&nbsp;Transition(s) 2050&nbsp;&raquo;</a> pilot&eacute;e par l&rsquo;agence, et qui visait &agrave; comparer diff&eacute;rentes trajectoires avec des options &eacute;conomiques, techniques et de soci&eacute;t&eacute; tr&egrave;s contrast&eacute;es pour atteindre la neutralit&eacute; carbone. Cette derni&egrave;re correspond &agrave;&nbsp;l&rsquo;&eacute;quilibre entre les flux annuels d&rsquo;&eacute;mission et d&rsquo;absorption des gaz &agrave; effet de serre (GES).</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-credits-carbone-aide-au-changement-plutot-que-manne" target="_blank" title="Cr&eacute;dits carbone en grandes cultures : quelle rentabilit&eacute; en attendre ?">Cr&eacute;dits carbone en grandes cultures : quelle rentabilit&eacute; en attendre ?</a></div>

<p><strong>L&rsquo;alimentation, en y incluant l&rsquo;agriculture, p&egrave;se pour un quart des &eacute;missions de GES</strong> des citoyens fran&ccedil;ais, &agrave; niveau quasiment &eacute;gal avec le transport et le logement. Et dans cette partie li&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation, l&rsquo;impact agricole est majoritaire (67&nbsp;%).</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le r&ocirc;le de la bio&eacute;conomie, qui inclut&nbsp;la production de biomasse pour des usages alimentaires, &eacute;nerg&eacute;tiques et pour l&rsquo;&eacute;laboration de produits biosourc&eacute;s, est crucial dans l&rsquo;atteinte d&rsquo;une neutralit&eacute; carbone</em>, a affirm&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Mousset, directeur Bio&eacute;conomie et &Eacute;nergies renouvelables de l&rsquo;Ademe. <em>On ne pourra donc pas y parvenir sans activer des leviers dans ce secteur</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>T&eacute;moignage |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/charles-lemarie-le-diagnostic-carbone-est-une-bonne-occasion-de-faire-le-point-sur-mes-pratiques" target="_blank" title="&laquo;&nbsp;Le diagnostic carbone est une bonne occasion de faire le point sur mes pratiques&nbsp;&raquo;">&laquo;&nbsp;Le diagnostic carbone est une bonne occasion de faire le point sur mes pratiques&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>L&rsquo;&eacute;tude repose sur la construction de diff&eacute;rents mod&egrave;les alimentaires pour r&eacute;pondre aux besoins de la population et de mod&egrave;les agricoles en coh&eacute;rence avec ces derniers, jouant sur des niveaux d&rsquo;intensification diff&eacute;rents. Dans la contribution de la bio&eacute;conomie &agrave; la transition &eacute;cologique, les r&eacute;sultats ont mis en &eacute;vidence&nbsp;un potentiel important pour&thinsp;:</p>

<p>&nbsp;</p>

<ul><li>la <strong>baisse des &eacute;missions de GES</strong> pour l&rsquo;agriculture et l&rsquo;alimentation en France</li>
	<li>l&rsquo;augmentation de <strong>biomasse pour usage non alimentaire</strong></li>
	<li>le <strong>stockage de carbone dans les sols</strong> et les for&ecirc;ts</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<div class="accroche">Pour J&eacute;r&ocirc;me Mousset, de l'Ademe, &laquo;&nbsp;<em>il faut un nouveau contrat social entre agriculture et soci&eacute;t&eacute;. Ce ne pourra pas &ecirc;tre seulement l&rsquo;affaire des agriculteurs, mais aussi des consommateurs et des fili&egrave;res</em>.&nbsp;&raquo;</div>

<div>&nbsp;</div>

<p>Selon l&rsquo;Ademe, seuls deux sc&eacute;narios sur les 4 test&eacute;s permettent d&rsquo;atteindre l&rsquo;objectif de diminution par deux des &eacute;missions de GES par rapport aux ann&eacute;es 1990, notamment gr&acirc;ce &agrave; plus de stockage via une augmentation de la surface des for&ecirc;ts permise par une diminution des surfaces alimentaires. <strong>Il s&rsquo;agit des sc&eacute;narios privil&eacute;giant la sobri&eacute;t&eacute; dans la consommation</strong>, avec des changements importants de comportements.</p>

<p>Dans ces deux sc&eacute;narios, <strong>les leviers pour l&rsquo;agriculture et l'alimentation sont notamment&thinsp;</strong>:</p>

<p>&nbsp;</p>

<ul><li>l&rsquo;augmentation de la part des l&eacute;gumineuses (au champ et dans l&rsquo;alimentation),</li>
	<li>l&rsquo;agroforesterie,</li>
	<li>l&rsquo;agro&eacute;cologie (bas niveau d&rsquo;intrants),</li>
	<li>baisse de la consommation de viande.</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<p><strong>Les deux autres sc&eacute;narios test&eacute;s ne permettent pas d&rsquo;atteindre la neutralit&eacute; carbone</strong>. L&rsquo;un repose principalement sur le d&eacute;veloppement d&rsquo;&eacute;nergies vertes et de solution technologiques (v&eacute;hicules &eacute;lectriques, m&eacute;thanisation, industrie tr&egrave;s d&eacute;carbon&eacute;e, accroissement du num&eacute;rique et de l&rsquo;intelligence artificielle pour gagner en efficacit&eacute;&hellip;). L&rsquo;autre fait le pari des technologies de stockage et de la poursuite de la mondialisation des &eacute;changes (transport des personnes et des biens, notamment alimentaires).</p>

<p>Selon J&eacute;r&ocirc;me Mousset, ces conclusions confortent le r&eacute;sultat d&rsquo;autres &eacute;tudes. Pour le sp&eacute;cialiste de l&rsquo;Ademe, &laquo;&nbsp;<em>il faut un nouveau contrat social entre agriculture et soci&eacute;t&eacute;. Ce ne pourra pas &ecirc;tre seulement l&rsquo;affaire des agriculteurs, mais aussi des consommateurs et des fili&egrave;res</em>.&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Une étude de l’agence conclut que l'objectif de neutralité pour les émissions de gaz à effet de serre impose d’activer des leviers agricoles, nécessairement combinés avec des changements de régimes alimentaires.

Neutralité carbone : « le rôle de l’agriculture et de l’alimentation est crucial », selon l’Ademe (étude)

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/sej6W3fweeQ?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>&laquo; Mes parents me voyaient boulanger, j&rsquo;ai choisi &eacute;leveur &raquo;</figcaption>
</figure>
<p>&Eacute;l&egrave;ve en 1&egrave;re ann&eacute;e de BTS Acse &agrave; Ahun (Creuse), L&eacute;on n&rsquo;est pas allergique au gluten. Mais il a plus d&rsquo;app&eacute;tence pour les cochons et pour les vaches que pour la farine. Et il se trouve que son oncle, &eacute;leveur de cochons et de vaches allaitantes dans la Creuse, n&rsquo;a pas de successeur d&eacute;sign&eacute;. L&rsquo;occasion &eacute;tait trop belle pour L&eacute;on.</p><p>Une fois son BTS en poche, le jeune homme envisage de poursuivre par un certificat de sp&eacute;cialisation en conduite d&rsquo;&eacute;levage porcin, toujours dans le m&ecirc;me lyc&eacute;e, avant de se forger une premi&egrave;re exp&eacute;rience professionnelle en tant que salari&eacute;.</p>


[SIA 2022] L’attraction exercée par les cochons et les vaches de l’oncle aura été plus forte que la farine. Léon Belligon se destine à devenir éleveur dans la Creuse dans quelques années.

« Mes parents me voyaient boulanger, j’ai choisi éleveur »

<p>L&rsquo;alliance des deux technologies pour r&eacute;pondre avec justesse aux besoins des plantations, en termes de luminosit&eacute;, temp&eacute;rature, d&rsquo;hygrom&eacute;trie et d&rsquo;humidit&eacute;, avec la bonne quantit&eacute;, au bon moment, tout en am&eacute;liorant les conditions de travail des agriculteurs&nbsp;: tel est le sens du partenariat conclu entre Ombrea et Telequa. Il se mat&eacute;rialisera, au printemps prochain, par le lancement d&rsquo;un projet pilote dans le Sud de la France avant un d&eacute;ploiement &agrave; plus grande &eacute;chelle sur l&rsquo;ensemble du territoire.</p><h2>Gestion de la ressource en eau</h2><p>Cr&eacute;&eacute;e en 2018 &agrave; Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), la startup Telaqua est positionn&eacute;e sur l&rsquo;optimisation de la ressource en eau utilis&eacute;e en agriculture. Elle con&ccedil;oit des capteurs connect&eacute;s permettant de piloter et de surveiller l&rsquo;irrigation &agrave; distance. Gr&acirc;ce &agrave; son application, il est possible de commander l&rsquo;ouverture des vannes, d&rsquo;analyser l&rsquo;uniformit&eacute; et le bon d&eacute;roulement des irrigations. Son objectif est de rendre cette gestion de plus en plus intelligente, voire automatique, gr&acirc;ce &agrave; son expertise autour du Machine Learning (interpr&eacute;tation et apprentissage automatique des donn&eacute;es par l&rsquo;intelligence artificielle) et de l&rsquo;IoT (Internet of Things). </p><h2>Gestion du microclimat</h2><p>De son c&ocirc;t&eacute;, Ombrea d&eacute;veloppe des ombri&egrave;res orientables destin&eacute;es &agrave; influer sur le microclimat entourant les cultures (arboriculture, mara&icirc;chage, horticulture, viticulture, plantes &agrave; parfums) en vue d&rsquo;optimiser leur croissance et de tamponner les exc&egrave;s climatiques.</p><p>Ombrea revendique une r&eacute;duction des conditions stressantes (stress thermique, hydrique et oxydatif) et une temp&eacute;rature du sol syst&eacute;matiquement moins &eacute;lev&eacute;e (-6&deg;C &agrave; 10 cm pour les journ&eacute;es les plus chaudes). Sur vigne, elle cr&eacute;dite sa solution d&rsquo;une diminution de la temp&eacute;rature au niveau des grappes de -2,2&deg;C (essai IFV et Soci&eacute;t&eacute; du canal de Provence). Sur pivoine, les essais r&eacute;alis&eacute;s avec Astredhor M&eacute;diterran&eacute;e r&eacute;v&egrave;lent une &eacute;conomie d&rsquo;eau de 30% en p&eacute;riode estivale doubl&eacute;e d&rsquo;une augmentation de la qualit&eacute; florale (99% de fleurs de qualit&eacute; sup&eacute;rieure et +17 % de rendement). Sa solution peut se doubler de panneaux photovolta&iuml;ques.</p>


Le concepteur d’ombrières orientables s’allie à la startup spécialisée dans l’optimisation de la consommation d’eau en agriculture au service de la préservation des ressources et de la protection des cultures face aléas climatiques.

Ombrea et Telequa partenaires pour préserver la ressource en eau et parer aux aléas

<div>
<p>&Agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;un conseil exceptionnel des ministres de l&rsquo;Agriculture europ&eacute;ens, le ministre Julien Denormandie, en charge de la pr&eacute;sidence du conseil europ&eacute;en du fait de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise, et le commissaire europ&eacute;en &agrave; l&rsquo;agriculture&nbsp;Janusz&nbsp;Wojciechowski, ont annonc&eacute; <strong>plusieurs mesures pour faire face &agrave; la crise ukrainienne</strong> &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse commune, le 2&nbsp;mars. Au-del&agrave; des mesures d&rsquo;urgence, ils ont fait &eacute;tat d&rsquo;une demande des ministres de l&rsquo;Agriculture de &laquo;&nbsp;<em>lib&eacute;rer le potentiel de production agricole de l&rsquo;Europe</em>&nbsp;&raquo;, et d&rsquo;<strong>&eacute;tudier les impacts <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/strategie-de-la-ferme-la-table-la-commission-europeenne-place-la-barre-environnementale-haut" target="_blank">des strat&eacute;gies telles que la Ferme &agrave; la table</a></strong> &agrave; l&rsquo;aune de cette nouvelle situation.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/guerre-russie-ukraine-un-enjeu-de-securite-alimentaire-considerable" target="_blank">VIDEO - Guerre Russie-Ukraine&thinsp;: &laquo;&nbsp;un enjeu de s&eacute;curit&eacute; alimentaire consid&eacute;rable&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>La guerre en Ukraine et les sanctions &eacute;conomiques visant la Russie qui en d&eacute;coulent ont un impact majeur sur les flux de c&eacute;r&eacute;ales et la disponibilit&eacute; des engrais, ont rappel&eacute; les deux responsables. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons &eacute;voqu&eacute; les mesures disponibles pour faire face aux cons&eacute;quences sur les capacit&eacute;s de production en Europe et dans le monde</em>, a expliqu&eacute; Julien Denormandie. <em><strong>L&rsquo;objectif est d&rsquo;assurer l&rsquo;aide alimentaire et la mission nourrici&egrave;re de l&rsquo;Europe</strong> pour que les cultures permettent de faire face &agrave; la demande mondiale&nbsp;</em>&raquo;.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Plusieurs mesures d'urgence &agrave; l'&eacute;tude</h2>

<p>Outre les cons&eacute;quences pour l&rsquo;Europe, le ministre a&nbsp;insist&eacute; sur la situation de crise que cela pouvait g&eacute;n&eacute;rer pour les pays d&rsquo;Afrique du Nord, tr&egrave;s d&eacute;pendants&nbsp;des importations de la mer Noire et confront&eacute;s actuellement &agrave; une violente s&eacute;cheresse.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/russie-ukraine-la-guerre-entre-les-deux-geants-cerealiers-fait-senvoler-les-prix" target="_blank">Guerre Russie-Ukraine&thinsp;: flamb&eacute;e historique des cours des c&eacute;r&eacute;ales</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Plusieurs mesures d&rsquo;urgence</strong> sont &agrave; l&rsquo;&eacute;tude au sein des institutions europ&eacute;ennes&thinsp;:</p>

<ul><li>mobilisation des groupes d&rsquo;experts</li>
	<li>mise en &oelig;uvre de mesures exceptionnelles de march&eacute;, comme <strong>le stockage priv&eacute;</strong> et l&rsquo;utilisation de <strong>la r&eacute;serve de crise</strong></li>
	<li>la possibilit&eacute; d&rsquo;<strong>utiliser les jach&egrave;res notamment pour implanter des cultures riches en prot&eacute;ines</strong> d&egrave;s ce printemps va &eacute;galement &ecirc;tre examin&eacute;e.<br />
	&nbsp;</li>
</ul><div class="lireaussi"><strong>Lire aussi</strong> <strong>| </strong><a href="https://www.reussir.fr/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-annonce-un-plan-de-resilience-agricole" target="_blank">Guerre Ukraine-Russie : Emmanuel Macron annonce un plan de r&eacute;silience agricole</a></div>

<p>Autre question sur la table&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/guerre-russie-ukraine-des-consequences-severes-sur-le-marche-des-engrais" target="_blank">celle des <strong>engrais, dont les prix ont flamb&eacute;</strong> et dont la disponibilit&eacute; pourrait &ecirc;tre r&eacute;duite</a> sur certains march&eacute;s. Par ailleurs, les responsables europ&eacute;ens s'inqui&egrave;tent des cons&eacute;quences de la situation actuelle sur l'&eacute;levage europ&eacute;en, qui n&eacute;cessitera un&nbsp;&laquo;&nbsp;appui pour l'alimentation animale &raquo;.</p>

<p>Au-del&agrave; de ces mesures d&rsquo;urgence, &laquo;&nbsp;<em>les ministres ont exprim&eacute; la demande de <strong>consolider comme priorit&eacute; politique la souverainet&eacute; alimentaire</strong></em>, a indiqu&eacute; Julien Denormandie. &Agrave;<em> cet &eacute;gard, des discussions ont eu lieu sur les diff&eacute;rentes strat&eacute;gies</em>.&nbsp;&raquo; Le commissaire Janusz&nbsp;Wojciechowski a ainsi confirm&eacute; une &eacute;valuation de la strat&eacute;gie De la ferme &agrave; la table&nbsp;au regard de l&rsquo;objectif d&rsquo;accro&icirc;tre la souverainet&eacute; alimentaire de l&rsquo;Europe.</p>

<p class="accroche">&laquo;&nbsp;S&rsquo;il faut rectifier le tir, nous le ferons&nbsp;&raquo;</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Il ne s&rsquo;agit pas de remettre en cause ces strat&eacute;gies, qui doivent &ecirc;tre soutenues, mais nous devons garantir la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, donc il faut lib&eacute;rer le potentiel de production de l&rsquo;UE</em>&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; le commissaire europ&eacute;en, annon&ccedil;ant une <strong>&eacute;valuation de l&rsquo;impact sur la s&eacute;curit&eacute; alimentaire des diff&eacute;rentes strat&eacute;gies du Pacte vert</strong>. &laquo;&nbsp;<em>S&rsquo;il faut rectifier le tir, nous le ferons&nbsp;</em>&raquo;, a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;Julien Denormandie a quant &agrave; lui insist&eacute; sur &laquo;&nbsp;<em>la n&eacute;cessaire ambition forte de ces strat&eacute;gies par rapport &agrave; la souverainet&eacute; et &agrave; la mission nourrici&egrave;re de l&rsquo;agriculture, parfois oubli&eacute;e par certains</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>En revanche, une remise en cause des orientations de la nouvelle PAC n&rsquo;est pas &agrave; l&rsquo;ordre du jour. &laquo;&nbsp;<em>La demande sur l&rsquo;utilisation des jach&egrave;res porte sur la campagne en cours, l&rsquo;urgence, c&rsquo;est de savoir ce qu&rsquo;on peut semer maintenant, notamment en termes de prot&eacute;ines</em>&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; le ministre fran&ccedil;ais de l&rsquo;Agriculture.</p>
</div>



Julien Denormandie et le commissaire européen à l’agriculture Janusz Wojciechowski ont annoncé des mesures d'urgence à l’étude pour « garantir la production agricole de l’Europe » face à la crise en Ukraine. La stratégie De la ferme à la table va être réévaluée à l’aune des risques que fait peser la situation actuelle sur la sécurité alimentaire.

Guerre Russie-Ukraine : les ministres européens veulent « libérer le potentiel de production agricole de l’Europe »

<div>
<p>Le scl&eacute;rotinia est une maladie difficilement pr&eacute;visible. La grande majorit&eacute; des agriculteurs choisissent l&rsquo;assurance d&rsquo;un traitement fongicide pr&eacute;ventif pour annihiler tout risque de d&eacute;g&acirc;t. La soci&eacute;t&eacute; <a href="https://www.syngenta.fr/produits/protection-des-cultures/fongicides/treso" target="_blank">Syngenta a mis sur le march&eacute; un nouveau fongicide, Treso</a>. Il se compose de fludioxonil &agrave; 500&nbsp;g/kg sous une formulation de granul&eacute;s dispersables (WG). Cette mati&egrave;re active appartient &agrave; la famille chimique des ph&eacute;nylpyrroles et<strong> apporte un nouveau mode d&rsquo;action sur colza</strong>. Elle s&rsquo;ajoute aux trois autres familles et modes d&rsquo;action disponibles sur cette culture avec les triazoles, les SDHI et les strobilurines (QoI).</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur</strong> | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-sclerotinia-sur-colza-une-maladie-ne-pas-sous-estimer">Le scl&eacute;rotinia sur colza, une maladie &agrave; ne pas sous-estimer</a></div>

<p><a href="https://www.terresinovia.fr/-/sclerotinia-du-colza-un-quatrieme-mode-d-action-homologue-securise-la-durabilite-de-la-gestion?utm_source=NEWSLETTER&amp;utm_medium=EMAIL&amp;utm_campaign=Zone_CO_ArdRenSurg_sclero_CO_var_CTPS_SO_Lin_2022-03-01&amp;utm_term=COLZA" target="_blank">Selon Terres inovia et ses essais depuis 2017,</a> &laquo;&nbsp;<em>le fludioxonil est efficace contre le scl&eacute;rotinia, au m&ecirc;me niveau que les r&eacute;f&eacute;rences du march&eacute;. Ayant une action unisite, il n&rsquo;est pas recommand&eacute; de l&rsquo;utiliser seul. Treso sera toujours propos&eacute; en association avec un autre mode d&rsquo;action : triazole ou strobilurine.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<p>Des souches de scl&eacute;rotinia montrent des r&eacute;sistances face aux SDHI. L&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;un nouveau mode d&rsquo;action avec le fludioxonil pourra contribuer &agrave; <strong>r&eacute;duire le risque d&rsquo;&eacute;mergence de nouvelles populations du pathog&egrave;ne r&eacute;sistantes</strong> s&rsquo;il est utilis&eacute; en alternance avec les autres modes d&rsquo;actions disponibles.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/corteva-lance-une-variete-de-colza-tolerante-au-sclerotinia">Corteva lance une vari&eacute;t&eacute; de colza tol&eacute;rante au scl&eacute;rotinia</a></div>

<p><strong>Syngenta recommande l&rsquo;utilisation de Treso avec un produit partenaire</strong>. Ainsi, la soci&eacute;t&eacute; propose son produit en packs en association avec Serket (metconazole) ou Amistar (azoxystrobine) ou encore Pecari 250 EC (prothioconazole).</p>

<p>Treso est conseill&eacute; &agrave; 0,3&nbsp;kg/ha avec l&rsquo;un ou l&rsquo;autre des produits au stade &laquo;&nbsp;chute des premiers p&eacute;tales&nbsp;&raquo; (BBCH65). Treso est homologu&eacute; sur d&rsquo;autres crucif&egrave;res ol&eacute;agineuses.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-sclerotinia-impose-vigilance-et-prevention">Sur colza, le scl&eacute;rotinia impose vigilance et pr&eacute;vention</a></div>

<p>Pour rappel, le scl&eacute;rotinia est tr&egrave;s nuisible sur colza, avec une baisse de rendement d&rsquo;1 &agrave; 1,5&nbsp;q/ha par tranche de 10&nbsp;% de tiges principales atteintes. Heureusement, <strong>la maladie est peu fr&eacute;quente avec un r&eacute;el impact une &agrave; deux ann&eacute;es sur dix</strong>. Mais il n&rsquo;existe pas de solution curative contre ce pathog&egrave;ne.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Du fait de la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;intervention en pr&eacute;ventif et de la difficult&eacute; de pr&eacute;vision du d&eacute;veloppement de la maladie malgr&eacute; des OAD comme le kit p&eacute;tale ou certains mod&egrave;les, une intervention au stade BBCH65 (stade G1, chute des premiers p&eacute;tales) peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire</em>&nbsp;&raquo;, selon Terres Inovia. <strong>Des temp&eacute;ratures douces et une humidit&eacute; relative &eacute;lev&eacute;e sont favorables aux contaminations</strong> qui se font par l&rsquo;interm&eacute;diaire des p&eacute;tales tombant sur les feuilles et tiges.</p>
</div>



Avec le produit Treso à base de fludioxonil, les agriculteurs disposent d’une nouvelle solution pour lutter contre le sclérotinia sur colza. Le fongicide est conseillé en association avec une autre spécialité.

Maladie colza : un nouveau fongicide contre le sclérotinia

<p>Parmi les m&eacute;dailles d'or, citons celles obtenues par les fromages AOP :</p>

<ul><li>P&eacute;lardon : le Gaec S et L Pradeilles</li>
	<li>Chabichou du Poitou : Paul Georgelet et la fromagerie des Gors</li>
	<li>Ste Maure de Touraine : la SAS la Cloche d'or et l'EARL Bariller</li>
	<li>Chavignol : la fromagerie Dubois Boulay</li>
	<li>Chevrotin : la SARL Joseph Paccard</li>
</ul><p>Pour consulter le palmar&egrave;s complet&nbsp;<a href="https://palmares.concours-general-agricole.fr/produits" target="_blank" title="No results">cliquez IC</a>I et s&eacute;lectionnez le concours "Produits Laitiers".</p>



Rendez-vous incontournable du salon de l'agriculture, le concours général agricole distingue depuis 150 ans le savoir-faire et l’excellence du terroir français. Cette année, plus de 60 médailles ont été décernées aux produits au lait de chèvre. 

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