<p style="text-align:justify;">Afin de limiter les investissements, certains &eacute;leveurs choisissent de conduire leur troupeau en plein air int&eacute;gral : sans b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage, les animaux restent dehors toute l&rsquo;ann&eacute;e.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une pratique minoritaire&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Le p&acirc;turage hivernal des bovins est pratiqu&eacute; par 41&nbsp;% des &eacute;leveurs laitiers et allaitants. &nbsp;La plupart laissent quelques bovins passer l&rsquo;hiver dehors, g&eacute;n&eacute;ralement des animaux &agrave; faibles besoins comme des g&eacute;nisses de plus d'un an, des vaches taries ou des b&oelig;ufs. Seuls 8&nbsp;% des &eacute;leveurs pratiquent&nbsp;<a href="http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/alimentation/article/le-parc-stabilise-d-hivernage-reduit-les-couts-de-production-1172-86566.html">l&rsquo;&eacute;levage en&nbsp;plein air int&eacute;gral</a>&nbsp;pour l&rsquo;essentiel de leur troupeau, exclusivement en &eacute;levage allaitant. Cela n&eacute;cessite des animaux capables de s&rsquo;adapter aux contraintes d&rsquo;un milieu (climatiques, alimentaires, pathologiques&hellip;) en privil&eacute;giant des races rustiques. L&rsquo;objectif premier reste l&rsquo;&eacute;conomie de b&acirc;timent et une gestion diff&eacute;rente du temps de travail de l&rsquo;&eacute;leveur.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; qui n&eacute;cessite des parcelles adapt&eacute;es</strong></p><p style="text-align:justify;">Du fait de l&rsquo;exposition aux risques climatiques, il faut s&rsquo;assurer d&rsquo;avoir des parcelles suffisamment vastes avec pr&eacute;sence d&rsquo;abris naturels (haies, bosquets, reliefs) pour assurer aux animaux une protection contre les intemp&eacute;ries (pluie, neige, vent, soleil, temp&eacute;ratures extr&ecirc;mes). La pr&eacute;sence permanente d&rsquo;animaux sur une parcelle provoque un pi&eacute;tinement important avec d&eacute;t&eacute;rioration du couvert v&eacute;g&eacute;tal, le taux de chargement de l&rsquo;exploitation ne devrait pas d&eacute;passer 1,2, avec sur-semis sur les parcelles d&rsquo;hivernage. Le plein air int&eacute;gral est principalement pratiqu&eacute; dans les r&eacute;gions de moyenne montagne, o&ugrave; les terrains sont bien portants tout en conservant une m&eacute;t&eacute;o moins rigoureuse qu&rsquo;en haute montagne.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des cl&ocirc;tures en bon &eacute;tat&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Lorsque les bovins sont en plein-air, il faut absolument &eacute;viter la divagation. C&rsquo;est un risque accidentog&egrave;ne, pour les animaux comme pour les v&eacute;hicules, mais &eacute;galement un risque sanitaire li&eacute; &agrave; des m&eacute;langes de troupeaux avec transmission possible de maladies. Pour la BVD par exemple, le voisinage reste aujourd&rsquo;hui le principal facteur de risques. Il faut donc maintenir les cl&ocirc;tures dans un &eacute;tat irr&eacute;prochable, &eacute;lectrifi&eacute;es de pr&eacute;f&eacute;rence car moins dangereuses que le fil barbel&eacute;, avec une puissance suffisante. En pratique, les &eacute;lectrificateurs sur secteur restent les &eacute;quipements les plus adapt&eacute;s.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et des dispositifs de contention adapt&eacute;s</strong></p><p style="text-align:justify;">Une des principales difficult&eacute;s rencontr&eacute;es en plein-air concerne la contention des animaux. On observe encore trop souvent des difficult&eacute;s au moment du v&ecirc;lage ou un retard des soins sur les animaux du fait d&rsquo;absence de moyen de contention sur le site. Il faut bien anticiper ce point en s&rsquo;&eacute;quipant de mat&eacute;riels adapt&eacute;s, parcs, corrals, couloirs, cages de contention&hellip; Cela permet d&rsquo;attraper les animaux facilement et en s&eacute;curit&eacute;.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une vigilance n&eacute;cessaire sur l&rsquo;&eacute;quilibre alimentaire&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">La conduite en plein air permet dans certaines conditions de valoriser les repousses d&rsquo;herbe et de diminuer ainsi les quantit&eacute;s d&rsquo;aliments &agrave; distribuer, notamment &agrave; l&rsquo;automne. En revanche, les besoins hivernaux sont 10 &agrave; 15 % plus importants (environ 1 UFL) du fait de l&rsquo;exposition aux intemp&eacute;ries, &agrave; capacit&eacute; d&rsquo;ingestion identique. L&rsquo;apport alimentaire se limite souvent aux fourrages (foins et enrubannage principalement) car il est difficile de distribuer des aliments compl&eacute;mentaires dans ces syst&egrave;mes. Les rations sont alors souvent d&eacute;ficitaires en &eacute;nergie et en prot&eacute;ines, entrainant un retard dans les retours en chaleur et une d&eacute;gradation des IVV. La distribution de fourrages peut se faire en r&acirc;telier mais en prenant en compte les ph&eacute;nom&egrave;nes de dominance dans un troupeau. On veillera &agrave; disposer de suffisamment de places pour que tous les animaux puissent manger &agrave; leur guise et &agrave; les d&eacute;placer r&eacute;guli&egrave;rement. La distribution au sol avec une d&eacute;rouleuse est une autre possibilit&eacute;, mais cela peut entrainer du gaspillage et cela ress&egrave;me les graines des plantes ind&eacute;sirables.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; la compl&eacute;mentation min&eacute;rale et vitaminique, &hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Pour la compl&eacute;mentation min&eacute;rale, elle est facile pour le sel avec mise &agrave; disposition d&rsquo;une pierre toute l&rsquo;ann&eacute;e, mais plus compliqu&eacute;e pour les macro&eacute;l&eacute;ments comme le calcium, le phosphore ou le magn&eacute;sium. Les seaux ou cuvettes &agrave; l&eacute;cher pr&eacute;sentent des niveaux de compl&eacute;mentation adapt&eacute;es mais les quantit&eacute;s ing&eacute;r&eacute;es ne couvrent pas la plupart du temps les besoins. Des dispositifs de libre-service comme les Culbuto<sup>ND</sup> sont une alternative. Concernant les oligo&eacute;l&eacute;ments, il faut l&agrave; &eacute;galement rester vigilant sur les apports et on utilisera le plus souvent des compl&eacute;mentations sp&eacute;cifiques en bolus ou en liquide dans les baquets d&rsquo;eau. Cet apport est indispensable pour la sant&eacute; des animaux et leur immunit&eacute;. Si l&rsquo;apport vitaminique est important avec l&rsquo;herbe de printemps, c&rsquo;est moins vrai pour l&rsquo;herbe d&rsquo;automne et insuffisant dans les fourrages. Comme pour les animaux en b&acirc;timent, on compl&eacute;mentera en vitamine A principalement, en injection ou dans les baquets d&rsquo;eau.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et en g&eacute;rant l&rsquo;abreuvement</strong></p><p style="text-align:justify;">Plusieurs points d&rsquo;attention sont &agrave; g&eacute;rer : disponibilit&eacute; de la ressource tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, pr&eacute;sence de points d&rsquo;eau en quantit&eacute; suffisante dans les parcs, gestion du gel. L&rsquo;abreuvement se faisant souvent avec de l&rsquo;eau de surface (ruisseau, rivi&egrave;re), il faut bien s&rsquo;assurer du d&eacute;bit (m&ecirc;me si ce point pose moins de probl&egrave;me l&rsquo;hiver) et de sa qualit&eacute;. Rappelons qu&rsquo;une eau de mauvaise qualit&eacute;, ce sont des risques sanitaires (parasitisme, salmonellose, leptospirose, tuberculose dans les zones end&eacute;miques) mais &eacute;galement des performances zootechniques fortement impact&eacute;es. Dans la mesure du possible, on ne laissera pas un acc&egrave;s libre &agrave; la ressource et on &eacute;quipera plut&ocirc;t la parcelle avec des syst&egrave;mes de pompe ou de niveaux constants. En cas de doute, il est pr&eacute;f&eacute;rable de fournir aux bovins une eau sure (r&eacute;seau, forage, puits&hellip;). &nbsp;Les bovins &eacute;tant des animaux gr&eacute;gaires, il faut pr&eacute;voir un syst&egrave;me de distribution qui permette &agrave; 20 % des animaux de boire en m&ecirc;me temps.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un risque parasitaire accru</strong></p><p style="text-align:justify;">La pr&eacute;sence permanente des animaux sur les parcelles accroit le risque parasitaire, notamment pour la grande douve et le paramphistome. Un diagnostic annuel du niveau d&rsquo;infestation est n&eacute;cessaire (coprologies plus s&eacute;rologies) avec mise en place d&rsquo;un traitement adapt&eacute; aux parasites identifi&eacute;s (cf. article grande douve &ndash; paramphistome)</p><p style="text-align:justify;"><strong>Le plein air, est-ce vraiment mieux pour les animaux&nbsp;?</strong></p><p style="text-align:justify;">Souvent vue avant tout comme un moyen de limiter les investissements et le temps de travail de l&rsquo;&eacute;leveur, la conduite en plein air int&eacute;gral soul&egrave;ve de nombreuses questions concernant le bien-&ecirc;tre animal et la relation entre l&rsquo;&eacute;leveur et son troupeau. Le sujet est complexe et doit int&eacute;grer de nombreux param&egrave;tres. Le plein air permet une am&eacute;lioration des conditions de vie des animaux (moins de risques v&eacute;t&eacute;rinaires li&eacute;s &agrave; la concentration en int&eacute;rieur, possibilit&eacute; d&rsquo;expression du comportement naturel, &hellip;). Mais il peut s&rsquo;av&eacute;rer n&eacute;faste si la m&eacute;t&eacute;o est d&eacute;favorable et surtout pour les veaux dont les besoins diff&egrave;rent des adultes. Et pour l&rsquo;&eacute;leveur, il faut s&rsquo;assurer de conserver une surveillance et un contact tr&egrave;s r&eacute;guliers avec le troupeau pour maintenir une docilit&eacute; indispensable pour une gestion en ext&eacute;rieur.</p><p style="text-align:justify;"><strong>GDS Creuse et sa filiale Farago Creuse &agrave; votre disposition pour un plein-air maitris&eacute;</strong></p><p style="text-align:justify;">Si le plein-air a un int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique certain par l&rsquo;&eacute;conomie de b&acirc;timent, cela reste un &eacute;levage n&eacute;cessitant technicit&eacute;, observation fine des animaux et des &eacute;quipements indispensables. Il n&rsquo;est pas adapt&eacute; &agrave; tous les territoires et demande un pilotage pr&eacute;cis, notamment dans le suivi des performances de reproduction et des mortalit&eacute;s. Vous pouvez vous appuyer sur les indicateurs fournis dans votre Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage disponible sur votre application WebGDS. Nous restons &agrave; votre disposition pour vous renseigner sur les risques encourus et notre filiale Farago Creuse vous propose tous les mat&eacute;riels n&eacute;cessaires (cl&ocirc;ture, contention, abreuvement&hellip;). </p><p style="text-align:right;"><strong>DMV Boris BOUBET &ndash; www.gdscreuse.fr</strong></p><p>&nbsp;</p>


Des bovins au champ toute l’année è L’hivernage des animaux en plein-air est une pratique répandue mais qui nécessite des prérequis : terrains portants, surface adaptée, présence d’abris naturels, modalités d’abreuvement et de distribution de fourrage.

GDS Creuse, Plein-air intégral. Une pratique intéressante si elle est maitrisée

<p><strong>C&rsquo;</strong>est une journ&eacute;e enti&egrave;re, vendredi dernier, que le directeur la DRAAF d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes a souhait&eacute; consacrer au d&eacute;partement de l&rsquo;Allier et &agrave; ses acteurs.</p><p>Une visite, le matin, aux c&ocirc;t&eacute;s des agents de l&rsquo;ONF g&eacute;rant la for&ecirc;t de Tron&ccedil;ais et des acteurs de la fili&egrave;re bois &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une visite au sein de l&rsquo;entreprise &laquo;&nbsp;Ch&ecirc;ne Bois&nbsp;&raquo;, une merranderie install&eacute;e &agrave; C&eacute;rilly.&nbsp;</p><p><strong>D&eacute;marche &laquo;&nbsp;for&ecirc;t d&rsquo;exception&nbsp;&raquo;&nbsp;</strong></p><p>Au c&oelig;ur des &eacute;changes, la qualit&eacute; des bois, la gestion durable men&eacute;e et le cycle de la futaie r&eacute;guli&egrave;re ainsi que les enjeux li&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre for&ecirc;t / gibier. Ont &eacute;t&eacute; aussi &eacute;voqu&eacute;es les probl&eacute;matiques li&eacute;es &agrave; la sant&eacute; des for&ecirc;ts, particuli&egrave;rement importantes depuis l&rsquo;ann&eacute;e 2020 et la d&eacute;marche &laquo;&nbsp;for&ecirc;t d&rsquo;exception&nbsp;; tissu d&rsquo;ETF&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p><strong>Mara&icirc;chage&nbsp;: le nombre d&rsquo;exploitations en augmentation&nbsp;</strong></p><p>Apr&egrave;s un passage en pr&eacute;fecture de l&rsquo;Allier, afin d&rsquo;&eacute;changer avec, notamment, Patrice Bonnin, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, Michel Sinoir s&rsquo;est rendu sur la commune de Limoise, &agrave; la rencontre des associ&eacute;s du Gaec form&eacute; par les membres de la famille Thi&eacute;riot.&nbsp;</p><p>Le domaine du Chatelier s&rsquo;&eacute;tend sur 237 hectares dont 200, en prairies naturelles, sont r&eacute;serv&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;levage bovin et ovin en vue d&rsquo;une commercialisation aupr&egrave;s des abattoirs du d&eacute;partement en fili&egrave;re label rouge et c&oelig;ur de gamme. Depuis peu, les associ&eacute;s ont d&eacute;velopp&eacute; une activit&eacute; de mara&icirc;chage. &laquo;&nbsp;Le recensement agricole, qui est d&eacute;cennal, montre que c&rsquo;est la seule activit&eacute; pour laquelle le nombre d&rsquo;exploitations est en augmentation &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Michel Sinoir. Gilles Cabart, vice-pr&eacute;sident de la FNSEA 03, indiquant qu&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;il y a sans doute un d&eacute;calage par rapport aux p&ocirc;les des grandes villes qui voient sans doute un d&eacute;veloppement plus marqu&eacute; sur ces zones&nbsp;&raquo; tout en ajoutant &laquo;&nbsp;qu&rsquo;il y a effectivement un fort d&eacute;veloppement de la vente directe, comme, par exemple, de viande en caissettes. En revanche, y a-t-il un potentiel d&rsquo;en avoir beaucoup plus que nous avons aujourd&rsquo;hui&nbsp;? Nous sommes peut-&ecirc;tre dans une phase d&rsquo;&eacute;quilibre&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p><strong>L&rsquo;enjeu de la transmission&nbsp;</strong></p><p>La probl&eacute;matique des reprises d&rsquo;exploitations et des installations a &eacute;galement &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;e avec les repr&eacute;sentants syndicaux pr&eacute;sents comme l&rsquo;indique Gilles Cabart&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;Dans l&rsquo;Allier, avec le type de structures que nous poss&eacute;dons et avec une moyenne d&rsquo;&acirc;ge &eacute;lev&eacute;e, nous allons &ecirc;tre confront&eacute;s, dans les ann&eacute;es &agrave; venir, aux renouvellements des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p><strong>Egalim 2 et r&eacute;mun&eacute;ration&nbsp;</strong></p><p>Celle de la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs &eacute;tait aussi au centre des d&eacute;bats&nbsp;: &laquo;&nbsp;Si nous regardons au niveau mondial, en terme de productions agricoles, nous voyons que, concernant les fruits et l&eacute;gumes, nous avons une &eacute;conomie plut&ocirc;t de proximit&eacute;. Quant &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, nous ne sommes absolument pas dans ce sch&eacute;ma car les grands concurrents mondiaux de l&rsquo;Europe sont des latifundiaires, des structures gigantesques pratiquant l&rsquo;&eacute;levage intensif.</p><p>Nous ne pouvons donc pas rivaliser surtout quand on voit que le recensement fait apparaitre une surface moyenne de 59 hectares par exploitation en r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes et sachant, tout de m&ecirc;me que le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier est celui qui poss&egrave;de les exploitations les plus grandes de la r&eacute;gion, avant celui de l&rsquo;Ain &raquo; indique Michel Sinoir, pr&eacute;cisant &eacute;galement que &laquo; vous, professionnels et nous, administrations, devons expliquer que les aides de la PAC sont aussi l&agrave; pour compenser, dans la dur&eacute;e, l&rsquo;att&eacute;nuation de la concurrence mondiale pour des syst&egrave;mes &eacute;conomiques comparables. Quand nous nous sommes retrouv&eacute;s, il y a quelques ann&eacute;es, en concurrence avec de grandes puissances comme l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord, ce syst&egrave;me d&rsquo;aide a permis de palier les difficult&eacute;s&nbsp;&raquo;.</p><p>&nbsp;</p><p>La loi Egalim 2 &eacute;tant l&rsquo;un des outils propos&eacute;s pour permettre une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous sommes dans la phase de p&eacute;dagogie. Progressivement, les exploitants apprendront &agrave; comprendre ce qu&rsquo;est Egalim 2. C&rsquo;est un nouveau mod&egrave;le &eacute;conomique qui va s&rsquo;installer dans la dur&eacute;e &agrave; travers la mise en place de contrats int&eacute;grant aussi bien les co&ucirc;ts de production que de march&eacute;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Un contrat entre l&rsquo;acheteur et le vendeur qui les lie &agrave; travers un certain nombre de marges. C&rsquo;est l&agrave; toute la difficult&eacute; pour les faire appara&icirc;tre dans ces fameux contrats&nbsp;&raquo; compl&egrave;te Michel Sinoir. Les repr&eacute;sentants de la FNSEA 03 et de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier indiquant que des r&eacute;unions de sensibilisation &agrave; la loi Egalim 2 ont eu lieu et que d&rsquo;autres vont se mettre en place &agrave; travers l&rsquo;ensemble des territoires d&eacute;partementaux. </p>
</aside>
<p>Gilles Cabart pr&eacute;cise&nbsp;qu&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;il ne faut pas se laisser imposer un contrat et que c&rsquo;est bien l&rsquo;agriculteur qui imposera un contrat &agrave; son acheteur. Il n&rsquo;y a, bien s&ucirc;r, aucune obligation d&rsquo;adh&eacute;rer &agrave; tel type de contrat, les choix sont multiples avec la mise en place de coefficients, des index nationaux, comme les co&ucirc;ts de productions et les cours, pour construire ses prix. Il est donc urgent de ne pas signer un premier contrat avec le premier acheteur. Il faut absolument une phase d&rsquo;explication en amont. Alors, ce syst&egrave;me n&rsquo;est sans doute pas la panac&eacute;e mais c&rsquo;est tout de m&ecirc;me la premi&egrave;re fois o&ugrave; nous avons l&rsquo;opportunit&eacute; que les producteurs imposent un prix. C&rsquo;est une victoire syndicale, nous pouvons le dire&nbsp;&raquo;.</p><p><strong>Restauration hors domicile&nbsp;: l&rsquo;origine des viandes indiqu&eacute;es&nbsp;</strong></p><p>Michel Sinoir compl&eacute;tant&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce qui n&rsquo;est pas possible sur le territoire europ&eacute;en, avec un march&eacute; unique, c&rsquo;est d&rsquo;imposer l&rsquo;origine France car c&rsquo;est incompatible avec les r&egrave;gles du commerce en vigueur au sein de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. Nous ne pouvons pas privil&eacute;gier tel ou tel produit. Par contre, le gouvernement a mis en place, &agrave; la demande des syndicats agricoles, l&rsquo;obligation, pour la viande, d&rsquo;en indiquer l&rsquo;origine g&eacute;ographique, le pays, dans la restauration hors foyer. C&rsquo;est une avanc&eacute;e majeure non seulement pour la fili&egrave;re bovine mais aussi et surtout pour la fili&egrave;re volaille avec pr&egrave;s de 70% d&rsquo;importations. Nous avons besoin d&rsquo;une v&eacute;ritable reconqu&ecirc;te du march&eacute; int&eacute;rieur&nbsp;&raquo;. Le directeur de la DRAAF indiquant &eacute;galement que &laquo;&nbsp;nous n&rsquo;avons pas dans le droit europ&eacute;en aujourd&rsquo;hui la capacit&eacute; de commercer en fixant des r&egrave;gles de productions dans les autres pays du monde sauf dans le domaine de l&rsquo;agriculture biologique car les cahiers des charges y sont inscrits dans le &laquo;&nbsp;codex alimentarius&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire dans la vague fondamentale des &eacute;changes internationaux du domaine alimentaire. C&rsquo;est pour cela que la pr&eacute;sidence&nbsp; europ&eacute;enne fran&ccedil;aise actuelle, le Ministre de l&rsquo;agriculture, Julien Denormandie, a expliqu&eacute; la priorit&eacute; fran&ccedil;aise de la r&eacute;ciprocit&eacute;. Cela veut dire que nous voulons bien &ecirc;tre dans le sch&eacute;ma de l&rsquo;import/export seulement si vous pratiquez les m&ecirc;mes r&egrave;gles fondamentales en terme sanitaire que les n&ocirc;tres&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p><strong>Du plan strat&eacute;gique national</strong></p><p>Michel Sinoir qui a &eacute;galement souhait&eacute; &eacute;changer sur le plan strat&eacute;gique national (PSN), li&eacute; &agrave; la future PAC &agrave; compter de l&rsquo;ann&eacute;e 2023&nbsp;: &laquo;&nbsp;c&rsquo;est une obligation que d&rsquo;&eacute;crire un texte d&rsquo;environ mille pages qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute; &agrave; la commission exposant le programme de chaque pays pour cette PAC &agrave; travers les 1er et 2nde piliers pour la p&eacute;riode de 2023/2027. Julien Denormandie ayant demand&eacute; qu&rsquo;il y ait un examen de conseil avec les diff&eacute;rents ministres&nbsp;&raquo;.</p>


Le directeur de la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’est rendu dans le département de l’Allier, à la rencontre des acteurs de la filière bois mais aussi auprès des agriculteurs.

Michel Sinoir : « Nous avons besoin d’une véritable reconquête du marché intérieur ».

<p class="MsoPlainText">Mardi 1er f&eacute;vrier, le tribunal administratif de Paris a demand&eacute; au minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur <em>"de faire cesser les activit&eacute;s"</em> de pr&eacute;vention des<em> "actions de nature id&eacute;ologique"</em> de la cellule Demeter dans un d&eacute;lai de deux mois sous peine d'une astreinte de 10.000 euros par jour. Du nom de la d&eacute;esse grecque des moissons, cette cellule cr&eacute;&eacute;e fin 2019 a pour objet de lutter contre les actes crapuleux ou criminels (vol de gasoil, de tracteurs, d&eacute;gradations) dans le monde agricole mais aussi de pr&eacute;venir <em>"des actions de nature id&eacute;ologique"</em>, allant des <em>"simples actions symboliques de d&eacute;nigrement"</em> &agrave; <em>"des actions dures".</em></p><p class="MsoPlainText">C'est notamment ce dernier aspect qui &eacute;tait attaqu&eacute; par des associations environnementales et antisp&eacute;cistes G&eacute;n&eacute;rations Futures, Pollinis et L214, qui d&eacute;non&ccedil;aient des <em>"intimidations"</em> et de <em>"graves atteintes &agrave; la libert&eacute; d'expression".</em></p><p class="MsoPlainText">Dans un communiqu&eacute; commun publi&eacute; le 2 f&eacute;vrier, G&eacute;rald Darmanin, ministre de l'int&eacute;rieur, et Julien Denormandie, ministre de l'agriculture et de l'alimentation, <em>"ont pris acte de la d&eacute;cision du tribunal administratif de Paris, qui enjoint le minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur &agrave; mettre fin aux activit&eacute;s de la cellule Demeter de la gendarmerie qui se rattachent &agrave; l'objectif de pr&eacute;vention et de suivi des "actions de nature id&eacute;ologique"".</em> Les deux ministres tiennent &agrave; <em>"confirmer l'efficacit&eacute;"</em> de la cellule, soulignant qu'elle <em>"a en effet permis d'obtenir de tr&egrave;s bons r&eacute;sultats : les vols de v&eacute;hicules dans les exploitations agricoles en 2021 ont recul&eacute; de 8% et les d&eacute;gradations de 7%, par rapport &agrave; 2020". </em></p><p class="MsoPlainText"><em>"Par ailleurs, des enqu&ecirc;tes judiciaires d'importance ont &eacute;t&eacute; couronn&eacute;es de succ&egrave;s, en particulier &agrave; l'encontre d'un r&eacute;seau criminel international sp&eacute;cialis&eacute; dans les vols de GPS agricoles ou des auteurs pr&eacute;sum&eacute;s d'un incendie volontaire d'un hangar agricole dans l'Ain. Cette activit&eacute; n'est donc pas remise en question"</em>, mettent en avant MM. Darmanin et Denormandie. Ils indiquent que la mission de Demeter <em>"sera n&eacute;anmoins pr&eacute;cis&eacute;e et cadr&eacute;e dans un nouveau texte d'organisation interne qui prendra en compte les termes de la d&eacute;cision du tribunal administratif de Paris".</em></p><p class="MsoPlainText">La cellule Demeter est d&eacute;fendue bec et ongle par la FNSEA et le minist&egrave;re de l'Agriculture. Mardi, le candidat &eacute;cologiste Yannick Jadot a salu&eacute; la d&eacute;cision du tribunal administratif, rappelant qu'il &eacute;tait en faveur de la dissolution de la cellule.</p>


Le gouvernement dit "prendre acte" de la fin de certaines activités de la cellule de gendarmerie Demeter ordonnée par la justice administrative et annonce que sa mission dans la lutte contre la délinquance agricole sera "précisée et cadrée dans un nouveau texte d'organisation interne".

La cellule Demeter contre l'agri-bashing va être "précisée et cadrée"

<p>C&rsquo;est un engagement qu&rsquo;elle affirme dans sa strat&eacute;gie de&nbsp;Responsabilit&eacute; Soci&eacute;tale de l&rsquo;Entreprise, r&eacute;vis&eacute;e en 2020.&nbsp;D&egrave;s 2020, la Caisse r&eacute;gionale s&rsquo;est int&eacute;ress&eacute;e et est entr&eacute;e en contact avec l'association France CARBON AGRI (FCAA), pour mieux conna&icirc;tre ce dispositif national mis en place par les&nbsp;f&eacute;d&eacute;rations d&rsquo;&eacute;leveurs&nbsp;dans le but de&nbsp;mobiliser le monde agricole&nbsp;et ses acteurs autour de l&rsquo;enjeu de r&eacute;duction des GES (Gaz &agrave; effet de serre) en agriculture.&nbsp;</p><p>Elle a donc choisi de valider&nbsp;un partenariat&nbsp;avec FCAA.</p><p>Pourquoi le Cr&eacute;dit Agricole s&rsquo;engage-t-il avec l'association ?&nbsp;</p><p>Pour soutenir l&rsquo;action des premiers &eacute;leveurs costarmoricains qui se sont engag&eacute;s de mani&egrave;re volontaire d&egrave;s le premier appel &agrave; projet de l&rsquo;association, en janvier 2020.&nbsp;</p><p>Pour reconna&icirc;tre et r&eacute;mun&eacute;rer les efforts de transition des mod&egrave;les agricoles et de r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre induits sur ces exploitations.</p><p>Le partenariat sign&eacute; avec France CARBON AGRI&nbsp;Association pr&eacute;voit la livraison de 5 000 tonnes de cr&eacute;dits carbone au terme d&rsquo;une p&eacute;riode de 5 ann&eacute;es, soit en 2026. La mise en &oelig;uvre de pratiques moins &eacute;missives dans les exploitations est r&eacute;compens&eacute;e &agrave; hauteur de 30 &euro; HT par tonne de Carbone (CO2) non &eacute;mise. Cette r&eacute;tribution est vers&eacute;e directement &agrave; FCAA qui la reverse aux &eacute;leveurs.</p><p>Cet engagement s&rsquo;inscrit dans le cadre du Projet Soci&eacute;tal, qui s&rsquo;articule autour de trois priorit&eacute;s : le climat, la coh&eacute;sion sociale et les transitions agricole et agroalimentaire.</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/CZd9WeM2UX4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>CA</figcaption>
</figure>



Acteur engagé de l’économie locale, la Caisse régionale de Crédit Agricole des Côtes d’Armor entend assumer sa responsabilité de banquier dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de l’environnement.

[Vidéo] Le CA des Côtes d’Armor et France CARBON AGRI soutiennent l’action des agriculteurs en faveur de la transition énergétique

<p>Le groupe Marex, un des plus importants cabinets de courtage dans le monde, offrant ses services dans une large gamme de commodit&eacute;s (m&eacute;taux, &eacute;nergie, agriculture...) a annonc&eacute; l'acquisition d'un homologue fran&ccedil;ais bas&eacute; &agrave; Versailles et fournisseurs de services: Arfinco. Ce dernier, fond&eacute; en 2006 par Philippe Pierre et Bruno Chatenet, est sp&eacute;cialis&eacute; dans le courtage, notamment l'ex&eacute;cution de contrats, sur les march&eacute;s &agrave; terme et ses options adoss&eacute;s aux grains: Euronext, Chicago Mercantile Exchange (CME) et Intercontinental Exchange (ICE).</p>

<p>Arfinco, qui dispose d'un important r&eacute;seau de clients fran&ccedil;ais, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;, int&eacute;grera le service business agricole du groupe Marex, sous la direction de Jonathan Parkman.</p>

<p>Le montant de la transaction n'a pas &eacute;t&eacute; communiqu&eacute;.</p>

<p>&laquo; C'est un d&eacute;veloppement passionnant pour Arfinco. <strong>Philippe et moi travaillons avec Marex depuis plus d'une d&eacute;cennie.</strong> Nous connaissons les &eacute;quipes et nous connaissons leur culture. Cette d&eacute;cision est logique pour nos clients et notre entreprise, car nous cherchons &agrave; accro&icirc;tre encore nos parts de march&eacute; et &agrave; &eacute;tendre nos services.&nbsp;&raquo;, s'est exprim&eacute; l'un des fondateurs d'Arfinco, Bruno Chatenet dans un communiqu&eacute;.</p>

<p>&laquo; Arfinco est un compl&eacute;ment strat&eacute;gique exceptionnel pour Marex en Europe. Cette acquisition nous permet d'optimiser notre offre de services dans le secteur agricole et nos connaissances dans ce domaine &raquo;, d&eacute;clare de son c&ocirc;t&eacute; Ian Lowitt, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Marex. Et de s'implanter encore davantage au sein de l'Union Europ&eacute;enne (UE).</p>

<p>&nbsp;</p>



Le cabinet de courtage Marex basé à Londres et spécialisé dans les commodités, dont celles agricoles, renforce par l'acquisition d'Arfinco sa présence au sein de l'Union Européenne (UE), de l'Hexagone et son offre de services dans le domaine des grains.

Marex s'offre le cabinet de courtage français Arfinco

<p>R&eacute;unis en pr&eacute;sentiel &agrave; La Rochelle ce mardi 1<sup>er</sup> f&eacute;vrier 2022 lors de la journ&eacute;e bl&eacute; dur organis&eacute;e par Arvalis &ndash; Institut du v&eacute;g&eacute;tal (les d&eacute;bats pouvaient &eacute;galement &ecirc;tre suivis &agrave; distance), les acteurs du secteur en France ont d&rsquo;abord d&eacute;couvert les constats et pistes de d&eacute;veloppement d&rsquo;une vaste &eacute;tude (10 mois de travail, 80 entretiens r&eacute;alis&eacute;s, 8 r&eacute;unions de suivi) concernant tous les maillons de la cha&icirc;ne de production et de transformation du bl&eacute; dur dans l&rsquo;Hexagone.</p>

<p>Co&ucirc;t, productivit&eacute;, valeur, benchmark, prise de recul, enjeux&nbsp;: autant d&rsquo;aspects qui ont guid&eacute; ces travaux effectu&eacute;s par le Ceresco (ex-Bl&eacute;zat Consulting, un cabinet de conseils en alimentation, fili&egrave;res et territoires) et son PDG Bertrand Oudin, &agrave; la demande commune d&rsquo;Interc&eacute;r&eacute;ales, de FranceAgriMer, de l&rsquo;AGPB et du Sifpaf/CFSI. Tout ceci dans un contexte de crise sanitaire li&eacute;e &agrave; la Covid-19, une reprise &eacute;conomique aussi forte que difficile &agrave; ma&icirc;triser (ad&eacute;quation offre/demande, emballage, logistique&hellip;), une mauvaise campagne de production pour le principal acteur des &eacute;changes mondiaux en bl&eacute; dur (le Canada), des prix qui ont flamb&eacute; &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021 et des habitudes de consommation en nette &eacute;volution sur un temps tr&egrave;s court.</p>

<p>Le diagnostic a port&eacute; sur les &eacute;tapes de la production (exigence de la culture, risque port&eacute; par l&rsquo;agriculteur, conduite de la culture, azote, gaz &agrave; effet de serre, baisse des surfaces, forces et faiblesses du maillon&hellip;), du travail du grain (faits et chiffres, silos parfois inadapt&eacute;s en taille, d&eacute;fi du sans insecticide de stockage, augmentation de la collecte en bio, capacit&eacute; &agrave; g&eacute;rer la variabilit&eacute; de la quantit&eacute; et de la qualit&eacute; lors d'une m&ecirc;me campagne, fort risque commercial&hellip;) et de la transformation (march&eacute; tr&egrave;s concurrentiel, augmentation du nombre des marques, pas de positionnement des acteurs fran&ccedil;ais sur le haut de gamme, v&eacute;g&eacute;talisation de l&rsquo;alimentation, comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;offre fran&ccedil;aise face aux concurrents internationaux&hellip;).</p>

<h3>Actions, axes et groupes de travail</h3>

<p>De l&rsquo;ensemble de ces travaux, r&eacute;flexions et &eacute;changes, les repr&eacute;sentants de l&rsquo;ensemble des acteurs du secteur ont d&eacute;duit un projet strat&eacute;gique articul&eacute; autour de quatre notions. D&rsquo;abord l&rsquo;id&eacute;e de valorisation avec la cr&eacute;ation d&rsquo;une d&eacute;marche Premium &laquo;&nbsp;pour valoriser la qualit&eacute; du produit et de la logistique fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;. Pour Jean Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident d&rsquo;Interc&eacute;r&eacute;ales, &laquo;&nbsp;<em>la question des p&acirc;tes premium est une vraie bonne question, en parall&egrave;le de celles de la g&eacute;n&eacute;tique et de la contractualisation. La mise en musique est bien s&ucirc;r &agrave; organiser mais on peut se servir d&rsquo;exemples existants comme en orge de brasserie/bi&egrave;re ou pour certains bl&eacute;s tendres</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Ensuite, le th&egrave;me, peut-&ecirc;tre le plus ardu &agrave; accepter pour certains acteurs, de la contractualisation. &laquo;<em>&nbsp;C&rsquo;est un peu &agrave; l&rsquo;encontre de nos habitudes de producteurs mais nous sommes en pr&eacute;sence d&rsquo;un march&eacute; mondialis&eacute;, m&ecirc;me s&rsquo;il l&rsquo;est moins qu&rsquo;en bl&eacute; tendre</em>&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Eric Thirouin, pr&eacute;sident de l&rsquo;Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute;. L&rsquo;id&eacute;e serait de d&eacute;marrer avec de petits volumes (jusqu&rsquo;&agrave; 15 % du volume produit par l&rsquo;agriculteur sous contrat), &laquo;&nbsp;<em>pens&eacute; &agrave; la fois en termes combin&eacute;s de prix et de volumes, et en logique pluriannuelle sur trois ans par exemple</em>&nbsp;&raquo;, ce qui permettrait de s&eacute;curiser les relations entre le producteur et son organisme stockeur notamment. Rappelons que la contractualisation et l&rsquo;organisation en fili&egrave;re sont des points essentiels pour que le secteur du bl&eacute; dur soit exon&eacute;r&eacute; de la r&eacute;glementation Egalim 2. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une bonne id&eacute;e de se donner un objectif sur de petits volumes pour cr&eacute;er un contrat de confiance entre les acteurs. Gardons &agrave; l&rsquo;esprit aussi que les signaux du march&eacute; doivent se transmettre &agrave; l&rsquo;ensemble des acteurs pour &eacute;viter d&rsquo;avoir des acteurs tampons qui encaisseraient &agrave; eux seuls ces signaux, ce serait catastrophique. C&rsquo;est notre travail dans les semaines &agrave; venir, avec tous nos droits mai aussi nos devoirs</em>&nbsp;&raquo; ajoute Jean Fran&ccedil;ois Loiseau. &laquo;&nbsp;<em>Je suis en plein accord avec Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau et Eric Thirouin. Il est tr&egrave;s coh&eacute;rent de parler de contractualisation en ayant &agrave; l&rsquo;esprit que la contractualisation n&rsquo;est pas une raison d&rsquo;&ecirc;tre mais une incitation &agrave; durer. Au final, c&rsquo;est le consommateur qui tranchera&nbsp;</em>&raquo; rench&eacute;rit Bernard Skalli, pr&eacute;sident du Sifpaf/CFSI.</p>

<p>Dans cet &eacute;tat d&rsquo;esprit, le contrat bl&eacute; dur lanc&eacute; le 11 janvier par Euronext et Sitagri est plut&ocirc;t bien accueilli par la fili&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est un bon outil qui doit faire ses preuves maintenant</em> &raquo; a lanc&eacute; Nicolas Pr&eacute;vost, responsable de la commercialisation de la collecte Arterris et directeur commercial de&nbsp; Durum SAS. Ce contrat, qui se devra d&rsquo;&ecirc;tre le plus liquide possible pour signifier quelque chose, donnera au moins la possibilit&eacute; aux diff&eacute;rentes parties prenantes de s&rsquo;appuyer sur un rep&egrave;re prix.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/euronext-lance-son-contrat-cash-settled-ble-dur-le-11-janvier" target="_blank" title="Euronext lance son contrat &laquo; cash settled &raquo; bl&eacute; dur le 11 janvier">Euronext lance son contrat cash-settled bl&eacute; dur le 11 janvier</a></div>

<p>Le troisi&egrave;me point concerne la relance d&rsquo;une dynamique des investissements, notamment en mati&egrave;re de s&eacute;lection vari&eacute;tale et de recherche. Mais cette id&eacute;e concerne aussi les outils de l&rsquo;aval de la fili&egrave;re&nbsp;: adaptation de la logistique et des transports, outils d&rsquo;analyse des grains permettant une gestion meilleure et plus rapide des flux arrivant et sortant, outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision, num&eacute;risation et digitalisation de la data &agrave; toutes les &eacute;tapes de la production afin de capitaliser dessus et de mettre en place de la mod&eacute;lisation&hellip;</p>

<p>Enfin, l&rsquo;innovation est aussi au c&oelig;ur de ce plan, avec deux aspects&nbsp;: les outils de travail du grain et les enjeux de demain (climat, environnement, biodiversit&eacute;, &eacute;mission de gaz &agrave; effet de serre et d&eacute;carbonation pens&eacute;s sur l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re).</p>

<p>Sur ces aspects de financement (investissements, R&amp;D, innovation), Jean Fran&ccedil;ois Loiseau a bien pr&eacute;cis&eacute; que &laquo;&nbsp;<em>nous avons tous un effort de guerre collectif &agrave; faire, pas que les agriculteurs, tout le monde&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<p>Tous les intervenants sont &eacute;galement tomb&eacute;s d&rsquo;accord pour dire que toutes ces th&eacute;matiques, par ailleurs organis&eacute;es en neuf groupes de travail, ne vont pas les unes sans les autres&nbsp;: pas de rendement, pas de comp&eacute;titivit&eacute;, pas de segmentation commerciale sans R&amp;D, sans innovation produits, sans ajustement des outils ou encore sans prise en compte de la demande des clients &ndash; consommateurs &ndash; citoyens et inversement. Interc&eacute;r&eacute;ales, FranceAgriMer, l&rsquo;AGPB et le Sifpaf/CFSI ont inscrit ce plan strat&eacute;gique, conform&eacute;ment aux engagements pris &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021, dans l&rsquo;esprit d&rsquo;Egalim2.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>LA FILI&Egrave;RE BL&Eacute; DUR EN FRANCE EN QUELQUES CHIFFRES (2020)</strong></div>

<div class="encadre">Plus de 22&nbsp;000 producteurs de bl&eacute; dur en France,</div>

<div class="encadre">Production de1,3 million de tonnes de bl&eacute; dur sur 252&nbsp;000 hectares,</div>

<div class="encadre">1/3 de la production de grains est utilis&eacute;e par la semoulerie fran&ccedil;aise, dont 14 % est export&eacute; sous forme de semoule,</div>

<div class="encadre">2/3 de la production de grains est export&eacute;e (vers l&rsquo;UE et les pays du Maghreb),</div>

<div class="encadre">5 usines de semouleries, 7 usines de p&acirc;tes et 4 sites de production de couscous,</div>

<div class="encadre">Production de plus de 258&nbsp;000 tonnes de p&acirc;tes s&egrave;ches, dont 18 % export&eacute;es,</div>

<div class="encadre">Production de pr&egrave;s de 90&nbsp;000 tonnes de couscous, dont 26 % export&eacute;es.</div>



Suite à une étude de grande ampleur, les acteurs du secteur du blé dur en France ont opté pour un plan stratégique et un plan de développement ambitieux pour « faire filière ». Produit premium, contractualisation et R&D sont au cœur du projet de la filière blé dur.

Contrats, pâtes premium : comment la France veut relancer sa filière blé dur

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/2u2vB5FpNk4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Destruction des prairies sans glyphosate et sans labour</figcaption>
</figure>
<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Détruire une prairie sans labour ni glyphosate, est-ce possible ? C’est ce que cherchent à évaluer ARVALIS et ses partenaires dans le projet Praigly(*). Des itinéraires techniques innovants ou alternatifs en matière de destruction ou de rénovation de couverts prairiaux sont mis à l'épreuve du champ depuis 2019. Retour sur les premiers résultats.

[Vidéo] Comment détruire ou rénover les prairies sans glyphosate ni labour ?

<p>Lanc&eacute; le 28 mai 2021 &agrave; la demande du pr&eacute;sident de le R&eacute;publique, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-agricole-de-l-eau-et-du-climat-trois-chantiers-trois-totems" target="_blank">le Varenne agricole de l&rsquo;eau et du changement climatique</a>, qui aura mobilis&eacute; plus de 500 structures et 1500 participants pendant huit mois, a rendu ses conclusions au Premier ministre. Dans la foul&eacute;e, Jean Castex a fait plusieurs annonces relatives aux trois chantiers du Varenne, &agrave; commencer par la r&eacute;forme de la gestion des risques &laquo;&nbsp;<em>une r&eacute;forme historique reposant sur une meilleure r&eacute;partition des responsabilit&eacute;s, plus de visibilit&eacute; et plus d&rsquo;&eacute;quit&eacute; car ouverte &agrave; tous les agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; le Premier ministre. &laquo;&nbsp;<em>Il y a longtemps que j&rsquo;en entends parler. Nous l&rsquo;avons fait</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-assurance-recolte-significativement-moins-chere-pour-toutes-les-filieres" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Une assurance r&eacute;colte significativement moins ch&egrave;re&nbsp;pour toutes les fili&egrave;res &raquo;</a>
</aside>
<p>Les deux autres volets concernent l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique et la mobilisation et la gestion de la ressource en eau. Ce dernier point cristallise un certain nombre de tensions sur le terrain, pouvant confiner &agrave; la &laquo;&nbsp;<em>violence</em>&nbsp;&raquo; comme l&rsquo;a rappel&eacute; le Premier ministre, sinon au blocage des Projets de territoire et de gestion de l&rsquo;eau (PTGE). &nbsp;Au nombre de soixante et vou&eacute;s &agrave; atteindre la centaine &agrave; l&rsquo;horizon 2027, les PTGE sont cens&eacute;s faire le consensus entre les diff&eacute;rentes parties prenantes sur les enjeux inh&eacute;rents &agrave; la ressource, &agrave; commencer, par ordre alphab&eacute;tique,&nbsp;par l&rsquo;agriculture, l&rsquo;alimentation en eau potable et la pr&eacute;servation des milieux. Plus facile &agrave; &eacute;noncer qu&rsquo;&agrave; r&eacute;aliser.</p><h2>L&rsquo;instruction des PTGE r&eacute;vis&eacute;e, la transversalit&eacute; chevill&eacute;e</h2><p>Pour d&eacute;jouer les blocages et permettre la finalisation des PTGE, qui affectent une quinzaine de projets actuellement, le Premier ministre s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; modifier l&rsquo;instruction technique de mai 2019. L&rsquo;objectif est de fixer au sein de chaque PTGE une date butoir &agrave; la concertation, laquelle demeurera &laquo;&nbsp;<em>s&eacute;rieuse et approfondie&nbsp;</em>&raquo;, pour en finir avec des projets... sans fin. Le pouvoir des Pr&eacute;fets sera ainsi renforc&eacute; en mati&egrave;re de conception et de mise en &oelig;uvre des PTGE, permettant d&rsquo;aboutir &agrave; une d&eacute;cision lorsque le d&eacute;lai de concertation fix&eacute; par les parties prenantes sera atteint.</p><div class="citation">
    <span>"Il peut arriver qu&rsquo;il y ait entre les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique quelques nuances. Tant mieux, cela justifie le r&ocirc;le du Premier ministre"</span>
</div>
<p>Un d&eacute;l&eacute;gu&eacute; interminist&eacute;riel sera prochainement nomm&eacute;, histoire de m&eacute;nager la transversalit&eacute; d&rsquo;un sujet enjambant deux minist&egrave;res. &laquo; <em>Avec des objectifs parfois difficilement conciliables, il peut arriver qu&rsquo;il y ait entre les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique quelques nuances de temps en temps</em>, a admis Jean Castex. <em>Tant mieux, cela justifie le r&ocirc;le du Premier ministre</em>&nbsp;&raquo;. En 2020, le CGAAER et le CGEDD, dans un rapport intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Changement climatique, eau agriculture&nbsp;: quelles trajectoires d&rsquo;ici 2050 ? &raquo;, avaient&nbsp;recommand&eacute; de &laquo;&nbsp;<em>porter, sur l&rsquo;eau et l&rsquo;agriculture,&nbsp;un discours commun</em>&nbsp;&raquo; entre les deux minist&egrave;res.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-1-10-vers-une-strategie-nationale-d-adaptation-de-l-agriculture-au-climat" target="_blank" title="">A l&rsquo;eau 2050 (1/10) : Vers une strat&eacute;gie nationale d&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au climat</a>
</aside>
<h2>Un d&eacute;cret sur les volumes pr&eacute;levables en hiver</h2><p>Les acteurs du Varenne attendaient par ailleurs une d&eacute;cision politique quant &agrave; la possibilit&eacute; de capter l&rsquo;eau hivernale exc&eacute;dentaire, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e notamment par les pluies diluviennes dont la fr&eacute;quence et la virulence sont amen&eacute;es &agrave; s&rsquo;intensifier sous l&rsquo;effet du changement climatique. Un sujet &agrave; l&rsquo;origine du conflit sur les bassines de substitutions dans le Poitou. Le Premier ministre a souscrit &agrave; leur demande, sous conditions. &laquo;&nbsp;<em>Un travail m&eacute;thodologique sera n&eacute;cessaire pour tenir compte des besoins des milieux et du rechargement des nappes phr&eacute;atiques</em>, a-t-il d&eacute;clar&eacute;. <em>Une fois que ces besoins seront satisfaits, il serait dommage de ne pas capter l&rsquo;eau exc&eacute;dentaire pour la stocker jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; suivant&nbsp;</em>&raquo;. Le Premier ministre a demand&eacute; au ministre de l&rsquo;Agriculture et &agrave; la secr&eacute;taire d&rsquo;Etat charg&eacute;e de la biodiversit&eacute; de pr&eacute;parer &laquo;&nbsp;<em>sans d&eacute;lais&nbsp;</em>&raquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-decret-sur-la-gestion-de-l-eau-dans-les-tuyaux" target="_blank">la modification du d&eacute;cret de juin 2021, lequel se limitait aux volumes pr&eacute;levables en p&eacute;riode d&rsquo;&eacute;tiage</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bassines-du-poitou-a-fleur-d-eau-et-de-peau" target="_blank" title="">Bassines du Poitou : &agrave; fleur d&rsquo;eau... et de peau</a>
</aside>
<h2>Un inventaire des infrastructures de stockage</h2><p>Si le Premier ministre n&rsquo;a pas fait d&rsquo;annonces concernant la r&eacute;alisation de grands projets d&rsquo;infrastructures &agrave; long terme, il s&rsquo;est prononc&eacute; pour la r&eacute;alisation d&rsquo;un inventaire national des ouvrages avec &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;objectif de remobiliser les volumes d&rsquo;eau stock&eacute;s non utilis&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;. Une dizaine de territoires pilotes sera concern&eacute;e d&egrave;s cette ann&eacute;e. Le retour d&rsquo;exp&eacute;rience servira de base &agrave; un &eacute;largissement du p&eacute;rim&egrave;tre.</p><h2>Les annonces budg&eacute;taires</h2><p>Le dernier volet du Varenne est consacr&eacute; aux strat&eacute;gies d&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique. Les Chambres d&rsquo;agriculture ont &eacute;t&eacute; charg&eacute;es de r&eacute;aliser des diagnostics &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des 13 r&eacute;gions m&eacute;tropolitaines. Elles ont maintenant pour mission d&rsquo;&eacute;tablir des plans d&rsquo;actions d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e et &agrave; accompagner leur mise en &oelig;uvre d&rsquo;ici &agrave; 2025. Ce volet du Varenne est celui qui a concentr&eacute; les annonces budg&eacute;taires. Le Premier ministre n&rsquo;a pas manqu&eacute; de rappeler les 380 millions d&rsquo;euros d&eacute;j&agrave; programm&eacute;s dans le cadre de France Relance. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/38-millions-d-euros-pour-parer-aux-aleas-climatiques" target="_blank">Un guichet de 50 millions d&rsquo;euros (Outre-Mer compris) reste op&eacute;rationnel pour financer des mat&eacute;riels parant aux al&eacute;as</a>.</p><div class="citation">
    <span>"Ce sera de l&rsquo;argent bien investi car rien ne serait pire et aurait un co&ucirc;t infiniment sup&eacute;rieur que de perdre nos agriculteurs"</span>
</div>
<p>Vont s&rsquo;ajouter pr&egrave;s de 450 millions d&rsquo;euros seront mis &agrave; disposition via France 2030, dont deux lignes de financement dot&eacute;es chacune de 100 millions d&rsquo;euros et disponibles d&egrave;s 2022. Il faudra aussi compter avec les 600 millions d&rsquo;euros qui vont abonder annuellement le nouveau dispositif assurantiel &agrave; compter de 2023, soit un &laquo;&nbsp;<em>doublement</em>&nbsp;&raquo; par rapport &agrave; aujourd&rsquo;hui. &laquo;&nbsp;<em>Je pense vraiment que ce sera de l&rsquo;argent bien investi car rien ne serait pire et aurait un co&ucirc;t infiniment sup&eacute;rieur que de perdre nos agriculteurs, des gens qui travaillent, qui nourrissent la nation, qui entretiennent les &eacute;cosyst&egrave;mes, qui n&rsquo;ont jamais lev&eacute; le pied pendant la crise sanitaire et qui concourent &agrave; la souverainet&eacute; alimentaire de notre pays&nbsp;</em>&raquo;, a conclu Jean Castex,&nbsp;&eacute;voquant un &laquo;<em>&nbsp;point de non-retour</em>&nbsp;&raquo; &agrave; propos du Varenne, autrement dit engageant l&rsquo;Etat au-del&agrave; des &eacute;ch&eacute;ances &eacute;lectorales.</p>


Le Premier ministre a fait plusieurs annonces d’ordre budgétaire et réglementaire, telles que la révision de l’instruction technique des PTGE renforçant le pouvoir des Préfets et la parution d’un décret sur les volumes prélevables hors étiage. Un délégué interministériel sera prochainement nommé pour effacer les « nuances » entre les administrations agricole et écologique sur la question de l’eau.

Varenne de l’eau : les engagements du gouvernement

<figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ac-ZNUHj9vI?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>CNIEL</figcaption>
</figure>



Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de janvier 2022.

[Conjoncture Laitière - janvier 2022] Envolée des prix des produits laitiers industriels !

<p class="field_LQ5569142C">Fin 2021, l'Association d&rsquo;organisations de producteurs "Mara&icirc;chers Fran&ccedil;ais" cr&eacute;&eacute;e par <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/solarenn-se-lance-dans-le-bio" target="_blank">Solarenn</a>, Kultive, Oc&eacute;ane et Vitaprim, a &eacute;t&eacute; officiellement reconnue comme AOP de mise en march&eacute;. &laquo;<em> La r&eacute;glementation europ&eacute;enne permet de cr&eacute;er des AOP pouvant n&eacute;gocier collectivement des volumes et des prix, sans transfert de propri&eacute;t&eacute;, </em>explique Laurent Berg&eacute;, pr&eacute;sident d&rsquo;Oc&eacute;ane et de la nouvelle AOP<em>. L&rsquo;AOP Mara&icirc;chers Fran&ccedil;ais est la premi&egrave;re AOP de mise en march&eacute; agr&eacute;&eacute;e en France et en Europe. L&rsquo;id&eacute;e est d&rsquo;agir collectivement pour avoir une approche plus pertinente du march&eacute; et mieux valoriser la production fran&ccedil;aise de tomate et concombre </em>&raquo;.</p>

<h3 class="field_LQ5569142C">D&eacute;velopper les march&eacute;s &agrave; l'export</h3>

<p class="field_LQ5569142C">L&rsquo;AOP a officiellement trois vocations : mettre en avant la production fran&ccedil;aise, d&eacute;velopper les march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export et n&eacute;gocier collectivement l&rsquo;achat d&rsquo;intrants. Un axe principal est de regrouper l&rsquo;offre &agrave; certaines p&eacute;riodes, pour avoir des volumes plus cons&eacute;quents et pouvoir r&eacute;pondre aux attentes de la production ou des distributeurs.</p>

<p class="field_LQ5569142C"><strong>&laquo;<em> Comme tous les l&eacute;gumes, la tomate et le concombre subissent des variations de production li&eacute;es notamment au climat,</em> </strong>explique Laurent Berg&eacute;<em>. La consommation et le march&eacute; connaissent eux aussi des soubresauts. <strong>Pour &eacute;viter les situations de crise et la perte de valeur</strong>, il y a donc de mani&egrave;re r&eacute;guli&egrave;re un besoin de mises en avant et de promotions. <strong>Pour une organisation de producteurs seule, il est tr&egrave;s compliqu&eacute; d&rsquo;avoir des volumes suffisants pour une op&eacute;ration nationale</strong>. En regroupant ponctuellement nos volumes, nous pourrons r&eacute;pondre &agrave; ces demandes </em>&raquo;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/oceane-et-terrena-se-rapprochent-pour-structurer-leur-offre-de-mache-et-jeunes-pousses" title="Oc&eacute;ane et Terrena se rapprochent pour structurer leur offre de m&acirc;che et jeunes pousses">Oc&eacute;ane et Terrena se rapprochent pour structurer leur offre de m&acirc;che et jeunes pousses</a></div>

<div class="lireaussi">
<p><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/loire-atlantique-des-producteurs-de-vitaprim-et-nanteurop-creent-une-op-100-bio" target="_blank"><strong>Loire-Atlantique : des producteurs de Vitaprim et Nanteurop cr&eacute;ent une OP 100 % bio</strong></a></p>
</div>

<h3 class="field_LQ5569142C">Premi&egrave;res op&eacute;rations au printemps</h3>

<p class="field_LQ5569142C">Les premi&egrave;res op&eacute;rations devraient d&eacute;buter au printemps. <strong>&laquo;<em> Nous recensons actuellement les demandes et r&eacute;pondons aux premiers appels d&rsquo;offre </em>&raquo;</strong>, indique le pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP. Une personne est en cours de recrutement.</p>

<p class="field_LQ5569142C"><strong>Toutes les UVC (unit&eacute;s de vente consommateurs) et colis devront porter le logo Mara&icirc;chers Fran&ccedil;ais</strong>, qui ne se substituera pas aux marques des organisations de producteurs. &laquo;<em> Et le regroupement de l&rsquo;offre concernera uniquement les op&eacute;rations nationales, qui sur l&rsquo;ann&eacute;e repr&eacute;sentent moins de 20 % des volumes, mais peuvent repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 30 % certaines semaines </em>&raquo;.</p>

<p class="field_LQ5569142C">Toute la production commercialis&eacute;e devra par ailleurs respecter les cahiers des charges de l&rsquo;AOPn Tomates et Concombres de France. Et au-del&agrave; des quatre membres fondateurs, l&rsquo;AOP est ouverte &agrave; tous les adh&eacute;rents de l&rsquo;AOPn.</p>

<p class="field_LQ5569142C">&laquo;<em> L&rsquo;objectif est de rassembler le maximum de volumes pour &ecirc;tre repr&eacute;sentatif, </em>indique Laurent Berg&eacute;<em>. Tous les adh&eacute;rents de l&rsquo;AOPn qui le souhaitent pourront utiliser le logo Mara&icirc;chers Fran&ccedil;ais. Pour les autres op&eacute;rateurs, il faudra auparavant qu&rsquo;ils adh&egrave;rent &agrave; l&rsquo;AOPn </em>&raquo;.</p>

<h3 class="field_LQ5569142C">Bient&ocirc;t &eacute;largie au poivron et &agrave; l'aubergine ?</h3>

<p class="field_LQ5569142C">L&rsquo;AOP pourrait &eacute;galement &eacute;largir ses actions &agrave; d&rsquo;autres l&eacute;gumes, notamment au poivron et &agrave; l&rsquo;aubergine d&eacute;j&agrave; int&eacute;gr&eacute;s &agrave; l&rsquo;AOPn Tomates et Concombres de France. <strong>&laquo; <em>L&rsquo;AOP va permettre de structurer l&rsquo;offre de l&eacute;gumes de serre au niveau national et d&rsquo;avoir un outil de communication commun en magasin</em> &raquo;</strong>, note Anthony Langlais, directeur de Kultive.</p>

<p class="field_LQ5569142C"><strong>Quant aux distributeurs, la plupart se disent pr&ecirc;ts &agrave; tester cette nouvelle organisation, avoir un interlocuteur unique pouvant fortement leur simplifier la t&acirc;che.</strong></p>

<p class="field_LQ5569213C">&nbsp;</p>



Quatre coopératives productrices de tomates et concombres (Solarenn, Kultive, Océane et Vitaprim) lancent une association d'organisations de producteurs (AOP) de mise en marché. Objectif : regrouper l’offre à certaines périodes pour répondre aux besoins de la production ou des distributeurs.

Des Producteurs de tomates et concombres de l'Ouest de la France créent une AOP de mise en marché

<p>Grande nouveaut&eacute;&nbsp;: depuis ce d&eacute;but janvier, on peut d&eacute;sormais trouver la marque Cassegrain au rayon surgel&eacute;s des GMS&nbsp;! Marque forte et premium du groupe Bonduelle sur les conserves, Cassegrain* est<em> &laquo;&nbsp;une marque qui se portait d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s bien avant la crise et qui pr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui des croissances &agrave; deux chiffres&nbsp;&raquo;,</em> selon les termes de Doroth&eacute;e Vidal, chef de produits senior chez Cassegrain, sur ce lancement et les ambitions de Cassegrain, interview&eacute;e par FLD le 28 janvier.</p>

<p class="note">*Cassegrain est leader en valeur sur sa cat&eacute;gorie, avec 12 % de PDM valeur de la cat&eacute;gorie conserve, et elle est la marque avec la plus forte fr&eacute;quence d&rsquo;achat (6 actes/an/foyer contre 1,7 acte pour la moyenne nationale) et de r&eacute;achat dans l&rsquo;ann&eacute;e (70 %).</p>

<p>Alors pourquoi se lancer sur le surgel&eacute;&nbsp;? <em>&laquo;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/bonduelle-reaffirme-sa-position-dans-la-transition-vers-une-alimentation-plus-vegetale-0" target="_blank">Le groupe Bonduelle </a>ma&icirc;trise d&eacute;j&agrave; cette technologie et c&rsquo;&eacute;tait important d&rsquo;ouvrir le champ des possibles pour Cassegrain. Se lancer sur le surgel&eacute;, c&rsquo;est un vrai virage strat&eacute;gique. On y pense et y travaille depuis longtemps&nbsp;&raquo;, </em>confie Doroth&eacute;e Vidal. Il fallait aussi trouver le bon moment&nbsp;: celui o&ugrave; la marque &eacute;tait assez puissante sur sa cat&eacute;gorie d&rsquo;origine mais aussi o&ugrave; le surgel&eacute; se portait bien.</p>

<p class="encadre"><strong>Le surgel&eacute;&nbsp;: un march&eacute; tir&eacute; par les mono-l&eacute;gumes et les cuisin&eacute;s, qui a renou&eacute; avec la croissance. </strong>Le surgel&eacute; est un des march&eacute;s qui a renou&eacute; avec la croissance, encore plus depuis la crise. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est aussi un rayon sur lequel les attentes des consommateurs sont fortes&nbsp;: ils demandent des innovations, de la qualit&eacute; et de la praticit&eacute; sur un segment vu comme peu dynamique, sur lequel il ne se passe pas grand-chose.&nbsp;&raquo; Le rayon L&eacute;gumes surgel&eacute;s (mono-nature + m&eacute;langes nature + l&eacute;gumes cuisin&eacute;s ; hors pommes de terre et frites) est en croissance en valeur de +11 % compar&eacute; &agrave; il y a deux ans (chiffres CAM-P12-2021&nbsp;; 2020 n&rsquo;est pas utilis&eacute; dans les statistiques car ann&eacute;e exceptionnelle en raison de la crise et des confinements). Ce sont en particulier les mono-l&eacute;gumes et les l&eacute;gumes cuisin&eacute;s qui tirent la croissance de la cat&eacute;gorie (plus de 60 % de la croissance &agrave; eux deux), les premiers r&eacute;pondant &agrave; la tendance de retour &agrave; la cuisine (avec des produits bruts et le surgel&eacute; &eacute;tant la technologie se rapprochant le plus du frais), les deuxi&egrave;mes &agrave; la contrainte de temps et de praticit&eacute; (pr&ecirc;t &agrave; r&eacute;chauffer sans faire l&rsquo;impasse sur la qualit&eacute;).</p>

<h3><strong>Le surgel&eacute;, une opportunit&eacute; de recruter de nouveaux consommateurs et d&rsquo;innover dans les recettes</strong></h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Le surgel&eacute; est une vraie opportunit&eacute; pour Cassegrain pour recruter de nouveaux consommateurs, en particulier des jeunes, et d&rsquo;installer une marque premium connue et reconnue (88% de notori&eacute;t&eacute; assist&eacute;e avec une qualit&eacute; organoleptique et un savoir-faire sur les l&eacute;gumes cuisin&eacute;s qui ressortent) sur un nouveau rayon qui est driv&eacute; par les MDD (80 % des volumes)&nbsp;&raquo;, </em>explique Doroth&eacute;e Vidal.</p>

<p>Le surgel&eacute;, c&rsquo;est aussi pour Cassegrain la possibilit&eacute; de nouvelles recettes plus complexes, avec de nouvelles associations d&rsquo;ingr&eacute;dients et des jeux de texture pas forc&eacute;ment possibles avec la technologie de la conserve. Si la conserve a une image d&rsquo;accompagnement, la nouvelle offre surgel&eacute;es propose une gamme de 3 recettes de c&oelig;ur de repas** (plat complet, pas forc&eacute;ment n&eacute;cessaire d&rsquo;ajouter des prot&eacute;ines animales). Une gamme de 3 recettes de l&eacute;gumes d&rsquo;accompagnement &agrave; partager** (pour deux personnes, &agrave; consommer tel quel ou &agrave; accompagner) est aussi propos&eacute;e.</p>

<p class="note">** Plats complets&nbsp;: Parmentier de patates douces, sarrasin grill&eacute; et crumble de noisettes&nbsp;; Lasagnes aux l&eacute;gumes du soleil et mozzarella fondante&nbsp;; Risotto d&rsquo;orge aux courgettes et brocolis, asperges et pesto de roquette. L&eacute;gumes d&rsquo;accompagnement&nbsp;: L&eacute;gumes &agrave; la Proven&ccedil;ale crumble aux graines de courge&nbsp;; Aubergines &agrave; l&rsquo;italienne, mozzarella fondante&nbsp;; Butternut, carottes et panais, croustillant aux graines de lin.</p>

<h3><strong>Attentes flexitariennes et approvisionnement au plus pr&egrave;s</strong></h3>

<p>&Eacute;labor&eacute;es par des chefs cuisiniers autour d&rsquo;un cahier des charges exigeant, ces recettes sont sans additifs, sans colorants et sans conservateurs, et v&eacute;g&eacute;tariennes. Elles conviendront parfaitement aux attentes flexitariennes des Fran&ccedil;ais, qui se disent aujourd&rsquo;hui l&rsquo;&ecirc;tre &agrave; 49 %, mais aussi aux demandes d&rsquo;originalit&eacute; tant en termes d&rsquo;ingr&eacute;dients que de textures. Un moyen aussi pour recruter des non-consommateurs de la marque et d&rsquo;apporter de la nouveaut&eacute; aux consommateurs actuels. <em>&laquo;&nbsp;Pour les recettes, nous nous sommes inspir&eacute;s des grands classiques de la gastronomie, mais en les revisitant&nbsp;: un crumble de graines pour remplacer le parmesan, la patate douce pour changer de la pomme de terre&nbsp;&hellip;&nbsp;&raquo;. </em></p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/cassegrain%202.jpg?itok=xp3rUWBu" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Trois recettes de plats coeur de repas, v&eacute;g&eacute;tariennes, classiques de la gatsronomie mais remis au go&ucirc;t du jour avec des textures et des ingr&eacute;dients plus originaux, pour s&eacute;duire les flexitariens.</div>
      
&copy;
    Cassegrain

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Concernant l&rsquo;approvisionnement, Cassegrain conserve la m&ecirc;me exigence qu&rsquo;elle a pour ses conserves, en termes de cahier des charges strict (qualit&eacute;, cueillis &agrave; maturit&eacute;&hellip;) et un approvisionnement au plus court selon la qualit&eacute; du terroir (Picardie, Portugal pour les l&eacute;gumes du soleil&hellip; 90 % est d&rsquo;origine europ&eacute;enne).</p>

<h3><strong>Tr&egrave;s bon accueil de la grande distribution</strong></h3>

<p>Cette nouvelle offre a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e ce d&eacute;but janvier dans toutes les enseignes de la grande distribution, en hyper, super et drive. Le hard discount n&rsquo;est pour le moment pas concern&eacute; pour l&rsquo;offre surgel&eacute;e, m&ecirc;me Cassegrain y est d&eacute;sormais depuis peu r&eacute;f&eacute;renc&eacute;e pour les conserves.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les distributeurs ont plut&ocirc;t tr&egrave;s bien accueillis ce lancement. Des enseignes nous ont r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s au-del&agrave; de nos ambitions. Ils y voient un int&eacute;r&ecirc;t pour g&eacute;n&eacute;rer du trafic et de l&rsquo;innovation et l&rsquo;implantation en surgel&eacute; d&rsquo;une marque premium qui marche bien.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le lancement avait &eacute;t&eacute; initialement pr&eacute;vu pour l&rsquo;automne 2021, mais insatisfait des packagings, Cassegrain a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; repousser jusqu&rsquo;&agrave; trouver satisfaction. Comme pour le reste du groupe Bonduelle, les conditionnements ont &eacute;t&eacute; &eacute;co-r&eacute;fl&eacute;chis et con&ccedil;us&nbsp;: 100 % recyclable, carton issu de for&ecirc;ts FSC, sans sur-emballage (barquette non emball&eacute;e par du plastique). La praticit&eacute; a aussi &eacute;t&eacute; r&eacute;fl&eacute;chie&nbsp;: ouverture facile, poign&eacute;es sur la barquette&hellip;</p>

<h3><strong>Communication cons&eacute;quente au programme</strong></h3>

<p>Un vaste plan de lancement est bien s&ucirc;r pr&eacute;vu, avec &laquo;&nbsp;des moyens cons&eacute;quents&nbsp;&raquo;, remarque Cassegrain qui n&rsquo;a pas souhait&eacute; d&eacute;voiler son budget exact. Premi&egrave;re &eacute;tape en ce mois de janvier&nbsp;: un plan m&eacute;dia (dossier de presse par l&rsquo;Agence Marie-Antoinette), une campagne de communication virale sur LinkedIn, r&eacute;seau professionnel, <em>&laquo;&nbsp;relay&eacute;e plus de 100 fois par les collaborateurs&nbsp;&raquo;</em>, et une campagne r&eacute;seaux sociaux avec l&rsquo;objectif de toucher 6 millions d&rsquo;usagers. A ceci s&rsquo;ajoute le travail de la force de vente en magasin pour le r&eacute;f&eacute;rencement et la mise ne place d&rsquo;une PLV impactante.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_demi_largeur/public/CASSEGRAIN_Recette_Parmigiana%20poissons%20papillote_0.jpg?h=b5cb543b&amp;itok=yXELQkjX" width="370" height="555" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Cassegrain propose des recettes aux consommateurs pour accompagner ses nouveaux produits. Ici : parmigiana et poisson en papillote.</div>
      
&copy;
    Cassegrain

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<p>&nbsp;</p>

<p>Deuxi&egrave;me &eacute;tape, mi-mars&nbsp;: une campagne TV pour faire d&eacute;couvrir Cassegrain surgel&eacute; et m&eacute;dia (dont r&eacute;seaux et influenceurs), avec des op&eacute;rations de promotion (0,80 &euro; de r&eacute;duction imm&eacute;diate en magasin). Enfin, troisi&egrave;me &eacute;tape en avril, p&eacute;riode traditionnellement faste pour la marque&nbsp;: un temps fort pour associer conserves et surgel&eacute;s avec de nombreuses animations en magasin.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons que trois semaines de recul, mais des ambitions on en a. L&rsquo;objectif dans un premier temps &eacute;tant de continuer &agrave; recruter sur la marque, des ph&eacute;nom&egrave;nes de cross cat&eacute;gorie (passage de consommateurs s&eacute;duit par le surgel&eacute; vers la conserve) &eacute;tant attendus aussi&nbsp;&raquo;,</em> conclut Doroth&eacute;e Vidal.</p>



La marque icônique et premium de conserves du groupe Bonduelle propose depuis début janvier six recettes de légumes cuisinés et de plats végétariens au rayon surgelés de la GMS. Entretien avec Dorothée Vidal, chef de produits senior chez Cassegrain, sur ce lancement et les ambitions de Cassegrain et l'analyse du marché des surgelés.

Virage stratégique pour la marque Cassegrain qui se lance dans le surgelé

<div>
<p>Apr&egrave;s une &eacute;rosion continue de la consommation &agrave; domicile des produits carn&eacute;s en volumes d&rsquo;achat entre&nbsp;2014 et&nbsp;2019 (-1,8&nbsp;% par an), le cumul annuel mobile &agrave; fin f&eacute;vrier&nbsp;2021 traduisait une inversion de tendance avec +7,5&nbsp;% par rapport &agrave; 2020.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-francais-ont-consomme-plus-de-porc-en-2020" target="_blank">Les Fran&ccedil;ais ont consomm&eacute; plus de porc en 2020</a></div>

<p>Depuis mars dans un retour progressif &agrave; la normale, les volumes de produits carn&eacute;s ont fortement baiss&eacute; en consommation &agrave; domicile. Mais ce recul s&rsquo;est r&eacute;duit de mois en mois avec un atterrissage &agrave; -4,0&nbsp;% en septembre&nbsp;2021 par rapport &agrave; 2020 et le niveau de consommation sur ce m&ecirc;me mois est proche de celui de 2019 (+0,5&nbsp;%). Par esp&egrave;ce, les segments les plus dynamiques en 2020 (b&oelig;uf hach&eacute;, volaille, viande de porc et charcuterie) sont &eacute;galement ceux qui affichent les plus fortes baisses au cumul de mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1consagrap1.png" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Ces familles voient pour la plupart leurs performances s&rsquo;am&eacute;liorer en septembre. En revanche, le b&oelig;uf pi&eacute;c&eacute;, priv&eacute; des d&eacute;bouch&eacute;s en restauration, n&rsquo;avait pas autant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de la crise sanitaire. En sortie de crise, il a profit&eacute; de l&rsquo;engouement des Fran&ccedil;ais pour les aliments plaisirs r&eacute;confortants tout en &eacute;tant rattrap&eacute; en septembre par les tensions prix.&nbsp;Le traiteur libre-service &agrave; +4,1&nbsp;% en volume d&rsquo;achat de mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 par rapport &agrave; 2020, retrouve de la dynamique, soutenu par la recherche de praticit&eacute;.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-francais-favorables-la-provenance-locale" target="_blank">Les Fran&ccedil;ais favorables &agrave; la provenance locale</a></div>

<p>En porc, les volumes d&rsquo;achat en septembre&nbsp;2021 par rapport &agrave; 2019, tendent vers leur niveau de consommation d&rsquo;avant crise en viande hors &eacute;labor&eacute;s (-0,1&nbsp;%) et en charcuterie (-0,3&nbsp;%). Ils le d&eacute;passent en &eacute;labor&eacute;s de viande (+4,1&nbsp;%). Par famille de produits au sein de la charcuterie, les approches sont contrast&eacute;es. Les jambons cuits, les jambons secs et les p&acirc;t&eacute;s p&egrave;sent 82&nbsp;% des pertes en volume d&rsquo;achat alors que les lardons-poitrine-bacon, les saucissons secs et les p&acirc;tes fines r&eacute;sistent et absorbent 84&nbsp;% des gains.</p>

<h3>Attrait&nbsp;pour les produits premium et les premiers prix en charcuterie</h3>

<p>Dans un contexte de d&eacute;s&eacute;quilibre entre offre et demande et un prix des pi&egrave;ces de d&eacute;coupe de viande de porc orient&eacute; &agrave; la baisse, de mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 compar&eacute;e &agrave; 2020 la viande de porc brute accuse un repli de 13,4&nbsp;% en d&eacute;penses et de 11,4&nbsp;% en volumes d&rsquo;achat compte tenu d&rsquo;un prix en baisse de 2,2&nbsp;%. En revanche en charcuterie hors saucisserie sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, sous l&rsquo;effet d&rsquo;un prix moyen &agrave; +1,0&nbsp;%, les d&eacute;penses affichent -3,8&nbsp;% et les volumes d&rsquo;achat -4,7&nbsp;%.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1consograph2.png" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>La p&eacute;riode relate &agrave; la fois selon les populations un attrait pour les produits &agrave; haute valeur ajout&eacute;e via les produits &laquo;&nbsp;sans&nbsp;&raquo; et &eacute;thiques en croissance &agrave; deux chiffres tous produits et le retour de la dynamique promotionnelle. Entre mars et ao&ucirc;t&nbsp;2021, la pression promotionnelle est &agrave; +19,6&nbsp;% en viande de porc et +9,7&nbsp;% en charcuterie. Au-del&agrave; de ce constat, la r&eacute;alit&eacute; en charcuterie est plus nuanc&eacute;e avec un regain des premiers prix. Comparativement au cumul &agrave; fin septembre&nbsp;2019, les premiers prix (10&nbsp;%) et les marques de distributeurs (30&nbsp;%) gagnent &agrave; fin septembre&nbsp;2021, respectivement 1 point de part de march&eacute; (PDM) en d&eacute;penses sur les marques nationales (60&nbsp;%).</p>

<h3>D&eacute;veloppement du service au travers de l&rsquo;e-commerce</h3>

<p>De nouvelles habitudes de parcours d&rsquo;achat se sont install&eacute;es. Le drive et la livraison &agrave; domicile comptent 27&nbsp;% d&rsquo;adeptes en 2021 pour un circuit qui atteint 7&nbsp;% de PDM en volume d&rsquo;achat en charcuterie &agrave; fin septembre&nbsp;2021, soit +3 points par rapport &agrave; 2019. En revanche, les circuits physiques de l&rsquo;hypermarch&eacute;, les EDMP<sup> (1)</sup> et les circuits sp&eacute;cialis&eacute;s souffrent d&rsquo;une baisse de fr&eacute;quentation qui se traduit par une baisse de PDM.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1consograph3.png" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les supermarch&eacute;s au regard de leur taille d&rsquo;offre et de leur proximit&eacute; g&eacute;ographique r&eacute;sistent mieux. Les circuits de distribution se diversifient et une multiplication de concepts se d&eacute;veloppe tels que le drive pi&eacute;ton, le quick commerce ou le social commerce. S&rsquo;y ajoute la livraison hors domicile dont la digitalisation pourrait amputer potentiellement &agrave; terme des parts d&rsquo;estomac &agrave; la grande distribution. Outre le risque de r&eacute;duction de l&rsquo;offre, la cl&eacute; d&rsquo;entr&eacute;e n&rsquo;est souvent plus uniquement le produit mais la recette contribuant potentiellement &agrave; diluer les efforts de valorisation amont au sein de la fili&egrave;re, constituant un d&eacute;fi suppl&eacute;mentaire pour celle-ci.</p>

<div class="note">(1) EDMP : Enseignes &agrave; dominante marques propres</div>

<div class="note">Sources : Kantarworldpanel, CHD Expert, Insee, Banque de France, Dares, sondage Odoxa-Groupama, Prot&eacute;ines XTC.</div>
</div>

<div class="souspapier__wrapper">
<h2>Vers de nouveaux &eacute;quilibres de consommation</h2>

<p>La r&eacute;ouverture de la restauration commerciale et la lev&eacute;e progressive des restrictions li&eacute;es au Covid-19 marquent une &eacute;tape vers la sortie de la crise. Avec 26&nbsp;% d&rsquo;actes de consommation de juin &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 contre 27&nbsp;% fin 2019, la restauration commerciale revient presque &agrave; son niveau d&rsquo;avant-crise. Elle a su s&rsquo;adapter en multipliant par 2,4, son chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; en restauration livr&eacute;e par rapport &agrave; 2019, couvrant ainsi largement le d&eacute;ficit de la restauration &agrave; table. Ce r&eacute;&eacute;quilibrage progressif de la consommation en restauration participe au tassement des ventes en consommation &agrave; domicile en contrecoup d&rsquo;une ann&eacute;e record. De mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 comparativement &agrave; 2020, les produits de grande consommation frais libre-service sont &agrave; -6,2&nbsp;% en volumes d&rsquo;achat alors qu&rsquo;&agrave; fin f&eacute;vrier&nbsp;2021 soit apr&egrave;s 1 an de crise sanitaire, ils affichaient encore +8,6&nbsp;%.&nbsp;Plusieurs facteurs peuvent &eacute;clairer l&rsquo;ampleur de la reprise : la pratique du t&eacute;l&eacute;travail dont 80&nbsp;% des repas sont pris &agrave; domicile, a continu&eacute; &agrave; progresser fin 2020 pour se stabiliser d&eacute;but 2021. Elle concerne d&eacute;sormais 23&nbsp;% des salari&eacute;s contre 7&nbsp;%, fin 2019. Ensuite, la situation &eacute;conomique et la confiance des Fran&ccedil;ais dans leur avenir jouent &eacute;galement. 30&nbsp;% d&rsquo;entre eux ont vu leur situation financi&egrave;re se d&eacute;grader alors que le regain d&rsquo;&eacute;pargne &agrave; +6,4&nbsp;% en 2020 par rapport &agrave; 2019, s&rsquo;est concentr&eacute; sur les 30&nbsp;% plus ais&eacute;s. Selon Kantar, la population des &laquo;&nbsp;<em>vuln&eacute;rables</em>&nbsp;&raquo; p&egrave;se toujours pr&egrave;s d&rsquo;un tiers des foyers et celle des &laquo;<em>&nbsp;pr&eacute;serv&eacute;s&nbsp;</em>&raquo;, 20&nbsp;% de la population. En septembre&nbsp;2021, avec l&rsquo;envol&eacute;e des prix de l&rsquo;&eacute;nergie, l&rsquo;inflation est repass&eacute;e au-dessus de 2&nbsp;% selon l&rsquo;Insee et 75&nbsp;% des Fran&ccedil;ais ont la perception d&rsquo;une perte de pouvoir d&rsquo;achat d&rsquo;apr&egrave;s Odoxa.&nbsp;Parmi les autres signaux, la recherche de s&eacute;curit&eacute; alimentaire et de transparence favorise la consommation &agrave; domicile via le recours aux notations des produits. Selon Sant&eacute; publique France, 57&nbsp;% des Fran&ccedil;ais d&eacute;clarent avoir chang&eacute; au moins une de leurs habitudes d&rsquo;achat en 2020 cons&eacute;cutivement &agrave; la lecture du Nutriscore, contre 43&nbsp;% en 2019.</p>
</div>



Après une forte embellie en 2020, la consommation de produits du porc semble retrouver peu à peu des niveaux comparables à l’avant-crise sanitaire. Les produits élaborés de porcs progressent cependant de +4 %.

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