A l'<a href="https://www.reussir.fr/porc/une-maternite-avec-truies-en-cases-mise-bas-liberte-axee-sur-le-confort-de-travail" target="_blank">EARL de Kervennan</a> dans le Finist&egrave;re, la salle de nurserie de 550 places est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un dispositif permettant de pulser un air chaud r&eacute;pondant aux besoins de renouvellement d&rsquo;air minimum des porcelets. Ce concept de recyclage &eacute;nerg&eacute;tique et d&rsquo;hygi&eacute;nisation de l&rsquo;air, d&eacute;nomm&eacute; Biomin, est d&eacute;velopp&eacute; par la soci&eacute;t&eacute; Calopor. Il comprend un radiateur a&eacute;rotherme install&eacute; dans les combles, aliment&eacute; par une pompe &agrave; chaleur qui r&eacute;cup&egrave;re les calories de l&rsquo;air ext&eacute;rieur. Avec un d&eacute;bit de soufflage de 1&thinsp;800&nbsp;m3&nbsp;par heure, le radiateur pousse l&rsquo;air dans la nurserie par quatre bouches de soufflage int&eacute;gr&eacute;es dans le plafond et r&eacute;parties au-dessus du couloir central.&nbsp;&laquo;&nbsp;En amenant un air renouvel&eacute;, &agrave; bonne temp&eacute;rature et plus sec (15&nbsp;% de taux d&rsquo;hygrom&eacute;trie), on contribue &agrave; am&eacute;liorer le confort des porcelets&nbsp;&raquo;, explique David Marhadour, de Calopor. &laquo;&nbsp;On souffle un air chaud &agrave; 31-33&nbsp;&deg;C en d&eacute;but de sevrage pour atteindre 29&nbsp;&deg;C au niveau des animaux. L&rsquo;ambiance est plus homog&egrave;ne. On &eacute;vite les entr&eacute;es d&rsquo;air parasites et humides lors des premiers jours suivant le sevrage.&nbsp;&raquo; Lorsque les besoins de ventilation augmentent, les entr&eacute;es d&rsquo;air sont compl&eacute;t&eacute;es par les bouches d&rsquo;a&eacute;ration classiques.

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Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/porc/une-maternite-avec-truies-en-cases-mise-bas-liberte-axee-sur-le-confort-de-travail" target="_blank">Une maternit&eacute; ax&eacute;e sur le confort de travail&nbsp;</a>

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La solution de chauffage Biomin de l’entreprise Calopor permet de souffler de l’air chaud entrant en surpression dans la nurserie. Elle a été installée dans la nouvelle salle de nurserie de l'EARL de Kervennan.

Un radiateur pour chauffer l’air entrant dans la nurserie pour porcelets

&laquo;&nbsp;Si la Secr&eacute;taire d'Etat britannique au Commerce international, Mme. Truss, accepte d&rsquo;importer des produits am&eacute;ricains aux normes sanitaires inf&eacute;rieures aux n&ocirc;tres, comme le poulet au chlore et le b&oelig;uf aux hormones, les produits agroalimentaires qui entrent sur le march&eacute; europ&eacute;en devront respecter l&rsquo;ensemble des normes de production europ&eacute;ennes : ni les consommateurs, ni les producteurs ne pourraient comprendre qu&rsquo;il en soit autrement !&nbsp;&raquo;. Dans un communiqu&eacute;, l&rsquo;Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) , la Coop&eacute;ration agricole et la Fnsea exhortent &nbsp;les n&eacute;gociateurs &agrave; tout faire pour s&rsquo;accorder sur un futur accord commercial prot&eacute;geant les flux commerciaux entre la France et le Royaume-Uni.&laquo;&nbsp;La France est le 3e fournisseur et le 2e client du Royaume-Uni, ce qui nous place notre pays comme des partenaires agricoles et alimentaires majeurs &raquo;, rappellent les trois organisations.<h1>R&eacute;serve d&rsquo;ajustement</h1>Elles demandant par ailleurs &agrave; ce que que la r&eacute;serve d&rsquo;ajustement pour le Brexit, dot&eacute;e de 5 milliards d&rsquo;euros, soit mise &agrave; disposition du secteur agro-alimentaire d&egrave;s le 1er janvier, puisqu&rsquo;il s'agit de l&rsquo;un des secteurs les plus durement touch&eacute;s par les r&eacute;percussions du Brexit. &laquo;&nbsp;Avec ou sans accord, le Brexit aura lieu le 1er janvier 2021 et aggravera encore les r&eacute;percussions de la crise de la Covid-19 sur les secteurs agricole et agroalimentaire&nbsp;&raquo;, indiquent les trois organisations.Depuis deux ans, les op&eacute;rateurs du secteur agroalimentaire et d&rsquo;autres acteurs impliqu&eacute;s, notamment des transports, se pr&eacute;parent &agrave; encaisser le choc du d&eacute;part du Royaume-Uni de l&rsquo;Union europ&eacute;enne.

A moins de 50 jours du Brexit, l’Ania, la Coopération agricole et la Fnsea s’inquiètent du risque de voir ces produits américains débarquer sur nos étals via le Royaume-Uni.

Du poulet au chlore et du bœuf aux hormones dans nos rayons ?

Il n&rsquo;y avait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent pas de solution technique pour pallier les d&eacute;fauts de r&eacute;partition de bouillie dans les virages, qui voyaient les jets s&rsquo;attarder &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de la courbe et survoler l&rsquo;ext&eacute;rieur. La solution est venue des buses &agrave; technologie PWM (Pulse Witdh Modulation ou pulsation &agrave; longueur modul&eacute;e). Equip&eacute;s de cette technologie, les porte- jets intelligents du syst&egrave;me de pulv&eacute;risation Autospray permettent de dissocier la pression de pulv&eacute;risation du d&eacute;bit de la buse. Pour r&eacute;aliser cette performance, le flux de pulv&eacute;risation est fractionn&eacute; en 20 micro pulsations par seconde (20 Hertz), et le syst&egrave;me pilote le temps d&rsquo;ouverture des micro pulsations. Afin de garantir une excellente couverture de travail, les pulsations des portes jets sont cadenc&eacute;es en quinconce le long de la rampe. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/3/8/3558309-1-fre-FR/51d82584e85b-kuhn-turn-compensation-jpg" alt="Avec ou sans Turn Compensation (Ct&eacute;dit photo : Kuhn)" height="1518" width="2714" /><figcaption>Avec ou sans Turn Compensation (Ct&eacute;dit photo : Kuhn)</figcaption></figure>

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<h1>Autres avantages</h1>La technologie offre la possibilit&eacute; de faire varier le d&eacute;bit de chaque buse sinon de couper chaque buse individuellement, le tout avec une pression et une taille de gouttelettes constantes, garantes de la qualit&eacute; d&rsquo;application. Elle permet donc de s&rsquo;affranchir de la relation entre vitesse, d&eacute;bit et pression. Autrement dit, on peut passer de 0 &agrave; 30 km/h &agrave; dose constante. On peut aussi modifier la dose &agrave; vitesse constante. On peut enfin jouer sur la pression, en bordure de parcelle par exemple, pour limiter les risques de d&eacute;rive. Le tout sans sacrifier la qualit&eacute; d&rsquo;application.

Le recours à des buses à pulsation couplé à la régulation Autospray permet d’éviter sous-dosages et sur-dosages dans les virages.

Kuhn plus précis dans les courbes avec Turn Compensation

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L&rsquo;Irfel, l&rsquo;association nationale des stations d&rsquo;exp&eacute;rimentation en fruits et l&eacute;gumes a lanc&eacute; son nouveau site internet, <a href="https://www.irfel.fr/">www.irfel.fr</a>. Sur ce site, les professionnels des fruits et l&eacute;gumes peuvent consulter l&rsquo;annuaire des douze stations r&eacute;gionales du r&eacute;seau en consultant la carte des stations, un outil de recherche avanc&eacute;e ou en consultant la liste des stations avec le r&eacute;sum&eacute; des sp&eacute;cificit&eacute;s de chacune. On peut aussi y trouver un annuaire des comp&eacute;tences du r&eacute;seau, qui regroupe 78 ing&eacute;nieurs agronomes et 55 techniciens agricoles.

<h3>L&rsquo;Irfel repr&eacute;sente plus de 6&thinsp;000 producteurs</h3>

Les stations du r&eacute;seau Irfel sont l&rsquo;Acpel, l&rsquo;ANPN, l&rsquo;Aprel, l&rsquo;Arefe, le Cat&eacute;, le Grab, Invenio, Planete L&eacute;gumes, la Senura, la Station exp&eacute;rimentale de Creysse, Terre d&rsquo;Essais et Verexal et s'appr&ecirc;tent &agrave; accueillir de nouvelles stations d&rsquo;exp&eacute;rimentation. L&rsquo;Irfel repr&eacute;sente plus de 6&thinsp;000 producteurs individuels ou rassembl&eacute;s en organisations de producteurs ou en AOP. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de cet outil est de faciliter les partenariats et les collaborations avec les instituts techniques agricoles, les instituts de recherche fondamentale, les agrofournisseurs, les entreprises de l&rsquo;aval&nbsp;&raquo;, commente Vincent Schieber, pr&eacute;sident de l&rsquo;Irfel. Enfin, une rubrique est sp&eacute;cialement d&eacute;di&eacute;e aux offres d&rsquo;emploi et de stages des stations adh&eacute;rentes.
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En lançant son site internet, l’Irfel (Innovation et recherche en fruits et légumes), qui regroupe douze stations d’expérimentation régionales, met en avant ses compétences et souhaite faciliter les partenariats.

L’Irfel propose son réseau de compétences dans l'expérimentation en fruits et légumes

Depuis la mi-octobre, le nombre d&rsquo;oiseaux sauvages retrouv&eacute;s morts dans le couloir de migration longeant la Mer Baltique n&rsquo;a cess&eacute; d&rsquo;augmenter (plus de 2700 signal&eacute;s en Allemagne). Et le nombre de d&eacute;tect&eacute;s porteurs de virus influenza H5N8, mais aussi H5N5 et H5N1, se compte par dizaines aux Pays-Bas et en Allemagne. Au 9 novembre &agrave; 18 h, le r&eacute;seau europ&eacute;en ADNS relevait 99 cas confirm&eacute;s en Allemagne et 25 aux Pays-Bas. De plus, pour la premi&egrave;re fois un oiseau sauvage positif a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;&nbsp; au Danemark (H5N5) et en Irlande (H5N8), &agrave; chaque fois sur un faucon p&eacute;lerin.

Dans ce contexte, le risque de contamination d&rsquo;&eacute;levages amateurs ou commerciaux est mont&eacute; crescendo.

Le 10 novembre, trois nouveaux foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levages.

Aux Pays-Bas, un &eacute;levage de 48&nbsp;000 pondeuses plein air de 62 semaines (r&eacute;parties dans plusieurs b&acirc;timents) a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; positif au H5N8 le 10 novembre &agrave; Lutjegast, au nord dans la Province de Groningue. L&rsquo;&eacute;leveur avait constat&eacute; &nbsp;les premiers signes cliniques la veille et aussit&ocirc;t pr&eacute;venu son v&eacute;t&eacute;rinaire. Une zone de restriction de 10 km a &eacute;t&eacute; mise en place, contenant 21 fermes et un abattoir de poulet pour lequel un corridor devrait &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;.

Auparavant deux foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s au centre du pays, &agrave; Altforst et Puiflijk deux communes accol&eacute;es, sur des poules repros chair et des pondeuses.

En Allemagne, ce sont deux &eacute;levages amateurs distants de 200 km qui ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s le 10 novembre&nbsp;:

<ul><li>
	Celui de Heidm&uuml;hlen, au nord de Hambourg, comprend une quarantaine de volailles (faisans, poulets, canards)&nbsp;porteuses de H5N8;
	</li>
	<li>
	Celui de Zingst comprend une basse-cour d&rsquo;environ 90 individus porteuses du sous type H5N5. Plusieurs oiseaux sauvages ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s porteurs de ce sous-type. &nbsp;Zingst se trouve dans le Land de Mecklembourg-Pom&eacute;ranie, jouxtant la Pologne (voir carte).
	</li>
</ul>Un premier foyer &agrave; H5N8 avait &eacute;t&eacute; confirm&eacute; le 4 novembre sur l&rsquo;ile d&rsquo;Oland, dans le Land du Schleswig-Holstein (sud du Danemark). Il s&rsquo;agissait d&rsquo;un petit &eacute;levage de pondeuses.

Pour rappel, le Royaume-Uni a d&eacute;clar&eacute; un foyer le 2 novembre pr&egrave;s de Liverpool, sur un troupeau de poules reproductrices chair.

Voir aussi <a href="https://www.reussir.fr//www.reussir.fr/volailles/la-grippe-aviaire-h5n8-setend-le-long-de-la-mer-baltique" target="_blank">La grippe aviaire se r&eacute;pand le long de la Mer Baltique</a>

D&eacute;tections de virus influenza aviaire en Europe, dont ceux d&eacute;clar&eacute;s &agrave; l&rsquo;OIE (r&eacute;alisation R&eacute;ussir Volailles)

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D&eacute;tections de virus influenza aviaire aux Pays-Bas (source&nbsp;: Laboratoire de r&eacute;f&eacute;rence de Wageningen)

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Le 10 novembre, un élevage de 48 000 pondeuses a été détecté positif à la grippe aviaire aux Pays-Bas et deux élevages amateurs en Allemagne, toujours vers la Mer baltique.

Influenza aviaire dans deux élevages amateurs en Allemagne et dans un élevage de poules aux Pays-Bas

Tout mouvement est un facteur majeur de risque de contamination. L&rsquo;animal arrive ou revient avec son microbisme&nbsp;; le stress du transport, le contact avec d&rsquo;autres animaux, le changement d&rsquo;exploitation et de conditions d&rsquo;&eacute;levage favorisent la r&eacute;activation des agents infectieux. Une m&eacute;thode simple et peu on&eacute;reuse permet de g&eacute;rer vos mouvements sans cons&eacute;quences n&eacute;fastes voire catastrophiques pour votre troupeau.Pour chaque mouvement, je respecte chaque &eacute;tape&hellip;<ol><li>JE SUIS VIGILANT pour tous les mouvements</li></ol>Tout contact avec des animaux ou des moyens de transport ext&eacute;rieurs peut &ecirc;tre source de contamination. Donc, tout pr&ecirc;t, mise en pension, participation &agrave; un rassemblement, retour de march&eacute;, passage d&rsquo;un &eacute;levage &agrave; un autre pour un animal en copropri&eacute;t&eacute;, transport par un moyen &laquo;&nbsp;collectif&nbsp;&raquo;, introduction&hellip; est &agrave; consid&eacute;rer comme un mouvement et requiert une application syst&eacute;matique de cette m&eacute;thodologie.<ol><li>JE DEMANDE les statuts IBR et paratuberculose du cheptel d&rsquo;origine et la garantie BVD NON-IPI du bovin</li></ol>Pour certaines maladies, la connaissance du statut du cheptel d&rsquo;origine est n&eacute;cessaire. Pour l&rsquo;IBR et la paratuberculose, les statuts se trouvent sur notre site <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>, onglet &laquo;&nbsp;garanties des &eacute;levages &ndash; bovins&nbsp;&raquo; ou sont disponibles sur simple demande.En compl&eacute;ment, certaines garanties &agrave; l&rsquo;animal restent importantes, notamment concernant la garantie BVD NON-IPI. Si cette garantie est absente (non inscrite sur l&rsquo;ASDA ou absence d&rsquo;attestation), nous vous demandons de r&eacute;aliser un d&eacute;pistage BVD afin d&rsquo;&eacute;carter le risque d&rsquo;introduire un animal Infect&eacute; Permanent Immunotol&eacute;rant (IPI, porteur et excr&eacute;teur de virus durant toute sa vie). Cette garantie BVD NON-IPI ne dispense pas d&rsquo;un isolement de 15 jours minimum du fait de la possible introduction d&rsquo;un infect&eacute; transitoire.<ol><li>JE SIGNE un Billet de Garantie Conventionnelle (BGC) au moment de la vente</li></ol>Le BGC est un outil technique et financier (au verso, voir les diff&eacute;rentes &eacute;tapes, pr&eacute;cautions, obligations et aides en Creuse) par lequel le vendeur et l&rsquo;acheteur s&rsquo;entendent sur l&rsquo;annulation de la vente en cas de r&eacute;sultats positifs vis &agrave; vis de maladies non-concern&eacute;es par la r&eacute;dhibition (BVD, paratuberculose, besnoitiose, n&eacute;osporose&hellip;). Il est &agrave; signer &agrave; la vente par les deux parties. Nous envoyons un exemplaire avec chaque nouvelle ASDA et il est disponible aupr&egrave;s de nos services et de vos v&eacute;t&eacute;rinaires.<ol><li>JE VERIFIE l&rsquo;identification du bovin et l&rsquo;ad&eacute;quation avec ses &laquo;&nbsp;papiers&nbsp;&raquo;</li></ol>L&rsquo;identification des bovins est de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur, d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de v&eacute;rifier la bonne identification du bovin. Lors de son arriv&eacute;e, il doit &ecirc;tre accompagn&eacute; de son passeport (&laquo;&nbsp;carton rose&nbsp;&raquo;) avec l&rsquo;ASDA (&laquo;&nbsp;carte verte&nbsp;&raquo;). Une v&eacute;rification de l&rsquo;ad&eacute;quation entre les informations port&eacute;es sur ces deux documents et le bovin, la mention de la date de d&eacute;part, les informations relatives &agrave; l&rsquo;ICA (Information sur la Chaine Alimentaire) et la pr&eacute;sence de la signature du pr&eacute;c&eacute;dent d&eacute;tenteur sont obligatoires. Un bovin ne sera accept&eacute; que si tous ces &eacute;l&eacute;ments sont conformes. Son entr&eacute;e sera notifi&eacute;e &agrave; l&rsquo;EDE dans les 7 jours qui suivent son introduction.<ol><li>J&rsquo;ISOLE tout bovin apr&egrave;s un mouvement m&ecirc;me face au sentiment &laquo;&nbsp;d&rsquo;urgence&nbsp;&raquo;</li></ol>Apr&egrave;s un mouvement, tout bovin est en phase de stress dont l&rsquo;importance est fonction des conditions de transport. L&rsquo;animal est alors en d&eacute;s&eacute;quilibre immunitaire avec un microbisme diff&eacute;rent. L&rsquo;isolement est donc essentiel pour ne pas contaminer votre cheptel par de nouvelles pathologies, notamment en mati&egrave;re de BVD et plus particuli&egrave;rement avec les infect&eacute;s transitoires. Tout bovin ayant eu un mouvement doit donc &ecirc;tre isol&eacute; 15 jours minimum et jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;obtention des r&eacute;sultats d&rsquo;analyses. L&rsquo;isolement signifie que ce dernier ne peut &ecirc;tre en contact avec les autres animaux du troupeau.6- JE DETERMINE avec mon v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire les analyses compl&eacute;mentairesPour tout mouvement, une r&eacute;flexion sp&eacute;cifique est &agrave; effectuer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire pour d&eacute;terminer les &eacute;ventuelles analyses &agrave; r&eacute;aliser (cf. tableau).&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/2/4/3564208-1-fre-FR/1d2e0a0bfc81-2020-11-06-mouvement-bovins-tableau-jpg" alt="GDS Creuse" height="1167" width="1096" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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&nbsp;Tuberculose&nbsp;: Abandon des contr&ocirc;les syst&eacute;matiques pour les mouvements de plus de 6 jours MAIS les cheptels class&eacute;s &agrave; risque doivent faire une IDC AVANT DEPART sur leurs animaux pour l&rsquo;&eacute;levageParfois consid&eacute;r&eacute;e comme une maladie du pass&eacute;, l&rsquo;actualit&eacute; de la tuberculose bovine en Nouvelle-Aquitaine nous montre qu&rsquo;il n&rsquo;en est rien et que la vigilance s&rsquo;impose. En zone non-contamin&eacute;e, l&rsquo;introduction d&rsquo;un bovin porteur reste le facteur principal de contamination. Si les animaux proviennent d&rsquo;un cheptel class&eacute; &agrave; risque tuberculose, une intradermotuberculination comparative (IDC) doit &ecirc;tre faite syst&eacute;matiquement chez le vendeur avant le d&eacute;part (sur les animaux de plus de 6 semaines). Le suivi du d&eacute;lai de transit sup&eacute;rieur &agrave; 6 jours vient de s&rsquo;arr&ecirc;ter pour la tuberculose mais il est maintenu pour la brucellose.IBR&nbsp;: &agrave; contr&ocirc;ler 15 &agrave; 30 jours apr&egrave;s l&rsquo;arriv&eacute;e du bovin dans le cheptelBVD&nbsp;: tout bovin introduit doit avoir un statut BVDParatuberculose&nbsp;: le d&eacute;pistage de tout bovin de plus de 18 mois est fortement conseill&eacute;, sauf s&rsquo;il provient d&rsquo;un cheptel sous apport de garantie.Besnoitiose&nbsp;: d&eacute;pistage de tous les animaux introduitsN&eacute;osporose&nbsp;: un contr&ocirc;le de tous les animaux destin&eacute;s &agrave; la reproduction&hellip; avec des aides techniques et financi&egrave;res de GDS CreuseLors de tout r&eacute;sultat positif, nous prenons contact avec le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire et l&rsquo;&eacute;leveur pour &eacute;tudier les actions compl&eacute;mentaires &agrave; mettre en place. Nous prenons en charge, avec la participation du Conseil D&eacute;partemental, 100 % du d&eacute;pistage syst&eacute;matique virologique BVD PCR et 50 % des frais des autres analyses lors de l&rsquo;utilisation du BGC et suivant les recommandations. Le surco&ucirc;t analytique se situe ainsi autour d&rsquo;une quinzaine d&rsquo;euros &agrave; comparer &agrave; la valeur d&rsquo;achat du bovin introduit et aux risques sanitaires pour votre &eacute;levage.La vigilance &agrave; l&rsquo;introduction, une composante essentielle de la bios&eacute;curit&eacute;, base de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire&hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;Les r&egrave;gles administratives concernant les diff&eacute;rentes maladies n&rsquo;ont qu&rsquo;un objectif, assurer une s&eacute;curit&eacute; pour l&rsquo;&eacute;levage o&ugrave; arrive ou revient l&rsquo;animal. Ce qui est souvent v&eacute;cu comme une contrainte n&rsquo;est en fait que l&rsquo;application de r&egrave;gles sanitaires visant &agrave; prot&eacute;ger votre &eacute;levage. C&rsquo;est &agrave; chacun de se les approprier, afin de s&rsquo;assurer de ne pas introduire de pathologie, en n&rsquo;oubliant jamais la r&egrave;gle de base, l&rsquo;isolement. Chaque situation a ses particularit&eacute;s. Cela montre la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une discussion sp&eacute;cifique avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire lors de chaque mouvement. Pour toute information compl&eacute;mentaire, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire ou nos services.Christophe LE MAUX &ndash; Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr

Mouvements d’animaux - La gestion de tous les mouvements d’animaux (introduction, copropriété, retour de pension, de concours ou de marché…), composante essentielle de la biosécurité, reste un axe d’action majeur pour éviter l’introduction de nouvelles maladies dans votre cheptel et est à considérer de manière positive.

Chaque mouvement d’animaux : un risque majeur facile à MAITRISER. Du nouveau concernant la TUBERCULOSE

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&Agrave; Lannilis dans le Finist&egrave;re, Fran&ccedil;ois Simon a construit un b&acirc;timent comprenant une salle de 48 cases mise bas libert&eacute; et une <a href="https://www.reussir.fr/porc/un-radiateur-pour-chauffer-lair-entrant-dans-la-nurserie-pour-porcelets" target="_blank">nurserie de 550 places</a>. Cet ensemble remplace d&rsquo;anciens b&acirc;timents du site et permet d&eacute;sormais de rassembler dans une m&ecirc;me salle toutes les truies allaitantes, jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent r&eacute;parties dans des salles de tailles diverses. &laquo;&nbsp;La surveillance des animaux va &ecirc;tre facilit&eacute;e&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur, qui g&egrave;re l&rsquo;&eacute;levage de 200 truies naisseur engraisseur en conduite quatre bandes avec l&rsquo;aide de Vincent Abguillerm, son salari&eacute;. Le confort de travail a &eacute;t&eacute; un axe de r&eacute;flexion important lors du projet du b&acirc;timent, pr&eacute;sent&eacute; fin juillet lors d&rsquo;une porte ouverte organis&eacute;e par son groupement Evel&rsquo;up. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai souhait&eacute; avoir un cadre de travail agr&eacute;able avec une salle lumineuse (larges fen&ecirc;tres et plafond clair) et un espace a&eacute;r&eacute; (minimum de cloisons hautes et de tubulaires&hellip;).&nbsp;&raquo; Le choix de partir sur des cases mise bas bien-&ecirc;tre a &eacute;t&eacute; une &eacute;vidence pour l&rsquo;&eacute;leveur. &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;envisageais pas d&rsquo;investir dans du neuf avec des cases conventionnelles. Cela me permet d&rsquo;avoir un temps d&rsquo;avance, face &agrave; des attentes soci&eacute;tales de plus en plus fortes.&nbsp;&raquo; Il a choisi le nouveau mod&egrave;le de case libert&eacute; Matek d&rsquo;I-Tek, en particulier pour sa robustesse, son accessibilit&eacute; et la bonne visibilit&eacute; des animaux avec ses cloisons basses et l&rsquo;absence de niches &agrave; porcelets.

<h3>Une ventilation centralis&eacute;e</h3>

Plut&ocirc;t qu&rsquo;une ventilation salle par salle, plus habituelle pour cette taille de b&acirc;timent, l&rsquo;&eacute;leveur a opt&eacute; pour une ventilation centralis&eacute;e &agrave; extraction basse. &laquo;&nbsp;En plus de l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie, l&rsquo;objectif est d&rsquo;anticiper un agrandissement du b&acirc;timent et de permettre l&rsquo;installation d&rsquo;un lavage d&rsquo;air en cas d&rsquo;&eacute;volution de la r&eacute;glementation sur la qualit&eacute; de l&rsquo;air. L&rsquo;absence de ventilateurs &agrave; proximit&eacute; rend aussi les salles plus silencieuses.&nbsp;&raquo; L&rsquo;air arrivant des combles isol&eacute;s est diffus&eacute; par des ouvertures situ&eacute;es au-dessus des trois couloirs de la salle de maternit&eacute;. Il est ensuite extrait sous le couloir central. &laquo;&nbsp;La capacit&eacute; d&rsquo;extraction maximale de la gaine de ventilation centralis&eacute;e a &eacute;t&eacute; dimensionn&eacute;e &agrave; 320&nbsp;m3/heure/truie (contre 250&nbsp;m3/h/truie en zone temp&eacute;r&eacute;e selon les normes Ifip), le but &eacute;tant de pouvoir renouveler l&rsquo;air rapidement dans ce type de salle &agrave; grand volume&nbsp;&raquo;, ajoute Gw&eacute;na&euml;l Floch, du service construction et innovation d&rsquo;Evel&rsquo;up. &laquo;&nbsp;En p&eacute;riodes chaudes, l&rsquo;air entrant en maternit&eacute; sera rafra&icirc;chi par un cooling. Mais l&rsquo;hiver, la prise d&rsquo;air se fera au niveau du couloir du b&acirc;timent, afin d&rsquo;&eacute;viter les retomb&eacute;es d&rsquo;air froid au niveau des animaux.&nbsp;&raquo;

<h3>Une pompe &agrave; chaleur air/eau</h3>

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/porc/un-radiateur-pour-chauffer-lair-entrant-dans-la-nurserie-pour-porcelets" target="_blank">Un radiateur pour chauffer l'air entrant en nurserie</a>

L&rsquo;une des sp&eacute;cificit&eacute;s du b&acirc;timent est d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;quip&eacute; du dispositif de chauffage avec pompe &agrave; chaleur de la soci&eacute;t&eacute; Calopor. Il sert &agrave; la fois &agrave; chauffer l&rsquo;eau circulant sous les plaques chauffantes des porcelets en maternit&eacute; et &agrave; chauffer la nurserie (voir ci-contre). La pompe &agrave; chaleur de 24&nbsp;kW r&eacute;cup&egrave;re les calories de l&rsquo;air ext&eacute;rieur pour chauffer l&rsquo;eau d&rsquo;un ballon d&rsquo;eau chaude de 430 litres. Si les besoins de chauffe en maternit&eacute; s&rsquo;av&egrave;rent plus &eacute;lev&eacute;s que pr&eacute;vu, un &eacute;changeur de chaleur r&eacute;cup&eacute;rant les calories de l&rsquo;air vici&eacute; en amont des turbines d&rsquo;extraction sera ajout&eacute;. Tout a &eacute;t&eacute; anticip&eacute; dans ce sens au niveau du b&acirc;timent.

La salle nurserie adjacente &agrave; la salle de maternit&eacute; est constitu&eacute;e de cases de 30 &agrave; 35 porcelets ainsi qu&rsquo;une case double, &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un Rondomat de Fancom pour faciliter l&rsquo;apprentissage alimentaire des porcelets plus petits. Sevr&eacute;s &agrave; 21 jours, les porcelets y resteront pendant 28 jours jusqu&rsquo;&agrave; un poids d&rsquo;environ 15-16&nbsp;kg. Ils iront ensuite directement dans l&rsquo;un des deux sites d&rsquo;engraissement.

<div alt="RPO 282 evelup tablo investissement" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="3294a207-b6ea-488b-8ae9-c215ffeed4df" title="RPO 282 evelup tablo investissement" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr"> <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/Captureevelup.JPG" alt="RPO 282 evelup tablo investissement" typeof="foaf:Image" /></div>
Le co&ucirc;t du b&acirc;timent est de 427&thinsp;000&nbsp;euros, soit 6&thinsp;540&nbsp;euros par place de maternit&eacute; et 205&nbsp;euros par place en nurserie. Par rapport &agrave; un b&acirc;timent &eacute;quip&eacute; de cases conventionnelles, cela repr&eacute;sente un surco&ucirc;t de&nbsp;1&thinsp;000 &agrave;&nbsp;1&thinsp;100&nbsp;euros par place (li&eacute; &agrave; la surface suppl&eacute;mentaire et au co&ucirc;t plus &eacute;lev&eacute; de la case libert&eacute;). Fran&ccedil;ois Simon compte valoriser cet investissement dans les cases bien-&ecirc;tre &agrave; travers un cahier des charges priv&eacute;, sachant qu&rsquo;il a d&eacute;j&agrave; int&eacute;gr&eacute; une d&eacute;marche d&rsquo;alimentation sans OGM et sans antibiotiques &agrave; partir de 42 jours.
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<div class="outils">
<h2>Fiche &eacute;levage</h2>

<div class="relance">EARL de Kervennan, Fran&ccedil;ois Simon</div>

<div class="relance">Salari&eacute; Vincent Abguillerm</div>

<div class="relance">200 truies</div>

<div class="relance">500 places en nurserie</div>

<div class="relance">2&thinsp;000 places d&rsquo;engraissement sur deux sites</div>

<div class="relance">Conduite en 4 bandes</div>
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<div class="encadre">
<h3>Une bonne visibilit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; la case mise bas Matek</h3>

&nbsp;

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO282_ELEV_MATERNITE_EVELUP_NIV1_05.JPG" /><figcaption>L'ouverture de la case mise-bas est lat&eacute;rale. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
La salle maternit&eacute; est compos&eacute;e de 8 rang&eacute;es de cases mise bas libert&eacute; Matek d<a href="https://www.reussir.fr/porc/i-tek-etoffe-sa-gamme-de-cases-bien-etre-pour-les-truies-en-maternite" target="_blank">&rsquo;I-Tek</a> de 2,45 m&egrave;tres de profondeur sur 2,8 et 2,9 m&egrave;tres de long, soit 6,86 et 7,1&nbsp;m2 par case. L&rsquo;ouverture de la case est lat&eacute;rale. Du couloir, l&rsquo;&eacute;leveur acc&egrave;de facilement &agrave; l&rsquo;auge ainsi qu&rsquo;aux porcelets. &laquo;&nbsp;Ses cloisons basses de 50&nbsp;cm sur pratiquement les deux tiers du pourtour de la case lui donnent un aspect tr&egrave;s ouvert et offrent une bonne visibilit&eacute;&nbsp;&agrave; l&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Ludovic Lan, responsable commercial I-Tek. Le sol est constitu&eacute; d&rsquo;un caillebotis plastique porteur truie, d&rsquo;un caillebotis en fonte sous la truie et d&rsquo;une plaque pour porcelets de 0,8&nbsp;m2, dans laquelle circule une eau chaude. La mise en mode libert&eacute; de la case se fait en ouvrant deux portillons, offrant &agrave; la truie un espace carr&eacute;. Ces portillons permettent &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur d&rsquo;avoir en permanence un acc&egrave;s s&eacute;curis&eacute; &agrave; la truie ou aux porcelets.</div>

L’EARL de Kervennan concilie bien-être animal, confort de travail et économie d’énergie avec sa nouvelle maternité liberté et son système innovant de chauffage en nurserie.

Une maternité avec truies en cases mise bas liberté axée sur le confort de travail

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&laquo;&nbsp;Avant m&ecirc;me de cr&eacute;er notre groupement et de nous lancer v&eacute;ritablement dans ce projet de m&eacute;thaniseur collectif &agrave; injection directe de gaz, nous avons d&rsquo;abord voulu rencontrer le maire et les deux maires-adjoints de notre communaut&eacute; de communes pour t&acirc;ter le terrain, raconte Dominique Hirtzberger, exploitant &agrave; Mance en Meurthe-et-Moselle. Globalement, ils se sont montr&eacute;s assez r&eacute;ceptifs m&ecirc;me si deux d&rsquo;entre eux restaient prudents. Si nous nous &eacute;tions trouv&eacute;s face &agrave; un mur, pas s&ucirc;r que l&rsquo;on aurait pers&eacute;v&eacute;r&eacute; dans le projet&hellip;&nbsp;&raquo;

Les exploitants ont ensuite communiqu&eacute; par voie de presse et rencontr&eacute; plusieurs responsables politiques et acteurs du territoire pour pr&eacute;senter le projet. &laquo; &Agrave; chaque rencontre, on soulignait l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour la collectivit&eacute;&nbsp;: moins d&rsquo;engrais chimiques, moins de pesticides (ndlr&nbsp;: deux fermes sont pass&eacute;es en bio), moins d&rsquo;odeur gr&acirc;ce au digestat, cr&eacute;ation d&rsquo;un emploi&hellip; en insistant sur notre volont&eacute; de pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement.&nbsp;&raquo;

Les exploitants ont aussi emmen&eacute; une dizaine de membres du conseil municipal visiter une installation similaire dans les Vosges. &laquo;&nbsp;Cette visite les a vraiment rassur&eacute;s, et par la suite le Conseil a soutenu notre projet &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute;.&nbsp;&raquo;

<h3>Associer les &eacute;lus locaux et les politiques &agrave; la d&eacute;marche</h3>

Mais l&rsquo;important &eacute;tait aussi de faire adh&eacute;rer la population. C&rsquo;est pourquoi, ils ont organis&eacute; une r&eacute;union publique, m&ecirc;me s&rsquo;ils n&rsquo;y &eacute;taient pas contraints. Les &eacute;lus de Briey, la conseill&egrave;re r&eacute;gionale, le pr&eacute;sident du syndicat de ramassage scolaire qui soutenaient le projet, &eacute;taient convi&eacute;s, en plus des techniciens de la chambre et de GRDF qui apportaient leur exp&eacute;rience et expertise technique. 80 personnes sont venues. &laquo;&nbsp;Nous voulions les informer et r&eacute;pondre &agrave; leurs interrogations. Certains s&rsquo;inqui&eacute;taient des nuisances li&eacute;es aux odeurs et au trafic routier. Nous &eacute;tions pr&eacute;par&eacute;s &agrave; &ccedil;a et on a pu apporter des r&eacute;ponses claires, argument&eacute;es et chiffr&eacute;es pour les rassurer et relativiser leurs craintes.&nbsp;&raquo; Par exemple, sur l&rsquo;augmentation de circulation, certes une benne de 20 tonnes fera trois aller-retours par jour pour approvisionner le site, mais qu&rsquo;est-ce que cela repr&eacute;sente sur une route qui comptabilise 3 000 v&eacute;hicules par jour&nbsp;?&nbsp;

&laquo;&nbsp;Le fait d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; administrateur &agrave; la coop et d&rsquo;avoir suivi une formation &agrave; la prise de parole m&rsquo;a sans doute aid&eacute; dans l&rsquo;exercice de communication &raquo;, conclut Dominique, en rappelant que &laquo;&nbsp;quand on monte un tel projet, la diplomatie, assortie d&rsquo;un zest d&rsquo;humour, est un plus ind&eacute;niable&nbsp;&raquo;.&nbsp;Les &eacute;leveurs ont &eacute;galement cr&eacute;&eacute; un page FaceBook et vont organiser deux journ&eacute;es portes ouvertes.
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<h3>Lire aussi :</h3>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/lait/comment-eviter-que-les-inquietudes-ne-degenerent-en-conflits" target="_blank">Comment &eacute;viter que les inqui&eacute;tudes ne d&eacute;g&eacute;n&egrave;rent en conflits</a></h3>

<h3><a href="https://www.agri79.fr/rendre-acceptables-les-projets-de-methanisation" target="_blank">Rendre acceptable les projets de m&eacute;thanisation</a></h3>
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Anticiper et communiquer vers les politiques et la population, c’est la stratégie gagnante qui a permis à cinq exploitants de construire un méthaniseur collectif à Briey, sans faire de vague.

Elevage et société : « Mieux vaut devancer les critiques plutôt que les subir »

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Le Gaec des 3 villages a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 2008 par regroupement de trois exploitations. Il produit 1,45 million&nbsp;de litres de lait et 2 500 porcs pour 145 hectares&nbsp;de SAU. &laquo;&nbsp;Mon cousin et moi nous sommes install&eacute;s en 2008. Nous avions &eacute;t&eacute; salari&eacute;s et voulions des week-ends et des vacances. Un de nos objectifs a &eacute;t&eacute; d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;efficience du travail, explique Guillaume Buchet. Nous avons cr&eacute;&eacute; un b&acirc;timent rassemblant les vaches laiti&egrave;res en logettes, les g&eacute;nisses en aire paill&eacute;e et les veaux.&nbsp;Nous avons choisi une salle de traite rotative qui permet de traire seul et donc de se lib&eacute;rer un week-end sur deux&nbsp;et d&rsquo;avoir trois&nbsp;semaines de vacances par an. Nous avons aussi embauch&eacute; un salari&eacute;.&nbsp;&raquo;

<h3>210 000 &euro; dans un robot d'alimentation.</h3>

En 2014, le Gaec a investi 210 000 euros dans un robot d&rsquo;alimentation. &laquo;&nbsp;L&rsquo;astreinte est de 3 &agrave; 4 heures par semaine pour remplir la cuisine et 10 minutes par jour de surveillance. L&rsquo;alimentation ne prend ainsi que 3 minutes par semaine par vache, contre 10 minutes en moyenne dans le r&eacute;seau Inosys. Et en le remplissant le vendredi, nous sommes tranquilles jusqu&rsquo;au lundi. &raquo; Le raclage est fait au rabot deux fois par jour pour les vaches et deux fois par semaine pour les g&eacute;nisses. Il est facilit&eacute; par un b&acirc;timent &laquo; tout en long &raquo;.

La paille est stock&eacute;e sur le site principal. &laquo;&nbsp;Nous paillons avec une pailleuse, une&nbsp;fois par semaine pour les vaches laiti&egrave;res, avec un rajout manuel quotidien, et chaque jour pour les g&eacute;nisses. &raquo; L&rsquo;astreinte pour le logement n&rsquo;est ainsi que de 1,5 h/semaine/UTH, contre 4,7 h/semaine/UTH en moyenne pour le r&eacute;seau Inosys.

<h3>Un nouvel objectif &agrave; cinq semaines de vacances</h3>

Au total, le temps d&rsquo;astreinte en hiver est de 17 h/semaine/UTH contre 30 h pour le r&eacute;seau Inosys. &laquo;&nbsp;Nous allons encore &eacute;voluer. D&eacute;but 2020, deux associ&eacute;s ont pris leur retraite. Et notre salari&eacute; est parti en septembre pour &eacute;voluer.&nbsp;&raquo;&nbsp;Un autre salari&eacute; a &eacute;t&eacute; embauch&eacute; en mars, puis un deuxi&egrave;me en septembre, ainsi qu&rsquo;un apprenti.&nbsp;&laquo; Nous aurions voulu que les salari&eacute;s travaillent un week-end sur deux, mais nous n&rsquo;avons pu recruter qu&rsquo;en proposant de travailler quatre&nbsp;jours par semaine et un week-end sur trois. L&rsquo;apprenti a accept&eacute; de travailler un week-end par mois. Notre nouvel objectif est d&rsquo;avoir cinq&nbsp;semaines de vacances par an, ce qui sera possible notamment gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;apprenti.&nbsp;&raquo;
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Dans le Morbihan, le Gaec des 3 villages a réduit le temps d'astreinte de l'atelier lait à 17 h/semaine/UTH. Il produit 1,45 million de litres.

« Nous avons travaillé l’efficience du travail et investi dans un robot d'alimentation »

Ce n&rsquo;est pas forc&eacute;ment l&rsquo;auxiliaire de culture la plus visible et pour cause, elle est essentiellement active la nuit. Pourtant, la chauve-souris est un v&eacute;ritable r&eacute;gulateur d&rsquo;insecte. &laquo;&nbsp;Les trente-quatre esp&egrave;ces recens&eacute;es en France sont insectivores&nbsp;&raquo;, affirme C&eacute;cile Waligora, sp&eacute;cialiste en agro&eacute;cologie et faune sauvage.Une &eacute;tude de 2015 men&eacute;e aux &Eacute;tats-Unis s&rsquo;est int&eacute;ress&eacute;e &agrave; la pr&eacute;dation des insectes ravageurs du ma&iuml;s. Les r&eacute;sultats montrent que les champs dont l&rsquo;acc&egrave;s &eacute;taient interdits aux chauves-souris par des filets avaient des rendements moins importants que les parcelles voisines. En France, de la m&ecirc;me mani&egrave;re, des &eacute;tudes s&rsquo;int&eacute;ressent de plus en plus &agrave; la pression qu&rsquo;exercent ces mammif&egrave;res volants sur les insectes probl&eacute;matiques en viticulture.Au-del&agrave; des aspects de pr&eacute;dation, les chauves-souris ont &eacute;galement un impact via leurs ultrasons qui stressent les insectes et diminuent leur activit&eacute; de reproduction. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a montr&eacute; une &eacute;tude fran&ccedil;aise sur la chenille processionnaire du pin en 2015.Les chauves-souris agissent &eacute;galement dans les &eacute;levages. En Anjou, une &eacute;tude men&eacute;e par t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie a permis de d&eacute;terminer que trois chauves-souris sur les cinq puc&eacute;es se rendaient tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;rement dans des stabulations laiti&egrave;res pour chasser les mouches.<div class="citation">
 "Certaines esp&egrave;ces sont sp&eacute;cialis&eacute;es"
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&laquo;&nbsp;Elles &eacute;cr&ecirc;tent les populations d&rsquo;insectes qui sont les plus pr&eacute;sents &agrave; un instant T, mais certaines esp&egrave;ces sont aussi sp&eacute;cialis&eacute;es, explique Benjamin Meme-Lafond, sp&eacute;cialiste des chauves-souris &agrave; la LPO Anjou. Par exemple, nous nous sommes aper&ccedil;us que lors de l&rsquo;&eacute;mergence d&rsquo;une importante ressource alimentaire en bord de la Loire, la chauve-souris y reste pendant une heure, puis elle se dirige quand m&ecirc;me vers la stabulation qui est son terrain de chasse habituel pour garder le lien avec ce lieu&nbsp;&raquo;.Avec le soutien financier de la r&eacute;gion Pays-de-la-Loire, la LPO &eacute;tudie les habitudes et les zones de chasses des trois importantes colonies de chauves-souris de l&rsquo;est du Maine-et-Loire. Le grand rhinolophe et le murin &agrave; oreilles &eacute;chancr&eacute;es font notamment partie des esp&egrave;ces remarquables pr&eacute;sentes dans ce secteur, notamment sur le site Natura 2000 des grottes du Puy-Notre-Dame.<h2 class="Standard">Favoriser les trames paysag&egrave;res</h2>Malgr&eacute; leur importance manifeste dans la r&eacute;gulation des insectes, les populations de chauves-souris ne se portent pas au mieux. &laquo;&nbsp;Vigie-nature a recens&eacute; une baisse d&rsquo;activit&eacute; des ondes &eacute;mises par les esp&egrave;ces de chauves-souris communes de 40&nbsp;% en 10 ans, indique Benjamin Meme-Lafond. Il n&rsquo;est pas possible de corr&eacute;ler directement ce chiffre &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la population, mais cela reste le signe d&rsquo;une forte r&eacute;gression&nbsp;&raquo;.L&rsquo;une des raisons de ce d&eacute;clin est imput&eacute;e aux manques d&rsquo;alignements v&eacute;g&eacute;taux. &laquo;&nbsp;Ces lin&eacute;aires sont un rep&egrave;re leur permettant de chasser avec leur syst&egrave;me radar&nbsp;&raquo;, explique Cecile Waligora.A la LPO Anjou, Sylvie Desgranges travaille avec les agriculteurs du secteur pour r&eacute;tablir et renforcer ces lin&eacute;aires. Cette approche a permis d&rsquo;identifier que Samuel, un &eacute;leveur qui &eacute;change avec la LPO depuis 2018, avait sur ses terres le dernier passage vers les zones d&rsquo;alimentation du sud de la colonie. Depuis, 900 m&egrave;tres de haies ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;es sur l&rsquo;exploitation et plusieurs nichoirs ont &eacute;t&eacute; pos&eacute;s.<div class="citation">
 "Certaines chauves-souris ont gard&eacute; la m&eacute;moire des trajets"
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Le travail sur site a &eacute;galement permis de d&eacute;couvrir la pr&eacute;sence de la loutre d&rsquo;Europe. &laquo;&nbsp;Il nous a accueilli curieux et a d&eacute;couvert une bande de naturalistes qui ne savaient pas planter un arbre sans lever la t&ecirc;te pour regarder les oiseaux&nbsp;&raquo;, sourit-elle. Lorsqu&rsquo;elle arrive sur une ferme, Sylvie Desgranges &eacute;tudie avec les agriculteurs les anciennes cartes de 1950 pour retrouver les lin&eacute;aires autrefois plant&eacute;s sur la ferme. &laquo;&nbsp;Parfois, certaines chauves-souris ont gard&eacute; la m&eacute;moire de ces trajets, souligne-t-elle. &Agrave; tel point qu&rsquo;elles peuvent parfois avoir l&rsquo;habitude de traverser des routes et des zones dangereuses pour elles&nbsp;&raquo;.Le but est maintenant d&rsquo;impliquer de plus en plus d&rsquo;exploitations agricoles. Une visite sur site organis&eacute;e avec la Chambre d&rsquo;agriculture du Maine-et-Loire a d&ucirc; &eacute;t&eacute; report&eacute;e du fait du confinement. &laquo;&nbsp;Mais il y a quand m&ecirc;me un ph&eacute;nom&egrave;ne tache d&rsquo;huile avec le voisinage, se r&eacute;jouit Benjamin Meme-Lafond. La R&eacute;gion pousse pour que ce type de partenariats se mettent en place. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t, c&rsquo;est de cr&eacute;er du lien &agrave; long terme entre les agriculteurs et nos adh&eacute;rents&nbsp;&raquo;. Un mouvement d&eacute;j&agrave; largement enclench&eacute; chez les viticulteurs bio du secteur : un programme d&rsquo;action de 2017 &agrave; 2019 a permis de planter 950 arbres en agroforesterie et 4350 m&egrave;tres de lin&eacute;aire de haies.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Les populations de chauve-souris &eacute;tant intimement li&eacute;es aux insectes, les produits utilis&eacute;s pour contr&ocirc;ler les ravageurs peuvent avoir un impact sur les mammif&egrave;res volants. &laquo; J&rsquo;essaie de dire aux agriculteurs de lever le pied sur les insecticides, surtout que c&rsquo;est souvent la cat&eacute;gorie de produits phytosanitaires la plus simple &agrave; diminuer &raquo;, explique C&eacute;cile Waligora. De son c&ocirc;t&eacute;, Sylvie Desgranges met en garde contre une utilisation abusive des antiparasitaires en &eacute;levage. Pr&eacute;sents dans les bouses, ils sont ensuite ing&eacute;r&eacute;s par certains insectes, eux-m&ecirc;mes chass&eacute;s par les chauves-souris. &laquo; Nous en retrouvons dans les corps gras des animaux ensuite &raquo;, explique-t-elle.
</aside>

Les linéaires végétaux sont primordiaux pour permettre aux chauves-souris d’atteindre leurs zones de chasse. La réimplantation de haies sur les parcelles agricoles dans ce but est un pari gagnant-gagnant car ces petits mammifères-volants mangent de grandes quantités d’insectes.

Comment favoriser les chauves-souris, ces véritables régulateurs d’insectes

Ce 21 octobre, le <a href="https://www.chambord.org/fr/" target="_blank" title="Chambord">ch&acirc;teau de Chambord</a> met en place la premi&egrave;re transhumance des brebis solognotes&nbsp;depuis le site d&rsquo;agnelage&nbsp;jusqu&rsquo;aux prairies&nbsp;en passant devant le ch&acirc;teau et sur la place du village.&nbsp;Pour cette premi&egrave;re ann&eacute;e, Chambord accueille 50 brebis solognotes en &eacute;cop&acirc;turage et souhaite&nbsp;progressivement d&eacute;velopper le troupeau pour en accueillir 200. Les brebis pourront ainsi entretenir une partie des 5 400 hectares du&nbsp;plus grand parc clos d&rsquo;Europe, bien &agrave; l'abri des tous types de pr&eacute;dateurs derri&egrave;re&nbsp;un mur&nbsp;d&rsquo;enceinte de 32 kilom&egrave;tres de long.&nbsp;

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