<p>Le groupe espagnol Ebro Foods, propri&eacute;taire des marques Lustucru et Panzani, se porte bien, malgr&eacute; la pand&eacute;mie de Covid-19. Son chiffre d&rsquo;affaires progresse entre les neuf premiers mois de 2019 et 2020, de 19,2 %, &agrave; 2,425 milliards d&rsquo;euros (Md&euro;), annonce un communiqu&eacute; du 28 octobre. &laquo;&nbsp;Nous avons d&eacute;j&agrave; d&eacute;pass&eacute; le chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e 2019&nbsp;&raquo;<em>,</em> pr&eacute;cise-t-il. Ceci gr&acirc;ce &agrave; la hausse de la consommation de riz et de p&acirc;tes durant la crise sanitaire, que ce soit durant ou hors confinement. L&rsquo;Ebitda a augment&eacute; de 38 % sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, &agrave; 327,1 millions d&rsquo;euros (M&euro;), un chiffre d&eacute;j&agrave; sup&eacute;rieur &agrave; 2019 &eacute;galement. Le b&eacute;n&eacute;fice net progresse de 27,8 %, &agrave; 146,7 M&euro;.</p>

<p>L&rsquo;avenir n&rsquo;effraie pas le groupe ib&egrave;re, bien au contraire. Ebro Foods pr&eacute;voit un chiffre d&rsquo;affaires pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 entre&nbsp; 3,15 Md&euro; et 3,2 Md&euro;, pour un Ebitda entre 422 M&euro; et 432 M&euro;. Ces bons r&eacute;sultats et ces pr&eacute;visions optimistes &laquo;&nbsp;confirment la bonne strat&eacute;gie du groupe, notamment dans l&rsquo;achat r&eacute;cent de la marque Tilda (riz). (&hellip;) La demande s&rsquo;est montr&eacute;e particuli&egrave;rement forte mais nous avons pu y r&eacute;pondre gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;adaptabilit&eacute; de nos sites de production&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit la soci&eacute;t&eacute; espagnole.</p>

<p class="MsoPlainText">Ebro Foods rapporte que les ventes de p&acirc;tes ont progress&eacute; de 18 % entre janvier et septembre 2020 (par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2019), et celles de riz de 20 %. Le chiffre d&rsquo;affaires de l&rsquo;activit&eacute; P&acirc;tes a atteint 1,1208 Md&euro;, et l&rsquo;Ebitda 159,2 M&euro; sur janvier-septembre 2020. Les chiffres s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; respectivement 1,366 Md&euro; et 177,6 M&euro; pour le riz<em>. </em>&laquo;&nbsp;La croissance a &eacute;t&eacute; un peu plus lente en Europe, les usines de Garofalo et Panzani fonctionnant proche de leur pleine capacit&eacute;&nbsp;&raquo;<em>,</em> indique par ailleurs le groupe espagnol.</p>

<h3 class="MsoPlainText">Qualit&eacute; et quantit&eacute;s des bl&eacute;s durs d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord &laquo;&nbsp;excellente&nbsp;&raquo;</h3>

<p class="MsoPlainText">Le march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res (bl&eacute; dur) s&rsquo;est montr&eacute; volatil mais s&rsquo;est r&eacute;cemment stabilis&eacute; avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la r&eacute;colte nord-am&eacute;ricaine (Canada), jug&eacute;e &laquo;&nbsp;excellente en qualit&eacute; et en quantit&eacute;&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Ebro Foods.</p>

<h3 class="MsoPlainText">Accord avec Barilla pour la vente de son activit&eacute; P&acirc;tes s&egrave;ches au Canada (Catelli)</h3>

<p class="normal">Malgr&eacute; la bonne dynamique de la demande en p&acirc;tes, Ebro Foods a annonc&eacute;, le 28 octobre, avoir sign&eacute; &laquo;&nbsp;un accord avec Barilla pour la vente de son activit&eacute; de production et vente de p&acirc;tes s&egrave;ches au Canada&nbsp;&raquo;. Les marques Cadilla, Splendor et Lancia sont donc vendues au groupe italien. Cela inclut la vente d&rsquo;une usine de production bas&eacute;e &agrave; Montr&eacute;al. Montant de la transaction&nbsp;: 165 millions de dollars canadiens. Ebro Foods explique qu&rsquo;il maintient sa pr&eacute;sence sur le march&eacute; canadien au travers de ses marques Garofalo (p&acirc;tes s&egrave;ches), Olivieri (p&acirc;tes fra&icirc;ches et sauces) et riz (Minute Rice et Tilda).</p>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/coronavirus-covid-19-tres-bon-chiffre-daffaires-pour-ebro-foods-au-premier-trimestre" target="_blank" title="[Covid-19] Tr&egrave;s bon chiffre d&amp;#039;affaires pour Ebro Foods au premier trimestre">Lire aussi : "[Covid-19] Tr&egrave;s bon chiffre d'affaires pour Ebro Foods au premier trimestre"</a></h3>



Le groupe espagnol Ebro Foods voit son bénéfice net grimper de près de 28 % lors des trois premiers trimestre 2020 (comparé à la même période en 2019).

Ebro foods: hausse du chiffre d’affaires de 19,2 % sur les neuf premiers mois de 2020, liée à la consommation accrue de pâtes en cette crise de Covid-19

<p>Cette nouvelle installation va servir de &laquo;&nbsp;stockage tampon&nbsp;&raquo;, notamment pour g&eacute;rer les volumes de grains pr&eacute;sents sur site au moment des basses eaux de la Moselle, &laquo;&nbsp;ph&eacute;nom&egrave;ne qui entrave de plus en plus r&eacute;guli&egrave;rement la navigation et donc l&rsquo;exp&eacute;dition depuis Metz&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la communication du groupe.</p>

<p>Ce &laquo;&nbsp;stockage tampon&nbsp;&raquo; va permettre de mieux g&eacute;rer les exp&eacute;ditions lorraines (environ 300&nbsp;000 t par an) et en provenance des territoires les plus &eacute;loign&eacute;s (quelque 100&nbsp;000 t en provenance de l&rsquo;Aube, de la C&ocirc;te-d&rsquo;Or, de la Marne et de la Haute-Sa&ocirc;ne).</p>

<div class="sequence">&nbsp;</div>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="d5f23447-4349-42c2-a5f9-e8e09308bbf8" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-video-embed-field field--label-hidden field__item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/oeG3EiKewc8?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe>
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<p>Par ailleurs, la nouvelle infrastructure est reli&eacute;e au syst&egrave;me d&rsquo;exp&eacute;dition du site qui favorise les transports par voie fluviale et fret ferroviaire. Dans son ensemble, le site de la zone portuaire de Metz du groupe Soufflet affr&egrave;te 50 trains par an et 2 &agrave; 3 bateaux par jour. Ainsi, les 435&nbsp;000 t au d&eacute;part du site &eacute;vitent la circulation de 14&nbsp;500 camions sur la route par an. Par ailleurs, le nouveau dispositif est dot&eacute; de techniques de ventilation conformes &agrave; la certification ISO 50 001, qui &laquo;&nbsp;s&rsquo;inscrivent dans la politique de ma&icirc;trise de l&rsquo;&eacute;nergie du groupe Soufflet : - 5 % de consommation d&rsquo;&eacute;nergie de 2020 &agrave; 2025&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-groupe-soufflet-modernise-son-site-socomac-1-sur-le-port-de-rouen" target="_blank" title="Le groupe Soufflet modernise son site Socomac 1 sur le port de Rouen">Le groupe Soufflet modernise son site Socomac 1 &agrave; Rouen</a></div>

<p>Pr&eacute;sent depuis 1988 sur le port de Metz, le groupe Soufflet r&eacute;ceptionne plus de 450&nbsp;000 t de marchandises par an (bl&eacute;, orge, colza, pois, ma&iuml;s et tournesol) pour ensuite les exporter vers l&rsquo;Allemagne et le Benelux.</p>

<p>Au d&eacute;marrage, le site comprenait deux fosses de r&eacute;ceptions et un portique de chargement p&eacute;niche pour une capacit&eacute; de stockage de 7 200 t. Aujourd&rsquo;hui, six salari&eacute;s g&egrave;rent 5 fosses, 3 &eacute;motteurs, 1 nettoyeur, 1 calibreur, 1 s&eacute;choir, 1 portique de chargement p&eacute;niche &eacute;quip&eacute; pour faire du 600 t/h et 1 locomotive pour vider des rames de 22 wagons.</p>



Le groupe Soufflet dispose désormais d’une capacité supplémentaire de stockage de grains grâce à un nouveau silo de 40 000 t (6 cellules de 6 750 t) sur la zone portuaire de Metz. Elle vient s’ajouter à celle de 104 000 t déjà existante et représente un investissement de 9 M€, réalisé entre janvier 2019 et l’été 2020.

40 000 t de stockage tampon sur le port de Metz pour le groupe Soufflet 

<p class="MsoPlainText">Alors que fleurissent sur les r&eacute;seaux sociaux les premi&egrave;res photos de rayons d&eacute;valis&eacute;s, le pr&eacute;sident de l'association des industries de l'agroalimentaire, l'Ania, Richard Girardot, a affirm&eacute; que<em> "personne ne manquera de nourriture" </em>durant le nouveau confinement annonc&eacute; &agrave; partir de vendredi et jusqu'au 1er d&eacute;cembre par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique Emmanuel Macron pour lutter contre l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19.</p><p class="MsoPlainText"><em>"La cha&icirc;ne alimentaire a tenu et elle tiendra"</em> a dit M. Girardot &agrave; l'AFP, s'inqui&eacute;tant n&eacute;anmoins de la logistique et des transports. <em>"Les industriels se sont mis &agrave; acc&eacute;l&eacute;rer de nouveau les rythmes de production de p&acirc;tes et produits de base depuis le couvre-feu il y a deux semaines, et la distribution a augment&eacute; ses stocks. Certains avaient anticip&eacute; d&egrave;s la saison de cueillette des fruits en gonflant leurs stocks de fruits en conserve et compotes"</em> a-t-il ajout&eacute;. D'autres ont form&eacute; des &eacute;quipes d'int&eacute;rimaires-rempla&ccedil;ants pour pouvoir remplacer au pied lev&eacute; des salari&eacute;s malades.</p><h2 class="MsoPlainText">Maintenir les march&eacute;s de plein air</h2><p class="MsoPlainText">Actuellement, parmi les produits fortement demand&eacute;s par une population moins mobile, les industriels citent <em>"le fromage &agrave; raclette" </em>et<em> "les charcuteries tranch&eacute;es"</em>. Des soci&eacute;t&eacute;s comme Savencia ou Aoste ont d&ucirc; ouvrir de nouvelles lignes ces derniers jours.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Pour garantir l'approvisionnement alimentaire sur l'ensemble du territoire national"</em>, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a de son c&ocirc;t&eacute; souhait&eacute; que le gouvernement <em>"ne reproduise pas la m&ecirc;me erreur qu'en mars dernier" </em>et <em>"maintienne" </em>ouverts les march&eacute;s alimentaires de plein air.</p><p class="MsoPlainText">Dans la meunerie, on entend &eacute;viter les images de rayons de farine vides :<em> </em><em>"la grande distribution nous appelle pour savoir si on a du stocks au cas o&ugrave;"</em>, indique Karine Forest, de la minoterie Forest (Sa&ocirc;ne-et-Loire). <em>"Ca fait deux, trois jours que la farine part un peu plus vite et, j'imagine, les p&acirc;tes et tous les produits de premi&egrave;re n&eacute;cessit&eacute;"</em>, a-t-elle t&eacute;moign&eacute;, indiquant avoir <em>"recommand&eacute; des petits sachets pour anticiper"</em>, sachant qu'un sachet sur deux pour le conditionnement des paquets de farine d'un kilo vient d'Allemagne.</p><p class="MsoPlainText">Pour les artisans-boulangers, qui risquent de voir s'effondrer une nouvelle fois les ventes de sandwichs, salades et pizzas,<em> "on est en train de faire du stock de sachets de deux kilos, pour qu'ils puissent vendre &agrave; leurs clients des paquets de farine" </em>pour leurs p&acirc;tisseries maison, a ajout&eacute; Mme Forest.</p><p class="MsoPlainText">Comme durant le premier confinement, Bercy a tenu sa premi&egrave;re r&eacute;union de crise sur l'approvisionnement lundi 26 octobre, autour de la ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e aupr&egrave;s du ministre de l'Economie Agn&egrave;s Pannier Runacher, du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie et celui des PME Antoine Griset, avec l'Ania, la Coop&eacute;ration agricole et la distribution.</p><p class="MsoPlainText"><em>"J'ai insist&eacute; pour que plusieurs repr&eacute;sentants des transports assistent &agrave; ces tables rondes r&eacute;guli&egrave;res, ainsi que les repr&eacute;sentants des march&eacute;s de gros, car la le&ccedil;on que nous avons tir&eacute;e du dernier confinement &eacute;tait que le transport &eacute;tait la base de tout pour nourrir les populations"</em> a dit M. Girardot.</p><h2 class="MsoPlainText">Inqui&eacute;tude du secteur de la p&ecirc;che</h2><p class="MsoPlainText"><em>"On a beaucoup appris du pr&eacute;c&eacute;dent confinement, ce qui n'emp&ecirc;chera pas qu'il y aura certainement des morts aussi dans notre industrie, m&ecirc;me si notre secteur s'en sort plut&ocirc;t bien par rapport &agrave; l'automobile ou &agrave; l'aviation"</em> a ajout&eacute; M. Girardot en citant notamment <em>"les micro-brasseries"</em> comme secteur en difficult&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Dans le secteur de la production, les p&ecirc;cheurs ne cachaient pas non plus leur inqui&eacute;tude :<em> "depuis 15 jours, les cours ne sont absolument pas bons, puisque les mesures de couvre-feu ont fait que les restaurants ont diminu&eacute; voire supprim&eacute; toute commande de poisson",</em> d&eacute;clare Hubert Carr&eacute;, directeur g&eacute;n&eacute;ral du Comit&eacute; national des p&ecirc;ches maritimes et des &eacute;levages marins (CNPMEM).</p><p class="MsoPlainText">L'annonce du confinement fait qu'<em>"on va se retrouver dans la situation du mois de mars, mais en pire, parce que les tr&eacute;soreries des entreprises de p&ecirc;che au mois de mars &eacute;taient plut&ocirc;t bonnes, globalement".</em></p>


"Pas de panique" : se souvenant des razzias dans les supermarchés en mars, les industriels de l'agroalimentaire se disent "sereins" et "capables" de nourrir les Français reconfinés sans risque de pénurie, ayant augmenté leurs cadences de production de pâtes et autres aliments de base depuis deux semaines.

Nouveau confinement, nouveau défi logistique pour la chaîne alimentaire

<p>La gamme des semoirs combin&eacute;s Aerosem comptait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent trois r&eacute;f&eacute;rences avec des versions port&eacute;es compactes en 3 m, 3,5 m et 4 m. Le constructeur propose avec le nouvel Aerosem FDD une variante consistant &agrave; dissocier la rampe de semis de la tr&eacute;mie. Celle-ci passe d&eacute;sormais &agrave; l&rsquo;avant du tracteur. Equip&eacute;e d'un syst&egrave;me de transfert des graines sous pression avec un couvercle de tr&eacute;mie herm&eacute;tique, sa capacit&eacute; de 1700 litres peut &ecirc;tre port&eacute;e &agrave; 2300 litres. En option &eacute;galement, un double doseur (Single Shoot) permet d&rsquo;appliquer deux intrants distincts, soit deux types de graines ou une graine associ&eacute;e &agrave; un fertilisant.</p><h1>El&eacute;ments semeurs DualDisc</h1><p>A l&rsquo;arri&egrave;re, la rampe de semis arbore sur deux rang&eacute;es distances de 30 cm les &eacute;l&eacute;ments semeurs Dual Disc &agrave; doubles disques, par&eacute;s pour sectionner les r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux, avec une capacit&eacute; de terrage de 50 kg, un pas de 25 cm et des bras porte-socs de longueur identique sur les deux rang&eacute;es. Les socs sont guid&eacute;s en profondeur par une roue plombeuse. La pression sur les &eacute;l&eacute;ments semeurs peut &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;e manuellement de mani&egrave;re centralis&eacute;e, ou hydrauliquement en option.</p><p>Le r&eacute;glage de la profondeur de semis s&rsquo;op&egrave;re de chaque c&ocirc;t&eacute; de la machine. La r&eacute;partition des semences est effectu&eacute;e par la t&ecirc;te de r&eacute;partition qui dispose d&rsquo;une commande individualis&eacute;e des sorties, manuelle ou &eacute;lectrique avec l&rsquo;option IDS. Gr&acirc;ce &agrave; cette option, l'op&eacute;rateur peut, depuis le terminal, enregistrer la largeur de la rampe ainsi que la voie du pulv&eacute;risateur et ainsi param&eacute;trer les voies de jalonnage.</p><p>Comme les autres r&eacute;f&eacute;rences de la s&eacute;rie, l&rsquo;Aerosem FDD est associ&eacute; &agrave; la herse rotative Lion . Le&nbsp;syst&egrave;me d&rsquo;attelage rapide ne requiert que quelques minutes pour &ecirc;tre mont&eacute; ou d&eacute;mont&eacute;. En option, le relevage hydraulique de la rampe de semis permet de travailler en solo avec la herse rotative sans d&eacute;crocher la rampe de semis.</p>


Combinée à la herse rotative Lion, la barre de semis repliable Aerosem FDD est associée à une trémie frontale de 1700 litres. Un double doseur est proposé en option.

L’Aerosem de Pöttinger disponible en 4 m et 5 m

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<p>Des <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/meteo-un-mois-de-juillet-chaud-et-sec-qui-affole-les-statistiques-et-menace-les-cultures" title="M&eacute;t&eacute;o&thinsp;: un mois de juillet chaud et sec qui affole les statistiques et menace les cultures">temp&eacute;ratures annuelles qui augmentent</a>, des extr&ecirc;mes de plus en plus violents, <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/moisson-2020-des-recoltes-dans-le-rouge-pour-une-annee-noire-en-grandes-cultures">un d&eacute;ficit hydrique de plus en plus marqu&eacute; au printemps et en &eacute;t&eacute;</a> dans toutes les r&eacute;gions fran&ccedil;aises, le tout sur fond de forte variabilit&eacute; interannuelle&hellip; La vitesse et l&rsquo;ampleur des &eacute;volutions climatiques annonc&eacute;es varient d&rsquo;un mod&egrave;le &agrave; l&rsquo;autre, mais le d&eacute;cor qui nous attend pour 2050 est d&eacute;sormais bien plant&eacute;.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/grandes-cultures-votre-exploitation-est-elle-armee-face-au-changement-climatique" title="Grandes cultures : votre exploitation est-elle arm&eacute;e face au changement climatique ?">votre exploitation est-elle arm&eacute;e face au changement climatique ?</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Il y a aujourd&rsquo;hui un consensus sur les changements &agrave; venir d&rsquo;ici 2050, trente ans &eacute;tant le pas de temps minimal lorsqu&rsquo;on analyse les &eacute;volutions du climat, </em>explique Nicolas M&eacute;tayer, agronome en charge du projet AgriAdapt<sup>(1)</sup> chez Solagro.<em> Les efforts que l&rsquo;on pourrait faire d&egrave;s aujourd&rsquo;hui pour att&eacute;nuer l&rsquo;effet du changement climatique n&rsquo;auront des effets qu&rsquo;apr&egrave;s cette date en raison de l&rsquo;inertie climatique.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Augmentation des &eacute;v&eacute;nements climatiques extr&ecirc;mes</h3>

<p><strong>Le changement climatique annonce un bouleversement des pratiques agricoles</strong>. Et les signes avant-coureurs sont bien l&agrave;. <em>&laquo;&nbsp;On assiste d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des r&eacute;gimes de pr&eacute;cipitations, &agrave; l&rsquo;augmentation des &eacute;v&eacute;nements extr&ecirc;mes qui deviennent de plus en plus inqui&eacute;tants et probl&eacute;matiques, comme les s&eacute;cheresses ou les inondations&nbsp;&raquo;,</em> souligne Audrey Tr&eacute;visiol, ing&eacute;nieure au service For&ecirc;t, alimentation et bio&eacute;conomie de l&rsquo;Ademe.</p>

<p><strong>Les perspectives de 2050 ne sont pas un seuil lointain o&ugrave; tout va basculer</strong>, mais une situation vers laquelle on se dirige (plus ou moins) progressivement.<em> &laquo;&nbsp;En son temps, 2003 a &eacute;tabli un record de temp&eacute;rature moyenne annuelle en France m&eacute;tropolitaine. Le record a &eacute;t&eacute; battu cinq fois depuis,</em> rappelle Fr&eacute;d&eacute;ric Levrault, expert Agriculture et changement climatique pour le r&eacute;seau des chambres d&rsquo;agriculture. <em>Depuis une cinquantaine d&rsquo;ann&eacute;es, en France m&eacute;tropolitaine, la vitesse de r&eacute;chauffement est en tendance de 3,5&nbsp;&deg;C &agrave; 4&deg;C par si&egrave;cle pour la temp&eacute;rature moyenne annuelle. C&rsquo;est brutal.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Rendements en bl&eacute; plafonn&eacute;s et semis de colza difficiles</h3>

<p><strong>Les syst&egrave;mes actuels de production commencent &agrave; p&acirc;tir de ce rouleau compresseur en marche</strong>. Le premier signal d&rsquo;alarme avait &eacute;t&eacute; envoy&eacute; par la courbe des rendements du bl&eacute;. Depuis le milieu des ann&eacute;es 1990, <strong>la tendance haussi&egrave;re des rendements, reflet du progr&egrave;s vari&eacute;tal et de l&rsquo;am&eacute;lioration des techniques, a &eacute;t&eacute; stopp&eacute;e net</strong>. Depuis, les rendements plafonnent en tendance, avec d&rsquo;&eacute;normes variations selon les ann&eacute;es. Verdict des chercheurs&thinsp;: c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;volution du climat, et notamment la hausse des temp&eacute;ratures, qui est le principal responsable de ce changement de r&eacute;gime.</p>

<p><strong>Les difficult&eacute;s d&rsquo;implantation du colza </strong>ces derni&egrave;res ann&eacute;es constituent un autre marqueur inqui&eacute;tant. <em>&laquo;&nbsp;Ce ph&eacute;nom&egrave;ne, qui concernait surtout le sud, se g&eacute;n&eacute;ralise d&eacute;sormais &agrave; toute la France&nbsp;&raquo;</em>, constate Nicolas M&eacute;tayer. L&rsquo;agronome pointe aussi du doigt <em>&laquo;&nbsp;des printemps qui d&eacute;marrent plus t&ocirc;t, avec d&eacute;sormais des temp&eacute;ratures &eacute;chaudantes en mai&nbsp;&raquo;.</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/colza-linquietante-chute-des-surfaces-se-poursuit-en-2020" title="Colza : l&amp;#039;inqui&eacute;tante chute des surfaces se poursuit en 2020">l'inqui&eacute;tante chute des surfaces de colza se poursuit en 2020</a></div>

<h3>S&rsquo;armer pour comprendre et anticiper</h3>

<p><strong>Le monde agricole s&rsquo;arme pour comprendre les &eacute;volutions &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre et tenter de d&eacute;gager des pistes d&rsquo;action</strong>. Le r&eacute;seau des chambres d&rsquo;agriculture a mont&eacute; l&rsquo;observatoire Oracle (voir encadr&eacute;), coordonn&eacute; par Fr&eacute;d&eacute;ric Levrault. Si Oracle scrute le pass&eacute; et le pr&eacute;sent, <a href="https://awa.agriadapt.eu/fr/" target="_blank">le programme LIFE AgriAdapt projette l&rsquo;agriculture dans l&rsquo;avenir</a>.</p>

<p>Ce projet europ&eacute;en (port&eacute; par Solagro en France), achev&eacute; en avril&nbsp;2020, s&rsquo;est concentr&eacute; sur les mesures d&rsquo;adaptation au changement climatique. Il a pour cela converti les projections des donn&eacute;es climatiques en indicateurs agro-climatiques (nombre de jours &eacute;chaudants, bilan hydrique&hellip;) avec un maillage territorial fin. Cette traduction agronomique permet d&rsquo;appr&eacute;hender concr&egrave;tement l&rsquo;impact sur les cultures.</p>

<h3>Coups de froid et exc&egrave;s d&rsquo;eau toujours possibles</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Du point de vue des temp&eacute;ratures, la situation moyenne en 2050 sera proche de 2003&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;vient Nicolas M&eacute;tayer. Et de glisser un exemple &agrave; vous donner une petite su&eacute;e&thinsp;: <em>&laquo;&nbsp;La situation d&rsquo;&eacute;chaudage de l&rsquo;Aube en 2050 sera &eacute;quivalente &agrave; celle de Toulouse aujourd&rsquo;hui.&nbsp;</em>&raquo; Pour corser la situation, <strong>ces grandes tendances s&rsquo;accompagnent d&rsquo;une plus grande variabilit&eacute;</strong>. Les coups de froid ou les exc&egrave;s d&rsquo;eau printaniers ne sont donc pas &agrave; exclure, &agrave; l&rsquo;instar de l&rsquo;ann&eacute;e 2016.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Globalement, le climat s&rsquo;ass&egrave;che et se r&eacute;chauffe et le contexte hydrique va se durcir,</em> insiste Bertrand Dufresnoy, r&eacute;f&eacute;rent Oracle &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de la Haute-Marne. <em>Mais la prise de d&eacute;cision &agrave; court terme est difficile. Je ne sais pas pr&eacute;voir si, dans les cinq prochaines ann&eacute;es, les cultures plus r&eacute;sistantes &agrave; la s&eacute;cheresse s&rsquo;en tireront mieux que les cultures actuelles.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Projections : un risque d'&eacute;chaudage et de stress hydrique accru sur toute la France d'ici &agrave; 2050</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC351_DOSS_CLIMAT_CARTEFRANCE.jpg" /><figcaption>Un risque d'&eacute;chaudage et de stress hydrique accru sur toute la France d'ici &agrave; 2050 &copy; Source : plateforme AWA con&ccedil;ue par Solagro dans le cadre du projet LIFE AgriAdapt.</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les indicateurs agro-climatiques &eacute;labor&eacute;s par Solagro dans le cadre du projet AgriAdapt permettent de visualiser comment certaines variables vont affecter le cycle des cultures d&rsquo;ici &agrave; 2050, avec trois tendances qui se d&eacute;gagent&thinsp;:</p>

<p><strong>Augmentation du nombre de jours d&rsquo;&eacute;chaudage</strong>&thinsp;: les temp&eacute;ratures de plus en plus chaudes en moyenne et la multiplication des extr&ecirc;mes hauts se traduiront par une augmentation des journ&eacute;es &eacute;chaudantes en fin de cycle partout en France, en cultures d&rsquo;automne comme en cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute;.<br /><strong>Augmentation du stress hydrique</strong>&thinsp;: le bilan hydrique va se d&eacute;grader dans toute la France, au printemps (impact sur les cultures d&rsquo;automne) et en &eacute;t&eacute; (impact sur les cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute;). Ce durcissement du stress hydrique est directement li&eacute; &agrave; la hausse des temp&eacute;ratures, source d&rsquo;une &eacute;vapotranspiration potentielle (ETP) accrue et de la baisse concomitante des pr&eacute;cipitations.<br /><strong>Augmentation de la variabilit&eacute; entre les ann&eacute;es</strong>&thinsp;: au-del&agrave; de la hausse moyenne des temp&eacute;ratures et du d&eacute;ficit hydrique, il faudra compter avec une plus grande variabilit&eacute; et des &eacute;carts de plus en plus marqu&eacute;s entre les extr&ecirc;mes.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Oracle, un r&eacute;seau pour scruter le changement climatique</h2>

<p><strong>&Eacute;tablir un &eacute;tat des lieux r&eacute;gional pr&eacute;cis de la situation climatique et de ses impacts sur les pratiques agricoles, pour d&eacute;gager des voies d&rsquo;action</strong>&thinsp;: voil&agrave; les missions du r&eacute;seau Oracle, b&acirc;ti par les chambres d&rsquo;agriculture. Cet Observatoire r&eacute;gional sur l&rsquo;agriculture et le changement climatique, op&eacute;rationnel dans dix r&eacute;gions, a pour but de poser <em>&laquo;&nbsp;un constat objectif des tendances climatiques pass&eacute;es et des cons&eacute;quences av&eacute;r&eacute;es sur l&rsquo;activit&eacute; agricole &agrave; travers diff&eacute;rents indicateurs&nbsp;&raquo;</em>, explique Julie Bodeau, charg&eacute;e de mission Energie/climat &agrave; la chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture d&rsquo;Occitanie.</p>

<p>Ces indicateurs r&eacute;gionalis&eacute;s portent sur des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o, mais &eacute;galement sur des indicateurs agro-climatiques tels que le d&eacute;ficit hydrique ou le nombre de jours de temp&eacute;ratures &eacute;chaudantes. L&rsquo;&eacute;volution des rendements ou des dates de semis est &eacute;galement suivie. <em>&laquo;&nbsp;Cet outil permet de sensibiliser les agriculteurs au changement climatique, mais aussi les collectivit&eacute;s et tous les acteurs concern&eacute;s&nbsp;&raquo;, </em>pr&eacute;cise Julie Bodeau.</p>
</div>



D’ici à 2050, les cultures subiront des conditions plus chaudes et plus sèches au printemps et en été, accroissant le risque d’échaudage. Cette hausse des températures conduira également au durcissement du stress hydrique. Des évolutions qui commencent déjà à se faire sentir.

Changement climatique : ce que les grandes cultures devront affronter ces 30 prochaines années

<p class="MsoPlainText">Pour le N&eacute;erlandais Heineken, la croissance organique des volumes de bi&egrave;re vendus par le groupe (Heineken, Amstel, Desperado&hellip;) recule de 1,9 % pour ce troisi&egrave;me trimestre (- 2,4 % en Europe) et de 8,1 % pour les neufs premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e. La marque Heineken seule progresse en revanche de 7,1 % sur le trimestre consid&eacute;r&eacute; et de 1 % pour la p&eacute;riode janvier septembre 2020. La bi&egrave;re sans alcool Heineken 0.0 a connu une croissance &agrave; deux chiffres selon le groupe. Du coup, le profit net pour l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s ressort &agrave; 396 M&euro; pour les neufs premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e (1,667 M&euro; pour la m&ecirc;me p&eacute;riode l&rsquo;an pass&eacute;).</p>

<p class="MsoPlainText">L&rsquo;entreprise, qui a suspendu en avril la publication de tout chiffre indicatif de pr&eacute;vision pour le reste de l&rsquo;ann&eacute;e, maintient cette d&eacute;cision et s&rsquo;attend &agrave; un quatri&egrave;me trimestre volatile en raison de la deuxi&egrave;me vague de Covid-19. SI toutes les zones du monde sont impact&eacute;es par la crise sanitaire, l&rsquo;Europe pourrait l&rsquo;&ecirc;tre plus s&eacute;v&egrave;rement que d&rsquo;autres en cette fin d&rsquo;ann&eacute;e.</p>

<div class="sequence">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/covid-19-chute-du-benefice-dheineken-cause-du-confinement" target="_blank" title="[Covid-19] Chute du b&eacute;n&eacute;fice d&amp;#039;Heineken &agrave; cause du confinement"> Chute du b&eacute;n&eacute;fice d'Heineken &agrave; cause du confinement</a></div>

<p class="MsoPlainText">Dans les &eacute;l&eacute;ments de pr&eacute;vision sur la strat&eacute;gie du groupe, les dirigeants de Heineken disent vouloir continuer &agrave; adapter la structure de l&rsquo;entreprise &agrave; cette nouvelle donne sanitaire et aux &eacute;volutions de comportements des consommateurs. Cela passe par un plan de r&eacute;duction des co&ucirc;ts de personnel de 20 %, avec un d&eacute;but de ce plan lors du premier trimestre 2021. Selon l&rsquo;agence de presse n&eacute;erlandaise ANP, cette restructuration pourrait inclure des licenciements.</p>

<h3 class="MsoPlainText">Du mieux pour Carlsberg</h3>

<p class="MsoPlainText">Du c&ocirc;t&eacute; du Danois Carlsberg, on annonce une croissance organique du volume des ventes de 2,4 % pour le trimestre &eacute;coul&eacute; et de &ndash; 4 % pour les trois premiers trimestre de l&rsquo;exercice 2020 (- 0,8 % en Europe de l&rsquo;Ouest, - 0,4 % en Asie mais + 12,6 % en Europe de l&rsquo;Est). La marque Tuborg a progress&eacute; de 4 % en volume et Carlsberg a recul&eacute; de 2 %. En revanche, Grimbergen et les bi&egrave;res artisanales ont vu leurs ventes augmenter de 12 %, 1664 Blanc de 13 % alors que les bi&egrave;res sans alcool ont cru de 29 %.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/un-chiffre-daffaires-en-recul-pour-carlsberg-au-premier-semestre-2020" target="_blank" title="Un chiffre d&rsquo;affaires en recul pour Carlsberg au premier semestre 2020.">Un chiffre d'affaires en recul pour Carlsberg au premier semestre</a></div>

<p class="MsoPlainText">Le chiffre d&rsquo;affaires total trimestriel du groupe a baiss&eacute; de 6,8 % &agrave; 17,3 Md de couronnes danoises (2,32 Md&euro; avec une couronne danoise &eacute;quivalent &agrave; 0,13 euro). Le recul est de 10,5 % pour la p&eacute;riode janvier septembre, &agrave; 46,1 Md de couronnes. Pour le groupe, cette &laquo;&nbsp;forte performance&nbsp;&raquo; au troisi&egrave;me trimestre, le d&eacute;veloppement continu des ventes en Chine et en Russie en ce d&eacute;but de quatri&egrave;me trimestre et la politique de r&eacute;duction des co&ucirc;ts permet d&rsquo;entrevoir un profit op&eacute;rationnel moins mauvais que pr&eacute;vu jusque-l&agrave;, m&ecirc;me si l&rsquo;incertitude reste importante actuellement sur les activit&eacute;s en Europe&nbsp;: la baisse pourrait &ecirc;tre d&rsquo;environ 5 % au lieu des 8-9 % avanc&eacute;s auparavant.</p>

<p class="MsoPlainText">Lors de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats, Cees&rsquo;t Hart, le PDG, a dit vouloir &laquo; <em>continuer &agrave; adapter l&rsquo;organisation, les processus de travail et les structures de l&rsquo;entreprise &agrave; une nouvelle r&eacute;alit&eacute; de march&eacute;, y compris les attentes nouvelles des consommateurs&nbsp;</em>&raquo;.</p>



Ce mercredi, les deux brasseurs ont publié leurs résultats pour le troisième trimestre 2020 et ceux des neufs premiers mois de l’année.

[Covid-19] Le post déconfinement est plus délicat à gérer pour Heineken que pour Carlsberg

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<p>L&rsquo;&eacute;quipe Innovation appliqu&eacute;e du s&eacute;lectionneur Hubbard a mesur&eacute; l&rsquo;impact du robot Spoutnic (commercialis&eacute; par Tibot Technologie) sur l&rsquo;activit&eacute; sexuelle de ses coqs et poules reproducteurs. Il s&rsquo;agissait de voir si sa d&eacute;croissance naturelle avec l&rsquo;&acirc;ge pouvait &ecirc;tre ralentie, voire invers&eacute;e. Apr&egrave;s deux semaines d&rsquo;utilisation du robot sur deux lots &acirc;g&eacute;s de 48 et 55 semaines (en fin de ponte), l&rsquo;activit&eacute; de cochage a augment&eacute; de 30&nbsp;% estime Mathieu Lardi&egrave;re, le responsable technique. Et la fertilit&eacute; augmente de 5 points pour le lot &acirc;g&eacute; de 55 semaines. En revanche, l&rsquo;adaptation des animaux au robot se traduit par une baisse de fertilit&eacute; (mais pas des cochages) durant&nbsp;la premi&egrave;re semaine, tandis qu&rsquo;elle se stabilise ou s&rsquo;accro&icirc;t la deuxi&egrave;me semaine. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons collect&eacute; assez de donn&eacute;es pour mettre en &eacute;vidence une corr&eacute;lation positive de 2 points de fertilit&eacute; en plus pour 10&nbsp;% de cochage en plus&nbsp;&raquo;</em> indique Mathieu Lardi&egrave;re. Le test a &eacute;t&eacute;&nbsp;r&eacute;alis&eacute; en comparant une semaine sans robot et les deux semaines suivantes avec. Les tentatives de cochages ont &eacute;t&eacute; compt&eacute;es par un observateur, durant 65&nbsp;heures et sur toute la longueur du b&acirc;timent.</p>

<p>P.L.D.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV261_EN-ELEVAGE_SPOUTNIC-Hubbard_NIV3tentativescochagecoqsHubbard.JPG" /><figcaption>&copy; Hubbard-Tibot</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>
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Conçu pour limiter la ponte au sol au début du cycle reproductif, le robot Spoutnic stimule l’activité de cochage en fin du cycle.

Le robot Spoutnic stimule l’activité sexuelle des coqs

<p class="Default"><em>&laquo;&nbsp;Seule une intervention forte de l&rsquo;&Eacute;tat peut sauver l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;</em>, estime le pr&eacute;sident du Modef, Pierre Thomas, dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 27 octobre. La France a perdu 250 000 vaches allaitantes en quatre ans entre janvier 2016 et ao&ucirc;t 2020 et un million de bovins entre 2016 et 2019, rappelle Pierre Thomas. <em>&laquo;&nbsp;Le Limousin perd 64 ateliers allaitants par an et 41 ateliers en Vend&eacute;e&nbsp;&raquo;,</em> poursuit-il.</p><p class="Default"><em>&nbsp;&laquo; </em><em>Les prix de la viande bovine sont au plus bas notamment dans la production de broutards avec des prix moyens autour de 2,30 &euro;/kg vif,</em> d&eacute;taille Pierre Thomas. <em>En moyenne, pour couvrir l&rsquo;ensemble des co&ucirc;ts de production (477 &euro;/100 kg vif), il faudrait vendre les bovins maigres 35 % plus cher !&nbsp;&raquo;.</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/broutards-des-prix-au-plus-bas-un-plan-d-action-attendu-sous-trois-semaines">Broutards : des prix au plus bas, un plan d&rsquo;action attendu &laquo; sous trois semaines &raquo;</a>
</aside>
<p class="Default">Face &agrave; cette situation, le Modef milite pour <em>&laquo;&nbsp;une PAC r&eacute;mun&eacute;ratrice, solidaire, durable qui donne des perspectives aux &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;</em>, ainsi que <em>&laquo;&nbsp;des prix planchers garantis par l&rsquo;&Eacute;tat couvrant les co&ucirc;ts de production&nbsp;&raquo;</em>. La future PAC, telle que propos&eacute;e par les ministres de l&rsquo;Agriculture et le Parlement europ&eacute;en la semaine derni&egrave;re, est d&rsquo;ailleurs loin de convaincre le syndicat. Il plaide pour prioriser les aides coupl&eacute;es &agrave; destination des &eacute;leveurs <em>&laquo;</em><em> afin de p&eacute;renniser l&rsquo;&eacute;levage sur notre territoire, seul garant de l&rsquo;avenir des zones d&eacute;favoris&eacute;es et de montagnes&nbsp;&raquo;.</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pac-moins-de-moyens-plus-de-resultats">[Edito] La Pac : moins de moyens, plus de r&eacute;sultats</a>
</aside>
<p class="Default">En raison de la pand&eacute;mie de Covid-19 et la fermeture de nombreux restaurants, <em>&laquo;&nbsp;les pi&egrave;ces nobles bouch&egrave;res ne s&rsquo;&eacute;coulent plus, entra&icirc;nant une baisse des cotations&nbsp;&raquo;</em>, poursuit Pierre Thomas, qui r&eacute;clame des mesures d&rsquo;urgence &agrave; hauteur des pertes subies pour faire face &agrave; la crise sanitaire,&nbsp;des mesures de stockage publique, l&rsquo;arr&ecirc;t des importations de viande bovine en provenance des pays tiers&nbsp;et une intervention de l&rsquo;&Eacute;tat aupr&egrave;s des fournisseurs de la restauration collective afin de privil&eacute;gier la viande bovine fran&ccedil;aise.</p><p class="Default">Enfin, concernant les s&eacute;cheresses, le Modef regrette que le taux de perte en fourrage doive d&eacute;passer 30% pour que les communes soient reconnues en &eacute;tat de calamit&eacute; agricole, alors que <em>&laquo;</em><em> </em><em>les d&eacute;ficits moyens sont de l&rsquo;ordre de 20%&nbsp;&raquo;</em>. Les prairies subissant des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse depuis plusieurs ann&eacute;es, le Modef demande<em> &laquo;&nbsp;la modification du taux &agrave; 20% afin que les d&eacute;partements puissent b&eacute;n&eacute;ficier de la reconnaissance de l&rsquo;&eacute;tat de calamit&eacute; agricole pour les pertes de r&eacute;coltes sur fourrage&nbsp;&raquo;.</em></p>


Face à des prix non rémunérateurs, des fermetures des restaurants et des sécheresses à répétition qui assèchent les trésoreries, « il est urgent de sauver les éleveurs, les territoires, les emplois et toute une économie », alerte le président du Modef, qui réclame des mesures fortes de la part de l’Etat.

Le Modef appelle à une action forte de l’Etat pour sauver l’élevage bovin

<p>Nouveau coup dur pour l&rsquo;Abattoir saint-hilairien (ASh) et l&rsquo;atelier de d&eacute;coupe Teba, situ&eacute;s &agrave; GrandParigny. Jeudi 15 octobre, la soci&eacute;t&eacute; Teba avertit la direction de l&rsquo;abattoir de l&rsquo;existence de fuites de gaz dans le r&eacute;seau froid. Une filiale d&rsquo;EDF sp&eacute;cialis&eacute;e, Dalkia, intervient pour les contr&ocirc;ler. Dans les jours qui suivent, de nouvelles fuites sont d&eacute;tect&eacute;es, puis r&eacute;par&eacute;es. Jusqu&rsquo;&agrave; une augmentation des temp&eacute;ratures trop importantes. Jeudi 22 octobre, <em>&laquo; des relev&eacute;s de temp&eacute;ratures sont effectu&eacute;s sur les carcasses et les abats. Les abats ne doivent pas d&eacute;passer 3&deg;C. L&agrave;, ils &eacute;taient &agrave; 4&deg;C voire plus. Les services v&eacute;t&eacute;rinaires ont constat&eacute; qu&rsquo;il n&rsquo;y avait plus de froid au ressuyage &raquo;</em>, retrace Rapha&euml;l Fayaz-Pour, directeur d&eacute;partemental de la protection des populations (DDPP). Teba et ASH sont alors au point mort. <em>&laquo; Les op&eacute;rations d&rsquo;abattage de vendredi 23 octobre ont &eacute;t&eacute; annul&eacute;es. Le fonctionnement du r&eacute;seau de froid est revenu &agrave; la normale en fin de journ&eacute;e &raquo;</em>, assure Mont-Saint-Michel Normandie, propri&eacute;taire de l&rsquo;abattoir. Lundi, la direction annon&ccedil;ait avoir red&eacute;marr&eacute; l&rsquo;outil depuis le matin et d&eacute;plorait des pertes de mati&egrave;re : <em>&laquo; beaucoup d&rsquo;abats et un peu de carcasses &raquo;.</em></p>

<h3>Les d&eacute;g&acirc;ts en bout de cha&icirc;ne</h3>

<p>L&rsquo;atelier de d&eacute;coupe Teba, g&eacute;r&eacute; par Manuel Pringault, se situe en bout de cha&icirc;ne de l&rsquo;abattoir. Il a &eacute;t&eacute; le premier &agrave; subir les pannes de froid et cumule la majorit&eacute; des pertes. Jeudi 22 octobre, le dirigeant &eacute;tait fou de rage : <em>&laquo; depuis une semaine, il y a des fuites de gaz entre les condenseurs et les &eacute;vaporateurs. Hier, il n&rsquo;&eacute;tait pas trop tard, nous avions encore 5&deg;C. Ce matin, il faisait plus de 7 &deg;C. On a tout arr&ecirc;t&eacute; &raquo;</em>. Manuel Pringault chiffre les d&eacute;g&acirc;ts &agrave; <em>&laquo; minimum 200 k&euro;. Je rembourserai la viande &agrave; mes clients, y compris la marge qu&rsquo;ils devaient gagner avec la vente. Mon client &eacute;leveur ne perdra pas un centime &raquo;</em>. L&rsquo;outil a red&eacute;marr&eacute; lundi matin. La DDPP estime que <em>&laquo; 11 tonnes de de produits finis, apr&egrave;s d&eacute;sossage, ont &eacute;t&eacute; saisies, ainsi que plusieurs dizaines de carcasses de porcs, moutons, bovins, en majorit&eacute; pour Teba &raquo;.</em></p>

<h3>&laquo; On le savait &raquo;</h3>

<p><em>&laquo; J&rsquo;ai toujours eu peur d&rsquo;en arriver l&agrave; mais on le savait,</em> l&acirc;che Manuel Pringault. <em>La communaut&eacute; d&rsquo;agglo doit nous fournir du froid. C&rsquo;est compris dans mes loyers, comme l&rsquo;eau et l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Le froid est primordial pour notre travail. Normalement, &ccedil;a n&rsquo;arrive jamais. &raquo;</em> Il condamne une gestion <em>&laquo; trop l&eacute;g&egrave;re &raquo;</em> de l&rsquo;abattoir. <em>&laquo; La surveillance des installations froid est tr&egrave;s importante, </em>insiste Rapha&euml;l Fayaz-Pour. <em>Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, on a constat&eacute; un manque de suivi. On esp&egrave;re que &ccedil;a va aller mieux mais la surveillance doit encore &ecirc;tre renforc&eacute;e. &raquo;</em> De son c&ocirc;t&eacute;, Manuel Pringault attend <em>&laquo; de voir si MSN est pr&ecirc;t &agrave; admettre ses erreurs et s&rsquo;ils prendront en charge le surplus des indemnisations &agrave; verser au-del&agrave; de 135 k&euro; Quelqu&rsquo;un de responsable doit assumer &raquo;.</em></p>

<div class="encadre"><strong>La s&eacute;rie noire continue &agrave; GrandParigny</strong><br />
Cet &eacute;pisode arrive dans la suite de la s&eacute;rie noire qui touche ASH. Il y a deux ans, l&rsquo;abattoir est plac&eacute; en redressement judiciaire. L&rsquo;outil est v&eacute;tuste et d&eacute;ficitaire. Manuel Pringault, alors g&eacute;rant par d&eacute;l&eacute;gation de service public pour la communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration Mont-Saint-Michel-Normandie, avertit les &eacute;lus : <em>&laquo; je consid&egrave;re ne plus &ecirc;tre en mesure d&rsquo;assurer une exploitation p&eacute;renne de cet outil &raquo;</em>, &eacute;crit-il d&egrave;s 2018. Un an plus tard, il demande un plan de sauvegarde de l&rsquo;abattoir aupr&egrave;s du tribunal de commerce de Coutances, <em>&laquo; l&rsquo;outil est arriv&eacute; au bout &raquo;. </em>Au printemps 2020, les tonnages augmentent alors que le personnel diminue. En cause, la fermeture du site de Cherbourg et la crise sanitaire li&eacute;e &agrave; la Covid-19. En juin, le pr&eacute;fet fait fermer ASH pendant une semaine pour raisons sanitaires et probl&egrave;mes de froid. En juillet, il est repris en r&eacute;gie par la communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration. Jusqu&rsquo;&agrave; la rupture de la cha&icirc;ne du froid. Interrog&eacute;e sur la v&eacute;tust&eacute; de l&rsquo;outil et la gestion d&rsquo;ASH depuis sa reprise en r&eacute;gie et son avenir, MSN n&rsquo;a pas r&eacute;pondu.</div>



Dans la nuit de mercredi 21 à jeudi 22 octobre 2020, des fuites sur l’installation froid ont été détectées à l’Abattoir de Saint-Hilaire-du-Harcouët (ASH) et à l’atelier de découpe Teba, dans la Manche. Résultat : des tonnes de viande à la poubelle.

Nouveau coup dur pour l’abattoir et Teba

<p>Au catalogue <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/genes-diffusion" target="_blank">G&egrave;nes Diffusion</a> de la campagne 2020-2021, la t&ecirc;te d&rsquo;affiche des taureaux senior, &eacute;valu&eacute;s sur decendance, est <strong>Hiago</strong>. <em>"A utiliser sur vaches, il est hyper complet en morphologie et en production sur les crit&egrave;res de renouvellement. Sa descendance ne se fera pas sp&eacute;cialement remarquer par son esth&eacute;tique mais marquera par ses r&eacute;sultats"</em> pr&eacute;sente S&eacute;bastien Landemaine, responsable g&eacute;n&eacute;tique races allaitantes pour G&egrave;nes Diffusion. Hiago est porteur homozygote du g&egrave;ne mhBEEF.</p>

<p><strong>H&eacute;ron P</strong> est lui aussi assez complet, et se distingue par la morphologie de ses produits au sevrage et adultes. Ils sont lourds et solides. Ils affichent &eacute;galement des performances en engraissement assez remarquables. Heron P est le sans cornes de las&eacute;rie et s&rsquo;utilisera sur vaches.</p>

<p>Deux autres taureaux aux profils plus tardifs sont propos&eacute;s par G&egrave;nes Diffusion pour cette campagne. <strong>Hartiste</strong>, exclusivement destin&eacute; aux vaches, donne une descendance typ&eacute;e &eacute;levage qui plaira aux amateurs de tr&egrave;s grosses carcasses, avec un tr&egrave;s bon niveau de qualit&eacute;s maternelles. <strong>Hans</strong>, avec un IFNAIS de 114, est un taureau &laquo;&nbsp;passe-partout&nbsp;&raquo; qui s&eacute;curise les naissances et garantit un bon niveau de qualit&eacute;s maternelles avec une morphologie correcte.</p>

<p>A signaler que H&eacute;ron P, Hartiste et Hans sont trois fils d&rsquo;Artois. <em>&laquo;&nbsp;Artois &eacute;tait un taureau qui avait et a toujours bonne presse. Proposer ses fils, c'est s&eacute;curisant. Et ces trois taureaux pr&eacute;sentent des profils diff&eacute;rents&nbsp;&raquo;</em> commente S&eacute;bastien Landemaine. <em>&laquo; Etant donn&eacute; le faible taux de p&eacute;n&eacute;tration de l&rsquo;IA en race Charolaise (environ 15 %), avec pr&egrave;s de 70 taureaux disponibles dans la gamme, proposer ces trois demi-fr&egrave;res ne pose pas de souci.&nbsp;&raquo; </em>&nbsp;</p>

<p><strong>Les taureaux de la gamme g&eacute;nomique</strong> qui arrivent cette ann&eacute;e sur le march&eacute; pr&eacute;sentent une certaine homog&eacute;n&eacute;it&eacute; en termes de profil morphologique. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons orient&eacute; notre programme de s&eacute;lection vers davantage de mixit&eacute;, et cela se traduit d&egrave;s maintenant dans notre offre&nbsp;&raquo;</em> explique S&eacute;bastien Landemaine. La moyenne des index de morphologie de ces onze jeunes taureaux s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 109 en muscle et 108 en squelette.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Cela correspond &agrave; la demande actuelle du march&eacute; pour un certain niveau de conformation, que ce soit sur les broutards, les jeunes bovins et les vaches.&nbsp;&raquo; </em>Certains taureaux de cette gamme sont quand m&ecirc;me davantage am&eacute;liorateurs sur le d&eacute;veloppement squelettique, mais tout en assurant un certain niveau de muscle. C&rsquo;est le cas de Onedream P et Outremer. D&rsquo;autres ont un profil plus &laquo;&nbsp;viande&nbsp;&raquo; comme Ocelot, &nbsp;Oxford, Ollygan et Octopus. Les autres sont bien mixtes&nbsp;: Or PP, Oumiou, Octogone P, Ouzouer P, Ostival.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Onedream P : premier taureau inscrit uniquement au livre &laquo;&nbsp;Charolais+&nbsp;&raquo;</h2>

<p>Onedream P porte une seule boucle de couleur bleue : c'est le premier taureau qui est uniquement enregistr&eacute; et certifi&eacute; dans le livre g&eacute;n&eacute;alogique &laquo;&nbsp;Charolais +&nbsp;&raquo; de l&rsquo;organisme de s&eacute;lection Union G&egrave;nes Diffusion, et pas dans celui de l&rsquo;organisme de s&eacute;lection historique. <em>&laquo;&nbsp;Il a une indexation remarquable et en plus il est h&eacute;t&eacute;rozygote sans cornes&nbsp;&raquo; </em>commente S&eacute;bastien Landemaine, responsable g&eacute;n&eacute;tique races allaitantes G&egrave;nes Diffusion. C&rsquo;est le num&eacute;ro 1 actuel des taureaux charolais sans cornes avec 128 en Isevr et 130 en Ivmat. Ag&eacute; de deux ans, c&rsquo;est un fils de Luther P sur une fille de Honorable qui cumule les qualit&eacute;s des g&eacute;n&eacute;rations toutes r&eacute;centes de taureaux g&eacute;nomiques. Onedream P est utilisable sur g&eacute;nisses.</p>

<p>Selon G&egrave;nes Diffusion, tout est conforme pour que la descendance de Onedream P soit inscriptible dans tous les livres g&eacute;n&eacute;alogiques charolais europ&eacute;ens, et donc aussi dans celui de l&rsquo;OS historique Charolais France.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Un index g&eacute;nomique sur la facult&eacute; de reproduction des femelles</h2>

<p>G&egrave;nes Diffusion innove en sortant un index g&eacute;nomique sur un caract&egrave;re de reproduction. Les taureaux du catalogue disposent d&eacute;sormais d&rsquo;une indexation g&eacute;nomique sur la facult&eacute; des femelles &agrave; se reproduire pour maintenir des intervalles v&ecirc;lage-v&ecirc;lage optimis&eacute;s. Les femelles g&eacute;notyp&eacute;es GDscan disposeront &eacute;galement de ce nouvel index d'ici la fin de l'ann&eacute;e.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Dans le programme Valoris 38, qui a concern&eacute; sur cinq ans plus de 5000 v&ecirc;lages par an, les &eacute;leveurs notaient le niveau d&rsquo;expression des chaleurs. Nous avons aussi utilis&eacute; les donn&eacute;es collect&eacute;es &agrave; partir du monitoring dans quinze grands &eacute;levages&nbsp;&raquo; </em>explique S&eacute;bastien Landemaine.<em> &laquo;&nbsp;La variabilit&eacute; observ&eacute;e dans l&rsquo;expression des chaleurs traduit un effet g&eacute;n&eacute;tique qu&rsquo;il est possible de traduire dans un index.&nbsp;&raquo; </em></p>

<p>L&rsquo;index Repro g se compose de 40 % d&rsquo;expression des chaleurs, 10 % de RIAP (r&eacute;ussite en IA premi&egrave;re) des g&eacute;nisses et 50 % de RIAP des vaches. <em>&laquo;&nbsp;Le niveau d&rsquo;expression des chaleurs facilite leur d&eacute;tection par l&rsquo;&eacute;leveur et participe donc &agrave; la r&eacute;ussite de la reproduction par ins&eacute;mination. Nous avons choisi de donner un poids plus important dans cet index au taux de r&eacute;ussite sur les vaches qu&rsquo;&agrave; celui sur les g&eacute;nisses, car il est le plus important pour ma&icirc;triser l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage v&ecirc;lage&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Repro g se formule comme les autres index g&eacute;nomiques GDscan par une note allant de 0 &agrave; 10.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sept-nouveaux-taureaux-charolais-chez-charolais-univers" target="_blank">Sept nouveaux taureaux Charolais chez Charolais Univers </a></p>



Gènes Diffusion lance pour cette campagne en race Charolaise 11 taureaux génomiques assez homogènes dans leur mixité, et cinq taureaux évalués sur descendance, avec en tête d’affiche Hiago, hyper complet.

A noter que pour la première fois, un taureau, Onedream P, est inscrit uniquement dans le livre généalogique "Charolais +" de l'OS Union Gènes Diffusion.

Et Gènes Diffusion innove avec un index génomique qui traduit la faculté de reproduction des femelles.

Quinze nouveaux taureaux Charolais chez Gènes Diffusion 

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<p><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/neonicotinoides-les-deputes-adoptent-le-projet-de-loi">Apr&egrave;s les d&eacute;put&eacute;s le 6 octobre</a>, le S&eacute;nat a adopt&eacute; le 27&nbsp;octobre 2010 le projet de loi autorisant le r&eacute;emploi des n&eacute;onicotino&iuml;des en traitement de semence pour les betteraves sucri&egrave;res. L&rsquo;adoption d&eacute;finitive du texte devrait &ecirc;tre rapidement effective, pour une entr&eacute;e en vigueur en d&eacute;cembre. Les semences de la campagne 2021 pourront donc &ecirc;tre enrob&eacute;es de traitements de semences &agrave; base d&rsquo;imidaclopride, dont le c&eacute;l&egrave;bre Gaucho.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-filiere-betterave-cherche-la-parade-face-la-jaunisse" hreflang="fr">la fili&egrave;re betterave cherche la parade face &agrave; la jaunisse</a></div>

<h3>D&eacute;rogation pour autoriser les n&eacute;onicotino&iuml;des jusqu'en 2023</h3>

<p>Le texte, d&eacute;fendu par le ministre de l&rsquo;agriculture, entend r&eacute;pondre &agrave; une crise sans pr&eacute;c&eacute;dent pour la fili&egrave;re betteravi&egrave;re. Face &agrave; une forte &eacute;pid&eacute;mie de jaunisse, les rendements sont <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-filiere-betterave-cherche-la-parade-face-la-jaunisse">en forte baisse, &agrave; leur plus bas depuis plus de 20 ans avec une production &laquo;&nbsp;nettement inf&eacute;rieure&nbsp;&raquo; &agrave; 30&nbsp;millions de tonnes.</a></p>

<p>Les d&eacute;rogations &agrave; l&rsquo;interdiction des n&eacute;onicotino&iuml;des seront possibles durant trois ans, jusqu&rsquo;au 1er&nbsp;juillet 2023. En attendant, une commission compos&eacute;e de 4 d&eacute;put&eacute;s et 4 s&eacute;nateurs sera charg&eacute; du suivi de la recherche d&rsquo;alternatives.</p>

<h3>De vifs d&eacute;bats, y compris au sein du monde agricole</h3>

<p>Comme &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e, le texte n&rsquo;a pas fait l&rsquo;unanimit&eacute;&thinsp;: plus de 40&nbsp;% des s&eacute;nateurs ont vot&eacute; contre. Le sujet suscite de vifs d&eacute;bats au sein de la soci&eacute;t&eacute;, y compris au sein du monde agricole. La Conf&eacute;d&eacute;ration G&eacute;n&eacute;rale des planteurs de Betteraves (CGB) a salu&eacute; un &laquo;&nbsp;vote pragmatique des d&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs&nbsp;&raquo; quand la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne a d&eacute;plor&eacute; <em>&laquo;&nbsp;des raccourcis, parfois des mensonges de la campagne pro-n&eacute;onicotinoides&nbsp;&raquo;</em> et plaid&eacute; pour de meilleurs prix. <em>&laquo;&nbsp;Pour nous, la r&eacute;ponse n&rsquo;est pas de r&eacute;intro&shy;duire les n&eacute;onicotino&iuml;des, mais bien de re&shy;trouver un prix r&eacute;mun&eacute;rateur de la betterave&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>L&rsquo;&eacute;volution des surfaces 2021 dira si cette r&eacute;-autorisation r&eacute;sout l&rsquo;&eacute;quation des planteurs de betteraves.</p>

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</blockquote>
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<div class="encadre">
<h2>Plus d&rsquo;interdictions de phytos sans alternatives</h2>

<p>Au-del&agrave; d&rsquo;un blanc-seing &agrave; la fili&egrave;re betteravi&egrave;re, les s&eacute;nateurs ont vot&eacute; un amendement imposant avant toute nouvelle interdiction de phytos une &eacute;tude par l&rsquo;ANSES des alternatives existantes. Un autre amendement autorise le gouvernement &agrave; <em>&laquo;&nbsp;prendre des mesures de sauvegarde&nbsp;si des produits alimentaires import&eacute;s ne respectent pas les normes requises en France&nbsp;&raquo;</em>. Une cons&eacute;cration du principe <em>&laquo;&nbsp;n&rsquo;importons pas l&rsquo;agriculture dont nous ne voulons pas&nbsp;&raquo;</em>.</p>
</div>



Le Sénat vient d’adopter la loi ré-autorisant les néonicotinoïdes en traitement de semences de betteraves. Un vote salué par la filière mais qui fait débat.

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