<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Six mois &agrave; l&rsquo;estive et les vaches seront bien gard&eacute;es et bien nourries, pour ne pas dire auto-parqu&eacute;es et auto-aliment&eacute;es. Mieux que le robot, les &laquo;&nbsp;data center&nbsp;&raquo; et l&rsquo;appli mobile en moins. Elle est pas belle la vie, perch&eacute;e &agrave; 1250 m&egrave;tres d&rsquo;altitude, au fin fond du plateau de Sault, dans les Pyr&eacute;n&eacute;es ari&egrave;geoises&nbsp;? C&rsquo;est sympa le pastoralisme. En plus, &ccedil;a tombe &agrave; la belle saison. Ne manque que la piste de d&eacute;collage pour permettre aux &eacute;leveurs d&rsquo;aller voir ailleurs pendant ce temps. De piste, il y en a une, mais c&rsquo;est elle qui leur permet d&rsquo;amener leurs animaux jusqu&rsquo;au pied du Roc de Scaramus, qui culmine &agrave; 1861 m&egrave;tres. Bien contents d&rsquo;en avoir une et en bon &eacute;tat.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Quand on a pr&eacute;sent&eacute; le projet de r&eacute;fection de la piste, la Pr&eacute;f&egrave;te nous a r&eacute;pondu que si l&rsquo;on viabilisait toutes les pistes de l&rsquo;Ari&egrave;ge, le budget de la Nation n&rsquo;y suffirait pas</em>, d&eacute;clare Herv&eacute; Pellofi, &eacute;leveur transhumant au sein du groupement pastoral de Prades Roc de Scaramus, et depuis peu maire de Prades (Ari&egrave;ge), apr&egrave;s en avoir &eacute;t&eacute; conseiller. <em>Comme on n&rsquo;est pas du genre &agrave; l&acirc;cher, on a obtenu gain de cause</em>&nbsp;&raquo;</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/6/4/6/3356469-1-fre-FR/211d65519cfa-herve-peloffi-jpg" alt="R. Lecocq" height="3024" width="4032" /><figcaption>Herv&eacute; Peloffi, &eacute;leveur et maire de Prades (Ari&egrave;ge)</figcaption></figure>

</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Des collectivit&eacute;s au service du collectif</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La piste foresti&egrave;re, c&rsquo;est l&rsquo;un des investissements structurants que le groupement pastoral a r&eacute;alis&eacute;s au cours des ann&eacute;es pass&eacute;es, aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;impluviums, de points d&rsquo;abreuvement, de cl&ocirc;tures, d&rsquo;une aire de contention ou encore d&rsquo;une cabane pastorale. Au total et au long cours, l&rsquo;investissement s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 350 000 &euro;, en grande partie assur&eacute; par des financement publics. Mais la collectivit&eacute; n&rsquo;est-elle pas dans son r&ocirc;le quand elle se met au service du collectif, incarn&eacute; ici par un groupement pastoral et quatre Gaec, repr&eacute;sentants 13 &eacute;leveurs&nbsp;?</p><div class="citation">
    <span>"Sans agriculture, sans pastoralisme, sans espaces am&eacute;nag&eacute;s, il n&rsquo;y a pas de tourisme de loisir"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Dans la plupart des communes rurales, l&rsquo;agriculture est bien souvent la derni&egrave;re activit&eacute; &eacute;conomique</em>, argumente Herv&eacute; Pellofi.&nbsp; <em>Soutenir l&rsquo;agriculture, c&rsquo;est soutenir l&rsquo;&eacute;conomie&nbsp;&raquo;. </em></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><em>&laquo;&nbsp;Sans agriculture, sans pastoralisme, sans espaces am&eacute;nag&eacute;s, il n&rsquo;y a pas de tourisme de loisir</em>, lui emboite Alain Naudy, conseiller d&eacute;partemental du canton de Haute Ari&egrave;ge, maire d&rsquo;Orlu. <em>Sur ma commune, on a nous a impos&eacute; l&rsquo;introduction de deux ours, qui ont tu&eacute; 200 brebis et engendr&eacute; l&rsquo;arr&ecirc;t d&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;un &eacute;leveur. Deux ans apr&egrave;s, les milieux &eacute;taient referm&eacute;s et de fait inaccessibles aux randonneurs&nbsp;</em>&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Directement ou indirectement, les aides publiques profitent ainsi aux autres usagers de la montagne, que sont les promeneurs, les touristes et les chasseurs, m&ecirc;me si la cohabitation est parfois &eacute;lectrique, et par seulement aux abords des cl&ocirc;tures.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/5/6/3356503-1-fre-FR/8815f99995d6-img-9848-jpg" alt="R. Lecocq" height="3024" width="4032" /><figcaption>Les parcours aux abords de l&#039;exploitation</figcaption></figure>

</div>
<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;estive, une gestion de haute vol&eacute;e</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les &eacute;leveurs n&rsquo;attendent pas tout non plus de la collectivit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Cette ann&eacute;e, nous avons d&eacute;broussaill&eacute; 20 ha de surfaces pastorales, &agrave; nos frais, sans la moindre subvention</em>, d&eacute;clare Pierre Henrich, &eacute;leveur de limousines sur la commune. <em>Au sein du groupement pastoral, gr&acirc;ce aux cotisations de chaque &eacute;leveur, on essaie de se d&eacute;gager des moyens pour am&eacute;liorer et assurer la p&eacute;rennit&eacute; de l&rsquo;estive</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;alimentation, dans une estive, il faut se la gagner"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Cette organisation leur permet notamment d&rsquo;employer un vacher pendant la saison ou encore de s&rsquo;attacher les services des techniciens de la F&eacute;d&eacute;ration pastorale de l&rsquo;Ari&egrave;ge, tel Fran&ccedil;ois Regnault. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;alimentation, dans une estive, il faut se la gagner</em>, d&eacute;clare le technicien. <em>En g&eacute;n&eacute;ral, on commence par faire un diagnostic pastoral, qui permet d&rsquo;&eacute;valuer le potentiel. L&rsquo;estive, c&rsquo;est un milieu tr&egrave;s &eacute;volutif, qui demande une gestion tr&egrave;s fine afin d&rsquo;optimiser la quantit&eacute; et la qualit&eacute; de ressource disponible. Il faut r&eacute;aliser des broyages cibl&eacute;s, g&eacute;rer la repasse des animaux, sans oublier de r&eacute;server des bosquets pour la faune sauvage et les chasseurs, qu&rsquo;il faut m&eacute;nager</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;estive,&nbsp;une science sociale, aussi...</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pi&eacute;destal &agrave; l&rsquo;installation</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">A l&rsquo;estive du Roc de Scaramus, &eacute;leveurs et techniciens ont plut&ocirc;t assur&eacute; le coup. Il y a quelques ann&eacute;es, l&rsquo;estive accueillait 150 vaches contre 450 aujourd&rsquo;hui, m&ecirc;me si les ovins ont disparu entre-temps. A titre d&rsquo;exemple, sur la ligne de cr&ecirc;te du Roc, ils ont &eacute;difi&eacute; une cl&ocirc;ture, histoire de faire pacager les animaux jusqu&rsquo;en bordure et de valoriser le maximum de ressource, tout en &eacute;vitant le m&eacute;lange les animaux avec l&rsquo;estive mitoyenne.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, on est &agrave; l&rsquo;optimum</em>, jauge Herv&eacute; Peloffi. <em>Mais le r&eacute;sultat, c&rsquo;est que l&rsquo;on a pu faire de la place &agrave; de nouveaux &eacute;leveurs&nbsp;</em>&raquo;. Ces nouveaux &eacute;leveurs, c&rsquo;est Pierre Henrich, en Gaec avec ses parents et qui a int&eacute;gr&eacute; avec Damien un quatri&egrave;me associ&eacute; en 2016. En agriculture bio depuis 2010 et sur deux sites, l&rsquo;exploitation &eacute;l&egrave;ve 130 limousines (dont 100 inscrites au herd-book), engraisse 100 veaux et 30 vaches, qu&rsquo;elle vend &agrave; 60% en vente directe. Outre l&rsquo;estive, le Gaec exploite des parcours autour de la ferme, valoris&eacute;s par les vaches qui ont ou qui vont v&ecirc;ler. La r&eacute;alisation de foin et d&rsquo;enrubann&eacute; finit de procurer une autonomie proche de 90%, les granul&eacute;s bio &eacute;tant achet&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;estive, c&rsquo;est le prolongement de la ferme. Sans estive, y a pas d&rsquo;exploitation</em>&nbsp;&raquo;, conclut Pierre Henrich.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En stage de 6 mois au Gaec Henrich, Damien Smith a poursuivi l&rsquo;exp&eacute;rience sur l&rsquo;exploitation en signant un Contrat emploi formation installation (Cefi), un dispositif mis en place par les Chambres d&rsquo;agriculture avec le concours financier de la R&eacute;gion Occitanie. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un contrat de parrainage qui finance, sur une p&eacute;riode d&rsquo;essai de 3 mois &agrave; 12 mois, un candidat &agrave; l&rsquo;installation hors du cadre familial et un agriculteur &agrave; la recherche d&rsquo;un repreneur ou d&rsquo;un associ&eacute;.</p>
</aside>
<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-1-5-pour-ne-pas-rayer-de-la-carte-10-millions-d-hectares">Pastoralisme (1/5) : pour ne pas rayer de la carte 10 millions d&rsquo;hectares</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-2-5-si-on-regarde-par-dessus-on-ne-voit-que-des-arbres-et-pourtant">Pastoralisme (2/5) : &laquo; Si on regarde par-dessus, on ne voit que des arbres. Et pourtant... &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-3-5-un-bts-pastoralisme-option-sortie-du-metier">Pastoralisme (3/5) : &laquo; Un BTS pastoralisme, option sortie du m&eacute;tier &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-4-5-l-estive-une-science-a-part-entiere">Pastoralisme (4/5) : l&rsquo;estive, une science &agrave; part enti&egrave;re</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-5-5-de-la-haute-valeur-naturelle-a-la-haute-valeur-societale">Pastoralisme (5/5) : de la Haute valeur naturelle &agrave; la haute valeur soci&eacute;tale</a></p></td></tr></tbody></table>


A Prades (Ariège), l’estive du Roc de Scaramus fournit six mois durant le gîte et le couvert à 450 vaches, dont une centaine de limousines de la Ferme de la Cabaillère. Elle nourrit aussi les cueilleurs de champignons et les chasseurs, sans compter l’imaginaire des randonneurs et vététistes. Le tout naturellement, spontanément, gratuitement. Évidemment.

Pastoralisme (4/5) : l’estive, une science à part entière

<p>Pour l&rsquo;Insee, la pr&eacute;vision de perte d&rsquo;activit&eacute; de la branche agriculture, sylviculture et p&ecirc;che de l&rsquo;&eacute;conomie fran&ccedil;aise s&rsquo;affiche &agrave; &ndash; 3 % au troisi&egrave;me trimestre 2020 par rapport au niveau d&rsquo;avant crise. Elle pourrait &ecirc;tre de &ndash; 2 % au quatri&egrave;me trimestre. Elle &eacute;tait de &ndash; 6 % au second trimestre.</p>

<p>C&ocirc;t&eacute; industries agroalimentaires (fabrication de denr&eacute;es alimentaires, de boissons et de produits &agrave; base de tabac), les pr&eacute;visions ressortent respectivement &agrave; &ndash; 3 %, - 1 % et - 9 %. L&rsquo;ensemble de la branche industrie (toutes industries confondues), &agrave; titre de comparaison, affiche respectivement &ndash; 6 %, - 4 % et &ndash; 23 %.</p>

<p>C&ocirc;t&eacute; consommation des m&eacute;nages, le niveau de consommation estim&eacute; des produits de l&rsquo;agriculture, de la sylviculture et de la p&ecirc;che recule de &ndash; 5 % par rapport au niveau atteint lors du quatri&egrave;me trimestre de l&rsquo;ann&eacute;e 2019. L&rsquo;&eacute;cart &eacute;tait le m&ecirc;me au deuxi&egrave;me trimestre. Concernant le niveau de consommation des denr&eacute;es alimentaires fabriqu&eacute;es, il se situe au m&ecirc;me niveau que celui du dernier trimestre de 2019 lors de ce troisi&egrave;me trimestre alors qu&rsquo;il lui &eacute;tait sup&eacute;rieur de 4 % au deuxi&egrave;me trimestre.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/consommation-alimentaire-des-menages-depenses-en-baisse-prix-en-hausse" target="_blank" title="Consommation alimentaire des m&eacute;nages : d&eacute;penses en baisse, prix en hausse">Consommation alimentaire des m&eacute;nages : d&eacute;penses en baisse, prix en hausse</a></div>

<p>Les prix des produits alimentaires &ndash; notamment frais &ndash; ont acc&eacute;l&eacute;r&eacute; &agrave; partir du mois de mars et pendant l&rsquo;ensemble de la p&eacute;riode de confinement, jusqu&rsquo;&agrave; +3,7 % en avril sur un an. &laquo;&nbsp;<em>Les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement des commerces coupl&eacute;es &agrave; une demande plus importante qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e ont soutenu cette hausse&nbsp;</em>&raquo; note l&rsquo;Insee. &Agrave; partir de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, les prix des produits alimentaires ont ralenti, jusqu&rsquo;&agrave; +0,9 % sur un an en septembre, apr&egrave;s +1,8 % en f&eacute;vrier. D&rsquo;ici d&eacute;cembre, les prix des produits alimentaires acc&eacute;l&eacute;reraient, &agrave; +1,2 % sur un an apr&egrave;s +0,9 % en septembre, dans le sillage de ceux des produits frais.</p>

<p>En agriculture, l&rsquo;&eacute;volution sur trois mois de l&rsquo;emploi salari&eacute; fait appara&icirc;tre une stabilit&eacute; au troisi&egrave;me trimestre de cette ann&eacute;e contre un recul de &ndash; 4 % le trimestre pr&eacute;c&eacute;dent. La pr&eacute;vision ressort &agrave; &ndash; 1 % pour le dernier trimestre. &nbsp;Ceci donnerait un recul de 2,2 % de l&rsquo;emploi salari&eacute; dans le secteur pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e.</p>

<h3>Une fin d&rsquo;ann&eacute;e d&eacute;licate</h3>

<p>Bien &eacute;videmment, l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de Covid 19 va conditionner l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s &eacute;conomiques du pays d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. M&ecirc;me si elles sont tr&egrave;s critiqu&eacute;es pour certaines, les mesures affin&eacute;es et plus cibl&eacute;es de restriction prises r&eacute;cemment devraient permettre de limiter en partie les baisses d&rsquo;activit&eacute;s. Cependant, les entreprises des secteurs qui, traditionnellement, voient leur activit&eacute; augmenter avec les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e (dont font partie la restauration et l&rsquo;alimentation) font part de grandes inqui&eacute;tudes.</p>

<p>Lorsqu&rsquo;on interroge les Fran&ccedil;ais sur le sujet de l&rsquo;&eacute;pargne, ils sont toujours plus nombreux &agrave; estimer qu&rsquo;il est opportun d&rsquo;&eacute;pargner plut&ocirc;t que de proc&eacute;der &agrave; des investissements importants. Alors que le taux d&rsquo;&eacute;pargne se situe aux alentours de 15 % en temps normal, il pourrait s&rsquo;afficher &agrave; 20 % cette ann&eacute;e. Autre &eacute;l&eacute;ment &agrave; prendre en compte, les d&eacute;penses effectu&eacute;es par cartes bancaires&nbsp;: tr&egrave;s surveill&eacute;es par le ministre de l&rsquo;Economie et des Finances, elles sont en baisse depuis la fin du mois d&rsquo;ao&ucirc;t.</p>

<p>Au final, les nouvelles projections de l&rsquo;Insee donnent un PIB en recul de 9 % sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e, un taux de ch&ocirc;mage &agrave; 9,7 % (contre 7 &agrave; 8 % avant crise) et un pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages en recul de 1 %. Le taux d&rsquo;inflation serait quasi nul sur l&rsquo;ann&eacute;e.</p>



L’Insee vient de publier une nouvelle note de conjoncture révisant ses principaux indicateurs économiques (PIB, chômage, consommation, dépenses…). Tour d’horizon.

Ralentissement de la consommation des produits agricoles et agroalimentaires en France

<p class="Default">La R&eacute;gion Centre-Val de Loire a voulu montrer sa force et l&rsquo;enjeu du secteur agroalimentaire, lors d&rsquo;une journ&eacute;e presse de visites et de d&eacute;couverte &laquo;&nbsp;des entreprises innovantes qui r&eacute;inventent le l&rsquo;alimentation de demain&nbsp;&raquo; le 6 octobre, organis&eacute;e par Dev&rsquo;Up, l&rsquo;agence de d&eacute;veloppement &eacute;conomique de la R&eacute;gion Centre-Val de Loire.</p>

<h3 class="Default">Une r&eacute;gion innovante et riche en agroalimentaire</h3>

<p class="CxSpFirst">Fran&ccedil;ois Bonneau, pr&eacute;sident la R&eacute;gion et pr&eacute;sident de Dev&rsquo;Up, explique : <em>&laquo;&nbsp;Cette journ&eacute;e est tr&egrave;s importante car elle vise &agrave; situer l&rsquo;ambition de la r&eacute;gion par rapport &agrave; un secteur d&eacute;terminant&nbsp;: l&rsquo;agroalimentaire. Notre mod&egrave;le bas&eacute; sur la terre c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re a bien fonctionn&eacute; pendant des ann&eacute;es donc les questions d&rsquo;avenir n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; pos&eacute;es jusqu&rsquo;&agrave; aujourd&rsquo;hui. Le march&eacute; monde est d&eacute;sormais trop al&eacute;atoire, notre mod&egrave;le ne fonctionne plus, aussi bien &eacute;conomiquement qu&rsquo;environnementalement. Or, au-del&agrave; du bl&eacute;, notre r&eacute;gion a un potentiel en terres agricoles de diversification, sur le v&eacute;g&eacute;tal mais aussi la ch&egrave;vre&hellip;. Le Centre-Val de Loire est &eacute;galement une r&eacute;gion o&ugrave; les entreprises innovent en mati&egrave;re d&rsquo;alimentation, de produits de consommation, de process industriel ou encore en approvisionnement.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="CxSpLast">Le secteur agroalimentaire, enjeu pour l&rsquo;emploi, repr&eacute;sente pour la r&eacute;gion 12&nbsp;000 salari&eacute;s (potentiel de 20&nbsp;000). C&rsquo;est aussi 3 Md&euro; de chiffre d&rsquo;affaires et 313 entreprises de toutes tailles. Parmi les poids lourds&nbsp;: les Laiteries Triballat, la Laiterie de Saint-Denis-de-l&rsquo;H&ocirc;tel LSDH, les Crudettes, Barilla France ou encore St Michel. Le territoire compte aussi de nombreuses PME et start-ups.</p>

<figure role="group"><div alt="journ&eacute;e devup" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4366657a-6a48-41e9-875f-839da163acc3" title="journ&eacute;e devup" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/journ%C3%A9e%20devup.jpg?itok=gHHGdAzU" width="800" height="550" alt="journ&eacute;e devup" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>De gauche &agrave; droite : Emmanuel Vasseneix (pr&eacute;sident de LSDH) ; Thierry Dubois (directeur des Crudettes et pr&eacute;sident de l&rsquo;Area Centre-Val de Loire) et Fran&ccedil;ois Bonneau, pr&eacute;sident la R&eacute;gion et pr&eacute;sident de Dev&rsquo;Up. &copy; Julia Commandeur - FLD</figcaption></figure><h3 class="Default">Une plateforme logistique frais chez Crudettes<br />
et un extracteur de jus v&eacute;g&eacute;taux pour LSDH</h3>

<p class="Default">A l&rsquo;occasion de cette journ&eacute;e, les Crudettes (groupe LSDH) a ouvert les portes de sa <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-crudettes-ouvre-les-portes-de-sa-serre-de-rd-cap-vert">serre de R&amp;D Cap Vert</a>. En plus de la serre Cap Vert, Les Crudettes ont en projet Fraichelog&nbsp;: une plateforme logistique frais qui permettra de mutualiser les stockages, la pr&eacute;paration et l&rsquo;exp&eacute;dition des produits frais du groupe. D&rsquo;une capacit&eacute; de stockage de 14&nbsp;000 palettes et de 1&nbsp;000 r&eacute;f&eacute;rences picking, la plateforme sera mise en exploitation &agrave; partir de janvier 2022.</p>

<p class="Default">Engag&eacute; dans de nombreux projets de d&eacute;veloppement, en particulier sur le v&eacute;g&eacute;tal (une acquisition sera annonc&eacute;e le 15 octobre, <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/lsdh-rachete-corbeille-tradition-et-renforce-son-ambition-sur-le-vegetal">&agrave; lire sur notre site le jour J</a>), LSDH a lanc&eacute; un programme d&rsquo;investissement de 300 M&euro;. Parmi ces projets&nbsp;: &nbsp;la plantation r&eacute;cente de 2&nbsp;000 ha d&rsquo;orangeraies &agrave; jus, en bio, dans l&rsquo;Etat de Sao Paulo au Br&eacute;sil.</p>

<p class="Default">Un projet de production de jus v&eacute;g&eacute;tal (soja, quinoa, riz&hellip;) pr&eacute;voit la construction dans les mois &agrave; venir d&rsquo;un centre d&rsquo;extraction, l&rsquo;Atelier INOV&eacute;, bas&eacute; &agrave; c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;usine de Saint-Denis-de-l&rsquo;H&ocirc;tel, ainsi que le d&eacute;veloppement de fili&egrave;res locales (soja, quinoa). Et &agrave; Cholet, le groupe construit l&rsquo;Abeille 2, site de production &agrave; quelques kilom&egrave;tres de l&rsquo;ancien, plus grand (plus de 50&nbsp;000 m2) et mieux adapt&eacute;, permettant la diversification des productions.</p>

<figure role="group"><div alt="crudettes" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="a4cc7341-fce2-4a51-a5b7-7b4476fafe1d" title="crudettes" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/les%20crudettes.jpg?itok=vXM8epQ6" width="800" height="550" alt="crudettes" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les Crudettes (groupe LSDH) a ouvert les portes de sa serre de R&amp;D Cap Vert. &copy; Julia Commandeur - FLD</figcaption></figure><h3 class="Default">Le sp&eacute;cialiste du v&eacute;g&eacute;tal s&eacute;ch&eacute; Fruitofood veut se rapprocher de l&rsquo;amont</h3>

<p>Fruitofood, sp&eacute;cialiste de la d&eacute;shydratation sous vide de fruits (proc&eacute;d&eacute; brevet&eacute;) afin de fournir des ingr&eacute;dients pour l&rsquo;agroalimentaire (&eacute;picerie fine type chocolatiers, traiteurs&hellip;) mais aussi un peu la cosm&eacute;tique, a lanc&eacute; cette ann&eacute;e une nouvelle gamme, Origine. Dans le cadre de la d&eacute;marche RSE de l&rsquo;entreprise et de sa volont&eacute; de se rapprocher de l&rsquo;amont agricole, cette gamme consiste en un approvisionnement en fruits fran&ccedil;ais et bio, avec pour le moment&nbsp;: la pomme d&rsquo;Anjou, la mirabelle de Lorraine, la figue de Provence (Solli&egrave;s), le pomelo de Corse, l&rsquo;abricot du Rh&ocirc;ne-Alpes et le cassis de Bourgogne. <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons aussi sur l&rsquo;am&eacute;lioration de notre proc&eacute;d&eacute;, </em>explique Pierre-Yves Copy, directeur de Fruitofood. <em>En parall&egrave;le, il y a aussi une petite demande &eacute;mergente pour du l&eacute;gume s&eacute;ch&eacute;, demande que l&rsquo;on essaye d&rsquo;agglom&eacute;rer avant d&rsquo;envisager de se lancer.&nbsp;&raquo;</em></p>

<figure role="group"><div alt="Pierre-Yves Copy, directeur de Fruitofood (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son proc&eacute;d&eacute; de s&eacute;chage de fruits ((&copy; D.R.)." data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="48af4072-9b44-4de0-aa38-894e329ddf33" title="Pierre-Yves Copy, directeur de Fruitofood (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son proc&eacute;d&eacute; de s&eacute;chage de fruits ((&copy; D.R.)." data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/fruitofood.jpg?itok=W08WAhdW" width="800" height="550" alt="Pierre-Yves Copy, directeur de Fruitofood (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son proc&eacute;d&eacute; de s&eacute;chage de fruits ((&copy; D.R.)." typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Pierre-Yves Copy, directeur de Fruitofood (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son proc&eacute;d&eacute; de s&eacute;chage de fruits ((&copy; D.R.).</figcaption></figure><h3 class="Default">Nouvelles marques et un projet de valorisation des d&eacute;chets aux champs chez N&rsquo;Bread</h3>

<p>N&rsquo;Bread, qui transforme des fruits et des l&eacute;gumes en un produit se rapprochant d&rsquo;un pain de mie alv&eacute;ol&eacute; gr&acirc;ce &agrave; un proc&eacute;d&eacute; technologique brevet&eacute;, a pr&eacute;sent&eacute; une actualit&eacute; riche. L&rsquo;entreprise a lanc&eacute; Jardin &agrave; croquer, une marque de crackers bio 100% v&eacute;g&eacute;tal, sans gluten (carotte &amp; persil, poivron &amp; piment doux&nbsp;; potiron &amp; thym, tomate &amp; origan et d&eacute;sormais cet automne betterave &amp; gomasio, et ma&iuml;s doux &amp; cumin). Une deuxi&egrave;me marque sera lanc&eacute;e en 2021&nbsp;: N&rsquo;Crack, une alternative crackers pour le petit d&eacute;jeuner et le go&ucirc;ter. <em>&laquo;&nbsp;Et surtout, sur 2020-2025, N&rsquo;Bread pr&eacute;voit Backfield un projet fili&egrave;re d&rsquo;innovation pour valoriser les d&eacute;chets en fruits et l&eacute;gumes, au plus pr&egrave;s des champs&nbsp;&raquo;</em>, explique Olivier Paurd, pr&eacute;sident de Nbread Process.</p>

<figure role="group"><div alt="Olivier Paurd, pr&eacute;sident de Nbread Process (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son produit phare (&copy; D.R.) et sa nouvelle gamme (&copy; D.R.)." data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="a79f6ea8-9e40-43d8-af5e-26f9ea71b304" title="Olivier Paurd, pr&eacute;sident de Nbread Process (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son produit phare (&copy; D.R.) et sa nouvelle gamme (&copy; D.R.)." data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/nBread.jpg?itok=42l2PC8S" width="800" height="550" alt="Olivier Paurd, pr&eacute;sident de Nbread Process (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son produit phare (&copy; D.R.) et sa nouvelle gamme (&copy; D.R.)." typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Olivier Paurd, pr&eacute;sident de Nbread Process (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD), pr&eacute;sente son produit phare (&copy; D.R.) et sa nouvelle gamme (&copy; D.R.).</figcaption></figure><h3>Nouveaut&eacute;s &eacute;galement chez Les Apprentis Givr&eacute;s et Berry Graines</h3>

<p>Les Apprentis Givr&eacute;s s&rsquo;est associ&eacute;e avec un glacier Meilleur ouvrier de France et &agrave; FaireFrance pour concevoir des glaces artisanales, &eacute;labor&eacute;es &agrave; partir de fruits fran&ccedil;ais et de lait local, &eacute;quitable et bio. Commercialisation des premiers produits cet hiver avec trois recettes de b&ucirc;ches.</p>

<figure role="group"><div alt="Les Apprentis Givr&eacute;s sort trois b&ucirc;ches pour No&euml;l (&copy; D.R.)." data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="petite_358_246_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="d7e3420a-2033-4d53-a295-1b9c22db8267" title="Les Apprentis Givr&eacute;s sort trois b&ucirc;ches pour No&euml;l (&copy; D.R.)." data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/petite_358_246_/public/Les%20Apprentis%20givr%C3%A9s.jpg?itok=judSzM3A" width="373" height="257" alt="Les Apprentis Givr&eacute;s sort trois b&ucirc;ches pour No&euml;l (&copy; D.R.)." typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les Apprentis Givr&eacute;s sort trois b&ucirc;ches pour No&euml;l (&copy; D.R.).</figcaption></figure><p>Berry Graines va &eacute;toffer sa gamme de quinoa et de graines bio avec d&egrave;s cet automne un quinoa blanc &agrave; cuisson rapide origine France et certifi&eacute; HVE ou bio. <em>&laquo;&nbsp;Notre production est d&eacute;sormais de 840 ha avec 35 agriculteurs partenaires pour 2020, explique Marion Breteau, cofondatrice. Notre objectif est d&rsquo;atteindre 100 % de HVE pour la r&eacute;colte 2021-2022. Nous avons aussi plant&eacute; 160 ha d&rsquo;autres esp&egrave;ces&nbsp;: lentille corail, petit &eacute;peautre&hellip;&nbsp;&raquo;</em> L&rsquo;entreprise a aussi lanc&eacute; la commercialisation d&rsquo;amarante blanche et noire.</p>

<figure role="group"><div alt="berry graines" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="petite_358_246_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4bc1b0d4-72d0-4259-a8fd-9408a78cae9b" title="berry graines" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/petite_358_246_/public/Berry%20Graines.jpg?itok=yEvdPGk7" width="373" height="257" alt="berry graines" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Marion Breteau, cofondatrice de Berry Graines, pr&eacute;sente les objectifs et nouveaut&eacute;s de l&rsquo;entreprise (&copy; Julia Commandeur &ndash; FLD).</figcaption></figure><h3 class="Default">L&rsquo;Area, une association r&eacute;gionale f&eacute;d&eacute;ratrice en projets</h3>

<p class="Default">L&rsquo;Area (association r&eacute;gionales des entreprises alimentaires) du Centre-Val de Loire, qui compte 185 adh&eacute;rents, pr&eacute;voit pour 2021 de red&eacute;ployer une offre de formation r&eacute;gionale&nbsp;; de lancer la C3A, Coalition Agriculture Agroalimentaire Alimentation au sein de la Cop r&eacute;gionale (avec des th&egrave;mes sur la biodiversit&eacute;, l&rsquo;eau, les d&eacute;chets, l&rsquo;approvisionnement local&hellip;)&nbsp;; et de lancer un projet de visibilit&eacute; et de lisibilit&eacute; autour d&rsquo;une banni&egrave;re collective f&eacute;d&eacute;rant les partenaires de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agroalimentaire r&eacute;gional. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est-&agrave;-dire de mettre en place un guichet unique d&rsquo;entr&eacute;e pour aider les diff&eacute;rents porteurs de projets &agrave; les mettre en place, notamment en termes d&rsquo;aides et de financement&nbsp;</em>&raquo;, traduit le pr&eacute;sident de l&rsquo;Area Thierry Dubois.</p>

<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-crudettes-ouvre-les-portes-de-sa-serre-de-rd-cap-vert">Les Crudettes ouvre les portes de sa serre de R&amp;D Cap Vert</a></p>

<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/lsdh-rachete-corbeille-tradition-et-renforce-son-ambition-sur-le-vegetal">LSDH renforce son ambition sur le v&eacute;g&eacute;tal</a></p>



A l’occasion d’une journée dédiée à la presse, la région Centre-Val de Loire a voulu montrer qu’elle n’était pas qu’une terre céréalière mais un terroir fertile pour l’innovation alimentaire, avec de nombreuses entreprises et start-ups qui repensent l’alimentation de demain.

Agroalimentaire : La région Centre-Val de Loire veut réinventer l’alimentation de demain

<p><strong>L</strong>e souscripteur d&rsquo;un emprunt est naturellement en droit de n&eacute;gocier son taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. Il peut &eacute;galement d&eacute;battre des garanties qui lui sont propos&eacute;es par son cr&eacute;ancier. Afin de se prot&eacute;ger d&rsquo;une d&eacute;faillance de paiement de la part du cr&eacute;ancier, les garanties que le pr&ecirc;teur propose concernent le plus souvent l&rsquo;hypoth&egrave;que, le cautionnement, le privil&egrave;ge de pr&ecirc;teur de deniers et le nantissement. Selon le montant emprunt&eacute;, la rentabilit&eacute; du projet, l&rsquo;activit&eacute; professionnelle et la situation financi&egrave;re de l&rsquo;emprunteur, le type de garanties et leur montant varient. Il faut par ailleurs savoir que les cr&eacute;anciers peuvent examiner le <a href="https://www.cogedis.com/nos-expertises/conseil-en-gestion-de-patrimoine/" target="_blank">patrimoine</a> de l&rsquo;emprunteur ou bien consid&eacute;rer d&rsquo;autres crit&egrave;res plus subjectifs comme le profil de l&rsquo;emprunteur, son &acirc;ge, etc.</p><h2><strong>Opter pour le bon niveau de couverture</strong></h2><p><strong>U</strong>ne perte d&rsquo;emploi, une incapacit&eacute; temporaire de travail ou une invalidit&eacute; permanente, voire le d&eacute;c&egrave;s sont des facteurs qui entra&icirc;nent les d&eacute;faillances de paiement. Ces derniers peuvent &ecirc;tre &eacute;galement li&eacute;s &agrave; un simple probl&egrave;me de solvabilit&eacute;. En r&egrave;gle g&eacute;n&eacute;rale, les compagnies d&rsquo;assurance proposent de couvrir ces risques pour un co&ucirc;t correspondant, en moyenne, de 0,3% &agrave; 0,6% du montant total emprunt&eacute; s'ajoutant au taux de cr&eacute;dit. C&rsquo;est pourquoi, la souscription d&rsquo;une assurance &laquo; d&eacute;c&egrave;s invalidit&eacute; &raquo; est un point important de l&rsquo;acte d&rsquo;emprunt. Il est en effet raisonnable d&rsquo;anticiper une succession qu&rsquo;un grave accident de la vie pourrait compromettre.</p><p><strong>P</strong>ar ailleurs, concernant l&rsquo;incident de la vie, il convient de distinguer le d&eacute;lai de carence et la franchise. La premi&egrave;re est une p&eacute;riode courant &agrave; compter de la souscription de l&rsquo;assurance et pendant laquelle le risque n&rsquo;est pas garanti. La franchise correspond quant &agrave; elle &agrave; la p&eacute;riode d&eacute;compt&eacute;e au moment du sinistre et indiqu&eacute;e sur le contrat, durant laquelle la prise en charge de l&rsquo;assurance est inactive.</p><h2><strong>Qu&rsquo;est-ce que le risque fiscal ?</strong></h2><p><strong>A</strong> la diff&eacute;rence des particuliers, qui sont soumis aux plus values priv&eacute;es, les professionnels sont concern&eacute;s par les pr&eacute;l&egrave;vements fiscaux et sociaux, le capital restant d&ucirc; des emprunts couverts par l&rsquo;assurance d&eacute;c&egrave;s invalidit&eacute; viennent s&rsquo;ajouter au r&eacute;sultat de l&rsquo;entreprise. L&rsquo;assurance &laquo; risque fiscal &raquo; peut prendre en charge ces risques. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un contrat d&rsquo;assurance d&eacute;c&egrave;s &agrave; fonds perdus qui, en contrepartie du paiement d&rsquo;une cotisation, pr&eacute;voit le versement &agrave; un b&eacute;n&eacute;ficiaire d&eacute;sign&eacute; d&rsquo;un capital donn&eacute;. Si survient le d&eacute;c&egrave;s de l&rsquo;assur&eacute;, cette somme sera alors vers&eacute;e pour payer les charges induites. Afin de d&eacute;terminer le montant et de d&eacute;signer le b&eacute;n&eacute;ficiaire du contrat, une analyse pr&eacute;alable peut &ecirc;tre pertinente.&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Q</strong>ue l&rsquo;on soit en soci&eacute;t&eacute; ou bien en entreprise individuelle, l&rsquo;examen des garanties souscrites m&eacute;rite un contr&ocirc;le p&eacute;riodique. Dans la grande majorit&eacute; des cas, les banques exigent que les associ&eacute;s de soci&eacute;t&eacute;s se portent garants des engagements de leur structure. C&rsquo;est la raison pour laquelle ils sont responsables du paiement des emprunts souscrits.</p>


Que se soit pour la sécurisation des paiements, pour risques personnels ou tout autre objectif : il est préférable de négocier les garanties liées à son emprunt.

Négocier la garantie de son emprunt

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le poulet fermier, qu&rsquo;il soit Label Rouge ou b&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;une certification de conformit&eacute; produit, coche toutes les cases des attentes soci&eacute;tales. Ce faisant, il devrait enregistrer une hausse de croissance de 10% par an. Il n&rsquo;en est rien puisque les ventes de volailles &eacute;lev&eacute;es en plein air stagnent&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare Eric Cachan, pr&eacute;sident du Syndicat des labels avicoles de France (Synalaf).</p><p>&laquo; <em>Alors que les importations de viande de volaille repr&eacute;sentaient en 1990 environ 10% de la consommation nationale, elles pointent aujourd&rsquo;hui &agrave; 45%</em>&nbsp;&raquo;, ajoute Gilles Huttepain vice-pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des industries avicoles (Fia). &laquo;&nbsp;<em>Sous l&rsquo;effet du Covid-19, les importations ont baiss&eacute; sur les sept premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, mais elles sont d&eacute;sormais reparties &agrave; la hausse&nbsp;</em>&raquo;, indique Jean-Yves M&eacute;nard, pr&eacute;sident du Comit&eacute; interprofessionnel du poulet de chair (CIPC).</p><h1>Pouvoir d&rsquo;achat ou vouloir d&rsquo;achat&nbsp;?</h1><p>A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, plusieurs repr&eacute;sentant de l&rsquo;Anvol, l&rsquo;interprofession des volailles de chair, ont t&eacute;moign&eacute; des incoh&eacute;rences et des contradictions entre les attentes exprim&eacute;es des consommateurs et leurs actes d&rsquo;achat. &laquo;&nbsp;<em>Avant la crise Covid-19, pr&egrave;s de 9 fran&ccedil;ais sur 10 disaient pr&eacute;f&eacute;rer consommer de la volaille fran&ccedil;aise plut&ocirc;t qu&rsquo;&eacute;trang&egrave;re</em>, indique Anne Richard, directrice de l&rsquo;Anvol. <em>Cette attente s&rsquo;est renforc&eacute;e avec la crise mais les importations continuent de progresser&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Les bonnes intentions des consommateurs se heurtent pour certains &agrave; leur pouvoir d&rsquo;achat. Le prix du poulet standard varie du simple au double entre un poulet d&rsquo;import et un poulet "made in France". &laquo;&nbsp;<em>Deux produits qui n&rsquo;ont de commun que la d&eacute;nomination, les standards en mati&egrave;re de nutrition, de qualit&eacute; sanitaire, de normes environnementales, de tra&ccedil;abilit&eacute; &eacute;tant incomparables</em>, pr&eacute;cise Eric Cachan. <em>Un poulet fermier, c&rsquo;est 1,5 euros la portion, si l&rsquo;on se donne la peine de vouloir le cuire. Sans nier les probl&egrave;mes de pouvoir d&rsquo;achat, il y a aussi un probl&egrave;me de vouloir d&rsquo;achat</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Deux chiffres en disent long&nbsp;: les Fran&ccedil;ais consacrent entre 12 et 15% de leur budget &agrave; l&rsquo;alimentation, contre 50% au sortir de la 2<sup>&egrave;me</sup> guerre mondiale.</p><h1>1 poulet import&eacute; = 1 poulet en RHD</h1><p>Encore faut-il vouloir le cuire, ce fameux poulet. Car c&rsquo;est l&agrave; (aussi) que le b&acirc;t blesse. La croissance de la restauration hors domicile et de la consommation de produits-services (produits transform&eacute;s, livraison &agrave; domicile) fait le jeu des produits import&eacute;s, &agrave; l&rsquo;origine non identifi&eacute;e, au d&eacute;triment des achats de volaille en magasin, qui permettent d&rsquo;authentifier une origine, une qualit&eacute;, une tra&ccedil;abilit&eacute;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>En France, un poulet sur deux est import&eacute; et il se trouve qu&rsquo;un poulet sur deux est consomm&eacute; hors domicile</em>, d&eacute;clare Jean-Michel Schaeffer, pr&eacute;sident de l&rsquo;Anvol. <em>Le projet d&rsquo;&eacute;tiquetage dans la restauration hors domicile est en cours au niveau europ&eacute;en mais il ne concernera au d&eacute;part que la viande crue. Il faut que l&rsquo;on l&rsquo;obtienne l&rsquo;&eacute;tiquetage pour tous les produits transform&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Une telle &eacute;volution serait de nature &agrave; soutenir la fili&egrave;re nationale qui a des arguments &agrave; faire valoir y compris sur le poulet standard. Ce n&rsquo;est pas les indicateurs qui manquent&nbsp;: taille des &eacute;levages, qualit&eacute; des b&acirc;timents (lumi&egrave;re, int&eacute;gration paysag&egrave;re), recours aux antibiotiques, dont la fili&egrave;re promet, au rythme actuel, une r&eacute;duction de leur usage de 60% &agrave; l&rsquo;horizon 2025, comparativement &agrave; 2011.</p><h1>Pacte Anvol Ambition 2025</h1><p>Le caract&egrave;re familial des exploitations est un autre atout de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise, qu&rsquo;elle souhaite &eacute;videmment &nbsp;perp&eacute;tuer. Il figure en bonne place dans son Pacte Anvol Ambition 2025, aux c&ocirc;t&eacute;s des investissements dans les b&acirc;timents (avec un objectif de 50% de lumi&egrave;re naturelle). Il pr&eacute;voit aussi d&rsquo;auditer et d&rsquo;emmener 100% des &eacute;levages vers des bonnes pratique&nbsp;(outils Eva et Ebene), de recourir &agrave; une alimentation garantie 0% d&eacute;forestation (plateforme Duralim) ou encore de r&eacute;duire l&rsquo;usage des antibiotiques, comme &eacute;voqu&eacute; plus haut.</p><p>La volaille fran&ccedil;aise n&rsquo;a pas renonc&eacute; &agrave; la qu&ecirc;te de souverainet&eacute; alimentaire, tr&egrave;s en vogue, mais qui se fracasse cependant contre des accords commerciaux, lesquels autorisent l&rsquo;importation au sein de l&rsquo;UE de 1,5 millions de tonne de poulet par an, contre &laquo;&nbsp;seulement&nbsp;&raquo; 300.000 t de viande bovine, 200.000 t de viande ovine et 50.000 t de viande porcine. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est &eacute;normissime&nbsp;</em>&raquo;, juge Jean-Michel Schaeffer. Rendez-vous en 2025.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le solde de la balance commerciale des volailles franc&#807;aises est devenu de&#769;ficitaire en 2016. En 2019, il s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 360 millions d&#039;euros, sous le seul effet du poulet, la dinde, le canard &agrave; r&ocirc;tir et la pintade affichant un solde positif. Depuis le Covid-19, ces deux derni&egrave;res esp&egrave;ces voient leur stocks cro&icirc;tre dangereusement. La production fran&ccedil;aise est orient&eacute;e &agrave; 66% sur le poulet, devant la dinde (19%) et le canard &agrave; r&ocirc;tir (13%). 25% de la production de poulet est sous d&eacute;marche qualit&eacute;. Toutes esp&egrave;ces confondues, la production de plein air repr&eacute;sente 20% de la production (5% en Europe, 2% dans le monde). La fili&egrave;re volaille g&eacute;n&egrave;re 100.000 emplois dont 34.000 au sein des &eacute;levages. La production de plein air repr&eacute;sente 20% de la production (5% en Europe, 2% dans le monde).</p>
</aside>



La filière fait le constat d’un décalage entre les attentes exprimées par les citoyens et les actes d’achat de ces mêmes citoyens consommateurs. La progression de la restauration hors domicile ne facilite pas la tâche, en attendant peut-être des progrès en matière d’étiquetage. La filière n’abandonne pas la lutte contre les importations, qui pointent à 45% en poulet, et se dote d’un Pacte stratégique à cinq ans pour conquérir les consommateurs.

La volaille française en butte au "vouloir d’achat"

<p>Mercredi 7 octobre, le groupe LDC a communiqu&eacute; ses chiffres&nbsp; semestriels (mars &agrave; ao&ucirc;t). Au niveau global, il&nbsp;progresse&nbsp;aussi bien en chiffre d&rsquo;affaires (+0.8% avec 2121.8 millions d&rsquo;euros) qu&rsquo;en volume (+1.4%), mais avec des diff&eacute;rences selon les p&ocirc;les (Volaille France, International, Traiteur).</p>

<p><strong>Sur le p&ocirc;le volaille</strong>, LDC d&eacute;montre son expertise sur son c&oelig;ur de m&eacute;tier. Pendant le confinement, le p&ocirc;le avait r&eacute;ussi &agrave; s&rsquo;adapter &agrave; la fermeture de ses d&eacute;bouch&eacute;s en RHD et au transfert vers la GMS. Au second trimestre, il a fait des efforts promotionnels et compter sur ses marques pour obtenir de bonnes performances sur sa gamme &eacute;t&eacute;. De sorte que les volumes sont rest&eacute;s stables (+0.1%) pour un CA &agrave; +0.7% (1469.2 M&euro; hors amont). Si on ajoute l&rsquo;amont (&oelig;ufs, aliment, mati&egrave;res premi&egrave;res...) le CA atteint 1640.6 M&euro; &nbsp;et progresse de +1.6%.</p>

<p><strong>Sur le p&ocirc;le international</strong>, la crise a &eacute;t&eacute; plus compliqu&eacute;e &agrave; g&eacute;rer et cela se traduit par un repli du CA de 0.1% (191,6 M&euro;) malgr&eacute; des volumes &agrave; +8.6%. Trois effets se sont conjugu&eacute;s en plus et en moins. C&ocirc;t&eacute; moins, la covid a fait baiss&eacute; les prix de vente du poulet en Pologne. Et le canard europ&eacute;en est en crise de surproduction, ce qui se ressent sur les prix pratiqu&eacute;s par les filiales hongroises et polonaises. C&ocirc;t&eacute; plus, les acquisitions de Kiplama en Belgique et Marnevall en Hongrie ont gonfl&eacute; l&rsquo;activit&eacute;. A p&eacute;rim&egrave;tre et taux de change constants, l&rsquo;activit&eacute; aurait recul&eacute; de 8.7% en valeur et 2% en volume.</p>

<p><strong>Sur le p&ocirc;le traiteur,</strong> l&rsquo;activit&eacute; s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute;e &agrave; partir de juin ce qui se traduit par une baisse des ventes limit&eacute;e &agrave; 2.9% &nbsp;(289.6 M&euro;) mais &agrave; +0.3% en volume. LDC a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un effet marque en GMS pour compenser le retrait en RHD.</p>

<p>Le groupe ne fait aucun pronostic sur les objectifs financiers. <em>&laquo;&nbsp; La prudence reste de mise dans un environnement sanitaire et &eacute;conomique &agrave; visibilit&eacute; r&eacute;duite &raquo; conclut le communiqu&eacute; de presse.</em></p>



Au vu des volumes et des ventes en légère progression globale de mars à fin août, le groupe LDC démontre qu’il est arrivé à résister aux impacts de la Covid-19.

LDC limite les impacts de la Covid-19

<p>Les solutions de biocontr&ocirc;le prot&egrave;gent les plantes des stress biotiques auxquels elles sont expos&eacute;es (maladies, insectes et autres organismes nuisibles, adventices). Elles s&rsquo;appuient sur des m&eacute;canismes et interactions naturels. Le biocontr&ocirc;le ne vise pas l&rsquo;&eacute;radication des bioagresseurs mais la gestion des stress induits par leur pr&eacute;sence et la gestion des &eacute;quilibres naturels des populations de parasites. C&rsquo;est le cas des trichogrammes (micro-hym&eacute;nopt&egrave;res parasito&iuml;des) qui parasitent les &oelig;ufs de la pyrale du ma&iuml;s, ravageur majeur de la culture.</p><p>Pour r&eacute;duire le recours aux pesticides, les Pouvoirs Publics encouragent fortement le d&eacute;veloppement des solutions de biocontr&ocirc;le. La recherche progresse. Et le nombre de solutions propos&eacute;es est en augmentation constante&nbsp;: on en compte plus de 450, toutes cultures confondues, et on esp&egrave;re qu&rsquo;en 2025, 15% du march&eacute; de la protection des cultures sera assur&eacute; par le biocontr&ocirc;le. Pour que cette strat&eacute;gie volontariste se d&eacute;ploie sur le terrain, les agriculteurs ont besoin d&rsquo;&ecirc;tre accompagn&eacute;s car certaines solutions de biocontr&ocirc;le sont complexes ou contraignantes &agrave; mettre en &oelig;uvre. Dans l&rsquo;exemple des trichogrammes, la m&eacute;thode n&eacute;cessite des l&acirc;chers importants (jusqu&rsquo;&agrave; 375 000 trichogrammes/ha). Et son efficacit&eacute; d&eacute;pend de la bonne ad&eacute;quation entre les p&eacute;riodes de l&acirc;chers de trichogrammes et celles des vols du papillon de la pyrale (qui pr&eacute;c&eacute;dent les pontes).</p><h2>L'ACTION ARVALIS</h2><p class="pesticides">D&eacute;montrer l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t technique des trichogrammes et contribuer chaque ann&eacute;e aux r&eacute;seaux de surveillance de la pyrale du ma&iuml;s</p><p>Arvalis aide ainsi les agriculteurs &agrave; r&eacute;ussir leur protection biologique, gr&acirc;ce au bon positionnement du programme. Pour cela, Arvalis a par exemple mis en place des essais dans un &icirc;lot de production de ma&iuml;s semences. Dans cet espace g&eacute;ographique restreint, 4 parcelles d&rsquo;essais b&eacute;n&eacute;ficiant des m&ecirc;mes conditions topographiques et agronomiques ont fait l&rsquo;objet de suivis rigoureux&nbsp;:</p><ul class="spip"><li>Mesure de l&rsquo;&eacute;volution des stades des larves de pyrale issues de la premi&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration afin de d&eacute;terminer le d&eacute;but de la chrysalidation (laquelle d&eacute;termine la date des l&acirc;chers de trichogrammes)</li><li>Suivi, &agrave; l&rsquo;aide de pi&egrave;ges lumineux, des vols de papillons de 2&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration (lesquels d&eacute;terminent les dates optimales d&rsquo;application des insecticides)</li><li>Contr&ocirc;le de l&rsquo;efficacit&eacute; de chaque protection au sein de chaque modalit&eacute;, via une dissection de plantes juste avant la r&eacute;colte.<br>Gr&acirc;ce &agrave; ces travaux, on a pu pr&eacute;ciser les conditions &agrave; r&eacute;unir pour que la lutte biologique &agrave; l&rsquo;aide de trichogrammes offre la m&ecirc;me efficacit&eacute; que la lutte chimique contre la pyrale du ma&iuml;s.</li></ul><h2>RESULTATS</h2><p class="pesticides">25% des surfaces de ma&iuml;s prot&eacute;g&eacute;es contre la pyrale ont recours aux trichogrammes</p><p class="pesticides">Ce succ&egrave;s est d&rsquo;autant plus notable que la technique de protection du ma&iuml;s &agrave; l&rsquo;aide de trichogrammes est plus co&ucirc;teuse (jusqu&rsquo;&agrave; 4 fois plus que certaines solutions chimiques) et qu&rsquo;elle n&rsquo;agit que sur les pyrales (contrairement aux insecticides qui ont un spectre plus large). De plus, la mise en &oelig;uvre est plus contraignante car la pause des diffuseurs de trichogrammes est majoritairement manuelle.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Question posée à Arvalis : Comment utiliser la lutte biologique à l’aide de trichogrammes pour qu’elle offre le même niveau de protection que les insecticides chimiques ?

L'ENJEU  Aider les agriculteurs à protéger le maïs contre la pyrale du maïs sans pesticides

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&eacute;gers, autonomes, pr&eacute;cis et en nombre pour compenser le d&eacute;faut de productivit&eacute; unitaire&nbsp;: tel est le concept de robots en essaim d&eacute;velopp&eacute; depuis plusieurs ann&eacute;es par le groupe Agco. En 2017, le groupe am&eacute;ricain rachetait Precision Planting &agrave; The Climate Corporation, une filiale de Monsanto. Pr&eacute;cision Planting est un &eacute;quipementier sp&eacute;cialis&eacute; dans la fabrication d&rsquo;organes et d&rsquo;accessoires, m&eacute;caniques, &eacute;lectriques et &eacute;lectroniques, se greffant sur des semoirs de pr&eacute;cision de toutes marques. Parmi ses solutions figurent le SpeedTube un syst&egrave;me d&rsquo;accompagnement de la graine par courroie-brosse au niveau de la descente, permettant de doubler la vitesse de semis, comparativement &agrave; des syst&egrave;mes conventionnels. Autre solution&nbsp;: le contr&ocirc;leur hydraulique de pression au sol rang par rang DeltaForce, syst&egrave;me permettant &agrave; l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment semeur, &agrave; raison de 5 ajustements par seconde, de positionner la graine &agrave; une profondeur constante, d&eacute;jouant les passages de roue sinon les variabilit&eacute;s intra-parcellaires de structure. Le vDrive permet quant &agrave; lui de transformer un semoir &agrave; distribution m&eacute;canique en un appareil &agrave; distribution &eacute;lectrique.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/1/0/3330136-1-fre-FR/77d82fe041a9-fendt-xaver-2-jpg" alt="Fendt" height="2333" width="3500" /><figcaption>La 3&egrave;me roue fait office de rappui</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Roue de rappui</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La derni&egrave;re version du Xaver, dont le d&eacute;veloppement est confi&eacute; &agrave; Fendt, int&egrave;gre la technologie vSet. Au syst&egrave;me de s&eacute;lection reposant sur la d&eacute;pression. &Agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un syst&egrave;me de r&eacute;glage &agrave; entra&icirc;nement &eacute;lectrique, les graines sont d&eacute;pos&eacute;es individuellement au centim&egrave;tre pr&egrave;s en rang&eacute;e &agrave; une distance d&eacute;finie pr&eacute;alablement. Ces derni&egrave;res sont amen&eacute;es dans la fourche par un bras flexible. Prochaine &eacute;tape&nbsp;: l&rsquo;int&eacute;gration du SmartFirmer, qui analyse diff&eacute;rents param&egrave;tres (humidit&eacute; du sol, temp&eacute;rature, teneur en humus et en r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux). Le Xaver est d&eacute;sormais anim&eacute; par trois roues, contre quatre pour la g&eacute;n&eacute;ration pr&eacute;c&eacute;dente. La roue arri&egrave;re, en position centrale fait ainsi roue de rappui.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/1/0/3330133-1-fre-FR/7fd80af136c7-fendt-xaver-6-jpg" alt="Fendt" height="2333" width="3500" /><figcaption>Xaver, le concept d&#039;essaim</figcaption></figure>

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Le constructeur poursuit le développement de ses minirobots, en y greffant des éléments de semis Precision Planting. La troisième roue motrice qui aussi office de roue de rappui.

Fendt Xaver : un robot, une ligne de semis

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<p>&laquo;&nbsp;<em>Dans les suivis repro, la c&eacute;tose doit &ecirc;tre prise en compte pour am&eacute;liorer les performances de reproduction&nbsp;</em>&raquo;, affirme Jonathan Eudes, d&rsquo;Elanco. Elle impacte les performances de repro de mani&egrave;re majeure &agrave; deux niveaux.</p>

<p><strong>1 - Le d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique a un impact imm&eacute;diat sur l&rsquo;ovulation</strong>&nbsp;: soit la vache n&rsquo;ovule pas, soit il y a formation d&rsquo;un kyste lors de la reprise de cyclicit&eacute;. Les &eacute;tudes de la bibliographie montrent qu&rsquo;une vache en c&eacute;tose a six fois plus de risque d&rsquo;avoir un kyste ovarien.&nbsp;Cette perturbation de l&rsquo;ovulation impacte les performances de reproduction en augmentant l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-1<sup>re</sup> ovulation, l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-1<sup>re</sup> chaleur et donc l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-1<sup>re</sup> IA.</p>

<p><strong>2 - Le d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique a un impact diff&eacute;r&eacute; li&eacute; &agrave; la baisse de qualit&eacute; des ovocytes.</strong> Tous les ovocytes qui m&acirc;turent pendant la p&eacute;riode de d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique, entre 2-3 semaines avant v&ecirc;lage et 6-7 semaines apr&egrave;s v&ecirc;lage, sont de mauvaise qualit&eacute;&nbsp;; mais le follicule continue &agrave; maturer et la vache &agrave; ovuler. Et c&rsquo;est entre 60 et 120 jours apr&egrave;s v&ecirc;lage qu&rsquo;on a une augmentation du risque d&rsquo;&eacute;chec &agrave; l&rsquo;ins&eacute;mination, d&ucirc; &agrave; une mortalit&eacute; embryonnaire pr&eacute;coce. &laquo;&nbsp;L<em>es &eacute;leveurs le voient assez fr&eacute;quemment&nbsp;: s&rsquo;ils mettent la vache &agrave; l&rsquo;IA &agrave; ce moment l&agrave;, ils ont un &eacute;chec, puis un deuxi&egrave;me puis peut-&ecirc;tre un troisi&egrave;me, et bizarrement apr&egrave;s 120 jours, l&rsquo;ins&eacute;mination est f&eacute;condante parce que l&rsquo;ovocyte a &eacute;t&eacute; produit apr&egrave;s la p&eacute;riode de d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique</em>, d&eacute;crit Jonathan Eudes. <em>Certains font le choix d&rsquo;avancer l&rsquo;ins&eacute;mination et se rapprochent des 40 jours post-v&ecirc;lage ; cela peut marcher, tout d&eacute;pend de l&rsquo;importance du d&eacute;ficit.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<p>Au final, la c&eacute;tose se traduit par <strong>un retard &agrave; la reproduction subi</strong>&nbsp;: allongement de l&rsquo;IVIAF et augmentation du nombre moyen d&rsquo;IA par vache. Avec derri&egrave;re un risque de lactation longue et de vache grasse, conduisant &agrave; nouveau &agrave; des probl&egrave;mes &agrave; la lactation suivante.</p>

<p>On peut g&eacute;rer ces probl&egrave;mes lorsqu&rsquo;ils sont d&eacute;j&agrave; install&eacute;s de mani&egrave;re curative par notamment l&rsquo;utilisation de protocoles hormonaux. Mieux vaut agir avant qu&rsquo;ils n&rsquo;apparaissent de mani&egrave;re pr&eacute;ventive par une bonne gestion de la p&eacute;riode de transition et une pr&eacute;vention du d&eacute;ficit des vaches &agrave; risque.</p>

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<p>Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/lait/prevenir-la-cetose-pendant-le-tarissement" target="_blank" title="Pr&eacute;venir la c&eacute;tose pendant le tarissement"> Pr&eacute;venir la c&eacute;tose pendant le tarissement</a></p>
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La cétose un effet immédiat sur l’ovulation qui est perturbée. Et elle a un effet plus tardif sur la qualité de l’ovocyte qui se traduit par des échecs à l’IA entre 60 et 120 jours après vêlage.

La cétose a un impact majeur sur les performances de repro

<h2>Contr&ocirc;ler les effets du climat&nbsp;: le bon compromis date de semis / vari&eacute;t&eacute;</h2><p>La meilleure assurance pour limiter l&rsquo;impact d&rsquo;un accident climatique est de diversifier les <a href="https://www.arvalis-infos.fr/des-facteurs-de-risque-a-hierarchiser-@/view-30288-arvarticle.html" target="_blank">vari&eacute;t&eacute;s</a> de l&rsquo;assolement. Une p&eacute;riode de semis optimale est d&eacute;finie en fonction de la pr&eacute;cocit&eacute; de chaque vari&eacute;t&eacute;. Pour une vari&eacute;t&eacute; donn&eacute;e, on regarde deux types de pr&eacute;cocit&eacute;&nbsp;:<br>&bull; la pr&eacute;cocit&eacute; &agrave; montaison&nbsp;: caract&eacute;ris&eacute;e par la date du stade &eacute;pi 1&nbsp;cm, elle d&eacute;termine le d&eacute;but de la p&eacute;riode de semis,<br>&bull; la pr&eacute;cocit&eacute; &agrave; &eacute;piaison&nbsp;: caract&eacute;ris&eacute;e par la date d&rsquo;&eacute;piaison, elle d&eacute;termine la fin de la p&eacute;riode de semis.<br><br>Un semis trop pr&eacute;coce expose la culture &agrave; un risque de gel d&rsquo;&eacute;pis &agrave; montaison, tandis qu&rsquo;un <a href="https://www.arvalis-infos.fr/semis-tardifs-les-precautions-a-prendre-pour-limiter-les-risques-encourus-@/view-14431-arvarticle.html" target="_blank">semis tardif</a> l&rsquo;expose &agrave; un risque d&rsquo;&eacute;chaudage. Chaque vari&eacute;t&eacute; doit &ecirc;tre sem&eacute;e &agrave; la p&eacute;riode qui lui convient.<br><br>A partir des donn&eacute;es climatiques r&eacute;gionales, il est possible de d&eacute;finir des p&eacute;riodes de semis optimales pour chaque vari&eacute;t&eacute;. L&rsquo;&eacute;poque id&eacute;ale dans la r&eacute;gion pour semer une vari&eacute;t&eacute; de bl&eacute; tendre de type demi-pr&eacute;coce se situe entre le 15 et le 25&nbsp;octobre. Les types hiver &agrave; tr&egrave;s hiver ou tardif &agrave; tr&egrave;s tardif peuvent &ecirc;tre sem&eacute;s entre le 1<sup>er</sup> et le 15&nbsp;octobre. A partir du 25&nbsp;octobre, tous les types de bl&eacute; d&rsquo;hiver peuvent &ecirc;tre sem&eacute;s. Les semis peuvent se prolonger si n&eacute;cessaire jusqu&rsquo;en novembre ou d&eacute;cembre sans difficult&eacute;. Toutefois, on &eacute;vitera les vari&eacute;t&eacute;s tardives &agrave; &eacute;piaison dans ces conditions afin d&rsquo;&eacute;viter au maximum un <a href="https://www.arvalis-infos.fr/comprendre-l-impact-des-conditions-de-fin-de-cycle-sur-quelques-parametres-@/view-24972-arvarticle.html" target="_blank">&eacute;chaudage de fin de cycle</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/0/4/3284035-1-fre-FR/0db39a10df9d-graphique-3-png" alt="" height="635" width="1014" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<h2>Pas de semis pr&eacute;coce sur des parcelles sales</h2><p>Les probl&egrave;mes d&rsquo;enherbement rencontr&eacute;s dans notre r&eacute;gion obligent d&eacute;sormais &agrave; prendre en compte ce facteur dans le choix des vari&eacute;t&eacute;s &agrave; implanter. Semer une vari&eacute;t&eacute; de bl&eacute; tendre pr&eacute;cocement dans une parcelle tr&egrave;s infest&eacute;e en gramin&eacute;es rel&egrave;ve de l&rsquo;erreur technique :&nbsp;aucun programme herbicide, aussi cher soit-il (pr&eacute;lev&eacute;e puis postlev&eacute;e), ne sera suffisant pour ma&icirc;triser une population de bromes, ray-grass ou vulpins. Nos essais r&eacute;gionaux confirment ce manque d&rsquo;efficacit&eacute; qui p&eacute;nalise les rendements de la culture par la comp&eacute;tition pr&eacute;coce des adventices. Il est donc essentiel de privil&eacute;gier des <a href="https://www.arvalis-infos.fr/date-de-semis-du-ble-differencier-l-evolution-des-parcelles-@/view-30303-arvarticle.html" target="_blank">dates de semis</a> plus tardives sur des parcelles tr&egrave;s infest&eacute;es et sur des sols qui le permettent : pas de semis avant le 20&nbsp;octobre. Le risque &eacute;conomique (risque de non implantation) restera limit&eacute; car toutes les parcelles de l&rsquo;exploitation ne sont pas concern&eacute;es. Attention, des dates de semis plus tardives n&eacute;cessitent des vari&eacute;t&eacute;s plus pr&eacute;coces.</p><h2>Gestion de la jaunisse nanisante de l&rsquo;orge : un risque accru en semis pr&eacute;coces</h2><p>M&ecirc;me si un automne particuli&egrave;rement doux expose l&rsquo;ensemble des bl&eacute;s aux pucerons et aux <a href="https://www.arvalis-infos.fr/observer-les-cicadelles-pendant-la-periode-la-plus-chaude-de-la-journee-@/view-20120-arvarticle.html" target="_blank">cicadelles</a>, les semis pr&eacute;coces le sont g&eacute;n&eacute;ralement davantage. L&rsquo;absence de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes doit inciter &agrave; la prudence. Des semis de d&eacute;but octobre n&eacute;cessiteront une surveillance et une protection accrues vis-&agrave;-vis de ces ravageurs.<br><br>Conclusion&nbsp;: il faut profiter du retour des pluies pour r&eacute;aliser les faux-semis. Pour les implantations, il faut diversifier vari&eacute;t&eacute;s et <a href="https://www.arvalis-infos.fr/dates-et-densites-de-semis-appuyer-ses-choix-sur-une-analyse-pluriannuelle-@/view-16764-arvarticle.html" target="_blank">dates de semis</a> en tenant compte de l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;enherbement des parcelles.</p><p style="text-align:right;">Edouard BARANGER, Delphine BOUTTET, Mathilde LEJARDS, Agn&egrave;s TREGUIER de l&rsquo;institut du v&eacute;g&eacute;tal</p>


L’automne 2020 a été marqué par des conditions défavorables aux semis de blé tendre. Pour la campagne qui démarre, rappelons quelques bases agronomiques sur le choix variétal et les dates de semis.

Blé tendre : diversifier les variétés et les dates de semis

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Pendant qu&rsquo;on parle du loup, on ne parle pas de l&rsquo;&eacute;conomie moribonde de nos &eacute;levages, du taux de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations qui pointe &agrave; 5% dans le Var, des centrales photovolta&iuml;ques qui prolif&egrave;rent et qui ne permettent m&ecirc;me pas &agrave; nos moutons de p&acirc;turer sous les panneaux parce que ces derniers touchent quasiment le sol. Tous comptes faits, il sont l&agrave;, les plus gros dommages caus&eacute;s par le loup</em>&nbsp;&raquo;. Et pourtant, depuis son installation en 2017 dans les gorges du Verdon, Arnaud Br&eacute;mond n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute; par le canid&eacute;, qui lui a tu&eacute; 45 brebis et en a bless&eacute;es autant, sur un troupeau actuel de 180 m&egrave;res. &laquo;&nbsp;<em>Malgr&eacute; le chien de protection, les filets de protection et le passage deux mois en bergerie pendant les agnelages&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur, qui ne souhaite pas &eacute;piloguer davantage sur la question, pour revenir &agrave; sa pr&eacute;occupation de fond&nbsp;: l&rsquo;extr&ecirc;me faiblesse &eacute;conomique des syst&egrave;mes pastoraux, pas vraiment propice &agrave; l&rsquo;installation des jeunes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/7/9/3329715-1-fre-FR/ac3f59ea49af-121035538-652530525456931-5772070520702954172-n-jpg" alt="Arnaud Br&eacute;mond, jeune &eacute;leveur d&#039;ovins et de bovins dans les gorges du Verdon (Var) (Cr&eacute;dit photo : Manon Br&eacute;mond)" height="1500" width="2000" /><figcaption>Arnaud Br&eacute;mond, jeune &eacute;leveur d&#039;ovins et de bovins dans les gorges du Verdon (Var) (Cr&eacute;dit photo : Manon Br&eacute;mond)</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La vente directe en sup&eacute;rettes</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le Petit Berger (c&rsquo;est la marque de ses viandes ovine et bovine, on va y revenir) est pourtant la preuve bien vivante, bien active et bien portante que c&rsquo;est possible. Deux balises ont jalonn&eacute; son parcours d&rsquo;installation&nbsp;: sa formation et ses exp&eacute;riences professionnelles d&rsquo;une part, l&rsquo;analyse approfondie des syst&egrave;mes d&rsquo;exploitation de ses parents d&rsquo;autre part, orient&eacute;s sur la vente directe de viande bovine et de fromage de ch&egrave;vre.</p><div class="citation">
    <span>"J&rsquo;ai opt&eacute; pour l&rsquo;approvisionnement de sup&eacute;rettes, qui prennent moins de marge que les magasins de producteurs, et dont la client&egrave;le &acirc;g&eacute;e a l&rsquo;avantage de cuisiner tous les morceaux"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai vu mon p&egrave;re rester avec des colis viande sur les bras et ma m&egrave;re riv&eacute;e &agrave; son magasin en attendant le client</em>, indique le jeune &eacute;leveur. <em>Mais j&rsquo;ai gard&eacute; l&rsquo;id&eacute;e de la vente directe. J&rsquo;ai analys&eacute; comment fonctionnaient les drive fermier et les magasins de producteurs, gourmands en temps et en marge. Au final, j&rsquo;ai opt&eacute; pour l&rsquo;approvisionnement de sup&eacute;rettes, qui prennent moins de marge, et dont la client&egrave;le &acirc;g&eacute;e a l&rsquo;avantage de cuisiner tous les morceaux</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Sans AOC ni AB mais sous sa marque, le Petit Berger &eacute;coule ainsi et sans difficult&eacute; l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la production de ses 180 Rouges du Roussillon et Pr&eacute;alpes et de la douzaine de Tarines et Gasconnes.</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Contr&ocirc;les&nbsp;: transformer la d&eacute;fiance en p&eacute;dagogie</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour autant, Arnaud Br&eacute;mond ne fanfaronne pas car son syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage est &eacute;minemment d&eacute;pendant des aides surfaciques et autres ICHN. Il suffit d&rsquo;une petite brise, pas m&ecirc;me le mistral, pour faire bouger le curseur et faire vaciller le fragile &eacute;quilibre.</p><div class="citation">
    <span>"Quand il n&rsquo;y aura plus de paysans, tu pourras mettre les normes que tu veux"</span>
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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai toujours &agrave; l&rsquo;esprit que j&rsquo;exerce un m&eacute;tier formidable mais en crise perp&eacute;tuelle, d&eacute;pendant des financements publics, qui exige beaucoup d&rsquo;investissements et de travail sur le long terme. Mais du jour au lendemain, si par exemple ma commune n&rsquo;&eacute;tait plus class&eacute;e en ICHN comme c&rsquo;est le cas du village juste &agrave; c&ocirc;t&eacute; du mien, tu peux plier bagages. C&rsquo;est d&rsquo;une pr&eacute;carit&eacute; extr&ecirc;me. On ne parle jamais d&rsquo;&eacute;conomie, on ne parle que normes et d&rsquo;environnement. C&rsquo;est important bien s&ucirc;r mais quand il n&rsquo;y aura plus de paysans, tu pourras mettre les normes que tu veux</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">A passage, le jeune &eacute;leveur formule une suggestion aux pouvoirs publics. Dans la mesure o&ugrave; le contr&ocirc;le Pac en syst&egrave;me pastoral est quasi syst&eacute;matis&eacute;, plut&ocirc;t que de le diligenter deux ou trois ans apr&egrave;s l&rsquo;installation, pourquoi ne pas d&eacute;p&ecirc;cher le contr&ocirc;leur l&rsquo;ann&eacute;e de la premi&egrave;re d&eacute;claration, histoire de transformer la d&eacute;fiance ambiante en p&eacute;dagogie bonifiante&nbsp;? Arnaud Br&eacute;mond a &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e suivant son installation. &laquo;&nbsp;<em>Tout s&rsquo;est bien pass&eacute; m&ecirc;me s&rsquo;il a fallu expliquer pourquoi il n&rsquo;y avait pas d&rsquo;herbe en janvier</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une ligne de cr&ecirc;te entre passion et raison</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Outre la valorisation en sortie, la faiblesse des charges en amont est l&rsquo;autre cl&eacute; du syst&egrave;me&nbsp;: tr&egrave;s peu de terres en propri&eacute;t&eacute;, un tr&egrave;s faible endettement, des animaux &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur quasiment toute l&rsquo;ann&eacute;e, peu de mat&eacute;riel. C&rsquo;est cela aussi le pastoralisme. Le parcours de formation a aussi invit&eacute; le JA &agrave; la prudence, en c&ocirc;toyant, notamment lors de son Bac Pro, des fils et filles d&rsquo;agriculteurs confront&eacute;s aux pires difficult&eacute;s, confinant parfois &agrave; l&rsquo;extr&eacute;mit&eacute;. Le JA se nourrit aussi de ses exp&eacute;riences pr&eacute;-installation, ici fonctionnaire territorial, l&agrave; man&oelig;uvre dans le b&acirc;timent. &laquo;&nbsp;<em>Dans le Var, tu gagnes davantage en tant qu&rsquo;ouvrier du b&acirc;timent qu&rsquo;avec un bac + 2 dans l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare-t-il.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Apr&egrave;s le bac, Arnaud Br&eacute;mond a en effet d&eacute;croch&eacute; un BTS. Il a choisi l&rsquo;option &laquo;&nbsp;pastoralisme&nbsp;&raquo; plut&ocirc;t que l&rsquo;option &laquo;&nbsp;sortie du m&eacute;tier&nbsp;&raquo;. Cependant, surplombant les gorges du Verdon, du haut de ses 33 ans, lui et son &eacute;pouse&nbsp;Manon &eacute;voluent quotidiennement sur une ligne de cr&ecirc;te entre passion et raison.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-1-5-pour-ne-pas-rayer-de-la-carte-10-millions-d-hectares">Pastoralisme (1/5) : pour ne pas rayer de la carte 10 millions d&rsquo;hectares</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-2-5-si-on-regarde-par-dessus-on-ne-voit-que-des-arbres-et-pourtant">Pastoralisme (2/5) : &laquo; Si on regarde par-dessus, on ne voit que des arbres. Et pourtant... &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-3-5-un-bts-pastoralisme-option-sortie-du-metier">Pastoralisme (3/5) : &laquo; Un BTS pastoralisme, option sortie du m&eacute;tier &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-4-5-l-estive-une-science-a-part-entiere">Pastoralisme (4/5) : l&rsquo;estive, une science &agrave; part enti&egrave;re</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pastoralisme-5-5-de-la-haute-valeur-naturelle-a-la-haute-valeur-societale">Pastoralisme (5/5) : de la Haute valeur naturelle &agrave; la haute valeur soci&eacute;tale</a></p></td></tr></tbody></table>


A Montmeyan (Var), Arnaud Brémond élève sur 300 hectares des brebis et des bovins qu’il commercialise à 100% en vente directe dans un réseau de supérettes. En dépit d’un système d’exploitation à la fois robuste et léger, et profitable, il se met en situation de devoir quitter le métier à tout moment, sous l’effet de la précarité et d’un état de crise perpétuelle.

Pastoralisme (3/5) : « Un BTS pastoralisme, option sortie du métier »

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/EhHZ10zAGGs?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>[Le point des march&eacute;s] Tendance haussi&egrave;re sur les engrais azot&eacute;s</figcaption>
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L’Inde vient de refaire son entrée sur la scène internationale en lançant un appel d’offre sur l’urée. Cette appel d’offre va-t-il conduire à une nouvelle hausse des prix des engrais azotés ? Quelles tendances attendre sur le marché du phosphate et de la potasse ? Éléments de réponse en vidéo avec Coralie Chenu, consultante chez Agritel.

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