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En Suisse, la Loi sur la protection des animaux stipule que les interventions causant des douleurs ne peuvent &ecirc;tre pratiqu&eacute;es que sous anesth&eacute;sie g&eacute;n&eacute;rale ou locale par une personne comp&eacute;tente, le Conseil f&eacute;d&eacute;ral d&eacute;terminant les personnes consid&eacute;r&eacute;es comme comp&eacute;tentes. L&rsquo;anesth&eacute;sie locale est donc obligatoire lors d&rsquo;interventions douloureuses aux onglons et est pratiqu&eacute;e en routine.

&laquo; Depuis le 1er janvier 2017, les pareurs doivent suivre une formation pour pouvoir parer des onglons en dehors de leur exploitation, pr&eacute;cise Maria Welham Ruiters, v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; la Facult&eacute; Vetsuisse de Berne. La formation insiste sur la diff&eacute;rence entre le parage fonctionnel pr&eacute;ventif, non douloureux, et le parage th&eacute;rapeutique douloureux. Les pareurs sont aussi form&eacute;s pour reconna&icirc;tre les signes de la douleur chez les bovins. &raquo; 

<h3>D&egrave;s que l'infection atteint le pododerme</h3>

D&egrave;s que l&rsquo;intervention atteint le pododerme (au-del&agrave; de la corne), le pareur doit appeler un v&eacute;t&eacute;rinaire. Les v&eacute;t&eacute;rinaires sont en effet actuellement les seules personnes consid&eacute;r&eacute;es comme comp&eacute;tentes pour pratiquer une intervention douloureuse sous anesth&eacute;sie. Les pareurs ont toutefois fait une demande pour pouvoir &eacute;galement le faire.

Outre le bien-&ecirc;tre des animaux et la r&eacute;duction des risques pour l&rsquo;intervenant, l&rsquo;anesth&eacute;sie combin&eacute;e &agrave; des anti-inflammatoires permet une meilleure gestion de la douleur et de l&rsquo;inflammation, favorisant une gu&eacute;rison rapide. Les &eacute;leveurs, dont les formations incluent &eacute;galement des cours sur les interventions douloureuses, y sont en g&eacute;n&eacute;ral favorables. Dans une &eacute;tude men&eacute;e en 2011 par Vetsuisse, plus de la moiti&eacute; des &eacute;leveurs interrog&eacute;s voulaient que la douleur soit r&eacute;duite au maximum lors d&rsquo;interventions douloureuses aux onglons et 90 % &eacute;taient pr&ecirc;ts &agrave; en payer le co&ucirc;t.
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L’anesthésie locale est  obligatoire lors d’interventions douloureuses aux onglons et est pratiquée en routine.

En Suisse: l’anesthésie des bovins est obligatoire lors des parages douloureux

L'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus va-t-elle constituer un tournant dans l'organisation de certains salons agricoles&nbsp;? Peut-&ecirc;tre. Si l'on peut estimer que des rendez-vous tels que le Space ou la Foire de Ch&acirc;lons-en-Champagne, annul&eacute;s en 2020, lui survivront en 2021 &agrave; la faveur d'une parade sanitaire que d'aucun souhaite aussi efficace que massive, les grosses machines que sont les salons europ&eacute;ens du machinisme vont peut-&ecirc;tre conna&icirc;tre le mouvement inverse &agrave; celui qui pr&eacute;vaut dans les cours de ferme, &agrave; savoir une r&eacute;duction de voilure.L'Eima sera en tout cas le premier &agrave; en faire l'exp&eacute;rience, avec le retrait d'Agco et de ses trois marques embl&eacute;matiques que sont Fendt, Massey Ferguson et Valtra. Le groupe vient en effet d'annoncer qu'il suspendait sa participation &agrave; la prochaine &eacute;dition programm&eacute;e &agrave; Bologne (Italie) du 4 au 7 f&eacute;vrier 2021. "Malgr&eacute; le fait que l'EIMA repr&eacute;sente une partie non n&eacute;gligeable de notre plan marketing depuis des ann&eacute;es, nous suspendons notre participation au vu d'une &eacute;volution toujours rapide de la pand&eacute;mie de coronavirus", indique Agco dans un communiqu&eacute;.L'Eima &eacute;tait initialement programm&eacute; du 11 au 15 novembre 2020, avant que les organisateurs n'en changent pour cause de pand&eacute;mie. Mais ils ont remplac&eacute; l'&eacute;dition physique de novembre par un "Eima Digital Preview", tout en virtualit&eacute;, aux m&ecirc;mes dates.<h2>La terre et l'air, plut&ocirc;t que la moquette</h2>Reste &agrave; savoir si d'autres constructeurs et notamment des full-liner lui emboiteront le pas. Notre Sima national, lui aussi report&eacute; &agrave; f&eacute;vrier 2021 (21-25 f&eacute;vrier) n'est pas &agrave; l'abri d'une d&eacute;saffection des constructeurs, plusieurs marques ayant annonc&eacute; leur d&eacute;fection, notamment K&ouml;ckerling et V&auml;derstad, bien avant la survenue de l'&eacute;pid&eacute;mie. Ce n'est pas tant l'attractivit&eacute; des salons qui semble poser probl&egrave;me, les visiteurs &eacute;tant toujours au rendez-vous en d&eacute;pit d'une d&eacute;mographie d&eacute;clinante. Le probl&egrave;me se situe plut&ocirc;t du c&ocirc;t&eacute; des finances, avec une inflation des co&ucirc;ts oblit&eacute;rant toujours un peu plus le retour sur investissement, en prime si difficile &agrave; jauger.En d&eacute;but d'ann&eacute;e, Massey Ferguson ne disait pas autre chose, en annon&ccedil;ant un changement de strat&eacute;gie en la mati&egrave;re. "La participation syst&eacute;matique aux salons agricoles traditionnels n'est plus viable et ne r&eacute;pond pas aux besoins des clients pour prendre leur d&eacute;cision finale dans le cadre de leurs prochains investissements en termes d'&eacute;quipements agricoles", pointait la marque. Et quand celle-ci s'affiche sur la moquette, elle privil&eacute;gie les exp&eacute;riences virtuelles au d&eacute;triment d'une d&eacute;bauche de machines et de m2.En fait, le groupe r&eacute;investit la terre &ndash; et l'air - plut&ocirc;t que la moquette, avec des "MF eXperience Tour", des "Valtra SmartTour" et des &laquo;&nbsp;FendtONE Roadshow", en lien avec ses r&eacute;seaux de concessionnaires et in fine en prise directe avec des agriculteurs aux intentions d'investissement pr&eacute;-identifi&eacute;es.


Le constructeur invoque l’épidémie de coronavirus comme la cause de son renoncement au salon italien. Mais depuis quelque temps, Agco manifeste sa volonté de prendre ses distances avec les salons traditionnels, au profit d’expériences de terrain et d’évènements virtuels. Les prémices d’une nouvelle ère pour les grands salons dédiés au machinisme ? 


Pas d’Eima pour Agco, ou la terre plutôt que la moquette

Dans une lettre de quatre pages adress&eacute;e &agrave; Julien Denormandie en date 17 ao&ucirc;t, dix-huit organisations, dont les Amis de la terre, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, G&eacute;n&eacute;rations futures, l'Unaf ou encore le WWF d&eacute;montent un &agrave; un les arguments des ministres de l'Agriculture et de la Transition &eacute;cologique, pr&eacute;figurant une r&eacute;autorisation temporaire et sous conditions de l'usage des n&eacute;onicotino&iuml;des pour lutter contre le puceron vecteur de la jaunisse.S'agissant de l'absence d'alternatives, les signataires mentionnent un avis de l'Anses datant de 2018 et stipulant qu'il n'y avait pas d'impasse, la meilleure preuve en &eacute;tant donn&eacute;e avec les betteraves conduites en bio, &laquo;&nbsp;peu ou pas touch&eacute;es par la jaunisse&nbsp;&raquo;. En outre, en 2018, la CGB &laquo;&nbsp;expliquait d&eacute;j&agrave; avoir besoin de deux ann&eacute;es suppl&eacute;mentaires pour d&eacute;velopper des alternatives. En 2020 il lui en faudrait finalement trois de plus&nbsp;&raquo;, ironisent les auteurs de la lettre.<h2>Plantes adjacentes et persistance</h2>Concernant le garde-fou consistant &agrave; ne pas implanter &agrave; la suite des betteraves des cultures mellif&egrave;res, les ONG avancent que "l'exposition des abeilles et autres pollinisateurs aux n&eacute;onicotino&iuml;des se fait aussi, et peut-&ecirc;tre m&ecirc;me surtout, par les fleurs sauvages et que les plantes se trouvant &agrave; proximit&eacute; des cultures trait&eacute;es aux n&eacute;onicotino&iuml;des sont largement contamin&eacute;es, conduisant ainsi &agrave; une contamination importante du pollen ramen&eacute; dans les ruches". La persistance de la mol&eacute;cule est &eacute;galement point&eacute;e, la part de mati&egrave;re active non absorb&eacute;e par la plante, &eacute;gale ou sup&eacute;rieure &agrave; 80%, mettant "plusieurs ann&eacute;es &agrave; se d&eacute;grader", avec des r&eacute;sidus issus de leur d&eacute;gradation "parfois plus toxiques que les mati&egrave;res actives elles-m&ecirc;mes".<h2>La souverainet&eacute;, un faux d&eacute;bat</h2>Les ONG balaient &eacute;galement l'argument de la souverainet&eacute; alimentaire. "Le fait que nous exportons quasiment la moiti&eacute; de cette production, m&eacute;riterait d'&ecirc;tre mis en regard de la place indispensable des pollinisateurs dans cette souverainet&eacute;, (...), la pr&eacute;sence d'une grande vari&eacute;t&eacute; de pollinisateurs dans les cultures permettant aussi d'augmenter les rendements". Les organisations invoquent aussi la question de sant&eacute; publique que pose "la trop grande consommation de sucre" et renvoie la fili&egrave;re &agrave; ses probl&egrave;mes structurels de surproduction mondiale, apr&egrave;s l'abandon des quotas.Le 6 ao&ucirc;t dernier, sit&ocirc;t les intentions minist&eacute;rielles &eacute;nonc&eacute;es, G&eacute;n&eacute;rations Futures a lanc&eacute; une p&eacute;tition demandent au gouvernement de renoncer &agrave; son projet de r&eacute;autorisation. L'association dit avoir totalis&eacute; &agrave; ce jour 93.000 signatures.


A l’initiative de de Générations futures, 18 organisations non gouvernementales interpellent le ministre de l’Agriculture et lui demandent de renoncer à son projet de réautorisation des néonicotinoïdes sur la betterave.


Les anti-néonicotinoïdes contre-attaquent

Le 22 juillet, le bureau ex&eacute;cutif du Comit&eacute; Champagne, qui regroupe vignoble et n&eacute;goce, n'&eacute;tait pas parvenu &agrave; trouver un terrain d'entente sur le rendement commercialisable &agrave; l'hectare de la vendange 2020. Il &eacute;tait de 10.200 kg/ha en 2019. Les vignerons, qui fournissent 80% de l'approvisionnement en raisins du n&eacute;goce, voulaient le fixer &agrave; 8.500 kg/ha. Les maisons, elles, militaient pour un rendement compris entre 6.000 et 7.000 kg/ha. Elles fondaient leur demande sur la chute estim&eacute;e des ventes de champagne en 2020, environ 100 millions de bouteilles, et l'ampleur d&eacute;mesur&eacute;e des stocks, plus d'un milliard de cols. "8.000 kg, c'est une baisse de rendement important. Mais c'est la d&eacute;cision la plus juste et la plus adapt&eacute;e qui permet aux vignerons de couvrir leurs sorties", souligne Maxime Toubard, pr&eacute;sident du Syndicat g&eacute;n&eacute;ral des Vignerons (SGV). Le pr&eacute;sident de l'Union des Maisons de Champagne (UMC) Jean-Marie Barill&egrave;re pr&eacute;f&egrave;re mettre en avant le fait que, sur les 8.000 kg/ha n&eacute;goci&eacute;s, 1.000 kg pourront &ecirc;tre report&eacute;s en 2021 "en termes de paiement et de vinification" en fonction de l'&eacute;tat r&eacute;el du march&eacute; du champagne en 2020. "Ce dispositif permet &agrave; la fois aux vendeurs de raisin de maintenir un revenu acceptable et aux metteurs en march&eacute; de r&eacute;pondre &agrave; la demande de leurs clients et de pr&eacute;server leur tr&eacute;sorerie", explique-t-il. &nbsp;"Des mill&eacute;simes solaires"Les co-pr&eacute;sidents du Comit&eacute; Champagne se f&eacute;licitent de "la r&eacute;silience de l'organisation interprofessionnelle champenoise" face au Covid-19. Cette satisfaction est d'autant plus forte que la vendange 2020 s'annonce cette ann&eacute;e encore "exceptionnelle" en qualit&eacute;, selon le pr&eacute;sident du SGV.&nbsp; "La capacit&eacute; de production des vignes est en moyenne de l'ordre de 12.000 kg &agrave; l'hectare. On va pouvoir vraiment choisir les raisins", se r&eacute;jouit le pr&eacute;sident du SGV. Quant au pr&eacute;sident de l'UMC, il promet d&eacute;j&agrave; "des mill&eacute;simes solaires".


Vignerons et maisons de champagne sont parvenus mardi, in extremis, à trouver un accord sur le rendement 2020, alors que les premiers coups de sécateurs sont déjà donnés dans quelques parcelles du vignoble aubois: il a été fixé à 8.000 kg/ha, l'équivalent de 230 millions de bouteilles. 


Champagne: vignoble et négoce trouvent un accord à 8.000 kg par hectare

Miami International Holdings, la maison-m&egrave;re du Miax Exchange Group (Floride, mais dont le si&egrave;ge social est situ&eacute; dans le New Jersey), et Minneapolis Grain Exchange (Mgex), l&rsquo;une des plus anciennes bourses de mati&egrave;res premi&egrave;res aux Etats-Unis (cr&eacute;&eacute;e en 1881, cette bourse &eacute;tait sp&eacute;cialis&eacute;e sur les contrats concernant les produits agricoles, dont le bl&eacute; dur de printemps rouge) ont sign&eacute; un accord et un plan, le 14 ao&ucirc;t, pour que le premier nomm&eacute; (un march&eacute; d&rsquo;options) acquiert le second. Concr&egrave;tement, le Mgex devient une filiale du Miax. L&rsquo;op&eacute;ration devrait &ecirc;tre achev&eacute;e avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.

Cette acquisition permet au Miax de pouvoir traiter &agrave; la fois des contrats &agrave; terme et des options sur les produits agricoles ainsi que des produits sur indice. Pour Mgex, l&rsquo;op&eacute;ration permet d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; des ressources importantes pour d&eacute;velopper ses produits et lui permet de changer d&rsquo;&eacute;chelle en termes de repr&eacute;sentativit&eacute; dans l&rsquo;univers des bourses sp&eacute;cialis&eacute;es en mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, selon les dirigeants de l&rsquo;entit&eacute; de Minneapolis (Minnesota). Il convient de rappeler que la bourse de Minneapolis avait mis en place, d&egrave;s 1891, des syst&egrave;mes de compensation et de r&egrave;glement-livraison automatis&eacute;s et qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;aube du XXe si&egrave;cle, la ville passait pour &ecirc;tre la capitale mondiale du bl&eacute;.

La combinaison des deux bourses permet clairement d&rsquo;envisager le lancement de nouveaux produits financiers, les responsables floridiens ont &eacute;galement indiqu&eacute; qu&rsquo;ils respecteraient tout l&rsquo;historique port&eacute; par le Mgex, en poursuivant l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s d&eacute;j&agrave; existantes (produits financiers sur le bl&eacute;, donc, mais aussi sur le ma&iuml;s et le soja).

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Cette opération fait disparaître l’une des plus anciennes bourses de produits agricoles aux Etats-Unis.

Miax Exchange Group acquiert Minneapolis Grain Exchange

Une d&eacute;p&ecirc;che AFP largement reprise hier annon&ccedil;ait l'annulation de la 74e &eacute;dition de la <a href="https://foiredechalons.com/" target="_blank" rel="nofollow noopener">Foire de Chalons</a>. Pourtant, ses organisateurs se refusaient &agrave; officialiser la nouvelle, suspendus aux conclusions d&rsquo;une ultime r&eacute;union, pr&eacute;vue ce 18 ao&ucirc;t.

Bruno Forget, commissaire g&eacute;n&eacute;ral de la foire, a aujourd'hui jet&eacute; l&rsquo;&eacute;ponge. &laquo;&nbsp;Je suis en col&egrave;re parce qu'on n&rsquo;essaye m&ecirc;me pas. Dans notre r&eacute;gion, le virus n'est m&ecirc;me pas actif.&nbsp;&raquo; Ce dernier avait d&eacute;j&agrave; d&eacute;nonc&eacute; le &laquo;&nbsp;diktat de la technostructure parisienne, qui a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; l&rsquo;interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes lors des foires, mais pas dans les parcs de loisirs ou les centres commerciaux, dans le m&eacute;tro ou les Champs Elys&eacute;es.&nbsp;&raquo;

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/quels-salons-sont-maintenus-annules-dematerialises-ou-decales" target="_blank">Quels sont les salons maintenus, annul&eacute;s, d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;s ou d&eacute;cal&eacute;s ?</a></div>

La demande de d&eacute;rogation au seuil des 5000 personnes par jour avait &eacute;t&eacute; rejet&eacute; par le pr&eacute;fet de la Marne le 14 aout dernier, en raison des risques croissants de diffusion du Covid-19. &laquo;&nbsp;Un nombre significatif d&rsquo;exposants et de visiteurs provient de territoires qui connaissent une d&eacute;gradation de leurs indicateurs sanitaires&nbsp;&raquo;, justifiait la pr&eacute;fecture.

Rassemblant 250&thinsp;000 personnes et 800 exposants sur dix jours, la foire de Chalons est le traditionnel &eacute;v&egrave;nement de la rentr&eacute;e pour la r&eacute;gion Grand-Est. C&rsquo;est aussi la premi&egrave;re foire agricole en province et la deuxi&egrave;me en France apr&egrave;s le Salon de l&rsquo;agriculture. Elle devait ouvrir le 4 septembre prochain.

La crise de la Covid-19 n'en finit pas de bousculer le monde agricole. Nombre de rendez-vous ont &eacute;t&eacute; annul&eacute;s, &agrave; commencer par le <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/covid-19-le-sima-reporte-en-fevrier-2021" target="_blank" title="[Covid-19] - Le Sima report&eacute; en f&eacute;vrier 2021">Sima</a>, Potato Europe et <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/covid-19-le-prefet-du-loiret-nautorise-pas-la-tenue-dinnov-agri-2020" target="_blank" title="[COVID-19] - Le pr&eacute;fet du Loiret n&amp;#039;autorise pas la tenue d&amp;#039;Innov-Agri 2020 !">Innov'Agri</a>. L'impact se fait aussi sentir sur les march&eacute; des grandes cultures. La Covid-19 a notamment <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-covid-19-bouscule-la-rentabilite-des-cultures-specialisees" title="Revenu agricole : le Covid-19 met &agrave; mal la rentabilit&eacute; des cultures sp&eacute;cialis&eacute;es">an&eacute;anti la rentabilit&eacute; de certaines cultures industrielles, &agrave; commencer par le lin</a>.

<div class="sequence">Retrouvez notre dossier sur <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/dossier/londe-de-choc-coronavirus" title="L&amp;#039;onde de choc coronavirus">l'onde de choc coronavirus</a></div>

Le dernier espoir a fait long feu : la Foire de Chalons est définitivement annulée.

[Covid-19] La Foire de Chalons définitivement annulée

T&eacute;l&eacute;, radio, magasins, restaurants, fermes, r&eacute;seaux sociaux, Journ&eacute;es du patrimoine&nbsp;: le Cifog, l'interprofession du foie gras, a d&eacute;cid&eacute; d'occuper l'espace pour soutenir la consommation de foie gras, magret et confit, et avec elles les 30.000 producteurs et 70.000 emplois induits. Il faut dire que la consommation de foie gras s'est r&eacute;tract&eacute;e de 10% l'an pass&eacute;, ind&eacute;pendamment de l'app&eacute;tence des m&eacute;nages pour le produit, si l'on en croit l'interprofession. Selon le Cifog, 92% des Fran&ccedil;ais consomment du foie gras, dont 72% d'entre eux au moins deux fois par an, avec une tr&egrave;s forte pr&eacute;dilection pour la production nationale, 93&nbsp;% consid&eacute;rant ce crit&egrave;re comme primordial au moment de l'achat. Pour l'interprofession, la faute incombe &agrave; un article de loi EGAlim limitant les promotions &agrave; 25% des volumes commercialis&eacute;s. Probl&egrave;me&nbsp;: les promotions de fin d'ann&eacute;e peuvent repr&eacute;senter jusqu'&agrave; 75% des volumes vendus annuellement.L'ann&eacute;e 2020 a aussi mal d&eacute;marr&eacute; avec la crise du coronavirus, qui a entrain&eacute; la fermeture des restaurants, des march&eacute;s, l'arr&ecirc;t des activit&eacute;s &agrave; l'exportation et une moindre mise en avant des produits en grande distribution. Selon le Cifog, pr&egrave;s de&nbsp;60% des d&eacute;bouch&eacute;s de la fili&egrave;re sont se sont alors ferm&eacute;s, engendrant un recul moyen des ventes de 30% des&nbsp;PME et&nbsp;des&nbsp;producteurs&nbsp;du secteur, tous produits&nbsp;confondus.<h2>Portes ouvertes aux Journ&eacute;es du patrimoine</h2>Pour d&eacute;jouer la fatalit&eacute; et en attendant les f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e et d'hypoth&eacute;tiques am&eacute;nagements de la loi, les professionnels ont d&eacute;cid&eacute; de faire saliver les consommateurs, en multipliant les op&eacute;rations de marketing. Parmi les nouvelles actions initi&eacute;es par le Cifog, figure un partenariat avec le site des jeunes amoureux de la cuisine "DemotivateurFood", lequel propose un espace d&eacute;di&eacute; aux produits de la fili&egrave;re palmip&egrave;des gras et des recettes sp&eacute;cialement imagin&eacute;es pour les jeunes adultes. Foie Gras, Magret et Confit, les trois produits embl&eacute;matiques de la fili&egrave;re, rythmeront les &eacute;missions culinaires "Petits Plats en &Eacute;quilibre" de Laurent Mariotte sur TF1 et "Objectif Top Chef" sur M6, de juillet jusqu'&agrave; d&eacute;cembre. Une campagne t&eacute;l&eacute; est aussi programm&eacute;e du 16 novembre au 19 d&eacute;cembre. Le confit fera en prime l'objet d'une campagne radio.Restaurants et magasins ne sont pas oubli&eacute;s. Les premiers seront la cible de la 3&egrave;me &eacute;dition de la Semaine du foie gras (30 novembre - 6 d&eacute;cembre) et les seconds b&eacute;n&eacute;ficieront d'une nouvelle animation, baptis&eacute;e &laquo; Le comptoir du canard, foie gras, magret, confit &raquo;, cumulant 690 journ&eacute;es dans 1700 points de vente.Plus pr&egrave;s de nous, &agrave; l'occasion des Journ&eacute;es du patrimoine (19-20 septembre), les &eacute;leveurs ouvriront leurs portes au public,&nbsp;dans l'espoir d'allier vente et transparence.La fili&egrave;re s'est enfin choisie comme ambassadeur Arien Cachot, finaliste de la derni&egrave;re saison de "Top Chef".


Dans les mois à venir, l’interprofession va multiplier les opérations de communication en vue de soutenir la consommation de foie gras, de magret et de confit. La filière reste sous le coup d’une mauvaise année 2019 à laquelle a succédé l’épidémie de coronavirus.


Le foie gras ne connait pas le régime (promotionnel)

Annonc&eacute;e depuis plusieurs mois, cette validation confirme sans surprise qu&rsquo;il y aura bel et bien deux organismes de s&eacute;lection en race Holstein dans l&rsquo;Hexagone&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/agrement-imminent-de-los-genes-diffusion-en-holstein" title="https://www.reussir.fr/lait/agrement-imminent-de-los-genes-diffusion-en-holstein">l&rsquo;OS G&egrave;nes Diffusion</a> et l&rsquo;OS historique avec notamment dans ses rangs le groupe Evolution. Il est difficile aujourd&rsquo;hui d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;impact, notamment financier, que cette dualit&eacute; engendrera pour les &eacute;leveurs.

Pour rappel, les quatre missions r&eacute;glementaires d&eacute;volues aux organismes de s&eacute;lection (OS) par le nouveau r&egrave;glement zootechnique europ&eacute;en sont la conduite du programme de s&eacute;lection, le contr&ocirc;le de performance, l'indexation avec publication des valeurs g&eacute;n&eacute;tiques et la tenue du livre g&eacute;n&eacute;alogique.

"L&rsquo;Union G&egrave;nes Diffusion s'appuie sur le nouveau <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-reglement-zootechnique-europeen-redistribue-les-cartes" title="https://www.reussir.fr/lait/le-reglement-zootechnique-europeen-redistribue-les-cartes">R&egrave;glement Zootechnique Europ&eacute;en</a>, en vigueur depuis 
le 1er novembre 2018, pour pr&eacute;server sa libert&eacute; de choix et d&rsquo;orientation g&eacute;n&eacute;tique en race Holstein", explique le groupe. Un des enjeux est de pouvoir continuer &agrave; proposer des index "maison" tels que ceux d&eacute;di&eacute;s &agrave; <a href="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-lance-deux-index-lies-la-sante-du-pied" title="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-lance-deux-index-lies-la-sante-du-pied">la sant&eacute; du pied</a>&nbsp; <a href="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-propose-trois-nouveaux-index" title="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-propose-trois-nouveaux-index">l'ac&eacute;ton&eacute;mie et l'efficacit&eacute; alimentaire</a> publi&eacute;s en 2014 et 2018.

<h4>Pr&egrave;s de 8000 &eacute;levages ont rejoint l'organisme de s&eacute;lection</h4>

Concernant le volet entreprise de s&eacute;lection et cr&eacute;ation g&eacute;n&eacute;tique, l&rsquo;OS G&egrave;nes Diffusion s&rsquo;appuie sur une base de s&eacute;lection de plus de 300 000 femelles. Le nombre de g&eacute;notypages r&eacute;alis&eacute;s chaque ann&eacute;e pour les besoins du sch&eacute;ma s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 2100 pour les m&acirc;les et 2300 pour les femelles. G&egrave;nes Diffusion propose 65 taureaux Holstein chaque ann&eacute;e.&nbsp;

"Pour mener &agrave; bien son programme de s&eacute;lection, l&rsquo;Union G&egrave;nes Diffusion s&rsquo;appuie sur les donn&eacute;es d&rsquo;&eacute;levage apport&eacute;es par les &eacute;leveurs. C&rsquo;est la raison pour laquelle l&rsquo;OS recueille leurs rattachements et leurs consentements, principalement par les Entreprises de Mise en Place."&nbsp; Quelque 7921 cheptels de race Holstein nous ont remis leur consentement, officialisant ainsi leur rattachement &agrave; l'OS Holstein G&egrave;nes Diffusion. " Le rattachement &agrave; l'organisme de s&eacute;lection est gratuit et r&eacute;vocable sans d&eacute;lai."

Ce rattachement ouvre acc&egrave;s &agrave; l'ensemble des services propos&eacute;s par l'OS : consultation de l'ensemble des donn&eacute;es avec un portail d&eacute;di&eacute;, valorisation, conseil, pointage, certification, acc&egrave;s au logiciel d'accouplement OptiGEN ainsi&nbsp;qu'&agrave; l'&eacute;valuation g&eacute;nomique GD Scan.

<h4>Des partenariats non exclusifs avec des Entreprise de conseil en &eacute;levage</h4>

L'OS facturera des services payants souscrits par l'&eacute;leveur (pointage, certificat zootechnique et pedigree pour l'export ...) au-del&agrave; des services de base qui sont, eux, gratuits (conseil d'accouplement OptiGEN et &eacute;dition de pedigrees pour le march&eacute; fran&ccedil;ais).

Le pointage des animaux et/ou le conseil g&eacute;n&eacute;tique seront factur&eacute;s sur la base d&rsquo;un forfait d&eacute;placement de 40 &euro; HT par visite puis de 60 &euro; HT par heure. L&rsquo;&eacute;dition d&rsquo;un certificat zootechnique et d&rsquo;un pedigree pour l'export seront factur&eacute;s 30 &euro; HT pour les m&acirc;les et les femelles.

Concernant le volet contr&ocirc;le de performance, G&egrave;nes Diffusion a sign&eacute; des partenariats non exclusifs avec de nombreuses Entreprises de conseil en &eacute;levage : Seenovia, Eilyps, Elvup, Littoral Normand, Oxygen conseil &eacute;levage, Ardennes conseil &eacute;levage...

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Gènes Diffusion a été agrée comme Organisme de sélection (OS) en race Holstein par le ministère de l’Agriculture le 31 juillet dernier.

Gènes Diffusion a obtenu son agrément d’organisme de sélection en race Holstein

Un hiver exceptionnellement doux &agrave; l'origine d'anomalies dans la floraison et la nouaison, un gel printanier dans le couloir rhodanien et la Provence, des intemp&eacute;ries au cours du printemps&nbsp;: telles sont les causes de la chute de la production fran&ccedil;aise d'abricot en 2020. Selon une note de conjoncture d'Agreste, la statistique agricole, la production s'&eacute;tablirait &agrave; 98.200 t, en baisse de 27% par rapport &agrave; 2019 et de 28% par rapport &agrave; la moyenne des r&eacute;coltes 2015-2019. Il s'agirait de la production la plus faible depuis 12 ans, apre&#768;s la re&#769;colte de 2008, frappe&#769;e par un gel se&#769;ve&#768;re.La France n'est pas un cas isol&eacute; en Europe. Selon les estimations du Medfel, l'Italie, qui assure 37% de la production en Europe, verrait sa r&eacute;colte chuter de 50%. Celle de l'Espagne, deuxi&egrave;me producteur (19%), devant la France (18%), reculerait de 15%.<h2>+ 49%</h2>Les trois principaux producteurs europ&eacute;ens &eacute;tant concern&eacute;s par la baisse de production, le prix de l'abricot est rest&eacute; soutenu durant les trois mois de sa pr&eacute;sence sur les &eacute;tals. En juin et juillet, Agreste fait &eacute;tat d'un niveau de prix sup&eacute;rieur respectivement de 46% et 49% par rapport aux m&ecirc;mes mois de l'ann&eacute;e 2019. De mai &agrave; juillet, le chiffre d'affaires national provisoire progresserait ainsi de 8 % sur un an et de 6 % compare&#769; a&#768; la moyenne 2015-2019.En France, la production d'abricot occupe 12.200 ha, une surface relativement stable. En 2019, la balance commerciale faisait ressortir un exc&eacute;dent de 4 668 t, un solde qui tend &agrave; s'amenuiser depuis dix ans.


La production nationale d’abricot devrait baisser de 27% cette année mais le chiffre d’affaires est attendu en hausse de 8%, sous l’effet de prix très soutenus tout au long de la saison. Italie et Espagne, les deux plus gros producteurs européens, sont en effet logés à la même enseigne.


Abricot : les prix compensent la chute des rendements

Des pourcentages de mati&egrave;re s&egrave;che (MS), des densit&eacute;s exprim&eacute;es en kg de mati&egrave;re s&egrave;che par m3 et des vitesses de d&eacute;silage exprim&eacute;es en cm par jour&nbsp;: pour confectionner puis exploiter au mieux son silo d'ensilage de ma&iuml;s, Arvalis convoque les math&eacute;matiques et la physique. L'enjeu n'est pas neutre&nbsp;: il s'agit de limiter les pertes &agrave; la partie congrue, c'est &agrave; dire aux environs de 3%, alors qu'elles peuvent flirter avec les 10% dans les situations les plus critiques. Et si la physique est convoqu&eacute;e, c'est aussi parce que la chimie ne fait pas tout. "Les conservateurs tels que l'acide propionique ou les bacte&#769;ries lactiques he&#769;te&#769;rofermentaires permettent de retarder les e&#769;chauffements, mais ils ne permettront pas de les e&#769;viter totalement, en particulier dans les couches superficielles du silo", &eacute;crit l'institut technique dans un communiqu&eacute;.<h2>Taux de mati&egrave;re s&egrave;che, densit&eacute; et vitesse de d&eacute;silage</h2>Selon Arvalis, l'&eacute;quation id&eacute;ale est la suivante&nbsp;: un taux de mati&egrave;re de 32 %, une densit&eacute; de 220 kg MS/m3 correspond a&#768; une porosite&#769; infe&#769;rieure a&#768; 40 % de nature &agrave; &eacute;viter les e&#769;chauffements et enfin une vitesse de de&#769;silage minimale de 10 cm/jour en pe&#769;riode froide et de 20 cm/jour en pe&#769;riode chaude. Au-del&agrave; de 32 % de mati&egrave;re s&egrave;che, il faut jouer sur le tassement pour diminuer la porosit&eacute;. Probl&egrave;me&nbsp;: il est tr&egrave;s difficile d'accro&icirc;tre la densit&eacute;. A partir de 36%, la densit&eacute; requise est de 250 kg MS/m3, un seuil difficilement atteignable en pratique.La porosit&eacute; est doublement probl&eacute;matique. A la fermeture du silo, la pre&#769;sence d'oxyge&#768;ne retarde l'atteinte des conditions anae&#769;robies ne&#769;cessaires au de&#769;veloppement des bacte&#769;ries lactiques acidifiantes. Pendant ce temps, les micro-organismes inde&#769;sirables occasionnent des pertes et se multiplient. A l'ouverture du silo, une forte porosite&#769; permet a&#768; l'oxyge&#768;ne de pe&#769;ne&#769;trer rapidement et en profondeur dans le fourrage, re&#769;veillant ainsi l'activite&#769; ne&#769;faste des levures et moisissures.


Alors que le fourrage risque de se faire rare et cher, Arvalis rappelle que la réduction des pertes passe par un avancement rapide du front d’attaque, donc par des silos (si possible) dimensionnés en conséquence.


Des silos d’ensilage bien proportionnés, l’assurance antigaspi

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La collecte de bl&eacute; bio subit <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/moisson-2020-des-recoltes-dans-le-rouge-pour-une-annee-noire-en-grandes-cultures" title="Moisson 2020 : des rendements dans le rouge pour une ann&eacute;e noire en grandes cultures">le m&ecirc;me revers que la r&eacute;colte de bl&eacute; conventionnel</a>&thinsp;: la baisse de rendement est estim&eacute;e &agrave; -27&nbsp;% par rapport &agrave; 2019, en raison des <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/en-grandes-cultures-les-exces-de-pluies-hivernales-bousculent-les-assolements" title="En grandes cultures, les exc&egrave;s de pluies hivernales bousculent les assolements">difficult&eacute;s d&rsquo;implantation &agrave; l&rsquo;automne</a> et de la <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/potentiel-de-rendement-affecte-les-cultures-marquees-par-le-travail-de-sape-de-la-meteo" title="Potentiel de rendement affect&eacute; : les cultures marqu&eacute;es par le travail de sape de la m&eacute;t&eacute;o">s&eacute;cheresse printani&egrave;re</a>. L&rsquo;&eacute;cart &agrave; la moyenne quinquennale est plus faible mais r&eacute;el.

<h3>Privil&eacute;gier l&rsquo;alimentation humaine</h3>

Pour 2020, le rendement moyen national du bl&eacute; tendre bio devrait se situer autour de 25&nbsp;q/ha. &laquo;&nbsp;Elle marque surtout le pas dans le Sud-Ouest o&ugrave; les rendements sont compris entre 15 et 25&nbsp;q/ha&nbsp;&raquo;, estime Marianne Sanlaville, responsable Structuration des fili&egrave;res bio &agrave; la Coop&eacute;ration agricole. Ailleurs, la baisse est moins marqu&eacute;e. Partout, la qualit&eacute; est au rendez-vous, pr&eacute;sageant d'une utilisation meuni&egrave;re pour la majorit&eacute; de la r&eacute;colte. Seul hic, un probable manque de disponibilit&eacute;s pour satisfaire une consommation en forte hausse.

<div class="sequence">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/agriculture-biologique-les-cereales-bio-face-au-defi-de-la-massification">Les c&eacute;r&eacute;ales bio face au d&eacute;fi de la massification</a></div>

Un risque pris au s&eacute;rieux par les professionnels, qui craignent que la r&eacute;colte ne permette pas de satisfaire une demande en forte croissance. J&eacute;r&ocirc;me Caill&eacute;, pr&eacute;sident de la commission bio &agrave; la Coop&eacute;ration Agricole, tire ainsi la sonnette d&rsquo;alarme. Il appelle les utilisateurs &agrave; se rapprocher rapidement de leur OS partenaire et invite les fabricants d&rsquo;aliments du b&eacute;tail &agrave; &laquo;&nbsp;utiliser d&rsquo;autres c&eacute;r&eacute;ales que le bl&eacute; tendre pour l&rsquo;alimentation animale&nbsp;&raquo; pour satisfaire la demande en alimentation humaine. La consommation de bl&eacute; tendre bio par la meunerie &eacute;volue fortement depuis 5 ans.

<h3>Accompagner la croissance de la demande</h3>

&Agrave; rythme constant (+15&nbsp;%), les meuniers consommeraient plus de 200&thinsp;000&nbsp;tonnes de c&eacute;r&eacute;ales bio sur la campagne 2020-2021, contre 166&thinsp;530&nbsp;t en 2018-2019. Sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, les fabricants d&rsquo;aliments du b&eacute;tail ont mis en &oelig;uvre 63&thinsp;000&nbsp;t de bl&eacute; tendre bio (+33&nbsp;%). Or, la r&eacute;colte nationale 2020 ne d&eacute;passerait pas 190&thinsp;000&nbsp;t en bio et 60&thinsp;000&nbsp;t en C2 (production issue de la deuxi&egrave;me ann&eacute;e de conversion), soit 250&thinsp;000&nbsp;t au total. Si le nombre d&rsquo;exploitations en conversion est en forte hausse, les surfaces de bl&eacute; tendre bio stagnent&nbsp;pour l&rsquo;instant&thinsp;: le bl&eacute; n&rsquo;est pas une t&ecirc;te de rotation et il faudra attendre les prochaines campagnes pour les voir augmenter nettement.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/bio-en-grandes-cultures-la-nouvelle-generation-de-convertis-bouge-les-lignes" title="Bio en grandes cultures&thinsp;: la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de convertis bouge les lignes">en grandes cultures, la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de convertis bio bouge les lignes</a></div>
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Les rendements en blé bio subissent l’effet des excès climatiques. Vu le niveau de la récolte, les meuniers sont invités à se couvrir au plus vite.

Moisson 2020 : en blé tendre bio , la collecte marque (aussi) le pas

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"La r&eacute;colte d&rsquo;herbe a &eacute;t&eacute; bonne au printemps. Nous avons pu r&eacute;colter 24 ha de d&eacute;rob&eacute;es en premi&egrave;re coupe et une douzaine en seconde coupe un mois plus tard, sans rapporter d'azote. Et en plus, la qualit&eacute; est au rendez-vous.

Par contre, m&ecirc;me si nous ne sommes pas les plus &agrave; plaindre, la situation est pr&eacute;occupante pour nos ma&iuml;s ensilage. On s&rsquo;attend &agrave; faire quasiment moiti&eacute; moins de rendement qu&rsquo;en ann&eacute;e moyenne o&ugrave; on sort 12-13 tMS/ha en moyenne. Cette ann&eacute;e, si on atteint 9-10 tMS/ha pour les 10 premiers hectares sem&eacute;s au 10 avril, ce sera d&eacute;j&agrave; bien. Ce sont surtout les 12 derniers hectares sem&eacute;s (20/05) qui vont mal. La plupart ont &eacute;t&eacute; mal f&eacute;cond&eacute;s&nbsp;; seulement un pied sur trois a des poup&eacute;es. Ils ont commenc&eacute; &agrave; souffrir du sec mi-juillet, et la chaleur les a litt&eacute;ralement br&ucirc;l&eacute;s. Les feuilles sont quasiment toutes jaunes. Avec l&rsquo;eau que l&rsquo;on s&rsquo;est pris mi-ao&ucirc;t, 5 &agrave; 6 ha sont sauvables. Les plantes vont peut-&ecirc;tre se refaire une petite sant&eacute;. Il y a un peu de volume mais la qualit&eacute; ne sera pas au rendez-vous. Heureusement qu&rsquo;on avait fait d&rsquo;excellents rendements ma&iuml;s l&rsquo;an dernier. On a des stocks jusqu&rsquo;&agrave; la Toussaint et on a r&eacute;serv&eacute; 150 t de ma&iuml;s &agrave; l&rsquo;ETA. Esp&eacute;rons que l&rsquo;on pourra toucher une indemnisation de l&rsquo;assurance r&eacute;colte."

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<h2>Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/des-solutions-pour-pallier-le-manque-de-fourrage" target="_blank">Quelques solutions pour pallier un manque de stocks </a></h2>
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Robert Granjon, éleveur laitier en Gaec dans le Rhône, à Meys dans une zone de bas-fonds à 450 m d'altitude, est inquiet pour ses maïs. Il a d'ores et déjà commandé  150 tonnes auprès de son ETA.

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