Avec 221 millions d'euros de chiffres d'affaires (+14%), la Sica conna&icirc;t "l'un des chiffres d'affaires les plus importants depuis dix ans", ont indiqu&eacute; Marc Kerangu&eacute;ven, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative, et Olivier Sinquin, directeur g&eacute;n&eacute;ral, lors d'une visioconf&eacute;rence de presse.Faisant un premier &eacute;tat des lieux de la crise sanitaire, les dirigeants de la coop&eacute;rative ont annonc&eacute; un chiffre d'affaires, cumul&eacute; au 31 mai, en hausse de 5%, tir&eacute; par la ventes de l&eacute;gumes (+8%), contrastant avec la baisse des produits horticoles (-6%), li&eacute;e &agrave; la fermeture des jardineries. La crise due &agrave; la pand&eacute;mie de Covid-19 "nous a interpell&eacute;s, nous a m&ecirc;me inqui&eacute;t&eacute;s, il faut &ecirc;tre franc. Finalement, on s'en est tr&egrave;s bien sortis, la demande a &eacute;t&eacute; large", a comment&eacute; M. Kerangu&eacute;ven."La pand&eacute;mie augurait un certain nombre de difficult&eacute;s dans la mesure o&ugrave; la restauration &eacute;tait compl&egrave;tement bloqu&eacute;e", mais la coop&eacute;rative a su profiter d'un "commerce dynamique pendant le confinement" : des colis de l&eacute;gumes ont notamment pu &ecirc;tre vendus en France via la "marketplace d'Amazon". La Sica vendait jusqu'alors 100 colis sur trois mois sur cette place de march&eacute;, mais "d&egrave;s le d&eacute;but du confinement, on est pass&eacute; &agrave; 100 colis jour".<h2></h2>En 2019, la tomate est rest&eacute;e le produit phare de la coop&eacute;rative (25% du c.a.) les ventes continuant de progresser (+3%), de m&ecirc;me que le chou-fleur (+7%), l'&eacute;chalote (+96%) et la salade (+23%). La fraise (1,76 M d'euros de c.a.) a connu 28% de baisse de production, li&eacute;e &agrave; des producteurs qui se sont "reconvertis vers la tomate, peut-&ecirc;tre plus facile &agrave; g&eacute;rer au niveau de la main d'oeuvre". L'artichaut, produit leader dans les ann&eacute;es 1970, a pes&eacute; pour 10,7 millions d'euros dans le c.a. et "s'est fait devancer par la salade" (12,7 M d'euros).Le bio a aussi continu&eacute; de se d&eacute;velopper. Avec plus de 60 produits l&eacute;gumiers et 56 producteurs bio ou engag&eacute;s, son chiffre d'affaires progresse de 20% (8% du total).La Sica, dont le si&egrave;ge est &agrave; Saint-Pol-de-L&eacute;on (Finist&egrave;re), compte 800 producteurs et 608 exploitations. Elle emploie 141 salari&eacute;s. Pour l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e, la coop&eacute;rative affiche 237 000 tonnes de production l&eacute;gumi&egrave;re.


La Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), première coopérative légumière française, annonce avoir réalisé en 2019 221 millions d'euros de chiffre d'affaires (+14%), celui-ci continuant de progresser sur le premier semestre 2020 de 5% malgré la crise causée par la pandémie.


Sica de Saint-Pol-de-Léon : explosion des livraisons de légumes pendant le confinement

Bas&eacute;s &agrave; Dampierre (Aube), les Ateliers Dorez con&ccedil;oivent trois gammes de&nbsp;stations mobiles de triage et traitement des semences, &agrave; destination des professionnels, des Cuma et Eta ou encore des coop&eacute;ratives et n&eacute;goces. Ils sont &eacute;galement mis au point une gamme bio caract&eacute;ris&eacute;e par des circuits de grain diff&eacute;renci&eacute;s, au sein de laquelle se range la station de triage mobile Cleaner Tribio. Celle-ci se compose d'un trieur rotatif &agrave; cinq grilles compl&eacute;t&eacute; par une aspiration densim&eacute;trique. En fonction des grilles en place et du r&eacute;glage des vents, la station r&eacute;serve jusqu'&agrave; huit sorties, qui peuvent &ecirc;tre group&eacute;es par le jeu de by-pass. Selon leurs besoins, les utilisateurs peuvent modifier l'abaque d'utilisation et ainsi opter pour un simple pr&eacute;-nettoyage rapide, un nettoyage calibrage, un calibrage pouss&eacute; des orges, une confection de semences et surtout, comme dans le cas d'un m&eacute;teil, un d&eacute;-m&eacute;lange de cultures associ&eacute;es.<h2>Double circuit d'enrobage</h2>Le fabricant pousse plus loin la polyvalence de son trieur en y greffant un dispositif d'enrobage de semences, r&eacute;servant deux circuits distincts. Cette configuration permet d'en r&eacute;server l'un des deux aux produits relevant de l'agriculture bio, sans risquer de le voir contaminer par des produits conventionnels, auxquels peut &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute; le second circuit d'enrobage. Selon les Ateliers Dorez, cette conception, unique sur ce type de machine mobile, renforce sa polyvalence et son co&ucirc;t de revient &agrave; l'usage, en accroissant le nombre potentiel d'utilisateurs, notamment dans le cadre d'un achat en commun.


Cette configuration élimine tout risque de contamination au cours des process de traitement, entre des semences bio et conventionnelles. Elle conforte la polyvalence de la station mobile, capable de trier des mélanges de céréales et de protéagineux.


Un double circuit d’enrobage sur le trieur mobile Tribio de Dorez

Le Syndicat national des v&eacute;t&eacute;rinaires conseils, SNVECO, qui repr&eacute;sente les v&eacute;t&eacute;rinaires lib&eacute;raux intervenant dans les fili&egrave;res d'&eacute;levage organis&eacute;es lance Emeraude, un lieu d'&eacute;change et de d&eacute;bats autour du m&eacute;tier du v&eacute;t&eacute;rinaire lib&eacute;ral. Les attentes de la soci&eacute;t&eacute; en termes de d&eacute;m&eacute;dication et de <a href="https://www.anses.fr/fr/content/lancement-du-projet-europ%C3%A9en-one-health-ejp-coordonn%C3%A9-par-l%E2%80%99anses" target="_blank">concept One Health</a>, obligent &agrave; repenser le mod&egrave;le &eacute;conomique du v&eacute;t&eacute;rinaire exer&ccedil;ant dans les productions animales.Emeraude se positionne autour de trois convictions :- l'&eacute;leveur reste le pilier du mod&egrave;le &eacute;conomique. C'est lui, qui in fine, paie les d&eacute;penses de sant&eacute;.- le v&eacute;t&eacute;rinaire doit renforcer son r&ocirc;le de v&eacute;to confiance ind&eacute;pendant ainsi que son expertise technique multidisciplinaire.- Le poste v&eacute;t&eacute;rinaire doit &ecirc;tre un investissement pour am&eacute;liorer la rentabilit&eacute; de l'&eacute;levage et doit &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; sa juste valeur.Cette initiative s'inscrit dans la continuit&eacute; d'une <a href="https://www.reussir.fr/volailles/la-demedication-fait-evoluer-le-metier-du-veterinaire" target="_blank">concertation sur l'antibior&eacute;sistance et le bien-&ecirc;tre animal men&eacute;e depuis 2018 par les groupes Chene Vert Conseil et R&eacute;seau Cristal</a> avec des acteurs des fili&egrave;res animales, mais aussi de la soci&eacute;t&eacute;, de la distribution, d'ONG et d'instituts de recherche.

Le syndicat national des vétérinaires conseils lance Emeraude, un lieu d'échanges pour débattre du nouveau modèle économique du vétérinaire libéral intervenant dans les filières organisés, dans un contexte de démédication. 

L'évolution du rôle du vétérinaire en débat autour d'Emeraude

Le jeune ours m&acirc;le de 150/200 kg a &eacute;t&eacute; retrouv&eacute; mort le 9 juin pr&egrave;s de la station de ski de Guzet (Ari&egrave;ge). C'est le deuxi&egrave;me ours de l'ann&eacute;e &agrave; &ecirc;tre retrouv&eacute; mort. Le premier, Cachou, accus&eacute; de nombreuses pr&eacute;dations, avait succomb&eacute; c&ocirc;t&eacute; espagnol &agrave; 50 km de l&agrave; en avril, sans que les causes du d&eacute;c&egrave;s n'aient &eacute;t&eacute; divulgu&eacute;es.Une enqu&ecirc;te a &eacute;t&eacute; ouverte pour &laquo;&nbsp;destruction non autoris&eacute;e d'une esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo;, une infraction passible de trois ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. La ministre de la Transition &eacute;cologique, &Eacute;lisabeth Borne, a d&eacute;nonc&eacute; un acte &laquo;&nbsp;ill&eacute;gal et profond&eacute;ment condamnable&nbsp;&raquo;, et pr&eacute;cisant que l'&Eacute;tat allait porter plainte.Suite &agrave; ce second d&eacute;c&egrave;s, les pro-ours ont exhal&eacute; leur col&egrave;re en d&eacute;non&ccedil;ant le &laquo;&nbsp;braconnage par balles d'un ours&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Ce nouveau pas franchi dans la violence s'inscrit dans un contexte d'impunit&eacute; des opposants &agrave; l'ours radicaux et violents que nos associations d&eacute;noncent depuis des ann&eacute;es&nbsp;&raquo;, disent Pays de l'ours, F&eacute;rus et d'autres associations dans un communiqu&eacute; conjoint. Elles appellent l'Etat &agrave; respecter son engagement de &laquo;&nbsp;remplacer rapidement tout ours mort de cause humaine&nbsp;&raquo;. Le dernier l&acirc;cher d'ours slov&egrave;nes remonte &agrave; 2018, le gouvernement ayant depuis gel&eacute; les r&eacute;introductions face aux oppositions.<h2></h2>Contraint par la l&eacute;gislation europ&eacute;enne sur la protection de la biodiversit&eacute;, l'Etat fran&ccedil;ais a lanc&eacute; dans les ann&eacute;es 1990 un programme de r&eacute;introduction de l'ours brun dans le massif pyr&eacute;n&eacute;en, o&ugrave; l'esp&egrave;ce avait pratiquement disparu. Les autorit&eacute;s d&eacute;nombrent d&eacute;sormais 50 sp&eacute;cimens dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, niveau qui n'assure toutefois pas la survie de l'esp&egrave;ce. Le pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture d'Ari&egrave;ge, Philippe Lacube, les estime pour sa part entre &laquo;&nbsp;60 et 80&nbsp;&raquo;.L'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ari&egrave;ge-Pyr&eacute;n&eacute;es (ASPAP) est mont&eacute;e au cr&eacute;neau le 10 juin dans un communiqu&eacute; :&nbsp;&laquo;&nbsp;nos pens&eacute;es vont vers tous les &eacute;leveurs qui subiront la pression et les attaques des 50 ours restant, bien vivants eux, contre lesquels l'Etat ne les prot&egrave;ge pas&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;De l'autre c&ocirc;t&eacute; du fusil, il y a d'abord les associations pro-ours incendiaires qui ont sem&eacute; la guerre et la discorde dans les Pyr&eacute;n&eacute;es&nbsp;&raquo;, poursuit l'ASPAP.Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 12 juin, la F&eacute;d&eacute;ration nationale ovine (FNO) rappelle que&nbsp;&laquo;&nbsp;les &eacute;leveurs sont les premi&egrave;res victimes des attaques de ce pr&eacute;dateur et sont soumis &agrave; une d&eacute;tresse profonde face &agrave; l'incurie des minist&egrave;res dans la gestion de ce dossier&nbsp;&raquo;. La FNO donne pour exemple les &laquo;&nbsp;d&eacute;g&acirc;ts irr&eacute;parables sur leurs troupeaux&nbsp;&raquo;, les &laquo;&nbsp;tests d'effarouchement infructueux&nbsp;&raquo;, les&nbsp;&laquo;&nbsp;mesures de protection inefficaces&nbsp;&raquo; ou encore les &laquo;&nbsp;contraintes compl&eacute;mentaires &agrave; venir avec notamment l'obligation pr&eacute;alable de mettre en place des moyens de protection pour &ecirc;tre indemnis&eacute;s d&egrave;s l'ann&eacute;e prochaine...&nbsp;&raquo;.<h2></h2>&laquo;&nbsp;A cela, s'ajoutent les pratiques ind&eacute;centes que subissent les &eacute;leveurs de la part des associations environnementalistes locales : accusations implicites sans preuve de braconnage, patrouilles en montagne pour d&eacute;noncer tout comportement suspect des bergers et des &eacute;leveurs face &agrave; un ours...&nbsp;&raquo; d&eacute;nonce Franck Watts, Administrateur FNO en charge de ce dossier dans le d&eacute;partement, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;.La FNO d&eacute;nonce la &laquo;&nbsp;prime &agrave; la d&eacute;lation&nbsp;&raquo; de l'association Sea Shepherd France, qui a annonc&eacute; le 11 juin offrir une r&eacute;compense de 10&nbsp;000 euros pour identifier le responsable de la mort de l'ours. Une pratique &laquo;&nbsp;indigne&nbsp;&raquo;, clame la FNO, &laquo;&nbsp;alors que les &eacute;leveurs essaient eux de vivre dignement de leur m&eacute;tier&nbsp;&raquo;.Ces &eacute;v&egrave;nements surviennent juste apr&egrave;s l'annonce du gouvernement, le 4 juin, d'une rallonge de 500 000 euros aux fonds allou&eacute;s &agrave; la cohabitation entre pastoralisme et ours. Pour la seule Ari&egrave;ge, 565 dossiers d'indemnisation ont &eacute;t&eacute; introduits l'an dernier, comptabilisant 1 155 ovins morts ou bless&eacute;s.


Depuis la découverte d’un ours tué par balle le 9 juin dernier en Ariège, les tensions montent de plus en plus dans le département entre les « pro » et les « anti » ours. La Fédération nationale ovine (FNO) dénonce les « pratiques indécentes » des associations environnementalistes. 


Ours tué dans les Pyrénées : les éleveurs dénoncent une "prime à la délation"

La derni&egrave;re note de conjoncture de l'Institut national de la statistique et des &eacute;tudes &eacute;conomiques (INSEE)[1] confirme la r&eacute;sistance du secteur agricole et alimentaire au milieu du marasme &eacute;conomique qui s'annonce dans les prochains mois. Alors que la perte d'activit&eacute; atteint en moyenne -30 % apr&egrave;s le d&eacute;confinement du 11 mai pour l'ensemble de l'&eacute;conomie fran&ccedil;aise, le secteur agricole et des industries agroalimentaires affichent des pertes bien plus&nbsp; mod&eacute;r&eacute;es, de respectivement -6 % et de -2 %. La consommation des m&eacute;nages semblent &eacute;galement se maintenir dans ces secteurs malgr&eacute; le d&eacute;confinement et le retour progressif &agrave; des comportements normalis&eacute;s de consommation. Le secteur de la Grande Distribution a profit&eacute; de cette &laquo;&nbsp;&eacute;conomie de confinement&nbsp;&raquo; sur ces trois derniers mois, mais avec des &eacute;volutions tr&egrave;s diff&eacute;renci&eacute;es qui sont venus confirmer certains virages strat&eacute;giques, d&eacute;j&agrave; entrepris ou &agrave; venir.<h6 style="text-align:left;">Nouvelle crise ou nouveau tournant des GMS&nbsp;?</h6>Les d&eacute;placements g&eacute;ographiques de la consommation ont davantage profit&eacute; aux r&eacute;seaux d'enseignes situ&eacute;s dans des zones rurales ou aux branches de magasins de proximit&eacute; au c&oelig;ur des centres urbains, contrairement aux enseignes s'appuyant sur les hypermarch&eacute;s des zones p&eacute;ri-urbaines encore d&eacute;laiss&eacute;s par rapport aux comportements de pr&eacute;vention sanitaire adopt&eacute;s par les consommateurs. Le canal de la consommation alimentaire par le digital (qui repr&eacute;sente actuellement 10 % des ventes alimentaires contre 5,7 % en 2019) a aussi permis d'assoir la position dominante de certaines enseignes leader sur ce march&eacute; telles que Leclerc, permettant d'ailleurs d'&eacute;quilibrer les r&eacute;sultats de l'enseigne avec la perte de fr&eacute;quentation dans les hypermarch&eacute;s, tout en acc&eacute;l&eacute;rant le d&eacute;ploiement de ce canal par d'autres enseignes &agrave; l'image de Monoprix et de la promotion de la technologie &laquo;&nbsp;Ocado Smart Platform&nbsp;&raquo; dans le cadre de l'ouverture de sa premi&egrave;re plateforme de pr&eacute;paration de commandes en &Icirc;le-de-France. Proximit&eacute; g&eacute;ographique et proximit&eacute; des produits, digitalisation et recherche de partenariats innovants... autant d'axes strat&eacute;giques vers lesquels la Distribution va acc&eacute;l&eacute;rer ses investissements pour p&eacute;renniser ses activit&eacute;s et survivre dans un environnement concurrentiel o&ugrave; les parts de march&eacute; ont significativement &eacute;volu&eacute; en l'espace d'un an (graphique 1). Une &eacute;volution &agrave; mettre en perspective avec la structure de ces distributeurs&nbsp;: les cours de l'action Casino et Carrefour ont respectivement perdus -31 % et -28 % &agrave; la cotation de d&eacute;but juin 2020 par rapport au cours le plus &eacute;lev&eacute; de l'action &agrave; un an, amenant &agrave; des refontes strat&eacute;giques importantes de ces groupes d&eacute;j&agrave; en difficult&eacute; financi&egrave;re pour renouer rapidement&nbsp;avec la rentabilit&eacute; ; dans le m&ecirc;me temps, les enseignes de coop&eacute;rateurs ont confirm&eacute; leurs bons r&eacute;sultats financiers, d&eacute;montrant l'avantage d'une structuration d&eacute;centralis&eacute;e par rapport &agrave; des soci&eacute;t&eacute;s capitalistiques avec t&ecirc;te de r&eacute;seau.[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/4498146?sommaire=4473296<h6 style="text-align:left;">Une survie diff&eacute;renci&eacute;e entre coop&eacute;ratives et industriels</h6>Les maillons interm&eacute;diaires de la cha&icirc;ne de valeur agroalimentaire vont &ecirc;tre confront&eacute;s de fa&ccedil;on tr&egrave;s diff&eacute;rente aux impacts de la crise. Les perspectives s'annoncent d&eacute;licates selon les derniers relev&eacute;s de l'Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA), les industries agroalimentaires ayant fait face &agrave; une &eacute;rosion de leur rentabilit&eacute; avec des surco&ucirc;ts non r&eacute;percut&eacute;s sur les prix de vente, alors que les besoins en investissement vont &ecirc;tre cons&eacute;quents par rapport aux objectifs de sortie de crise (digitalisation, d&eacute;carbonation) sans avoir des perspectives de march&eacute; rassurantesLettre &eacute;conomique de juin 2020 des Chambres d'agriculture. -&nbsp;&nbsp;Quentin Mathieu APCAhttps://www.ania.net/wp-content/uploads/2020/05/Barom%C3%A8tre-ANIA-Covid19-3-Impacts-sur-l%E2%80%99activit%C3%A9-%C3%A9conomique-des-IAA-Mai-2020-3.pdf<a href="#_ftnref2">[3]</a> Valette, J., Amadieu, P., &amp; Sentis, P. (2018). Les coop&eacute;ratives r&eacute;sistent-elles mieux? Une analyse de survie des coop&eacute;ratives agricoles fran&ccedil;aises. Finance Contr&ocirc;le Strat&eacute;gie, (21-2).


L’évolution de la conjoncture économique en France a démontré que tous les maillons de la chaine de valeur du secteur agroalimentaire étaient les moins affectées par les effets économiques de la crise du covid-19. Cependant, la phase progressive du déconfinement et la reprise de l’activité économique s’accompagneront de différentes stratégies de survie des entreprises du secteur.


Les formes de résilience du secteur agroalimentaire français face au Covid-19

&laquo;&nbsp;La France n'ayant aucun contr&ocirc;le sur les conditions de transport des animaux hors d'Europe, elle enfreint le R&egrave;glement (CE) No 1/2005 en y exportant des animaux&nbsp;&raquo;, affirment Welfarm, L214, la Fondation Brigitte Bardot, le CIWF et la LFDA. Ce r&egrave;glement europ&eacute;en stipule que &laquo;&nbsp;nul ne transporte ou ne fait transporter des animaux dans des conditions telles qu'ils risquent d'&ecirc;tre bless&eacute;s ou de subir des souffrances inutiles.&nbsp;&raquo;Les ONG d&eacute;noncent la&nbsp;&laquo;&nbsp;v&eacute;ritable bo&icirc;te noire&nbsp;&raquo; que constitue le transport maritime du b&eacute;tail. &laquo;&nbsp;Que se passe-t-il &agrave; bord des navires b&eacute;taillers qui sillonnent la m&eacute;diterran&eacute;e ? Dans quel &eacute;tat les animaux arrivent-ils &agrave; destination ? Combien meurent &agrave; bord ? M&ecirc;me la Commission europ&eacute;enne l'ignore&nbsp;&raquo;, indique-t-on chez Welfarm. Dans un r&eacute;cent rapport, la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la sant&eacute; et de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire de la Commission europ&eacute;enne reconna&icirc;t effectivement les &laquo;&nbsp;faiblesses des syst&egrave;mes mis en place par les &Eacute;tats membres pour prot&eacute;ger le bien-&ecirc;tre des animaux d'&eacute;levage de l'Union europ&eacute;enne au cours de leur transport vers des pays tiers&nbsp;&raquo;.<h2></h2>&laquo;&nbsp;Sur le lieu de d&eacute;part, bon nombre d'autorit&eacute;s comp&eacute;tentes autorisent le transport, d'une part, sur la foi de documents incomplets ou incorrects et, d'autre part, sans tenir compte des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques pr&eacute;vues au cours du trajet ou au port de sortie de l'UE, accroissant ainsi le risque que des probl&egrave;mes li&eacute;s au bien-&ecirc;tre animal surviennent lorsque ces animaux arrivent au port, indique la Commission europ&eacute;enne dans ce rapport qui fait suite &agrave; une enqu&ecirc;te de deux ans et des audits r&eacute;alis&eacute;s en Espagne, Roumanie, Slov&eacute;nie et Croatie. Ni les autorit&eacute;s comp&eacute;tentes du lieu de d&eacute;part, ni celles du port de sortie de l'UE, ne constatent et signalent ces irr&eacute;gularit&eacute;s administratives, qui ne sont donc pas corrig&eacute;es de mani&egrave;re syst&eacute;matique.&nbsp;&raquo;&laquo;&nbsp;&Agrave; l'heure actuelle, les pays tiers, les transporteurs et les capitaines des navires ne fournissent aucun retour d'information syst&eacute;matique sur l'&eacute;tat des animaux pendant le trajet en mer et leur &eacute;tat &agrave; l'arriv&eacute;e &agrave; destination&nbsp;&raquo;, indique encore la Commission.<h2></h2>L'&eacute;tat des bateaux transportant les animaux est &eacute;galement point&eacute; du doigt. Au port de S&egrave;te, les cargos ont une moyenne d'&acirc;ge de 42 ans, &laquo; soit 10 de plus que pour les cargos de marchandise&nbsp;&raquo;, et &laquo;&nbsp;85 % des navires ayant charg&eacute; des animaux &agrave; S&egrave;te depuis trois ans sont class&eacute;s sur liste noire par le M&eacute;morandum de Paris, c'est-&agrave;-dire qu'ils pr&eacute;sentent un risque &eacute;lev&eacute; en mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute; maritime&nbsp;&raquo;, selon les informations de Welfarm.&laquo;&nbsp;Outre les recommandations adress&eacute;es aux &Eacute;tats membres visit&eacute;s, la Commission a pris contact avec l'Agence europ&eacute;enne pour la s&eacute;curit&eacute; maritime afin qu'elle encourage les &Eacute;tats membres &agrave; inspecter les navires de transport du b&eacute;tail en vue d'harmoniser les proc&eacute;dures d'inspection, d'accro&icirc;tre la transparence des r&eacute;sultats des inspections et d'am&eacute;liorer les normes applicables aux navires&nbsp;&raquo;, fait savoir la Commission europ&eacute;enne dans son rapport.Afin d'interpeller le gouvernement sur cette question, les ONG ont lanc&eacute; une p&eacute;tition demandant la suspension de l'exportation d'animaux vers les pays tiers ainsi que l'interdiction de tous les transports d'animaux quand la temp&eacute;rature n'est pas comprise entre 5&deg;C et 30&deg;C. Elle a r&eacute;colt&eacute; plus de 65000 signatures &agrave; ce jour.


Cinq ONG de protection animale demandent au gouvernement de « suspendre les exportations d’animaux vers les pays tiers », en dénonçant notamment les conditions de transport maritime du bétail. 


Cinq ONG demandent l’interdiction du transport maritime des animaux

Evard compl&egrave;te sa gamme de pulv&eacute;risateurs train&eacute;s constitu&eacute;e jusqu'&agrave; alors des Meteor, des appareils largement dot&eacute;s en technologies (suspension de fl&egrave;che et d'essieu, rampes en aluminium...) et propos&eacute;s dans des capacit&eacute;s comprises entre 3200 l et 6800 l. L'Opale est quant &agrave; lui propos&eacute; en 3000 l et 4000 l avec les rampes acier Delta Force &agrave; deux ou trois bras, de 24 m &agrave; 36 m, &agrave; cadre pendulaire avec ressorts r&eacute;glables et syst&egrave;me anti fouettement. Entre autres fonctionnalit&eacute;s, l'Opale est dot&eacute; de la circulation par retour Coup'Net, de la vanne intelligente ProActive DF4, de solutions de rin&ccedil;age automatis&eacute;, le tout sous la gouverne du moniteur InCommand 800.<h2>Duo-Spray en option</h2>Parmi les options, l'Opale peut recevoir le suivi de trace IntelliTrack, une fl&egrave;che suiveuse au rayon de braquage &eacute;troit, un dispositif qui permet au pulv&eacute;risateur d'emprunter les traces du tracteur. Autre option c&ocirc;t&eacute; pulv&eacute;risation&nbsp;: le dispositif Duo-Spay. Il s'agit d'un commutateur de buses qui permet, en cours de traitement, de permuter les buses de fa&ccedil;on &agrave; s'affranchir des variations de vitesse, de pression et de volume&nbsp;tout en respectant un spectre de gouttelettes compatible avec une application de qualit&eacute;.


Le constructeur enrichit sa gamme de pulvérisateurs trainés avec deux appareils à rampes acier de 24 m à 36 m. Parmi les options figurent le commutateur de buses Duo-Spray et le suivi de trace IntelliTrack.


Opale, deux trainés de 3000 l et 4000 l chez Evrard

Le confinement historique qu'a v&eacute;cu l'hexagone lors de ces derniers mois laissera certainement des traces dans les habitudes quotidiennes des fran&ccedil;ais. Pour le secteur agricole, cela pourrait bien concerner la formation. Le e-learning et les webinaires, formats vid&eacute;os permettant de suivre une pr&eacute;sentation &agrave; distance, &eacute;taient d&eacute;j&agrave; en plein d&eacute;veloppement depuis quelques mois. L'impossibilit&eacute; de se d&eacute;placer en pleine p&eacute;riode de tours de plaines et autres retours d'exp&eacute;rimentations n'a fait qu'encourager ce format d'&eacute;change et d'apprentissage. Coop&eacute;ratives, chambres d'agricultures, n&eacute;goces et instituts techniques ont multipli&eacute; les visites de parcelles virtuelles.<h2>Les meilleurs experts &agrave; port&eacute;e de clic</h2>&laquo;&nbsp;En ce moment, il y a des dizaines de champs virtuels accessibles en vid&eacute;o. &Agrave; partir de l&agrave;, je me dis que tout est possible&nbsp;&raquo;, s'enthousiasme Fran&ccedil;ois Marchand, agriculteur en Lorraine. &Agrave; titre personnel, il a d&eacute;couvert les webinaires avant le confinement. Pour lui, l'int&eacute;r&ecirc;t de cette technologie est de pouvoir &eacute;changer en direct avec les intervenants. &laquo;&nbsp;Imaginez demain, un constructeur fait une d&eacute;monstration &agrave; l'autre bout de la France. Avec le syst&egrave;me webinaire, on pourrait y assister de chez soi tout en posant des questions&nbsp;&raquo;, souligne l'exploitant agricole.Si aujourd'hui ce principe de formation par vid&eacute;o semble &eacute;vident, il n'en a pas toujours &eacute;t&eacute; ainsi. La premi&egrave;re &eacute;tape &agrave; franchir consiste souvent &agrave; mobiliser les ressources en interne. &laquo;&nbsp;C'&eacute;tait un projet que nous avions en soute depuis quelques ann&eacute;es. Le confinement nous a mis au pied du mur et nous avons pris le temps de le mettre en &oelig;uvre&nbsp;&raquo;, se souvient Pauline Woehrl&eacute;, consultante chez Eilyps, organisme de conseil en &eacute;levage.Pour d'autres structures, le t&eacute;l&eacute;travail a &eacute;t&eacute; l'occasion de renforcer les prestations vid&eacute;os d&eacute;j&agrave; propos&eacute;es. C'est notamment le cas de Terre-Inovia qui avait au catalogue plusieurs webinaires, notamment &laquo;&nbsp;Colza Live&nbsp;&raquo;, une formation en sept sessions. &laquo;&nbsp;De par les visioconf&eacute;rences, le confinement a permis de d&eacute;mocratiser l'utilisation de la vid&eacute;o en interne. Il y a eu une vraie appropriation de ces outils&nbsp;&raquo;, analyse Frederic Fine, directeur valorisation au sein de l'institut technique.<h2>Jouer la compl&eacute;mentarit&eacute; avec la formation terrain</h2>Si ces contenus digitaux prennent de l'ampleur, ils n'ont pas vocation pour autant &agrave; remplacer le pr&eacute;sentiel physique. &laquo;&nbsp;Le webinaire vient en compl&eacute;ment des tours de plaine collectifs et des plateformes de d&eacute;monstrations. Il a pour objectif de pousser les clients qui veulent aller plus loin sur l'agriculture de conservation des sols (ACS)&nbsp;&raquo;, explique Cedric Bellec, technicien en charge de l'ACS chez Soufflet agriculture. Le n&eacute;goce est partenaire d'un webinaire r&eacute;alis&eacute; par Icosyst&egrave;me, une des entreprises de formation pionni&egrave;re en terme de contenu vid&eacute;o, et le propose &agrave; ses clients.Le e-learning sans interaction live a souvent pour but d'enseigner les pr&eacute;-requis avant l'arriv&eacute;e du formateur. &laquo;&nbsp;Nous nous sommes aper&ccedil;us que durant nos formations, il fallait consacrer 80% de la dur&eacute;e aux basiques de l'ACS. Il ne restait que tr&egrave;s peu de temps pour &eacute;tudier concr&egrave;tement la situation locale et les gens repartaient frustr&eacute;s. Aujourd'hui, le e-learning permet aux agriculteurs d'aborder les pr&eacute;-requis avant notre arriv&eacute;e&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Matthieu Archambeaud, l'un des fondateurs d'Icosyst&egrave;me.La vid&eacute;o oblige aussi les formats de formation &agrave; &eacute;voluer. &laquo;&nbsp;On ne peut plus faire une journ&eacute;e compl&egrave;te, apr&egrave;s deux heures derri&egrave;re un &eacute;cran on perd les participants&nbsp;&raquo;, affirme Fr&eacute;d&eacute;ric Fine. Les modules propos&eacute;s durent g&eacute;n&eacute;ralement entre 15 et 90 minutes. &laquo; Le gros avantage par rapport &agrave; une journ&eacute;e de formation compl&egrave;te, c'est qu'on retient mieux ce que l'on &eacute;coute et on peut le visionner plusieurs fois&nbsp;&raquo;, &eacute;voque Fran&ccedil;ois Marchand.<h2>Des outils accessibles</h2>Pour le directeur valorisation chez Terre Inovia, la prise en main des outils de diffusion vid&eacute;o n'est pas plus compliqu&eacute;e que la d&eacute;couverte d'un nouveau logiciel de bureautique. &laquo;&nbsp;En plus du sp&eacute;cialiste qui intervient sur un sujet pr&eacute;cis, il n'y a besoin que d'un animateur pour g&eacute;rer le direct sur Skype et faire remonter les r&eacute;actions. Quand il y a beaucoup de participants, les questions ne sont possibles qu'&agrave; l'&eacute;crit gr&acirc;ce au tchat et pas &agrave; l'oral sinon cela devient vite inaudible&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Fr&eacute;d&eacute;ric Fine.Si la diffusion vid&eacute;o live peut s'av&eacute;rer relativement simple, certaines prestations mettent un point d'honneur &agrave; proposer une qualit&eacute; vid&eacute;o parfaite. C'est notamment le cas d'Icosyst&egrave;me. &laquo;&nbsp;Nous avons d&eacute;j&agrave; form&eacute; 2000 stagiaires par nos modules vid&eacute;os en e-learning. Les webinaires sont arriv&eacute;s dans un second temps pour introduire la notion d'&eacute;change avec le sp&eacute;cialiste qui intervenait &raquo;, d&eacute;clare Matthieu Archambeaud. Pour chaque session webinaire, un mini-studio vid&eacute;o est mont&eacute; et le contenu est diffus&eacute; via Livestream, un service Vim&eacute;o. Une personne uniquement d&eacute;di&eacute;e &agrave; la technique est alors n&eacute;cessaire.


La formation par vidéo se développe rapidement au sein du secteur agricole, et la période de confinement a encore accru cette accélération. Sans avoir vocation à remplacer les visites de terrain, l’absence de déplacement et la flexibilité horaire des vidéos sont des avantages indéniables pour les exploitants agricoles.


Formation agricole : e-learning et webinaires sous le feu des projecteurs

"Il est probable qu'il n'y aura pas de loi fonci&egrave;re, compte tenu du d&eacute;calage qu'il y a eu avec l'arr&ecirc;t du Parlement", a d&eacute;clar&eacute; le ministre le 11 juin lors d'une audition en visioconf&eacute;rence par la Commission du d&eacute;veloppement durable et de l'Am&eacute;nagement du territoire de l'Assembl&eacute;e nationale. "Nous avions envisag&eacute; de faire ce texte foncier au printemps 2021, mais je crois qu'il faut se parler franchement : on aura du mal", a poursuivi le ministre."Tout ce qui pourra &ecirc;tre pris par d&eacute;cret, par arr&ecirc;t&eacute;, de fa&ccedil;on r&egrave;glementaire, nous le prendrons", a n&eacute;anmoins ajout&eacute; le ministre, &eacute;voquant des sujets cruciaux pour l'avenir de l'agriculture tels que le statut du fermage, l'installation des jeunes, ou "les soci&eacute;t&eacute;s capitalistiques qui ach&egrave;tent des terrains" : "il est hors de question de reculer sur le sujet", a-t-il affirm&eacute;.Cette loi avait &eacute;t&eacute; appel&eacute;e de ses voeux par le pr&eacute;sident Macron lors de sa visite au salon de l'Agriculture 2019. La f&eacute;d&eacute;ration nationale des Safer (FNSafer) a encore mis en garde r&eacute;cemment contre la concentration croissante des surfaces agricoles dans les mains de grandes soci&eacute;t&eacute;s. Cette tendance a notamment pour cons&eacute;quence de faire reculer l'&eacute;levage au profit des grandes cultures.Autre ph&eacute;nom&egrave;ne pr&eacute;occupant contre lequel devait lutter cette loi, le vieillissement de la population agricole. Alors que cette derni&egrave;re ne repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; plus que 3% des actifs, les transmissions d'exploitations &agrave; des jeunes sont de plus en plus compliqu&eacute;es : un enjeu crucial, alors qu'un agriculteur sur deux va partir &agrave; la retraite dans les dix ans.


La loi foncière, espérée par de nombreux acteurs du monde agricole pour réguler l'accès aux terres, ne verra "probablement" pas le jour d'ici à la fin du quinquennat, faute de temps, a déclaré le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume.


La loi foncière ne verra "probablement" pas le jour

Feu de poussi&egrave;res accumul&eacute;es dans certains organes, feux de courroies &eacute;chauff&eacute;es sur des roulements coinc&eacute;s, feux de chaumes au contact de surfaces chaudes&nbsp;: les risques d'incendies en plaine sont patents. Au cours le moisson 2019, en France, plusieurs milliers d'ha sont ainsi partis en fum&eacute;e, sous l'effet notamment des &eacute;pisodes caniculaires. D&eacute;g&acirc;ts mat&eacute;riels, pertes de r&eacute;colte, voire pertes humaines&nbsp;: les dommages sont cons&eacute;quents. Si la pr&eacute;sence d'un extincteur &agrave; poudre peut permettre de ma&icirc;triser l'incendie d'un mat&eacute;riel, il s'av&egrave;rera inefficace en cas de contagion &agrave; la parcelle, o&ugrave; l'eau sera susceptible de le contenir.<h2>Double fonction</h2>A la t&ecirc;te d'une exploitation de 2000 ha en Hongrie, Tam&aacute;s Sz&eacute;plaki a mis au point un extincteur adapt&eacute; au contexte des chantiers de moisson et de pressage. Brevet&eacute;, son Fields Fireman (&laquo;&nbsp;pompier des champs&nbsp;&raquo;) s'att&egrave;le sur le relevage avant du tracteur. Il est dot&eacute; d'une capacit&eacute; de 650 litres et d'un tuyau flexible de 20 m. &nbsp;Coupl&eacute; &agrave; une pompe, il permet d&eacute;livrer un jet d'eau &agrave; une pression de 3 bars pendant environ 15 minutes. Hors moisson, l'extincteur peut &eacute;galement servir &agrave; nettoyer les mat&eacute;riels boueux, avant d'emprunter la route. Le Fields Fireman est propos&eacute; au tarif de 5990 euros.


L’extincteur d’une capacité de 650 litres peut délivrer un jet d’eau à une pression de 3 bars pendant environ 15 minutes. Outre l’extinction d’incendie, le "pompier des champs" peut aussi servir le nettoyage des matériels avant d’emprunter la route.


Fields Fireman, un (gros) extincteur embarqué sur le tracteur


Nouvelle étape dans le projet Agrapi : un semis de couverts végétaux vient d'être réalisé par drone dans sud Vendée pour réduire la disette de fin d'été des abeilles. Si les essais sont concluants le semis de couvert pour les abeilles pourrait être proposé pour l'épandage de trichogramme contre la pyrale du maïs ou localisation d'adventices.


Vendée - Un semis de couvert par drone pour aider les abeilles

<h2>A destination des entreprises mises en difficult&eacute; par l'&eacute;pid&eacute;mie, le gouvernement met en place d'un dispositif exceptionnel de garantie de l'Etat pour des pr&ecirc;ts bancaires.</h2><h2>Un pr&ecirc;t pouvant repr&eacute;senter jusqu'&agrave; 3 mois de chiffre d'affaires</h2>Le pr&ecirc;t, qui a vocation &agrave; faciliter la mise en &oelig;uvre de nouveaux cr&eacute;dits pour soutenir la <a href="https://www.cogedis.com/nos-conseils/fiches-conseils-gestion/tresorerie-previsionnelle/" target="_blank" title="">tr&eacute;sorerie des exploitations</a>, s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 90% du montant du pr&ecirc;t pour les plus petites entreprises. Toutefois, il ne doit pas &ecirc;tre sup&eacute;rieur au plafond de 25% du chiffre d'affaires (hors taxe) r&eacute;alis&eacute; lors de l'ann&eacute;e 2019. Pour les entreprises qui auraient &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;es apr&egrave;s le 1er janvier 2019, <a href="https://www.cogedis.com/actualites/pret-garanti-par-l-etat/" target="_blank" title="">le pr&ecirc;t garanti par l'&eacute;tat</a> ne doit pas &ecirc;tre sup&eacute;rieur &agrave; deux ann&eacute;es de masse salariale, hors charges patronales. Aucune garantie suppl&eacute;mentaire ne sera demand&eacute;e en compl&eacute;ment de la garantie par l'Etat. Il faut savoir qu'au bout d'un an, la banque est en droit de demander un taux d'int&eacute;r&ecirc;t de 1% maximum.A l'issue de la premi&egrave;re ann&eacute;e, l'entreprise qui aura accompli une demande de pr&ecirc;t pourra d&eacute;cider de l'amortir sur une dur&eacute;e plus ou moins longue, allant de 1 &agrave; 5 ans. Il conviendra par ailleurs de prendre en compte, en plus du remboursement du pr&ecirc;t, son co&ucirc;t de financement, correspondant au taux d'int&eacute;r&ecirc;t sans marge, variable en fonction des &eacute;tablissements bancaires.<h2>Une plateforme d&eacute;di&eacute;e pour accomplir les d&eacute;marches</h2>Pour consolider votre tr&eacute;sorerie cette mesure exceptionnelle sera peut-&ecirc;tre profitable &agrave; votre exploitation. Si tel est le cas, il convient d'accomplir votre demande avant la fin de l'ann&eacute;e 2020. En premier lieu, les chefs d'entreprise doivent prendre contact avec leur banque et &eacute;tablir un pr&eacute;-accord qu'ils pourront, au besoin, examiner avec leur gestionnaire. Apr&egrave;s avoir convenu des modalit&eacute;s de remboursement du pr&ecirc;t, l'exploitant pourra se rendre sur la plateforme d&eacute;di&eacute;e du site de Bpifrance afin d'obtenir un num&eacute;ro unique donnant acc&egrave;s &agrave; la garantie par l'Etat. Le banquier va ensuite finaliser la demande de pr&ecirc;t. La banque reste d&eacute;cisionnaire du pr&ecirc;t. S'il y a refus, des m&eacute;diateurs de la banque de France peuvent vous aider.

Chiffré à 300 milliards d’euros, ce dispositif de prêt profitera notamment aux TPE/PME et donc aux exploitations agricoles. Cumulable avec d’autres prêts de Bpifrance, le prêt garantie par l’Etat ne pourra être perçu qu’une seule fois. Il convient par ailleurs de noter que les entreprises qui traversaient déjà des difficultés avant le début de la crise épidémique, ne sont pas éligibles au dispositif.

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