Peu dynamique en janvier, la demande chinoise maintient pourtant les cours du porc&nbsp;&agrave; des niveaux largement sup&eacute;rieurs &agrave; l'an&nbsp;dernier. En France, le surplus d'offre d&ucirc; aux&nbsp;retards d'abattages et les gr&egrave;ves portuaires&nbsp;ont entra&icirc;n&eacute; momentan&eacute;ment les cours &agrave; la&nbsp;baisse. Mais les perspectives sont optimistes.&nbsp;A l'approche du printemps, les cours devraient&nbsp;repartir &agrave; la hausse.&nbsp;En revanche, l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus ajoute des incertitudes suppl&eacute;mentaires sur les march&eacute;s&nbsp;mondiaux.&nbsp;Le fonctionnement &eacute;conomique&nbsp;et logistique de la Chine est perturb&eacute;,&nbsp;tout comme la fili&egrave;re porcine nationale d&eacute;j&agrave;&nbsp;d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;e par la fi&egrave;vre porcine africaine.&nbsp;Le ralentissement de l'&eacute;conomie chinoise, corr&eacute;l&eacute;&nbsp;&agrave; des probl&egrave;mes logistiques pourraient&nbsp;impacter le commerce mondial.Par ailleurs, les perspectives de production aux Etats-Unis&nbsp;sont positives mais la capacit&eacute; des abattoirs&nbsp;pourrait s'av&eacute;rer insuffisante, engendrant une&nbsp;baisse probable des cours am&eacute;ricains dans la&nbsp;deuxi&egrave;me moiti&eacute; de l'ann&eacute;e. Les exportateurs&nbsp;fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens devront ainsi faire face &agrave;&nbsp;la concurrence am&eacute;ricaine plus soutenue sur&nbsp;le march&eacute; asiatique.Synth&egrave;se du mois de F&eacute;vrier de Christine Roguet, agro&eacute;conomiste IFIP :https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/pdf-documentations/bpn2020-505-roguet.pdf


A la Une du Baromètre Porc de Février ...


La filière porcine est de nouveau impactée par des virus !

Le tiers-payant permet &agrave; nos adh&eacute;rents de b&eacute;n&eacute;ficier d'un co&ucirc;t sanitaire r&eacute;duit accompagn&eacute; d'une simplification administrative. Le rapprochement des GDS 23 et 87 pour la r&eacute;alisation des analyses par le Laboratoire D&eacute;partemental d'Analyses (LDA) d'Ajain a permis une baisse significative des co&ucirc;ts d'analyses au 01/10/2019. Afin que vous puissiez b&eacute;n&eacute;ficier de ces tarifs pr&eacute;f&eacute;rentiels dans le cadre des mouvements, ce syst&egrave;me a &eacute;t&eacute; &eacute;tendu aux analyses mouvements dans un premier temps, il va l'&ecirc;tre aux actes v&eacute;t&eacute;rinaires dans un second temps.<h2>Le&nbsp;tiers-payant, base de notre syst&egrave;me mutualiste...</h2>Depuis notre cr&eacute;ation en 1953, nous entretenons des relations privil&eacute;gi&eacute;es avec les v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires et le Conseil D&eacute;partemental, structure de tutelle du LDA.&nbsp;Pour les actes relevant des missions d&eacute;l&eacute;gu&eacute;es et confi&eacute;es, les tarifs sont fix&eacute;s annuellement lors de la commission bipartite, avec les repr&eacute;sentants des &eacute;leveurs et des v&eacute;t&eacute;rinaires sous la supervision de la DDCSPP. Pour les analyses, notre partenariat avec le LDA vous permet de b&eacute;n&eacute;ficier de tarifs nettement diminu&eacute;s. Cela avait conduit &agrave; la mise en place de notre tiers-payant sur les actes de prophylaxie et les analyses correspondantes que nous payons directement et que nous vous refacturons d&eacute;duction faite des aides.<h2>... avec des tarifs encore plus avantageux depuis le 01/10/2019...</h2>Depuis le 01/10/2019, le rapprochement des GDS 23 et 87 pour la r&eacute;alisation des analyses par le LDA a permis une baisse significative des co&ucirc;ts factur&eacute;s aux GDS pour la prophylaxie, mais l'impact pour nos adh&eacute;rents sur les tarifs d'analyses pour les contr&ocirc;les lors de mouvements de bovins &eacute;tait nul car en facturation directe LDA/&eacute;leveur. C'est pourquoi nous avons sign&eacute; une nouvelle convention avec le LDA pour int&eacute;grer toutes les analyses mouvements dans notre tiers-payant. Cela implique pour nos adh&eacute;rents une modification du syst&egrave;me de facturation. Depuis le 01/10/2019, toutes les analyses &laquo;&nbsp;mouvements&nbsp;&raquo; sont pay&eacute;es par GDS Creuse au LDA. D&eacute;but mars, pour les &eacute;leveurs concern&eacute;s, ces analyses vont vous &ecirc;tre refactur&eacute;es, d&eacute;duction faite des aides (aide de 50 % si vous avez utilis&eacute; un Billet de Garantie Conventionnelle (BGC)).<h2>... et une int&eacute;gration des actes &agrave; partir du 01/03/2020</h2>A partir du 01/03/2020, notre syst&egrave;me va s'&eacute;tendre aux actes v&eacute;t&eacute;rinaires li&eacute;s &agrave; un mouvement. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire ne vous facturera plus aucune prestation en direct et c'est nous qui ferons l'avance de paiement. En retour, tous les deux mois, une facturation des analyses (conform&eacute;ment &agrave; la convention Conseil D&eacute;partemental-GDS) et des actes v&eacute;t&eacute;rinaires (conform&eacute;ment &agrave; la commission bipartite) sera r&eacute;alis&eacute;e aupr&egrave;s des &eacute;leveurs concern&eacute;s. La seule exception concernera la fourniture par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire de la tuberculine lors d'intradermotuberculination.<h2>Des aides financi&egrave;res et techniques encore am&eacute;lior&eacute;es</h2>Au-del&agrave; du tarif n&eacute;goci&eacute; avec le LDA, nous prenons en charge, avec la participation du Conseil D&eacute;partemental, le d&eacute;pistage syst&eacute;matique virologique BVD PCR et 50 % des frais des autres analyses lors de l'utilisation du BGC. Lors d'introduction, le co&ucirc;t analytique se situe ainsi autour d'une quinzaine d'euros &agrave; comparer &agrave; la valeur du bovin et aux risques sanitaires pour votre &eacute;levage. Rappelons que les mouvements restent un des principaux facteurs de contamination des cheptels et &eacute;changez avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire lors de chaque situation pour une prescription adapt&eacute;e des analyses. Pour toute information compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire ou nos services et venez nous rencontrer lors de notre journ&eacute;e &laquo; portes ouvertes &raquo; du 14 mars.<h2>Mouvements d'animaux - Un panel d'analyses &agrave; adapter &agrave; chaque situation</h2><h2>IBR&nbsp;: &agrave; contr&ocirc;ler 15 &agrave; 30 jours apr&egrave;s l'arriv&eacute;e du bovin dans le cheptel</h2>Le risque de contamination majeur se situe entre le cheptel de d&eacute;part et celui d'arriv&eacute;e ou lors de retour de tout rassemblement (concours, march&eacute;...). Si l'animal se contamine, une s&eacute;roconversion sera identifiable 15 jours apr&egrave;s avec une s&eacute;rologie. Pour prendre en compte cette probl&eacute;matique, un contr&ocirc;le IBR est demand&eacute; 15 &agrave; 30 jours apr&egrave;s l'arriv&eacute;e ou le retour du bovin dans le cheptel avec un isolement strict en attendant.Tarif 2020&nbsp;: 5,80 &euro; - Prise en charge 50 % GDS Creuse si BGC avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental.En revanche, si le bovin est issu d'un &laquo;&nbsp;cheptel indemne en IBR&nbsp;&raquo; avec un transport direct et ma&icirc;tris&eacute; entre les cheptels d'origine et d'arriv&eacute;e, une d&eacute;rogation au contr&ocirc;le IBR peut intervenir. Une demande est &agrave; effectuer &agrave; GDS Creuse. Dans ce contexte, le contr&ocirc;le pour les autres maladies (BVD, paratuberculose, besnoitiose, n&eacute;osporose) est &agrave; r&eacute;aliser le plus rapidement possible apr&egrave;s l'arriv&eacute;e du bovin.<h2>BVD&nbsp;: TOUT BOVIN INTRODUIT POUR L'ELEVAGE DOIT AVOIR UN STATUT BVD</h2>Les mouvements d'animaux sont une cause de contamination BVD des troupeaux. Depuis 2006, chaque bovin avec une prise de sang au mouvement est test&eacute; pour s'assurer qu'il n'est pas IPI (Infect&eacute; Permanent Immunotol&eacute;rant&nbsp;: porteur et excr&eacute;teur de virus durant toute sa vie). Le contr&ocirc;le BVD lors de tout mouvement d'un bovin sans statut BVD est donc imp&eacute;ratif.Tarif 2020&nbsp;: 3,15 &euro; - Prise en charge 100 % GDS Creuse avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental.<h2>Paratuberculose&nbsp;: une maladie insidieuse</h2>M&ecirc;me si certaines races semblent plus affect&eacute;es, la paratuberculose peut concerner tous les bovins. La clinique classique d'amaigrissement et de diarrh&eacute;e n'intervient que tardivement, le d&eacute;pistage de tout bovin de plus de 18 mois est donc fortement conseill&eacute;, sauf s'il provient d'un cheptel sous apport de garantie. Tarif 2020&nbsp;: 5,50 &euro; - Prise en charge 50 % GDS Creuse si BGC avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental.<h2>Besnoitiose&nbsp;: une vigilance face &agrave; l'extension de cette maladie</h2>La besnoitiose est une maladie &eacute;mergente avec une progression inqui&eacute;tante. La d&eacute;couverte de plusieurs foyers en Creuse et des analyses d'introduction positives dans des cheptels incitent &agrave; redoubler de vigilance. Le conseil est donc d&eacute;sormais de d&eacute;pister &agrave; l'introduction tout bovin introduit. Tarif 2020&nbsp;: 7,10 &euro; - Prise en charge 50 % GDS Creuse si BGC avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental.<h2>N&eacute;osporose&nbsp;: un contr&ocirc;le de toute femelle destin&eacute;e &agrave; la reproduction</h2>La n&eacute;osporose est une maladie parasitaire, la transmission se faisant par l'ingestion de fourrages contamin&eacute;s par des d&eacute;jections de chien ou verticalement de la m&egrave;re &agrave; la fille. Sur les vaches, cela peut provoquer des avortements, les races laiti&egrave;res semblent plus sensibles mais des cas ont &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence sur des vaches allaitantes avec le kit d'analyses avortement, et on observe une baisse de la f&eacute;condit&eacute; sur les taureaux. &nbsp;Un contr&ocirc;le n&eacute;osporose est recommand&eacute; sur tout bovin introduit pour la reproduction. Tarif 2020&nbsp;: 6,50 &euro; - Prise en charge 50 % GDS Creuse si BGC avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental.


Notre tiers-payant s’étend aux mouvements : le système tiers-payant actes et analyses permet à nos adhérents de bénéficier de tarifs préférentiels. Depuis le 01/10/2019, les analyses mouvements sont concernées et à partir du 01/03/2020 les actes vétérinaires vont également être intégrés.


Tiers-payant GDS Creuse : une mise en place pour les mouvements en deux temps

&laquo;&nbsp;L'agrivolta&iuml;sme, cela peut devenir le meilleur alli&eacute; de l'agriculture, comme son pire ennemi&nbsp;&raquo;. D&egrave;s l'entame d'une conf&eacute;rence d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'agrivolta&iuml;sme, au Salon de l'agriculture, Antoine Nogier, pr&eacute;sident de Sun'Agri, mettait les pieds dans le panneau. &laquo;&nbsp;Nous avons plus que jamais besoin de terres agricoles pour r&eacute;pondre aux enjeux alimentaires, donc il est hors de question d'artificialiser des terres arables avec des panneaux. En revanche, en les suspendant &agrave; quatre ou cinq m&egrave;tres de haut, on peut produire du raisin, des fruits et des l&eacute;gumes au-dessous, avec en prime des gages de r&eacute;silience vis &agrave; vis du changement climatique&nbsp;&raquo;.Sun'Agri connait son sujet&nbsp;: depuis dix ans, l'entreprise fran&ccedil;aise d&eacute;veloppe son expertise dans le pilotage dynamique de panneaux mobiles et suspendus, avec des cautions des plus s&eacute;rieuses telles que l'Inrae ou encore ITK, une entreprise montpelli&eacute;raine fournissant des outils num&eacute;riques d'aide &agrave; la d&eacute;cision en productions v&eacute;g&eacute;tales et animales.Fin 2018, elle a inaugur&eacute; son premier d&eacute;monstrateur grandeur nature dans un vignoble des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales.<h2>Premiers r&eacute;sultats en arboriculture</h2>Sun'Agri exploite quatre sites exp&eacute;rimentaux sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en. Une localisation qui ne doit rien au hasard. En 2019, c'est dans cette r&eacute;gion que des records de chaleur ont &eacute;t&eacute; battus, culminant &agrave; 46&deg;C. L'occasion &laquo;&nbsp;r&ecirc;v&eacute;e&nbsp;&raquo; de jauger l'effet amortisseur des panneaux, comparativement &agrave; des parcelles t&eacute;moin. &laquo;&nbsp;En vigne, sur notre site de Piolenc (Vaucluse), la surface foliaire &eacute;tait plus importante et les rameaux plus longs&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Perrine Fortin, responsable du p&ocirc;le agri &agrave; Sun-Agri. "On a &eacute;galement enregistr&eacute; une augmentation du poids des baies, une am&eacute;lioration de la coloration, une augmentation de l'acidit&eacute;, le tout avec une &eacute;conomie d'environ un tiers de la consommation d'eau. En verger de pommier, &agrave; La Pug&egrave;re (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), on a r&eacute;alis&eacute; la m&ecirc;me &eacute;conomie d'eau, m&eacute;nag&eacute; le stress hydrique, pour une production finale &eacute;quivalente en quantit&eacute; et en qualit&eacute;, avec cependant une baisse du sucre tout en restant conforme aux normes commerciales. Il faut pr&eacute;ciser que pour cette premi&egrave;re exp&eacute;rience en arboriculture, les panneaux ont suivi la courbe du soleil. En 2020, avec nos partenaires Inrae et ITK, nous introduirons un pilotage intelligent fond&eacute; sur les besoins du verger&nbsp;&raquo;.<h2>Un r&eacute;f&eacute;rentiel en pr&eacute;paration</h2>En partenariat avec les Chambres d'agriculture de Rh&ocirc;ne-Alpes, Sun'Agri va par ailleurs construire un d&eacute;monstrateur d&eacute;di&eacute; &agrave; l'arboriculture sur la Sefra, la Station&nbsp;exp&eacute;rimentale&nbsp;fruit d'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes bas&eacute;e &agrave; Etoile-sur-Rh&ocirc;ne (Dr&ocirc;me). Autant d'investissements qui t&eacute;moignent de la foi de Sun'Agri dans l'agrivolta&iuml;sme, corrobor&eacute;e par l'Inrae. &laquo;&nbsp;L'agrivolta&iuml;sme pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t pour l'agriculture en contexte m&eacute;diterran&eacute;en, en offrant la possibilit&eacute; de contr&ocirc;ler le microclimat et en autorisant des &eacute;conomies d'eau&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Yassin Elamri, ing&eacute;nieur de recherche &agrave; l'Inrae. &laquo; Des exp&eacute;rimentations compl&eacute;mentaires sont indispensables pour &eacute;valuer les performances des syst&egrave;mes et leur p&eacute;rennit&eacute; dans diff&eacute;rentes cultures et dans diff&eacute;rents contextes p&eacute;do-climatiques. Il nous semble par ailleurs n&eacute;cessaire d'&eacute;diter un guide des bonnes pratiques en la mati&egrave;re&nbsp;&raquo;. Une t&acirc;che &agrave; laquelle va s'atteler Sun'Agri, avec diff&eacute;rents experts et le concours de l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la ma&icirc;trise de l'&eacute;nergie. L'&eacute;nergie, un sujet pas du tout abord&eacute; lors de la conf&eacute;rence...<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Du 26 au 28 ao&ucirc;t prochain, l&#039;agrivolta&iuml;sme a rendez-vous &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales). La fili&egrave;re dressera une photo(graphie) des avanc&eacute;es en mati&egrave;re de recherche et d&eacute;veloppement et de d&eacute;ploiement des installations, en France et &agrave; travers le monde.
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Face à des vendeurs de panneaux photovoltaïques plus soucieux du rendement énergétique que du rendement de la photosynthèse, la filière réaffirme, arguments à l’appui, la contribution de l’agrivoltaïsme aux stratégies d’adaptation au changement climatique. Tout sauf du « greenwashing ».


Dans "agrivoltaïsme", il y a "agri"

Ils n'&eacute;taient que 1% en 1995 mais en 2019, le nombre d'agriculteurs &agrave; avoir lanc&eacute; une activit&eacute; d'h&eacute;bergement &agrave; la ferme dit agritourisme est pass&eacute; &agrave; 10%. C'est &laquo;&nbsp;l'exp&eacute;rience&nbsp;&raquo; que viennent chercher les citadins explique Aur&eacute;lien Perol, directeur de la communication chez Airbnb. Pour lui &laquo;&nbsp;ce que cherchent les gens quand ils vont &agrave; la campagne, c'est un peu plus que dormir.&nbsp;&raquo; Et d'ajouter&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce n'est pas rester dans une chambre et entendre le coq&nbsp;; c'est rencontrer le coq&nbsp;! &raquo; Pour Aur&eacute;lien Perol,&nbsp;&laquo;&nbsp;c'est l'atout de l'agritourisme par rapport au tourisme classique&nbsp;&raquo;.Constat partag&eacute; par Jean-Marie Lenfant, pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; chez Bienvenue &agrave; la Ferme qui pr&eacute;cise que 40% des voyageurs choisissent de s'&eacute;tablir pour quelques jours &agrave; la ferme pour leurs enfants, 23% pour y voir des animaux et 17% pour les produits fermiers. Cette diversification peut repr&eacute;senter pour certains &laquo;&nbsp;jusqu'&agrave; 50% du revenu&nbsp;&raquo; des petites exploitations, pr&eacute;cise-t-il. Mais pour le pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Bienvenue &agrave; la ferme, l'agritourisme est surtout la r&eacute;ponse &agrave; l'agribashing et au &laquo;&nbsp;besoin de r&eacute;assurance des consommateurs&nbsp;&raquo;. En effet, au cours de son s&eacute;jour, le voyageur pourra observer la vie &agrave; la ferme et les pratiques des agriculteurs. Jean-Marie Lenfant, convaincu par l'agritourisme, pense que l'accueil des voyageurs devrait aller plus loin dans &laquo;&nbsp;l'exp&eacute;rience&nbsp;&raquo;, pourquoi pas jusqu'au travail &agrave; la ferme. Cependant, il pr&eacute;vient &laquo;&nbsp;c'est un m&eacute;tier l'accueil, il faut aimer les gens&nbsp;&raquo; et aussi avoir du temps.<h2>&laquo; Redynamiser les territoires ruraux &raquo;</h2>L'agritourisme n'est pas &agrave; n&eacute;gliger puisque 3,7 millions des arriv&eacute;es voyageurs sont dans des communes de moins de 2 000 habitants, pr&eacute;cise le directeur de la communication d'Airbnb. Il insiste, &laquo;&nbsp;avant notre arriv&eacute;e sur le secteur en 2014, on &eacute;tait &agrave; 150&nbsp;000 (arriv&eacute;es voyageurs, ndlr). C'est une explosion du tourisme rural&nbsp;&raquo;. En effet, par le biais de sa communaut&eacute; utilisatrice, la c&eacute;l&egrave;bre plateforme est devenue un acteur majeur du tourisme rural en &eacute;tant pr&eacute;sente dans 28 000 communes sur les 35 000 que compte l'hexagone.Airbnb anticipe donc une progression de l'agritourisme, dans le sens des tendances soci&eacute;tales de &laquo;&nbsp;tourisme vert&nbsp;&raquo; et de &laquo; besoin de reconnexion&nbsp;&raquo; des citadins. Ce qui n'est pas pour d&eacute;plaire &agrave; Luc Waymel, vice-pr&eacute;sident des maires ruraux de France pour qui l'enjeu c'est de &laquo;&nbsp;redynamiser les territoires ruraux&nbsp;&raquo;. Il insiste, &agrave; la campagne &laquo;&nbsp;on a vu nos h&ocirc;tels de campagne se fermer au fur et &agrave; mesure&nbsp;&raquo; et maintenant, il faut &laquo;&nbsp;r&eacute;ussir &agrave; attirer le public&nbsp;&raquo;. Pour lui &laquo;&nbsp;il faut que les collectivit&eacute;s locales mettent le paquet pour attirer les touristes et les garder&nbsp;&raquo; par le biais d'infrastructures par exemple.<h2>Appel &agrave; projets</h2>Bienvenue &agrave; la Ferme, Airbnb et Miimosa ont lanc&eacute; il y a 3 ans un partenariat pour accompagner les porteurs de projet d'agritourisme durant leur phase de lancement. Pour les 10 laur&eacute;ats, Airbnb attribuera une aide financi&egrave;re allant jusqu'&agrave; 5&nbsp;000 euros par projet et Bienvenue &agrave; la ferme offrira 1 an d'adh&eacute;sion au r&eacute;seau et accompagnera la mise en place des projets avec l'aide des conseillers locaux des Chambres d'agriculture. Les porteurs de projet ont jusqu'au 30 juin pour lancer leur collecte de financement participatif sur le site agritourisme.miimosa.com. Nouveaut&eacute; 2020, un prix sp&eacute;cial sera d&eacute;cern&eacute; par Airbnb pour &laquo;&nbsp;l'exp&eacute;rience&nbsp;&raquo; propos&eacute;e par le porteur de projet.


A l’heure où la diversification est sur toutes les bouches, l’agritourisme semble intéresser de nombreux agriculteurs. Airbnb anticipe une progression des réservations d’hébergement à la ferme, car les citadins sont en quête d’une « expérience ».


Agritourisme : les citadins en quête d’une « expérience »


Hamilton est à la race normande ce que Mbappé est au football : tant que ces deux-là fouleront le pré, les remplaçants rumineront leur foin à l'étable et leur chewing-gum sur le banc de touche.


[1 jour 1 lauréat] Hamilton, Mbappé de la race Normande

&laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s pour un crime que nous n'avons pas commis&nbsp;&raquo; s'est exclam&eacute; Jean - Marie Barill&egrave;re, pr&eacute;sident du CNIV (Comit&eacute; national des vins &agrave; Indication g&eacute;ographique) lors d'une conf&eacute;rence de presse au Pavillon des Vins du Salon de l'Agriculture lundi dernier. L'occasion pour les responsables de la fili&egrave;re de clamer, une nouvelle fois, leur col&egrave;re contre la mise en place de la taxe&nbsp;&laquo;&nbsp;Trump&nbsp;&raquo; dont ils se sentent les &laquo;&nbsp;victimes&nbsp;&raquo;. Une taxe de 25% sur les vins tranquilles de moins de 2l, qui impacte les vins fran&ccedil;ais depuis le 18 octobre en r&eacute;torsion aux aides vers&eacute;es &agrave; Airbus et jug&eacute;es ill&eacute;gales par l'OMC. &nbsp;Une taxe qui touche une fili&egrave;re d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s fragilis&eacute;e par un contexte &eacute;conomique incertain : baisse de la consommation globale de vin&nbsp;; concurrence forte des vins australiens et chiliens sur le march&eacute; chinois&nbsp;; incertitudes au Royaume-Unis li&eacute;es au Brexit&nbsp;; baisse des ventes en GMS, impact&eacute;es par la loi Egalim&nbsp;; crise des vins de Bordeaux, et sans compter les cons&eacute;quences &eacute;conomiques sur le march&eacute; chinois si l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus venait &agrave; se prolonger.<h2>Des pertes &eacute;valu&eacute;es &agrave; 300 M&euro; sur 2020</h2>Les cons&eacute;quences n&eacute;fastes de cette nouvelle taxation se sont tr&egrave;s rapidement fait sentir puisqu'elle a entrain&eacute; un recul de 17,5% des exportations de vins tranquilles fran&ccedil;ais vers les USA sur le seul dernier trimestre 2019. Bordeaux a vu ses ventes am&eacute;ricaines s'effondrer de -36% en valeur sur les 2 derniers mois de 2019 (vs m&ecirc;me p&eacute;riode de 2018), la Bourgogne de -28%. Des produits qui risquent de se retrouver sur le march&eacute; fran&ccedil;ais car &laquo;&nbsp;aucun autre pays n'est capable de prendre le relais&nbsp;de ce march&eacute;&nbsp;&raquo; rappelle Bernard Farges, pr&eacute;sident de la CNAOC. Cette taxe, qui vient d'&ecirc;tre reconduite pour 6 mois, pourrait provoquer la perte de 300 millions d'euros de chiffre d'affaire sur l'ann&eacute;e, sur un march&eacute; de 1,2 Md&euro;, d'apr&egrave;s J&eacute;r&ocirc;me Despey, pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; des vins de FranceAgriMer. Les professionnels jugent ainsi que 100.000 emplois directs et indirects pourraient &ecirc;tre perdus. &laquo;&nbsp;Quand la viticulture souffre, c'est toute l'&eacute;conomie locale qui souffre&nbsp;&raquo;, rappelle Jean-Marie Barill&egrave;re.Pour les responsables professionnels, les &laquo;&nbsp;coupables&nbsp;&raquo; sont clairement identifi&eacute;s&nbsp;: l'Etat fran&ccedil;ais, responsable d'avoir vers&eacute; &agrave; Airbus ces aides ill&eacute;gales et Airbus lui-m&ecirc;me qui continue &agrave; toucher ses aides. Dans le cadre de l'inauguration du SIA 2020, le pr&eacute;sident &agrave; Macron a promis la mise en place d'un fonds de compensation europ&eacute;en pour la fin du printemps. &laquo;&nbsp;Trop tard&nbsp;&raquo;, r&eacute;pondent les professionnels qui estiment que les aides doivent &ecirc;tre mises en place tout de suite, en urgence, pour que le flux d'exportation vers les US ne s'arr&ecirc;te pas. &laquo;&nbsp;Un march&eacute; perdu pour la concurrence est toujours tr&egrave;s compliqu&eacute; &agrave; regagner&nbsp;&raquo; justifient-ils. La profession craint en effet que les vins fran&ccedil;ais ne soient substitu&eacute;s par des vins d'autres origines, notamment italienne (qui ne sont pas concern&eacute;s par la taxe) ou encore australienne ou chilienne.<h2>ZNT&nbsp;: pas de sanctions dans l'imm&eacute;diat</h2>Autre sujet d'inqui&eacute;tude&nbsp;: la mise en place des ZNT qui va toucher les surfaces viticoles. La fili&egrave;re a obtenu du Pr&eacute;sident Macron l'assurance que l'arr&ecirc;t&eacute; du 27 d&eacute;cembre 2019, qui fixe des distances de s&eacute;curit&eacute; en mati&egrave;re d'utilisation de produits sanitaires, n'entrainerait pas de contr&ocirc;les &agrave; fins de sanction en attendant la r&eacute;daction des chartes d'application. Chartes qui devraient notamment permettre de baisser les distances de s&eacute;curit&eacute; si du mat&eacute;riel de pulv&eacute;risation appropri&eacute; (anti-d&eacute;rive) est utilis&eacute;. L'administration fera seulement des contr&ocirc;les &agrave; vis&eacute;e p&eacute;dagogique, assure J&eacute;r&ocirc;me Despey. En ce qui concerne le glyphosate, la fili&egrave;re a &eacute;t&eacute; rassur&eacute;e par le &laquo;&nbsp;pas d'interdiction sans solution&nbsp;&raquo; &eacute;voqu&eacute; par le Pr&eacute;sident.Jean-Marie Barill&egrave;re a d'ailleurs tenu &agrave; rappeler que la fili&egrave;re viticole &eacute;tait tr&egrave;s avanc&eacute;e sur la voie de la transition environnementale. 90% des exploitations certifi&eacute;es en HVE sont des exploitations viticoles. La fili&egrave;re s'est engag&eacute;e dans le cadre de son plan fili&egrave;re &agrave; avoir 50% des exploitations viticoles en HVE ou Bio d'ici 2025. Tous les intervenants, vignerons ind&eacute;pendants, coop&eacute;ratives, interprofessions, sont en ordre de marche. Cette transition sera toutefois plus compliqu&eacute;e &agrave; r&eacute;aliser au vu des difficult&eacute;s &eacute;conomiques du moment, pr&eacute;vient Jean-Marie Barill&egrave;re.


A l’occasion du Salon de l’Agriculture, les responsables de la filière vin ont rappelé les conséquences catastrophiques de la mise en place de la taxe Trump sur les vins tranquilles français. Ils réclament un fonds de compensation qui selon eux, doit être mis en place en urgence et non pas au printemps, comme promis par le président Macron.


Taxe Trump : la filière vin réclame un fonds de compensation en urgence 


L’électricité est une charge importante chez les exploitants irrigants. L’optimisation des apports d’eau est donc nécessaire. Découvrez la démarche mise en place chez les adhérents du GRCETA en Aquitaine pour réduire les coûts liés à ce poste.


Réduire les dépenses liées au système d’irrigation

L'information n'avait pas fait la Une des m&eacute;dias, et pourtant elle est r&eacute;v&eacute;latrice de l'importance du sujet au niveau mondial : l'ann&eacute;e 2020 a &eacute;t&eacute; proclam&eacute;e par les Nations Unies "Ann&eacute;e internationale de la sant&eacute; des v&eacute;g&eacute;taux". "Cette ann&eacute;e est une occasion unique de sensibiliser le monde entier &agrave; la mani&egrave;re dont la protection phytosanitaire peut contribuer &agrave; &eacute;liminer la faim, &agrave; r&eacute;duire la pauvret&eacute;, &agrave; prot&eacute;ger l'environnement et &agrave; impulser le d&eacute;veloppement &eacute;conomique", indique-t-on &agrave; la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), qui rappelle un chiffre-cl&eacute; : les ravageurs et maladies des plantes causent chaque ann&eacute;e jusqu'&agrave; 40% de pertes de cultures vivri&egrave;res.Or, la sant&eacute; des v&eacute;g&eacute;taux est de plus en plus menac&eacute;e. "Les enjeux autour de la sant&eacute; des plantes sont de plus en plus lourds", note Philippe Regnault, directeur de la sant&eacute; des v&eacute;g&eacute;taux &agrave; l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses). Deux causes majeures : le changement climatique et la hausse des &eacute;changes internationaux, en intensit&eacute; et en volume. L'introduction en France, par des vacanciers, de v&eacute;g&eacute;taux rapport&eacute;s de l'&eacute;tranger repr&eacute;sente par exemple un risque majeur de contamination. Pour l'&eacute;dition 2020 du Salon de l'Agriculture, l'Anses a donc choisi de sensibiliser le grand public autour de ce sujet, en invitant les visiteurs &agrave; observer les maladies et les ravageurs embl&eacute;matiques, et &agrave; reconna&icirc;tre les plantes invasives mena&ccedil;ant les &eacute;cosyst&egrave;mes et la sant&eacute;.&nbsp;<h2></h2>"Ces risques menacent la production agricole, mais aussi la biodiversit&eacute;", indique Philippe Regnault. Une biodiversit&eacute; qui, plus elle est d&eacute;stabilis&eacute;e, plus le risque de cr&eacute;ation de nouvelles niches augmente, dans lesquelles les maladies et ravageurs peuvent prosp&eacute;rer. Or, "il n'y a pas d'antibiotiques sur les v&eacute;g&eacute;taux", rappelle Roger Genet, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'Anses. La seule solution est l'&eacute;radication. "Et avec l'interdiction d'un certain nombre de pesticides, l'&eacute;radication de certaines maladies s'av&egrave;re compliqu&eacute;", poursuit-il. La pr&eacute;vention et la mise en place rapide de pratiques de confinement est donc crucial pour limiter les risques.&nbsp;"Jusqu'&agrave; l'an dernier, la France &eacute;tait confront&eacute;e &agrave; trois &eacute;mergences sanitaires majeures", explique Roger Genet : le n&eacute;matode du pin, la bact&eacute;rie Xylella fastidiosa et la maladie du "dragon jaune" des agrumes. Or, depuis 2019, trois &eacute;mergences suppl&eacute;mentaires sont apparues, doublant ainsi l'horizon des risques sanitaires : la mouche orientale des fruits (bactrocera dorsalis), la "maladie de Panama" sur les bananes et le virus de la tomate, r&eacute;cemment d&eacute;tect&eacute; en France. Concernant ce dernier, l'Anses met en garde le grand public sur le risque d'importation de semences et plants contamin&eacute;s. "En France, 50% des plants de tomates sont commercialis&eacute;s au grand public pour les jardins potagers", pr&eacute;cise le directeur de l'Anses. Enfin, face &agrave; la question du danger potentiel de ce virus pour l'homme, Roger Genet rassure : "les virus v&eacute;g&eacute;taux ne se transmettent pas au r&egrave;gne animal".&nbsp;


Mouche orientale des fruits, maladie de Panama ou encore virus de la tomate : l’horizon des risques sanitaires auquel fait face la production agricole a doublé en quelques années seulement. Le changement climatique et l’intensification des échanges mondiaux en sont les principales causes, note l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).


“Les enjeux autour de la santé des plantes sont de plus en plus lourds”

&laquo;&nbsp;Vous avez choisi des vieilles&nbsp;&raquo;&nbsp;! lancent Monique et Liliane, apr&egrave;s les pr&eacute;sentations d'usage. On l'aura compris, nos deux visiteuses sont deux &laquo;&nbsp;vieilles&nbsp;&raquo; (c'est elles qui le disent) copines du genre d&eacute;contract&eacute; et d&eacute;complex&eacute;. De Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), elles sont venues en quasi-voisines au Salon de l'agriculture. Chance&nbsp;: cette ann&eacute;e, les dates ne co&iuml;ncident pas avec les vacances scolaires des Parisiens. Car &eacute;tonnement, nos deux ex-profs de sport sont rest&eacute;es cal&eacute;es sur le calendrier scolaire. &laquo;&nbsp;Moi je fais deux heures de stretching par semaine&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Monique. &laquo;&nbsp;Pendant les vacances, les cours ne sont pas assur&eacute;s, donc j'en profite pour partir en vacances. C'est comme &ccedil;a que, parfois, je rate le Salon de l'agriculture &raquo;.<h2>Animaux et terroir, les deux mamelles du Salon</h2>Le parcours de visite est classique&nbsp;: animaux et produits du terroir ont leur pr&eacute;f&eacute;rence. &laquo;&nbsp;Dans le temps on pouvait papoter avec les &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;, regrette Liliane. &laquo;&nbsp;Mais l&agrave;, ils sont surbook&eacute;s, les pauvres. Huit jours dans ce brouhaha, &ccedil;a m&eacute;rite le respect&nbsp;&raquo;. C&ocirc;t&eacute; terroir, les deux amies sont all&eacute;es d&eacute;guster quelques huitres bretonnes sur le coup des onze heures. Avant de passer aux sp&eacute;cialit&eacute;s d'outre-mer, elles ont achet&eacute; de la saucisse de Gu&eacute;men&eacute;. &laquo;&nbsp;Un souvenir de nos vacances &agrave; Saint-Malo&nbsp;&raquo;.Les 364 autres jours de l'ann&eacute;e, Monique et Liliane fr&eacute;quentent le march&eacute; de Joinville-le-Pont. &laquo;&nbsp;On est capables de faire la queue une demi-heure pour acheter des l&eacute;gumes &agrave; notre maraicher du coin ou de la Blonde d'Aquitaine que notre boucher fait venir directement d'un &eacute;leveur&nbsp;&raquo;, souligne Liliane. &laquo;&nbsp;Faut faire attention avec les soi-disant produits de producteurs&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Monique. &laquo;&nbsp;Dans le Midi, je me suis fait avoir. Le pr&eacute;tendu producteur faisait venir des fruits d'ailleurs&nbsp;&raquo;.<h2>"Le vrai bio, &ccedil;a n'existe pas"</h2>De temps en temps, elles font une escapade aux Vergers de Champlain, une ferme cueillette situ&eacute;e &agrave; La Queue-en-Brie (Val-de-Marne). &laquo;&nbsp;On y passe trois heures avec les copines, &ccedil;a nous permet d'&ecirc;tre au contact de la nature, y a tous les l&eacute;gumes et les fruits de saison, ils sont tr&egrave;s bons&nbsp;&raquo;. Bio&nbsp;? &laquo; Non, on s'en moque du bio&nbsp;&raquo;, r&eacute;torque Liliane. &laquo;&nbsp;De toute fa&ccedil;on, le vrai bio, &ccedil;a n'existe pas&nbsp;&raquo;.Salon, march&eacute;s, ferme cueillette&nbsp;: nos deux comparses sont &agrave; fond sur les circuits courts. &laquo;&nbsp;Les circuits courts&nbsp;? Ah bon&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Et l'agribashing au passage, &ccedil;a vous parle&nbsp;? &laquo;&nbsp;C'est quoi&nbsp;? On est des vieux trucs, vous savez&nbsp;&raquo;.Monique et Liliane ne sont pas obnubil&eacute;es par le contenu de leur assiette. A c&ocirc;t&eacute; des circuits courts, elles font aussi leurs achats au Lidl du coin mais l'avouent avec une petite pointe de culpabilit&eacute;. &laquo;&nbsp;C'est bien Lidl, c'est des produits fran&ccedil;ais et les l&eacute;gumes sont toujours frais&nbsp;&raquo;. On les abandonne &agrave; la Gu&eacute;men&eacute; mais pas sans faire la photo. &laquo;&nbsp;Eh ben &ccedil;a va vous faire trois andouilles &agrave; l'image&nbsp;! &raquo;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Retrouvez toute la s&eacute;rie &laquo;&nbsp;Paroles de citoyens&nbsp;&raquo;, r&eacute;alis&eacute;e au Salon de l&rsquo;agriculture 2020&nbsp;:<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-il-faudrait-51-pernaut-pour-defendre-l-agriculture">"Il faudrait 51 Pernaut pour d&eacute;fendre l&rsquo;agriculture"</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-ah-c-est-ca-les-circuits-courts">"Ah c&rsquo;est &ccedil;a les circuits courts ?"</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-l-agribashing-c-est-insupportable">"L&rsquo;agribashing, c&rsquo;est insupportable"</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-un-combat-contre-l-ignorance">"Un combat contre l&rsquo;ignorance"</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-notre-visite-au-salon-une-preuve-d-amour-envers-les-agriculteurs">"Notre visite au Salon, une preuve d&rsquo;amour envers les agriculteurs"</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~paroles-de-citoyens-on-reste-des-viandards-mais">"On reste des viandards, mais..."</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~paroles-de-citoyens-plutot-que-des-zones-non-traitees-je-prefererais-que-la-bio-se-generalise">"Plut&ocirc;t que des zones non trait&eacute;es, je pr&eacute;f&egrave;rerais que la bio se g&eacute;n&eacute;ralise"</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~paroles-de-citoyens-oui-a-la-terre-malgre-au-nom-de-la-terre">Oui &agrave; la terre, malgr&eacute; &laquo; Au nom de la terre &raquo;</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

En souvenir de vacances en Bretagne, Monique et Liliane ont fait à un arrêt au stand de l’andouille de Guémené. Les ex-profs de sport aiment acheter en direct et se déplacent de temps en temps sur une ferme cueillette dans le Val-de-Marne. Des adeptes des circuits courts qui s’ignorent.

[Paroles de citoyens] "Ah c’est ça les circuits courts ?"

"Il faut une justice fonci&egrave;re pour qu'il y ait un renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et un d&eacute;veloppement de l'agro&eacute;cologie", a r&eacute;sum&eacute; Dominique Potier, d&eacute;put&eacute; PS de Meurthe-et-Moselle, lors d'une conf&eacute;rence de presse au salon de l'Agriculture, en rappelant que "chaque fois qu'on r&eacute;gule le foncier on enrichit la soci&eacute;t&eacute;". Le plaidoyer est sign&eacute; par toutes les organisations syndicales agricoles, les chambres d'Agriculture, les Parcs naturels r&eacute;gionaux ainsi que les ONG CCFD, Terre de liens, France nature environnement et la Fondation pour la nature et l'environnement. Avec les d&eacute;put&eacute;s Jean-Bernard Sempastous (LREM) et Jean-Michel Cl&eacute;ment (Libert&eacute;s et Territoires), M. Potier demande que cette proposition de loi soit discut&eacute;e d&egrave;s 2020, car "en 2021 la campagne pr&eacute;sidentielle va commencer et ce sera trop tard".La loi devra comporter deux volets, a expliqu&eacute; le patron des Safer Emmanuel Hyest: un volet sur la protection des terres agricoles contre l'artificialisation, et un autre sur la r&eacute;gulation du mod&egrave;le soci&eacute;taire, alors que les acquisitions de terres agricoles par des soci&eacute;t&eacute;s financi&egrave;res est en pleine explosion en France.&nbsp;Or si dans trois quarts des cas le mod&egrave;le soci&eacute;taire est utilis&eacute; &agrave; bon escient, pour organiser la succession d'un agriculteur ou permettre aux exploitants de ne pas acheter eux m&ecirc;me le foncier sur lequel ils travaillent, dans "un quart des cas, cela pose probl&egrave;me", car il est utilis&eacute; par des soci&eacute;t&eacute;s pour passer outre les contr&ocirc;les et agglom&eacute;rer de grandes surfaces au sein d'un nombre limit&eacute; d'exploitations agricoles, selon M. Hyest.Il faut &eacute;galement lutter contre l'artificialisation des sols, qui consiste &agrave; perdre des espaces naturels, agricoles ou forestiers au profit de logements, d'espaces commerciaux et de loisirs ou encore d'infrastructures routi&egrave;res. En France, 20.000 hectares d'espaces naturels sont artificialis&eacute;s chaque ann&eacute;e. L'habitat repr&eacute;sente 41,9% des terres artificialis&eacute;es, les r&eacute;seaux routiers 27,8%, les services et les loisirs 16,2%, selon un rapport de France Strat&eacute;gie publi&eacute; mi-2019.


Les Safer, des députés, les organisations professionnelles agricoles et des ONG ont plaidé ensemble mardi pour qu'une nouvelle loi foncière soit votée au Parlement pour lutter contre l'artificialisation et la financiarisation des terres agricoles.


Les syndicats agricoles, des députés et des ONG unis pour demander une loi foncière

Peut-on vous consid&eacute;rer comme un agriculteur&nbsp;?Arnaud Montebourg&nbsp;: je suis agriculteur mais agriculteur minoritaire chez d'autres agriculteurs. C'est une mani&egrave;re pour moi de respecter le savoir-faire de cette profession. Moi-m&ecirc;me je ne connais pas leur m&eacute;tier, mais je l'admire beaucoup. Je suis un enfant de la ruralit&eacute;, j'ai gard&eacute; cette sensation.C'est quoi la m&eacute;thode &laquo;&nbsp;Montebourg&nbsp;&raquo; en agriculture&nbsp;?A.M.&nbsp;: le principe, c'est de financer les investissements. Nous ne voulons pas mettre en p&eacute;ril les exploitations agricoles en faisant monter la dette, donc c'est nous qui portons la dette, c'est nous qui investissons. Nous construisons une alliance entre capital et travail et nous partageons les fruits de la r&eacute;colte, &agrave; hauteur de 51% pour les &eacute;leveurs, s'agissant des glaces et 49% pour nous. C'est le m&ecirc;me principe pour les amandiers.En quoi consiste le projet de glaces&nbsp;?A.M.&nbsp;: nous avons d&eacute;cid&eacute; de nous associer avec des &eacute;leveurs laitiers qui transforment leur propre lait en glace, sous la direction technique d'un ma&icirc;tre glacier, David Wesma&euml;l, meilleur ouvrier de France, qui leur apprend la fabrication. On a commenc&eacute; avec une ferme en Ille-et-Vilaine et on va continuer. On est r&eacute;f&eacute;renc&eacute; chez Monoprix. On a commenc&eacute; &agrave; produire aujourd'hui m&ecirc;me.O&ugrave; en &ecirc;tes-vous dans les amandes&nbsp;?A.M.&nbsp;: nous d&eacute;marrons les plantations. Nous avons lev&eacute; en cons&eacute;quence les fonds pour planter 2000 ha de vergers r&eacute;partis dans la fa&ccedil;ade m&eacute;diterran&eacute;enne, Corse incluse. C'est essentiellement des financements priv&eacute;s, il y a peu de subventions.&nbsp;Nous nous associons avec des arboriculteurs, pour 25 ans, sur cette base 51% / 49%. C'est du Made in France et nous r&eacute;mun&eacute;rons le double du cours mondial.Quel est votre premier bilan dans le domaine du miel&nbsp;?A.M.&nbsp;: en 2019, nous avons achet&eacute; 94 tonnes aupr&egrave;s de 45 apiculteurs, c'est petit mais c'est un d&eacute;but. Nous leur proposons des contrats de trois ans et nous nous engageons &agrave; acheter plus cher que le prix de march&eacute; en vrac, entre +5% et +18% l'ann&eacute;e derni&egrave;re. En contrepartie, nous finan&ccedil;ons les plans de repeuplement. Lorsque les apiculteurs veulent augmenter leur cheptel, nous les aidons gr&acirc;ce &agrave; cette r&eacute;mun&eacute;ration suppl&eacute;mentaire. Bleu Blanc Ruche, c'est la marque du repeuplement.O&ugrave; en est le projet d'&eacute;tiquetage sur l'origine du miel&nbsp;?A.M.&nbsp;: c'est un combat que nous continuons &agrave; mener. Il ne faut rien l&acirc;cher. Dans un pays transparent sur la vie sexuelle des uns et des autres, c'est inadmissible de ne pas savoir ce qu'il y a dans un pot de miel.

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