
<p>Pour la premi&egrave;re fois, des donn&eacute;es en restauration collective &eacute;manant de plus de 850 &eacute;tablissements (cantines scolaires d'&eacute;coles, de coll&egrave;ges, de lyc&eacute;es, de centres hospitaliers et d'EHPAD) ont &eacute;t&eacute; compil&eacute;es. Elles font appara&icirc;tre un gaspillage alimentaire contrast&eacute; selon le type d'&eacute;tablissement. La restauration collective sert chaque ann&eacute;e 3,4 milliards de repas via diff&eacute;rents &eacute;tablissements. L'analyse men&eacute;e par l'Ademe permet d'identifier la quantit&eacute; de nourriture gaspill&eacute;e qui s'&eacute;chelonne de 100 &agrave; 170 g par personne et par repas selon les diff&eacute;rents types d'&eacute;tablissements, ce qui correspond &agrave; pr&egrave;s de 44 kilos jet&eacute;s en moyenne par service dans un &eacute;tablissement scolaire. L'Ademe a pu mettre en &eacute;vidence l'influence des modes de gestion et de distribution et d&eacute;terminer de fa&ccedil;on pr&eacute;cise les aliments qui sont le plus jet&eacute;s. L'accompagnement (l&eacute;gumes, c&eacute;r&eacute;ales, f&eacute;culents, l&eacute;gumineuses), suivi du poisson et de la viande, sont les aliments les plus gaspill&eacute;s (respectivement 34 % et 23 % des produits gaspill&eacute;s), alors qu'ils repr&eacute;sentent la part la plus importante du co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l'impact environnemental. La r&eacute;partition des pertes est mieux g&eacute;r&eacute;e dans les &eacute;coles primaires que dans les coll&egrave;ges. Par ailleurs, gr&acirc;ce &agrave; une meilleure adaptation aux besoins et la possibilit&eacute; de resservir certains plats le lendemain, la cuisine sur place est plus efficace que la cuisine en liaison chaude ou en liaison froide, qui fonctionnent toutes deux sur le principe de la cuisine centrale et de la livraison des plats.</p><h2>Lutte contre le gaspillage alimentaire, bient&ocirc;t une obligation</h2><p>L'Ademe a lanc&eacute; entre 2016 et 2018 une op&eacute;ration baptis&eacute;e&nbsp;&laquo; 1000 &eacute;coles et coll&egrave;ges &raquo;&nbsp;qui a permis &agrave; tous les &eacute;tablissements participant de b&eacute;n&eacute;ficier d'un diagnostic et de mesures d'accompagnement dans la mise en place d'actions pour r&eacute;duire le gaspillage alimentaire. A l'issue de cette op&eacute;ration, il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; que les actions mises en place ont entra&icirc;n&eacute; en moyenne une r&eacute;duction de 20&nbsp; % du gaspillage alimentaire et que chaque euro investi par l'Ademe permet aux &eacute;tablissements participants d'&eacute;conomiser en moyenne 2 euros, ce qui revient &agrave; une &eacute;conomie de 2 000 euros par an pour chaque &eacute;tablissement. Les investissements compl&eacute;mentaires entrepris par les collectivit&eacute;s sont rapidement amortis par les gains r&eacute;alis&eacute;s.&nbsp;</p><p>La loi &laquo; agriculture et alimentation &raquo; adopt&eacute;e par le Parlement le 2 octobre 2018 comprend des dispositions pour lutter contre le gaspillage alimentaire, notamment au sein des &eacute;tablissements de restauration collective publics et priv&eacute;s, qui devront r&eacute;aliser un diagnostic pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Cette &eacute;tape favorisera la mise en place d'actions adapt&eacute;es &agrave; chaque &eacute;tablissement. Pour les aider dans leur d&eacute;marche, l'Ademe a d&eacute;velopp&eacute; des outils exp&eacute;riment&eacute;s avec succ&egrave;s, &agrave; savoir :&nbsp;un m&eacute;mo pour r&eacute;aliser un&nbsp;diagnostic ; un tableur de pes&eacute;e ;&nbsp;un guide pour r&eacute;duire le gaspillage en restauration collective ; un kit &laquo; stop au g&acirc;chis &raquo;&nbsp;sp&eacute;cialement con&ccedil;u pour les &eacute;tablissements scolaires secondaires ; une exposition &laquo; En route vers l'alimentation durable &raquo; &agrave; destination des coll&egrave;ges et lyc&eacute;es. Les moyennes communiqu&eacute;es dans l'&eacute;tude refl&egrave;tent les donn&eacute;es disponibles en 2018, amen&eacute;es &agrave; &ecirc;tre enrichies en 2019 par des &laquo; op&eacute;rations t&eacute;moins &raquo; men&eacute;es par l'Ademe dans vingt&nbsp;&eacute;tablissements de sant&eacute; et 500 EHPAD volontaires.</p><p><strong>Val&eacute;rie Godement</strong></p><p>&nbsp;</p>



L’Ademe a analysé des données sur le gaspillage alimentaire dans la restauration collective, un phénomène qui est loin d’être marginal.


Lutte contre le gaspillage alimentaire : en restauration collective aussi


<p>La France avait obtenu en 2016 de la Commission europ&eacute;enne le droit de&nbsp;tester &agrave; titre exp&eacute;rimental ce mode d'&eacute;tiquetage en France pendant deux ans,&nbsp;jusqu'au 31 d&eacute;cembre 2018. Les agriculteurs comme les associations de&nbsp;consommateurs souhaitaient pouvoir maintenir le dispositif au del&agrave; de cette&nbsp;date. Avec cette autorisation, pendant 15 mois encore, seuls les produits&nbsp;transform&eacute;s avec 100% de viande fran&ccedil;aise ou 100% de lait fran&ccedil;ais pourront&nbsp;porter l'&eacute;tiquette <em>"Produit d'origine fran&ccedil;aise"</em>. Le dispositif va &ecirc;tre renouvel&eacute; car "cet &eacute;tiquetage r&eacute;pond aux attentes des&nbsp;consommateurs et des acteurs des fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires en ce&nbsp;qu'il apporte une garantie en termes de transparence, de qualit&eacute; et de&nbsp;connaissance des produits de consommation", selon un communiqu&eacute; du minist&egrave;re.&nbsp;&nbsp;</p><p>Le d&eacute;cret de prorogation de cette disposition a &eacute;t&eacute; publi&eacute; mercredi au&nbsp;journal officiel. La France souhaite maintenant aller plus loin dans l'harmonisation au&nbsp;niveau europ&eacute;en. <em>"J'appelle &agrave; un d&eacute;bat plus large sur cette question, que je vais porter au&nbsp;niveau europ&eacute;en"</em>, d&eacute;clare le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, cit&eacute;&nbsp;dans le communiqu&eacute;. Selon lui, <em>"une harmonisation europ&eacute;enne de l'&eacute;tiquetage de l'origine des&nbsp;produits &agrave; l'ensemble des &Eacute;tats membres permettra &agrave; chaque consommateur&nbsp;europ&eacute;en de disposer d'une information transparente &eacute;clairant ses choix et aux&nbsp;acteurs des fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires d'agir dans un cadre&nbsp;harmonis&eacute;". </em></p><p>Si la France a &eacute;t&eacute; pionni&egrave;re en ce domaine, d'autres &Eacute;tats membres ont d&eacute;j&agrave;&nbsp;mis en oeuvre des dispositions similaires. Une initiative citoyenne europ&eacute;enne&nbsp;a &eacute;galement &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne et est en cours de&nbsp;recueil de signatures, souligne le texte. Le scandale de la viande de cheval vendue comme du boeuf en Europe en 2013&nbsp;a fait basculer l'opinion qui est aujourd'hui plus regardante sur l'origine&nbsp;des produits. Quatre personnes soup&ccedil;onn&eacute;es d'avoir particip&eacute; &agrave; cette retentissante&nbsp;escroquerie, parmi lesquels deux ex-dirigeants de l'entreprise Spanghero,&nbsp;seront jug&eacute;s devant le tribunal correctionnel de Paris &agrave; partir du 23 janvier.</p>



La France a été autorisée par l'Union européenne à poursuivre jusqu'au 31 mars 2020 l'étiquetage de l'origine de la viande et du lait dans les plats cuisinés, a annoncé mercredi le ministère de l'Agriculture.


L'étiquetage de l'origine de la viande dans les plats cuisinés prolongé jusqu'en 2020


<p>La station d&eacute;velopp&eacute;e par Lemken est le fruit d'une coop&eacute;ration avec la start-up n&eacute;erlandaise Appsforagri. Positionn&eacute;e dans une parcelle, elle mesure la temp&eacute;rature du sol &agrave; 20 cm et 5 cm de profondeur, ainsi que la temp&eacute;rature et l'humidit&eacute; &agrave; 25 cm de hauteur dans la v&eacute;g&eacute;tation et &agrave; 75 cm de hauteur au-dessus de la v&eacute;g&eacute;tation. Ces valeurs sont transmises toutes les 30 minutes via le r&eacute;seau basse fr&eacute;quence Sigfox &agrave; l'application SmartFarming d'un smartphone ou d'une tablette pour calculer le point de ros&eacute;e et l'humidit&eacute; des feuilles. L'application r&eacute;cup&egrave;re &eacute;galement des donn&eacute;es sur la vitesse et la direction du vent, le rayonnement solaire et les pr&eacute;cipitations &agrave; partir de sources officielles fiables. Les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques couvrent une p&eacute;riode de 14 jours. Diff&eacute;rents messages d'alerte sont programmables.</p><h2>40 cultures, 100 maladies</h2><p>La station int&egrave;gre un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision concernant la protection des cultures et les interventions phytosanitaires. Le module calcule la pression de maladie sur une p&eacute;riode de cinq jours et indique les risques en couleur : du vert pour les plus faibles au rouge pour les plus &eacute;lev&eacute;s.&nbsp;Plus de 40 cultures et 100 maladies sont stock&eacute;es. Cet OAD est compl&eacute;t&eacute; par un outil &eacute;valuant les fen&ecirc;tres m&eacute;t&eacute;o propices aux applications, avec une pr&eacute;vision &agrave; 48 heures. La station pourra prochainement &ecirc;tre coupl&eacute;e &agrave; un tensiom&egrave;tre connect&eacute;, fournissant une aide au pilotage de l'irrigation.</p>



La station à cinq capteurs et son appli dédiée est assortie d’outils d’aide à la décision relatifs aux fenêtres de pulvérisation et au risque maladie de plus de 40 cultures.


Une station météo au catalogue de Lemken


<p>C'est un produit qui surprend aussi bien la vue, le go&ucirc;t que l'odorat. L'ail noir de Billom est issu d'une recette asiatique ancestrale, adapt&eacute;e par Laurent Girard. Ce billomois, ancien commercial dans le b&acirc;timent, produit l'un des mets les plus originaux de France. R&eacute;gis Marcon, Alain Ducasse... En tout, 10 chefs &eacute;toil&eacute;s sont ses clients privil&eacute;gi&eacute;s, sans compter les innombrables clients professionnels (revendeurs, restaurateurs...) et particuliers. </p><p><strong>Recette asiatico-fran&ccedil;aise </strong></p><p>&laquo; Umami &raquo;, ce terme japonais est celui d&eacute;crivant au mieux le go&ucirc;t de l'ail noir. A la fois sucr&eacute;, sal&eacute;, acide et amer, ce produit aux milles vertus sort les papilles des sentiers battus. Il est &eacute;labor&eacute; &agrave; partir d'une recette asiatique vieille de plus de 4 000 ans. Laurent Girard l'a d&eacute;couverte apr&egrave;s une rencontre avec une cor&eacute;enne, vendant des produits traditionnels. Surpris puis envo&ucirc;t&eacute; par l'ail noir, il d&eacute;cide alors d'adapter la recette. &laquo; <em>L'ail noir est issu d'une fermentation naturelle. Les asiatiques plongent les aulx dans de l'eau de mer, &agrave; 80&deg;C pendant 45 jours. En Auvergne, nous sommes d&eacute;munis d'eau de mer ! J'ai donc retravaill&eacute; la recette.</em> &raquo; Un an et demi et 300 kg d'ail plus tard, l'apprenti producteur parvient &agrave; &eacute;laborer son propre proc&eacute;d&eacute; de fabrication. &laquo; <em>Mes aulx sont plac&eacute;s dans des fours &agrave; basse temp&eacute;rature, entre 3 et 5 semaines. L'eau contenue naturellement dans les gousses participe, comme l'eau de mer, &agrave; la fermentation.</em> &raquo; Six semaines d'affinages sont encore n&eacute;cessaires avant de pouvoir les d&eacute;guster. Les d&eacute;tails de la recette sont tenus secrets. &laquo; L'ail noir de Billom &raquo; est d'ailleurs une marque d&eacute;pos&eacute;e par Laurent Girard. </p><p><strong>Des vertus m&eacute;dicinales </strong></p><p>Chaque ann&eacute;e, Laurent Girard transforme dans son petit atelier environ 2 tonnes d'ail frais. Il met un point d'honneur &agrave; employer exclusivement de l'ail rose Bio de Billom. &laquo; <em>Je suis sur place, ce serait une h&eacute;r&eacute;sie de se fournir ailleurs. J'ai mes producteurs attitr&eacute;s.</em> &raquo; L'ail noir peut se conserver durant plus d'un an, &laquo; <em>au frigo de pr&eacute;f&eacute;rence</em> &raquo;. Quant &agrave; son prix de vente, il avoisine 167&euro;/kg. &laquo; <em>Trois fois moins cher que de l'ail noir import&eacute; du Japon.</em> &raquo; Employ&eacute; en gastronomie, aussi bien dans l'&eacute;laboration de recettes sucr&eacute;es que sal&eacute;es, ce condiment est surtout riche de milles vertus. &laquo; <em>L'ail frais est r&eacute;put&eacute; pour ses qualit&eacute;s antifongiques, c'est un booster d'immunit&eacute;, d'antioxydant... Mais, on ne va pas s'en cacher, il donne une haleine de poney ! et des aigreurs d'estomac... L'ail noir conserve toutes les vertus m&eacute;dicinales mais sans les effets secondaires.</em> &raquo; En effet, en bouche, le go&ucirc;t propre &agrave; l'ail est subtil, quasi imperceptible. Les clients les plus fid&egrave;les de Laurent Girard appr&eacute;cient ses nombreuses qualit&eacute;s. &laquo; <em>Certains en consomment tous les jours, comme un alicament pour soulager leurs maux notamment les probl&egrave;mes circulatoires.</em> &raquo; La ran&ccedil;on de la gloire Le succ&egrave;s de Laurent Girard ne tarie pas depuis 2015. Ces aulx noirs se vendent jusqu'en Suisse et dans bien d'autres pays europ&eacute;ens. &laquo; <em>La demande est sup&eacute;rieure &agrave; ce que je peux produire ! Mon chiffre d'affaires est limit&eacute; par le stock. A 54 ans, je ne cherche pas &agrave; faire la course au profit avec une usine et des employ&eacute;s. Au contraire, je crois que ma petite production artisanale est garante de la qualit&eacute; de mon produit.</em> &raquo; En pleine p&eacute;riode de production, les f&ecirc;tes de No&euml;l est le moment &agrave; ne pas manquer pour l'artisan. </p><p>M&eacute;lodie Comte</p>



Une recette asiatique ancestrale est à l’origine de l’ail noir de Billom, un produit 100% local possédant mille et une vertus.


L’ail noir de Billom, le mystère des papilles


<p><em>"La bonne nouvelle de l'ann&eacute;e 2018 est sans conteste le l&acirc;cher de deux&nbsp;ourses dans le B&eacute;arn en octobre. Un moment historique ! MAIS... Un long chemin&nbsp;reste &agrave; faire",</em> indique F&eacute;rus dans un communiqu&eacute; transmis &agrave; l'AFP. Deux ourses, Claverina et Sorita, qui pourraient donner naissance &agrave; des&nbsp;petits en 2019, ont &eacute;t&eacute; l&acirc;ch&eacute;es en octobre dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques afin&nbsp;de sauvegarder l'esp&egrave;ce menac&eacute;e d'extinction en France mais les &eacute;leveurs&nbsp;locaux sont oppos&eacute;s &agrave; leur pr&eacute;sence.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Pour l'association, <em>"la s&eacute;curit&eacute; totale des ourses n'est pas assur&eacute;e &agrave;&nbsp;cause d'une minorit&eacute; d'anti-ours toujours violente"</em>. Selon les bergers anti-ours, leur pr&eacute;sence n'est pas compatible avec&nbsp;l'&eacute;levage. L'animal, qui se nourrit &agrave; 70% de v&eacute;g&eacute;taux, peut s'attaquer &agrave; des&nbsp;brebis ou provoquer la chute de dizaines d'entre elles d'un escarpement si&nbsp;elles sont effray&eacute;es. D'autres bergers militent, eux, pour une cohabitation&nbsp;avec l'animal.&nbsp;&nbsp; </p><p>En Ari&egrave;ge, o&ugrave; les opposants &agrave; la pr&eacute;sence de l'ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es sont&nbsp;particuli&egrave;rement virulents, le nombre de demandes d'indemnisation pour des&nbsp;dommages li&eacute;s aux plantigrades a pratiquement doubl&eacute; (+70%) en 2018 avec 448&nbsp;dossiers dommages effectu&eacute;s, dont 428 ont fait l'objet d'une indemnisation,&nbsp;selon la pr&eacute;fecture. </p><p>Concernant le loup, <em>"&ccedil;a reste sombre",</em> selon F&eacute;rus. <em>"Les pouvoirs publics&nbsp;ne jurent toujours que par les tirs : 51 loups (esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e) peuvent &ecirc;tre&nbsp;tu&eacute;s en 2018. &Agrave; cette heure, d&eacute;j&agrave; 45 animaux sont tomb&eacute;s sous les balles.&nbsp;Pourquoi ? Pour rien",</em> assure l'association.<em>"La pr&eacute;dation due aux loups ne baisse pas car seuls les moyens de&nbsp;protection des troupeaux fonctionnent, &agrave; court, moyen et long terme. Et les&nbsp;loups sont maintenant effarouch&eacute;s dans les zones centrales de parcs nationaux&nbsp;(comme dans le cas du Mercantour)!". "Nous devons plus que jamais rester vigilants face &agrave; ceux qui demandent&nbsp;carr&eacute;ment que les loups soient tu&eacute;s dans ces maigres espaces pourtant destin&eacute;s&nbsp;&agrave; la faune sauvage avant tout"</em>, conclut-elle.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>F&eacute;rus a annonc&eacute; mi-d&eacute;cembre avoir port&eacute; plainte aupr&egrave;s de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne contre l'Etat fran&ccedil;ais, estimant qu'il ne respecte pas ses&nbsp;obligations de protection du loup. Esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, le loup, disparu en France dans les ann&eacute;es 1930, est&nbsp;revenu par l'Italie &agrave; partir de 1992. Et sa pr&eacute;sence continue de se densifier&nbsp;dans les r&eacute;gions alpines et proven&ccedil;ales.</p>



De "nouveaux lâchers" d'ours sont"indispensables" afin d'assurer "à long terme la viabilité" de la population,"encore trop petite", de ces plantigrades dans le massif pyrénéen, a assuré mercredi l'association Ferus, en charge de la protection et de la conservation des grands prédateurs.


Ours dans les Pyrénées: "de nouveaux lâchers indispensables" (association)


<p>Apr&egrave;s les applis consacr&eacute;es au r&eacute;glage des semoirs en ligne, des semoirs de pr&eacute;cision Maxima et Planter (PreciSeed), des distributeurs d'engrais (SpreadSet), apr&egrave;s le configurateur &agrave; buses, l'appli ForageExpert destin&eacute;e &agrave; optimiser la r&eacute;colte des fourrages ou encore l'aide au choix d'une m&eacute;langeuse distributrice (Click &amp; Mix), le constructeur propose avec Redvista une appli destin&eacute;e &agrave; optimiser l'usage de ses machines au quotidien.</p><h2>R&eacute;alit&eacute; augment&eacute;e</h2><p>Il suffit de scanner avec son smartphone l'&eacute;tiquette autocollante appos&eacute;e sur le mat&eacute;riel pour acc&eacute;der &agrave; son manuel d'utilisation. Des informations relatives aux r&eacute;glages sont fournies ainsi que des indications concernant l'entretien, comprenant notamment la localisation de tous les points de graissage. Autant d'informations utiles aussi bien aux techniciens de maintenance qu'aux utilisateurs, avec une attention particuli&egrave;re pour les novices. L'appli, qui recourt &agrave; la r&eacute;alit&eacute; augment&eacute;e, sera disponible gratuitement sur App Store et Google Play.</p>


Entretien et réglages sous contrôle de l’appli Redvista chez Kuhn


<p>&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; ce versement, <em>"308.551 agriculteurs, soit 99,03% des b&eacute;n&eacute;ficiaires,&nbsp;ont re&ccedil;u le solde de leurs paiements de base et redistributif"</em>, indique le&nbsp;minist&egrave;re.</p><p>Ce troisi&egrave;me versement, r&eacute;alis&eacute; le 21 d&eacute;cembre inclut le <em>"solde des aides&nbsp;directes d&eacute;coupl&eacute;es (paiement de base, paiement redistributif, paiement vert&nbsp;et paiement en faveur des jeunes agriculteurs), des aides coupl&eacute;es animales&nbsp;(aide ovine et aide caprine) et de l'ICHN"</em> (aides europ&eacute;ennes dites de&nbsp;compensation de handicaps naturels).</p><p>Il porte &agrave; 7,1 milliards d'euros le montant d'aides vers&eacute;es au titre de la&nbsp;campagne 2018, ajoute le minist&egrave;re, qui pr&eacute;cise que 83 % des b&eacute;n&eacute;ficiaires ont&nbsp;par ailleurs touch&eacute; le solde de leur paiement vert (aides environnementales).</p><p>Ces versements sont conformes aux engagements qu'avait pris le minist&egrave;re &agrave;&nbsp;la mi-d&eacute;cembre.&nbsp;</p><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Communiqu&eacute;  | <a href="https://twitter.com/hashtag/PAC2018?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#PAC2018</a> - Troisi&egrave;me versement du solde des aides directes le 21 d&eacute;cembre 2018 &#8618;&#65039;<a href="https://t.co/tOkHTH6jm5">https://t.co/tOkHTH6jm5</a> <a href="https://t.co/Oo7fDnuwCM">pic.twitter.com/Oo7fDnuwCM</a></p>&mdash; Alim'Agri (@Min_Agriculture) <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture/status/1077154361137082368?ref_src=twsrc%5Etfw">24 d&eacute;cembre 2018</a></blockquote>
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Le ministère de l'Agriculture a annoncé lundi un nouveau versement des aides directes de base de la politique agricole commune(PAC), qui permet à 99% des paysans d'avoir touché ces aides pour 2018.


PAC: versement des aides de base 2018 à 99% des agriculteurs

L'équipe Pleinchamp vous souhaite de joyeuses fêtes ! 


<p>Ce CA de GDS Creuse du 13/12/2018 a port&eacute; un focus sur le plan d'&eacute;radication de la BVD et l'alerte FCO (cf. encadr&eacute;s). Sont pr&eacute;sent&eacute;s ci-dessous quelques autres points abord&eacute;s. Les sujets tels que cellule d&eacute;partementale op&eacute;rationnelle &laquo;&nbsp;maltraitance animale&nbsp;&raquo;, section par esp&egrave;ce, &eacute;tudi&eacute;s &eacute;galement lors de ce CA feront l'objet de prochains articles.</p><h2><strong>Organisme &agrave; Vocation Sanitaire (OVS), du Limousin &agrave; la Nouvelle Aquitaine</strong></h2><p>Le GRASL (Groupement R&eacute;gional d'Action Sanitaire du Limousin) est reconnu OVS pour le domaine animal jusqu'en 2019. Pour les missions d&eacute;l&eacute;gu&eacute;es (prophylaxies brucellose, tuberculose et leucose), le GRASL est accr&eacute;dit&eacute; par le COFRAC depuis le 01/12/2016 jusqu'au 30/11/2020. Le 2<sup>&egrave;me</sup> audit de maintien, le 11/10/2018 au GDS 19, a confirm&eacute; cette accr&eacute;ditation. En 2019, la reconnaissance OVS et son accr&eacute;ditation se feront au niveau Nouvelle-Aquitaine. Les 12 GDS n&eacute;o-aquitains se sont r&eacute;unis en s&eacute;minaire les 23 et 24/10/2018. Au-del&agrave; de la reconnaissance de l'OVS, la r&eacute;flexion a port&eacute; sur comment la FRGDS et les GDS peuvent-ils contribuer &agrave; l'am&eacute;lioration de la performance sanitaire des &eacute;levages et &agrave; un meilleur fonctionnement du syst&egrave;me qui entoure l'&eacute;leveur.</p><h2><strong>Une rencontre des d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux dans un esprit convivial</strong></h2><p>Comme chaque ann&eacute;e, 5 rencontres avec les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux se sont d&eacute;roul&eacute;es du 22 au 29 novembre avec des &eacute;changes sur la tuberculose, la BVD, la besnoitiose, la fi&egrave;vre catarrhale et les nouveaut&eacute;s de la &laquo; bo&icirc;te &agrave; outils &raquo; GDS Creuse. Vos d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux sont vos interlocuteurs de proximit&eacute;, n'h&eacute;sitez pas &agrave; discuter avec eux. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.</p><h2>FCO, des foyers d&eacute;tect&eacute;s</h2><p>Depuis le 01/01/2018, la totalit&eacute; du territoire de la France continentale a &eacute;t&eacute; plac&eacute;e en zone r&eacute;glement&eacute;e pour les s&eacute;rotypes 4 et 8 de la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO).</p><h2><strong>La FCO d&eacute;tect&eacute;e lors de d&eacute;pistages aux mouvements et de foyers cliniques, d'o&ugrave; une vigilance particuli&egrave;re cet hiver</strong></h2><p>Du 01/06 au 15/09/2018, la FCO a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e dans 51 d&eacute;partements (cf. illustration)&nbsp;: le s&eacute;rotype 8 dans 43 d&eacute;partements, le s&eacute;rotype 4 dans 2 d&eacute;partements (66 et 69), une co-infection 4 et 8 dans le 69. Pour les autres cas, le s&eacute;rotype n'a pu &ecirc;tre d&eacute;tect&eacute; faute de mat&eacute;riel viral suffisant. Des foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s avec des tableaux cliniques et un pourcentage d'animaux atteints tr&egrave;s variables. Rappelons que l'impact clinique de la FCO, s&eacute;rotype 8, peut se scinder en trois phases&nbsp;: une atteinte des muqueuses (difficult&eacute;s pour manger, boire et se d&eacute;placer, formes suraigu&euml;s pouvant entra&icirc;ner la mort ou des non-valeurs &eacute;conomiques), un amaigrissement avec des baisses de productions puis un impact sur la sph&egrave;re g&eacute;nitale (inf&eacute;condit&eacute; passag&egrave;re ou d&eacute;finitive du m&acirc;le, mortalit&eacute;s embryonnaires, avortements ou malformations nerveuses chez les veaux). Lors du 1<sup>er</sup> &eacute;pisode FCO-8, la 3<sup>&egrave;me</sup> phase s'est av&eacute;r&eacute;e la plus dramatique, d'o&ugrave; une vigilance particuli&egrave;re &agrave; porter cet hiver. Pour plus d'informations, consultez le dernier bilan publi&eacute; dans les actualit&eacute;s du dossier FCO de la plateforme ESA (https://www.plateforme-esa.fr).</p><h2><strong>Une vaccination ou des contr&ocirc;les virologiques pour sortir de la zone r&egrave;glement&eacute;e...</strong></h2><p>La FCO est une maladie r&egrave;glement&eacute;e au niveau international et europ&eacute;en. Pour la sortie d'une zone r&eacute;glement&eacute;e, la vaccination est la principale mesure. Un animal est consid&eacute;r&eacute; vaccin&eacute; (s&eacute;rotypes 4 et 8) 60 jours apr&egrave;s la derni&egrave;re injection de primo-vaccination (d&eacute;lai r&eacute;duit &agrave; 10 jours pour certains accords bilat&eacute;raux comme avec l'Italie). Des zones r&eacute;glement&eacute;es &eacute;quivalentes sont reconnues entre Etats de l'Union europ&eacute;enne (Italie, Hongrie et Slov&eacute;nie&nbsp;: zones r&egrave;glement&eacute;es pour le s&eacute;rotype 4). Certains (cas de l'Espagne) recourent &agrave; une analyse PCR dont le r&eacute;sultat n&eacute;gatif permet la certification pour les s&eacute;rotypes 4 et 8. Vers les autres Etats de l'Union europ&eacute;enne et vers les pays tiers, il existe des conditions sp&eacute;cifiques, pour tout renseignement, contactez la DDCSPP.</p><h2><strong>... avec un isolement imp&eacute;ratif en cas de retours d'animaux dans l'&eacute;levage</strong></h2><p>Dans le cadre des contr&ocirc;les PCR pour les &eacute;changes ou les exportations, de nombreux r&eacute;sultats positifs apparaissent. Du fait des diff&eacute;rents allotements subis, ces animaux sont de v&eacute;ritables &laquo;&nbsp;bouillons de culture&nbsp;&raquo; avec une contamination par diff&eacute;rents virus ou bact&eacute;ries. Lorsque c'est possible, refusez le retour de ces animaux dans vos &eacute;levages. Si le retour intervient, isolez strictement ces animaux pendant 3 semaines minimum.</p><h2>BVD, un plan d'&eacute;radication qui s'accentue</h2><p>Le plan BVD creusois entame sa 2<sup>&egrave;me</sup> campagne de d&eacute;pistage g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;. Il est bas&eacute; sur 3 axes (cf. illustration et article du 06/09/2018).</p><h2><strong>Un statut BVD pour tout bovin introduit dont les veaux des vaches introduites gestantes</strong></h2><p>Tout bovin introduit doit avoir un statut BVD (attestation non-IPI ou d&eacute;pistage) d'o&ugrave; la recherche virologique syst&eacute;matique par PCR &agrave; l'introduction. En 2018, 32 bovins ont ainsi &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s positifs. Pour les veaux issus de vaches introduites gestantes, l'information est fournie &agrave; chaque &eacute;leveur par GDS Creuse. Sur 2.000 veaux concern&eacute;s, 300 ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s avec 3 IPI d&eacute;tect&eacute;s. La gestion de ce facteur de risque de contamination important reste donc &agrave; renforcer. Autre facteur de risque &agrave; mieux ma&icirc;triser, c'est l'isolement syst&eacute;matique de tout bovin introduit et lors de tout retour de rassemblement, march&eacute;...</p><h2><strong>Un d&eacute;pistage s&eacute;rologique dans tous les cheptels</strong></h2><p>Le d&eacute;pistage s&eacute;rologique par m&eacute;lange de 20 sur la tranche d'&acirc;ge 24-48 mois en sang ou lait de grand m&eacute;lange permet de conna&icirc;tre la pr&eacute;valence BVD en Creuse. Sur 2.239 cheptels test&eacute;s, 405 (18 %) ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s comme infect&eacute;s. Ce d&eacute;but de campagne confirme ce chiffre. Cette 2<sup>&egrave;me</sup> campagne va permettre de conna&icirc;tre l'incidence BVD en Creuse (nouveaux infect&eacute;s), les 1<sup>ers</sup> r&eacute;sultats la situent &agrave; 5,4 %.</p><h2><strong>L'assainissement des cheptels infect&eacute;s et le pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire</strong></h2><p>Sur les 405 cheptels identifi&eacute;s comme infect&eacute;s en 2017-2018, 100 sont rentr&eacute;s en plan d'assainissement avec, notamment, le pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire sur les veaux lors de leur identification. Pour 2017-2018, 58 cheptels ont mis en place les boucles ou les boutons avec pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire. Pour 2018-2019, 231 cheptels sont actuellement concern&eacute;s.</p><h2><strong>Un accompagnement financier mutualis&eacute; de GDS Creuse</strong></h2><p>Pour les adh&eacute;rents de GDS Creuse (99,6 % des &eacute;leveurs bovins creusois), la mutualisation de tous les co&ucirc;ts analytiques et surco&ucirc;t de boucles a &eacute;t&eacute; valid&eacute;e lors du CA de GDS Creuse du 04/07/2017. Le financement s'appuie sur le droit de tirage sur le FMGDS national (50.000 &euro; pour 2017-2018), une r&eacute;orientation du fonds de solidarit&eacute; bovin creusois (aide &agrave; l'&eacute;limination des IPI&nbsp;: 5.000 &euro; en 2018), la convention avec la Conseil D&eacute;partemental (40.000 &euro; en 2018), une demande aupr&egrave;s du Conseil R&eacute;gional (elle n'a pas abouti pour 2018, une r&eacute;ponse positive est esp&eacute;r&eacute;e pour 2019) et une cotisation sp&eacute;cifique &laquo;&nbsp;Plan &eacute;radication BVD&nbsp;&raquo;&nbsp;(0,50 &euro;/UGB en 2018, 0,70 &euro;/UGB en 2019).</p>



Conseil d'Administration (CA) de GDS Creuse =&gt; Ce 13 décembre 2018, GDS Creuse a réuni son CA afin de faire le point sur la campagne en cours et préparer 2019.


GDS Creuse - Cap sur 2019. Eradication BVD et alerte FCO


<p>Selon une &eacute;tude de l'institut Ipsos pour l'Observatoire Leclerc des&nbsp;nouvelles consommations, 37% des Fran&ccedil;ais se d&eacute;clarent de plus en plus&nbsp;"<em>pr&eacute;occup&eacute;s par la dimension &eacute;thique de ce repas traditionnel"</em> et 21% des&nbsp;personnes impliqu&eacute;es dans la pr&eacute;paration de ce repas choisissent avant tout&nbsp;des produits respectueux de l'environnement.&nbsp;<em>"En raison d'une demande de plus en plus forte des consommateurs sur les&nbsp;modes d'&eacute;levage et la provenance des aliments, les producteurs n'auront plus&nbsp;d'autre choix que la transparence"</em>, rel&egrave;ve Wendy Si Hassen, charg&eacute;e de mission&nbsp;alimentation &agrave; l'association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie),&nbsp;aupr&egrave;s de l'AFP.</p><p>En cette p&eacute;riode de l'ann&eacute;e, <em>"on pr&eacute;conise aux consommateurs d'&ecirc;tre&nbsp;vigilants et de bien regarder les &eacute;tiquettes"</em> et par exemple pour le saumon,&nbsp;de privil&eacute;gier un produit jamais congel&eacute;, le tranchage &agrave; la main, un salage &agrave;&nbsp;sec, une couleur uniforme.&nbsp;La France est le deuxi&egrave;me pays producteur (28.400 tonnes en 2017) et&nbsp;consommateur (32.700 tonnes mises sur le march&eacute; en 2017) de saumon fum&eacute; en&nbsp;Europe.&nbsp;Chez Labeyrie, qui r&eacute;alise 75% de ses ventes annuelles de foie gras au&nbsp;moment de No&euml;l, "on observe effectivement depuis deux ans que ces attentes&nbsp;(d'aliments plus sains, ndlr) s'expriment de fa&ccedil;on plus forte", explique&nbsp;Jacques Trottier, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe.&nbsp;Labeyrie s'est ainsi positionn&eacute; sur le saumon sauvage d&egrave;s les ann&eacute;es 90 et&nbsp;sur le bio depuis pr&egrave;s de 15 ans. "On a mis des ann&eacute;es" &agrave; convaincre les&nbsp;distributeurs, "on a ram&eacute;" pour leur faire comprendre que des produits "jug&eacute;s&nbsp;festifs" pouvaient sortir de leur c&ocirc;t&eacute; "sanctuaris&eacute;", ajoute M. Trottier&nbsp;aupr&egrave;s de l'AFP.&nbsp;D&eacute;sormais, plus d'un saumon fum&eacute; bio sur deux vendu en France l'est sous&nbsp;marque Labeyrie.</p><h2>&eacute;lev&eacute;s en plein air</h2><p>Pour le foie gras, il n'existe en revanche pas de bio, puisque la m&eacute;thode&nbsp;de production, qui passe par le gavage de l'animal, n'est pas conforme au&nbsp;r&egrave;glement europ&eacute;en sur l'agriculture biologique.&nbsp;La fili&egrave;re porte donc ses efforts sur le bien-&ecirc;tre animal. &Eacute;lev&eacute;s en plein air, canards et oies ont vu leur phase d'engraissement&nbsp;diminuer de moiti&eacute; en trente ans pour passer &agrave; une dizaine de jours, d'o&ugrave; une&nbsp;production plus "naturelle", assure &agrave; l'AFP Marie-Pierre P&eacute;, directrice&nbsp;g&eacute;n&eacute;rale du Comit&eacute; interprofessionnel des palmip&egrave;des &agrave; foie gras (Cifog).&nbsp;Autrefois, les &eacute;leveurs &eacute;taient pay&eacute;s au poids donc ils avaient tendance &agrave;&nbsp;gaver de trop leurs b&ecirc;tes, alors que la "qualit&eacute; optimum" d'un foie est&nbsp;atteinte &agrave; environ 500 grammes, pas plus, explique-t-elle.</p><p>L'hu&icirc;tre, autre star des tabl&eacute;es, n'&eacute;chappe pas non plus &agrave; la tendance du&nbsp;"mieux manger": "5 producteurs en France b&eacute;n&eacute;ficient d&eacute;j&agrave; du label" bio,&nbsp;affirme Philippe Le Gal, pr&eacute;sident du comit&eacute; national de la conchyliculture et&nbsp;lui-m&ecirc;me producteur dans le Morbihan.&nbsp;L'extr&ecirc;me majorit&eacute; des hu&icirc;tres vendues le sont toutefois en conventionnel&nbsp;car la certification bio "d&eacute;pend essentiellement de la qualit&eacute; de l'eau, un&nbsp;facteur qu'on ne ma&icirc;trise pas toujours", explique M. Le Gal.&nbsp;Cette volont&eacute; de manger plus sain des aliments produits de fa&ccedil;on plus&nbsp;respectueuse de l'environnement est durable, selon les industriels.&nbsp;"Il n'y aura pas de retour en arri&egrave;re" et, m&ecirc;me si ces attentes des&nbsp;<br>consommateurs ne sont pas "majoritaires" en fin d'ann&eacute;e, "elles iront&nbsp;crescendo", avance ainsi Jacques Trottier.</p><p>Du c&ocirc;t&eacute; de la distribution bio, on tente d'attirer le consommateur avec des&nbsp;produits alternatifs. Ainsi, chez Biocoop, on propose des produits vegan: du&nbsp;"faux gras", 100% v&eacute;g&eacute;tal, &agrave; la place du foie gras ou du "Taramalg", un&nbsp;produit &agrave; base d'algues rempla&ccedil;ant le tarama.</p>



Foie gras, huîtres, saumon : les ingrédients traditionnels du repas de Noël étaient jusqu'à présent "sanctuarisés" car festifs mais, avec la tendance à consommer plus sain et plus local, passent-ils au prisme du "mieux manger" ?


Foie gras, huîtres, saumon : le repas de Noël passe-t-il au prisme du "mieux  manger" ?


<p>Bas&eacute; en Slov&eacute;nie, SIP con&ccedil;oit depuis plus de 60 ans une gamme d'appareils de fenaison comprenant des faucheuses &agrave; disques, des faneuses (jusqu'&agrave; 15 m), des andaineurs &agrave; rotors (jusqu'&agrave; 12,5 m) ainsi que des remorques autochargeuses. Des &eacute;pandeurs &agrave; fumier figurent &eacute;galement &agrave; son catalogue. Implant&eacute; dans les pays &agrave; forte tradition herbag&egrave;re&nbsp;(Allemagne, Autriche, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni, Irlande, Nouvelle-Z&eacute;lande), le constructeur escompte d&eacute;ployer son r&eacute;seau de distributeurs dans l'Hexagone. Le constructeur y pr&eacute;sentera sa nouvelle s&eacute;rie d'andaineurs &agrave; tapis AIR.</p><h2>Tout le fourrage, rien que le fourrage</h2><p>L'AIR 500 T est un andaineur train&eacute; d&eacute;port&eacute; dont la chaine cin&eacute;matique fait intervenir les organes suivants&nbsp;: un pick-up de 330 mm &agrave; rotation lente flottant sur des assiettes libres et dot&eacute; d'&eacute;toiles rotatives &agrave; 6 doigts courts, un ameneur rotatif de 420 mm de diam&egrave;tre, un tapis d'1 m de large. Le concept est particuli&egrave;rement adapt&eacute; aux fourrages sensibles tels que les l&eacute;gumineuses, minimisant les pertes au sol et les risques d'incorporation de terre. L'ensemble est organes est anim&eacute; par des moteurs hydrauliques. Moyennant une puissance de 90 ch &agrave; 120 ch, l'AIR 500 T peut andainer au rythme de 10 ha/h. L'attelage frontal de l'AIR 350 F peut porter &agrave; 9 m la largeur d'andainage / regroupage d'andain.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>SIP dispose d&#039;une gamme de faucheuses et faucheuses-conditionneuses dont il assure la fabrication du lamier dans son usine de Sempeter (Slov&eacute;nie). Elles sont &eacute;quip&eacute;es du syst&egrave;me de remplacement de lames rapide et du syst&egrave;me de protection brevet&eacute; DDSS (syst&egrave;me de s&eacute;curit&eacute; &agrave; disque) pour une r&eacute;paration facile sur le terrain. Tous les mod&egrave;les mont&eacute;s &agrave; l&#039;arri&egrave;re disposent d&#039;un syst&egrave;me de repliage &laquo;&nbsp;sur centre&nbsp;&raquo; et d&#039;une suspension hydraulique de s&eacute;rie, au m&ecirc;me titre que la nouvelle faucheuse-conditionneuse frontale S-Flow.</p>
</aside>




Le constructeur slovène propose avec l'AIR 500 T un andaineur paré pour ramasser les fourrages fragiles sur une largeur de 5,5 m, pouvant être portée 9 m avec une combinaison frontale. A découvrir au Sima.


Un andaineur à tapis au catalogue de SIP


<p>Tel &eacute;tait le sujet de la conf&eacute;rence organis&eacute;e &agrave; Laon, le 14 d&eacute;cembre,&nbsp; par Cerfrance Champagne&nbsp;Nord Est-Ile de France, la Chambre d'agriculture de l'Aisne le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, devant plus de 200 exploitants.</p><p>C'est Olivier Dauger, Pr&eacute;sident de la Chambre de l'agriculture de l'Aisne, r&eacute;f&eacute;rent climat &eacute;nergie au sein de la FNSEA qui a ouvert la conf&eacute;rence en rappelant la situation de ce nouveau m&eacute;tier pour les agriculteurs. Au-del&agrave; d'apporter un relai de croissance, la m&eacute;thanisation place les agriculteurs au c&oelig;ur de la transition &eacute;nerg&eacute;tique, la&nbsp; biomasse repr&eacute;sentant selon l'ADEME* 85% du gisement de biogaz. Olivier Dauger a aussi pr&eacute;cis&eacute; que la r&eacute;gion des Hauts de France encourage fortement le d&eacute;ploiement de cette nouvelle forme de production d'&eacute;nergie verte indispensable &agrave; la sortie de l'&eacute;nergie fossile avant de conclure sur la communication indispensable en amont de tout projet pour son accessibilit&eacute; soci&eacute;tale.</p><p>Pour Bruno Waterlot de GRDF Gaz Vert, le &nbsp;biogaz, &eacute;nergie propre et renouvelable repr&eacute;sente 2 atouts majeurs pour notre pays, la r&eacute;duction de &nbsp;notre d&eacute;ficit commercial et la r&eacute;duction de &nbsp;notre d&eacute;pendance &agrave; l'environnement g&eacute;opolitique.&nbsp; En corr&eacute;lation avec leur activit&eacute; agricole, les Hauts de France, le&nbsp; Grand Est, l'Ile de France et l'Ouest sont les 4 r&eacute;gions fran&ccedil;aises&nbsp; en avance en m&eacute;thanisation. Ainsi, dans l'Aisne, GRDF a d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute; 2 installations, &agrave; Soissons et&nbsp; &agrave; Laon,&nbsp; pour le raccordement d'unit&eacute;s de m&eacute;thanisation &agrave; son r&eacute;seau gazier, un troisi&egrave;me est en &nbsp;projet &agrave; Saint Quentin.&nbsp; Bruno Waterlot a aussi &eacute;voqu&eacute;&nbsp; l'int&eacute;r&ecirc;t de la cog&eacute;n&eacute;ration pour la valorisation de la chaleur pour les unit&eacute;s de taille modeste comme celui des stations-service pour l'alimentation d'engins agricoles et de v&eacute;hicules en BioGNV.</p><p>Pour Antoine P&eacute;pin et Florent Risbourg de Cerfrance &Eacute;nergie un projet de m&eacute;thanisation est un projet&nbsp; industriel avec des relations contractuelles diff&eacute;rentes de celles d'une exploitation. Pour des&nbsp; projets collectifs, il est important d'identifier la strat&eacute;gie des partenaires et de trouver une synergie entre les diff&eacute;rents acteurs. L'approvisionnement doit &ecirc;tre stable et &eacute;quilibr&eacute;, la m&eacute;thanisation, comme un &eacute;levage animal n&eacute;cessite une surveillance permanente pour atteindre un temps de fonctionnement minimum de&nbsp; 8&nbsp;000 heures par an.</p><p>Fran&ccedil;ois Istasse, responsable de l'unit&eacute; &laquo;&nbsp;&Eacute;nergies Renouvelables&nbsp;&raquo; au Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est&nbsp; a quant &agrave; lui rappel&eacute; que m&ecirc;me si cette fili&egrave;re offre une visibilit&eacute; &agrave; 15/20ans, il s'agit d'installations industrielles dont les r&eacute;sultats sont li&eacute;s &agrave; la performance technique et aux capacit&eacute;s du porteur.</p><p>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;</p>


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