Les avortements sont des pathologies anciennes et persistantes. Tous les &eacute;levages sont concern&eacute;s, 2 % des femelles avortent chaque ann&eacute;e. En pr&eacute;sence de causes infectieuses, parasitaires, alimentaires... des avortements en s&eacute;rie peuvent appara&icirc;tre.<h2>Les causes infectieuses et parasitaires, les plus redoutables</h2>Parmi toutes les causes, celles d'origine infectieuse (bact&eacute;rienne ou virale) ou parasitaire (toxoplasmose, n&eacute;osporose...) sont les plus redoutables car&nbsp;contagieuses et dou&eacute;es d'un grand pouvoir d'expansion intra et inter &eacute;levage. Elles sont souvent difficiles &agrave; combattre (&eacute;checs th&eacute;rapeutiques), persistantes par les animaux porteurs asymptomatiques et excr&eacute;teurs et parfois transmissibles &agrave; l'homme comme la brucellose, la chlamydiose, la fi&egrave;vre Q, la list&eacute;riose, la toxoplasmose...<h6>Une d&eacute;claration obligatoire des avortements (police sanitaire de la brucellose)</h6>Le 1er signe de la brucellose est l'avortement d'o&ugrave; une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement chez les bovins ou tout &eacute;pisode abortif chez les petits ruminants (3 avortements ou plus sur une p&eacute;riode de 7 jours ou moins) &agrave; son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire avec une prise en charge par l'Etat des frais li&eacute;s &agrave; ce contr&ocirc;le brucellose (frais de d&eacute;placement et d'intervention du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, frais d'analyses).<h2>Le recours au laboratoire, un passage oblig&eacute; pour assurer le diagnostic &eacute;tiologique</h2>Conna&icirc;tre la cause d'une &eacute;pid&eacute;mie est indispensable pour mettre en place le plan d'action curatif et &eacute;laborer la strat&eacute;gie pr&eacute;ventive. Lors d'avortements, les manifestations cliniques et les caract&eacute;ristiques &eacute;pid&eacute;miologiques ne sont pas sp&eacute;cifiques. Au mieux ces &eacute;l&eacute;ments peuvent orienter vers une suspicion mais le recours au laboratoire est toujours n&eacute;cessaire. Le diagnostic analytique fait appel &agrave; des m&eacute;thodes directes avec recherche de l'agent causal ou indirectes avec recherche des anticorps.<h2>Un diagnostic direct facilit&eacute; par la Caisse R&eacute;gionale de Solidarit&eacute; Sant&eacute; Animale (CRSSA), un renforcement du kit bovin</h2>Pour faciliter l'utilisation des nouvelles techniques de diagnostic direct (PCR), le GRASL a d&eacute;cid&eacute; de consacrer la CRSSA au diagnostic direct des avortements dans les &eacute;levages bovins, ovins et caprins. Un kit PCR, adapt&eacute; &agrave; chaque esp&egrave;ce, avec une prise en charge de 75 % est &agrave; disposition. Gr&acirc;ce aux nouveaux outils analytiques disponibles, depuis le 01/10/2017, le kit avortement bovin est pass&eacute; de 5 &agrave; 11 valences recherch&eacute;es (cf. tableau &laquo;&nbsp;CRSSA &ndash; Kit diagnostic direct avortements ruminants&nbsp;&raquo;). En cas de n&eacute;cessit&eacute; de recherches s&eacute;rologiques compl&eacute;mentaires, notre plan &laquo;&nbsp;maladies &eacute;mergentes&nbsp;&raquo; permet la prise en charge de 50 % des frais d'analyses et de la visite v&eacute;t&eacute;rinaire de mise en place du plan de lutte et de pr&eacute;vention.<h2>Des r&eacute;sultats... mais des pr&eacute;cautions d'utilisation &agrave; respecter&nbsp;: intervenir 48 h maxi apr&egrave;s l'avortement avec des pr&eacute;l&egrave;vements de qualit&eacute;&nbsp;!</h2>En 2016-2017, 258 kits avortements bovins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en Limousin. Le taux d'&eacute;lucidation n'est que de 24 % (36 ehrlichiose, 9 n&eacute;osporose, 7 fi&egrave;vre Q, 6 BVD et 5 chlamydiose) d'o&ugrave; le renforcement de ce kit (cf. ci-dessus). Pour les petits ruminants, 93 kits ont &eacute;t&eacute; analys&eacute;s avec un taux d'&eacute;lucidation de 50 % (19 fi&egrave;vre Q, 16 chlamydiose, 9 salmonellose et 2 toxoplasmose). Trois &eacute;l&eacute;ments conditionnent le taux d'&eacute;lucidation&nbsp;: la pr&eacute;cocit&eacute; d'intervention (pr&eacute;l&egrave;vement dans les 48 heures, maximum, suivant l'avortement pour le diagnostic direct), la qualit&eacute; des pr&eacute;l&egrave;vements et les recherches compl&eacute;mentaires (autres pathologies, s&eacute;rologies chez les avort&eacute;es depuis plus 15 jours). Cela implique une application stricte de la &laquo;&nbsp;conduite &agrave; tenir lors de tout avortement&nbsp;&raquo; par le couple &eacute;leveur/v&eacute;t&eacute;rinaire (cf. encadr&eacute;). C'est une composante de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;. N'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 1)&nbsp;&nbsp;&nbsp; L&#039;isolement imp&eacute;ratif de l&#039;avort&eacute;e, de l&#039;avorton et du placentaD&egrave;s la constatation d&#039;un avortement, il sera isol&eacute; de fa&ccedil;on syst&eacute;matique, l&#039;avort&eacute;e, l&#039;avorton et le placenta expuls&eacute; (en prenant les mesures d&#039;hygi&egrave;ne n&eacute;cessaires). En &eacute;levage ovin, il ne sera pas fait adopter des agneaux bien portants &agrave; des brebis avort&eacute;es. Cela repr&eacute;sente les premi&egrave;res dispositions &agrave; prendre pour &eacute;viter la contamination des cong&eacute;n&egrave;res &eacute;tant donn&eacute; la forte charge infectieuse que peuvent pr&eacute;senter ces &eacute;l&eacute;ments.2)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le contr&ocirc;le de l&#039;eau et de l&#039;alimentationL&#039;eau&nbsp;et l&#039;alimentation (ensilages mal conserv&eacute;s et contamin&eacute;s par des rats, aliments avec des moisissures) peuvent &ecirc;tre de formidables relais de contamination.3)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le recueil des comm&eacute;moratifsLe recueil des comm&eacute;moratifs a pour objectifs de d&eacute;finir la nature des avortements, de recueillir des renseignements cliniques (stade d&#039;avortement) et &eacute;pid&eacute;miologiques (lot concern&eacute;, mouvement d&#039;animaux, signes particuliers) permettant d&#039;orienter les recherches. Le calcul du taux d&#039;avortement permet de se situer par rapport aux seuils d&#039;alerte de chaque esp&egrave;ce (cf. tableau &laquo;&nbsp;Avortements &ndash; Seuils d&#039;intervention&nbsp;&raquo;).4)&nbsp;&nbsp;&nbsp; La prescription des analysesLes grands principes retenus face &agrave; un &eacute;pisode d&#039;avortements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s sont les suivants&nbsp;:Rechercher l&#039;agent pathog&egrave;ne sur l&#039;avort&eacute;e et/ou l&#039;avorton dans les 48 heures, maxi, apr&egrave;s l&#039;avortement.Rechercher les anticorps chez les avort&eacute;es depuis plus 15 jours. L&#039;&eacute;chantillon pourra &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute; par les m&egrave;res de mort-n&eacute;s et des femelles ayant pr&eacute;sent&eacute; des troubles de la reproduction compatibles avec l&#039;intervention de l&#039;agent pathog&egrave;ne.5)&nbsp;&nbsp;&nbsp; L&#039;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultatsLes r&eacute;sultats d&#039;analyses ne donnent pas forc&eacute;ment &laquo;&nbsp;la&nbsp;&raquo; r&eacute;ponse&nbsp;: l&#039;interpr&eacute;tation doit &ecirc;tre faite de fa&ccedil;on rigoureuse en tenant compte de la nature du pr&eacute;l&egrave;vement, du contexte... Seuls, un choix rigoureux des animaux pr&eacute;lev&eacute;s, des pr&eacute;l&egrave;vements, une prescription m&eacute;thodique, une rigueur dans l&#039;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultats permettent de poser sinon un diagnostic de certitude, au moins un diagnostic de forte pr&eacute;somption, ou, et cela est loin d&#039;&ecirc;tre n&eacute;gligeable, d&#039;&eacute;liminer certaines causes.6)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le &laquo;&nbsp;plan de pr&eacute;vention&nbsp;&raquo;, quelles suites&nbsp;?Les suites &agrave; donner seront fonction du diagnostic mais &eacute;galement d&#039;autres crit&egrave;res pour l&#039;utilisation d&#039;une politique bas&eacute;e sur la mise en place des seules mesures sanitaires ou associ&eacute;es &agrave; des mesures m&eacute;dicales (vaccinations, antibiotiques...).
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Avortements =&gt; L’apparition d’avortements implique un plan d’action raisonné. Le diagnostic direct montre tout son intérêt si les précautions d’utilisation sont respectées. Le renforcement du kit bovin devrait permettre une amélioration du taux d’élucidation. 


Avortements des ruminants. Une méthodologie précise à appliquer

"Nous voulions savoir s'il y avait une corr&eacute;lation entre la taille de la&nbsp;ferme et le r&eacute;sultat &eacute;conomique", explique Jo&euml;l Restif, agriculteur en&nbsp;Ille-et-Vilaine pour le r&eacute;seau des Civam. Pour cela, le Civam a compar&eacute; les r&eacute;sultats de 170 fermes du r&eacute;seau en&nbsp;agriculture durable (AD) mais non bio de l'ouest de la France avec un&nbsp;&eacute;chantillon cibl&eacute; de 354 fermes du r&eacute;seau d'information comptable agricole&nbsp;(Rica), qui alimente les informations statistiques du Minist&egrave;re de&nbsp;l'Agriculture. Sans surprise, ils ont trouv&eacute; une moindre utilisation de produits&nbsp;phytosanitaires et moins d'&eacute;missions de carbones dans les fermes qui laissent&nbsp;leurs vaches p&acirc;turer et ach&egrave;tent peu de compl&eacute;ments d'alimentation. Mais "on s'est &eacute;galement aper&ccedil;u que le volume produit ne g&eacute;n&egrave;re pas&nbsp;obligatoirement plus de revenus, parce que dans nos fermes on travaille&nbsp;surtout sur l'efficacit&eacute; &eacute;conomique et la cr&eacute;ation de valeur ajout&eacute;e",&nbsp;d&eacute;taille M. Restif.&nbsp;&nbsp;"Au bout du compte la r&eacute;mun&eacute;ration du travail est plus importante sur nos&nbsp;fermes, m&ecirc;me avec des tailles inf&eacute;rieures", ajoute-t-il.&nbsp;&nbsp; Selon l'&eacute;tude, les fermes AD cr&eacute;ent davantage de richesse (+24% de valeur&nbsp;ajout&eacute;e par actif) par rapport aux exploitations du Rica, et ce malgr&eacute; une&nbsp;production de lait de vache inf&eacute;rieure: "compar&eacute;es aux fermes Rica, les fermes&nbsp;AD ont 12.000 euros de r&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;t en plus, avec 19.000 euros&nbsp;de production en moins". Par ailleurs, dans les fermes AD, 48% de la valeur ajout&eacute;e et des aides de&nbsp;la PAC sont d&eacute;di&eacute;es &agrave; r&eacute;mun&eacute;rer le travail contre 33% dans les fermes Rica.&nbsp;"Le revenu disponible annuel pour l'exploitant non salari&eacute; est alors de 21.123&nbsp;euros compar&eacute; &agrave; 6.974 euros dans les fermes Rica", assure l'&eacute;tude."Ce qui nous int&eacute;resse c'est de porter un mod&egrave;le agricole alternatif qui&nbsp;fonctionne du point de vue &eacute;conomique et environnemental. Surtout dans le&nbsp;cadre des discussions des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation qui ont lieu&nbsp;actuellement", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Arnaud Gauffier, Responsable Agriculture au&nbsp;WWF France. Car force est de constater que "l'augmentation de la productivit&eacute; du&nbsp;travail dans les exploitations agricoles, la forte d&eacute;pendance aux intrants et&nbsp;la course aux investissements ne sont plus gage d'efficacit&eacute; &eacute;conomique. Il&nbsp;faut sortir de la religion des volumes", assure l'ONG.


Les exploitations laitières qui privilégient le recours aux pâturages sont non seulement plus écolo mais aussi plus performantes économiquement et socialement selon une étude du réseau de valorisation de l'agriculture durable Civam, soutenu par WWF France.


Le lait issu des pâturages, plus écolo et plus rentable (étude)

Apr&egrave;s les &eacute;tudes am&eacute;ricaines et allemandes, place &agrave; la r&eacute;alit&eacute; fran&ccedil;aise pour Claas, propri&eacute;taire des &eacute;clateurs Shredlage depuis l'&eacute;t&eacute; 2016. Le constructeur a mis en place plusieurs essais en France visant &agrave; d&eacute;monter l'int&eacute;r&ecirc;t de la technologie qui, comparativement aux &eacute;clateurs conventionnels, pousse plus loin le d&eacute;fibrage de la tige et des feuilles ainsi que la pulv&eacute;risation des grains. Claas a men&eacute; un test comparatif au sein d'un m&ecirc;me &eacute;levage, situ&eacute; dans l'Orne, sur deux lots de vaches laiti&egrave;res de 128 et 158 b&ecirc;tes, nourries pour l'un avec de l'ensilage classique et pour l'autre avec de l'ensilage Shredlage. R&eacute;sultats&nbsp;? Sur la base d'une production moyenne de 20,2 kg/jour, le Shredlage procure un gain de 1,2 kg de lait brut par vache et par jour.Fibre et amidonSelon Claas, le Shredlage porte son avantage &agrave; deux endroits&nbsp;: le d&eacute;chiquetage de la plante et la pulv&eacute;risation du grain. La qualit&eacute; du d&eacute;chiquetage augmente la surface de contact entre la plante et le rumen, engendrant une am&eacute;lioration de la d&eacute;gradabilit&eacute; th&eacute;orique de la NDF (Neutral Digestible Fiber) et une assimilation plus importante, permettant au passage de diminuer les apports compl&eacute;mentaires. La pulv&eacute;risation du grain s'appr&eacute;cie quant &agrave; elle par l'IFG, l'Indice de Fragmentation des Grains, qui culmine &agrave; 75 % avec le Shredlage quand les chantiers standards se situent aux alentours de 50 %, le seuil de 70 % &eacute;tant consid&eacute;r&eacute; comme optimal pour valoriser pleinement l'amidon des grains, offrant l&agrave; encore une optimisation des apports &eacute;nerg&eacute;tiques. Claas affirme par ailleurs enregistrer de bons r&eacute;sultats au niveau du tassement des silos. Leader mondial du march&eacute;, Claas dispose de deux s&eacute;ries d'ensileuses avec les Jaguar 900 (6 mod&egrave;les de 462 ch et 884 ch) et les Jaguar 800 (4 mod&egrave;les de 408 ch &agrave; 585 ch), d&eacute;sormais &eacute;quip&eacute;es du levier multifonctions Cmotion en usage sur certaines s&eacute;ries de moissonneuses-batteuses et de tracteurs.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Des brins longs de 26 mm &agrave; 30 mm enti&egrave;rement d&eacute;fibr&eacute;s &agrave; la place de brins courts de 10 mm &agrave; 18 mm. Des grains pulv&eacute;ris&eacute;s dans une plus forte proportion. Telles sont les vertus m&eacute;caniques de la technologie Shredlage r&eacute;cemment acquise par Claas et propos&eacute;e sur ses ensileuses Jaguar. L&#039;&eacute;clateur Shredlage se compose de 2 rouleaux de 250 mm de 110 et 145 dents. Combin&eacute; &agrave; un diff&eacute;rentiel de vitesse de 50 %, leur rainurage en croix avec des spirales oppos&eacute;es produisent un effet de ripage et de friction sur le ma&iuml;s permettant de d&eacute;chiqueter l&#039;int&eacute;gralit&eacute; de la plante et de pulv&eacute;riser les grains. L&#039;&eacute;clateur Shredlage trouve sa place dans le concept Multi Crop Cracker (MCC) bas&eacute; sur des carters d&#039;&eacute;clateurs uniformes et des rouleaux amovibles MCC Claasic et MCC Max, et d&eacute;sormais MCC Shredlage.
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C’est ce que le constructeur a enregistré dans un essai comparatif réalisé dans un élevage de l’Orne. L’ensilage de maïs en brins longs (20 cm) réalisé au moyen d’un éclateur rainuré en croix et spiralé améliore la dégradabilité de la fibre et la disponibilité de l’amidon du grain.


Ensilage Shredlage de Claas : + 1,2 kg/jour de lait


Le Congrès 2017 de la Confédération des Experts Fonciers s’est déroulé en mai dernier. Au sein d'un atelier conduit par un groupe d’experts a été développé le sujet de l’évaluation de l’entreprise agricole en développant plus particulièrement deux méthodes d’évaluation.


Contexte et méthodes d’évaluation de l’entreprise agricole

L'initiative &eacute;tait n&eacute;e d&eacute;but 2017, lanc&eacute;e par une coop&eacute;rative de producteurs en d&eacute;tresse, la laiterie de St Denis de l'H&ocirc;tel (LSDH), et un groupement de consommateurs, qui a d&eacute;fini la r&eacute;mun&eacute;ration qu'elle souhaitait donner aux &eacute;leveurs, soit 39 centimes par litre. Elle est soutenue par des distributeurs. Avec 22 millions de litres de lait vendus en moins d'un an, le projet a r&eacute;ussi au-del&agrave; des esp&eacute;rances de ses concepteurs.Les repr&eacute;sentants de "C'est qui le Patron ?!" ont &eacute;t&eacute; re&ccedil;us lundi par la conseill&egrave;re agriculture du pr&eacute;sident Emmanuelle Macron, Audrey Bourolleau. Ils lui ont annonc&eacute; que le groupe Monoprix avait d&eacute;cid&eacute; de passer tout son lait de marque de distributeur (MDD) en lait &eacute;quitable, avec le lait des producteurs suivant le cahier des charges "C'est qui le patron?!". Ils ont aussi indiqu&eacute; que Carrefour allait introduire ce lait dans deux de ses produits MDD: les yaourts natures et le fromage blanc. "La raison d'&ecirc;tre d'un distributeur n'est pas de proposer des produits moins chers mais des produits de qualit&eacute; au meilleur rapport qualit&eacute;/prix", a comment&eacute; R&eacute;gis Schultz, pr&eacute;sident de Monoprix.L'&eacute;quipe de "La marque du Consommateur" et la laiterie LSDH voulaient se lancer dans le lait ingr&eacute;dient. L'initiative a &eacute;t&eacute; acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e par la rencontre d'un groupe de sept jeunes producteurs mayennais, dont Benoit Filoche, qui avait rencontr&eacute; la conseill&egrave;re agriculture de l'Elys&eacute;e lors d'un d&eacute;placement d'Emmanuel Macron. "Cet agriculteur nous avait fait part de ses difficult&eacute;s et nous avions gard&eacute; le contact dans le cadre des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation", a rappel&eacute; la conseill&egrave;re du pr&eacute;sident lors de cette rencontre. Elle l'a mis plus tard en relation avec Nicolas Chabanne, repr&eacute;sentant de "la marque du consommateur".Pour M. Chabanne, "cette extension va permettre d'augmenter consid&eacute;rablement les volumes &eacute;coul&eacute;s et, du m&ecirc;me coup, le nombre d'&eacute;leveurs laitiers b&eacute;n&eacute;ficiant d'une plus juste r&eacute;mun&eacute;ration". Monoprix vend ainsi 15 millions de litres de lait MDD par an et les yaourts et fromages blancs MDD de Carrefour repr&eacute;sentent 8 millions de litres de lait par an.


Les initiateurs de la marque de lait équitable "C'est qui le patron?!" ont annoncé lundi que leur initiative avait connu deux nouveaux succès en devenant fournisseur de lait sous marque distributeur chez Monoprix et Carrefour.


Le lait équitable "C'est qui le Patron?!" accentue sa percée dans la distribution

&laquo;&nbsp;Notre souhait le plus fort est d'aboutir &agrave; des outils qui permettent une revalorisation des prix pay&eacute;s aux agriculteurs&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Christiane Lambert, la pr&eacute;sidente de la FNSEA, &agrave; l'occasion d'une rencontre avec &Eacute;douard Philippe, &agrave; l'h&ocirc;tel Matignon, aujourd'hui. Elle &eacute;tait notamment accompagn&eacute;e par J&eacute;r&eacute;my Decerle, le pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs.Les ateliers consacr&eacute;s &agrave; la cr&eacute;ation et &agrave; la r&eacute;partition de la valeur sont maintenant achev&eacute;s. Tous les acteurs sont en attente du discours d'Emmanuel Macron, pr&eacute;vu le 11 octobre. Alors que plusieurs propositions sont sorties des r&eacute;unions de concertation, des voix dissonantes se sont aussi fait entendre, comme Michel &Eacute;douard Leclerc ou l'UFC Que Choisir.&nbsp; Ces derniers craignent une augmentation des prix pour le consommateur.Un point de vue inacceptable pour la FNSEA. &nbsp;Devant le Premier ministre, Christiane Lambert a d&eacute;taill&eacute; les demandes de son syndicat&nbsp;: encadrer les promotions&nbsp;; retoucher le seuil de vente &agrave; perte&nbsp;; lutter contre les prix abusivement bas et prendre des sanctions en cas de disfonctionnement&nbsp;; revoir les clauses de ren&eacute;goociation quand les prix fluctuent&nbsp;; pouvoir &eacute;tablir des contrats qui int&egrave;grent les co&ucirc;ts de production et revoir le droit de la concurrence europ&eacute;en, m&ecirc;me si cette derni&egrave;re mesure d&eacute;passe le d&eacute;bat national.<h2>&laquo;&nbsp;M. Leclerc repr&eacute;sente un ancien monde&nbsp;&raquo;&nbsp;</h2>La pr&eacute;sidente de la FNSEA a r&eacute;agi aux propos de Michel &Eacute;douard Leclerc, craignant que ces &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux d&eacute;bouchent sur une hausse des prix pour le consommateur. &laquo;&nbsp;M. Leclerc est tr&egrave;s bavard &agrave; l'ext&eacute;rieur des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation mais ses repr&eacute;sentants dans les ateliers ont &eacute;t&eacute; peu bavards, ce qui est tr&egrave;s dommage&nbsp;&raquo;, lance-t-elle.&laquo;&nbsp;M. Leclerc repr&eacute;sente un ancien monde, celui des prix toujours plus bas. Les consommateurs veulent autre chose, ils veulent de l'origine, de la qualit&eacute;, de la proximit&eacute;, ils veulent savoir qui produit et comment et ils veulent surtout redonner plus de centimes aux producteurs &raquo;. Elle enfonce le clou&nbsp;: &laquo;&nbsp;M. Leclerc doit comprendre cette aspiration et ne pas se pr&eacute;senter comme le chevalier blanc de la d&eacute;fense des consommateurs. Il d&eacute;fend surtout ses marges &agrave; lui et ses int&eacute;r&ecirc;ts &raquo;.La pr&eacute;sidente de la FNSEA estime par ailleurs qu'il est &laquo;&nbsp;faux&nbsp;&raquo; de dire qu'une modification du seuil de revente &agrave; perte conduise &agrave; une augmentation de 15 %. Elle souhaite en finir avec le&nbsp;&laquo;&nbsp;jeu malsain&nbsp;&raquo; auquel jouerait selon elle M. Leclerc, qui conduirait &agrave; &laquo;&nbsp;&eacute;craser de la valeur&nbsp;&raquo;.Christiane Lambert renvoie aussi les citoyens face &agrave; leur responsabilit&eacute; concernant l'avenir de l'agriculture fran&ccedil;aise : &laquo;&nbsp;passer la commande du haut de gamme, quand on est citoyen, et vouloir acheter moins cher, low cost, quand on est consommateur... Cela conduit &agrave; des drames et des faillites&nbsp;&raquo;.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&#039;entrevue avec le Premier ministre a &eacute;t&eacute; l&#039;occasion d&#039;&eacute;voquer le sujet du glyphosate. &laquo;&nbsp;La science doit guider les d&eacute;cisions, et pas seulement la pression d&#039;associations militantes&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Christiane Lambert, qui n&#039;a re&ccedil;u aucun &eacute;l&eacute;ment nouveau sur ce sujet lors la rencontre avec &Eacute;douard Philippe. J&eacute;r&eacute;my Decerle a demand&eacute; &laquo;&nbsp;plus de coh&eacute;rence&nbsp;&raquo; dans la politique gouvernementale. &laquo;&nbsp;On ne peut pas aller n&eacute;gocier avec des pays qui ne respectent pas les m&ecirc;mes r&egrave;gles que nous, tout en imposant de nouvelles r&egrave;gles aux agriculteurs, qui sont encore sur la paille&nbsp;&raquo;, insiste-t-il.Le nouveau budget du minist&egrave;re de l&#039;Agriculture &eacute;tait aussi &agrave; l&#039;ordre du jour. La FNSEA regrette que la mesure annonc&eacute;e par Manuel Valls en 2016, qui pr&eacute;voyait une baisse de 7 points au niveau des cotisations maladie, ait &eacute;t&eacute; remplac&eacute;e par &laquo;&nbsp;une proposition extr&ecirc;mement complexe et alambiqu&eacute;e&nbsp;&raquo;. De m&ecirc;me, Christiane Lambert d&eacute;plore que la cr&eacute;ation d&#039;une &eacute;pargne de pr&eacute;caution &ndash; une promesse du pr&eacute;sident Macron&nbsp;&ndash; ne soit toujours pas &agrave; l&#039;ordre du jour.
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La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont rencontré aujourd’hui le Premier ministre, alors que le discours d’Emmanuel Macron est attendu par tous les acteurs le 11 octobre, à l’occasion des états généraux de l’alimentation. 


Revaloriser les prix pour en finir avec les « drames » et les « faillites »

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L'Iran est le pays invit&eacute; d'honneur de ce rendez-vous d'affaires annuel&nbsp;entre les &eacute;leveurs de la plan&egrave;te et 2.000 veaux, vaches et moutons d'exception&nbsp;venus de tous les terroirs fran&ccedil;ais. M&ecirc;me si le pr&eacute;sident du salon Jacques Chazalet dit ne pas aimer le mot&nbsp;"foirail", jug&eacute; p&eacute;joratif, le Sommet de l'&eacute;levage de Cournon d'Auvergne est&nbsp;devenu au fil des ans l'un des plus vastes champs de foire au b&eacute;tail d'Europe,&nbsp;o&ugrave; se multiplient concours nationaux et internationaux, vitrines des d&eacute;bouch&eacute;s&nbsp;du march&eacute; de la viande. Cette ann&eacute;e, chez les bovins, la race Limousine, au poil blond dor&eacute;, est&nbsp;c&eacute;l&eacute;br&eacute;e: les 384 meilleurs repr&eacute;sentants de la race sont en comp&eacute;tition,&nbsp;issus de 206 &eacute;levages. Le Sommet accueille aussi pour la premi&egrave;re fois deux&nbsp;concours de races non fran&ccedil;aises: la Blanc Bleu Belge et la tr&egrave;s britannique&nbsp;Hereford, &agrave; la robe pie rouge.&nbsp;&nbsp;Le ministre de l'Agriculture d'Iran, Mahmood Hojati doit diriger une&nbsp;d&eacute;l&eacute;gation de plus de 100 personnes, dont des agriculteurs et des directeurs&nbsp;de coop&eacute;ratives. Il signera une convention commerciale France-Iran avec son&nbsp;homologue fran&ccedil;ais St&eacute;phane Travert.&nbsp;&nbsp; De 70 l'an pass&eacute;, le nombre de d&eacute;l&eacute;gations a augment&eacute; &agrave; 85, venant&nbsp;d'Ouzb&eacute;kistan, Argentine, Russie, Turquie, Mongolie, Bi&eacute;lorussie, de la&nbsp;plupart des pays europ&eacute;ens, et de presque tous les pays d'Afrique. "Certains de nos visiteurs nous ont dit qu'ils trouvaient tout ce dont ils&nbsp;ont besoin pour lancer ou relancer une fili&egrave;re d'&eacute;levage, du mat&eacute;riel&nbsp;g&eacute;n&eacute;tique &agrave; la nutrition animale, en passant par l'optimisation sanitaire, les&nbsp;mat&eacute;riels et les b&acirc;timents", explique M. Chazalet. Au coeur du Massif Central, la "plus grande prairie naturelle d'Europe", ce&nbsp;salon est ax&eacute; sur la "revalorisation de l'espace rural" par l'&eacute;levage. "Il&nbsp;faut bien des herbivores pour entretenir les prairies", sourit M. Chazalet. Comme pour les d&eacute;fil&eacute;s de mode, des outils de visionnage en streaming&nbsp;permettent &agrave; un acheteur &agrave; l'autre bout du monde de participer en direct aux&nbsp;ench&egrave;res. L'an dernier, le nombre d'ench&egrave;res de l'&eacute;tranger a augment&eacute;.<h2>Le Mercosur inqui&egrave;te</h2>En moyenne, un bovin reproducteur peut se n&eacute;gocier entre 3.000 et 6.000&nbsp;euros, reconnaissance du travail de g&eacute;n&eacute;rations de paysans s&eacute;lectionneurs qui&nbsp;croisent les crit&egrave;res recherch&eacute;s, soit pour le lait soit pour la viande. Comme dans la haute couture, certaines b&ecirc;tes d'exception voient leurs prix&nbsp;s'envoler. Parfois jusqu'&agrave; 30.000 euros. Comme dans le vin, l'une des ench&egrave;res&nbsp;les plus courues est celle des "reproducteurs Grand cru" pr&eacute;vue jeudi. Mais les acteurs du grand march&eacute; de la viande, d&eacute;j&agrave; sous forte pression en&nbsp;Europe avec la crise d&eacute;clench&eacute;e par l'embargo russe et la mont&eacute;e des&nbsp;mouvements v&eacute;gans anti-viande, se disent tr&egrave;s inquiets des n&eacute;gociations&nbsp;internationales commerciales en cours. Principale raison: la proposition faite par la Commission europ&eacute;enne au&nbsp;Br&eacute;sil et &agrave; l'Argentine en fin de semaine derni&egrave;re de leur ouvrir un quota&nbsp;d'importation &agrave; taux de douane r&eacute;duit de 70.000 tonnes par an de viande&nbsp;bovine, dans le cadre des n&eacute;gociations entre l'UE et les pays sud-am&eacute;ricains&nbsp;du "Mercosur".&nbsp;&nbsp;L'interprofession de la viande Interbev, a "d&eacute;nonc&eacute; avec force" vendredi&nbsp;"l'irresponsabilit&eacute;" de ces n&eacute;gociations, en demandant au gouvernement&nbsp;fran&ccedil;ais de "rejeter ce nouvel accord". "Malgr&eacute; les grandes difficult&eacute;s &eacute;conomiques de la fili&egrave;re viande bovine&nbsp;fran&ccedil;aise et les conclusions tr&egrave;s pr&eacute;occupantes de la Commission d'experts&nbsp;fran&ccedil;ais sur l'accord Canada/UE (CETA), la Commission europ&eacute;enne continue de&nbsp;privil&eacute;gier sa politique commerciale en voulant conclure rapidement un accord&nbsp;avec le Mercosur. Comme les viandes canadiennes, les viandes bovines&nbsp;sud-am&eacute;ricaines ne r&eacute;pondent en aucun point aux attentes des consommateurs, ni&nbsp;en termes de tra&ccedil;abilit&eacute;, de s&eacute;curit&eacute; sanitaire, d'environnement, ni de&nbsp;protection animale", a affirm&eacute; Interbev dans un communiqu&eacute;. Ces viandes "sont produites dans des syst&egrave;mes d'&eacute;levage pas ou peu&nbsp;r&eacute;glement&eacute;s, largement responsables de la d&eacute;forestation, utilisant farines&nbsp;animales et autres traitements v&eacute;t&eacute;rinaires strictement interdits au sein de&nbsp;l'UE", s'alarme Interbev.


Toisons, robes et pelages luisent déjà sous les spots: le 26e sommet international de l'élevage exposera à partir de mercredi à côté de Clermont-Ferrand les fleurons du cheptel et de la génétique animale française pour les acheteurs du monde entier.


Le Sommet de l'élevage, carrefour d'affaires international du cheptel français

Bas&eacute; en Allemagne, le Competence Center Isobus (CCI) d&eacute;veloppe des terminaux Isobus &agrave; l'intention des constructeurs membres de l'association, parmi lesquels figurent depuis l'origine Amazone, Grimme, Krone, Kuhn, Lemken et Rauch. Apr&egrave;s les terminaux CCI100 et CCI 200, le CCI pr&eacute;sentera &agrave; Agritechnica sont terminal CCI 1200, d'une toute autre envergure, dans ses mensurations comme dans ses attributions. Dot&eacute; d'un &eacute;cran de 30,5 cm (12,1 pouces), le terminal permet de visualiser dans le m&ecirc;me temps l'image d'une cam&eacute;ra embarqu&eacute;e sur le tracteur ou l'outil attel&eacute; et par exemple la carte de couverture d'une application d'intrant avec les coupures de tron&ccedil;on, le tout avec trois modes de visualisation. A l'int&eacute;rieur, le CCI 1200 renferme en fait deux terminaux universels (UT) aptes &agrave; assurer le pilotage de deux outils, tels que par exemple un ensemble tr&eacute;mie frontale / semoir<h2>Fonction Multi-touch</h2>Modulation de dose (carte sous format Iso XML ou Shape), distinction d'une dose droite / gauche sur les distributeurs d'engrais centrifuges, coupure de tron&ccedil;on (jusqu'&agrave; 254 sections), commande automatique des lignes de jalonnage sous GPS (Tramline Control)&nbsp;: telles sont quelques-unes des fonctionnalit&eacute;s du terminal, dot&eacute;e d'une navigation de type smartphone (fonction Multi-touch). Le syst&egrave;me d'aide permet au chauffeur de s'informer sur l'application actuellement utilis&eacute;e, ses fonctions ainsi que ses param&egrave;tres, graphiques et textes &agrave; l'appui.


Le CCI 1200 renferme deux terminaux universels aptes à gérer deux machines attelées. Créé en 2009 par six constructeurs dont le français Kuhn, le Competence Center Isobus fédère aujourd’hui plus de 20 partenaires.


CCI 1200, un terminal Isobus de 12 pouces

Le comit&eacute; d'experts charg&eacute; du dossier, o&ugrave; si&egrave;gent des repr&eacute;sentants des&nbsp;Etats membres, se r&eacute;unit jeudi et vendredi prochains &agrave; Bruxelles. Aucun vote n'est attendu pour le moment: les positions des Etats membres&nbsp;restent trop floues. La France est un des seuls pays, avec l'Autriche, &agrave; avoir affich&eacute;&nbsp;publiquement la sienne, en s'opposant &agrave; la proposition de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne de renouveler pour dix ans la licence du produit.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le gouvernement fran&ccedil;ais a tout de m&ecirc;me laiss&eacute; une porte ouverte, en se&nbsp;disant ouvert &agrave; une p&eacute;riode d'autorisation r&eacute;duite, &agrave; cinq ou sept ans par&nbsp;exemple.&nbsp;&nbsp; Depuis deux ans, sur fond d'intenses d&eacute;bats sur la dangerosit&eacute; pour la&nbsp;sant&eacute; du glyphosate, aucune majorit&eacute; claire ne se dessine parmi les Etats, ni&nbsp;pour, ni contre une nouvelle autorisation.<h2>'Blocage'</h2>Au printemps 2016, pour sortir de l'impasse et &eacute;viter un vide juridique, la&nbsp;Commission avait temporairement prolong&eacute; de 18 mois la licence du glyphosate&nbsp;qui arrivait &agrave; expiration et demand&eacute; &agrave; son Agence de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire&nbsp;un nouvel avis scientifique. L'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) a conclu qu'il n'y&nbsp;avait pas de raison de classer le glyphosate comme canc&eacute;rog&egrave;ne, conduisant la&nbsp;Commission &agrave; proposer &agrave; nouveau le renouvellement de la licence pour 10 ans. Mais le d&eacute;bat politique ne s'est pas &eacute;teint pour autant sur cet herbicide&nbsp;commun que l'on retrouve dans les produits phares des g&eacute;ants de l'agrochimie,&nbsp;Monsanto (RoundUp) mais aussi Syngenta ou Barclay Chemicals. "La Commission essaie de trouver une solution qui b&eacute;n&eacute;ficie du plus large&nbsp;soutien possible aupr&egrave;s des Etats membres", a expliqu&eacute; une porte-parole.&nbsp;&nbsp; Sur 28 Etats membres contact&eacute;s par l'AFP via leur repr&eacute;sentation&nbsp;diplomatique aupr&egrave;s de l'UE, un peu plus de la moiti&eacute; ont r&eacute;pondu: la plupart&nbsp;pour dire que leur vote n'&eacute;tait pas encore arr&ecirc;t&eacute;. Cinq ont indiqu&eacute; qu'ils&nbsp;soutiendront la proposition de la Commission.&nbsp;&nbsp;Dans un pays comme l'Allemagne, qui selon des sources concordantes s'est&nbsp;jusqu'&agrave; pr&eacute;sent abstenue, le gouvernement est divis&eacute;. Face aux atermoiements des Etats membres, la Commission a durci son message. Le commissaire europ&eacute;en &agrave; la Sant&eacute;, Vytenis Andriukaitis, a d&eacute;plor&eacute; une&nbsp;"situation de blocage institutionnel", tout en notant l'ambigu&iuml;t&eacute; des Etats&nbsp;membres "qui cherchent &agrave; amener la Commission &agrave; prendre une d&eacute;cision &agrave; leur&nbsp;place", selon le proc&egrave;s-verbal d'une r&eacute;union de l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en de juin&nbsp;2016. En cas d'absence de vote, la licence du glyphosate expirera fin d&eacute;cembre.&nbsp;Il sera toutefois encore possible d'y avoir recours pendant un an, le temps&nbsp;d'&eacute;couler les stocks. M. Andriukaitis a rappel&eacute; &agrave; plusieurs reprises que, m&ecirc;me si la substance&nbsp;&eacute;tait autoris&eacute;e, les Etats membres gardaient la possibilit&eacute; d'interdire les&nbsp;produits contenant du glyphosate. En France, par exemple, son utilisation par les collectivit&eacute;s dans les&nbsp;espaces ouverts au public est interdite depuis le 1er janvier 2017 et son&nbsp;emploi par les particuliers va &ecirc;tre proscrit &agrave; partir de 2019.<h2>Canc&eacute;rog&egrave;ne ou pas?</h2>La Commission europ&eacute;enne esp&eacute;rait que le rapport de l'EFSA mettrait un&nbsp;terme &agrave; la controverse scientifique.&nbsp;&nbsp; Mais les opposants au glyphosate mettent en doute son ind&eacute;pendance et&nbsp;continuent de s'appuyer sur une &eacute;tude du Centre de recherche sur le cancer de&nbsp;l'OMS (CIRC) qui a class&eacute; la substance "canc&eacute;rog&egrave;ne probable". De son c&ocirc;t&eacute;, l'industrie phytosanitaire estime au contraire que la&nbsp;Commission aurait d&ucirc; proposer un renouvellement pour 15 ans, comme le veut la&nbsp;proc&eacute;dure europ&eacute;enne. Le principal syndicat d'agriculteurs europ&eacute;en, le Copa-Cogeca, abonde dans&nbsp;le m&ecirc;me sens, soutenant qu'il n'existe aucune alternative "viable" au&nbsp;glyphosate si l'agriculture europ&eacute;enne veut maintenir ses rendements.&nbsp;&nbsp; Les opposants sont loin d'avoir dit leur dernier mot et leur campagne de&nbsp;protestation a fait d&eacute;couvrir le sujet au grand public. Une "initiative citoyenne" pour dire "stop au glyphosate" a recueilli plus&nbsp;de 1,3 million de signatures, un succ&egrave;s in&eacute;dit pour cet instrument qui permet&nbsp;d'interpeller directement la Commission europ&eacute;enne. Invit&eacute; par le Parlement europ&eacute;en &agrave; une audition afin de s'expliquer sur ses&nbsp;m&eacute;thodes visant &agrave; influencer le d&eacute;bat public, l'Am&eacute;ricain Monsanto a oppos&eacute; un&nbsp;refus, qui va lui valoir une interdiction d'acc&egrave;s aux locaux de l'assembl&eacute;e&nbsp;pour ses cadres et lobbyistes.


Le renouvellement de la licence dans l'UE du glyphosate, l'un des herbicides les plus utilisés dans le monde, accusé de provoquer le cancer, fait l'objet d'une féroce bataille à Bruxelles avant que l'autorisation actuelle ne s'achève fin décembre.


L'incertitude pèse toujours sur le sort du glyphosate dans l'UE

<h2>Sacs de collecte gratuits</h2>Pour trier et pr&eacute;parer ses d&eacute;chets, il faut avoir les sacs de collecte adapt&eacute;s. En passant sur le stand A.D.I.VALOR, tous les &eacute;leveurs se verront remettre des exemplaires de sacs pour la collecte des ficelles, filets et films d'enrubannage.&#8232; Nos &eacute;quipes vous attendent du 4 au 6 septembre, au Sommet de l'Elevage !<h2>Le recyclage, c'est &agrave; votre image</h2>Le recyclage est une r&eacute;ussite exemplaire pour l'agriculture fran&ccedil;aise, et les &eacute;leveurs font partie des agriculteurs &agrave; la pointe des bonnes pratiques. Sur le stand A.D.I.VALOR, vous pourrez &eacute;changer, partager et poser toutes vos questions sur la gestion des emballages vides et plastiques agricoles usag&eacute;s. Pourquoi et comment trier ses d&eacute;chets ? o&ugrave; et quand les rapporter ? que deviennent vos plastiques usag&eacute;s ? comment sont-ils recycl&eacute;s ?&#8232;Un rendez-vous incontournable sur le stand A.D.I.VALOR au Sommet de l'Elevage


Ficelles agricoles, filets balles rondes, films plastiques et bidons vides ... tout ce que vous voulez savoir sur la gestion de vos déchets : rendez-vous au Sommet de l'Elevage - Hall 2 - Stand C 66


Sommet de l'Elevage - Rendez-vous avec A.D.I.VALOR


Les arrachages de betteraves ont débuté il y a quelques jours, ouvrant la première saison sans quotas. Dans quel contexte de marché cette campagne tant attendue démarre-t-elle ? La baisse des prix sur le marché mondial va-t-elle s’accentuer et est-elle durable ?Eléments de réponse avec François Thaury, Expert chez Agritel.


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