Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale dans les races &agrave; viande montre quelques signes de faiblesse, car cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e n&rsquo;est pas tr&egrave;s propice au commerce de la viande. Les nombreuses campagnes promotionnelles sur les pi&egrave;ces nobles sont l&agrave; pour d&eacute;sengorger les frigos. Les stocks se sont r&eacute;sorb&eacute;s, mais la dynamique n&rsquo;est pas favorable, surtout que nous passons doucement dans un climat hivernal (plus propice aux viandes &agrave; bouillir). La modestie de l&rsquo;offre permet un maintien des prix pour les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Limousines ou Charolaises lourdes de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s au niveau des prix d&rsquo;achat dans le maigre et de l&rsquo;alimentation ne pourront supporter une d&eacute;gradation des prix, au risque d&rsquo;affaiblir une nouvelle fois cette activit&eacute;. Les &eacute;changes sont en revanche plus compliqu&eacute;s avec des tarifs qui se replient dans la grande majorit&eacute; des vaches Charolaises ou crois&eacute;es R de conformation. L&rsquo;entr&eacute;e de gamme est fortement impact&eacute;e par la d&eacute;gradation du prix des laiti&egrave;res.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; La demande des industriels est largement couverte par les disponibilit&eacute;s du moment. Les stocks sur pied dans les fermes sont abondants apr&egrave;s la temp&ecirc;te et les inondations dans le Nord. Les industriels maintiennent la pression sur les prix pour r&eacute;duire les &eacute;carts de valorisation avec nos voisins europ&eacute;ens, chez qui la baisse tend &agrave; s&rsquo;amoindrir. Les prix se sont stabilis&eacute;s en Pologne et la diminution des tarifs s&rsquo;att&eacute;nue en Allemagne. Ceux des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes ont recul&eacute; de 0,10&euro;/kg pour la troisi&egrave;me semaine cons&eacute;cutive. Les vaches sans viande restent tr&egrave;s p&eacute;nalis&eacute;es. La demande est peu soutenue dans les taureaux, car les besoins en minerai maigre sont limit&eacute;s.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est complexe, sur un march&eacute; europ&eacute;en o&ugrave; les tarifs se raffermissent en Italie et o&ugrave; la demande tend &agrave; progresser en Allemagne en pr&eacute;vision des f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Le march&eacute; fran&ccedil;ais est soutenu par la demande dans le halal, alors que les ventes en magasins sont confront&eacute;es &agrave; un recul comme dans les femelles. Le commerce est assez calme avec des tarifs qui se maintiennent.Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet de tenir les prix dans les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re, mais la baisse va se poursuivre dans les animaux R de conformation. &nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: La baisse va se renforc&eacute;e avant que l&rsquo;offre se tasse sur d&eacute;cembre.&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera calme avec des tarifs juste maintenus. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Les Charolaises sont touchées par la baisse des prix

Conjoncture &ndash; Si les familles se plaignent toujours du niveau &eacute;lev&eacute; des produits alimentaires ou non alimentaires lors de leurs courses, ce sont les charges li&eacute;es au chauffage qui sont pr&eacute;occupantes &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;hiver. Le prix du fuel domestique est &agrave; la hausse au regard des tensions g&eacute;opolitiques que ce soit du c&ocirc;t&eacute; de la Russie ou de la Cisjordanie (avec le risque d&rsquo;un embrasement de la r&eacute;gion). Quant au prix de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, il ne cesse de progresser puisqu&rsquo;il est index&eacute; sur le prix du gaz (une h&eacute;r&eacute;sie quand l&rsquo;on sait que la France a une production essentiellement nucl&eacute;aire). Des choix budg&eacute;taires sont faits avec en ligne de mire les achats de No&euml;l. Dans ces conditions, ce sont souvent les produits consid&eacute;r&eacute;s comme on&eacute;reux qui en font les frais. La viande bovine en fait partie, m&ecirc;me si elle est indispensable &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre alimentaire.Du c&ocirc;t&eacute; des abattoirs et des entreprises de transformations, les charges &eacute;nerg&eacute;tiques vont &ecirc;tre astronomiques, avec un bouclier tarifaire qui prendra fin le 31 d&eacute;cembre 2023. Ce secteur d&rsquo;activit&eacute; est tr&egrave;s &eacute;nergivore. La rationalisation d&rsquo;utilisation des outils est au c&oelig;ur des d&eacute;bats, car elle va &ecirc;tre d&rsquo;autant plus compliqu&eacute;e &agrave; r&eacute;aliser que les volumes pour maintenir la charge de travail ne sont plus l&agrave;. De grands changements vont rapidement &ecirc;tre op&eacute;r&eacute;s dans cette fili&egrave;re, qui fait face &agrave; la chute de valorisation des coproduits, et qui a &eacute;galement de plus en plus de mal &agrave; trouver du personnel. Les cons&eacute;quences d&rsquo;une r&eacute;duction du maillage de l&rsquo;abattage en France seront tr&egrave;s impactant pour l&rsquo;&eacute;levage, avec moins de souplesse (notamment pour les animaux d&rsquo;accident) et plus de transports.La France a besoin de viande pour d&eacute;fendre son autonomie alimentaire, m&ecirc;me si celle-ci est fortement mise &agrave; mal par la concurrence de nos voisins europ&eacute;ens. Son cheptel peut lui fournir cette autonomie, &agrave; condition de r&eacute;cup&eacute;rer une partie de nos exportations. Cela impose une mise en concurrence directe avec nos clients traditionnels en termes de prix, mais &eacute;galement de trouver les ateliers d&rsquo;engraissement n&eacute;cessaires &agrave; ce d&eacute;veloppement, avec des niveaux de prix en concordance avec les co&ucirc;ts de production. Le d&eacute;fi est immense quand on regarde l&rsquo;&eacute;talement de la fourchette de prix sur le march&eacute; europ&eacute;en, avec des volumes qui repr&eacute;sentent aujourd&rsquo;hui 25% de notre consommation de viande rouge. Les mois qui se pr&eacute;sentent seront une nouvelle fois agr&eacute;ment&eacute;s des tensions entre les industriels et les distributeurs lors du prochain round des n&eacute;gociations commerciales. La valorisation des viandes hach&eacute;es restera au c&oelig;ur des d&eacute;bats sur un march&eacute; hyperconcurrentiel.Dans le monde de l&rsquo;&eacute;levage, c&rsquo;est actuellement la m&eacute;t&eacute;o qui reste la premi&egrave;re pr&eacute;occupation, surtout dans les r&eacute;gions les plus touch&eacute;es par les inondations ou les d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s par les temp&ecirc;tes. Les semis d&rsquo;automne tardifs sont compromis, et ceux mis en place souffrent de l&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;eau. Cette p&eacute;riode, tr&egrave;s pluvieuse, a &eacute;galement une cons&eacute;quence directe sur le niveau de l&rsquo;offre en viande bovine ou en broutards, car elle a acc&eacute;l&eacute;r&eacute; les ventes pour pouvoir mettre &agrave; l&rsquo;abri les animaux &agrave; garder pour l&rsquo;hiver. Cette surcharge de marchandise intervient &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; la demande se tasse comme tous les ans sur la seconde moiti&eacute; de novembre.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Pour des abattoirs et des entreprises de transformations, les charges énergétiques vont être astronomiques, avec un bouclier tarifaire qui prendra fin le 31 décembre 2023.

Les charges énergétiques sont un danger pour l’économie

Dans le cadre de la mise en place d&rsquo;une surveillance du niveau des d&eacute;chets alimentaires des Etats membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (UE), la Commission europ&eacute;enne a publi&eacute; de nouvelles donn&eacute;es concernant le gaspillage alimentaire en France. Cette &eacute;tude est un exercice obligatoire pour l&rsquo;ensemble des Etats membres de l&rsquo;UE.Ces nouvelles donn&eacute;es sont issues d&rsquo;une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e en 2022 sur la base de donn&eacute;es datant de l&rsquo;ann&eacute;e 2020.Ainsi, en 2020, le gaspillage alimentaire en France a &eacute;t&eacute; estim&eacute; &agrave; 8,7 millions de tonnes. Selon la Commission, les m&eacute;nages fran&ccedil;ais g&eacute;n&egrave;rent &agrave; eux seuls 46% du gaspillage alimentaire avec 60 kg par an et par m&eacute;nage. Les industries agro-alimentaires produisent quant &agrave; elles 20% du gaspillage alimentaire total. Les secteurs de la production et de la restauration ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; respectivement 14% et 13% du gaspillage alimentaire. Le secteur de la distribution a g&eacute;n&eacute;r&eacute; 7% du total des d&eacute;chets alimentaires.Il est, cependant, important d&rsquo;apporter des pr&eacute;cautions sur ces nouvelles donn&eacute;es. En effet, elles ont &eacute;t&eacute; recueillies en 2020, ann&eacute;e marqu&eacute;e par le Covid-19 pendant laquelle le fonctionnement de la cha&icirc;ne alimentaire a &eacute;t&eacute; perturb&eacute; (diminution de l&rsquo;activit&eacute; de la restauration hors domicile, absence de tourisme, potentielle diff&eacute;rence de mode de consommation des m&eacute;nages&hellip;).De plus, les donn&eacute;es recueillies en 2020 ne peuvent &ecirc;tre compar&eacute;es &agrave; celle de 2016 car leur m&eacute;thode de collecte n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; la m&ecirc;me. En effet, pour 2020, ce sont principalement des enqu&ecirc;tes INSEE r&eacute;alis&eacute;es aupr&egrave;s d&rsquo;un &eacute;chantillon d&rsquo;entreprises (secteurs de la transformation, du commerce et de la consommation hors domicile) alors qu&rsquo;en 2016 il s&rsquo;agissait d&rsquo;extrapolations d&rsquo;op&eacute;rations t&eacute;moins, d&rsquo;entretiens et d&rsquo;&eacute;tudes nationales.Tableau 1 - Diff&eacute;rences de p&eacute;rim&egrave;tres de gaspillage alimentaire comptabilis&eacute;s en 2016 et 2020La France, engag&eacute;e d&egrave;s 2013 pour la lutte contre le gaspillage alimentaire, poursuit ses efforts en vue d&rsquo;atteindre ses objectifs nationaux, inscrits dans la loi AGEC, &agrave; savoir de r&eacute;duire le gaspillage alimentaire de moiti&eacute; en 2025 pour les secteurs de la distribution et de la restauration collective, et en 2030 pour les autres secteurs.

Gaspillage alimentaire en France : 8,7 M de tonnes

&laquo;&nbsp;D&eacute;p&ecirc;chons-nous&nbsp;! C&rsquo;est d&eacute;j&agrave; la queue au simulateur.&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;C&rsquo;est ici pour s&rsquo;inscrire &agrave; la d&eacute;couverte des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture&nbsp;?&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;Je vais pr&eacute;parer ma g&eacute;nisse au concours de demain&nbsp;!&nbsp;&raquo; Voici ce que nous pouvions entendre, dans les all&eacute;es du parc Anova, &agrave; l&rsquo;occasion du Salon tous paysans &agrave; Alen&ccedil;on, dans l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1">Orne</a>, samedi 28 et dimanche 29 octobre 2023. Simulateurs agricoles, concours bovins et avicoles ou encore d&eacute;couverte des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture ont r&eacute;jouis les plus jeunes. Retour en images.&nbsp;<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo1_37.jpg?itok=4COYuPTY" width="747" height="498" alt="" /></div>
 
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&laquo;&nbsp;Depuis que Teana et Tilian sont b&eacute;b&eacute;s, je m&rsquo;entra&icirc;ne &agrave; les tenir &agrave; la longe pour les amener ici et gagner les concours. Je veux travailler dans l&rsquo;agriculture pour nourrir les animaux et faire des v&ecirc;lages&nbsp;&raquo;, explique Louise, 8 ans, venue avec son beau-p&egrave;re Pierre Bertrand, &eacute;leveur d&rsquo;une centaine de Charolaises en Seine-Maritime. Il a remport&eacute; le prix d&rsquo;honneur des femelles d&rsquo;automne avec Teana<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo2_31.jpg?itok=kdwR22ek" width="747" height="498" alt="" /></div>
 
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Hugo Coeuret s&rsquo;est affair&eacute; pendant deux jours au paillage des liti&egrave;res des Normandes. Sa s&oelig;ur Louna et lui ont pr&eacute;sent&eacute; leur g&eacute;nisse Normande. Ils ont remport&eacute; le deuxi&egrave;me prix de la section des enfants de 9-12 ans et le troisi&egrave;me prix du championnat junior. &laquo;&nbsp;Cela fait un moment qu&rsquo;ils me demandaient de participer &agrave; des concours, que je ne fais pas habituellement&nbsp;&raquo;, sourit S&eacute;bastien Coeuret, leur p&egrave;re, &eacute;leveur de 70 laiti&egrave;res en majorit&eacute; Normandes et d&rsquo;une centaine de vaches allaitantes &agrave; Barville, dans l&rsquo;Orne.&nbsp;<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo3_1_0.jpg?itok=prg1Pi0B" width="747" height="657" alt="" /></div>
 
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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo3_25.jpg?itok=PGlsJh7m" width="747" height="498" alt="" /></div>
 
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Dans l&rsquo;apr&egrave;s-midi de samedi et sous la pluie, les jeunes se sont entra&icirc;n&eacute;s &agrave; la pr&eacute;sentation des bovins. &Eacute;preuve qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e le dimanche.&nbsp;<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo4_14.jpg?itok=72KwzIUx" width="747" height="477" alt="" /></div>
 
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Le parcours d&eacute;couverte des m&eacute;tiers agricoles a fait des heureux. Certains jeunes se sont essay&eacute;s &agrave; la tonte des Normandes en amont du concours.<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo6_3.jpg?itok=yYjFjJFE" width="747" height="509" alt="" /></div>
 
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Apr&egrave;s les bovins, c&rsquo;est sur les poulets que se sont arr&ecirc;t&eacute;s certains enfants, impressionn&eacute;s par la cr&ecirc;te des Gaulois.&nbsp;<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo8.jpg?itok=FXCzNKS2" width="747" height="409" alt="" /></div>
 
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Germain Freville a remport&eacute; le prix d&rsquo;honneur m&acirc;le bien na&icirc;tre avec Ultra. &Eacute;leveur double actif (il est aussi conseiller de l&rsquo;Atex, association de soutien aux exploitants en difficult&eacute;) &agrave; Beuzeville, dans l&rsquo;Eure, il participe chaque ann&eacute;e au concours du Salon tous paysans. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est de se faire conna&icirc;tre et diffuser sa g&eacute;n&eacute;tique&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur de 90 Charolaises, sur 60 ha, 100 % herbe.&nbsp;Les Palmar&egrave;sConcours interd&eacute;partemental Charolaises Prix d&rsquo;ensemble des femelles jeunes, Gaec Bertrand Prix d&rsquo;ensemble m&acirc;les jeunes, Gaec de Villeneuve Prix d&rsquo;ensemble des femelles adultes, Gaec du Haut-Ch&ecirc;ne Prix de famille par p&egrave;re, Gaec de Villeneuve<div class="x_elementToProof x_ContentPasted3">Prix d'honneur des femelles de l'ann&eacute;e : Uneetoilee,&ensp;Gaec Merlet</div><div class="x_elementToProof x_ContentPasted3 x_ContentPasted4">Prix d'honneur des femelles d'automne&ensp;:&ensp;Teana,&ensp;&ensp;&ensp;&ensp;Gaec Bertrand</div><div class="x_elementToProof x_ContentPasted3 x_ContentPasted4 x_ContentPasted5">Prix d'honneur Males Bien Naitre&ensp;:&ensp;Ultra,&ensp;&ensp;&ensp;&ensp;Freville Germain</div><div class="x_elementToProof x_ContentPasted3 x_ContentPasted4 x_ContentPasted5 x_ContentPasted6 x_ContentPasted10">Prix d'honneur M&acirc;le de l'ann&eacute;e :&ensp;&ensp;Ultter, J&eacute;r&ocirc;me Hoorelbeke &nbsp;</div><div class="x_elementToProof x_ContentPasted3 x_ContentPasted4 x_ContentPasted5 x_ContentPasted6 x_ContentPasted7">Prix d'honneur des veaux m&acirc;les d'automne :&ensp;Tilian,&ensp;Gaec Bertrand &nbsp;</div><div class="x_elementToProof x_ContentPasted3 x_ContentPasted4 x_ContentPasted5 x_ContentPasted6 x_ContentPasted7 x_ContentPasted8">Prix d'honneur s&eacute;nior Femelles&ensp;:&ensp;&ensp; Lafayette,&ensp;Earl La Filaine Grand prix d'honneur Femelles&ensp;: Lafayette&ensp;: Earl La Filaine</div><div class="x_elementToProof x_ContentPasted3 x_ContentPasted4 x_ContentPasted5 x_ContentPasted6 x_ContentPasted7 x_ContentPasted8 x_ContentPasted9">Prix d'honneur s&eacute;nior Males&ensp;:&ensp;Nipon, Salle Pierre-Yves Grand prix d'honneur Males&ensp;: Spacer,&ensp;Gaec Elie</div>Concours interd&eacute;partemental Blonde d&rsquo;Aquitaine Prix de championnat m&acirc;le Jeune : Tri Yann, Gaec Lorin Bossuyt Prix de championnat m&acirc;le espoir : Teddy, EARL Renard Prix de championnat m&acirc;le adulte : Nenuphar, Gaec de L&rsquo;H&ocirc;pital Grand prix de championnat m&acirc;le : N&eacute;nuphar, Gaec de l&rsquo;H&ocirc;pital Prix d&rsquo;ensemble : Gaec de l&rsquo;H&ocirc;pitalPrix de la meilleure reproductrice : Oc&eacute;anie, Gaec de L'H&ocirc;pital Prix du meilleur pointage : Tr&eacute;sor, EARL Renard Prix de synth&egrave;se viande femelle: Nahaika, Gaec du Haut Matry Prix de synth&egrave;se viande m&acirc;le : Splash, Franck Charrier Prix de championnat femelle jeune : Ursa, Gaec Lorin Bossuyt Prix de championnat femelle espoir : Trinidad, Gaec Lorin Bossuyt Prix de championnat femelle adulte : Oc&eacute;anie, Gaec de L'H&ocirc;pitalGrand prix championnat femelle : Ursa, Gaec Lorin BossuytSection 1A URSA, Gaec Lorin Bossuyt URIA, EARL Girard URIANE, EARL GirardSection 1B&nbsp; Unicit&eacute;, Gaec de L'H&ocirc;pital Uv&eacute;e, FRANCK CHARRIER Tourelle, EARL Renard Unetoile, Franck Charrier Ugli, EARL de la Recette Unelitchie, EARL de la recetteSection 2A Upsilon, Gaec Lorin Bossuyt Urbino, Gaec Lorin BossuytSection 2B Twist, Baptiste Caillouel Tempo, EARL RenardSection 3A Tunisienne, Franck Charrier Tamise, Gaec de la Peschardi&egrave;re Tabera, Gaec Limouzin Tagora, Gaec LimouzinSection 3 B&nbsp; Trinidad, Gaec Lorin Bossuyt Tramontanee, Gaec Lorin Bossuyt Tamaris, EARL Renard Tisane, SCEA des Vall&eacute;esSection 3 C Sarriette, SCEA Des Vall&eacute;es Sarriette, EARL de la Recette Scintille, EARL de la RecetteSection 4 Tri Yann, Gaec Lorin Bossuyt Tiptop, Gaec Lorin Bossuyt Tr&eacute;sor, EARL Renard Typhon, Franck Charrier / EARL RenardSection 5 Teddy, EARL Renard Splash, Franck Charrier Section 6 N&eacute;nuphar, Gaec de L'H&ocirc;pital &nbsp;Section 7 Oc&eacute;anie, Gaec de L'H&ocirc;pital Nahaika, Gaec du Haut Matry Section 8 Praline, Gaec Lorin Bossuyt Ulhane, Gaec Lorin Bossuyt Unique, Gaec du Haut Matry Orchid&eacute;e, Gaec du Haut Matry Pallice, Gaec Lorin Bossuyt Ulys, Gaec Lorin Bossuyt &nbsp;Concours morpho de race race Normande Grande championne trotteuse : Gaec Moriceau R&eacute;serve grande championne : Tresse, Gaec Foucault Mention grande championne : Telma, Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;esSection 1 Tresse, Gaec Foucault&nbsp; Tebelle, Gaec Enjalbert Toumane, Lyc&eacute;e Agricole de Giel Tropical,Sylvain Samson Thailande, Lyc&eacute;e Agricole de Giel Tomiss, Cl&eacute;ment Delaunay Toscane, Cl&eacute;ment DelaunaySection 2 Telma, Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;es Touraille, Gaec du Logis Targette, Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;es 5322, Gaec Des 3 Epis Tablette, Gaec Moriceau Tagada, Gaec de Fresnay Tagada, Lyc&eacute;e Agricole de Giel Tombelaine, Gaec Duval de la Robichere Tourte, Cl&eacute;ment DelaunaySection 3 Tirade, Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;es DPN Teven, Gaec des Prairies Normandes Twisteuse, Gaec du Bois Souchet Tamaris, Earl Laurent Buin Tenace, Lyc&eacute;e Agricole de Giel Totem, Lyc&eacute;e Agricole de Giel Tomate, Gaec Val d'Orne Tango, Sylvain Samson &nbsp;Section 4 Trotteuse, Gaec Moriceau Tagada, Gaec Foucault Top Star, Gaec Durand la Fontaine Tricheuse, Gaec Val d'Orne Tamara, Anais Tison Testival, Gaec Val d'Orne Tatoueuse, Gaec du Bois Souchet &nbsp;Section 5 Talisman, Earl du Beauleveque Traum, Lyc&eacute;e Agricole de Giel Tunisie, Gaec Durand la Fontaine 8218, Gaec de Noirville 2238, Earl de la Fremondi&egrave;re Trinquette, Gaec Bas Normand Tequila, Earl du Beauleveque Tamtam, Lyc&eacute;e Agricole de S&eacute;es Topette, Gaec Bas Normand Totikou, Cl&eacute;ment Delaunay &nbsp;Concours jeunes pr&eacute;sentateurs Championnat Junior : Coralie Lecherpy(14 ans), Lucas Hardy (14 ans), Louna Coeuret (11 ans). Championnat Senior : Robin Boutry (20 ans), Oc&eacute;ane Samson (18 ans), Enzo Tison (18 ans) Grand Champion : Robin Boutry, Coralie Lecherpy, Oc&eacute;ane SamsonConcours Prim'Holstein&nbsp;Meilleure mamelle adulte, La Chapelle Pikachu, Gaec de La Chapelle Championne adulte, Elip Otawa, Gaec de la Bouhardi&egrave;re R&eacute;serve championne, Narcotine, Gaec du Buisson Meilleure fromag&egrave;re, La chapelle Juicy, Gaec de la Chapelle Meilleure laiti&egrave;re, La Chapelle Juicy, Gace de la Chapelle Grande championne, Alberta des Rives d'Or, Scea des Rives d'Or R&eacute;serve Grande championne, Bouhardi&egrave;re Rave, Gaec de la Bouhardi&egrave;re Mention grande championne, Stela Vray, Gaec Lait Heureux / Suzanne Gu&eacute;ryMeilleure mamelle espoir La Chapelle Else Giga, Gaec de la Chapelle Championne espoir, Stela Vray, Gaec Lait Heureux / Suzanne Gu&eacute;ry R&eacute;serve championne, La Jugletierre Sibelle, Gaec de la JugletierrePrix d'&eacute;levage&nbsp;1er prix Gaec de la Bouhardi&egrave;re 2&egrave;me Prix Gaec de la Maissonni&egrave;re&nbsp; 3&egrave;me Prix Gaec Bas Normand

Samedi 28 en dimanche 29 octobre 2023, à Alençon, dans l'Orne, s’est déroulée le Salon tous paysans. Entre simulateurs, participations aux concours et découverte des métiers de l’agriculture, les jeunes étaient en nombre dans les allées du parc Anova.

[En images] Salon tous paysans 2023 : Une jeunesse motivée par le Salon

Cassandre Burgot, 21 ans, est une passionn&eacute;e de <a href="https://www.agriculteur-normand.com/chasse">chasse</a>. Bien loin du clich&eacute; que certains peuvent avoir sur le milieu, la jeune femme tend &agrave; briser les codes et rajeunir la pratique. En parall&egrave;le, elle est &eacute;tudiante en licence professionnelle M&eacute;tiers de la protection et de la gestion de l&rsquo;environnement (MPGE), parcours environnement, agriculture, paysage et territoires ruraux.Un cursus distill&eacute; sur trois sites&nbsp;: &agrave; l&rsquo;Universit&eacute; de Caen, mais aussi au lyc&eacute;e agricole de S&eacute;es, <a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1">dans l'Orne</a>, et &agrave; celui du Robillard, <a href="https://www.agriculteur-normand.com/calvados?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1">dans le Calvados</a>. L&rsquo;occasion pour cette fan du gabion de crier haut et fort que chasse et respect de l&rsquo;environnement ne sont pas contradictoires.Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/dans-le-calvados-louverture-de-la-chasse-lieu-dimanche-17-septembre-2023">Dans le Calvados, l'ouverture de la chasse a lieu dimanche 17 septembre 2023</a>De participante&hellip;&nbsp;Avant de passer son permis de chasse, Cassandre Burgot &ndash; qui a toujours v&eacute;cu &agrave; la campagne, &agrave; Ouilly-le-Vicomte &ndash; a avant tout &oelig;uvr&eacute; en tant qu&rsquo;accompagnatrice. De ses 12 ans &agrave; ses 19 ans, elle a particip&eacute; &agrave; de nombreuses traques pour rabattre le gibier lors des battues.&nbsp;&laquo;&nbsp;Mon grand-p&egrave;re et mon oncle ont transmis leur passion &agrave; mon fr&egrave;re, avant que mon p&egrave;re ne suive. [&hellip;] Ce dernier est responsable de chasse &agrave; Manneville-la-Pipard, dans un bois de 40 ha&nbsp;&raquo;, raconte-t-elle.&nbsp;Dans la famille, chasser est donc une tradition. &laquo;&nbsp;Ce que j&rsquo;aime le plus, c&rsquo;est d&rsquo;&ecirc;tre avec les chiens et de les voir travailler. Mais au fur et &agrave; mesure, j&rsquo;ai d&eacute;couvert d&rsquo;autres chasses que la traque, telles que le gabion (chasse du canard, de la b&eacute;cassine, etc.) ou la chasse &agrave; la b&eacute;casse&nbsp;&raquo;, affirme-t-elle.<figure role="group" class="align-center"><div>
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_2_portrait_cassandre_burgot_chasseuse_calvados.jpg?itok=PpkPhgYB" width="747" height="942" alt="" /></div>
 
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<figcaption>Lorsqu&rsquo;elle part &agrave; la chasse, Cassandre Burgot est accompagn&eacute;e de sa fid&egrave;le comparse&nbsp;: une Setter anglais nomm&eacute;e Na&iuml;a. Pour la jeune femme, la chasse rime avec balade en nature, beaux paysages et moments de complicit&eacute; avec ses proches.&nbsp;&copy; DR</figcaption></figure>A licenci&eacute;eC&rsquo;est son fr&egrave;re a&icirc;n&eacute;, lui-m&ecirc;me salari&eacute; de la F&eacute;d&eacute;ration des chasseurs du Calvados (FDC 14), et ses amis qui l&rsquo;ont d&eacute;cid&eacute;e &agrave; sauter le pas en mars 2022. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est tr&egrave;s simple. Il suffit de s&rsquo;inscrire pour suivre les formations th&eacute;oriques, puis la formation pratique. [&hellip;] Les formations permettent de mieux appr&eacute;hender la reconnaissance des esp&egrave;ces, l&rsquo;information sur la s&eacute;curit&eacute; &ndash; qui est primordiale &ndash; et le fonctionnement de son arme. C&rsquo;est indispensable pour bien chasser, sans accident&nbsp;!&nbsp;&raquo;, reconna&icirc;t-elle.&nbsp;Une activit&eacute; qui se f&eacute;miniseDe plus en plus de femmes passent le permis de chasse. Dans le Calvados, d&eacute;partement d&rsquo;origine de Cassandre Burgot, 13 000 chasseurs pratiquent ce loisir. Bien que les femmes ne repr&eacute;sentent aujourd&rsquo;hui que 2 % d&rsquo;entre eux, &laquo;&nbsp;on d&eacute;nombre 12 % de femmes candidates au permis de chasser en 2022&nbsp;&raquo;, constate la F&eacute;d&eacute;ration des chasseurs du Calvados. Une nouvelle qui ne sera pas pour d&eacute;plaire &agrave; Cassandre, laquelle est pour le moment la seule chasseresse de son secteur.&nbsp;Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/ouverture-de-la-chasse-dans-la-manche-de-plus-en-plus-de-femmes">Ouverture de la chasse dans la Manche : &laquo; de plus en plus de femmes &raquo;</a>L&rsquo;&acirc;ge moyen baisse&laquo;&nbsp;Au d&eacute;part, j&rsquo;&eacute;tais la seule adolescente &agrave; chasser avec mon fr&egrave;re. Depuis quelques ann&eacute;es, j&rsquo;observe beaucoup plus de jeunes de mon &acirc;ge ou d&rsquo;autres personnes autour de la trentaine. Il y a une augmentation d&rsquo;actionnaires plus jeunes au sein des groupes de chasse, constate nettement Cassandre Burgot. A Manneville-la-Pipard, je dirais que c&rsquo;est moiti&eacute;-moiti&eacute;.&nbsp;&raquo;<figure role="group" class="align-center"><div>
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_3_portrait_cassandre_burgot_chasseuse_calvados.jpg?itok=4PDbRBKy" width="747" height="996" alt="" /></div>
 
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<figcaption>Chasser, &laquo;&nbsp;c&rsquo;est &ecirc;tre tr&egrave;s observateur. J&rsquo;ai toujours les yeux lev&eacute;s au ciel pour regarder la migration. Cela me permet de conna&icirc;tre les canards par c&oelig;ur, par exemple, l&agrave; o&ugrave; d&rsquo;autres personnes dans mes &eacute;tudes vont avoir du mal &agrave; les identifier&nbsp;&raquo;, confie-t-elle.&nbsp;&copy; DR</figcaption></figure>D&eacute;mocratiser la chassePour l&rsquo;&eacute;tudiante, l&rsquo;&eacute;tiquette de chasseuse n&rsquo;est finalement pas si difficile &agrave; porter, m&ecirc;me &agrave; l&rsquo;universit&eacute; o&ugrave; elle c&ocirc;toie des camarades qui n&rsquo;ont aucune connaissance sur le sujet. &laquo; Au d&eacute;part, ils sont &eacute;tonn&eacute;s, mais finalement, la mixit&eacute; est bien vue&nbsp;&raquo;, explique-t-elle.&nbsp;Malgr&eacute; cette bienveillance, elle re&ccedil;oit souvent des commentaires sur l&rsquo;incompatibilit&eacute; de chasser et d&rsquo;&ecirc;tre en licence MPGE. Ce &agrave; quoi elle r&eacute;torque&nbsp;: &laquo;&nbsp;nous sommes les premiers acteurs de l&rsquo;environnement. La r&eacute;gulation de gibiers est n&eacute;cessaire pour qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de d&eacute;g&acirc;ts, ce qui n&rsquo;emp&ecirc;che pas d&rsquo;&oelig;uvrer pour que les autres esp&egrave;ces soient pr&eacute;serv&eacute;es.&nbsp;Les chasseurs veillent au bon maintien des milieux existants en les g&eacute;rant, dans l&rsquo;optique de les conserver et de les am&eacute;liorer.&nbsp;&raquo;&nbsp;Et la jeune femme de faire mention de l&rsquo;op&eacute;ration nationale &laquo;&nbsp;<a href="https://www.hirondellesetbiodiversite.fr/">Hirondelles et Biodiversit&eacute;</a> &raquo;.Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/dans-le-calvados-la-reserve-ornithologique-de-saint-samson-remise-en-eau">Dans le Calvados, la r&eacute;serve ornithologique de Saint-Samson remise en eau</a>

Cassandre Burgot est la seule femme de son groupe de chasse, dans le Calvados. Âgée de 21 ans et fraîchement licenciée, elle veut prouver que l’activité peut être pratiquée par toutes et tous, « en pleine conscience ».

Au gabion comme à la fac, Cassandre Burgot défend la chasse

65% des points d&rsquo;observation sont en dessous des normales mensuelles, contre 66% en septembre, et 18% sont, comme en septembre, tr&egrave;s bas. Cependant, la situation est globalement plus favorable que celle observ&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, o&ugrave; 75% des niveaux &eacute;taient situ&eacute;s sous les normales. Des situations locales plus contrast&eacute;es sont toutefois plus pr&eacute;sentes en 2023 qu&rsquo;en 2022.&nbsp;Tel est le condens&eacute; de la situation hydrologique dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) en date du 1er novembre, et qui ne prend donc pas en compte <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-et-inondations-les-annonces-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">les intemp&eacute;ries qui frappent depuis le d&eacute;but du mois les r&eacute;gions Bretagne, Normandie et Hauts-de-France</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/0/5/5845029-1-fre-FR/Carte.jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er novembre 2023 (Source : BRGM)" height="1336" width="1204" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er novembre 2023 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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Plusieurs nappes pr&eacute;sentent des situations favorables, avec des niveaux mod&eacute;r&eacute;ment hauts &agrave; hauts par rapport aux mois d&rsquo;octobre des ann&eacute;es ant&eacute;rieures. Il s&rsquo;agit notamment de la nappe de la craie marneuse c&eacute;nomanienne du littoral d'Artois-Picardie, des nappes de l&rsquo;isthme du Cotentin et des calcaires jurassiques du Bessin &agrave; la Sarthe ou encore des nappes alluviales de l&rsquo;Adour et du Gave du Pau.De nombreuses nappes pr&eacute;sentent des situations peu favorables. Il s&rsquo;agit notamment des nappes inertielles plioquaternaires et mioc&egrave;nes du Sundgau, du Dijonnais, de la Bresse, de la Dombes et du Nord Is&egrave;re, de la nappe alluviale de l&rsquo;Aude et des nappes de l&rsquo;aquif&egrave;re multicouche du Roussillon.

Selon le BRGM, 65% des niveaux des nappes étaient sous les normales mensuelles au 1er novembre, une situation plus favorable qu’il y a un an, mais avec des situations locales plus contrastées, critiques sur le pourtour méditerranéen, le couloir Rhône-Saône et le sud de l’Alsace.

Deux tiers des nappes sous la normale à la veille de l’hiver

Un ensemble cuve arri&egrave;re cuve frontale &agrave; usage intensif&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que Berthoud d&eacute;finit son pulv&eacute;risateur H&eacute;racl&egrave;s Evo, dot&eacute; des rampes ALSR (21 &agrave; 30m en d&eacute;couplage 3 &agrave; 4 bras), d&eacute;pliable en moins de 45 secondes. Le pulv&eacute;risateur est dot&eacute; de l&rsquo;assistant &agrave; la mise en &oelig;uvre SecurMix, qui automatise les principales fonctions, tout en assurant la s&eacute;curit&eacute; de l&rsquo;op&eacute;rateur et le risque de fausse man&oelig;uvre. Le SecuMix permet &agrave; H&eacute;racl&egrave;s de contr&ocirc;ler les volumes en cuve d&egrave;s le remplissage. Peu importe la mani&egrave;re de remplir la machine, SecurMix &eacute;quilibre automatiquement le remplissage des deux r&eacute;servoirs. L&rsquo;intensit&eacute; du brassage est proportionnelle au volume en cuve<h2>Syst&egrave;me SecurMix</h2>Le SecurMix assiste l&rsquo;op&eacute;rateur dans la logique de mise en &oelig;uvre et permet la commande s&eacute;curis&eacute;e de toutes les fonctions. L&rsquo;op&eacute;rateur peut configurer des cycles d&rsquo;utilisation et de mise en oeuvre selon ses pratiques pour les r&eacute;utiliser ult&eacute;rieurement comme un v&eacute;ritable assistant&nbsp;: remplissage, programmation de remplissage avec arr&ecirc;t automatique, incorporation, homog&eacute;n&eacute;isation avant / arri&egrave;re, transfert avant / arri&egrave;re et maintien des niveaux, brassage modulable, pulv&eacute;risation, rin&ccedil;age rampe seule, rin&ccedil;age des r&eacute;servoirs, dilutions s&eacute;quentielles, rin&ccedil;age s&eacute;quentiel auto et refoulement ext&eacute;rieur.

Le pulvérisateur combine une cuve arrière de 1600 ou 2000 litres et une cuve avant de 1000 ou 1500 litres Il est doté du système de mise en service SecurMix. Il est doté d’un incorporateur de 35l prévenant les risques de projection.

Jusqu’à 3500 litres pour le porté Héraclès Evo de Berthoud

Pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, le Sommet de l'&Eacute;levage et la coop&eacute;rative laiti&egrave;re SODIAAL ont fait un don de lait &agrave; la Banque Alimentaire Auvergne organis&eacute; par SOLAAL AURA. Ce don repr&eacute;sente symboliquement le lait trait durant les quatre jours du salon. Cette ann&eacute;e, ce sont 6750 litres de lait qui ont &eacute;t&eacute; donn&eacute; par les deux structures !Une cha&icirc;ne du don a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e pour promouvoir la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; du salon et de la fili&egrave;re lait mais &eacute;galement pour mettre en lumi&egrave;re les difficult&eacute;s actuelles des associations d'aide alimentaire en termes de dons. En effet, le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la Banque Alimentaire Auvergne Pascal Coquelet &eacute;tait pr&eacute;sent pour t&eacute;moigner des besoins des associations locales. Des repr&eacute;sentants de structures partenaires de SOLAAL AURA se sont pass&eacute;s une partie des briques de lait du stand de la FNSEA, membre fondateur de l'association, jusqu'au stand du Groupe Agrica.Cette action a &eacute;t&eacute; suivie d'une conf&eacute;rence de presse, o&ugrave; le vice-pr&eacute;sident de SOLAAL AURA M. GALLOT et la tr&eacute;sori&egrave;re Mme MICHEL &eacute;taient aux c&ocirc;t&eacute;s du pr&eacute;sident Gr&eacute;gory CHARDON, qui a rappel&eacute; que &laquo; plus que jamais, la solidarit&eacute; du secteur agricole et agroalimentaire est indispensable pour r&eacute;pondre aux difficult&eacute;s des associations qui font face &agrave; une croissance des personnes en situation de pr&eacute;carit&eacute; alimentaire &raquo;. Le pr&eacute;sident du d&eacute;partement du Puy-de-D&ocirc;me M. CHAUVIN, le pr&eacute;sident de la FRSEA AURA M. JOUX, le directeur de la Chambre R&eacute;gionale d'Agriculture AURA M. COQUEMER, la responsable communication des Jeunes Agriculteurs AURA Mme MICHALLET, le pr&eacute;sident de la MSA Ard&egrave;che Dr&ocirc;me Loire M. JOUVE, le pr&eacute;sident de la Safer AURA M. FLANDRIN, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Groupe Agrica M. BRAMI, ont pris la parole pour apporter leur soutien aux activit&eacute;s de SOLAAL AURA. Nous remercions tous les partenaires pr&eacute;sents &agrave; cet &eacute;v&eacute;nement, qui &eacute;taient r&eacute;unis autour d'un m&ecirc;me engagement : la solidarit&eacute; !Lors du Sommet de l'&Eacute;levage, SOLAAL AURA a &eacute;galement re&ccedil;u un prix en tant que laur&eacute;at de l'appel &agrave; projets lanc&eacute; par M&eacute;c&eacute;nat Mutualia Territoires Solidaires pour soutenir la sensibilisation contre le gaspillage alimentaire dans les fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires. Le prix a &eacute;t&eacute; remis &agrave; M. CHARDON par M. HERVY, pr&eacute;sident de Mutualia Territoires Solidaires.

A l'occasion de la 32e édition du Sommet de l'Élevage situé à Cournon-d'Auvergne, SOLAAL AURA a organisé une chaîne du don sur le stand du partenaire Groupe Agrica le mercredi 4 octobre 2023.

Sommet de l'Élevage 2023 : le lait solidaire !

&laquo;&nbsp;Se fondant sur des &eacute;valuations compl&egrave;tes de la s&eacute;curit&eacute; r&eacute;alis&eacute;es par l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) et l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA), la Commission, en collaboration avec les &Eacute;tats membres de l'UE, va maintenant proc&eacute;der au renouvellement de l'approbation du glyphosate pour une p&eacute;riode de dix ans, sous r&eacute;serve de nouvelles conditions et restrictions&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a fait savoir la Commission europ&eacute;enne le 16 novembre, &agrave; l&rsquo;issue du vote en appel des Etats membres qui n&rsquo;a pas d&eacute;gag&eacute; de majorit&eacute; qualifi&eacute;e, tout comme ce fut le cas le 13 octobre dernier au Comit&eacute; permanent des v&eacute;g&eacute;taux, des animaux, des denr&eacute;es alimentaires et des aliments pour animaux (SCOPAFF). &laquo;&nbsp;Conform&eacute;ment &agrave; la l&eacute;gislation de l'UE et en l'absence de la majorit&eacute; requise dans un sens ou dans l'autre, la Commission est d&eacute;sormais tenue d'adopter une d&eacute;cision avant le 15 d&eacute;cembre 2023, date d'expiration de la p&eacute;riode d'approbation actuelle&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la Commission europ&eacute;enne.<h2>Les conclusions de l&rsquo;ECHA et de l&rsquo;EFSA</h2>La Commission a fond&eacute; sa d&eacute;cision sur la base du rapport de l&rsquo;ECHA qui, en 2022, avait&nbsp;conclu&nbsp;que le glyphosate ne pr&eacute;sentait pas les crit&egrave;res scientifiques requis pour &ecirc;tre class&eacute; dans la cat&eacute;gorie des substances canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes ou toxiques pour la reproduction. En juillet dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-l-efsa-delivre-un-quasi-blanc-seing-a-son-renouvellement" target="_blank">l&rsquo;EFSA avait de son c&ocirc;t&eacute; jug&eacute; que l'&eacute;valuation de l'impact du glyphosate sur la sant&eacute; humaine, la sant&eacute; animale et l'environnement n'avait pas identifi&eacute; de &laquo;&nbsp;domaine de pr&eacute;occupation critique&nbsp;&raquo;</a>, tout en relavant des lacunes au niveau de certaines donn&eacute;es et des &laquo;&nbsp;questions non r&eacute;solues&nbsp;&raquo; concernant notamment l'&eacute;valuation de l'une des impuret&eacute;s du glyphosate, l'&eacute;valuation du risque alimentaire pour les consommateurs ainsi que l'&eacute;valuation des risques pour les plantes aquatiques.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-trois-ecueils-des-couverts-permanents-fauches-l-acs-en-mode-bio" target="_blank" title="">Les trois &eacute;cueils des couverts permanents fauch&eacute;s, l&rsquo;ACS en mode bio</a>
</aside>
Dans sa d&eacute;cision, la Commission indique que les Etats membres devront respecter certaines restrictions, dont l'interdiction de l'utilisation de cette substance avant r&eacute;colte pour la dessiccation et la n&eacute;cessit&eacute; de prendre certaines mesures pour prot&eacute;ger les organismes non cibl&eacute;s, sans plus de pr&eacute;cisions.<h2>La France s&rsquo;abstient</h2>Comme lors du vote du 13 octobre, la France s&rsquo;est abstenue, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture faisant valoir que la France n&rsquo;&eacute;tait pas &laquo;&nbsp;contre le principe du renouvellement de la mol&eacute;cule&nbsp;&raquo;, mais qu&rsquo;elle souhaitait en r&eacute;duire &laquo;&nbsp;rapidement&nbsp;&raquo; son usage et encadrer son utilisation, pour en limiter les impacts et la remplacer par d&rsquo;autres solutions &laquo;&nbsp;chaque fois que c&rsquo;est possible&nbsp;&raquo;, d&eacute;plorant que la Commission ne l&rsquo;ait pas entendue.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank" title="">Ecophyto 2030&nbsp;: 1 imp&eacute;ratif, 3 ambitions, 6 axes d&rsquo;action</a>
</aside>
En 2021, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-les-interdictions-et-restrictions-d-usage-enfin-precisees" target="_blank">la France avait banni certains usages et restreint les doses maximales autoris&eacute;es de glyphosate dans des proportions comprises entre 60% et 80% selon les cultures</a>, en assortissant la mesure d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500 euros pour les agriculteurs y renon&ccedil;ant. En 2022, selon le minist&egrave;re de l'Agriculture, l&rsquo;utilisation de glyphosate a baiss&eacute; de 27% comparativement &agrave; la p&eacute;riode 2015-2017.<h2>Les r&eacute;actions syndicales</h2>Dans un communiqu&eacute;, la FNSEA &laquo;&nbsp;salue&nbsp;&raquo; la d&eacute;cision de la Commission europ&eacute;enne tout en regrettant la position de la France, qui &laquo;&nbsp;a fait le choix de l&rsquo;abstention plut&ocirc;t que de s&rsquo;appuyer sur la science&nbsp;&raquo;,&nbsp;appelant le gouvernement&nbsp;&laquo;&nbsp;&agrave; respecter l&rsquo;engagement de la Premi&egrave;re Ministre, pris au dernier salon de l&rsquo;agriculture lorsqu&rsquo;elle d&eacute;clarait qu&rsquo; "en mati&egrave;re de produits phytosanitaires, nous respecterons d&eacute;sormais le cadre europ&eacute;en et rien que le cadre europ&eacute;en"&nbsp;&raquo;.Dans sa d&eacute;claration, la Commission europ&eacute;enne rappelle que les &Eacute;tats membres sont charg&eacute;s de l'autorisation nationale des produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate et qu'&agrave; ce titre, ils peuvent continuer, &laquo;&nbsp;s'ils le jugent n&eacute;cessaire, d'en restreindre l'utilisation aux niveaux national et r&eacute;gional sur la base des r&eacute;sultats d'&eacute;valuations des risques, compte tenu notamment de la n&eacute;cessit&eacute; de prot&eacute;ger la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;.Pour la Coordination rurale, qui parle d&rsquo;une &laquo;&nbsp;bonne d&eacute;cision&nbsp;&raquo; &agrave; propos de la Commission, &laquo; il serait inacceptable que la France introduise une nouvelle distorsion de concurrence intra-europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, citant les n&eacute;onicontino&iuml;des en exemple.Quant &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, elle juge la d&eacute;cision de la m&ecirc;me Commission &laquo;&nbsp;scandaleuse&nbsp;&raquo;, une d&eacute;cision que la France aurait pu faire &laquo;&nbsp;basculer&nbsp;&raquo; si elle ne s&rsquo;&eacute;tait pas abstenue. &laquo;&nbsp;Voter contre aurait eu le m&eacute;rite de la coh&eacute;rence avec l&rsquo;annonce du Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique en 2017 de faire sortir la France du glyphosate&nbsp;(...) R&eacute;autoriser le glyphosate est une erreur monumentale. C&rsquo;est ignorer la r&eacute;alit&eacute; qui veut que les paysan&middot;nes sont les premi&egrave;res victimes des pesticides, b&eacute;quilles chimiques et &eacute;conomiques. C'est faire croire que continuer &agrave; utiliser cet herbicide ne pose aucun probl&egrave;me. C'est repousser toujours plus loin les changements dans les exploitations agricoles. Enfin, c'est refuser d'assumer la n&eacute;cessit&eacute; urgente de soutiens &eacute;conomiques au d&eacute;veloppement de pratiques affranchies de ce pesticide et plus g&eacute;n&eacute;ralement de toutes les substances dangereuses&nbsp;&raquo;.

La France s’est abstenue lors du vote qui n’a pas dégagé de majorité qualifiée. La FNSEA « salue » la décision de la Commission européenne, que la Coordination rurale qualifie de « bonne » et la Confédération paysanne de « scandaleuse ».

L’UE va réautoriser le glyphosate jusqu’en 2033

Dans le cadre des plans Ecoantibio, des connaissances et des outils op&eacute;rationnels pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des antibiotiques ont &eacute;t&eacute; produits pour les acteurs des fili&egrave;res avicole, cunicole, piscicole, porcine, ruminant et animaux de compagnie. Mis en ligne en 2022,&nbsp;le site se renouvelle avec l&rsquo;ajout de projets en lien avec les&nbsp;fili&egrave;res canine, f&eacute;line, &eacute;quine et les NAC.V&eacute;ritable centre de ressources en ligne,&nbsp;une centaine de fiches valorisent de mani&egrave;re simple et avec les applications pratiques les r&eacute;sultats pour une appropriation rapide par les acteurs de ces fili&egrave;res. Elles sont s&eacute;lectionnables par esp&egrave;ce et par th&eacute;matique et une recherche par mots-cl&eacute;s permet &eacute;galement d&rsquo;acc&eacute;der rapidement &agrave; l&rsquo;information. En cliquant sur la fiche r&eacute;sum&eacute;, l&rsquo;internaute acc&egrave;de &agrave; des r&eacute;sultats plus d&eacute;taill&eacute;s.Pour la fili&egrave;re porcine,&nbsp;c&rsquo;est un ensemble de 22 fiches que vous pourrez retrouver sur le site avec 2 nouvelles fiches et 5 fiches actualis&eacute;es.Ce portail continuera &agrave; s&rsquo;enrichir au cours du temps avec les nouvelles actions men&eacute;es dans le cadre des plans Ecoantibio et d&rsquo;autres financements.<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>ifip</figcaption>
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Ce portail coordonn&eacute; par l&rsquo;IFIP, financ&eacute; par Ecoantibio implique&nbsp;: AFVAC, ANSES, AVEF, GDS France, IDELE, IFIP, INRAE, ITAVI, SIMV, SNGTV.<a href="https://www.actionantibio.fr/" target="_blank" title="">Retrouver ACTIONANTIBIO ici</a>

Ce portail web centralise les informations techniques françaises sur l’antibiorésistance, les antibiotiques et leurs usages pour les espèces animales. Il diffuse aux techniciens, vétérinaires, conseillers,  éleveurs et détenteurs d’animaux, les résultats techniques et opérationnels des actions menées pour maitriser l’usage des antibiotiques.

Action Antibio : la nouvelle version en ligne

&laquo; Na&iuml;o est le seul constructeur dans le secteur de la robotique agricole qui a mis au point l&rsquo;Autonomie Augment&eacute;e, d&eacute;clare explique Aymeric Barthes, co-fondateur de Na&iuml;o Technologies. Cette nouvelle technologie assure &agrave; notre flotte de robots un fonctionnement compl&egrave;tement autonome, en respectant l&rsquo;ensemble des exigences r&egrave;glementaires et de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;&raquo;. Bas&eacute;e &agrave; Toulouse (Haute-Garonne),&nbsp;l&rsquo;entreprise affirme &ecirc;tre la seule &agrave; disposer d&rsquo;un mode autonome certifi&eacute; CE pour ses robots l&eacute;gers (Jo, Oz) et lourds (Orio, Ted). Comme gage de confiance, sous r&eacute;serve du respect des conditions d&rsquo;utilisation, l&rsquo;entreprise endosse la responsabilit&eacute; en cas d&rsquo;incident. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/0/4/5854066-1-fre-FR/Orio.jpg" alt="Le robot Orio est dot&eacute; de deux porte-outils, pouvant accueillir une rampe de semis ou encore des &eacute;l&eacute;ments de binage int&eacute;gral" height="1112" width="1902" /><figcaption>Le robot Orio est dot&eacute; de deux porte-outils, pouvant accueillir une rampe de semis ou encore des &eacute;l&eacute;ments de binage int&eacute;gral</figcaption></figure>

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<h2 class="arial">Quatre robots 100% &eacute;lectriques au catalogue</h2>Pionnier de la robotique depuis 2012, Na&iuml;o fait part de 450 robots en circulation dans le monde, &agrave; commencer par Oz, mis sur le march&eacute; en 2014, un petit robot inter-rang Oz (45 cm de large, 65 cm en jumel&eacute;) &agrave; quatre roues motrices &eacute;lectriques, &agrave; guidage GPS RTK. Orio est un porte-outils&nbsp;apte &agrave; d&eacute;sherber grandes cultures et cultures l&eacute;gumi&egrave;res, au moyen de diff&eacute;rents outils (socs, herses &eacute;trilles, doigts Kress&hellip;), dans des largeurs comprises entre 120 cm et 160 cm et des inter-rangs r&eacute;glables entre 15 cm et 50 cm. En vigne, Na&iuml;o propose le robot enjambeur Ted, assurant l&rsquo;entretien du sol &agrave; raison de deux demi-rangs par passage des vignes &eacute;troites et larges, tandis que le chenillard Jo s&rsquo;att&egrave;le aux vignes &eacute;troites en zones pentues. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/0/4/5854063-1-fre-FR/Jobis.jpg" alt="Le chenillard Jo s&rsquo;att&egrave;le aux vignes &eacute;troites en zones pentues" height="1188" width="2166" /><figcaption>Le chenillard Jo s&rsquo;att&egrave;le aux vignes &eacute;troites en zones pentues</figcaption></figure>

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Grâce à sa nouvelle technologie baptisée « autonomie augmentée », le constructeur ouvre la voie à l’usage de ses robots en l’absence d’un opérateur dans la parcelle.

Naïo lâche ses robots dans la nature

Couverture du sol, diversification de l&rsquo;assolement, comp&eacute;tition avec les adventices, apport de carbone et d&rsquo;azote dans le cas d&rsquo;implantation de l&eacute;gumineuses, limitation du ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;&eacute;rosion et, en interculture, des ph&eacute;nom&egrave;nes de lixiviation des &eacute;l&eacute;ments nutritifs : les b&eacute;n&eacute;fices des couverts v&eacute;g&eacute;taux permanents vivants, autrement dit de l&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS) ne sont plus &agrave; d&eacute;montrer. Sauf qu&rsquo;en bio, la maitrise desdits couverts s&rsquo;av&egrave;re beaucoup plus d&eacute;licate qu&rsquo;en conventionnel, au point de p&eacute;naliser la culture de rente, sous l&rsquo;effet de la concurrence pour les &eacute;l&eacute;ments nutritifs, l&rsquo;eau et la lumi&egrave;re. C&rsquo;est tout l&rsquo;objet du projet de recherche Graal (2021-2026), coordonn&eacute; par Arvalis, ax&eacute; sur la gestion sans travail du sol et sans herbicide d&rsquo;un couvert permanent vivant de l&eacute;gumineuse par fauchage en inter-rang d&rsquo;une culture principale. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/8/2/5842884-1-fre-FR/Bionalan.jpg" alt="Au dernier Tech &amp; Bio, Bionalan a pr&eacute;sent&eacute; un porte-outils (au premier plan) apte &agrave; faucher les couverts inter-rangs (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="994" width="1970" /><figcaption>Au dernier Tech &amp; Bio, Bionalan a pr&eacute;sent&eacute; un porte-outils (au premier plan) apte &agrave; faucher les couverts inter-rangs (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>Des luzernes un peu trop fourrag&egrave;res</h2>A mi-parcours, le projet Graal, d&eacute;velopp&eacute; sur cinq plateformes d&rsquo;essai distinctes, a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; livr&eacute; quelques enseignements. &laquo;&nbsp;Des diff&eacute;rentes esp&egrave;ces de plantes services test&eacute;es que sont le lotier, la luzerne, le sainfoin et le tr&egrave;fle violet, la luzerne s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre la meilleure candidate, indique R&eacute;gis H&eacute;lias, ing&eacute;nieur et animateur de la fili&egrave;re agriculture biologique chez Arvalis. Un axe de recherche consiste &agrave; explorer la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de l&rsquo;esp&egrave;ce, que la s&eacute;lection a orient&eacute;e vers des vari&eacute;t&eacute;s fourrag&egrave;res, produisant beaucoup de biomasse &agrave; des stades pr&eacute;coces. Pour un usage tel que les couverts permanents fauch&eacute;s, il faudrait pouvoir miser sur des vari&eacute;t&eacute;s dormantes dont la croissance s&rsquo;activerait apr&egrave;s la r&eacute;colte de la culture de rente&nbsp;&raquo;. Cette piste est explor&eacute;e dans un travail de th&egrave;se men&eacute; par la station INRAE de Lusignan (Vienne) et indirectement dans le projet de recherche BbSoCoul, centr&eacute; sur la production de bl&eacute; dur sous couvert de luzerne.<h2>Le d&eacute;fi de l&rsquo;ultra-pr&eacute;cision du guidage</h2>En attendant, la ma&icirc;trise du couvert inter-rang est assur&eacute;e m&eacute;caniquement par le passage d&rsquo;un mat&eacute;riel d&eacute;di&eacute;, en l&rsquo;occurrence le porte-outils Ga&iuml;a d&rsquo;Eco-Mulch, capable d&rsquo;assurer la fauche au moyen de disques rotatifs, plus adapt&eacute;s que des mini-rouleaux Faca. Au dernier Tech &amp; Bio, Bionalan a pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;esquisse d&rsquo;un mat&eacute;riel lui aussi d&eacute;volu &agrave; la fauche de couverts inter-rangs.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-une-faucheuse-innovante-pour-gerer-un-couvert-permanent-en-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Vid&eacute;o] Une faucheuse innovante pour g&eacute;rer un couvert permanent en agriculture biologique</a>
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Ces &eacute;quipements exigent cependant un tr&egrave;s haut niveau de pr&eacute;cision en terme de guidage, dans l&rsquo;espace et dans le temps, compte tenu de la r&eacute;p&eacute;titivit&eacute; des passages au fil de la rotation. &laquo;&nbsp;Il est capital de traduire la pr&eacute;cision capt&eacute;e au niveau de l&rsquo;antenne au niveau des pi&egrave;ces travaillantes, explique R&eacute;gis H&eacute;lias. Or, il existe un certain nombre d&rsquo;interf&eacute;rences, que nos techniciens parviennent &agrave; d&eacute;jouer, mais sur lesquelles les agriculteurs peuvent buter parce qu&rsquo;une telle exigence de pr&eacute;cision demeure encore en partie in&eacute;dite dans bon nombre d&rsquo;itin&eacute;raires culturaux et parce que le param&eacute;trage des liaisons tracteur-outils, par les constructeurs et par les concessionnaires, reste perfectible&nbsp;&raquo;. Cette lacune se fait particuli&egrave;rement sentir dans les parcelles en pente, qui se trouvent &ecirc;tre les plus sensibles au risque d&rsquo;&eacute;rosion.<h2>Une partie de la solution</h2>Un troisi&egrave;me facteur limitant, beaucoup plus probl&eacute;matique, r&eacute;side dans le fait que la technique s&rsquo;av&egrave;re, &agrave; ce stade de la recherche sur les cinq plateformes d&rsquo;essai, inadapt&eacute;e aux cultures de printemps. Ce qui fait dire &agrave; R&eacute;gis H&eacute;lias que &laquo;&nbsp;les couverts permanents fauch&eacute;s sont une des solutions mais pas la solution ultime &agrave; la qu&ecirc;te de conservation des sols en agriculture biologique&nbsp;&raquo;. Sans pour autant le d&eacute;sarmer. Les travaux men&eacute;s par Arvalis font des &eacute;mules en Belgique (Gembloux Agro-Bio Tech) et nombre d&rsquo;observateurs internationaux s&rsquo;enqui&egrave;rent de la technique sur un groupe WhatsApp ou encore sur <a href="https://www.facebook.com/arvaliscpf/" target="_blank">la page Facebook d&eacute;di&eacute;e aux couverts permanents fauch&eacute;s</a>, sans compter en France quelques agriculteurs pionniers, dont certains recourent &agrave; l&rsquo;auto-construction.

Des luzernes trop productives, des systèmes de guidage trop imprécis et une potentielle inadaptation aux cultures de printemps : telles sont les trois limites identifiées dans le projet de recherche Graal, coordonné par Arvalis, qui vise à maitriser, en agriculture biologique, les couverts permanents vivants, autrement dit l’Agriculture de conservation de sols (ACS).

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