<p>Ana, jeune v&eacute;t&eacute;rinaire rurale d&eacute;butante, se demande si la vache 3847 qu&rsquo;elle voit en consultation n&rsquo;aurait pas un probl&egrave;me pulmonaire&nbsp;: le son de ses poumons est normal, mais &agrave; l&rsquo;&eacute;chographie elle d&eacute;tecte quelques anomalies qui l&rsquo;inqui&egrave;tent. Sur VetLinkPlatform, elle d&eacute;clenche alors un appel &agrave; S&eacute;bastien, un coll&egrave;gue plus exp&eacute;riment&eacute;.</p><p>Gr&acirc;ce &agrave; la combinaison des r&eacute;seaux 5G priv&eacute; (celui de la ferme o&ugrave; Ana intervient) et public (d&eacute;ploy&eacute; par Orange sur le secteur), depuis son cabinet, S&eacute;bastien a un acc&egrave;s s&eacute;curis&eacute; et en temps r&eacute;el &agrave; un espace de travail sur VetLinkPlatform. Il peut y consulter la fiche de la vache 3847 et notamment son historique de sant&eacute;&nbsp;: &nbsp;l&rsquo;animal est en deuxi&egrave;me lactation et il a effectivement pr&eacute;sent&eacute; des soucis pulmonaires auparavant, mais c&rsquo;&eacute;tait il y a 4 ans, alors qu&rsquo;il &eacute;tait jeune veau.</p><h2>Consultation v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; distance</h2><p>Sur cet espace de travail, Ana envoie &agrave; S&eacute;bastien le fichier audio du son qu&rsquo;elle a enregistr&eacute; avec son st&eacute;thoscope connect&eacute; et le fichier vid&eacute;o r&eacute;cup&eacute;r&eacute; &agrave; partir de son &eacute;chographe connect&eacute;, ces deux &eacute;quipements &eacute;tant communs dans la pratique v&eacute;t&eacute;rinaire. S&eacute;bastien examine ces &eacute;l&eacute;ments et rassure Ana&nbsp;: les anomalies visibles sur l&rsquo;&eacute;chographie, appel&eacute;es &laquo;&nbsp;queues de com&egrave;te&nbsp;&raquo;, sont courantes et ne correspondent pas &agrave; une pathologie.</p><p>Pour compl&eacute;ter son &eacute;valuation, S&eacute;bastien propose &agrave; Ana de chausser ses lunettes connect&eacute;es qui lui laissent les mains libres et d&rsquo;assister &agrave; distance &agrave; son examen physique de la vache&nbsp;: il confirme que la vache ne pr&eacute;sente aucune anomalie. Ana peut donc assurer &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur que la vache 3847 est en bonne sant&eacute;.</p><h2><strong>Un suivi de traitement depuis le cabinet v&eacute;t&eacute;rinaire</strong></h2><p>Autre situation&nbsp;: Elise, &eacute;leveuse de bovins lait, a rendez-vous avec S&eacute;bastien, le v&eacute;t&eacute;rinaire traitant de son &eacute;levage, sur VetLinkPlatform. Il y a trois jours, S&eacute;bastien a vu et trait&eacute; par antibiotiques sa vache 3865 pour une mammite. Le rendez-vous en ligne a &eacute;t&eacute; programm&eacute; pour faire un suivi de l&rsquo;efficacit&eacute; du traitement.</p><p>Sur l&rsquo;espace de consultation virtuel, S&eacute;bastien acc&egrave;de &agrave; l&rsquo;historique de l&rsquo;animal, et, comme les vaches du troupeau d&rsquo;Elise sont toutes munies de colliers enregistreurs d&rsquo;activit&eacute;, il regarde si 3865 se d&eacute;marque des autres&nbsp;: en cas de douleurs li&eacute;es &agrave; une mammite, une vache a tendance &agrave; moins se coucher. Les donn&eacute;es qu&rsquo;il visualise semblent montrer que le comportement de 3865 se normalise par rapport &agrave; ses cong&eacute;n&egrave;res.</p><p>Pour compl&eacute;ter son examen, le praticien propose &agrave; l&rsquo;&eacute;leveuse de s&rsquo;approcher de sa vache avec son t&eacute;l&eacute;phone portable et de lui montrer la mamelle&nbsp;: celle-ci n&rsquo;est plus ni rouge ni gonfl&eacute;e et elle est souple &agrave; la palpation. Le traitement a bien fonctionn&eacute;. S&eacute;bastien rappelle juste les pr&eacute;cautions d&rsquo;usage sur l&rsquo;&eacute;viction du lait de l&rsquo;animal trait&eacute; aux antibiotiques.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/0/3/6383096-1-fre-FR/366a0926b675-pc5gforagri2-jpg" alt="" height="1984" width="3193" /><figcaption>Ing&eacute;nieure de recherche en charge de l&#039;animation de la chaire de t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire d&rsquo;Oniris, Ana Guintard joue ici le r&ocirc;le d&rsquo;Elise, &eacute;leveuse, en rendez-vous de suivi de traitement avec son v&eacute;t&eacute;rinaire traitant. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2><strong>Des tests pour comprendre les enjeux des usages num&eacute;ri</strong><strong>ques</strong></h2><p>Ces deux situations ne sont pas encore une r&eacute;alit&eacute;, mais elles pourraient bient&ocirc;t le devenir&nbsp;: elles sont aujourd&rsquo;hui techniquement possibles (la premi&egrave;re est d&rsquo;ailleurs possible et l&eacute;gale). Elles ont &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;jou&eacute;es&nbsp;&raquo; en direct par Ana Guintard, ing&eacute;nieure de recherche en charge de l'animation de la <em>chaire</em> de <em>t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine</em> v&eacute;t&eacute;rinaire d&rsquo;Oniris et S&eacute;bastien Assi&eacute;, enseignant-chercheur dans cette m&ecirc;me &eacute;cole, lors d&rsquo;une journ&eacute;e de d&eacute;monstration, organis&eacute;e &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de Derval, le 17 octobre dernier.</p><p>La plateforme VetLinkPlatform a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e par l'entreprise de services num&eacute;riques Adventiel, avec la collaboration d&rsquo;Ana Guintard et de S&eacute;bastien Assi&eacute;. La mise au point de cet outil s&rsquo;est faite dans le cadre de 5G4AGRI, un projet de co-cr&eacute;ation et de test de produits et services pour le secteur agricole, que le d&eacute;ploiement de la 5G rend possibles ou plus performants.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/0/3/6383067-1-fre-FR/8b452e98628b-pc5gforagri3jpg-jpg" alt="" height="1820" width="2626" /><figcaption>Jouant le r&ocirc;le du confr&egrave;re v&eacute;t&eacute;rinaire exp&eacute;riment&eacute; pour la d&eacute;monstration, S&eacute;bastien Assi&eacute; est enseignant-chercheur &agrave; Oniris et responsable de la chaire de t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2><strong>Cas d&rsquo;usage</strong><strong> pour 5G4AGRI</strong></h2><p>Pilot&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, 5G4AGRI r&eacute;unit 10 partenaires publics et priv&eacute;s et est financ&eacute; par France Relance et BPI France. Le 17 octobre dernier, quelques semaines apr&egrave;s l&rsquo;installation d&rsquo;une antenne 5G interne &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de Derval, une journ&eacute;e de pr&eacute;sentation de plusieurs cas d&rsquo;usage a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e, dont VetLinkPlatform.</p><p>Ces tests grandeur nature, mais aussi tous les travaux que m&egrave;nent la chaire de t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire d&rsquo;Oniris depuis plusieurs ann&eacute;es, prouvent que ce type de solutions peut trouver sa place dans la pratique de la m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire rurale. Sans remplacer les visites de terrain, ces solutions num&eacute;riques pourraient am&eacute;liorer la r&eacute;activit&eacute; des soins, r&eacute;duire l&rsquo;empreinte &eacute;cologique des d&eacute;placements, transmettre les exp&eacute;riences des conf&egrave;res exp&eacute;riment&eacute;s aux plus jeunes et donc faciliter et s&eacute;curiser leur installation en milieu rural.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-va-former-davantage-de-veterinaires" target="_blank" title="">La France va former davantage de v&eacute;t&eacute;rinaires</a>
</aside>
<p>Bien d&rsquo;autres &eacute;l&eacute;ments sont encore &agrave; &eacute;valuer dans l&rsquo;utilisation de cette pratique, et plusieurs autres exp&eacute;rimentations sont actuellement conduites en France, dans divers contextes. La profession de v&eacute;t&eacute;rinaire &eacute;tant r&eacute;glement&eacute;e, c&rsquo;est l&rsquo;ordre national des v&eacute;t&eacute;rinaires qui, sur la base des r&eacute;sultats de ces exp&eacute;rimentations, devra se prononcer sur les conditions de d&eacute;ploiement de cette t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine.</p>


Sans remplacer les consultations physiques indispensables, la télémédecine vétérinaire, rendue performante grâce au déploiement de la 5G, pourrait contribuer à améliorer le suivi de la santé des animaux dans les élevages bovins. Dans ce cadre du projet 5G4AGRI, une démonstration de cette télémédecine vétérinaire pour bovins a été réalisée à la ferme expérimentale de Derval, le 17 octobre dernier.

La télémédecine vétérinaire bovine, bientôt une réalité ?

<p>Le supplice prendra-t-il fin les 18 et 19 novembre prochain avec la r&eacute;union du G20 &agrave; Rio de Janeiro (Br&eacute;sil)&nbsp;? Les pays du Mercosur (Argentine, Bolivie, Br&eacute;sil, Paraguay, Uruguay) et l&rsquo;UE pourraient y conclure les n&eacute;gociations scellant un accord commercial sur la table depuis 25 ans. En jeu&nbsp;: la lib&eacute;ralisation d&rsquo;&eacute;changes commerciaux entre 800 millions de consommateurs &agrave; hauteur de 40 &agrave; 45 milliards d&rsquo;euros annuels, ni plus ni moins que le plus gros accord de libre-&eacute;change jamais conclu par l&rsquo;UE. Le deal&nbsp;: l&rsquo;exportation de biens et services made in Europe contre l&rsquo;entr&eacute;e massive de produits agricoles, sans aucune garantie de respect de nos standards sociaux, sanitaires et environnementaux, les fameuses <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-les-clauses-miroirs-un-mirage" target="_blank">clauses miroirs</a>&nbsp;et leurs gages de loyaut&eacute; et d&rsquo;&eacute;quit&eacute; aux plans de la s&eacute;curit&eacute; et de la comp&eacute;titivit&eacute;.</p><h2>La France entre postures et imposture</h2><p>Et pourtant, le 26 janvier dernier, &agrave; quelques encablures du barrage autoroutier de Carbonne (Haute-Garonne), le Premier ministre Gabriel Attal d&eacute;clarait : &laquo;&nbsp;<em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">Les accords de libre-&eacute;change ne doivent pas se faire sans int&eacute;grer la r&eacute;ciprocit&eacute; des normes et la mise en place de clauses miroirs</a> : elles doivent prot&eacute;ger les consommateurs et garantir &agrave; nos producteurs qu&rsquo;ils luttent &agrave; armes &eacute;gales avec leurs concurrents &eacute;trangers</em><em>&nbsp;</em>&raquo;. Quelques jours plus tard, au sortir d&rsquo;un Conseil europ&eacute;en, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique lui emboitait les bottes&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Dans l'&eacute;tat des textes du Mercosur, la France s'oppose - et continuera de s'opposer - &agrave; cet accord de libre-&eacute;change avec la r&eacute;gion Mercosur&nbsp;</em>&raquo;. Le 23 octobre, la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard choisissait les ondes de &laquo;&nbsp;Sur&nbsp;&raquo; (Sud) Radio pour claironner&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Les conditions d&rsquo;un accord avec le Mercosur ne sont pas remplies. Ce n&rsquo;est ni &eacute;quitable commercialement, ni conforme aux engagements de la France en mati&egrave;re environnementale et climatique. Je suis absolument hostile &agrave; ce projet d&rsquo;accord avec le Mercosur, il en va de la d&eacute;fense de notre agriculture</em>&nbsp;&raquo;. Autant de postures qui confinent &agrave; l&rsquo;imposture, la France n&rsquo;ayant en r&eacute;alit&eacute; jamais tordu le bras, pas m&ecirc;me le pouce, &agrave; la Commission europ&eacute;enne mandat&eacute;e pour n&eacute;gocier l&rsquo;accord.</p><h2>L&acirc;ch&eacute;s par la France, achet&eacute;s par l&rsquo;UE&nbsp;?</h2><p>Tant qu&rsquo;&agrave; y &ecirc;tre, achevons de crever l&rsquo;abc&egrave;s&nbsp;: quels que soient les gesticulations et cris d&rsquo;orfraie, la Commission europ&eacute;enne aura le dernier mot car elle pourrait d&eacute;cider, in fine, de sortir le volet commercial de l&rsquo;accord, afin d&rsquo;en permettre l'adoption s&eacute;par&eacute;e, les accords commerciaux relevant de sa seule comp&eacute;tence. Cependant, elle semble explorer une autre voie, consistant &agrave; faire scintiller des contreparties financi&egrave;res aux fili&egrave;res agricoles potentiellement impact&eacute;es. Quand le m&eacute;pris confine au cynisme. Il n'en fallait pas autant pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-et-les-ja-appellent-a-la-mobilisation-a-compter-de-la-mi-novembre" target="_blank">rallumer les braises d&rsquo;une contestation qui couvait &agrave; bas bruit depuis des mois</a>. Dans le Tarn, d&rsquo;o&ugrave; est parti le mouvement &laquo;&nbsp;On marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo; il y a exactement un an, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-marche-sur-la-tete-un-an-plus-tard-qu-est-ce-que-vous-voulez-faire-de-nous" target="_blank">le jeune &eacute;leveur Sylvain Laganthe pose la question&nbsp;</a>: &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;est-ce que vous voulez faire de nous&nbsp;? &raquo;. On esquisse une r&eacute;ponse, en langue espagnole et portugaise&nbsp;: &laquo;&nbsp;matar&nbsp;&raquo;.</p>


[Edito] La perspective d’une conclusion prochaine de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur va donner un peu plus de corps au caractère sacrificiel de l’agriculture et aux interrogations existentielles des producteurs. Un double affront, national et européen.

UE-Mercosur : « Qu’est-ce que vous voulez faire de nous ? »

<p><strong>Les &eacute;leveurs le savent qu&rsquo;avec le r&eacute;chauffement climatique, les &eacute;pizooties vont se multiplier. Le paysage sanitaire europ&eacute;en et de la France en particulier est pr&eacute;occupant, tant pour les bovins, les ovins et les caprins</strong>. Dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage, apr&egrave;s la FCO 4 et 8&nbsp;qui ont d&eacute;j&agrave; fait de gros ravages dans les &eacute;levages, la FCO3 a envahi le territoire en l&rsquo;espace d&rsquo;un an malgr&eacute; toutes les mesures de restriction. La MHE poursuit &eacute;galement son expansion. La d&eacute;couverte de cas de FCO12&nbsp;aux Pays-Bas renforce cette sensation d&rsquo;impuissance face &agrave; l&rsquo;apparition de nouvelle maladie renforc&eacute;e par le r&eacute;chauffement climatique.</p><p><strong>Toutes ces maladies ont des r&eacute;percussions importantes sur les mouvements d&rsquo;animaux et les contraintes apport&eacute;es pour les &eacute;changes intracommunautaires</strong>. Mais ce qui est plus pr&eacute;occupant, c&rsquo;est l&rsquo;impact qu&rsquo;elles ont sur les &eacute;levages et les &eacute;leveurs eux-m&ecirc;mes. Les pertes et les frais g&eacute;n&eacute;r&eacute;s pour soigner les animaux atteints ou pr&eacute;ventifs sur les autres sont cons&eacute;quents. La charge psychologique est d&eacute;vastatrice pour la sant&eacute; morale des &eacute;leveurs. Et c&rsquo;est sans doute ce qui est le plus grave. Les cellules de surveillance de la MSA et des chambres d&rsquo;agriculture sont sur le qui-vive, car dans les situations extr&ecirc;mes, il faut d&eacute;tecter, accompagner et r&eacute;agir vite pour &eacute;viter le pire. L&rsquo;aspect social de ces maladies est trop souvent mis au second plan face au volet commercial.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La seule fa&ccedil;on de se prot&eacute;ger reste la vaccination. Cette derni&egrave;re est en route, mais elle reste volontaire, et va encore une fois laisser se propager ces maladies.</p>
</aside>
<p>Ces &eacute;pizooties qui sont des freins aux mouvements &agrave; l&rsquo;export confortent le mouvement de renationalisation de la production, pour surseoir &agrave; la d&eacute;cheptellisation constante. Sauf qu&rsquo;&agrave; terme, ce sont les importations qui se trouveront renforc&eacute;es, avec de grands pays producteurs qui sont pr&ecirc;ts &agrave; investir le march&eacute; europ&eacute;en. En t&ecirc;te de liste, on retrouve le Br&eacute;sil qui produit d&eacute;j&agrave; 25&nbsp;% de la viande de b&oelig;uf consomm&eacute;e dans le monde. Les grandes man&oelig;uvres g&eacute;opolitiques se poursuivent, malgr&eacute; la r&eacute;sistance des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais.</p><p><strong>En France, nous avons nos valeurs avec un &eacute;levage &agrave; taille humaine et bas&eacute;e essentiellement sur une alimentation &agrave; l&rsquo;herbe, lorsque cela est possible. </strong>La fili&egrave;re et les &eacute;leveurs se d&eacute;marquent d&rsquo;une production industrielle avec le soutien des consommateurs. C&rsquo;est une tr&egrave;s belle image avec des valeurs, mais dans le panier de la m&eacute;nag&egrave;re, on retrouve des produits d&rsquo;entr&eacute;e de gamme faute de pouvoir d&rsquo;achat. Les Fran&ccedil;ais mangent de la viande dans les restaurants, mais la consommation domestique se tasse, notamment en cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. L&rsquo;ad&eacute;quation entre la production et ce que d&eacute;sirent les consommateurs reste favorable aux importations &agrave; valeur ajout&eacute;e. <strong>La France fonctionne en flux pouss&eacute; par la production et non pas par un flux tir&eacute; par la demande. Le plus simple &eacute;tait de faire des consommateurs de viande hach&eacute;e.</strong></p>


CONJONCTURE : semaine 43 - Octobre 2024 : Toutes les maladies qui affectent les élevages ont des répercussions importantes sur le moral des éleveurs.

[Bovins] Le paysage sanitaire reste très préoccupant

Les Etats-Unis battent tous les records pour les récoltes de maïs et de soja, entraînant ainsi une tension baissière sur les prix mondiaux. 3 chiffres de l'actualité des marchés des grains expliqués par Edouard Lasserre, commodities & Financial Markets Broker chez Caceis, groupe Crédit Agricole.

D'importantes récoltes de maïs aux Etats-Unis, qu'en est-il en France ?

<p>Sans forc&eacute;ment faire exception, l&rsquo;ann&eacute;e 2024 risque de faire date dans l&rsquo;accumulation de crises d&rsquo;ordre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2024-chute-de-22-a-37-5-millions-d-hectolitres" target="_blank">climatique</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crises-sanitaires-les-syndicats-sur-leur-faim-apres-les-annonces-gouvernementales" target="_blank">sanitaire</a> et/ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-marche-mondial-du-ble-en-equilibre-les-agriculteurs-francais-ne-pourront-pas-se-payer" target="_blank">&eacute;conomique</a>. Dernier exemple en date&nbsp;: la coop&eacute;rative Unicoque, premier op&eacute;rateur europ&eacute;en de noisettes, vient d&rsquo;annoncer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-noisette-en-difficulte-sur-fond-d-impasse-phytosanitaire" target="_blank">une chute de 50% de sa r&eacute;colte 2024, avec en prime 30% des tonnages non conformes</a> sous l&rsquo;effet de la m&eacute;t&eacute;o et d&rsquo;attaques de ravageurs.</p><p>A la suite de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank" title="">la crise agricole du d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e</a>, la MSA avait fl&eacute;ch&eacute; plus de 28 millions d&rsquo;euros pour renforcer certains dispositifs et programmes tels que la mise en place d&rsquo;actions de pr&eacute;vention cibl&eacute;e aupr&egrave;s des primo-d&eacute;biteurs dans l&rsquo;incapacit&eacute; de r&eacute;gler leurs cotisations (8800 exploitants contact&eacute;s &agrave; date) ou encore la cr&eacute;ation d&rsquo;une aide au r&eacute;pit administratif, qui permet de financer des prestations r&eacute;alis&eacute;es par des assistantes et assistants administratifs dans le cadre de la lutte contre l&rsquo;&eacute;puisement professionnel.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mon-projet-d-agri-le-site-de-la-msa-dedie-a-l-installation-et-a-la-transmission" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Mon projet d&rsquo;Agri&nbsp;&raquo;&nbsp;: le site de la MSA d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission</a>
</aside>
<h2>Guide en ligne &laquo;&nbsp;Soutien Agri&rsquo;&nbsp;&raquo;</h2><p>L&rsquo;&eacute;ventail des dispositifs d&rsquo;aide &eacute;tant beaucoup plus large, la MSA vient de cr&eacute;er <a href="https://www.msa.fr/lfp/pass-agri" target="_blank">le guide en ligne &laquo;&nbsp;Soutien&rsquo;Agri&rsquo;&nbsp;&raquo;</a>. Centralisant les informations sur un seul &eacute;cran, le site est divis&eacute; en trois rubriques&nbsp;:</p><p>- la rubrique Mon activit&eacute; pro liste les aides accessibles pour r&eacute;pondre &agrave; un besoin de tr&eacute;sorerie ou g&eacute;rer une situation d'urgence. Les dispositifs permettant la prise en charge des cotisations et contributions sociales des exploitants et employeurs, ou encore la mise en place d&rsquo;un &eacute;ch&eacute;ancier de paiement des cotisations sont recens&eacute;s dans cette rubrique.</p><p>- la rubrique Mes droits recense les prestations sociales qui peuvent aider &agrave; surmonter un quotidien devenu difficile financi&egrave;rement, telles que la Prime d&rsquo;activit&eacute;, le RSA, ou la Compl&eacute;mentaire sant&eacute; solidaire. Les adh&eacute;rents souhaitant faire un point sur leurs droits sociaux, suite par exemple &agrave; une chute de revenus ou un changement de situation familiale, peuvent s&rsquo;informer sur les modalit&eacute;s d&rsquo;organisation d&rsquo;un &laquo;&nbsp;Rendez-vous Prestations &nbsp;&raquo; depuis cette rubrique.</p><p>- la rubrique Mes soutiens identifie les contacts et les dispositifs de soutien accessibles aux adh&eacute;rents en difficult&eacute;. Les collaborateurs et les &eacute;lus MSA en particulier sont form&eacute;s pour d&eacute;tecter les adh&eacute;rents en difficult&eacute; et les orienter vers des dispositifs interne ou externe &agrave; la MSA adapt&eacute;s &agrave; leur situation. La rubrique d&eacute;taille &eacute;galement les modalit&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; d&rsquo;autres dispositifs, comme par exemple <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-service-agri-ecoute-de-la-msa-se-double-d-une-plateforme-sur-internet" target="_blank">Agri'&eacute;coute</a>.</p>


Centralisant les informations sur un seul écran, le guide recense les dispositifs financiers pour les agriculteurs proposés par la MSA, ses réseaux de soutien, les prestations sociales accessibles en cas de baisse de revenus et toutes les solutions possibles pour faire face aux difficultés du quotidien.

Toutes aides de la MSA dans le guide en ligne « Soutien Agri’ »

<p>Fond&eacute;e en 1979, la coop&eacute;rative bas&eacute;e &agrave; Cancon (Lot-et-Garonne) produit bon an mal an 13.000 tonnes de noisettes, sur une surface d&rsquo;environ 7000 hectares, que se partagent 350 producteurs, ce qui fait d&rsquo;elle l&rsquo;op&eacute;rateur majeur, avec 90% de la production nationale. Mais cette ann&eacute;e, la r&eacute;colte s&rsquo;annonce comme la pire dans l&rsquo;histoire de la coop&eacute;rative, sous l&rsquo;effet des m&eacute;faits d&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-l-annee-meteo-2024-douchee-coulee" target="_blank">pluviom&eacute;trie abondante et continue enfon&ccedil;ant les normales</a>, auxquels s&rsquo;ajoutent les attaques du balanin, le ver de la noisette, et de la punaise diabolique. &laquo; <em>Sur un potentiel de production de 13.000 tonnes de noisettes, seules 6.500 tonnes ont pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;es et 30% des noisettes r&eacute;colt&eacute;es se r&eacute;v&egrave;lent non commercialisables, rendues impropres &agrave; la consommation par la punaise diabolique&nbsp;</em>&raquo;, fait savoir Unicoque dans un communiqu&eacute;. Cons&eacute;quence&nbsp;: la coop&eacute;rative anticipe un d&eacute;ficit de plusieurs millions d'euros sur l&rsquo;exercice 2024-2025, et qui en l&rsquo;occurrence serait le premier de son histoire.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/9/1/6381955-1-fre-FR/7251364c64ca-interieur-jpg" alt="Unicoque anticipe un d&eacute;ficit de plusieurs millions d&#039;euros sur l&rsquo;exercice 2024-2025, et qui en l&rsquo;occurrence serait le premier dans l&rsquo;histoire de la coop&eacute;rative" height="1418" width="2328" /><figcaption>Unicoque anticipe un d&eacute;ficit de plusieurs millions d&#039;euros sur l&rsquo;exercice 2024-2025, et qui en l&rsquo;occurrence serait le premier dans l&rsquo;histoire de la coop&eacute;rative</figcaption></figure>

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<p>S&rsquo;il est difficile sinon impossible de contrarier les al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques, il en va diff&eacute;remment du volet sanitaire. Et selon Unicoque, une partie de ses d&eacute;boires est la <em>&laquo;&nbsp;faute de mol&eacute;cules phytosanitaires efficaces ayant une autorisation d&rsquo;usage sur le territoire fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;</em>. La coop&eacute;rative a notamment dans son viseur l&rsquo;ac&eacute;tamipride, un n&eacute;onicotino&iuml;de foliaire en usage dans certains pays europ&eacute;ens, mais dont la France s&rsquo;est priv&eacute;e &agrave; partir de juillet 2020 avec la fin de son usage &agrave; titre d&eacute;rogatoire. &laquo;&nbsp;<em>Nous, producteurs et salari&eacute;s de la coop&eacute;rative Unicoque, demandons toutes les proc&eacute;dures n&eacute;cessaires face &agrave; l&rsquo;urgence phytosanitaire qui nous emporte ainsi que l&rsquo;harmonisation primordiale des r&egrave;gles phytosanitaires entre la France, l&rsquo;Espagne et l&rsquo;Italie au nom de l&rsquo;&eacute;galit&eacute;, de la lutte contre la distorsion de concurrence intra-europ&eacute;enne, de la souverainet&eacute; alimentaire et de la non-exportation des pollutions</em> &raquo;, d&eacute;fendent Thierry Descazeaux et Jean-Luc Reigne, respectivement pr&eacute;sident et directeur d&rsquo;Unicoque. Et de rappeler au passage que le taux d&rsquo;approvisionnement de la France culmine &agrave; 5% en noisette.</p><h2>&laquo;&nbsp;Chlord&eacute;cone de l'Hexagone&nbsp;&raquo;</h2><p>Face aux menaces r&eacute;currentes, et existentielles, que fait peser la jaunisse sur la fili&egrave;re sucri&egrave;re, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-la-cgb-5-movento-n-egalent-pas-l-acetamipride-et-le-flupyradifurone" target="_blank" title="">les betteraviers r&eacute;clament p&eacute;riodiquement l&rsquo;autorisation en France de l&rsquo;ac&eacute;tamipride</a>, en substitut des traitements de semences &agrave; base d&rsquo;imidaclopride et de thiamethoxam, et en attendant la mont&eacute;e en puissance des alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des. Mais jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises se sont montr&eacute;es r&eacute;tives &agrave; un tel projet, y compris au plus fort de la crise agricole de l&rsquo;hiver dernier, o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-le-gouvernement-ajourne-le-csp-fait-appel-sur-les-znt-et-questionne-le-nodu" target="_blank">elles ont l&acirc;ch&eacute; du lest sur plusieurs fronts environnementaux</a>. Au cours d&rsquo;une audition par la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, en avril 2023, Christian Huygue, directeur scientifique agriculture de l&rsquo;INRAE, avait d&eacute;clar&eacute; que &laquo;&nbsp;<em>l'ac&eacute;tamipride, que la France n'a heureusement jamais utilis&eacute;</em>&nbsp;&raquo; , &eacute;tait&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>pire que l'imidaclopride&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Il s'agit d'un produit stable qui est donc en quelque sorte le&nbsp;chlord&eacute;cone de l'Hexagone</em>&nbsp;&raquo;. Ceci explique aussi cela.</p><h2>Un rapport de la DRAAF ou la d&eacute;finition de l&rsquo;impasse</h2><p>Il n&rsquo;emp&ecirc;che. Pour Unicoque, &laquo;&nbsp;<em>les difficult&eacute;s sont li&eacute;es &agrave; une crise de mati&egrave;re premi&egrave;re engendr&eacute;e par la politique phytosanitaire ultra-restrictive de la France</em>&nbsp;&raquo; et non aux &laquo;&nbsp; <em>causes habituelles de difficult&eacute;s &eacute;conomiques telles que la faute de gestion ou le probl&egrave;me de march&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp; Dans son communiqu&eacute;, la coop&eacute;rative mentionne la conclusion d&rsquo;un rapport d&rsquo;expertise r&eacute;alis&eacute; par la DRAAF de Nouvelle-Aquitaine, dat&eacute; du 3 octobre dernier. O&ugrave; il est &eacute;crit&nbsp;: &laquo; <em>Sur la base de l&rsquo;ensemble de ces &eacute;l&eacute;ments, il est attest&eacute; que les producteurs et la Coop&eacute;rative Unicoque ont &eacute;t&eacute; confront&eacute;s collectivement &agrave; une situation qui n&rsquo;&eacute;tait pas anticipable et qui ne pouvait &ecirc;tre maitris&eacute;e dans les conditions de moyens de lutte r&egrave;glementairement autoris&eacute;s</em> &raquo;. La d&eacute;finition de l&rsquo;impasse.</p>


La coopérative Unicoque, principal opérateur français et européen, enregistre une chute de 50% de sa production, sous l’effet d’une météo défavorable et faute d’insecticides efficaces, dont l’acétamipride, un néonicotinoïde autorisé en Espagne et en Italie.

La noisette française cassée par une impasse phytosanitaire

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    <figcaption>idele</figcaption>
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Tendances L&V 365 - octobre 2024 - conjoncture viande bovine. Caroline Monniot, responsable du service économique des filières économique - Idèle.

[Vidéo] La France a perdu plus d'un million de vaches en 8 ans

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    <figcaption>R&eacute;ussir le stockage du ma&iuml;s grain humide - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Retrouvez en vidéo quelques rappels des points-clés à prendre en compte pour garantir une bonne conservation et une valorisation optimale du maïs grain humide dans les élevages.

[Vidéo] Réussir la récolte et le stockage du maïs grain humide

<p><strong>Terrena, partenaire et acteur majeur du secteur agroalimentaire et actif dans plusieurs fili&egrave;res, d&eacute;ploie des initiatives en faveur d&rsquo;une agriculture innovante et durable sur les ann&eacute;es &agrave; venir</strong>.</p><p>La fili&egrave;re avicole, fortement impact&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es par les contraintes sanitaires, rassemble bon nombre d&rsquo;initiatives. <strong>Le territoire vend&eacute;en est ainsi au c&oelig;ur de l&rsquo;activit&eacute; avicole de Terrena</strong>, comme le pr&eacute;cise G&eacute;rard Rondel, responsable de la fili&egrave;re Volaille pour la coop&eacute;rative&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;La fili&egrave;re avicole est historiquement implant&eacute;e dans le d&eacute;partement. Que ce soient les poulets, les dindes ou les canards, je pense que l&rsquo;on approche les 50 % de production provenant de Vend&eacute;e / Nord Deux-S&egrave;vres. Concernant la volaille de ponte, c'est la m&ecirc;me tendance : 40 % de nos &eacute;leveurs sont implant&eacute;s dans le secteur. &raquo;</em> <strong>La proximit&eacute; des sites de transformation facilite ainsi les &eacute;changes logistiques et renforce l'importance strat&eacute;gique du d&eacute;partement pour Terrena.</strong></p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-affiche-une-belle-croissance-en-grande-partie-grace-aux-importations" target="_blank">La volaille affiche une belle croissance&hellip; en grande partie gr&acirc;ce aux importations - Pleinchamp</a></p><h2><strong>Une fili&egrave;re vend&eacute;e</strong><strong>nne en pleine croissance</strong></h2><p><strong>La ma&icirc;trise du processus de production et leur proximit&eacute; permettent aujourd&rsquo;hui 95 % de d&eacute;bouch&eacute;s pour les &eacute;leveurs partenaires via les abattoirs de la filiale Galliance.</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;&oelig;uf, c&rsquo;est la fili&egrave;re qui se d&eacute;veloppe le plus au niveau de la coop&eacute;rative,</p>
</aside>
<p><em>la proximit&eacute; avec nos centres de conditionnement est une force de d&eacute;veloppement pour notre territoire Terrena.</em><strong><em><em> </em>&Agrave; l&rsquo;exception du canard, du bio et du label qui sont des produits plus on&eacute;reux qui ont subi la crise d&rsquo;inflation 2023, la volaille standard reste le produit le plus consomm&eacute; en France, ce qui permet un d&eacute;veloppement r&eacute;gulier tous les ans &raquo;</em></strong>, explique G&eacute;rard Rondel. Il ajoute que &laquo; la <strong>consommation d&rsquo;&oelig;ufs augmente, elle aussi, de 4 % en France tous les ans</strong>. On a donc des capacit&eacute;s de croissance importantes pour accompagner le d&eacute;veloppement de nos agriculteurs sur le long terme &raquo;. Terrena s&rsquo;investit pleinement depuis plusieurs ann&eacute;es dans la modernisation et le d&eacute;veloppement de ses &eacute;levages pour r&eacute;pondre &agrave; la forte demande nationale. <em>&laquo; D&rsquo;un point de vue comp&eacute;titivit&eacute;, nous essayons d'avoir une logistique plus optimis&eacute;e entre les diff&eacute;rents sites d&rsquo;aval et les zones d&rsquo;&eacute;levages situ&eacute;es dans les 100 km autour des centres de conditionnement et 140 km autour des abattoirs de volailles de chair. L&rsquo;objectif est de r&eacute;duire les co&ucirc;ts de transport et ainsi de gagner en rentabilit&eacute; sur le long terme. &raquo;</em></p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/volailles-de-chair-le-plan-de-l-anvol-pour-reprendre-20-points-a-l-import" target="_blank">Volailles de chair : le plan de l&rsquo;Anvol pour reprendre 20 points &agrave; l&rsquo;import - Pleinchamp</a></strong></p><h2><strong>L&rsquo;accompagnement de l&rsquo;&eacute;</strong><strong>leveur&nbsp;: la cl&eacute; de l&rsquo;avenir</strong></h2><p>Terrena, &agrave; travers son engagement aupr&egrave;s des &eacute;leveurs, met un point d&rsquo;honneur &agrave; soutenir&nbsp;financi&egrave;rement et techniquement les projets avicoles. En Vend&eacute;e comme ailleurs, <em>&laquo;&nbsp;l'accompagnement pour quelqu&rsquo;un qui veut faire un b&acirc;timent dans une production donn&eacute;e, c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; de choisir &laquo;&nbsp;la bonne production&nbsp;&raquo;</em>. Ensuite, nos services techniques sont l&agrave; pour prendre l&rsquo;&eacute;leveur en charge sur l'apprentissage du m&eacute;tier par le parrainage, et la prise en main de b&acirc;timents fiables et robustes dans le temps &raquo;. G&eacute;rard Rondel ajoute qu&rsquo;&laquo; avec les banques partenaires, nous apportons de l&rsquo;ordre de 20 % du projet. Terrena propose aussi un deuxi&egrave;me appui financier pour l'&eacute;leveur avec son Plan Terrena Avenir qui peut aller jusqu'&agrave; 150 000 &euro; de financement compl&eacute;mentaire pour un b&acirc;timent de 30&nbsp;000 poules pondeuses plein-air. Ceci permet de conforter la rentabilit&eacute; du projet de l'&eacute;leveur et de rassurer les banques sur la p&eacute;rennit&eacute; du projet &raquo;.</p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage-intensif-un-decret-qui-divise" target="_blank">&Eacute;levage intensif en France : un d&eacute;cret controvers&eacute; qui appelle &agrave; une communication plus transparente - Pleinchamp</a></strong></p>


Historiquement implanté dans le grand Ouest, Terrena entend continuer ses projets de développement pour la filière avicole après des années difficiles pour les éleveurs.

Terrena et la CFA œuvrent pour le développement de la filière avicole vendéenne et ligérienne

<p><strong>Depuis son installation en 2017 &agrave; Mettray (37), Julien Davaze utilise la herse &eacute;trille pour d&eacute;sherber m&eacute;caniquement ses cultures.&nbsp;</strong><em>&laquo; C&rsquo;est un outil qui fonctionne bien sur mes types de sols, &agrave; dominante argileuse,</em>&nbsp;tient &agrave; pr&eacute;ciser le jeune c&eacute;r&eacute;alier.&nbsp;<em>Ce qui n&rsquo;est pas le cas partout. &raquo;</em></p><p>Quoique adepte de la herse &eacute;trille, il est conscient que son efficacit&eacute; d&eacute;pend d&rsquo;autres leviers agronomiques.&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En parall&egrave;le de son utilisation, je s&egrave;me tard, jamais avant fin octobre &raquo;, souligne-t-il.</p>
</aside>
<p>Raison pour laquelle il ensemence bien souvent des bl&eacute;s am&eacute;liorants, &agrave; date de semis plus tardive. &nbsp;</p><p>Aussi, il a mis en place une rotation longue d&rsquo;une douzaine de cultures. <strong>Il alterne presque syst&eacute;matiquement les cultures d&rsquo;hiver et celles de printemps.</strong> Mais il reconnait que certaines adventices, &agrave; l&rsquo;instar du chardon et du liseron, sont des plantes que le d&eacute;sherbage m&eacute;canique peine &agrave; d&eacute;truire.</p><div class="citation">
    <span>"Une terre tr&egrave;s fine est source de lev&eacute;e abondante des adventices "</span>
</div>
<h6>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-desherbage-mecanique-constitue-un-element-primordial-herse-etrille-bineuse-et-houe-de-precieuses-alliees" target="_blank">Le d&eacute;sherbage m&eacute;canique constitue un &eacute;l&eacute;ment primordial - Herse &eacute;trille, bineuse et houe : de pr&eacute;cieuses alli&eacute;es - Pleinchamp</a></h6><h6>&nbsp;</h6><h6><strong>ANTICIPER LE SEMIS&nbsp;</strong></h6><p>La r&eacute;ussite de son d&eacute;sherbage m&eacute;canique passe aussi par une pr&eacute;paration m&eacute;ticuleuse de ses sols en amont des semis.<em>&nbsp;</em></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&nbsp;&laquo; J&rsquo;utilise peu le labour car apr&egrave;s diff&eacute;rents essais, je ne remarque pas de diff&eacute;rences flagrantes sur le salissement des sols &raquo;, justifie-t-il.</p>
</aside>
<p>Seuls plusieurs faux-semis sont r&eacute;alis&eacute;s. Il ne souhaite pas non plus r&eacute;aliser un lit de semences trop fin.<em>&nbsp;&laquo; Une terre tr&egrave;s fine est source de lev&eacute;e abondante des adventices &raquo;</em>, estime-t-il. &nbsp;</p><p><strong>La structure du sol l&rsquo;importe &eacute;galement</strong> :<em>&nbsp;&laquo; je pense avoir une semelle de labour &agrave; une dizaine de centim&egrave;tres de profondeur dans certaines de mes parcelles. Ce n&rsquo;est pas optimal pour le d&eacute;veloppement du chevelu racinaire. &raquo;&nbsp;</em><strong>Ce constat &eacute;mane de plusieurs profils de sols effectu&eacute;s en partenariat avec des agronomes.</strong>&nbsp;<em>&laquo; Captant moins d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments nutritifs, une plante couvre moins le sol &raquo;,</em>&nbsp;compl&egrave;te-t-il.&nbsp;</p><p><strong>PLUSIEURS PASSAGES APR&Egrave;S OBSERVATION&nbsp;</strong></p><p>Deux ou trois jours apr&egrave;s le semis, Julien Davaze passe &agrave; l&rsquo;aveugle.<em>&nbsp;&laquo; Ainsi je d&eacute;truis les premi&egrave;res lev&eacute;es d&rsquo;adventices au stade filament. J&rsquo;&eacute;volue entre 10 et 12&nbsp;km/h. En 12 m&egrave;tres, j&rsquo;effectue 12 ha/h &raquo;</em>, d&eacute;taille-t-il.&nbsp;</p><p><strong>Avec cet outil, il effectue un second passage au stade 3 feuilles de la c&eacute;r&eacute;ale</strong>.&nbsp;<em>&laquo; Mes sols argilo-calcaires ne se recouvrent pas d&rsquo;une croute parfois pr&eacute;judiciable au d&eacute;veloppement des plantes. La herse &eacute;trille est donc suffisante sur mon exploitation. &raquo;</em>&nbsp;Except&eacute; pour quelques parcelles plus battantes, o&ugrave; le c&eacute;r&eacute;alier utilise une vieille herse&nbsp;<em>&laquo; sortie des ronces&nbsp;</em>&raquo;, ironise-t-il. Ou encore sur les tournesols et les ma&iuml;s o&ugrave; une bineuse peut &ecirc;tre employ&eacute;e.</p><p>A ses yeux, le passage de la herse &eacute;trille participe &agrave; l&rsquo;a&eacute;ration du sol et de la mati&egrave;re organique qui le recouvre, mais aussi<em>&nbsp;&laquo; &agrave; la stimulation de la plante et donc &agrave; son pouvoir de recouvrement &raquo;</em>, rappelle-t-il.&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"je d&eacute;truis les premi&egrave;res lev&eacute;es d&rsquo;adventices au stade filament. J&rsquo;&eacute;volue entre 10 et 12&nbsp;km/h. En 12 m&egrave;tres, j&rsquo;effectue 12 ha/h "</span>
</div>
<p>Enfin, Julien Davaze porte beaucoup d&rsquo;attention &agrave; l&rsquo;observation de ses parcelles.&nbsp;<em>&laquo; J&rsquo;ai un parcellaire group&eacute; et je m&rsquo;en r&eacute;jouis. Une fois le stade trois feuilles atteint, je passe &agrave; pied dans chacune de mes parcelles environ une fois par semaine. Si j&rsquo;aper&ccedil;ois des filaments et que la portance le permet, j&rsquo;interviens &agrave; nouveau. &raquo;</em></p><p><strong>L&rsquo;IMPORTANCE DES R&Eacute;GLAGES</strong></p><p>Julien Davaze tend &agrave; r&eacute;gler son outil avec une forte pression.&nbsp;<em>&laquo; Cela peut faire peur quand on quitte le champ,&nbsp;</em>reconnait-il<em>. Les pieds de c&eacute;r&eacute;ales sont parfois quelque peu arrach&eacute;s. &raquo;</em>&nbsp;Pour contrer ces pertes, il augmente la densit&eacute; de semis pour atteindre les 200 kg/ha en bl&eacute; bio. Conscient que le tallage de la c&eacute;r&eacute;ale en p&acirc;tit, il appr&eacute;cie en revanche le volume racinaire optimal que la plante d&eacute;veloppe.&nbsp;</p><p>Le passage de la herse &eacute;trille procure un bon enracinement, et donc une r&eacute;sistance &agrave; la s&eacute;cheresse sup&eacute;rieure au printemps. Cela limite l&rsquo;effet&nbsp;<em>&laquo; coup de chaud &raquo;</em>&nbsp;qui survient parfois au mois d&rsquo;avril.&nbsp;</p><p>Un salissement de ses champs maitris&eacute; pour ce c&eacute;r&eacute;alier, mais au co&ucirc;t d&rsquo;une observation m&eacute;ticuleuse et r&eacute;guli&egrave;re des parcelles.</p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-2023-tig-air-l-arracheuse-de-chenopodes-de-bionalan4" target="_blank">[Tech &amp; Bio 2023] Tig&rsquo;Air, l&rsquo;arracheuse de ch&eacute;nopodes de Bionalan - Pleinchamp</a></strong></p>


Un tiers des 180 ha que Julien Davaze cultive sont menés en agriculture biologique. Féru de la herse étrille, ce céréalier installé au nord de Tours est persuadé que l’agressivité du réglage de son outil et l’intervention sur des adventices jeunes sont les fruits de son efficacité.

Herse étrille : observer avant toute intervention

<p>Au 1<sup>er</sup> juillet 2024, 39.772 exploitations agricoles sont certifi&eacute;es Haute valeur environnementale (HVE), soit une hausse de 6,5% sur un an selon le d&eacute;compte du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Elles repr&eacute;sentent 9,6% des exploitations agricoles fran&ccedil;aises et couvrent plus de 2,4 millions d&rsquo;hectares, &eacute;quivalant &agrave; 9% de la surface agricole utile.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/2/1/6381299-1-fre-FR/eb8ac741b5a8-graph1-png" alt="(Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1100" width="1960" /><figcaption>(Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

</div>
<p>Apr&egrave;s avoir connu des progressions &agrave; deux chiffres pendant une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, la courbe de croissance de la HVE s&rsquo;est significativement infl&eacute;chie <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-un-nouveau-depart-pour-la-hve" target="_blank">depuis 2023, date de l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur du nouveau r&eacute;f&eacute;rentiel</a> (v4). Ce dernier repose sur des seuils de performance relatifs &agrave; quatre indicateurs (biodiversit&eacute;, strat&eacute;gie phytosanitaire, gestion de la fertilisation, irrigation). Ce faisant, la certification HVE permet de b&eacute;n&eacute;ficier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">du niveau sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime dans le cadre de Pac 2023- 2027</a>. Au 1<sup>er</sup> juillet 2024, 20.798 exploitations, soit 52% de l&rsquo;effectif global, &eacute;taient certifi&eacute;es selon la derni&egrave;re version du r&eacute;f&eacute;rentiel. Dans son Plan strat&eacute;gique national (Pac 2023-2027),&nbsp;la France s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif d&rsquo;atteindre le chiffre de 50.000 exploitations HVE en 2030.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/3/1/6381302-1-fre-FR/0e517b004140-graph2-png" alt="(Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1234" width="2056" /><figcaption>(Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

</div>
<p>La part des exploitations viticoles demeure majoritaire (60,9%), devan&ccedil;ant l&rsquo;&eacute;levage (23%), les grandes cultures (7,8%), l&rsquo;arboriculture (4,7%), le maraichage (3%) et l&rsquo;horticulture (0,3%). Dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage, les bovins viande repr&eacute;sentent 53,8% des exploitations certifi&eacute;es, devant les bovins lait (23,8%) et les ovins (11,3%).</p>


Près de 40.000 exploitations étaient certifiées Haute valeur environnementale (HVE) au 1er juillet 2024, en hausse de 6,5% sur un an. Elles représentent 9,6% de l’ensemble des exploitations et couvrent 9% de la SAU nationale.

En dépit d’un référentiel renforcé, la HVE continue de marquer des points

<section><h2>Jeudi 23 Janvier 2025 &agrave; Rennes</h2></section><section><p><strong>Journ&eacute;e technique d&eacute;di&eacute;e &agrave; la Fi&egrave;vre Porcine Africaineorganis&eacute;e par l&rsquo;ANSP et l&rsquo;IFIP avec l&rsquo;appui scientifique de l&rsquo;ANSES</strong></p></section><section><p><strong>Pour tous les acteurs de la fili&egrave;re porcine, de l&rsquo;&eacute;levage aux entreprises de charcuteries-salaisons :</strong><br>&eacute;leveurs, techniciens et v&eacute;t&eacute;rinaires, transporteurs, abatteurs et transformateurs de viande, distributeurs, services d&rsquo;hygi&egrave;ne et de contr&ocirc;le&hellip;</p></section><p><em>Programme &agrave; venir d&egrave;s cet automne&hellip;</em></p>


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