<p><strong>Ovins </strong>&ndash; Le niveau des ventes dans les GMS et les boucheries ne profitent pas d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s favorable pour les grillades. Les niveaux d&rsquo;importation sont peu importants en provenance des iles Britanniques, alors que le sud re&ccedil;oit un peu plus d&rsquo;agneaux espagnols. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s calme face &agrave; une offre saisonni&egrave;re largement suffisante sur le Grand Ouest. Cette tension commerciale va doucement s&rsquo;estomper dans la perspective de l&rsquo;A&iuml;d El K&eacute;bir (9 juillet). En brebis, les exp&eacute;ditions sur l&rsquo;Italie d&eacute;marrent doucement alors que les volumes post PCO restent abondants. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Le commerce restera calme avec une offre encore largement suffisante, mais la tendance devrait se redresser par la suite avec la perspective de l&rsquo;A&iuml;d El K&eacute;bir. La demande sera plus ferme dans les bonnes brebis pour l&rsquo;Italie et le sud du pays. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – La demande se rétracte.

<p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; </strong>La r&eacute;duction du nombre de vaches laiti&egrave;res accentue le d&eacute;ficit saisonnier de l&rsquo;offre pour une demande en veaux fran&ccedil;ais qui reste r&eacute;guli&egrave;re pour les sorties de novembre. Le march&eacute; espagnol demeure un d&eacute;bouch&eacute; important, ce qui oblige les int&eacute;grateurs &agrave; mettre leurs tarifs &agrave; nivaux dans les bons veaux, m&ecirc;me s&rsquo;ils sont quelque peu prot&eacute;g&eacute;s par les frais de PCR et de transport qu&rsquo;il faut ajouter pour rejoindre la p&eacute;ninsule Ib&eacute;rique. L&rsquo;accroissement des co&ucirc;ts de production demeure le plus gros souci pour une production brid&eacute;e par le prix de la viande, m&ecirc;me si ces derniers sont nettement plus &eacute;lev&eacute;s que l&rsquo;an pass&eacute;. Les transactions sont assez fluides dans les veaux Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards, m&ecirc;me si les tarifs restent sous le contr&ocirc;le des gros op&eacute;rateurs. Une l&eacute;g&egrave;re d&eacute;tente est observ&eacute;e souvent par un tri moins s&eacute;v&egrave;re dans les crois&eacute;s laitiers ou Blanc Bleus ou jaunes communs. Les bons crois&eacute;s U de conformation et les Limousins sont contraints par des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s. </p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong>&nbsp;Les op&eacute;rateurs sont dans la derni&egrave;re ligne droite pour de tr&egrave;s belles op&eacute;rations du veau de Pentec&ocirc;te. Les temp&eacute;ratures ne devraient pas &ecirc;tre trop p&eacute;nalisantes. Les tarifs se maintiennent &agrave; de bons niveaux et r&eacute;sistent tr&egrave;s bien pour le moment &agrave; la baisse saisonni&egrave;re. En restauration, les plats d&rsquo;hiver (blanquette de veau&hellip;) sont moins recherch&eacute;s, mais de nouveaux produits sont bien valoris&eacute;s (steak hach&eacute; de veau).&nbsp; Les int&eacute;grateurs ont limit&eacute; les mises en place pour les sorties d&rsquo;&eacute;t&eacute; pour &eacute;viter un engorgement du march&eacute;. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: Les bons veaux laitiers viand&eacute;s seront mieux valoris&eacute;s &nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: La demande va se tasser, mais les volumes mis en place devraient permettre de tenir les prix. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – Commerce plus globalement plus régulier

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Le commerce reste favoris&eacute; par la bonne tenue des prix dans la viande, et une offre saisonni&egrave;re moins importante. Les animaux lourds &agrave; finition rapide restent recherch&eacute;s par les gros engraisseurs. La demande reste &agrave; un bon niveau, mais les prix se stabilisent faute d&rsquo;offre suffisante dans le b&eacute;tail plus l&eacute;ger &agrave; finir sur l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les vaches trop &acirc;g&eacute;es ou le b&eacute;tail m&eacute;diocre sont moins demand&eacute;s. &nbsp;</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> L&rsquo;animation commerciale est assur&eacute;e par un &eacute;quilibre offre/demande favorable aux &eacute;leveurs. La demande italienne est un peu moins soutenue, mais cela n&rsquo;impacte pas le march&eacute; au regard de la faiblesse saisonni&egrave;re (travaux de fenaison). &nbsp;La fermet&eacute; des prix reste d&rsquo;actualit&eacute; dans les bons taurillons Charolais ou Limousins herb&eacute;s et vaccin&eacute;s. Les bons Charolais ou Limousins d&rsquo;automne restent demand&eacute;s notamment sur le march&eacute; int&eacute;rieur avec des tarifs qui se maintiennent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s. Le commerce &eacute;galement assez r&eacute;gulier dans les broutards de moyenne conformation toutes races confondues. Dans les femelles, la vente est r&eacute;guli&egrave;re dans les bonnes Charolaises ou Limousines herb&eacute;es sur l'Italie. La demande int&eacute;rieure est &eacute;galement suivie pour la repousse. Les &eacute;changes restent calmes pour les femelles communes ou de moindre conformation.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Apr&egrave;s les plus de ce week-end, le ramassage de l&rsquo;herbe sera temporairement stopp&eacute;, ce qui devrait offrir un peu plus de marchandise. &nbsp;La demande restera pr&eacute;sente dans la belle marchandise &nbsp;avec des tarifs toujours attractifs. </p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: La demande restera soutenue dans le bon maigre lourd, mais les tarifs vont se stabiliser. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – Les bons mâles d’herbe restent recherchés

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash; </strong>Sur le plan commercial, l&rsquo;approvisionnement des abattoirs a &eacute;t&eacute; limit&eacute; pour cette semaine avec des &eacute;leveurs accapar&eacute;s par les travaux de fenaison. La pluie de ce week-end et la stabilisation des prix pourraient faire sortir un peu plus de marchandise la semaine prochaine. Les tarifs plafonnent s&eacute;rieusement avec un recul des ventes dans les Parthenaises, les Aubracs, les Blondes d&rsquo;Aquitaine, les Blanc bleus, les Rouges des pr&eacute;s, les Limousines, les Charolaises haut de gamme ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re, alors que les co&ucirc;ts de production ne cessent de progresser. Face au prix &eacute;lev&eacute; des aliments, les abatteurs observent un recul dans la finition des animaux. Or, cette tendance peut rapidement &ecirc;tre tr&egrave;s n&eacute;faste pour la satisfaction d&rsquo;un consommateur souvent exigeant dans ces gammes de marchandise. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s font un appoint important &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, mais ils sont &eacute;galement tr&egrave;s nombreux &agrave; avoir r&eacute;duit la voilure face &agrave; l&rsquo;accroissement du prix des aliments. La demande reste r&eacute;guli&egrave;re dans les Charolaises viand&eacute;es, mais les tarifs tendent &agrave; plafonner. Les animaux d&rsquo;herbage ont la pr&eacute;f&eacute;rence des acheteurs pour leur qualit&eacute; d&rsquo;engraissement. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste favorable dans les allaitantes de choix secondaire, mais l&agrave;, &eacute;galement, les prix se stabilisent. </p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> La tendance est &agrave; la stabilisation des prix sur la France alors qu&rsquo;une inflexion baissi&egrave;re est observ&eacute;e chez nos voisins allemands, hollandais ou belges. L&rsquo;offre reste mesur&eacute;e, mais elle est plus en accord avec des besoins des abattoirs qui s&rsquo;adaptent au repli de la consommation. Les tarifs restent tr&egrave;s attractifs dans les Prim&rsquo;Holsteins, Normandes et les Montb&eacute;liardes avec des tarifs qui ont progress&eacute; de 1,80 &agrave; 2,00&euro; en un an. Cette stabilisation et la pluie qui va stopper les travaux de fenaison pourraient att&eacute;nuer l&rsquo;effet de r&eacute;tention sp&eacute;culative chez certains &eacute;leveurs. La demande reste soutenue dans les taureaux, mais les tarifs se sont &eacute;galement stabilis&eacute;s. </p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le commerce reste r&eacute;gulier avec une tendance &agrave; la stabilit&eacute; des prix dans les Charolais ou les Limousins. Le march&eacute; italien a moins de besoins avec la canicule qui frappe le sud du pays. La forte baisse des JB allemands entra&icirc;ne &eacute;galement plus de disponibilit&eacute; du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;Espagne qui revient en force sur l&rsquo;Italie. En revanche, la modestie de l&rsquo;offre permet une bonne r&eacute;sistance dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine que ce soit vers la Gr&egrave;ce, l&rsquo;Italie, les Pays-Bas ou la Belgique. La demande sur le march&eacute; int&eacute;rieur est plus r&eacute;serv&eacute;e, au regard du recul des ventes dans les GMS, mais les tarifs se tiennent. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: Le commerce sera un peu plus calme avec une stabilisation des prix. &nbsp; </p><p><strong>Bovins races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Le recul saisonnier de la demande, et une offre qui sera plus &eacute;toff&eacute;e vont permettre une meilleure couverture de la demande pour des tarifs qui devraient se maintenir dans les laiti&egrave;res.&nbsp; </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: La tendance sera &agrave; la stabilisation des cours</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p><p>&nbsp;</p>


Viande bovine – Plafonnement des prix dans la bonne viande.

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash;</strong> M&ecirc;me si l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production et des indices IPAMPA n&eacute;cessitait selon la FNB une poursuite de la hausse des prix, le march&eacute; tend doucement &agrave; se stabiliser. Ce ne sont pas les volumes qui sont les instigateurs de cette orientation, mais l&rsquo;affaissement de la consommation. La p&eacute;riode qui se pr&eacute;sente est traditionnellement moins favorable, avec un mois de juin toujours compliqu&eacute; &agrave; g&eacute;rer pour les industriels. La fermeture progressive des circuits d&rsquo;approvisionnement vers la restauration scolaire entraine une mutation des ventes de viande hach&eacute;e vers une consommation familiale, tr&egrave;s sensible &agrave; la progression des prix dans les magasins. Depuis quelques semaines, on observe un r&eacute;tr&eacute;cissement de l&rsquo;&eacute;chelle de valeurs entre les morceaux pr&eacute;miums et la viande plus basique. La hausse est plus marqu&eacute;e dans le steak hach&eacute; que dans le filet.&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Le recul de la demande de masse ne doit pas effacer l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t et le plaisir qu&rsquo;ont les Fran&ccedil;ais au regard de la viande bovine. Ils sont encore tr&egrave;s nombreux &agrave; se faire plaisir autour d&rsquo;une bonne pi&egrave;ce de b&oelig;uf sur le grill. La grande mode du &laquo;&nbsp;slow-food&nbsp;&raquo; (en opposition au fast-food) prend de l&rsquo;ampleur. Dans le sillage des multiples &eacute;missions de cuisine sur les antennes de t&eacute;l&eacute;, de nombreux m&eacute;nages ont repris le go&ucirc;t de cuisiner et de partager ce plaisir. Les choix sont immenses, mais l&rsquo;inclinaison de ces &eacute;missions a &eacute;galement une tr&egrave;s grande importance, car ce sont de grands influenceurs. Tous ces signaux sont favorables, mais la m&eacute;nag&egrave;re dans son quotidien tire sur un budget alimentaire qui, selon les &eacute;tudes, devrait progresser en moyenne d&rsquo;environ 230&euro; pour l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Les tensions sont tr&egrave;s palpables dans les GMS &agrave; partir du 20 du mois. De son c&ocirc;t&eacute;, la restauration maintient le cap, m&ecirc;me si elle doit &eacute;galement adapter ses menus pour rester dans une fourchette abordable &agrave; ses clients. D&egrave;s que les conditions le permettent (week-end prolong&eacute;), les Fran&ccedil;ais sont tr&egrave;s nombreux &agrave; se rendre sur les c&ocirc;tes ou les h&ocirc;tels, les campings et les locations sont pris d&rsquo;assaut.</p><p>En revanche, en cette p&eacute;riode &eacute;lectorale, les inclinaisons politiques de certaines grandes villes sont inqui&eacute;tantes. Alors que le v&eacute;ganisme ne repr&eacute;sente que 2,5% de la population, Paris apr&egrave;s Lyon veut imposer deux menus v&eacute;gans (sans viande) 2 jours par semaine dans les 1300 cantines de la capitale. Ces orientations id&eacute;ologiques, sous couvert du respect de la plan&egrave;te et du r&eacute;chauffement climatique, orientent le consommateur de demain vers plus de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale au d&eacute;triment de nos &eacute;levages.&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Les ménages tirent sur un budget alimentaire qui, selon les études, devrait progresser en moyenne d’environ 230€ pour l’année 2022.

Bovins de boucherie – Un mois de juin souvent très calme

<p><em>&laquo;&nbsp;Les r&eacute;sultats 2021 de VNF montrent que la voie fluviale a bien r&eacute;sist&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;est r&eacute;joui Thierry Guimbaud, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Voies navigables de France (VNF), lors de la conf&eacute;rence de presse annuelle, qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e le 31 mai sur les quais de Seine. Globalement, <strong>le trafic de marchandises par la voie d&rsquo;eau a progress&eacute; de 4 % en tonne-kilom&egrave;tres (7&nbsp;000&nbsp;000&nbsp;000 t-km) et de 3,1 % en volume (53 Mt) entre 2020 et 2021</strong>, ce qui repr&eacute;sente plus de 2&nbsp;600&nbsp;000 camions en moins sur la route.</p>

<p class="accroche">Un convoi fluvial de 4&nbsp;500 t &eacute;quivaut &agrave; quatre trains de fret ou 220 camions</p>

<p>C&rsquo;est le BTP, premier secteur d&rsquo;activit&eacute; du trafic fluvial, qui a tir&eacute; les r&eacute;sultats vers le haut en 2021, avec 23,7 Mt (+16,8 % en t-km sur un an avec 2&nbsp;700&nbsp;000&nbsp;000 t-km, +5,6 % en volume avec 23,7 Mt). Ce niveau, le plus &eacute;lev&eacute; depuis trente ans, a &eacute;t&eacute; atteint &agrave; la faveur des travaux li&eacute;s au Grand Paris et aux Jeux olympiques de 2024.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Impact de la crise c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re de 2020-2021</h2>

<p>Le secteur des c&eacute;r&eacute;ales, qui repr&eacute;sente 30 % de l&rsquo;activit&eacute; du fret fluvial, a connu une mauvaise passe en 2020-2021, en raison de la m&eacute;diocrit&eacute; de la r&eacute;colte engrang&eacute;e en 2020. Cette situation a impact&eacute; le transport de c&eacute;r&eacute;ales que la seconde moiti&eacute; de l&rsquo;exercice de 2020 et la premi&egrave;re moiti&eacute; de l&rsquo;exercice 2021. Si l&rsquo;activit&eacute; de la fili&egrave;re agricole a recul&eacute; de 30,5 % en t-km sur le premier semestre 2021, elle s&rsquo;est redress&eacute;e de 10,6 % en t-km sur le second semestre. <strong>In fine, le secteur agricole enregistre une baisse sensible de ses trafics en 2021 avec -12,7 % en t-km (1&nbsp;900&nbsp;000&nbsp;000 t-km) et -9,7 % en volume (12 Mt)</strong>. Hors fili&egrave;re agricole, l&rsquo;activit&eacute;, qui a progress&eacute; de 12,5 % en t-km en 2021 par rapport &agrave; 2020, revient &agrave; son niveau de 2019, une ann&eacute;e &eacute;galement exceptionnelle car en hausse de 10 % par rapport &agrave; 2018. Pour l&rsquo;exercice 2022, la campagne c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re 2021-2022 &eacute;tant satisfaisante et celle de 2022-2023 s&rsquo;annon&ccedil;ant &eacute;galement bonne, pour le moment, le transport de c&eacute;r&eacute;ales en 2022 devrait revenir &agrave; la normale.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/les-bassins-seine-oise-rhin-et-moselle-tirent-le-transport-fluvial-vers-le-haut" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "Le transport fluvial de produits agroalimentaires progresse de 15,5 % en 2019 sur le r&eacute;seau VNF"</a></div>

<p><strong>Le secteur de la chimie et des engrais enregistre quant &agrave; lui une croissance notable de son trafic</strong>, de 11,5 % en t-km (524&nbsp;000&nbsp;000 t-km) et 29,7 % en volume (4,3 Mt). &laquo;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; profite notamment des travaux de dragage dans le Nord, qui ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; une progression de 43,1 % en t-km sur ce bassin et de la hausse des transports d&rsquo;engrais et produits chimiques depuis Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rh&ocirc;ne)&nbsp;&raquo;, indique VNF.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Des trafics contrast&eacute;s selon les bassins de navigation</h2>

<p>Sur le bassin de la Seine (+8,2 % en t-km avec 3&nbsp;800&nbsp;000&nbsp;000 t-km, +3,3 % en volume avec 22,1 Mt), c&rsquo;est la fili&egrave;re du BTP qui a boost&eacute; l&rsquo;activit&eacute; fluviale en 2021, effa&ccedil;ant l&rsquo;impact de la crise c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re 2020-2021.</p>

<p>Deuxi&egrave;me bassin en termes de volume, l&rsquo;axe rh&eacute;nan fran&ccedil;ais enregistre en 2021 un trafic quasiment &eacute;quivalent &agrave; celui de 2020, avec 915&nbsp;000&nbsp;000 t-km et 10,8 Mt. Et ce, en raison de crues historiques en &eacute;t&eacute; qui a stopp&eacute; la navigation pendant plusieurs semaines.</p>

<p>Alors qu&rsquo;ont progress&eacute; le trafic fluvial sur Moselle (+7,2 % en t-km avec 439&nbsp;300&nbsp;000 t-km, +3 % en volume avec 5,9 Mt) et les Hauts-de-Seine (+7,1 % en t-km avec 915&nbsp;000&nbsp;000 t-km, +12,3 % en volume avec 10 Mt), <strong>l&rsquo;activit&eacute; sur le bassin Rh&ocirc;ne-Sa&ocirc;ne a recul&eacute; de 0,6 % en t-km</strong>. Ce secteur accuse un <strong>vrai retard dans le d&eacute;veloppement du fret fluvial</strong>, en raison de la <em>&laquo;&nbsp;moins bonne orientation des acteurs locaux vis-&agrave;-vis de ce mode de transport&nbsp;&raquo;</em>, explique Thierry Guimbaud. Les r&eacute;seaux routier et ferr&eacute;, particuli&egrave;rement denses dans cette zone, font de l&rsquo;ombre au fleuve, <em>&laquo;&nbsp;malgr&eacute; des infrastructures de bon niveau sur le Rh&ocirc;ne&nbsp;&raquo;</em>, ajoute le directeur g&eacute;n&eacute;ral de VNF.</p>

<p>Et Thierry Guimbaud de conclure&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Malgr&eacute; une longue p&eacute;riode de crise, nous continuons de voir de plus en plus de chargeurs et d&rsquo;acteurs se tourner et s&rsquo;int&eacute;resser au transport fluvial. Le r&eacute;seau fluvial est fluide et non satur&eacute;, il pourrait accueillir jusqu&rsquo;&agrave; quatre fois plus de trafic sur certains axes comme la Seine et le Rh&ocirc;ne. Il est sous exploit&eacute; alors qu&rsquo;il est le mode de transport de fret le plus &eacute;cologique. Il est urgent de booster le report modal&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/haropa-port-et-vnf-signent-une-convention-de-partenariat-pour-accelerer-lessor-du-fret-fluvial" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "Haropa Port et VNF signent une convention de partenariat pour acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;essor du fret fluvial"</a></div>



L’année 2021 renoue avec la croissance du trafic fluvial (+3,1 % en volume sur un an), après une année 2020 marquée par un repli (-10,7 %), lié à la crise sanitaire. Cette hausse est tempérée par le recul du secteur céréalier (-9,7 %).

Fret fluvial : reprise de fond en 2021, mais recul du transport de céréales

<p class="Standard">Alors que le solaire photovolta&iuml;que a pris d&rsquo;assaut les toitures des b&acirc;timents agricoles depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, les technologies de <strong>chauffe-eau solaire</strong> se font plus discr&egrave;tes dans le paysage agricole. Pourtant, l&rsquo;&eacute;volution des technologies utilis&eacute;es a permis d&rsquo;augmenter largement le rendement de ce type d&rsquo;installation. La semaine du solaire, organis&eacute;e par la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, &eacute;tait l&rsquo;occasion de mettre en avant les exploitations qui ont r&eacute;cemment fait le choix du <strong>solaire thermique</strong>. C&rsquo;est le cas de J&eacute;r&ocirc;me Dutertre, &eacute;leveur de veaux de boucherie et de porcs &agrave; Bouchamps-les-Craon, dans la Sarthe.</p><p class="Standard"><em>&laquo;&nbsp;Avec les anciennes installations en toiture, il &eacute;tait possible de couvrir 45% des besoins en eau chaude d&rsquo;un atelier veau de boucherie. Les technologies actuelles permettent de couvrir 60 &agrave; 70% des besoins&nbsp;&raquo;,</em> assure Gilles Beaujean, conseiller &eacute;nergie &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, qui animait la journ&eacute;e porte-ouverte chez l&rsquo;&eacute;leveur mi-mai.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/2/1/4511211-1-fre-FR/bd60ba9e8a5c-img-0764-jpg" alt="" height="666" width="1000" /><figcaption>J&eacute;r&ocirc;me Dutertre devant les bo&icirc;tiers qui affichent la temp&eacute;rature de l&rsquo;eau. (&copy; TD)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="Standard">Moins de 6 ans de retour sur investissement</h2><p class="Standard">J&eacute;r&ocirc;me Dutertre &eacute;tait un des pionniers &agrave; investir dans cette technologie en 2018. Avec le recul, il est loin de regretter son choix. <em>&laquo;&nbsp;Ma premi&egrave;re motivation, c&rsquo;&eacute;tait le prix du gaz. &Agrave; 650&euro; la tonne, j&rsquo;avais pr&eacute;vu un retour sur investissement en 7 ou 8 ans. Mais avec l&rsquo;augmentation actuelle, j&rsquo;estime que j&rsquo;ai d&eacute;j&agrave; rembours&eacute; mon installation&nbsp;&raquo;</em>, analyse-t-il. Son atelier veaux de boucherie est particuli&egrave;rement adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;utilisation d&rsquo;un chauffe-eau solaire. Pour ses 524 veaux, l&rsquo;&eacute;leveur sarthois utilise matin et soir entre 1000 et 4000 litres d&rsquo;eau pour pr&eacute;parer la buv&eacute;e. Or cette eau doit atteindre une temp&eacute;rature de 65 &agrave; 70&deg;C avant d&rsquo;&ecirc;tre m&eacute;lang&eacute;e &agrave; la poudre. Selon les chiffres de la chambre d&rsquo;agriculture, 70% des besoins en &eacute;nergie d&rsquo;un atelier veaux de boucherie proviennent de la mont&eacute;e en temp&eacute;rature de l&rsquo;eau pour la buv&eacute;e.</p><div class="citation">
    <span>"Entre avril et octobre je suis quasiment ind&eacute;pendant"</span>
</div>
<p class="Standard">Le climat sarthois dans lequel se situe l&rsquo;exploitation de l&rsquo;&eacute;leveur n&rsquo;est pas un probl&egrave;me puisque c&rsquo;est le rayonnement plus que la chaleur qui importe. <em>&laquo;&nbsp;En hiver, l&rsquo;eau ne monte qu&rsquo;&agrave; 30 &agrave; 40&deg;C, j&rsquo;ai une chaudi&egrave;re au gaz pour venir en soutien. Par contre entre avril et octobre je suis quasiment ind&eacute;pendant. Le syst&egrave;me atteint les 100&deg;C tous les soirs &agrave; partir de la mi-mai&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;clare-t-il. J&eacute;r&ocirc;me Dutertre estime approximativement son besoin actuel &agrave; une tonne de gaz par lot de veau, contre 6 tonnes auparavant. <em>&laquo;&nbsp;&Ccedil;a reste compliqu&eacute; &agrave; calculer car l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;un lot et le remplissage de la cuve n&rsquo;ont jamais co&iuml;ncid&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, nuance l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp;</p><h2 class="Standard">Un alliage et une inclinaison sp&eacute;cifique</h2><p class="Standard">Pour atteindre les performances &eacute;voqu&eacute;es par le conseiller &eacute;nergie de la chambre d&rsquo;agriculture, l&rsquo;installation, fabriqu&eacute;e par l&rsquo;entreprise mayennaise FengTech, utilise des tubes sous vide con&ccedil;us avec un alliage de fer, cuivre et d&rsquo;aluminium pour capter le rayonnement solaire. Les modules solaires ont la particularit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre fix&eacute;s au sol avec un angle pr&eacute;cis. Ainsi le rayonnement qui passe par les interstices entre les tubes est r&eacute;fl&eacute;chi par le sol vers l&rsquo;installation et l&rsquo;ensemble de la surface de 4m&sup2; du module est utilis&eacute;. L&rsquo;exploitation de Gilles Dutertre se compose de 12 modules fonctionnant par s&eacute;rie de trois.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;eau chaude du premier module passe dans le second, puis dans le troisi&egrave;me par thermosiphon&nbsp;&raquo;</em>, explique Gilles Beaujean. Chaque module est accompagn&eacute; d&rsquo;un ballon de 300 litres afin de stocker l&rsquo;eau chaude pour assurer la buv&eacute;e du matin. L&rsquo;&eacute;leveur pr&eacute;voit maintenant d&rsquo;ajouter trois modules suppl&eacute;mentaires.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/2/1/4511214-1-fre-FR/f2d8a49b9059-img-0744-jpg" alt="" height="666" width="1000" /></figure>

</div>
<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Une technologie en constante &eacute;volution</h3><p class="Standard">Depuis que J&eacute;r&ocirc;me Dutertre a install&eacute; son chauffe-eau solaire, FengTech indique avoir perfectionn&eacute; son syst&egrave;me avec un tuyau enterr&eacute; dans le sol d&rsquo;une longueur de 10 m&egrave;tres par module. &laquo;&nbsp;En p&eacute;riode de vide sanitaire, l&rsquo;eau chaude chauffe la terre pour stocker la chaleur. Lorsque les b&acirc;timents sont &agrave; nouveau occup&eacute;s, l&rsquo;eau froide passe par ce m&ecirc;me tuyau pour r&eacute;cup&eacute;rer la chaleur&nbsp;&raquo;, explique Monsieur Feng, le fondateur de l&rsquo;entreprise.</p><p class="Standard">Le chauffe-eau solaire est actuellement en phase d&rsquo;&eacute;tude pour &ecirc;tre adapt&eacute; sur serre ou pour chauffer des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levages. &Agrave; la diff&eacute;rence des ateliers veaux de boucherie qui utilisent directement l&rsquo;eau pour la buv&eacute;e, ces syst&egrave;mes seraient sous pression en circuit ferm&eacute;.</p></td></tr></tbody></table>


Pour réduire sa facture de gaz, Jérôme Dutertre a installé des modules solaires thermiques sur son exploitation afin de chauffer l’eau de la buvée des veaux. Un choix qui s’avère plus que payant alors que le prix du gaz s’envole.

Un chauffe-eau solaire pour la buvée des veaux

<p>Ouvrage collectif coordonn&eacute; par Martine Napol&eacute;one, Frantz J&eacute;not, Bernard Leboeuf et Jean-Claude Le Jaouen et&nbsp;co-&eacute;dit&eacute; par l'INRAE et&nbsp;la Soci&eacute;t&eacute; d'Ethnozootechnie, l'Histoire des r&eacute;gions caprines fran&ccedil;aises a pour objectif&nbsp;de <em>"garder m&eacute;moire de la richesse des projets qui ont fait l'histoire des r&eacute;gions caprines, mais aussi de les mettre en perspective pour contribuer &agrave; la r&eacute;flexion sur les chemins futurs",</em> expliquent ses auteurs. Ce livre fait suite &agrave; la parution des num&eacute;ros sp&eacute;ciaux 105 et 108 de la revue &laquo; Ethnozootechnie &raquo; &eacute;dit&eacute;e par la Soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;Ethnozootechnie en 2018 et 2020.</p>

<p><em>Une&nbsp;premi&egrave;re partie</em> retrace les grandes transformations de la France rurale, de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;&eacute;levage depuis les&nbsp;ann&eacute;es 1950.&nbsp;Trois &eacute;poques sont&nbsp;abord&eacute;es (la fin de la paysannerie; la modernisation mais aussi le retour &agrave; la terre dans&nbsp;certaines r&eacute;gions; l&rsquo;&eacute;poque actuelle marqu&eacute;e par un double mouvement de globalisation des &eacute;changes et de territorialisation des activit&eacute;s et des produits).</p>

<h2>Voyage &agrave; travers la France caprine</h2>

<p><em>Une seconde partie</em> invite au voyage dans les principales r&eacute;gions caprines de France m&eacute;tropolitaine.&nbsp; Pour chaque r&eacute;gion&nbsp;les auteurs retracent&nbsp;les &eacute;tapes des transformations des activit&eacute;s caprines dans&nbsp;les&nbsp;territoires et les facteurs qui ont jou&eacute;s sur ces recompositions. Ils mettent&nbsp;l&rsquo;accent sur la fa&ccedil;on dont les dynamiques&nbsp;agroindustrielles et les fili&egrave;res longues ou au contraire de p&eacute;rennisation de la production fermi&egrave;re et des circuits courts ont&nbsp;influenc&eacute; (ou non) les transformations dans les r&eacute;gions.&nbsp;</p>

<p><em>En partie trois</em>, une discussion transversale aux chapitres r&eacute;gionaux termine l&rsquo;ouvrage, et met en perspectives 6 enjeux pour le futur en lien avec la durabilit&eacute; des syst&egrave;mes de production-transformation &agrave; la crois&eacute;e desquels&nbsp;se dessinent l'avenir des activit&eacute;s caprines laiti&egrave;res et fermi&egrave;res.</p>

<p><a href="https://hal.inrae.fr/hal-03539288/document" target="_blank">Le t&eacute;l&eacute;chargement est libre et gratuit en cliquant ICI</a>. Bonne lecture !</p>



Ouvrage numérique collectif, l'Histoire des régions caprines françaises met en perspective la diversité des trajectoires singulières des régions caprines de France métropolitaine pour en découvrir des composantes communes riches d’enseignement pour l’avenir. Un livre à télécharger gratuitement !

[Vendredi lecture] Histoire des régions caprines françaises

<p>[Edito] Le bonheur est au potager, au verger, au poulailler et au rucher : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-autoproduction-alimentaire-un-phenomene-de-masse-aux-benefices-multiples" target="_blank">c'est l'un des enseignements d'une &eacute;tude commandit&eacute;e par l&rsquo;enseigne Gamm vert aupr&egrave;s de 4000 autoproducteurs</a>. Si l&rsquo;on en croit cette enqu&ecirc;te, les traqueurs de doryphores (z&eacute;ro phyto oblige), les fans de fanes de radis, les parents adoptifs de poules de r&eacute;forme, les insomniaques du calendrier lunaire et les chauds bouillants du st&eacute;rilisateur sont en effet plus heureux que leurs cong&eacute;n&egrave;res contraints de pousser du caddie, &agrave; d&eacute;faut de pouvoir (ou de vouloir) faire pousser des carottes dans leur jardin ou des herbes aromatiques sur leur balcon. Accessoirement, les autoproducteurs r&eacute;alisent des &eacute;conomies sur leur budget alimentaire tout en s&rsquo;affranchissant des produits d&rsquo;une industrie agroalimentaire per&ccedil;ue comme &laquo;&nbsp;<em>anxiog&egrave;ne</em>&nbsp;&raquo;. Les autres pourront toujours se faire du bien par procuration, en regardant &agrave; deux fois <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-a-la-conquete-de-l-europe" target="_blank">le futur &eacute;tiquetage Planet-score de leurs victuailles</a> avant de les l&acirc;cher dans le caddie.</p><h2>De l&rsquo;&eacute;conomie du bonheur (et pas l&rsquo;inverse)</h2><p>Les autoproducteurs sont-ils mieux dans leurs bottes que les agriculteurs ? L&rsquo;enqu&ecirc;te ne le dit pas. On serait tent&eacute; de souffler au groupe InVivo, maison-m&egrave;re de Gamm vert (et autres jardineries Delbard et Jardiland), et qui en connait aussi un rayon c&ocirc;t&eacute; agriculteurs, de nous &eacute;clairer sur le hiatus suivant&nbsp;: pourquoi l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur est-elle inversement proportionnelle &agrave; l&rsquo;attraction qu&rsquo;exerce la terre sur tout le reste de la population, sans distinction (ou si peu) d&rsquo;&acirc;ge, de cat&eacute;gorie socio-professionnelle, de revenu, d&rsquo;habitat, de territoire, etc.&nbsp;? L&rsquo;enqu&ecirc;te donne indirectement un d&eacute;but de r&eacute;ponse&nbsp;: cultiver ses l&eacute;gumes, fabriquer ses conserves, &eacute;lever ses poules, autrement dit faire soi-m&ecirc;me, renforce la confiance et l&rsquo;estime de soi, et au final la satisfaction de sa propre vie. C&rsquo;est la th&eacute;orie dite de &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;conomie du bonheur&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs ont sans doute le tort de rechercher le bonheur dans l&rsquo;&eacute;conomie et dans leur bilan comptable&nbsp;: ils devraient accepter et assumer de pratiquer une agriculture vivri&egrave;re qui ne dit pas son nom, ils ne s&rsquo;en porteraient que mieux.</p><h2>La rel&egrave;ve au libre-service agricole</h2><p>Il se trouve que les autoproducteurs ne sont pas fonci&egrave;rement calculateurs&nbsp;: 13% y laissent des plumes (mais pers&eacute;v&egrave;rent), 18% pratiquent pour aider un proche, 47% donnent une partie de leurs r&eacute;coltes &agrave; leur entourage. Un d&eacute;sint&eacute;ressement qui en fait des candidats tout d&eacute;sign&eacute;s au m&eacute;tier. Sachant que la r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs reposera toujours plus sur les &eacute;paules des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-nima-des-ovni-a-faire-atterrir-dans-les-cours-de-ferme" target="_blank">Nima, les Non issus du milieu agricole</a>, les graines d&rsquo;agriculteurs sont peut-&ecirc;tre &agrave; d&eacute;nicher dans les all&eacute;es des jardineries, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/demain-je-serai-paysan-ou-le-secteur-primaire-des-l-ecole-primaire" target="_blank">au moins autant que dans la cour des &eacute;coles</a>. Avec une diff&eacute;rence notable&nbsp;: les jardineries sont ouvertes 7 jours sur 7. Un autre signe.</p>


Les Français sont massivement et toujours plus engagés dans l’autoproduction, dont ils tirent des paniers garnis de petits bonheurs à petits prix. Et s’il y avait, aussi, dans cette France qui préfère les jardineries aux supermarchés, de la graine d’agriculteurs, qui fait tant défaut à la profession ?

Les jardineries, de la graine d’agriculteurs en puissance

<p>La petite fili&egrave;re qui monte&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que se d&eacute;finissent les acteurs de la fili&egrave;re ovins lait. En 2000, cette derni&egrave;re produisait 250 millions de litres de lait. En 2021, elle pointait &agrave; 321 millions de litres, avec une acc&eacute;l&eacute;ration tr&egrave;s marqu&eacute;e au cours des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.</p><p>La fili&egrave;re demeure historiquement et toujours vaillamment port&eacute;e par ses trois bassins du nord de l&rsquo;Occitanie, des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantique et de la Corse et leurs embl&eacute;matiques AOP&nbsp;: Roquefort, Ossau-Iraty et Brocciu. Mais depuis quelques ann&eacute;es, elle b&eacute;n&eacute;ficie du renfort d&rsquo;un 4<sup>&egrave;me</sup> bassin.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/1/1/4511119-1-fre-FR/2a07100d4d98-chambre-jpg" alt="Christian Poncet, Sandrine Mary et Aline Rey, respectivement conseillers et conseill&egrave;res au PAI, &agrave; la Chambre et au RDI de l&rsquo;Aveyron" height="1114" width="2004" /><figcaption>Christian Poncet, Sandrine Mary et Aline Rey, respectivement conseillers et conseill&egrave;res au PAI, &agrave; la Chambre et au RDI de l&rsquo;Aveyron</figcaption></figure>

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<p>Ce 4<sup>&egrave;me</sup> bassin, il est g&eacute;n&eacute;r&eacute; par les fabrications de fromages hors AOP (p&acirc;tes press&eacute;es non cuites et p&acirc;tes molles) et un segment d&rsquo;ultra-frais (p&acirc;tes fraiches en saumure, yaourts, lait de consommation...). Et il embrasse toute la France, y compris les territoires historiques. Le tout b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;engouement des consommateurs pour les produits &agrave; base de lait de brebis. &laquo;&nbsp;<em>Il y a quelques ann&eacute;es en arri&egrave;re, il ne fallait plus produire du lait de brebis et on ne pouvait pas donner de nouvelles r&eacute;f&eacute;rences aux futurs install&eacute;s</em>, d&eacute;clare Sandrine Mary, conseill&egrave;re installation &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Aveyron. <em>Aujourd&rsquo;hui, toutes les laiteries sont en demande, ce qui explique un mouvement de conversion de certains ateliers de bovins lait ou d&rsquo;ovins viande vers les ovins lait</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le 1<sup>er</sup> salon national d&eacute;di&eacute; aux ovins lait</h2><p>C&rsquo;est justement ce mouvement de conversion qui est &agrave; l&rsquo;origine de l&rsquo;organisation du salon Provinlait, dont la premi&egrave;re &eacute;dition se tenait &agrave; R&eacute;quista (Aveyron) les 2 et 3 juin, &agrave; la veille de la 25<sup>&egrave;me</sup> f&ecirc;te de la brebis laiti&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Quoi de mieux qu&rsquo;un salon professionnel pour r&eacute;unir en un lieu les organisations professionnelles de l&rsquo;ensemble des bassins de production, toutes les comp&eacute;tences et tous les fournisseurs concern&eacute;s par la fili&egrave;r</em>e, d&eacute;clare Adeline Canac, vice-pr&eacute;sidente de la Chambre d&rsquo;agriculture et instigatrice du salon. <em>Il ne faut surtout pas se reposer sur la dynamique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre mais au contraire tout faire pour qu&rsquo;elle perdure</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/1/1/4511122-1-fre-FR/c87d9ca846b6-oraganisateurs-jpg" alt="Michel Laurens, Adeline Canac et Michel Causse, respectivement pr&eacute;sident de l&rsquo;association F&ecirc;te de la brebis, vice-pr&eacute;sidente de la Chambre d&rsquo;agriculture, maire de R&eacute;quista et pr&eacute;sident de la communaut&eacute; de communes du R&eacute;quistanais" height="1042" width="2012" /><figcaption>Michel Laurens, Adeline Canac et Michel Causse, respectivement pr&eacute;sident de l&rsquo;association F&ecirc;te de la brebis, vice-pr&eacute;sidente de la Chambre d&rsquo;agriculture, maire de R&eacute;quista et pr&eacute;sident de la Communaut&eacute; de communes du R&eacute;quistanais</figcaption></figure>

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<p>Dans un canton qui se targue d&rsquo;&ecirc;tre le premier moutonnier de France, et o&ugrave; l&rsquo;agriculture et l&rsquo;agroalimentaire repr&eacute;sentent les deux tiers (63%) de l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique, l&rsquo;initiative a &eacute;videmment re&ccedil;u le soutien de toutes les collectivit&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>Dans le R&eacute;quistanais, on a eu tendance &agrave; vivre un peu en autarcie, &agrave; l&rsquo;abri de l&rsquo;AOP Roquefort, avec des grosses propri&eacute;t&eacute;s qui ont bien v&eacute;cu pendant des d&eacute;cennies</em>, souligne Michel Causse, maire de R&eacute;quista et pr&eacute;sident de la Communaut&eacute; de communes du R&eacute;quistanais. <em>Aujourd&rsquo;hui, la fili&egrave;re s&rsquo;interroge sur la perception de son m&eacute;tier, sur l&rsquo;&eacute;volution de sa technicit&eacute; et sur la s&eacute;curisation de son recrutement &agrave; tous les maillons de la chaine</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>France brebis laiti&egrave;res en soutien</h2><p>Provinlait entend bien apporter sa contribution &agrave; la durabilit&eacute; de la fili&egrave;re, qui a des atouts &agrave; faire valoir, tant envers les candidats au m&eacute;tier qu&rsquo;aux citoyens consommateurs. C&rsquo;est du reste un positionnement qui a pr&eacute;valu &agrave; la cr&eacute;ation de l&rsquo;association interprofessionnelle France brebis laiti&egrave;res (FBL) en 2019, compos&eacute;e de trois coll&egrave;ges (producteurs, coop&eacute;ratives et industries laiti&egrave;res), associant les trois interprofessions r&eacute;gionales (Roquefort, Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, Corse) et le Comit&eacute; national brebis laiti&egrave;res (CNBL). Mobilisant tous ces r&eacute;seaux, France brebis laiti&egrave;res a &eacute;t&eacute; l&rsquo;une des chevilles ouvri&egrave;res de Provinlait et notamment des conf&eacute;rences, quelques semaines apr&egrave;s l&rsquo;adoption de la signature de sa charte d&rsquo;engagements.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>France brebis laiti&egrave;res, c&rsquo;est d&eacute;passer les diff&eacute;rences entre bassins de production pour se focaliser sur les sp&eacute;cificit&eacute;s communes aux trois bassins, &agrave; savoir la tr&egrave;s forte pr&eacute;&eacute;minence des zones de montagne, le p&acirc;turage, l&rsquo;agneau qui reste sous la m&egrave;re jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;&ecirc;tre ruminant</em>, d&eacute;clare Jean-Marc Chayrigues, directeur approvisionnement lait de brebis&nbsp;de Soci&eacute;t&eacute; des caves et<strong> </strong>pr&eacute;sident de France brebis laiti&egrave;res. <em>Ces &eacute;l&eacute;ments figurent, parmi d&rsquo;autres, dans notre Charte d&rsquo;engagement</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/1/1/4511125-1-fre-FR/5560f95a9dfa-fbl-jpg" alt="Jo&euml;l Acher, Laurent Reversat et Jean-Marc Chayrigues, les pr&eacute;sidents successifs de France brebis laiti&egrave;res" height="1122" width="2014" /><figcaption>Jo&euml;l Acher, Laurent Reversat et Jean-Marc Chayrigues, les pr&eacute;sidents successifs de France brebis laiti&egrave;res</figcaption></figure>

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<p>La charte en question est une d&eacute;marche d&rsquo;am&eacute;lioration des pratiques des &eacute;leveurs et des transformateurs. Elle verse autant dans le savoir-faire que dans le faire-savoir. Elle s&rsquo;inscrit&nbsp;dans une d&eacute;marche de durabilit&eacute; au sens large, o&ugrave; s&rsquo;agr&eacute;geront&nbsp;au fil du temps d&rsquo;autres chantiers comme la r&eacute;mun&eacute;ration (avec l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur de la contractualisation le 1<sup>er</sup> octobre prochain), le bien-&ecirc;tre animal ou encore l&rsquo;empreinte carbone, sans oublier l&rsquo;incontournable dossier transmission / installation.</p><h2>L&rsquo;&eacute;cueil de l&rsquo;installation</h2><p>En d&eacute;pit de vitalit&eacute;, la fili&egrave;re ovins lait n&rsquo;&eacute;chappe pas &agrave; la probl&eacute;matique du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. &laquo;&nbsp;<em>On voit de tr&egrave;s belles exploitations tr&egrave;s rentables ne pas trouver de repreneurs et qui finissent par partir &agrave; l&rsquo;agrandissement</em>, d&eacute;plore Sandrine Mary. <em>Le ph&eacute;nom&egrave;ne s&rsquo;est sensiblement amplifi&eacute; en l'espace de quelques ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/2/1/4511243-1-fre-FR/91d0f3a09f99-emploi-jpg" alt="Les probl&egrave;mes de recrutement concernent l&rsquo;ensemble des maillons de la chaine" height="1342" width="2008" /><figcaption>Les probl&egrave;mes de recrutement concernent l&rsquo;ensemble des maillons de la chaine</figcaption></figure>

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<p>Selon la Chambre d&rsquo;agriculture, les montants financiers des reprises deviennent de plus en plus r&eacute;dhibitoires, y compris pour les transmissions familiales, eu &eacute;gard &agrave; la question du partage entre enfants. Autant dire que pour les Non issus du milieu agricole (Nima), c&rsquo;est quasiment mission impossible. &laquo;&nbsp;<em>En 2021, 400 candidats se sont pr&eacute;sent&eacute;s au PAI de l&rsquo;Aveyron</em>, d&eacute;clare Christian Poncet, conseiller sp&eacute;cialis&eacute; dans l&rsquo;installation. <em>Et pour la premi&egrave;re fois, les non issus du milieu agricole &eacute;taient majoritaires&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>M&ecirc;me les salari&eacute;s pr&eacute;f&egrave;rent conserver leur statut plut&ocirc;t que d&rsquo;envisager de s&rsquo;associer&nbsp;</em>&raquo;, remarque Aline Rey, conseill&egrave;re au RDI de l&rsquo;Aveyron. Pour cette raison, et pour plein d&rsquo;autres, un Provinlait n&deg;2 ne sera pas superflu. Encourag&eacute; par le succ&egrave;s de cette premi&egrave;re &eacute;dition, les organisateurs songent d&eacute;j&agrave; &agrave; la prochaine &agrave; l&rsquo;horizon 2023, jouant ainsi l&rsquo;alternance avec Tech-Ovin.</p><p>D&rsquo;ici l&agrave;, le maire de R&eacute;quista formule un conseil.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;Aveyronnais a la culture du secre</em>t, d&eacute;clare-t-il. <em>Quand un agriculteur veut vendre, il le dit au dernier moment, alors qu&rsquo;il faudrait l&rsquo;exprimer avec au moins trois ans d&rsquo;avance. Mais quand on leur explique, on s&rsquo;entend r&eacute;pondre&nbsp;: mais que vont dire les gens&nbsp;</em>?&nbsp;&raquo;.</p>


Organisée à Réquista (Aveyron), la 1ère édition du salon de tous les bassins laitiers de France entend surfer sur la dynamique de la filière, dans le prolongement de la création de France brebis laitières. A la condition de déjouer les écueils du renouvellement des générations et de la capitalisation croissante des exploitations.

Avec Provinlait, la brebis laitière marque un peu plus ses territoires

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<p>Gramin&eacute;es, l&eacute;gumineuses, ma&iuml;s fourrage ou m&eacute;teils seront les stars de la plus grande vitrine v&eacute;g&eacute;tale de France. Le <a href="https://www.salonherbe.com/">Salon de l&rsquo;herbe et des fourrages</a> se tiendra dans l&rsquo;Allier les 1<sup>er</sup>&nbsp;et 2&nbsp;juin apr&egrave;s deux ans d&rsquo;absence pour cause de confinement. Pour ces retrouvailles entre l&rsquo;herbe et les &eacute;leveurs, le salon garde sa recette d&rsquo;une all&eacute;e unique qui boucle au milieu de 42 hectares de d&eacute;monstrations, d&rsquo;essais de mat&eacute;riels et de vitrines v&eacute;g&eacute;tales.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/le-salon-de-lherbe-et-des-fourrages-2021-est-annule">Le salon de l&rsquo;herbe et des fourrages 2021 est annul&eacute;</a></div>

<p>Cette ann&eacute;e, le p&ocirc;le technique prend le nom de Village de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique et fourrag&egrave;re pour mettre en lumi&egrave;re des solutions qui m&egrave;nent &agrave; davantage de souverainet&eacute; alimentaire dans les &eacute;levages. Ce p&ocirc;le technique, anim&eacute; par Arvalis, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et Semae avec l&rsquo;aide de nombreux partenaires, diffusera les connaissances &eacute;prouv&eacute;es sur des leviers &agrave; actionner pour d&eacute;velopper son autonomie. Il permettra d&rsquo;exposer les premiers r&eacute;sultats des essais agronomiques et zootechniques issus de <a href="https://www.cap-proteines-elevage.fr/">Cap Prot&eacute;ines</a>.</p>

<h3>De l&rsquo;herbe sur pied comme support de d&eacute;monstration</h3>

<p>Des microparcelles de gramin&eacute;es, l&eacute;gumineuses et&nbsp;prairies multiesp&egrave;ces serviront de support p&eacute;dagogique au choix des esp&egrave;ces. Cinq m&eacute;langes c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux immatures illustreront la diversit&eacute; des compositions selon que l&rsquo;on recherche du stock ou de la qualit&eacute;. Des prot&eacute;agineux de printemps seront aussi mis en avant. Diff&eacute;rentes vitrines v&eacute;g&eacute;tales permettront de comparer le semis des prairies multiesp&egrave;ces en fin d&rsquo;&eacute;t&eacute;, &agrave; l&rsquo;automne ou au printemps, sur sol nu ou sous couvert. L&rsquo;occasion d&rsquo;observer par soi-m&ecirc;me la r&eacute;ussite de l&rsquo;implantation.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/le-printemps-de-lautonomie-proteique-avec-cap-proteine">Le printemps de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique avec Cap Prot&eacute;ines</a></div>

<p>Dans l&rsquo;atelier r&eacute;colte, les mat&eacute;riels de fauche pr&eacute;sent&eacute;s montreront comment r&eacute;gler correctement les outils pour concilier rapidit&eacute; de s&eacute;chage, pr&eacute;servation de la qualit&eacute; et ma&icirc;trise des co&ucirc;ts. Un zoom sera fait sur l&rsquo;enrubannage et l&rsquo;usage de conservateurs pour l&rsquo;ensilage. Les &eacute;leveurs pourront &eacute;galement retrouver les informations n&eacute;cessaires pour b&acirc;tir des rations plus autonomes en prot&eacute;ines en recherchant au maximum la compl&eacute;mentarit&eacute; et la valorisation des ressources produites sur l&rsquo;exploitation. <a href="https://www.salonherbe.com/espace-conseils/">25 conf&eacute;rences Salon de l&rsquo;Herbe</a> d&rsquo;une demi-heure d&eacute;tailleront ces points techniques.</p>

<div class="note"><a href="https://www.salonherbe.com/">salonherbe.com</a></div>
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Le Salon de l’herbe revient avec un pôle technique tourné vers les fourrages de qualité et l’autonomie protéique. Rendez-vous à Villefranche-d’Allier les 1er et 2 juin.

Le Salon de l’herbe mise sur l’autonomie protéique et fourragère

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<p><strong>Les nouveaux investissements r&eacute;alis&eacute;s sur la Faf du Gaec Porcs Joly</strong> sautent aux yeux d&egrave;s l&rsquo;arriv&eacute;e sur le site d&rsquo;&eacute;levage de 220 truies naisseur-engraisseur situ&eacute; &agrave; Bul&eacute;on dans le Morbihan : &agrave; savoir, une cellule ext&eacute;rieure de plus de 12 m&egrave;tres de haut pour stocker quelque 360 tonnes de bl&eacute; et un vaste local pour accueillir la machine &agrave; soupe et le ma&iuml;s stockeur neufs.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/porc/une-faf-simplifiee-pour-les-porcs-en-engraissement-qui-optimise-le-temps-de-travail" target="_blank">Une Faf simplifi&eacute;e pour les porcs en engraissement qui optimise le temps de travail</a></div>

<p>Ces investissements se sont faits dans la <strong>continuit&eacute; des travaux engag&eacute;s sur l&rsquo;exploitation depuis l&rsquo;installation en 2019 </strong>de Jonathan Aubry, associ&eacute; avec sa m&egrave;re Lydie. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons commenc&eacute; par reconstruire un post-sevrage, puis encha&icirc;n&eacute; avec la construction de 500 places d&rsquo;engraissement en soupe&nbsp;et la r&eacute;novation de 500 places suppl&eacute;mentaires, pour atteindre une capacit&eacute; de 1 600 places de porcs charcutiers</em>&nbsp;&raquo;, a-t-il expliqu&eacute; &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un rallye Faf organis&eacute; par son groupement Evel&rsquo;up.<em> </em></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/_RPO298_ELEV_FAF_SIMPLIFIEE_LEAD-2.JPG.webp?itok=2CknAo88" width="747" height="500" alt="Sol&egrave;ne Launay et Thierry Lahaye d&rsquo;Evel&rsquo;up entourant Jonathan Aubry, lors du Rallye Faf : &laquo; L&rsquo;&eacute;cart de co&ucirc;t mati&egrave;re entre un aliment Faf et complet n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi &eacute;lev&eacute;. &raquo;" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Sol&egrave;ne Launay et Thierry Lahaye d&rsquo;Evel&rsquo;up entourant Jonathan Aubry, lors du Rallye Faf : &laquo; L&rsquo;&eacute;cart de co&ucirc;t mati&egrave;re entre un aliment Faf et complet n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi &eacute;lev&eacute;. &raquo;</div>
      
&copy;
    A. Puybasset

</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;</em>J<em>e me suis install&eacute; avec la reprise de 42 hectares de cultures, permettant de doubler notre capacit&eacute; fonci&egrave;re. Investir dans la Faf &eacute;tait une suite logique pour r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;augmentation des volumes d&rsquo;aliment &agrave; fabriquer, tout en am&eacute;liorant la valorisation de nos c&eacute;r&eacute;ales et en ma&icirc;trisant notre co&ucirc;t alimentaire.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<h3>100&nbsp;% du bl&eacute; et du ma&iuml;s stock&eacute; &agrave; la r&eacute;colte</h3>

<p>La fabrique d&rsquo;aliment partielle a d&eacute;marr&eacute; en 2009 avec la <strong>valorisation du ma&iuml;s humide</strong>, stock&eacute; en silo couloir ext&eacute;rieur. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les &eacute;leveurs valorisaient leur bl&eacute; en le stockant chez un fabricant d&rsquo;aliment, avec une prestation de livraison et de broyage (co&ucirc;t de 22&nbsp;euros la tonne).</p>

<p><strong>Avec la nouvelle cellule Priv&eacute;</strong>, install&eacute;e depuis juillet&nbsp;2020, ils stockent d&eacute;sormais &agrave; la r&eacute;colte la totalit&eacute; de leurs besoins annuels en bl&eacute;, produit sur l&rsquo;exploitation et compl&eacute;t&eacute; par un approvisionnement local achet&eacute; en prix ferme. C&rsquo;est aussi le cas du ma&iuml;s humide, gr&acirc;ce aux trois silos couloirs repr&eacute;sentant 500 tonnes &eacute;quivalent sec. La Faf produit la totalit&eacute; des aliments pour porcs charcutiers (croissance et finition), soit 1 200 tonnes par an &agrave; partir d&rsquo;un compl&eacute;mentaire &agrave; 30&nbsp;%.</p>

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<h3>Un chargement &agrave; d&eacute;bit &eacute;lev&eacute; dans la cellule &agrave; bl&eacute;</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_FAF_SIMPLIFIEE_LEAD-3..JPG" /><figcaption>Le ma&iuml;s stockeur (&agrave; droite) avec racleur dans le fond a &eacute;t&eacute; r&eacute;hauss&eacute; par l&rsquo;&eacute;leveur pour gagner une tonne de capacit&eacute; de stockage. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p><strong>Pour le chargement de la cellule &agrave; bl&eacute; &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un ventic&ocirc;ne</strong>, l&rsquo;&eacute;leveur a fait le choix d&rsquo;une vis mobile permettant de gros d&eacute;bits (jusqu&rsquo;&agrave; 100 tonnes par heure). &laquo;&nbsp;<em>Il faut compter 15 minutes par remorque.</em>&nbsp;&raquo; La fabrique est tr&egrave;s simple. Le bl&eacute; est broy&eacute; chaque soir par un broyeur &agrave; marteaux &agrave; un d&eacute;bit d&rsquo;une tonne par heure puis est stock&eacute; dans un silo tampon &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un syst&egrave;me de r&eacute;cup&eacute;ration des poussi&egrave;res. Le ma&iuml;s, est vers&eacute; 4 &agrave; 5 fois par semaine dans le ma&iuml;s stockeur de 2,2 tonnes. Le m&eacute;lange se fait dans une machine &agrave; soupe cubique Big Dutchman.</p>

<p><strong>Ces nouveaux &eacute;quipements ont co&ucirc;t&eacute; 124 000&nbsp;euros</strong> (trait&eacute; en 2019), dont 65 000&nbsp;euros pour le stockage du bl&eacute; et 23 000&nbsp;euros pour le local soupe, en tenant compte d&rsquo;une part &eacute;lev&eacute;e d&rsquo;autoconstruction et de la r&eacute;cup&eacute;ration de la charpente d&rsquo;un ancien b&acirc;timent.</p>

<p>Les annuit&eacute;s ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;es &agrave; 9,8 euros la tonne, un montant qui n&rsquo;int&egrave;gre pas le co&ucirc;t de la machine &agrave; soupe et qui tient compte du dernier silo couloir pas encore amorti. &laquo;&nbsp;<em>&Agrave; partir de ce chiffre, le co&ucirc;t de la Faf est calcul&eacute; &agrave; 24,7 euros la tonne puis &agrave; 19,4 euros apr&egrave;s 7 ans</em>&nbsp;&raquo;, chiffre Sol&egrave;ne Launay, conseill&egrave;re nutrition et mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;d&rsquo;Evel&rsquo;up. Ce co&ucirc;t int&egrave;gre 9,40&nbsp;euros de charges de fonctionnement (broyage du ma&iuml;s par un prestataire) et 5,50&nbsp;euros de main-d&rsquo;&oelig;uvre (15 minutes par tonne, surtout li&eacute;es au chargement du ma&iuml;s dans la tr&eacute;mie de stockage).</p>

<h3>Un &eacute;cart de co&ucirc;t d&rsquo;aliment qui se creuse</h3>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/porcs%20joly.png.webp?itok=knFL4RZW" width="747" height="378" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p><strong>Evel&rsquo;up a estim&eacute; le co&ucirc;t mati&egrave;re des aliments croissance-finition,</strong> avec une formule comprenant 43 &agrave; 50&nbsp;% de ma&iuml;s et un compl&eacute;mentaire &agrave; 30&nbsp;% (soja, colza, orge, min&eacute;rale) et dans le cas o&ugrave; 100&nbsp;% des c&eacute;r&eacute;ales sont stock&eacute;es &agrave; la r&eacute;colte. &laquo;<em>&nbsp;Calcul&eacute; en prix spot au 1er&nbsp;f&eacute;vrier 2022, l&rsquo;&eacute;cart de co&ucirc;t mati&egrave;re est de 59,80&nbsp;euros la tonne, soit 35,40&nbsp;euros la tonne de co&ucirc;t d&rsquo;aliment (co&ucirc;t de Faf inclus), par rapport &agrave; un aliment complet &agrave; gamme d&rsquo;aliment identique.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>Cela repr&eacute;sente un gain potentiel sur l&rsquo;ann&eacute;e de <strong>43 000&nbsp;euros &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;&eacute;levage Porcs Joly</strong>. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;&eacute;cart de co&ucirc;t mati&egrave;re &agrave; tendance &agrave; augmenter avec le temps. Avec l&rsquo;inflation actuelle des mati&egrave;res premi&egrave;res, il n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi important</em>, constate Thierry Lahaye, technicien Faf d&rsquo;Evel&rsquo;up. Une &eacute;volution &agrave; mettre toutefois en parall&egrave;le avec la hausse du prix de l&rsquo;acier qui va &eacute;galement impacter le co&ucirc;t de la fabrique d&rsquo;aliment.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_FAF_SIMPLIFIEE_LEAD_coutFAB_INFOG.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>L&rsquo;&eacute;leveur a par ailleurs pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une subvention PCAEA de 50 000&nbsp;euros (Gaec &agrave; deux, majoration JA), certains travaux li&eacute;s &agrave; construction de b&acirc;timent et la fabrication de l&rsquo;aliment &agrave; la ferme &eacute;tant &eacute;ligibles. Son prochain projet d&rsquo;am&eacute;nagement porte sur la cr&eacute;ation de silos couloirs ma&iuml;s sous un hangar couvert de panneaux photovolta&iuml;ques.</p>

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<h2>Un &eacute;cart de co&ucirc;t alimentaire estim&eacute; &agrave; 35&nbsp;euros la tonne</h2>
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<h2>&nbsp;</h2>
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Jeune installé sur l’exploitation familiale, Jonathan Aubry a réinvesti dans la Faf simplifiée destinée à l’alimentation des porcs charcutiers avec l’objectif de mieux maîtriser le coût alimentaire et gagner en autonomie.

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