<p>&laquo;&nbsp;<em>Seule l'Assembl&eacute;e nationale est dissoute en application de l'article 12 de la Constitution. Le mandat des s&eacute;nateurs ne prend pas fin en cas de dissolution de l'Assembl&eacute;e nationale : le S&eacute;nat assure constitutionnellement la permanence de la repr&eacute;sentation nationale, et peut donc se r&eacute;unir &agrave; tout moment. Toutefois, la coutume r&eacute;publicaine veut que le S&eacute;nat cesse de si&eacute;ger, &agrave; partir de la dissolution et jusqu'&agrave; l'installation de la nouvelle Assembl&eacute;e nationale : c'est ce qui s'&eacute;tait pass&eacute; lors de la pr&eacute;c&eacute;dente dissolution d'avril 1997</em>&nbsp;&raquo;. Tel est le message figurant sur le site internet du S&eacute;nat le 10 juin, au lendemain de l&rsquo;annonce par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique de la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank" title="">Projet de loi d&rsquo;orientation agricole : l&rsquo;essentiel du texte adopt&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a>
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<p>La Haute assembl&eacute;e devait examiner &agrave; partir du 24 juin le &laquo;&nbsp;projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture&nbsp;&raquo; adopt&eacute; le 28 mai par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale. Les r&eacute;sultats des &eacute;lections europ&eacute;ennes du 9 juin,&nbsp;portant le Rassemblement national (tr&egrave;s) loin devant,&nbsp;et la d&eacute;cision d&rsquo;Emmanuel Macron de &laquo;&nbsp;<em>redonner la parole au peuple souverain</em>&nbsp;&raquo;, en ont d&eacute;cid&eacute; autrement. La suite du projet de loi est d&eacute;sormais suspendue aux r&eacute;sultats des &eacute;lections l&eacute;gislatives convoqu&eacute;es les 30 juin et 7 juillet prochains.</p><h2>Un projet un peu &agrave; c&ocirc;t&eacute; de ses bottes</h2><p>M&ecirc;me si l&rsquo;abandon, au moins provisoire, du projet de loi d&rsquo;orientation agricole&nbsp;est un f&eacute;tu de paille dans le maelstrom politique ambiant, il &eacute;tait le fruit d&rsquo;un long processus initi&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">le 9 septembre 2022 par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique dans le cadre des Terres de Jim</a> et devait donner des perspectives &agrave; une profession en proie &agrave; des interrogations existentielles, pass&eacute;es par le r&eacute;v&eacute;lateur de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">la crise agricole de l&rsquo;hiver dernier</a>. Si le projet a suscit&eacute; le rejet convenu de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et la moue de la Coordination rurale,&nbsp;&nbsp;il n&rsquo;a pas non plus suscit&eacute; un enthousiasme d&eacute;brid&eacute; de la part des syndicats majoritaires. Du reste, les r&eacute;actions post-dissolution sont, toutes organisations confondues, quasi aux abonn&eacute;s absents pr&egrave;s de 24 heures plus tard,&nbsp;signe que le s&eacute;isme politique outrepasse le tremblement de terre agricole.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/foncier-une-mission-parlementaire-en-attendant-une-hypothetique-loi" target="_blank" title="">Foncier : une mission parlementaire, en attendant une hypoth&eacute;tique loi</a>
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<p>L&rsquo;absence de majorit&eacute; relative &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale portait&nbsp;en germe la fragilit&eacute; du projet, pass&eacute;, au moins provisoirement, &agrave; la trappe des urnes contestataires. Outre le projet de loi d&rsquo;orientation agricole sont aussi ajourn&eacute;s le projet de loi portant sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank">Egalim 4</a> &nbsp;et celui qui devait ent&eacute;riner la r&eacute;vision du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phyto-696-pour-s-entendre-dire-de-decaler-les-semis-de-ble-de-3-semaines" target="_blank">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire</a> et la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-exemption-partielle-de-la-separation-de-la-vente-et-conseil-des-produits-phytos" target="_blank">s&eacute;paration de la vente et conseil des produits phytosanitaires</a>.</p>


Annoncée le 9 juin au soir des élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République met fin à l’examen du projet de loi d’orientation agricole, dont le Sénat devait s’emparer à partir du 24 juin. Au « peuple souverain » d’y (re)mettre sa graine.

Dissolution : le projet de loi d’orientation agricole en jachère

<p>FranceAgriMer a ouvert le 3 juin dernier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-3-11-20-30-ou-40-de-subvention-pour-des-equipements-reduisant-l-usage-des-phytos" target="_blank">un guichet d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement dans des mat&eacute;riels permettant de de substituer sinon de r&eacute;duire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires</a>, avec un taux de subvention de 20%, 30% ou 40% selon les &eacute;quipements et un bonus de 10 points pour les jeunes agriculteurs et nouveaux install&eacute;s depuis moins de 5 ans, les Cuma, les producteurs certifi&eacute;s AB ou HVE ou encore ceux membres d&rsquo;une OP ou d&rsquo;une coop&eacute;rative.&nbsp;La marque Performance Pulv&eacute; est &eacute;ligible au dispositif.</p><h2>La caution de l'IFV</h2><p>Marque d&eacute;pos&eacute;e par l&rsquo;Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV), Performance Pulv&eacute; garantit les performances des pulv&eacute;risateurs viticoles sur la base de leur qualit&eacute; d&rsquo;application et de leur potentiel de r&eacute;duction de doses appliqu&eacute;es. L&rsquo;IFV s&rsquo;appuie notamment sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/votre-futur-pulve-viti-est-sur-performance-pulve" target="_blank">le banc EvaSpayViti, une vigne artificielle</a> capable de quantifier, en sortie de buses ou de diffuseurs, les gouttelettes se d&eacute;posant sur des collecteurs mimant des feuilles de vigne.</p><p>Lanc&eacute; en 2021, le dispositif Performance Pulv&eacute; a conquis quasiment l&rsquo;ensemble des fabricants. A ce jour, <a href="https://www.performancepulve.fr/">la plateforme web Performance Pulv&eacute;</a>&nbsp; recense 32 mod&egrave;les issus de 17 marques distinctes et repr&eacute;sentant plus de 150 d&eacute;clinaisons de pulv&eacute;risateurs.&nbsp;</p><h2>30% d&rsquo;aide pour les appareils class&eacute;s 1 ou&nbsp;2</h2><p>Sur les 32 mod&egrave;les, 16 mod&egrave;les pour vignes larges et 7 mod&egrave;les pour vignes &eacute;troites b&eacute;n&eacute;ficient des meilleures notes (soit 1 ou 2 sur une &eacute;chelle de 7) et sont &agrave; ce titre &eacute;ligibles &agrave; une aide &agrave; l&rsquo;investissement de 30% dans le cadre du dispositif pr&eacute;cit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>La tr&egrave;s grande majorit&eacute; des appareils qualifi&eacute;s appartiennent aux classes 1 et 2, pr&eacute;cise Adrien Verg&egrave;s</em>, ing&eacute;nieur &agrave; l&rsquo;Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV). <em>Mais il y a des appareils not&eacute;s 3 et 4 dont la performance constitue un net progr&egrave;s d&rsquo;application comparativement aux appareils &agrave; vo&ucirc;te pneumatique, majoritairement r&eacute;pandus dans le vignoble et qui constituent la r&eacute;f&eacute;rence du dispositif Performance Pulv&eacute;. Nous invitons du reste les constructeurs &agrave; pr&eacute;senter davantage d&rsquo;appareils potentiellement &eacute;ligibles aux classes 3 et 4 de fa&ccedil;on &agrave; permettre au plus grand nombre de viticulteurs d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; cette d&eacute;marche de progr&egrave;s</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dix-ans-d-ecophyto-en-viticulture-les-fermes-dephy-ont-reussi-le-pari" target="_blank" title="">Dix ans d&rsquo;Ecophyto en viticulture : les fermes Dephy ont r&eacute;ussi le pari !</a>
</aside>
<p>La marque Performance Pulv&eacute;&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficie par ailleurs de la reconnaissance de plusieurs R&eacute;gions (Grand-Est, Occitanie et Pays de la Loire) dans le cadre de leurs programmes d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement. Le dispositif Performance Pulv&eacute; est en cours de d&eacute;ploiement dans la fili&egrave;re arboricole sous l&rsquo;&eacute;gide du CTIFL &agrave; Bergerac (Dordogne).</p>


La marque de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) garantit les performances des pulvérisateurs viticoles sur la base de leur qualité d’application et de leur potentiel de réduction de dose. Les appareils les mieux notés sont éligibles au guichet de 47 millions d'euros d’aide à l’investissement ouvert par FranceAgriMer au titre de la Planification écologique.

Performance Pulvé : plus de 20 pulvérisateurs viticoles subventionnés à 30%

<p>Cette nouvelle &eacute;dition du Carrefour international du bois a ouvert ses portes mardi 28 mai au Parc des expositions de Nantes&nbsp;en pr&eacute;sence du ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire, Marc Fesneau, qui a senti une fili&egrave;re motiv&eacute;e avec &laquo;&nbsp;l&rsquo;envie d&rsquo;avancer plus vite&nbsp;&raquo;. Dans son soutien &agrave; la fili&egrave;re, le Gouvernement met l&rsquo;accent sur la relocalisation de la transformation du bois, sur la construction bois qui repr&eacute;sente actuellement plus de 6 % du march&eacute; du logement et sur le renouvellement forestier. &laquo;&nbsp;Cette venue montre que l&rsquo;&Eacute;tat prend en compte l&rsquo;importance de la fili&egrave;re notamment sur le sujet du climat&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve Jean Piveteau, pr&eacute;sident du Carrefour international du bois. Les repr&eacute;sentants de la fili&egrave;re ont pu lui faire part de leurs besoins&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous lui avons demand&eacute; de nous faciliter la vie, c&rsquo;est-&agrave;-dire de lever certains freins, pour que l&rsquo;on puisse d&eacute;velopper les usages du bois.&nbsp;&raquo;&nbsp;</p><p>Trois sujets ont notamment &eacute;t&eacute; abord&eacute;s&nbsp;: les normes Incendie dans le b&acirc;timent&nbsp;; la REP (Responsabilit&eacute; &eacute;largie aux producteurs) produits et mat&eacute;riaux, une taxe pour le recyclage&nbsp;; le RDUE (R&egrave;glement europ&eacute;en contre la d&eacute;forestation et la d&eacute;gradation) qui a pour but d&rsquo;&eacute;viter la d&eacute;forestation ill&eacute;gale, &laquo;&nbsp;la crainte est de voir de nouvelles contraintes pour la fili&egrave;re alors qu&rsquo;elle est en ordre de marche en France. Cela am&egrave;nerait un handicap concurrentiel vis-&agrave;-vis d&rsquo;autres pays non europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;, explique Jean Piveteau.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Des atouts environnementaux</strong></p><p>&Agrave; travers ce salon professionnel accueillant plus de 600 exposants et organis&eacute; tous les deux ans par Fibois Pays de la Loire (interprofession pour la promotion du bois dans la r&eacute;gion), les acteurs de la fili&egrave;re souhaitent aussi montrer qu&rsquo;ils ont des atouts &agrave; faire valoir, notamment en mati&egrave;re environnementale. C&rsquo;&eacute;tait notamment l&rsquo;objet d&rsquo;une conf&eacute;rence intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;Comment la fili&egrave;re bois peut-elle contribuer &agrave; la neutralit&eacute; carbone&nbsp;2050 ?&nbsp;&raquo;. La for&ecirc;t, qui couvre un tiers de la surface nationale en France m&eacute;tropolitaine (soit 17 millions d&rsquo;hectares), est un puits de carbone ind&eacute;niable. Gr&acirc;ce &agrave; la photosynth&egrave;se, la for&ecirc;t capte le carbone de l&rsquo;atmosph&egrave;re (s&eacute;questration), ensuite, lors de l&rsquo;exploitation des arbres, une partie du carbone reste dans les produits bois utilis&eacute;s (stockage), enfin l&rsquo;utilisation du bois construction et du bois &eacute;nergie permet d&rsquo;&eacute;viter le recours &agrave; d&rsquo;autres mat&eacute;riaux plus gourmands en &eacute;nergies fossiles (substitution).&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Le travail de toute une fili&egrave;re</strong></p><p>Pour d&eacute;terminer les flux physiques de mati&egrave;re au sein de la fili&egrave;re for&ecirc;t-bois, une &eacute;tude a &eacute;t&eacute; men&eacute;e par l&rsquo;interprofession nationale France Bois For&ecirc;t (FBF), le Comit&eacute; professionnel de d&eacute;veloppement des industries fran&ccedil;aises de l'ameublement et du bois (Codifab), et l&rsquo;Union fran&ccedil;aise des industries des cartons, papiers et celluloses (Copacel), accompagn&eacute;s par le cabinet de conseil Carbone&nbsp;4. Il en ressort notamment que tous les usages du bois s'articulent ensemble et doivent &ecirc;tre mobilis&eacute;s simultan&eacute;ment pour maximiser la contribution de la fili&egrave;re &agrave; l&rsquo;atteinte de la neutralit&eacute; carbone 2050. Pour cela, plusieurs enjeux ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s&nbsp;: adapter les for&ecirc;ts (avec des peuplements moins vuln&eacute;rables), prot&eacute;ger le stock forestier (face aux incendies, au d&eacute;p&eacute;rissement), utiliser davantage le bois de crise et les feuillus, mieux valoriser les produits &agrave; plus faible qualit&eacute;, am&eacute;liorer le bois recycl&eacute;, d&eacute;velopper les usages des produits bois. &laquo;&nbsp;L&rsquo;atteinte de la neutralit&eacute; carbone ne se fera pas sans la fili&egrave;re&nbsp;; elle est utile par essence&nbsp;&raquo;, conclut Maxime Chaumet, directeur de France Bois For&ecirc;t.</p>


637 exposants et des milliers de visiteurs de plus de 80 nationalités étaient présents au Carrefour international du bois à Nantes du 28 au 30 mai.

La filière bois au cœur de l’atténuation du changement climatique

<p>Annonc&eacute;e le 9 juin au soir des &eacute;lections europ&eacute;ennes, la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a mis fin &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere%20100624%20Dissolution%20:%20le%20projet%20de%20loi%20d%E2%80%99orientation%20agricole%20en%20jach%C3%A8re" target="_blank" title="">l&rsquo;examen du projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a>, dont le S&eacute;nat devait s&rsquo;emparer &agrave; partir du 24 juin.&nbsp;Outre le projet de loi d&rsquo;orientation agricole sont aussi ajourn&eacute;s le projet de loi portant sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4">Egalim 4</a> &nbsp;et celui qui devait ent&eacute;riner la r&eacute;vision du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phyto-696-pour-s-entendre-dire-de-decaler-les-semis-de-ble-de-3-semaines">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire</a> et la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-exemption-partielle-de-la-separation-de-la-vente-et-conseil-des-produits-phytos">s&eacute;paration de la vente et conseil des produits phytosanitaires</a>.</p><p>A la veille d'&eacute;lections l&eacute;gislatives anticip&eacute;es, programm&eacute;es les 30 juin et 7 juillet, et qui donneront aux diff&eacute;rents partis&nbsp;l'occasion de d&eacute;livrer leur vision de l'agriculture et la substance de leurs premi&egrave;res actions, retour sur le volet agricole des programmes pr&eacute;sent&eacute;s lors des &eacute;lections europ&eacute;ennes.</p><h3><strong>Rassemblement national (RN) men&eacute; par Jordan Bardella, en t&ecirc;te des suffrages fran&ccedil;ais avec 31,36 % des voix</strong></h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>Nationalisation de la PAC avec des aides nationales pour les agriculteurs.&nbsp;</li><li>Simplification des proc&eacute;dures des subventions&nbsp;</li><li>Moins de d&eacute;pendance face aux importations ext&eacute;rieures et face &agrave; l&rsquo;UE.</li><li>Fin de la strat&eacute;gie &ldquo;De la Ferme &agrave; la Fourchette&rdquo;&nbsp;</li></ul><h4><u>Accord des libres-&eacute;changes</u></h4><ul><li>Instauration d&rsquo;un moratoire sur la n&eacute;gociation de nouveaux accords de libre-&eacute;change par l&rsquo;UE avec une imposition d&rsquo;un respect des normes environnementales et sociales europ&eacute;ennes sur les importations.</li><li>Lutter contre les fraudes aux importations.&nbsp;</li><li>Refuser l&rsquo;&eacute;largissement de l&rsquo;UE aux Balkans, Turquie et Ukraine.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire</strong></u></h4><ul><li>Cr&eacute;ation de la loi &ldquo;mangeons fran&ccedil;ais&rdquo;, priorit&eacute; d&rsquo;acc&egrave;s aux march&eacute;s publics aux producteurs fran&ccedil;ais.</li></ul><h4><u><strong>Revenu des agriculteurs</strong></u></h4><ul><li>Instauration d&rsquo;un instauration d&rsquo;un revenu des agriculteurs.&rarr; Ce n&rsquo;est pas un prix plancher mais un prix garanti annuel et &eacute;volutif fix&eacute; lors des n&eacute;gociations commerciales entre la grande distribution et le producteur. L&rsquo;Etat peut intervenir en cas de d&eacute;saccord.</li></ul><h4><u><strong>Pacte vert</strong></u></h4><ul><li>Contre le Pacte vert et la r&eacute;duction de 50 % de l&rsquo;utilisation des pesticides d&rsquo;ici 2030. Fin des objectifs de conversion en agriculture biologique</li><li>Renforcement des &eacute;changes scientifiques : agronomie et chimie verte.&nbsp;</li></ul><h3><strong>Renaissance, Majorit&eacute; pr&eacute;sidentielle, men&eacute;e par Val&eacute;rie Hayer (14,6 %)</strong></h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>Le budget reste le m&ecirc;me.&nbsp;</li><li>Simplification des proc&eacute;dures de subventions&nbsp;</li><li>Orientation des aides vers les nouvelles g&eacute;n&eacute;rations d&rsquo;agriculteurs et les pratiques respectueuses de l&rsquo;environnement.&nbsp;</li></ul><h4><u>Accord des libres-&eacute;changes</u></h4><ul><li>Evaluation des trait&eacute;s de libre-&eacute;change au cas par cas</li><li>Imposer un bouclier commercial europ&eacute;en : droit de douane automatique et massif &agrave; tout tarif douanier contre les entreprises europ&eacute;ennes.</li><li>Les produits import&eacute;s subiront les m&ecirc;mes r&egrave;gles que les entreprises fran&ccedil;aises&nbsp;</li><li>Abandon des accords du Mercosur&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire</strong></u></h4><ul><li>Priorit&eacute; au march&eacute; europ&eacute;en&nbsp;</li><li>Privil&eacute;gier les circuits-courts et les produits locaux pour l&rsquo;alimentation fran&ccedil;aise</li></ul><h4><u><strong>Revenu des agriculteurs</strong></u></h4><ul><li>Adopter un Egalim europ&eacute;en pour assurer un revenu digne aux agriculteurs et lutter contre la concurrence d&eacute;loyale.</li></ul><h4><u><strong>Pacte vert&nbsp;</strong></u></h4><p>Diviser les pesticides de moiti&eacute; d&rsquo;ici 2030 avec une alternative</p><h4><strong><u>P&ecirc;che</u>&nbsp;</strong></h4><ul><li>Assurer le maintien des licences de p&ecirc;che fran&ccedil;aise et europ&eacute;ennes pour l&rsquo;acc&egrave;s aux eaux britanniques.&nbsp;</li></ul><p>&nbsp;</p><h3><strong>PS-Place publique Liste socialiste de Rapha&euml;l Glucksmann (13,8 %)</strong></h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>Fin de l&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;hectare, aide &agrave; l&rsquo;emploi et &agrave; l&rsquo;utilit&eacute; &eacute;cologique.</li><li>Inclure les consommateurs dans la construction de la PAC.&nbsp;</li><li>R&eacute;mun&eacute;ration des services environnementaux</li><li>Soutien &agrave; l&rsquo;installation</li><li>Lutte contre l&rsquo;&eacute;levage intensive</li></ul><h4><u>Accord des libres-&eacute;changes</u></h4><ul><li>Fin des accords de libre-&eacute;change et de nouveaux</li><li>Les produits import&eacute;s subiront les m&ecirc;mes r&egrave;gles que les entreprises fran&ccedil;aises via des mesures miroirs.&nbsp;</li><li>Fin de la concurrence d&eacute;loyale.</li><li>Bannissement des produits de l&rsquo;esclavage et des produits issus de la d&eacute;forestation.</li></ul><h4><u><strong>Revenu des agriculteurs</strong></u></h4><ul><li>Instauration de prix planchers</li></ul><h4><u><strong>Egalim&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Favoriser l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une alimentation saine produite &agrave; l&rsquo;aide de m&eacute;thodes durables et respectueuses de l&rsquo;environnement.&nbsp;</li><li>Lutte contre la malbouffe</li><li>Relance de la production des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et alimentation animal</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Inscription dans la loi europ&eacute;enne le principe de souverainet&eacute; alimentaire qui l&eacute;gitime sa propre production pour nourrir sa population.</li><li>Instauration d&rsquo;une loi &ldquo;achetez europ&eacute;en&rdquo;</li><li>Protection des capacit&eacute;s agricoles contre les crises de surproduction</li><li>Cr&eacute;ation de stocks strat&eacute;giques alimentaires pour limiter la sp&eacute;culation</li><li>R&eacute;gulation des march&eacute;s agricoles pour contribuer &agrave; la stabilit&eacute; des prix&nbsp;</li><li>Transparence des prix et encadrement des prix fix&eacute;s par l&rsquo;industrie agroalimentaire</li><li>Surveillance des pratiques de prix dans l&rsquo;industrie agroalimentaire</li><li>Cr&eacute;ation d&rsquo;un cadre europ&eacute;en pour g&eacute;n&eacute;raliser des projets alimentaires de territoire</li></ul><h4><u>Le Pacte Vert</u></h4><ul><li>Interdiction du glyphosate et vigilance sur les n&eacute;onicotino&iuml;des</li><li>Embargo sur les importations d&rsquo;engrais russes.&nbsp;</li></ul><p>&nbsp;</p><h3><strong>La France Insoumise Manon Aubry (9,89 %)</strong></h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>R&eacute;forme profonde de la PAC</li><li>Fin de l&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;hectare, aide &agrave; l&rsquo;emploi et &agrave; l&rsquo;utilit&eacute; &eacute;cologique.&nbsp;</li><li>Aides agricoles pour l&rsquo;engagement des &eacute;leveurs en faveur du bien-&ecirc;tre animal et de l&rsquo;environnement</li><li>Aides &agrave; la conversion vers des mod&egrave;les de production agro-&eacute;cologiques&nbsp;</li><li>Interdiction de l&rsquo;&eacute;levage en cage</li></ul><h4><u><strong>Accord de libre-&eacute;change&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Contre les trait&eacute;s de libre-&eacute;change</li><li>Clause de sauvegarde sanitaire sur les importations pour bloquer les productions agricoles contenant des produits interdits en France pour des raisons de sant&eacute; publique.</li><li>Refus de l&rsquo;&eacute;largissement de l&rsquo;UE en Ukraine tant qu&rsquo;une harmonisation &eacute;cologique fiscale, sociale et des droits humains n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; men&eacute;e.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Restructuration des fili&egrave;res de productions l&eacute;gumineuses et v&eacute;g&eacute;tales.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Pacte vert&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Favorise l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;</li></ul><h3><strong>Les R&eacute;publicains, Fran&ccedil;ois-Xavier Bellamy (7,24 %)</strong></h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>Augmentation de la PAC et de la Politique de p&ecirc;che commune notamment sur les aides directes aux agriculteurs, en tenant compte de l&rsquo;inflation.</li><li>Simplification des subventions&nbsp;</li><li>Pour l&rsquo;aide vers&eacute;e &agrave; l'hectare.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Accord de libre-&eacute;change&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Contre l&rsquo;&eacute;largissement de l&rsquo;UE</li><li>Fins des n&eacute;gociations d&rsquo;adh&eacute;sion avec la Turquie.&nbsp;</li><li>Taxer davantage les produits import&eacute;s qui ne respectent pas les exigences environnementales&nbsp;</li><li>Limiter les produits agricoles ukrainiens au march&eacute; int&eacute;rieur europ&eacute;en par des clauses de sauvegarde&nbsp;</li><li>Clauses miroirs dans les accords de libre-&eacute;change pour prot&eacute;ger les int&eacute;r&ecirc;ts europ&eacute;ens.</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire</strong></u></h4><ul><li>Inscrire le l&rsquo;agriculture dans le droit europ&eacute;en comme int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral europ&eacute;en majeur.&nbsp;</li><li>Mise en place d&rsquo;un plan Made in Europe 2030 pour relocaliser la production en Europe.&nbsp;</li><li>Autoriser des taux de TVA adapt&eacute;s pour les produits moins polluants ou consomm&eacute;s en circuits courts.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Pacte Vert</strong></u></h4><ul><li>Abrogation de certaines dispositions du Pacte vert europ&eacute;en qui favorisent la d&eacute;croissance agricole sans pr&eacute;ciser lesquelles.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Autre&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Fonds destin&eacute; &agrave; la recherche et &agrave; l&rsquo;innovation des alternatives aux pesticides et produits polluants</li></ul><h3><strong>Les &Eacute;cologistes-EELV, Marie Toussaint (5,5 %) </strong></h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>R&eacute;forme de la PAC en la transformant en Politique agricole et alimentaire commune PAAC&nbsp;&nbsp;</li><li>Budget suppl&eacute;mentaire de 44 milliards d&rsquo;euros dont 18 milliards orient&eacute;s vers la r&eacute;mun&eacute;ration des pratiques agro&eacute;cologiques et vertueuses.&nbsp;</li><li>Fin de l&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;hectare, aide &agrave; l&rsquo;emploi et &agrave; l&rsquo;utilit&eacute; &eacute;cologique.&nbsp;</li><li>Moratoire sur les fermes-usines&nbsp;</li><li>Conditionnement des aides de la PAC &agrave; la densit&eacute; d&rsquo;animaux pour ne plus financer l&rsquo;&eacute;levage industriel.</li><li>Financement et aides pour l&rsquo;agriculture pastorale&nbsp;</li><li>Mise en place d&rsquo;un Fonds de transitions vers des pratiques agro-&eacute;cologiques europ&eacute;ennes.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Accord de libre-&eacute;change&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Fin des accords de libre-&eacute;change pour favoriser les productions europ&eacute;ennes avec des mesures-miroires&nbsp;</li><li>Pas de mise sur le march&eacute; des nouveaux OGM</li></ul><h4><strong><u>Egalim</u>&nbsp;</strong></h4><ul><li>Cr&eacute;ation d&rsquo;un Egalim europ&eacute;en&nbsp; (lutter contre la concurrence intra-europ&eacute;enne favoriser les circuits courts, renforcer les capacit&eacute;s de n&eacute;gociation des agriculteurs, redistribution des marges des transformateurs et de l&rsquo;agro-industrie)</li><li>Modifier l'Egalim en int&eacute;grant&nbsp;le local</li><li>Diminution des taxes sur les fruits et l&eacute;gumes bio.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Diversification de nouvelles fili&egrave;res pour la transition &eacute;cologiques (prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, bio...)&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Revenu des agriculteurs&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Instauration de prix planchers. Les agriculteurs seront pay&eacute;s au moins au prix de production.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Pacte vert&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Diviser les pesticides de moiti&eacute; d&rsquo;ici 2030 avec une alternative</li></ul><h4><u><strong>Social</strong></u><strong>&nbsp;</strong></h4><ul><li>Reconnaissance des maladies professionnelles li&eacute;es aux expositions survenues dans le cadre du travail et cr&eacute;er des voies de recours pour les salari&eacute;s expos&eacute;s ou victimes des pollutions.&nbsp;</li><li>Assurance europ&eacute;enne pour les agriculteurs face aux risques climatiques</li><li>Rapprocher les abattoirs des lieux de vie des animaux</li></ul><p>&nbsp;</p><h3>Reconqu&ecirc;te, Marion Mar&eacute;chal (5,47 %)</h3><h4><u><strong>La Pac</strong></u></h4><ul><li>Suppression des aides de la PAC, remplacer le verdissement de la PAC par un objectif de souverainet&eacute; alimentaire</li><li>Adapter les &eacute;co-r&eacute;gimes aux sp&eacute;cificit&eacute;s r&eacute;gionales</li><li>Simplification administratives&nbsp;</li><li>Cr&eacute;ation d&rsquo;un intergroupe &ldquo;biodiversit&eacute;, chasse et campagne&rdquo; au Parlement europ&eacute;en&nbsp;</li><li>Mettre &agrave; disposition des Etat le fonds europ&eacute;en pour l&rsquo;innovation avec une augmentation de 50 milliards avec entre autre d&eacute;velopper l&rsquo;agriculture du futur.</li></ul><h4><u><strong>Accord de libre-&eacute;change&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Refus de l&rsquo;&eacute;largissement &agrave; l&rsquo;Europe, fin des n&eacute;gociations avec la Turquie&nbsp;</li><li>Renforcer les contr&ocirc;les sur les importations.&nbsp;</li><li>Mise en place d&rsquo;un moratoire des accords de libre-&eacute;change avec le Canada, la Nouvelle-Z&eacute;lande et le Chili avec une ren&eacute;gociation des accords actuels en fonction de leur rapport co&ucirc;ts/b&eacute;n&eacute;fices.</li><li>R&eacute;tablissement des droits de douane sur l&rsquo;importation de produits agricoles ukrainiens.&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;</strong></u></h4><ul><li>Lutte contre la d&eacute;pendance de l'Europe&nbsp;</li><li>Fin de la comp&eacute;tence exclusive de la Commission en mati&egrave;re de gestion des stocks de ressources de p&ecirc;che.&nbsp;</li><li>Instauration de la priorit&eacute; nationale dans les march&eacute;s publics de la restauration scolaire</li><li>Mentionner sur tous les produits agricoles l&rsquo;origine des ingr&eacute;dients qui les composent&nbsp;</li></ul><h4><u><strong>Pacte vert</strong></u></h4><ul><li>Supprimer la politique de conversion vers le bio et abandonner l&rsquo;objectif de 25 % de la production agricole en bio.&nbsp;</li><li>Suppression des directives du Pacte vert dont la strat&eacute;gie de la fourche &agrave; la fourchette</li><li>Suppression du plan Ecophyto&nbsp;</li><li>Stopper les d&eacute;cisions d&rsquo;interdiction des produits phytosanitaires sans &eacute;tudes d&rsquo;impact &eacute;conomique et favoriser le d&eacute;veloppement de nouvelles pratiques&nbsp;</li></ul><p>&nbsp;</p>


A la veille d'élections législatives anticipées, qui donneront aux différents partis l'occasion de délivrer leur vision de l'agriculture et la substance de leurs premières actions, retour sur le volet agricole des programmes présentés lors des élections européennes.

Élections européennes 2024 : quelles étaient, pour l'agriculture, les propositions des candidats ?

<p>Les r&egrave;gles de minimis actuelles applicables au secteur agricole autorisent des d&eacute;rogations au contr&ocirc;le des aides d&rsquo;&Eacute;tat pour les montants d&rsquo;aide de faible montant, soit 20.000 euros sur trois exercices fiscaux glissants, un montant port&eacute; &agrave; 25.000 euros (toujours sur trois exercices) pour les Etats membres de l&rsquo;UE disposant d&rsquo;un registre central des aides. Elles sont &eacute;galement bord&eacute;es par un plafond national, fix&eacute; &agrave; 1,25% de la production annuelle tous financeurs confondus, soit &agrave; 932,7 millions d&rsquo;euros pour la France.</p><h2>Acc&eacute;l&eacute;rer et amplifier l&rsquo;octroi d&rsquo;aides d&rsquo;urgence</h2><p>Les aides de minimis permettent notamment aux Etats membres d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;octroi d&rsquo;aides d&rsquo;urgence en cas de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/41-t-pour-compenser-les-pertes-de-betteraves-dues-a-la-jaunisse-en-2023" target="_blank">crise sanitaire</a>, d&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-des-prets-bonifies-a-2-5-pour-le-secteur-viticole" target="_blank">al&eacute;a &eacute;conomique</a> ou d&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-et-inondations-les-annonces-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">accident climatique majeur</a>,. Elles prennent&nbsp;la forme de prises en charge de cotisations sociales, de fonds d'all&egrave;gement des charges ou encore d&rsquo;aides directes. En raison du faible montant octroy&eacute; sur une p&eacute;riode de trois&nbsp;exercices fiscaux glissants, les aides de minimis n'affectent pas la concurrence et les &eacute;changes entre les Etats membres. Elles ne sont soumises ni &agrave; l'obligation d'information ou de notification aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne, ni au respect de l&rsquo;incitativit&eacute; de l&rsquo;aide.</p><h2>Les propositions de la Commission</h2><p>Le 7 juin, la Commission europ&eacute;enne a propos&eacute; plusieurs am&eacute;nagements au r&egrave;glement de minimis, &agrave; commencer par le rel&egrave;vement du plafond de 20.000 euros &agrave; 37.000 euros. Le calcul du montant maximal d'aide s&rsquo;op&egrave;rerait par ailleurs sur une p&eacute;riode de trois ans au lieu de trois exercices fiscaux, afin de l'aligner sur les r&egrave;gles de minimis g&eacute;n&eacute;rales non sectorielles. La Commission propose par ailleurs d&rsquo;&eacute;tendre jusqu&rsquo;au 2023 (au lieu de 2017) la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence servant au calcul du plafond national (soit 2012-2023), ce qui aura pour effet de relever son assiette. L&rsquo;ex&eacute;cutif europ&eacute;en propose enfin la cr&eacute;ation d'un registre central obligatoire des aides de minimis au niveau national ou europ&eacute;en, ce qui permettra aux agriculteurs de ne plus avoir &agrave; contr&ocirc;ler eux-m&ecirc;mes le respect du plafond.</p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p lang="fr" dir="ltr">Je me r&eacute;jouis de la proposition de la <a href="https://twitter.com/EU_Commission?ref_src=twsrc%5Etfw">@EU_Commission</a> de relever le plafond de minimis en agriculture, une demande port&eacute;e par la France. <br><br>La proposition de la Commission soumise &agrave; commentaires publics lance la proc&eacute;dure de n&eacute;gociation sur le texte. <br><br>Il est important de redonner&hellip; <a href="https://t.co/xu5tGOLbwT">https://t.co/xu5tGOLbwT</a></p>&mdash; Marc Fesneau (@MFesneau) <a href="https://twitter.com/MFesneau/status/1799172648074609015?ref_src=twsrc%5Etfw">June 7, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Sur la base de ces diff&eacute;rentes propositions, la Commission invite toutes les parties prenantes &agrave; pr&eacute;senter ses observations via <a href="https://competition-policy.ec.europa.eu/public-consultations/2024-deminimis-agri_en?prefLang=fr&amp;etrans=fr" target="_blank">une consultation publique en ligne</a>, ouverte jusqu&rsquo;au 21 juillet. &nbsp;Le r&egrave;glement actuel de minimis agricole expire le 31 d&eacute;cembre 2027. La derni&egrave;re r&eacute;vision datait de 2019, avec un plafond relev&eacute; de 15.000 &agrave; 20.000 euros sur trois exercices glissants. Le futur r&egrave;glement serait applicable jusqu&rsquo;en 2032.</p>


C’est ce que propose la Commission européenne, invoquant « la pression inflationniste croissante qui pèse sur le secteur agricole et des prix élevés des matières premières » ainsi que « l'importance d'un secteur agricole compétitif, durable et résilient ». Assorti d’une mesure de simplification, le projet de réexamen est en consultation publique jusqu’au 21 juillet prochain.

Le plafond des minimis pourrait passer de 20.000 euros à 37.000 euros

<p>Alors qu&rsquo;au 20 mai, environ 39% de la production annuelle de r&eacute;f&eacute;rence est habituellement r&eacute;alis&eacute;e, ce pourcentage atteint 49% en 2024. Il s&rsquo;agit du meilleur d&eacute;but de campagne des 30 derni&egrave;res ann&eacute;es. Tel est le constat dress&eacute; par le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en date du 20 avril</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/4/5/6155434-1-fre-FR/fe5c321c9dd6-pousse-png" alt="Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="650" width="1516" /><figcaption>Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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<p>Au 20 mai 2024, la pousse cumul&eacute;e des prairies permanentes en France m&eacute;tropolitaine est sup&eacute;rieure de 24 % &agrave; la moyenne observ&eacute;e sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1989-2018. M&ecirc;me si l&rsquo;avance s&rsquo;est effrit&eacute;e (elle &eacute;tait de 45% au 20 avril), la&nbsp;pousse de l&rsquo;herbe a pu conserver son avance, sous l&rsquo;effet de pluies importantes tomb&eacute;es en mai sur la quasi-totalit&eacute; du territoire et malgr&eacute; des temp&eacute;ratures &agrave; peine de saison.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-le-printemps-le-plus-pluvieux-depuis-2008-les-cereales-d-hiver-en-souffrance" target="_blank" title="">En 2024, le printemps le plus pluvieux depuis 2008, les c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver en souffrance</a>
</aside>
<p>Ainsi 94% des surfaces en prairie permanente ont une production sup&eacute;rieure d&rsquo;au moins 10% &agrave; la normale, l&rsquo;exc&eacute;dent d&eacute;passe 20% dans les deux tiers des prairies. Le pousse d&rsquo;herbe exc&eacute;dentaire sur la quasi-totalit&eacute; de l&rsquo;Hexagone, &agrave; l&rsquo;exception du Roussillon o&ugrave; elle est d&eacute;ficitaire et du pi&eacute;mont pyr&eacute;n&eacute;en o&ugrave; elle est proche de la normale. &nbsp;L&rsquo;exc&eacute;dent est sup&eacute;rieur &agrave; 30% pr&egrave;s des massifs de moyenne altitude que sont les Vosges, le Jura et le Massif central.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/4/5/6155437-1-fre-FR/5eb35478f836-regions-png" alt="Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion fourrag&egrave;re au 20 mai 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="622" width="1318" /><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion fourrag&egrave;re au 20 mai 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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<p>Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies) associant M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;INRAE et le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.</p>


En date du 20 mai, la moitié de la production annuelle de référence est déjà réalisée, les pluies de mai ayant permis de conserver l’avance acquise en avril, malgré des températures à peine de saison.

Pousse d’herbe : le meilleur démarrage depuis 30 ans

<p>Cette ann&eacute;e, la r&eacute;colte de miel ne va pas faire le buzz. Les professionnels de la fili&egrave;re sont inquiets : le miel de printemps sera quasiment inexistant. Le retour du froid en avril a confin&eacute; les abeilles dans leur ruche. Cons&eacute;quence, elles ont commenc&eacute; &agrave; consommer leurs r&eacute;serves de miel. Quant aux pluies diluviennes observ&eacute;es en avril et mai, elles ont lav&eacute; le pollen des fleurs, privant les colonies de nourriture. Moins de stocks, prix &agrave; la hausse : les distributeurs sont tent&eacute;s d'aller chercher des miels &eacute;trangers, bien moins chers, moins de 1,80&euro;/kg en 2023, selon la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne, au grand dam des apiculteurs.<strong>&nbsp;</strong></p><h2><strong>Contre les importations massives de miel, l&rsquo;Europe contre-attaque&nbsp;</strong></h2><p>Les entreprises fran&ccedil;aise sont contraintes depuis 2022 d&rsquo;indiquer les pays d&rsquo;origine des m&eacute;langes de miels quand ils sont conditionn&eacute;s et commercialis&eacute;s sur le territoire. Mais pour les miels conditionn&eacute;s hors de France, seules les mentions &ldquo;miels originaires d&rsquo;Union europ&eacute;enne&rdquo; ou &ldquo;miel non originaire d&rsquo;Union europ&eacute;ennes&rdquo; sont obligatoires. Une mesure loin d&rsquo;&ecirc;tre suffisante pour la fili&egrave;re. Le Parlement et le Conseil de l&rsquo;Europe ont n&eacute;anmoins entendu les apiculteurs. Un accord politique a &eacute;t&eacute; conclu le 10 avril 2024, avec une entr&eacute;e en vigueur le 20 avril. D&rsquo;ici deux ans, les entreprises seront oblig&eacute;es d&rsquo;indiquer la provenance des pays sur leurs &eacute;tiquettes avec le taux de pourcentage des quatre premiers pays, par exemple 45 % France, 20 % Espagne etc&hellip; Un syst&egrave;me de tra&ccedil;abilit&eacute; du miel avec un &ldquo;code d&rsquo;identification unique&rdquo; des ruches aux points de vente est en pr&eacute;paration. C&rsquo;est sans contexte une avanc&eacute;e vers la transparence et un effort dans la lutte contre les importations massives dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne de miels bien trop souvent coup&eacute;s au sirop de sucre. 46 % des&nbsp;miels import&eacute;s hors UE sont suspect&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre frelat&eacute;s. Les douanes ont particuli&egrave;rement dans le viseur les miels en provenance de Chine et de Turquie.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prix-et-transparence-la-double-urgence-des-apiculteurs" target="_blank" title="">Prix et transparence, la double urgence des apiculteurs</a></h4>
</aside>
<h2><strong>La FNSEA, piqu&eacute;e au vif enfonce le clou</strong></h2><p>&Agrave; la mi-mai, le syndicat avait point&eacute; du doigt les importations de miel chinois en demandant express&eacute;ment dans un communiqu&eacute; destin&eacute; aux distributeurs &ldquo;de retirer les miels chinois et asiatiques de leurs rayons&rdquo; car ils &ldquo;d&eacute;stabilisent le march&eacute; dans son ensemble et font subir une distorsion de concurrence inacceptable aux apiculteurs fran&ccedil;ais et trompent les consommateurs&rdquo;. Rappelons que le prix de notre miel frise les 20 euros le kilo. Un prix cons&eacute;quent pour le porte-monnaie des fran&ccedil;ais. Et pour couronner le tout, le marketing continue de brouiller les pistes et d'induire le consommateur en erreur. Finalement, les agriculteurs se retrouvent dans la m&eacute;lasse. Un petit air de d&eacute;j&agrave; vu ?</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tomate-francaise-voit-rouge" target="_blank" title="">La tomate fran&ccedil;aise voit rouge</a></h4>
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<h2><strong>Du presque fran&ccedil;ais en supermarch&eacute;</strong></h2><p>On le sait, le Made in France a la cote et les industriels l&rsquo;ont bien compris&hellip; au d&eacute;triment des apiculteurs et des consommateurs ! &Agrave; quand les sanctions ? On ne compte plus les entreprises qui s'inspirent de l&rsquo;univers cocardier pour doper leurs ventes. Lundi dernier, c&rsquo;est le groupe fran&ccedil;ais Famille Michaud Apiculteurs - connu pour sa marque Lune de miel - qui &eacute;tait &eacute;pingl&eacute; par l&rsquo;association de consommateurs UFC-Que choisir. Cette derni&egrave;re a d&eacute;pos&eacute; plainte pour &ldquo;pratiques commerciales trompeuses&rdquo; et &ldquo;francisation excessive&rdquo;. Certains des produits de la marque, alors qu&rsquo;ils sont constitu&eacute;s de miels &eacute;trangers et fran&ccedil;ais affichent par exemple la mention &ldquo;miel de nos terroirs&rdquo; soulign&eacute;e par l'image d&rsquo;un village typique fran&ccedil;ais. Elle d&eacute;nonce aussi le double discours du groupe : susciter la fiert&eacute; d&rsquo;une entreprise locale et favoriser la vente de miel fran&ccedil;ais alors que l&rsquo;origine ne l&rsquo;est pas. Une action judiciaire salu&eacute;e par la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne. Cependant le groupe Famille Michaud Apiculteurs affirme de son c&ocirc;t&eacute; bien appliquer la loi de 2022 et pr&eacute;pare la riposte. Cette parade marketing s&rsquo;appelle le &ldquo;french washing&rdquo;, encore un nouveau terme dans la cat&eacute;gorie des proc&eacute;d&eacute;s de marketing. Rappelons que dans cette politique qui vise &agrave;&nbsp; donner une image trompeuse, on retrouve aussi le greenwashing (abuser d&rsquo;un discours &eacute;cologique sans que &ccedil;a soit vrai).&nbsp;</p><h2><strong>Les autres probl&eacute;matiques de la fili&egrave;re</strong></h2><p>D'autres difficult&eacute;s subsistent : le changement d&rsquo;indicateur du NODU (nombre de doses unit&eacute;s) pour le HRI1 Harmonised risk indicator for pesticides) soutenu par la FNSEA et contest&eacute; par une partie de la fili&egrave;re apicole qui avait&nbsp;largement manifest&eacute; en f&eacute;vrier dernier&nbsp;contre ce nouveau choix. D'apr&egrave;s une partie des producteurs, ce nouvel indicateur serait trop laxiste sur&nbsp; l'emploi des produits phytosanitaires. Toutefois le plan Ecophyto 2030 est maintenu avec le m&ecirc;me objectif de&nbsp;r&eacute;duction de 50 % de l'utilisation des produits phytosanitaires. &Agrave; voir, si le programme et les engagements seront b&eacute;n&eacute;fiques pour la fili&egrave;re.</p><p>Enfin, n'oublions pas le redoutable frelon asiatique, d&eacute;tect&eacute; d&egrave;s 2004 sur notre territoire et qui aujourd'hui a presque colonis&eacute; toute la France. Pour la seule fili&egrave;re apicole, les pertes directes caus&eacute;es par le frelon asiatique sont de 12 millions d'euros par an. Une proposition de loi visant &agrave; endiguer la prolif&eacute;ration du frelon asiatique avec un financement multipartite (Etat, collectivit&eacute;s locales et acteurs socio-&eacute;conomiques et sanitaires) et un cadre d'indemnisation pour les exploitants touch&eacute;s a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e au Parlement. Un soulagement pour la fili&egrave;re. Mais ces mesures seront-elles suffisantes pour sauver le miel fran&ccedil;ais ?&nbsp;</p><p><em><strong>D'heure en heure</strong></em></p><p><em><strong>L'apiculteur se meurt</strong></em></p><p><em><strong>Il a eu son heure</strong></em></p><p><em><strong>Il a fait son beurre</strong></em></p><p><strong><em>Api apiculteur,</em> </strong>chantait Alain Bashung, en 1994&hellip;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Comment choisir son miel ? </p>
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/9/9/6149951-1-fre-FR/65d7a5a9e2bb-miel-de-nos-terroirs-png" alt="Comment choisir son miel ? &copy;Louise Delaroa" height="1080" width="1080" /></figure>

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45.000 tonnes de miel consommées chaque année en France ! Une demande à laquelle nos apiculteurs ont du mal à répondre avec 20.000 tonnes produites chaque année. Depuis longtemps déjà, les difficultés s’accumulent. Météo difficile et consommateurs abusés par certaines pratiques : la filière est en danger !

Miel frelaté et temps pluvieux, les malheurs des apiculteurs

<p><strong>Agneaux - </strong>La m&eacute;t&eacute;o de ce week-end s&rsquo;annonce encore comme tr&egrave;s mitig&eacute;e avec le retour des orages. Pas de quoi dynamiser les ventes dans les magasins. Le march&eacute; est nettement coup&eacute; en deux, avec une animation sur les march&eacute;s du centre renforc&eacute;e par la proximit&eacute; de l&rsquo;A&iuml;d-el-K&eacute;bir dans les m&acirc;les. La demande est en revanche tr&egrave;s r&eacute;serv&eacute;e avec suffisamment d&rsquo;offres dans les bons laitons, qui souffrent d&rsquo;un manque de consommation et de tarifs encore assez &eacute;lev&eacute;s sur les &eacute;tals (tous les op&eacute;rateurs n&rsquo;ont pas r&eacute;percut&eacute; la baisse de ces derni&egrave;res semaines). En brebis, les exp&eacute;ditions sur l&rsquo;Italie sont encore f&eacute;briles. &nbsp;Les bonnes brebis sont stables, mais les tarifs restent discut&eacute;s dans la moyenne marchandise. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Les achats de derni&egrave;re minute pour l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir devraient limiter la pression dans les m&acirc;les lourds, mais la suite sera plus douloureuse faute de consommation dans les magasins. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – La demande pour l’Aïd-el-Kébir tient le marché.

<p><strong>Veaux d'engraissement et d'&eacute;levage &ndash;</strong> La situation est marqu&eacute;e par le creux des v&ecirc;lages et une demande r&eacute;guli&egrave;re pour la production fran&ccedil;aise (sortie de novembre). L&rsquo;animation commerciale est assez fluide sur les march&eacute;s avec des tarifs qui restent soutenus dans les veaux laitiers ou mixtes, avec un tri peu s&eacute;v&egrave;re de la part des int&eacute;grateurs. Les gros veaux se stabilisent, mais les plus petits sont mieux valoris&eacute;s. Les bons veaux Prim&rsquo;Holsteins ou Montb&eacute;liards destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;export restent recherch&eacute;s et se maintiennent. &nbsp;Cette d&eacute;tente tarifaire b&eacute;n&eacute;ficie aux crois&eacute;s laitiers, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation. L&rsquo;animation commerciale est favoris&eacute;e par la faiblesse de l&rsquo;offre dans les bons veaux viand&eacute;s. Le commerce est r&eacute;gulier dans les Limousins.</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash; </strong>Si les volumes mis sur le march&eacute; par les int&eacute;grateurs sont ma&icirc;tris&eacute;s, le recul de la demande sur juin est marqu&eacute;. Les abatteurs renforcent la pression sur les prix sur le march&eacute; fran&ccedil;ais. Les tarifs se stabilisent aux Pays-Bas.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: L&rsquo;offre restera insuffisante et les tarifs seront fermes en toutes cat&eacute;gories. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: Le recul de la demande va se faire sentir, avec des tarifs qui resteront &agrave; la baisse sur juin. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – Recul des prix dans le veau gras.

<p>Des pommes, des poires, des fraises, des kiwis, une dizaine de l&eacute;gumes bio de saison, un magasin fermier de 300 m2 qui commercialise une grande partie des r&eacute;coltes : l&rsquo;exploitation que dirige Valentin Rineau, &agrave; Tilli&egrave;res (49), comprend une belle diversit&eacute; de productions et de m&eacute;tiers. En plus du chef d&rsquo;exploitation, 8 personnes y sont salari&eacute;es toute l&rsquo;ann&eacute;e, auxquelles s&rsquo;ajoutent, en p&eacute;riodes de r&eacute;coltes, une vingtaine de saisonniers.</p><p>Depuis 2021, Valentin Rineau a &eacute;quip&eacute; son exploitation de plusieurs capteurs et sondes de la soci&eacute;t&eacute; Weenat&nbsp;: ces appareils lui fournissent les temp&eacute;ratures s&egrave;ches et humides dans ses parcelles, comptabilisent la pluviom&eacute;trie, mesurent l&rsquo;humectation des feuilles des arbres et<br>d&eacute;terminent la teneur en sol. Toutes ces donn&eacute;es sont transmises et pr&eacute;sent&eacute;es sur son smartphone via une application d&eacute;di&eacute;e.</p><h2>Un achat d&eacute;cid&eacute; en groupe technique</h2><p>&laquo; <em>Les capteurs, on y songeait depuis quelques ann&eacute;es. Lorsque je me suis d&eacute;cid&eacute;, j&rsquo;ai pris le &laquo;&nbsp;pack complet</em>&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;agriculteur, qui estime que l&rsquo;investissement &eacute;tait plut&ocirc;t abordable. &laquo;<em>&nbsp;Les solutions de Weenat nous ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es par notre animateur de groupe de conseil technique. Nous sommes plusieurs arboriculteurs &agrave; avoir pris les m&ecirc;mes &eacute;quipements </em>&raquo;.<br>En ce printemps 2024, comme lors des trois printemps pr&eacute;c&eacute;dents, Valentin Rineau a donc confi&eacute; la surveillance des risques de gel &agrave; des sondes de temp&eacute;ratures automatis&eacute;es et aux mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques qui y sont associ&eacute;s. Les cultures qu&rsquo;il a le plus surveill&eacute;es&nbsp;: ses fraises en plein champ, et ses actinidias (arbres &agrave; kiwi), dont il vient de planter un hectare en 2021.</p><h3>Alertes gel : dormir un peu plus tranquille</h3><p>Pour les fraises, le dispositif de lutte contre le gel adopt&eacute; par Valentin Rineau est assez simple : &laquo;&nbsp;<em>On pose des voiles de mari&eacute;e sur les plants</em> &raquo;. Cette protection ne n&eacute;cessite&nbsp;peu de manutention et peu de frais&nbsp;: la mettre en place de mani&egrave;re pr&eacute;ventive ne constitue pas vraiment un probl&egrave;me.</p><p>En revanche, la protection du verger de kiwis repose sur une technique plus complexe et co&ucirc;teuse&nbsp;: l&rsquo;aspersion. En cas de risque de gel, l&rsquo;aspersion est d&eacute;clench&eacute;e sur les frondaisons pour enrober les bourgeons d&rsquo;une gangue de glace protectrice. &laquo;&nbsp;<em>Si on n&rsquo;avait pas de capteurs, on risquerait de la d&eacute;clencher pour rien. Et si on d&eacute;clenche une aspersion, c&rsquo;est aussi le capteur qui nous signale lorsqu&rsquo;on peut l&rsquo;arr&ecirc;te</em>r&nbsp;&raquo;</p><p>Valentin Rineau a donc param&eacute;tr&eacute; les alertes de son application selon ses besoins&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>En temps normal, la temp&eacute;rature est relev&eacute;e toutes les 15 minutes. Mais &agrave; partir de 5&deg;C et en dessous, les relev&eacute;s se font toutes les 5 minutes. L&rsquo;application me pr&eacute;vient lorsque les capteurs enregistrent 2&deg;C en temp&eacute;rature s&egrave;che et 3&deg;C en temp&eacute;rature humide, et quand il y a un risque que cela descende. Ainsi, j&rsquo;ai le temps de pr&eacute;parer le mat&eacute;riel, de tout mettre en route, pour &ecirc;tre pr&ecirc;t &agrave; d&eacute;clencher l&rsquo;aspersion &agrave; 1&deg;C&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Ce printemps 2024, l&rsquo;arboriculteur n&rsquo;a pas eu &agrave; d&eacute;clencher l&rsquo;aspersion dans son verger d&rsquo;actinidia. M&ecirc;me s&rsquo;il a pass&eacute; quelques nuits&nbsp;sans&nbsp; l&acirc;cher son t&eacute;l&eacute;phone, il a quand m&ecirc;me un peu mieux dormi que s&rsquo;il n&rsquo;avait pas eu ses capteurs connect&eacute;s&nbsp;:&laquo;&nbsp;<em>On fait confiance au syst&egrave;me</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3>Capteurs de temp&eacute;rature et pluviom&eacute;trie : optimiser les traitements</h3><p>En dehors des &eacute;pisodes critiques de gel, les sondes de temp&eacute;ratures sont &eacute;galement utilis&eacute;es pour surveiller l&rsquo;&eacute;volution des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques locales. Coupl&eacute;es &agrave; des mod&egrave;les de pr&eacute;visions les plus adapt&eacute;s (Weenat en combine plusieurs), elles permettent de positionner les traitements et les interventions aux meilleurs moments.</p><p>Comme toutes les pluies (notamment orageuses) ne peuvent pas &ecirc;tre anticip&eacute;es et quantifi&eacute;es, les informations fournies par le pluviom&egrave;tre connect&eacute; sont &eacute;galement utiles pour la protection des cultures&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Certains de nos traitements sont lessivables&hellip; Si nous enregistrons plusieurs millim&egrave;tres juste apr&egrave;s ce type de traitement, nous savons qu&rsquo;il va perdre en efficacit&eacute; et que nous devrons peut-&ecirc;tre le refaire</em> &raquo;.</p><h3>Donn&eacute;es d&rsquo;humectation : faire tourner des mod&egrave;les &eacute;pid&eacute;miologiques</h3><p>C&rsquo;est aussi de protection des cultures dont il est question avec le capteur d&rsquo;humectation dont s&rsquo;est &eacute;quip&eacute; l&rsquo;exploitation. Cet outil mesure l&rsquo;humidit&eacute; des feuilles en dur&eacute;e et en intensit&eacute;. Pour l&rsquo;heure, Valentin Rineau n&rsquo;a pas encore exploit&eacute; les donn&eacute;es fournies : &laquo;&nbsp;<em>On se contente<br>de les suivre</em>&nbsp;&raquo;. Mais lorsqu&rsquo;elles sont coupl&eacute;es &agrave; des logiciels de mod&eacute;lisation, les valeurs d&rsquo;humectation permettent de pr&eacute;voir les risques de contamination des fruits par les spores de tavelures et l&rsquo;arriv&eacute;e des carpocapses. &laquo;<em>&nbsp;On va mettre en place cet outil tr&egrave;s prochainement&nbsp;: cela va nous aider &agrave; pr&eacute;ciser les risques de projection de spores. Si les risques sont faibles, on ne traitera pas</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3>Optimiser l&rsquo;eau d&rsquo;irrigation</h3><p>Quatri&egrave;me type de capteurs pr&eacute;sent sur l&rsquo;exploitation&nbsp;: les sondes capacitives. &laquo;&nbsp;<em>Elles nous servent plut&ocirc;t l&rsquo;&eacute;t&eacute;, sur les pommes et les kiwis, et nous renseignent sur la teneur en eau du sol&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;crit l&rsquo;agriculteur. Enterr&eacute;es &agrave; diff&eacute;rentes profondeurs selon les capacit&eacute;s des cultures &agrave; explorer les horizons (30 cm pour les kiwis, 60 cm pour les pommes), les sondes transmettent &agrave; l&rsquo;agriculteur des niveaux de vigilance pour la culture&nbsp;: confort, stress mod&eacute;r&eacute;, stress intense&hellip;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;objectif est de d&eacute;clencher nos arrosages au plus pr&egrave;s des besoins des plantes</em>&nbsp;&raquo;, estime Valentin Rineau. &laquo;<em>&nbsp;Nous avons d&eacute;j&agrave; un syst&egrave;me optimal d&rsquo;irrigation locale goutte &agrave; goutte, avec un goutteur par arbre. Mais l&agrave;, on peut encore aller plus loin dans la pr&eacute;cision et l&rsquo;optimisation. On peut lancer l&rsquo;irrigation au bon moment, la d&eacute;clencher sur certains rangs seulement, la couper&hellip; L&rsquo;objectif, c&rsquo;est de s&rsquo;assurer que 100 % de l&rsquo;eau apport&eacute;e sera utile</em>. &raquo;</p><p>Pour l&rsquo;arboriculteur, la pr&eacute;sence des capteurs connect&eacute;s n&rsquo;a pas vraiment chang&eacute; ni ses pratiques, ni la vision qu&rsquo;il a de son m&eacute;tier et de son expertise. &laquo;&nbsp;<em>Je connais mes terres, je connais mes arbres et mes cultures. Ces outils connect&eacute;s, je les vois comme des compl&eacute;ments<br>qui nous accompagnent, nous rassurent, mais ne nous remplacent pas</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&laquo;<em>&nbsp;Avec toutes ces donn&eacute;es, je pense qu&rsquo;on a plus de moyens d&rsquo;&ecirc;tre efficaces&nbsp;: on fera moins d&rsquo;interventions syst&eacute;matiques, on ne traitera qu&rsquo;aux moments critiques. L&rsquo;application est outil simple, confortable et toutes les mesures sont enregistr&eacute;es. Mon chef de culture, qui a 30 ans de m&eacute;tier, est tr&egrave;s content de ne plus avoir &agrave; noter tous les jours ses mesures de pluviom&eacute;trie ou de temp&eacute;ratures. Et on a a tout l&rsquo;historique, on peut extraire des donn&eacute;es. Sur l&rsquo;exploitation, tous nos salari&eacute;s ont acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;application et aux m&ecirc;mes informations, en direct. S&rsquo;il y a une alerte, on la re&ccedil;oit tous en m&ecirc;me temps. Cela nous apporte beaucoup plus de souplesse dans notre travail</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Valentin Rineau, arboriculteur et maraîcher à Tillières (49), a trouvé la solution pour se faciliter la vie et optimiser ses récoltes : les données agrométéorologiques de pointe ! Grâce aux avancées technologiques, ces informations sont désormais plus précises et plus performantes que jamais. Alertes en temps réel, déclenchement d'aspersion, protection des cultures, tout cela est maintenant géré depuis son smartphone.

Les technologies agrométéorologiques ont-elles changé les pratiques et la vision du métier ?

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> l&rsquo;activit&eacute; commerciale est assez soutenue dans le b&eacute;tail maigre avec des engraisseurs qui ont des besoins de rotations apr&egrave;s un appel un peu plus prononc&eacute; des abatteurs pour compenser le recul de l&rsquo;offre dans les fermes. Face &agrave; des tarifs un peu plus fermes dans la viande, le commerce est assez fluide dans l&rsquo;ensemble du b&eacute;tail destin&eacute; &agrave; l&rsquo;embouche. La demande dans les herbag&egrave;res reste pr&eacute;sente, malgr&eacute; l&rsquo;avancement de la saison.</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> Alors que les volumes de broutards disponibles sont de plus en plus contraints, par la fonte du cheptel allaitant, le d&eacute;veloppement des besoins sur les pays tiers (Alg&eacute;rie, Tunisie, Liban&hellip;) dope les &eacute;changes, alors que nos clients traditionnels que sont l&rsquo;Italie et l&rsquo;Espagne peinent &agrave; couvrir leurs besoins. En quelques ann&eacute;es, l&rsquo;Espagne est devenue la plaque tournante des exp&eacute;ditions hors UE. L&rsquo;Italie est depuis peu &eacute;galement fournisseuse de taurillons (issus de France) au march&eacute; alg&eacute;rien. Les grosses structures d&rsquo;engraissement permettent de livrer des volumes d&rsquo;animaux homog&egrave;nes importants. Ces op&eacute;rations ne peuvent se faire de France au regard des contraintes administratives et du manque de grosses structures de repousse. Les besoins de ces pays sont cons&eacute;quents, et les moyens qu&rsquo;ils d&eacute;ploient pour acheter nos m&acirc;les sont importants. Le r&eacute;sultat est l&rsquo;envol&eacute;e des prix que les &eacute;leveurs observent depuis des mois sur les march&eacute;s. Les grandes structures d&rsquo;engraissement (Fran&ccedil;aise, Italienne ou Espagnole) ont besoin de flux r&eacute;gulier de b&eacute;tail dans une offre limit&eacute;e. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne de dynamique &agrave; l&rsquo;export a &eacute;t&eacute; renforc&eacute; par la volont&eacute; des industriels fran&ccedil;ais de redonner vie &agrave; la fili&egrave;re jeune bovin afin de compenser dans les ann&eacute;es futures et d&eacute;j&agrave; aujourd&rsquo;hui le manque de femelles.</p><p>L&rsquo;animation commerciale reste soutenue, avec des niveaux tarifaires tr&egrave;s confortables pour les broutards lourds et les taurillons herb&eacute;s et vaccin&eacute;s. La demande est &eacute;galement pr&eacute;sente dans la marchandise plus commune, pour les tarifs qui sont en phase avec la qualit&eacute;, le poids ou le type d&rsquo;animaux (race pure ou crois&eacute;). En ce qui concerne les femelles, la demande reste soutenue pour les bonnes laitonnes herb&eacute;es, que ce soit pour l&rsquo;exportation vers l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne ou pour le march&eacute; int&eacute;rieur fran&ccedil;ais. Les femelles communes non vaccin&eacute;es se vendent &eacute;galement sans trop de difficult&eacute;s.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le commerce devrait profiter des faibles disponibilit&eacute;s, mais les prix seront stables</p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Le commerce restera assez fluide pour des tarifs qui vont se maintenir &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables pour les &eacute;leveurs.&nbsp; </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – Les tarifs se stabilisent.

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash;</strong> L&rsquo;animation commerciale pour cette p&eacute;riode transitoire qui se pr&eacute;sente entre la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire et le d&eacute;but des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute; est toujours difficile &agrave; passer. Les abattoirs sont charg&eacute;s dans les pi&egrave;ces nobles, face au retard dans la sortie des barbecues. Ces derniers restent &eacute;galement face &agrave; un manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre, ce qui limite le potentiel de travail. En juin, les familles se projettent d&eacute;j&agrave; sur leurs budgets des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;.</p><p>Sur les march&eacute;s, les disponibilit&eacute;s restent impact&eacute;es par les travaux de printemps, et par la mise tardive &agrave; l&rsquo;herbe des animaux. Les sorties d&rsquo;herbages ont du retard avec des prairies qui ne vont pas manquer d&rsquo;eau &agrave; court terme. Le commerce est assez fluide pour les animaux de qualit&eacute; bouch&egrave;re avec des tarifs qui se maintiennent &agrave; des niveaux convenables dans les tr&egrave;s bonnes femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Charolaises, Limousines, Aubracs ou crois&eacute;es. Le march&eacute; reste &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre dans les bonnes vaches Charolaises viand&eacute;es, avec un lent d&eacute;marrage de la saison sur la C&ocirc;te d&rsquo;Azur. La tendance est l&eacute;g&egrave;rement positive dans les Charolaises R. Les allaitantes de choix secondaire se redressent l&eacute;g&egrave;rement dans le sillage des laiti&egrave;res.</p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Les abatteurs ont toujours la volont&eacute; de stabiliser les prix, pour la ma&icirc;trise des co&ucirc;ts de production de la viande hach&eacute;e qui est un enjeu majeur. La couverture des besoins est convenable sur la moiti&eacute; nord du pays. Les ventes de steak hach&eacute; sont en repli dans les GMS, et la m&eacute;t&eacute;o peine &agrave; relancer les grillades et les brochettes. Les premi&egrave;res laiti&egrave;res engraiss&eacute;es dans les herbages sont disponibles. Les prix propos&eacute;s cette semaine se stabilisent dans les Prim&rsquo;Holsteins. La tendance reste ferme dans les Normandes et Montb&eacute;liardes.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le prix des jeunes bovins reste un enjeu majeur pour les industriels, avec une proportion importante de viande destin&eacute;e &agrave; compenser le manque de vaches. Le march&eacute; italien a ponctuellement moins de besoins avant d&rsquo;entamer la p&eacute;riode estivale, mais des envois sur les pays tiers (plus r&eacute;mun&eacute;rateurs) sont observ&eacute;s. La tendance est au maintien des prix dans les Charolais, Limousins, ou Blonds d&rsquo;Aquitaine.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: La demande sera assez modeste, mais les disponibilit&eacute;s dans les campagnes le seront aussi pour permettre un &eacute;quilibre commercial. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Le mois de juin, n&rsquo;est jamais tr&egrave;s favorable au commerce de la viande, avec des m&eacute;nages qui pr&eacute;parent les vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute; et la fermeture progressive de la restauration scolaire. N&eacute;anmoins le recul de l&rsquo;offre devrait permettre de maintenir les prix dans les laiti&egrave;res. &nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: La demande sera plus r&eacute;guli&egrave;re, pour compenser le manque de vache, mais les tarifs seront stables.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p><p>&nbsp;</p>


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