Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;animation commerciale du moment fait face &agrave; un recul de la demande pour cette fin de mois. Le manque d&rsquo;ensoleillement p&eacute;nalise toujours les ventes des pi&egrave;ces nobles &agrave; griller.&nbsp; Les Fran&ccedil;ais ach&egrave;tent un peu moins de viande dans les magasins ou les boucheries. En revanche, au restaurant, la viande bovine reste pris&eacute;e, avec une proportion plus importante de viande fran&ccedil;aise. Les industriels constatent &eacute;galement un recul des ventes en viande hach&eacute;e fra&icirc;che sur cette fin de mois, mais cela devrait &ecirc;tre corrig&eacute; d&egrave;s la semaine prochaine.L&rsquo;activit&eacute; commerciale sur les march&eacute;s est un peu contradictoire. Les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re se vendent bien, alors que les ventes en boucherie reculent. Une des raisons &agrave; cette tendance est le recul de la production avec des engraisseurs qui ont s&eacute;rieusement r&eacute;duit leur activit&eacute; sur ces gammes de marchandise face &agrave; la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts de production et du prix du maigre. Les tarifs restent fermes dans les femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Limousines et se maintiennent sans difficult&eacute; dans les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre dans les allaitantes de milieux de gamme R de conformation avec des abatteurs qui peuvent s&rsquo;appuyer sur les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s pour faire face au recul des disponibilit&eacute;s dans les &eacute;levages avec des &eacute;leveurs accapar&eacute;s par les semis tardifs de ma&iuml;s et le ramassage de l&rsquo;herbe. Les tarifs progressent doucement dans ces gammes de marchandise.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s ne sont pas tr&egrave;s abondantes, mais les industriels couvrent n&eacute;anmoins une demande en repli sur la fin mai. Les tarifs des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liardes sont facilement reconduits. Cette stabilisation des prix est &eacute;galement observ&eacute;e chez nos voisins europ&eacute;ens, m&ecirc;me si le climat est plut&ocirc;t haussier.Jeunes bovins &ndash; Les niveaux tarifaires pratiqu&eacute;s dans les jeunes bovins permettent aux industriels un renforcement des ventes sur le territoire national, en compensation du manque de vaches Charolaises. Les avants sont valoris&eacute;s dans le steak hach&eacute;, mais ils sont &eacute;galement exp&eacute;di&eacute;s sur la Gr&egrave;ce. Les arri&egrave;res font face &agrave; une demande italienne moins relev&eacute;e en attendant la p&eacute;riode estivale sur l&rsquo;Italie. Les tarifs se sont stabilis&eacute;s depuis quelques semaines dans les Charolais.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Une m&eacute;t&eacute;o plus favorable devrait permettre aux &eacute;leveurs de finaliser leurs semis de ma&iuml;s. L&rsquo;offre sera peu abondante et favorable &agrave; une remont&eacute;e des cours pour des achats de d&eacute;but de mois. Ce beau temps devrait &eacute;galement lancer la pr&eacute;saison estivale sur la C&ocirc;te d&rsquo;Azur. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont faire face au creux saisonnier de l&rsquo;offre, ce qui devrait entra&icirc;ner une hausse des prix dans les laiti&egrave;res.&nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera plus r&eacute;gulier, pour des tarifs qui seront plus facilement maintenus.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Décryptage et avis d’expert

Bovins viande – Léger mieux dans les Charolaises

Apr&egrave;s avoir renouvel&eacute;, au printemps dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/john-deere-presente-les-nouvelles-moissonneuses-batteuses-mono-rotor-s7" target="_blank">les nouvelles mono-rotor S7</a> (4 mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 467 ch et 625 ch), le constructeur pr&eacute;sente les rempla&ccedil;antes de la s&eacute;rie T &agrave; 5 et 6 secoueurs. Premier constat&nbsp;: quand l&rsquo;ex-s&eacute;rie T totalisait 4 mod&egrave;les, les T5 comptent &agrave; elles seules 4 mod&egrave;les et les T6 autant. Elles sont toutes dot&eacute;es du moteur JD9X 6 cylindres de 9 litres, &agrave; l&rsquo;exception de la T5 400, recevant le PowerTech PSS 6 cylindres d&eacute;livrant 305 ch de puissance maxi. Second constat&nbsp;: les T5 et T6 montent en gamme, en &eacute;tant notamment dot&eacute;es de la cabine de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~john-deere-leve-le-voile-sur-les-moissonneuses-batteuses-x9">la s&eacute;rie X9</a> (2 mod&egrave;les &agrave; double rotor de 639 et 700 ch). 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/6/1/6141641-1-fre-FR/c75a7d0a98af-t5-jpg" alt="La s&eacute;rie T5 compte quatre mod&egrave;les (T5 400 de 305ch, T5 500 de 348 ch, T5 600 de 387 ch et T5 700 de 421 ch de puissance maxi) &agrave; 5 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1150" width="2214" /><figcaption>La s&eacute;rie T5 compte quatre mod&egrave;les (T5 400 de 305ch, T5 500 de 348 ch, T5 600 de 387 ch et T5 700 de 421 ch de puissance maxi) &agrave; 5 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La s&eacute;rie T5</h2>La s&eacute;rie T5 compte quatre mod&egrave;les (T5 400 de 305ch, T5 500 de 348 ch, T5 600 de 387 ch et T5 700 de 421 ch de puissance maxi) &agrave; 5 secoueurs. Les deux premiers mod&egrave;les disposent d&rsquo;une tr&eacute;mie de 10.000 litres contre 11.500 litres pour les deux autres. La capacit&eacute; respective des r&eacute;servoirs de GNR et d&rsquo;AdBlue est de 800 et 48 litres, sp&eacute;cificit&eacute;s communes &agrave; l&rsquo;ensemble des mod&egrave;les des deux s&eacute;ries, tout comme le syst&egrave;me de compensation de pente de 7% (14% (avec le kit de compensation des d&eacute;vers et 22% avec la technologie HillMaster). 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/6/1/6141644-1-fre-FR/c3a772fdae7c-t6-jpg" alt="La s&eacute;rie T6 compte quatre mod&egrave;les (T6 500 de 348 ch, T6 600 de 387 ch, T6 700 de 421 ch et T6 800 de 468 ch de puissance maxi) &agrave; 6 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1216" width="1970" /><figcaption>La s&eacute;rie T6 compte quatre mod&egrave;les (T6 500 de 348 ch, T6 600 de 387 ch, T6 700 de 421 ch et T6 800 de 468 ch de puissance maxi) &agrave; 6 secoueurs (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La s&eacute;rie T6</h2>La s&eacute;rie T6 compte quatre mod&egrave;les (T6 500 de 348 ch, T6 600 de 387 ch, T6 700 de 421 ch et T6 800 de 468 ch de puissance maxi) &agrave; 6 secoueurs. La T6 500 dispose d&rsquo;une tr&eacute;mie de 11.000 litres contre 13.500 litres pour les trois autres mod&egrave;les. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/6/1/6141612-1-fre-FR/3dc8d63b5538-gamme-jpg" alt="Renouvel&eacute;es en 2024, les s&eacute;ries T5/T6 (5/6 secoueurs) et S7 (mono-rotor) h&eacute;ritent de la cabine de la X9 (double rotor) (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1066" width="2260" /><figcaption>Renouvel&eacute;es en 2024, les s&eacute;ries T5/T6 (5/6 secoueurs) et S7 (mono-rotor) h&eacute;ritent de la cabine de la X9 (double rotor) (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Cabine haut de gamme</h2>Les T5 et T6 h&eacute;ritent de la cabine de de la X9 (3,68 m3) comprenant une porte &agrave; fermeture &eacute;lectronique et un int&eacute;rieur pressuris&eacute; pour emp&ecirc;cher la poussi&egrave;re et les d&eacute;bris de p&eacute;n&eacute;trer &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur. Le si&egrave;ge ActiveSeat II (option) dispose de commandes &eacute;lectroniques enti&egrave;rement r&eacute;glables, d&rsquo;un syst&egrave;me de refroidissement int&eacute;gral et d&rsquo;une technologie de suspension &eacute;lectronique. Pour ajouter des &eacute;crans suppl&eacute;mentaires et des appareils mobiles (compatibles Apple CarPlay et Android Auto). Le joystick CommandPRO, ergonomique et personnalisable, permet de programmer et de m&eacute;moriser diff&eacute;rents r&eacute;glages pour diff&eacute;rents conducteurs sur l&rsquo;&eacute;cran tactile, tels que la vitesse du tapis de plate-forme de coupe, la hauteur de rabatteur, l&rsquo;escamotage de la vis de vidange ou l&rsquo;inclinaison du convoyeur d&rsquo;alimentation.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Packs optionnels</h2>Les T5 et T6 peuvent &ecirc;tre livr&eacute;es avec diff&eacute;rents packs int&eacute;grant par exemple la console CommandCenter G5Plus. Celle-ci est dot&eacute;e de fonctionnalit&eacute;s d&rsquo;agriculture intelligente comme AutoTrac, l&rsquo;automatisation de demi-tour AutoTrac, la documentation et Data Sync. Le r&eacute;cepteur StarFire int&eacute;gr&eacute; garantit un signal stable avec une pr&eacute;cision de 2,5 cm d&rsquo;un passage au suivant. Les fonctions d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision int&eacute;gr&eacute;es sont compl&eacute;t&eacute;es par JDLink, offrant une connectivit&eacute; r&eacute;ciproque pour l&rsquo;envoi automatique des donn&eacute;es machine et de r&eacute;colte au John Deere Operations Center et pour la surveillance &agrave; distance en temps r&eacute;el.

Les nouvelles séries T5 (5 secoueurs, 305 à 421ch maxi) et T6 (6 secoueurs, 348 à 460 ch maxi) héritent de la cabine de la X9 à double rotor et de son joystick CommandPRO. Elles peuvent être livrées avec des packs incluant le récepteur StarFire 7500, la console CommandCenter G5Plus et la connectivité JDLink.

John Deere présente ses nouvelles moissonneuses-batteuses à secoueurs T5 et T6

Achats des plants (sur la base des factures), pr&eacute;paration de sol (de 935&euro;/ha &agrave; 4325&euro;/ha selon les esp&egrave;ces), plantation (de 1,40&euro;/ha &agrave; 24,0/ha selon les esp&egrave;ces ou forfaitaire pour certaines), palissage (de 0,9&euro;/ha &agrave; 23,1&euro;/ha selon les esp&egrave;ces)&nbsp;: tels sont les prestations susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre subventionn&eacute;es &agrave; hauteur de 40% par le guichet d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement ouvert le 30 mai par FranceAgriMer au titre de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux">Planification &eacute;cologique</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-goutte-a-goutte-sondes-et-capteurs-subventionnes-a-30" target="_blank" title="">Planification &eacute;cologique (1/11) : 30% de subvention pour les goutte-&agrave;-goutte, sondes et capteurs</a>
</aside>
La r&eacute;novation des vergers est l&rsquo;un des 11 guichets dot&eacute;s au total d&rsquo;un budget de 291 millions et s&rsquo;inscrit dans le cadre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-fruits-et-legumes-une-souverainete-a-rude-epreuve-du-climat-des-phytos-et-de-la-competitivite">Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes</a>, qui vise &agrave; regagner 5&nbsp;points de souverainet&eacute; d'ici &agrave;&nbsp;2030 et enclencher une hausse tendancielle de 10 points &agrave; horizon 2035.&nbsp;L&rsquo;aide est destin&eacute;e &agrave; accompagner les adaptations structurelles des exploitations arboricoles, sur la base des quatre priorit&eacute;s hi&eacute;rarchis&eacute;es suivantes&nbsp;: le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, la lutte contre les maladies v&eacute;g&eacute;tales, le taux d&rsquo;approvisionnement de l&rsquo;esp&egrave;ce concern&eacute;e par le projet et la performance environnementale.<h2>40 hectares, 40% d'aide</h2>L&rsquo;aide est limit&eacute;e &agrave; 40 hectares par exploitation et &agrave; 30 hectares par esp&egrave;ce. Le taux d'aide est fix&eacute; &agrave; 40% avec une bonification de 10 points pour les jeunes agriculteurs et les nouveaux install&eacute;s et une bonification de 5% pour :- les exploitations touch&eacute;es par la Sharka, l'ECA (enroulement chlorotique de l'abricotier) ou tout autre organisme nuisible r&eacute;glement&eacute;- les esp&egrave;ces dont le&nbsp;taux d&rsquo;auto-approvisionnement est inf&eacute;rieur &agrave; 50%- les exploitations certifi&eacute;es en agriculture biologique ou Haute valeur environnementale (HVE)- les demandes port&eacute;es par des adh&eacute;rents d&rsquo;une organisation de producteurs reconnues ou coop&eacute;ratives.Le dispositif &laquo;&nbsp;r&eacute;novation des vergers &raquo; est accessible <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=RENOAAC2024" target="_blank">en ligne sur le site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure de FranceAgriMer</a>. Il est ouvert jusqu&rsquo;au 31 juillet 2024 pour toutes les esp&egrave;ces sauf pour les fruits &agrave; noyaux (abricot, cerise de table, cerise d'industrie, p&ecirc;che et prune de table et prune d'ente), la date limite &eacute;tant fix&eacute;e au 15 septembre 2024, dans la limite des cr&eacute;dits disponibles.

Le taux est bonifié de 5% les exploitations certifiées AB, HVE ou atteintes de sharka et de 10% pour les jeunes et nouveaux installés. Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 juillet 2024 pour toutes les espèces sauf pour les fruits à noyaux, dont la date limite est fixée au 15 septembre 2024, le tout dans la limite de 40 hectares par exploitation et des crédits disponibles.

Planification écologique (2/11) : 40% de subvention pour rénover les vergers

Conjoncture &ndash; Malgr&eacute; les crises et les al&eacute;as climatiques qui se succ&egrave;dent, les pr&eacute;tendants &agrave; la reprise des exploitations sont motiv&eacute;s par des m&eacute;tiers de passion. Certes, ils ne sont pas assez nombreux pour assurer la rel&egrave;ve, mais ils ont une vision assez claire de la charge de travail qui les attend. Ils sont de moins en moins nombreux issu du milieu agricole, mais ils ont des formations solides et des projets plein la t&ecirc;te, pour adapter leur production au march&eacute; de demain.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations devrait se renforcer dans les ann&eacute;es &agrave; venir, grasse &agrave; une pyramide des &acirc;ges moins d&eacute;favorable avec un recul des d&eacute;parts en retraite.
</aside>
Pour autant, le chemin vers l&rsquo;installation reste compliqu&eacute; avec des montants de reprise qui se sont envol&eacute;s en m&ecirc;me temps que la revalorisation du prix de la viande. Cette valorisation assure en revanche une belle capitalisation pour les &eacute;leveurs qui partent &agrave; la retraite.L&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais &agrave; la chance de poss&eacute;der de nombreuses races, avec des viandes de qualit&eacute; que chacun d&eacute;fend &agrave; sa fa&ccedil;on. Les GMS cherchent toujours de la proximit&eacute; en mettant en valeur la race locale et les bouchers communiquent sur la qualit&eacute; et la provenance de leurs animaux. La dynamique autour des races Limousine ou Aubrac en sont de bel exemple.Les &eacute;leveurs d&rsquo;aujourd&rsquo;hui et de demain seront &agrave; la pointe de la technologie, pour peu qu&rsquo;on leur en donne les moyens. Les innovations sont nombreuses et permanentes sur les salons avec toujours des sujets sur le bien-&ecirc;tre animal, les performances techniques, l&rsquo;utilisation de l&rsquo;herbe, la ma&icirc;trise de la consommation de l&rsquo;eau ou de l&rsquo;&eacute;nergie, et ce qui devrait &ecirc;tre la priorit&eacute;, le bien-&ecirc;tre de l&rsquo;&eacute;leveur, car c&rsquo;est la condition &laquo;&nbsp;sine qua none&nbsp;&raquo; de la r&eacute;ussite.Les industriels, les coop&eacute;ratives et les instances professionnelles cherchent &agrave; accompagner ces nouveaux entrants, mais ils cherchent &eacute;galement &agrave; faire &eacute;voluer les productions en place pour qu&rsquo;elles correspondent aux besoins des consommateurs et c&rsquo;est beaucoup plus long. Les Fran&ccedil;ais aiment la viande, m&ecirc;me si leur mode de consommation &eacute;volue toujours vers plus de flexibilit&eacute; et de viande transform&eacute;e. Le prix du minerai est une donn&eacute;e importante et la base de la valorisation de 60% de la viande consomm&eacute;e. La demande des industriels s&rsquo;oriente &eacute;galement vers des carcasses plus l&eacute;g&egrave;res, pour que le pi&eacute;&ccedil;age individuel corresponde &agrave; des budgets plus serr&eacute;s. Il n&rsquo;en demeure pas moins que les standards restent &agrave; avoir des animaux de gabarit notamment dans le secteur allaitant dont la finalit&eacute; reste la vente de la filiation (m&acirc;les ou femelles), et en tout &eacute;tat de cause, on ne sait pas faire de gros broutards avec des petites vaches.&nbsp;Les voies d&rsquo;avenir pour une meilleure adaptation de la production &agrave; la consommation sont une utilisation performante de l&rsquo;herbe (pour peu que les conditions climatiques le permettent), avec des animaux pr&eacute;coces et de carcasse plus l&eacute;g&egrave;re. Comme le pr&eacute;conisent d&eacute;j&agrave; certains industriels, l&rsquo;utilisation des croisements &agrave; partir de veaux permet de tendre vers ces objectifs. Les mod&egrave;les &eacute;conomiques devront assurer la p&eacute;rennit&eacute; d&rsquo;un revenu d&eacute;cent aux &eacute;leveurs, tout en se confrontant &agrave; une r&eacute;alit&eacute; d&rsquo;un march&eacute; en perp&eacute;tuelle &eacute;volution.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Conjoncture] Les prétendants à la reprise des exploitations sont motivés par des métiers de passion.

Le renouvellement des générations devrait se renforcer.

Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'agriculture biologique, la haute valeur environnementale et l'abandon du glyphosate repr&eacute;sentent les 3 principaux cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t pour l&rsquo;agriculture durable. Certes, ils donnent acc&egrave;s &agrave; des avantages, notamment des aides financi&egrave;res, mais ils engagent les agriculteurs dans des d&eacute;marches de long terme pour l&rsquo;exploitation.<h2>Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'agriculture biologique</h2>A condition de percevoir au moins 40% de leurs recettes agricoles en provenance de l&rsquo;agriculture biologique, les exploitants peuvent b&eacute;n&eacute;ficier du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t bio. Ind&eacute;pendamment du mode d&rsquo;exploitation ou du r&eacute;gime d&rsquo;imposition, ce dispositif est ouvert jusqu'en 2025, Depuis 2023, il a &eacute;t&eacute; augment&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; 4 500&euro; (3 500 &euro; auparavant).Par ailleurs, il est possible de cumuler le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour l&rsquo;agriculture biologique avec les MAEC sp&eacute;cifiques bio. Toutefois, un plafond maximum existe : 5 000 &euro; entre les deux dispositifs. Inversement, il n&rsquo;y a pas de limite en cumul avec les MAEC non sp&eacute;cifiques bio.<h2>Haute valeur environnementale</h2>Contrairement &agrave; des id&eacute;es re&ccedil;ues, la certification HVE ne se limite pas aux grandes exploitations ou &agrave; des fili&egrave;res sp&eacute;cifiques. Elle est ouverte &agrave; tous, y compris aux petites exploitations diversifi&eacute;es. La certification de Haute Valeur Environnementale de niveau 3 octroie un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2 500 &euro; l'ann&eacute;e de son obtention. Elle est accessible &agrave; tous les exploitants agricoles, qui entreprennent des d&eacute;marches pour promouvoir ou mettre en &oelig;uvre une gestion durable de l'exploitation.<h2>Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'abandon du glyphosate</h2>Ce cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t vise &agrave; soutenir les exploitants qui s&rsquo;engagent dans ce virage &eacute;cologique. En effet, les agriculteurs qui choisissent de ne pas utiliser le glyphosate peuvent pr&eacute;tendre &agrave; un cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t de 2 500&euro; par an, applicable &agrave; l'imp&ocirc;t sur le revenu ou &agrave; l'imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s.Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t n'est pas cumulable avec les cr&eacute;dits d'imp&ocirc;t bio et HVE, pour une m&ecirc;me structure et au titre de la m&ecirc;me ann&eacute;e. En revanche, il est applicable pour la derni&egrave;re ann&eacute;e au titre de 2023. Mais il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; reconduit pour 2024.En conclusion, ces dispositifs fiscaux montrent l'engagement croissant pour une agriculture durable. Il est crucial pour les exploitants de se renseigner et de profiter de ces aides pour favoriser une transition &eacute;cologique de leurs pratiques. En GAEC, ces montants de cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;ts sont &agrave; multiplier par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s (dans la limite de 4).&nbsp;

Dans un paysage agricole en constante évolution, les crédits d'impôt visant à promouvoir des pratiques respectueuses de l'environnement jouent un rôle crucial. Zoom sur trois dispositifs phares.

Crédits d'impôt pour l'agriculture durable : vérités et mythes

Agneaux - Les conditions climatiques restent d&eacute;favorables aux grillades, et les disponibilit&eacute;s sont suffisantes dans la r&eacute;gion ouest du pays. L'offre se renforce dans le centre de la France avec plus d&rsquo;agneaux d&rsquo;herbe. La proximit&eacute; de l'A&iuml;d-El-K&eacute;bir prot&egrave;ge les m&acirc;les lourds alors que la tendance est s&eacute;rieusement baissi&egrave;re dans les autres cat&eacute;gories. En brebis, la demande italienne pour la saison estivale est encore peu pr&eacute;sente dans les grosses brebis, es les tarifs se tassent&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les tarifs des agneaux m&acirc;les lourds devraient se tenir pour l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir. L&rsquo;am&eacute;lioration des conditions climatiques sera plus favorable &agrave; la vente de grillage et devrait permettre de stabiliser les prix dans les bons agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Le manque de consommation pèse sur la tendance.

Veaux d'engraissement et d'&eacute;levage &ndash; Malgr&eacute; des volumes peu abondants sur les march&eacute;s avec la p&eacute;riode des v&ecirc;lages qui approche de son point bas, les int&eacute;grateurs maintiennent le contr&ocirc;le des prix des petits veaux. Le commerce est fluide, avec des tarifs qui se maintiennent sans difficult&eacute; dans les Prim'Holsteins, mais avec un plafond des 200&euro; qu&rsquo;il semble difficile &agrave; d&eacute;passer. La demande se renforce pour les bons veaux Normands ou crois&eacute;s (taupe ou Blanc bleu) destin&eacute;s &agrave; la production de jeunes bovins. Dans le cas des Montb&eacute;liards, l'activit&eacute; &agrave; l'exportation reste soutenue, ce qui maintient les prix &agrave; un bon niveau. La commercialisation est plus active, avec des tarifs mieux d&eacute;fendus pour les bons veaux crois&eacute;s jaunes ou Blanc bleus viand&eacute;s. Les Limousins sont mieux demand&eacute;s pour les sorties de septembre, mais les tarifs sont stables. Veaux de boucherie &ndash; Le commerce se durcit comme chaque ann&eacute;e apr&egrave;s la Pentec&ocirc;te, avec une baisse des ventes dans les magasins, m&ecirc;me si cette ann&eacute;e on ne peut incriminer les fortes temp&eacute;ratures. Ce recul des prix va permettre un retour du veau dans les restaurants. La tendance est &agrave; la baisse, m&ecirc;me si les volumes restent ma&icirc;tris&eacute;s par les int&eacute;grateurs.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: L&rsquo;offre restera insuffisante et les tarifs seront fermes en toutes cat&eacute;gories. &nbsp; Veaux de boucherie&nbsp;: Le recul de la demande va se faire sentir, avec des tarifs qui seront &agrave; la baisse sur juin. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Le commerce reste dynamique

Bovins d'embouche et d'&eacute;levage &ndash; L'activit&eacute; commerciale b&eacute;n&eacute;ficie d'une offre saisonni&egrave;re moins abondante, tandis que les gros engraisseurs ont toujours besoin de rotation. La valorisation du maigre est toujours calqu&eacute;e sur celle de la viande, avec des tarifs qui restent &eacute;lev&eacute;s dans le bas de gamme. Les tarifs se maintiennent pour les animaux lourds destin&eacute;s &agrave; la finition, ce qui permet une valorisation rapide dans la viande. La demande reste r&eacute;guli&egrave;re, mais les prix se stabilisent pour le b&eacute;tail de conformation moyenne ou plus l&eacute;ger destin&eacute; &agrave; &ecirc;tre termin&eacute; pendant l'&eacute;t&eacute;.Broutards &ndash; Les sorties saisonni&egrave;res de taurillons herb&eacute;s ont &eacute;t&eacute; impact&eacute;es par les retards de mise &agrave; l&rsquo;herbe. Ces gammes de marchandise sont privil&eacute;gi&eacute;es par les engraisseurs, ce qui contribue &agrave; maintenir une bonne activit&eacute; commerciale. La tr&egrave;s bonne tenue des exp&eacute;ditions vers les pays tiers &agrave; partir de l&rsquo;Espagne ou de l&rsquo;Italie, devrait maintenir une tr&egrave;s bonne activit&eacute; pour les semaines &agrave; venir. Le march&eacute; se porte bien avec des tarifs toujours aussi attractifs pour les bons lots de Charolais, Limousins, Blonds d'Aquitaine ou crois&eacute;s, qu&rsquo;ils soient destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;export, &agrave; la repousse ou &agrave; l&rsquo;engraissement sur la France. La vente se d&eacute;roule normalement avec des tarifs stables pour les animaux de qualit&eacute; moyenne. En ce qui concerne les femelles, la vente est r&eacute;guli&egrave;re avec des tarifs stables pour les bonnes femelles Charolaises, Limousines, Blondes d'Aquitaine ou crois&eacute;es. Les transactions sont s&eacute;lectives, mais les tarifs r&eacute;sistent assez bien pour les femelles l&eacute;g&egrave;res ou de moyenne conformation.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce devrait profiter des faibles disponibilit&eacute;s et d&rsquo;une meilleure tenue des prix de la viande. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Broutards&nbsp;: La demande hors UE devrait permettre de maintenir des tarifs tr&egrave;s attractifs dans les broutards. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – L’export tire le marché dans les mâles.

Cascade, Fuggle, Willamette, Chinook, Styrian golding, Centennial... Ils ne sont pas encore aussi connus que les c&eacute;pages des vins, et pourtant, les houblons, dont il existe plus de 200 vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es &agrave; travers le monde, sont tout aussi importants : ce sont eux, et leurs alliances entre eux, qui sont responsables d'une grande partie du go&ucirc;t et de la typicit&eacute; des bi&egrave;res.Avec 33 litres par an et par habitant, la France est une petite joueuse par rapport aux champions europ&eacute;ens : les Tch&egrave;ques avec 184 litres par habitant et par an. Cependant, elle compte le plus grand nombre de brasseries locales en Europe. Depuis 10 ans, leur nombre a explos&eacute;, passant de 500 en 2013 &agrave; environ 2500 aujourd'hui, aux c&ocirc;t&eacute;s d'une centaine d'acteurs de plus grande taille, brasseries moyennes ou industrielles (1). M&ecirc;me si la dynamique de cr&eacute;ation exponentielle de ces &eacute;tablissements s'est arr&ecirc;t&eacute;e brutalement en 2023, sous le coup de l'explosion du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l'&eacute;nergie, ces brasseries artisanales ou locales constituent encore aujourd'hui une part importante du paysage brassicole de la France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loire-atlantique-houblonniers-de-l-ouest-unissez-vous" target="_blank" title="">Loire-Atlantique - Houblonniers de l&rsquo;ouest unissez-vous !</a></h4>
</aside>
<h2>Une brasserie qui veut produire &laquo;&nbsp;son houblon&nbsp;&raquo;</h2>&Agrave; La Chapelle Basse-Mer (44), &agrave; une vingtaine de kilom&egrave;tres &agrave; l'est de Nantes, la Brasserie artisanale de la Divatte, cr&eacute;&eacute;e en 2001, est l'une des pionni&egrave;res parmi les brasseries locales. C'est aussi l'une des premi&egrave;res qui s'est lanc&eacute;e, il y a 5 ans, dans la production de son propre houblon. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/7/5/6135734-1-fre-FR/425a3ccf9bdf-pchoublon1-1-jpg" alt="Lucien Bonnot, salari&eacute; de la Brasserie artisanale de la Divatte et houblonnier, et Guillaume Calvignac, conseiller en agronomie &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous collectons des r&eacute;f&eacute;rences techniques sur cette culture&nbsp;&raquo;. &copy;CP" height="2160" width="3840" /><figcaption>Lucien Bonnot, salari&eacute; de la Brasserie artisanale de la Divatte et houblonnier, et Guillaume Calvignac, conseiller en agronomie &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous collectons des r&eacute;f&eacute;rences techniques sur cette culture&nbsp;&raquo;.</figcaption></figure>

</div>
"L'id&eacute;e d'Antoine Bouyer, le directeur de la brasserie, est d'assurer en partie son ind&eacute;pendance vis-&agrave;-vis de certaines vari&eacute;t&eacute;s de houblons, qui se retrouvent parfois en rupture de stock, surtout en houblon biologique", confie Lucien Bonnot, salari&eacute; de la brasserie et responsable de la houblonni&egrave;re depuis sa cr&eacute;ation. "Pour un brasseur, produire du houblon, &ccedil;a a du sens. Il ne s'agit pas d'ouvrir un sac de houblon, sans savoir d'o&ugrave; il vient, ni comment il a &eacute;t&eacute; produit. Cela cr&eacute;e un lien avec son territoire".&laquo;&nbsp;Une houblonni&egrave;re, co&ucirc;te entre 8000 et 10&nbsp;000 euros par hectare&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Lucien, qui a mont&eacute; sa premi&egrave;re parcelle de culture en 2019. Il s&rsquo;agit bien de &laquo;&nbsp;monter&nbsp;&raquo; une houblonni&egrave;re, avec des poteaux de 5 m de haut, dispos&eacute;s tous les 9 m&egrave;tres, des c&acirc;bles et des fils &agrave; leurs sommets formant un quadrillage, et des ficelles de coco redescendant &agrave; terre&nbsp;: le houblon est une liane qui grimpe le long des structures. D'avril &agrave; juin, la plante pousse de plusieurs m&egrave;tres (6 &agrave; 10 m) et quand elle est au maximum de sa hauteur, elle d&eacute;veloppe des branches lat&eacute;rales, sur lesquelles se situent les fleurs, les c&ocirc;nes de houblon. La r&eacute;colte intervient &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/7/5/6135740-1-fre-FR/0d514084fed5-pchoublon2-jpg" alt="&copy;CP" height="2160" width="3840" /><figcaption>Le houblon est une liane qui d&eacute;marre sa croissance au printemps et peut atteindre 6 &agrave; 10 m&egrave;tres de long en juin. Une houblonni&egrave;re est une structure complexe de poteaux, fils et cordes, destin&eacute;e &agrave; faire grimper la liane en hauteur, puis &agrave; soutenir les branches lat&eacute;rales sur lesquelles se d&eacute;veloppent les inflorescences.</figcaption></figure>

</div>
Comme celui de la Brasserie de la Divatte, quelques projets de culture de houblons se sont lanc&eacute;s ces derni&egrave;res ann&eacute;es, pour tenter de r&eacute;pondre &agrave; la forte demande de houblons de la part des brasseries locales. Territoire riche en microbrasseries, puisqu&rsquo;on en recense 333 dans les deux r&eacute;gions Bretagne-Pays de la Loire, l&rsquo;Ouest a vu &eacute;merger plusieurs projets de cr&eacute;ation de houblonni&egrave;res. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~portraits-d-agriculteurs-des-vaches-de-l-orge-et-de-la-biere" target="_blank" title="">Portraits d'agriculteurs : des vaches, de l&rsquo;orge et de la bi&egrave;re</a></h4>
</aside>
<h3>R&eacute;pondre &agrave; une forte demande locale</h3>Inform&eacute; de ces projets, Guillaume Calvignac, conseiller en agronomie de la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, a eu l&rsquo;id&eacute;e de les f&eacute;d&eacute;rer en association d&egrave;s 2019. &laquo;&nbsp;Houblons de l&rsquo;Ouest&nbsp;&raquo; et a m&ecirc;me obtenu, en 2020 et pour trois ann&eacute;es, la labellisation GIEE (Groupement d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique et environnemental) de la part du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. &laquo;&nbsp;Ce label nous permet d&rsquo;obtenir du financement pour des temps d&rsquo;animation et de recherche et pour un peu de mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit le conseiller. &laquo;&nbsp;Cela nous permet de ne pas rester seuls, chacun dans notre coin&nbsp;&raquo;, ajoute Lucien.Premi&egrave;re association de ce type, Houblons de l&rsquo;Ouest a m&ecirc;me servi de mod&egrave;le &agrave; d&rsquo;autres associations r&eacute;gionales qui se sont constitu&eacute;es par la suite, comme Houblon Nouvelle Aquitaine, l&rsquo;Aphara (Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes), ou encore Houblon de Provence. D&eacute;marr&eacute;e avec 5 houblonniers, Houblons de l&rsquo;Ouest compte d&eacute;sormais 11 membres (bient&ocirc;t 12) et elle vient de d&eacute;poser une nouvelle demande de labellisation GIEE les trois ann&eacute;es suivantes.Recueil de r&eacute;f&eacute;rences sur les itin&eacute;raires techniques (vari&eacute;t&eacute;s les plus adapt&eacute;es, travail du sol, enherbement, protection contre le mildiou&hellip;), calcul des co&ucirc;ts de production, rapprochement avec les brasseurs, d&eacute;finition d&rsquo;un cahier des charges correspondant aux besoins du march&eacute;, conseils aux nouveaux producteurs qui veulent se lancer, achat de mat&eacute;riel en commun pour faciliter la commercialisation&hellip; les projets ne manquent pas, en effet, pour faire &eacute;merger une fili&egrave;re locale, solide et durable.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Au d&eacute;but du XXe si&egrave;cle, la France comptait 7000 ha de houblon. La culture n&#039;a cess&eacute; de d&eacute;cliner pendant une centaine d&rsquo;ann&eacute;es, jusqu&#039;au choc de 2008 : la fili&egrave;re fran&ccedil;aise alsacienne a failli dispara&icirc;tre, suite &agrave; la perte d&#039;un tr&egrave;s gros client brasseur. Depuis, la production de houblon remonte tr&egrave;s doucement et prudemment la pente. La France compte aujourd&rsquo;hui environ 600 ha de houblon et 100 &agrave; 120 houblonniers. Environ 500 ha, situ&eacute;s en Alsace (450 ha) et dans le Nord (50 ha), sont plut&ocirc;t destin&eacute;s aux grandes brasseries. Ils sont cultiv&eacute;s par une quarantaine de producteurs organis&eacute;s en coop&eacute;ratives. Une centaine d&rsquo;hectares, r&eacute;partis &agrave; travers toute la France, sont cultiv&eacute;s par 60 producteurs ind&eacute;pendants, majoritairement en bio et pour les brasseries locales. Beaucoup d&rsquo;entre eux sont des double-actifs (brasseurs, agriculteurs d&rsquo;une autre production, paysagistes&hellip;) : il n&rsquo;est pas encore facile de ne vivre que de la culture de houblon lorsqu&rsquo;on est ind&eacute;pendant.
</aside>
(1)&nbsp;Toutes les donn&eacute;es sur la bi&egrave;re de cet article sont issues du &laquo;&nbsp;<a href="http://projet.amertume.free.fr" target="_blank" title="">projet amertume</a>&nbsp;&raquo;, site anim&eacute; par le bi&eacute;rologue Emmanuel Gillard.

Emblème de la culture alsacienne, le houblon sort de sa région. Il connait un certain succès auprès des microbrasseries en quête d'une production 100 % locale. Cette filière en plein essor offre de nouvelles perspectives aux brasseries artisanales françaises qui souhaitent aussi ne plus dépendre du houblon étranger.

Pourquoi les brasseries locales misent-elles sur le houblon français ?

Un nouveau logo va bient&ocirc;t appara&icirc;tre sur les emballages de certains produits alimentaires transform&eacute;s. Baptis&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveau-logo-sur-les-emballages-alimentaires-et-si-celui-ci-aidait-enfin-les-agriculteurs-francais">Origin&rsquo;Info</a>, il vise &agrave; renseigner de mani&egrave;re objective et volontaire le consommateur sur l&rsquo;origine de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole des ingr&eacute;dients primaires, sans emp&ecirc;cher la communication sur l&rsquo;origine des ingr&eacute;dients primaires ou de la denr&eacute;e, dans le respect des r&egrave;gles europ&eacute;ennes en vigueur. Lanc&eacute;e par le gouvernement le 25 mai, la charte a d&eacute;j&agrave; ralli&eacute; 80 marques (industriels et distributeurs) et devrait concerner, d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, 10.000 r&eacute;f&eacute;rences. L&rsquo;information sera accessible directement sur les emballages des produits, sur les &eacute;tiquettes &eacute;lectroniques en rayon, sur les sites de drive des enseignes ou via un QR Code. Objectif&nbsp;: renforcer la transparence de l&rsquo;information au consommateur.<h2>Dans la boite noire des produits transform&eacute;s</h2>Apr&egrave;s l&rsquo;avoir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquetage-de-l-origine-generalise-a-toutes-les-viandes-servies-dans-les-cantines-et-restaurants">d&eacute;cr&eacute;t&eacute; en 2022 pour les viandes crues</a>, les pouvoirs publics avaient, au printemps dernier, &nbsp;&eacute;largi <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/etiquetage-de-l-origine-les-viandes-transformees-aussi">aux viandes transform&eacute;es</a> l&rsquo;obligation, pour les &eacute;tablissements de restauration commerciale et collective, de porter &agrave; la connaissance des convives l'origine ou de la provenance des viandes entrant dans la composition des pr&eacute;parations et produits &agrave; base de viande. A travers ces initiatives, le gouvernement poursuit son entreprise de haute voltige consistant &agrave; ouvrir la boite noire des produits transform&eacute;s (avec un tournevis Origine France Garantie cela va sans dire). Selon une &eacute;tude publi&eacute;e en mars dernier par l&rsquo;association de consommateurs UFC-Que choisir, &laquo;&nbsp;l&rsquo;opacit&eacute; r&egrave;gne pour 69% des ingr&eacute;dients&nbsp;&raquo;. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, 47% des ingr&eacute;dients n&rsquo;ont aucune origine mentionn&eacute;e et 22% une origine purement g&eacute;n&eacute;rique avec des mentions floues du type &laquo; origine UE &raquo; ou &laquo; non UE &raquo;. Au palmar&egrave;s du flou figurent la volaille (64&#8239;%), le porc (38&#8239;%) et le b&oelig;uf (32&#8239;%) mais les viandes restent devanc&eacute;es par les c&eacute;r&eacute;ales et les l&eacute;gumes (84%), &laquo;&nbsp;cat&eacute;gorie d&rsquo;aliment n&rsquo;ayant jamais fait l&rsquo;objet d&rsquo;une obligation d&rsquo;&eacute;tiquetage&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;French washing&nbsp;&raquo;</h2>Et un logo de plus, limit&eacute; &agrave; trois ingr&eacute;dients, pas obligatoire, pas obligatoirement physique, pas europ&eacute;en...&nbsp;: Origin&rsquo;Info n&rsquo;&eacute;chappe pas aux critiques dont certaines communes au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-si-le-nutri-score-s-affichait-aussi-dans-les-messages-publicitaires" target="_blank">Nutri-Score</a>. L&rsquo;initiative marque cependant une avanc&eacute;e, d&rsquo;autant plus louable que<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/danone-un-peu-soupe-au-lait-retire-le-logo-nutri-score-de-ses-emballages" target="_blank" title=""> 51% des Fran&ccedil;ais estiment que l'origine des produits est, avant le prix, le crit&egrave;re le plus important, selon un sondage r&eacute;cent de l&rsquo;Institut CSA</a>. Bon pour nos (bons) produits agricoles, le logo est bon aussi pour la sant&eacute; de nos concitoyens, Sant&eacute; Publique France alertant r&eacute;guli&egrave;rement des m&eacute;faits sur la sant&eacute; d&rsquo;une consommation excessive d&rsquo;aliments ultra-transform&eacute;s, dop&eacute;s au marketing. Gageons au passage que le gouvernement finira par mettre en &oelig;uvre la future <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat">Strat&eacute;gie nationale de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et du climat</a> (SNANC), cens&eacute;e pseudo, super, hyper ou ultra-transformer l&rsquo;environnement alimentaire. Rien de tel que les produits bruts, assortis en prime des logos AOP, IGP et autres Viandes de France, &OElig;ufs de France, Fruits et l&eacute;gumes de France etc... A condition qu&rsquo;ils ne fassent pas l&rsquo;objet de &laquo;&nbsp;french washing&nbsp;&raquo;, autrement dit d&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/francisation-1-etablissement-sur-3-en-anomalie">francisation</a>, avec l&rsquo;embl&egrave;me fallacieux du drapeau tricolore, de l&rsquo;Hexagone ou encore d&rsquo;un coq.

[Edito] Avec le nouveau logo Origin’Info, le gouvernement entrouvre la boite noire des produits transformés, dont l’opacité n’a d’égal que les risques sanitaires induits par leur surconsommation, dopée par le marketing. En attendant la SNANC, censée pseudo, super, hyper, ou ultra-transformer l’environnement alimentaire.

Le drapeau tricolore, le coq et la boite noire des produits transformés

<section><section><ul><li>Date limite de d&eacute;p&ocirc;t des propositions : 15 Juin 2024 D&eacute;p&ocirc;t des propositions puis des communications via le site :&nbsp;<a href="https://jrp2025.exordo.com/login" target="_blank" title="D&eacute;p&ocirc;t des propositions puis des communications via le site">https://jrp2025.exordo.com/login</a> (cr&eacute;ez-vous un compte sur la plateforme pour cette nouvelle &eacute;dition et compl&eacute;tez un&nbsp;&laquo;&nbsp;R&eacute;sum&eacute;&raquo; provisoire&nbsp;(Objectifs, moyens exp&eacute;rimentaux, r&eacute;sultats&hellip;)&nbsp;en&nbsp;250 mots (+/- 10%)&nbsp;en fran&ccedil;ais.</li></ul><ul><li>Retour de la s&eacute;lection par le Comit&eacute; d&rsquo;Organisation &agrave; partir du&nbsp;10 Juillet 2024.</li></ul><ul><li>D&eacute;p&ocirc;t de l&rsquo;article standard (6p.) ou du poster (2p.) : au plus tard le&nbsp;1er Octobre 2024</li></ul><a href="http://www.journees-recherche-porcine.com/devenez_auteur" target="_blank" title="CONSIGNES AUX AUTEURS">CONSIGNES AUX AUTEURS</a>+ de 100 publications sous 3 formats : &ndash; Communication standard (pr&eacute;sentation orale de 10 min, article de&nbsp;6 pages, r&eacute;sultats complets et discussion)&nbsp;; &ndash; Synth&egrave;se bibliographique (pr&eacute;sentation orale de 20 min, article de&nbsp;12 pages maximum)&nbsp;; &ndash; Poster (affiche en session poster et article de&nbsp;2 pages), avec en 2024 : + visibilit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; un espace d&rsquo;exposition r&eacute;agenc&eacute; et la projection en amphi des images des posters entre chaque intervention &hellip;<ul><li>Pdf finaux des textes sous licence de diffusion CC BY NC ND (<a href="https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/" target="_blank" title="CC BY NC ND">https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/</a>) assurant une protection de leur contenu et de leur utilisation.</li></ul><ul><li>R&eacute;sum&eacute;s anglais republi&eacute;s dans la revue&nbsp;Animal Science Proceedings&nbsp;(<a href="https://www.journals.elsevier.com/animal-science-proceedings" target="_blank" title="Animal Science Proceedings">https://www.journals.elsevier.com/animal-science-proceedings</a>) avec attribution d&rsquo;un DOI pour une diffusion internationale de vos r&eacute;sultats.</li></ul>Congr&egrave;s scientifique incontournable de la R&amp;D porcine francophone coorganis&eacute; par INRAE et l&rsquo;IFIP depuis 57 ans afin de diffuser rapidement &agrave; la fili&egrave;re des r&eacute;sultatsqui contribuent &agrave; sa comp&eacute;titivit&eacute; tout en r&eacute;pondant aux demandes soci&eacute;tales&nbsp;:respect de l&rsquo;environnement et du bien-&ecirc;tre des animaux, s&eacute;curit&eacute; sanitaire des produits &hellip;<a href="http://www.journees-recherche-porcine.com/" target="_blank" title="RENSEIGNEMENTS ET ARTICLES JRP DEPUIS 57 ANS">RENSEIGNEMENTS ET ARTICLES JRP DEPUIS 57 ANS</a><a href="https://jrp2025.exordo.com/login" target="_blank" title="PLATEFORME DE SOUMISSION JRP">PLATEFORME DE SOUMISSION JRP</a>&nbsp;</section></section>

Présentez vos résultats d’études en alimentation, santé, bien-être, environnement, conduite d’élevage et reproduction, génétique, économie et sociologie, qualité des viandes lors des 57èmes Journées de la Recherche Porcine les mardi 4 et mercredi 5 février 2025 au Palais du Grand-Large de Saint-Malo en présentiel.

57e JRP :  J-12  Appel à communications ! (avant le 15/06)

&laquo;&nbsp;Oui nous avons besoin de travailler sur le foncier, c&rsquo;est la brique qui manque parce qu&rsquo;on peut travailler sur le revenu, on peut travailler sur tout l&rsquo;environnement &eacute;conomique social environnemental, donner des grandes lignes de mise en &oelig;uvre des politiques publiques agricoles, mais &agrave; un moment on a besoin de cette brique qui est le foncier&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; St&eacute;phane Travert lors d&rsquo;une audition &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 29 mai.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-foncier-apres-les-lois-de-1946-et-de-1962-une-reforme-en-2024" target="_blank" title="">[Dossier] Foncier&nbsp;: apr&egrave;s les lois de 1946 et de 1962, une r&eacute;forme en 2024&nbsp;?</a>
</aside>
<h2>Le foncier, mort-n&eacute; et presque enterr&eacute;</h2>La veille, l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale avait adopt&eacute; par 272 voix contre 232 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">le projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, totalement muet&nbsp;sur la question fonci&egrave;re,&nbsp;exception faite d&rsquo;une all&eacute;gation &agrave; l&rsquo;article 8&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&rsquo;&Eacute;tat se fixe pour objectif de contr&ocirc;ler les ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;agrandissement par la r&eacute;gulation de l&rsquo;ensemble des march&eacute;s fonciers afin de permettre le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture&nbsp;&raquo;.Quelques minutes avant le vote, le d&eacute;put&eacute; Dominique Potier (PS) avait port&eacute; une charge virulente contre le texte, d&eacute;plorant que la majorit&eacute; ait fait peu de cas de la &laquo;&nbsp;dizaine&nbsp;&raquo; de propositions que son groupe avait port&eacute;es et qui, &agrave; d&eacute;faut &laquo;&nbsp;d&rsquo;une grande loi, d&rsquo;une grande architecture de r&eacute;forme fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;, aurait permis de &laquo; r&eacute;parer les manques et les failles de la d&eacute;r&eacute;gulation agricole&nbsp;&raquo;. Le d&eacute;put&eacute; de Meurthe-et-Moselle, qui est aussi agriculteur bio, a revendiqu&eacute; comme &laquo;&nbsp;seule victoire&nbsp;&raquo;, l&rsquo;abandon du projet de cr&eacute;er des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ploa-adopte-en-commission-a-l-assemblee-les-gfai-retoques" target="_blank">Groupements fonciers agricoles d&rsquo;investissement</a>&nbsp;(GFAI), un &laquo;&nbsp;m&eacute;canisme de financiarisation&nbsp;&raquo; qui aurait &laquo;&nbsp;aggrav&eacute;&nbsp;&raquo; la situation et&nbsp;&agrave; propos duquel St&eacute;phane Travert a dit que le d&eacute;bat n&rsquo;&eacute;tait pas&nbsp;&laquo;&nbsp;m&ucirc;r&nbsp;&raquo; mais que &laquo;&nbsp;pour autant, il va falloir avancer l&agrave;-dessus&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sur-la-question-fonciere-l-esquive-et-le-paradoxe-du-projet-de-loi-d-orientation" target="_blank" title="">Sur la question fonci&egrave;re, l&rsquo;esquive et le paradoxe du projet de loi d&rsquo;orientation</a>
</aside>
Le groupe PS a &eacute;galement fait voter un amendement assignant aux politiques publiques et aux Sch&eacute;mas directeurs r&eacute;gionaux des exploitations agricoles (SDREA) l&rsquo;objectif de compter au moins 400.000 exploitations et 500.000 exploitants &agrave; horizon 2035. &laquo;&nbsp;Plus d&rsquo;un tiers des paysans quittera le m&eacute;tier dans les dix ans qui viennent, et un tiers de la surface agricole utile de notre pays, soit 10 millions d&rsquo;hectares, changera de main, a encore &eacute;nonc&eacute; le d&eacute;put&eacute;. Soit ces terres iront &agrave; l&rsquo;agrandissement, elles acc&eacute;l&egrave;reront ce ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;agriculture dite de firme qui enrichit certains mais qui appauvrit l&rsquo;ensemble des agriculteurs, des autres agriculteurs des territoire, sur le plan social &eacute;cologique et &eacute;conomique, soit elles iront &agrave; l&rsquo;installation&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim dans la cour de ferme&nbsp;: saisons 1, 2, 3 et bient&ocirc;t 4</a>
</aside>
<h2>Le rendez-vous manqu&eacute; d&rsquo;Egalim</h2>Lors de son audition, St&eacute;phane Travert a justifi&eacute; le choix du gouvernement d&rsquo;esquiver la question fonci&egrave;re. &laquo;&nbsp;Apr&egrave;s Egalim, nous devions faire une loi fonci&egrave;re, a dit l&rsquo;ex-ministre de l&rsquo;Agriculture, architecte de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-les-9-propositions-de-serge-papin" target="_blank">la loi Egalim 1 d&rsquo;octobre 2018</a>. Mais &eacute;tant donn&eacute; les id&eacute;es que d&eacute;fendent les uns et les autres, &agrave; l&rsquo;&eacute;poque o&ugrave; m&ecirc;me la majorit&eacute; &eacute;tait totalement majoritaire et aujourd&rsquo;hui en majorit&eacute; relative, nous avions estim&eacute; que nous aurions un projet de loi avec plus de 10.000 amendements sur la question fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Nous avons besoin de travailler sur ce sujet mais pas de le faire n&rsquo;importe comment en d&eacute;posant un projet de loi et en prenant 8000 amendements dans la vue"
</div>
L&rsquo;ex-ministre a aussi &eacute;voqu&eacute; les &laquo;&nbsp;&eacute;v&egrave;nements mondiaux&nbsp;&raquo; dus &agrave; la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine et n&eacute;cessitant de &laquo;&nbsp;parer &agrave; l&rsquo;urgence&nbsp;&raquo; pour expliquer l&rsquo;attentisme de l&rsquo;ex&eacute;cutif qui a pr&eacute;valu ensuite. &laquo;&nbsp;Nous avons besoin de travailler sur ce sujet mais pas de le faire n&rsquo;importe comment en d&eacute;posant un projet de loi et en prenant 8000 amendements dans la vue&nbsp;&raquo; a-t-il dit.<h2>L&rsquo;absence de &laquo;&nbsp;consensus&nbsp;&raquo;</h2>La veille, dans l&rsquo;H&eacute;micycle, le d&eacute;put&eacute; Potier avait cibl&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau qui avait affirm&eacute; auparavant qu&rsquo;il n&rsquo;y avait pas de &laquo;&nbsp;consensus&nbsp;&raquo; sur le foncier. &laquo;&nbsp;Moi je peux vous dire qu&rsquo;en 1962, quand Edgar Pisani engage la France sur une voie de prosp&eacute;rit&eacute; pour nourrir les Fran&ccedil;ais, participer &agrave; la s&eacute;curit&eacute; collective du monde en mati&egrave;re alimentaire, il n&rsquo;a pas de consensus, a tanc&eacute; le d&eacute;put&eacute;. Il n&rsquo;y a pas de consensus entre les propri&eacute;taires et les fermiers mais il tranche&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Nous allons tout droit vers une ferme agricole avec 200.000 paysans"
</div>
&laquo; La v&eacute;rit&eacute;, c&rsquo;est qu&rsquo;il n&rsquo;y aura jamais de consensus, ni dans la profession agricole, ni dans la classe politique. Le&nbsp;vrai sujet c&rsquo;est que dans votre majorit&eacute; il n&rsquo;y a pas sur ce sujet de consensus. Si vous aviez le courage, si vous aviez la vision, nous aurions pu rassembler une majorit&eacute; d&rsquo;id&eacute;es pour engager cette r&eacute;forme fondamentale &agrave; la fois pour le revenu du monde paysan, pour la prosp&eacute;rit&eacute; de l&rsquo;agriculture, pour l&rsquo;agro&eacute;cologie et pour la place de la France dans le monde. Nous ne l&rsquo;avons pas fait et la promesse de 500.000 paysans sera une promesse vaine. Nous allons tout droit vers une ferme agricole avec 200.000 paysans&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Nous savons que sur le terrain, le ph&eacute;nom&egrave;ne soci&eacute;taire n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; canalis&eacute;, il a m&ecirc;me parfois &eacute;t&eacute; amplifi&eacute; par les lois Sempastous"
</div>
<h2>Les r&eacute;f&eacute;rences &agrave; Edgar Pisani</h2>Dominique Potier n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; tendre avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-fonciere-sempastous-entre-veritablement-en-application" target="_blank">la loi Sempastous</a>, ouvrant la transparence sur le march&eacute; des parts sociales. &laquo;&nbsp;Nous savons tr&egrave;s bien que sur le terrain, au quotidien, dans chacun de nos territoires, chacune de nos circonscriptions, nous savons que sont &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre des d&eacute;membrements de propri&eacute;t&eacute; juridiques, des aberrations en mati&egrave;re de travail d&eacute;l&eacute;gu&eacute; total. Nous savons que sur le terrain le ph&eacute;nom&egrave;ne soci&eacute;taire n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; canalis&eacute;, il a m&ecirc;me parfois &eacute;t&eacute; amplifi&eacute; par les lois Sempastous. Nous savons qu&rsquo;une grande d&eacute;r&eacute;gulation est &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre et qu&rsquo;elle ruine les chances de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le grand Edgar Pisani d&eacute;j&agrave; en 1962 &eacute;voquait &agrave; cette tribune la d&eacute;paysanisation de notre agriculture et l&rsquo;accaparement des terres"
</div>
Et de citer le &laquo;&nbsp;grand Edgar Pisani qui d&eacute;j&agrave; en 1962 &eacute;voquait &agrave; cette tribune la d&eacute;paysanisation de notre agriculture et l&rsquo;accaparement des terres&nbsp;(...)&nbsp;D&eacute;j&agrave; le mot &eacute;tait utilis&eacute; par le ministre [Pisani], il expliquait que dans chaque village, lorsque le plus gros cultivateur faisait toutes les ventes, il emp&ecirc;chait les autres de se d&eacute;velopper et de contribuer &agrave; la nourriture de nos concitoyens, il expliquait que l&rsquo;argent devenait anonyme dans la possession des terres&nbsp;&raquo;<h2>Une mission avant une hypoth&eacute;tique loi</h2>Pr&eacute;sident de la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e, St&eacute;phane Travert a annonc&eacute; le lancement d&rsquo;une mission parlementaire. &laquo;&nbsp;Je d&eacute;taillerai les contours et le p&eacute;rim&egrave;tre en discutant avec chacun des repr&eacute;sentants des groupes de la Commission (...). Nous verrons si nous avons la capacit&eacute; et la possibilit&eacute; de pouvoir porter une proposition de loi, un projet de loi sur cette question. Mais la question du foncier, elle est absolument indispensable &agrave; traiter, je le dis et je l&rsquo;assume&nbsp;&raquo;.

Le député et ex-ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a annoncé le 29 mai la création d’une mission parlementaire, reconnaissant que le foncier était « la brique » qui manquait au projet de loi agricole adopté la veille, au grand dam du député Dominique Potier (PS), dénonçant un manque de « courage » et de « vision ».

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16877)

Les actualités (16847)

L'agenda (11)

Les outils (5)

Les guides (14)