Revalim ou R&eacute;seau pour l&rsquo;&eacute;valuation environnementale des produits agricoles et alimentaires&nbsp;: tel est l&rsquo;intitul&eacute; du Groupement d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t scientifique (Gis) cr&eacute;&eacute; conjointement par l&rsquo;Agence de l&rsquo;environnement (Ademe), l&rsquo;Inrae, les Instituts techniques agricoles (Acta) et agro-alimentaires, (Actia). Revalim se donne cinq ans pour &eacute;laborer des m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation environnementale et d&eacute;velopper des supports d&rsquo;information pour les consommateurs. Cinq ans&nbsp;: c&rsquo;est tr&egrave;s pr&eacute;cis&eacute;ment la dur&eacute;e (maximale) de la phase d&rsquo;exp&eacute;rimentation de l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental des biens et services, inscrite dans l&rsquo;article 2 de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience, adopt&eacute;e le 22 ao&ucirc;t 2021</a>, dont un d&eacute;cret doit encore pr&eacute;ciser la liste des produits concern&eacute;s, alimentaires et non alimentaires.<h2>Agribalyse et ses limites</h2>La concomitance ne doit rien au hasard, alors que l&rsquo;empreinte environnementale de nos modes de production agricole et de nos modes de consommation est toujours davantage questionn&eacute;e, eu &eacute;gard aux impacts induits (&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, biodiversit&eacute;, qualit&eacute; des sols, de l&rsquo;eau, de l&rsquo;air...). Ce programme Revalim est d&rsquo;autant plus bienvenu que la multiplication des labels jette le trouble dans l&rsquo;esprit des consommateurs, et non sans quelque raison si l&rsquo;on en croit des &eacute;tudes de l&rsquo;association de consommateurs UFC-Que choisir et de Greenpeace France, WWF France et Basic. Ces organisations viennent de jeter une pierre dans le jardin de la certification environnementale HVE et ses pr&eacute;tendues vertus de durabilit&eacute;, sans &eacute;pargner au passage certaines AOP et Labels rouges s&rsquo;agissant des garanties de qualit&eacute; et de typicit&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/labels-et-signes-de-qualite-a-boire-et-a-manger-selon-deux-etudes" target="_blank" title="">Labels et signes de qualit&eacute; : &agrave; boire et &agrave; manger, selon deux &eacute;tudes</a>
</aside>
Le chantier de l&rsquo;empreinte environnementale des produits alimentaires n&rsquo;est pas nouveau. L&rsquo;Inrae l&rsquo;a initi&eacute; en 2009 avec la base de donn&eacute;es Agribalyse, r&eacute;actualis&eacute;e en 2020, et qui passe au crible plus de 2500 produits agricoles bruts et transform&eacute;s pr&ecirc;ts &agrave; &ecirc;tre consomm&eacute;s (baguette de pain, burger...). Reposant sur l&rsquo;Analyse du cycle de vie (ACV), Agribalyse pr&eacute;sente cependant des biais, conduisant notamment &agrave; sous-coter les avantages des syst&egrave;mes a&#768; faible potentiel productif et &agrave; surcoter les syst&egrave;mes intensifs. Un des objectifs de Revalim est justement de continuer &agrave; faire progresser les m&eacute;thodes d&rsquo;ACV et de mettre &agrave; disposition des donn&eacute;es &eacute;valu&eacute;es et fiables pour informer les consommateurs et les citoyens, mais aussi porter &agrave; connaissance les usages et les limites de ces donn&eacute;es. Revalim vise aussi &agrave; &eacute;clairer les politiques publiques en mati&egrave;re de transition &eacute;cologique.

Porté par l’Ademe, l’Inrae, l’Acta et l’Actia, le Groupement d’intérêt scientifique Revalim se donne cinq ans pour conforter des méthodes d’évaluation environnementale des produits alimentaires et développer des supports d’information pour les consommateurs.

Un nouveau programme pour objectiver l’empreinte environnementale des produits alimentaires

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Les bl&eacute;s fran&ccedil;ais, comp&eacute;titifs, gardent un potentiel de hausse avant l&rsquo;hiver</td> </tr><tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Hausse encore possible en seconde moiti&eacute; de campagne si la Russie contraint fortement ses exportations</td> </tr> </table> </div> 
 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/4/4/4214402-1-fre-FR/b9e4d4a0ff86-blesept-png" alt="" height="1127" width="2291" /><figcaption>Exportations de bl&eacute; de l&#039;UE vers les pays tiers (millions de tonnes)</figcaption></figure>

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<h2>Forte remont&eacute;e des prix meuniers en un mois</h2>Le bl&eacute; meunier &agrave; 76 kg/hl de PS et 220 secondes de Hagberg est cot&eacute; entre 257 et 260 &euro;/t rendu Rouen le 29 septembre&nbsp;; son prix a donc augment&eacute; de 15 &euro;/t depuis le d&eacute;but du mois. Le bl&eacute; fourrager, lui, est cot&eacute; aux alentours de 237-240 &euro;/t, en d&eacute;compte de 20 &euro;/t par rapport au bl&eacute; meunier. De plus de 25 &euro;/t d&eacute;but septembre, ce d&eacute;compte avait diminu&eacute; &agrave; pr&egrave;s de 15 &euro;/t &agrave; la mi-septembre mais vient de se renforcer de nouveau &agrave; la suite de la forte augmentation des prix meuniers.En effet, apr&egrave;s un affaissement au cours de la premi&egrave;re quinzaine de septembre, les prix meuniers sont repartis en belle hausse &agrave; la fin de la semaine derni&egrave;re, d&rsquo;abord sur le contrat MATIF qui suscite un grand int&eacute;r&ecirc;t par ses sp&eacute;cifications meuni&egrave;res, puis sur le march&eacute; physique. Les prix ont &eacute;t&eacute; soutenus cette semaine par l&rsquo;achat de pr&egrave;s de 500 000 tonnes de l&rsquo;Alg&eacute;rie qui pourrait, entre autres origines, choisir des bl&eacute;s fran&ccedil;ais, moins chers que les bl&eacute;s allemands, polonais et baltes.<h2>Les exportations fran&ccedil;aises ont souffert des d&eacute;boires qualitatifs&hellip;</h2>L&rsquo;Alg&eacute;rie, comme l&rsquo;Arabie et la Chine, a r&eacute;duit ses exigences portant sur le poids sp&eacute;cifique ce qui permet aux bl&eacute;s fran&ccedil;ais de concourir pour les appels d&rsquo;offres de ce pays malgr&eacute; les graves probl&egrave;mes pour ce crit&egrave;re qualitatif cette ann&eacute;e sur la r&eacute;colte fran&ccedil;aise. N&eacute;anmoins, malgr&eacute; la souplesse alg&eacute;rienne, les chargements fran&ccedil;ais &agrave; la fin septembre &agrave; destination de l&rsquo;Alg&eacute;rie restent mod&eacute;r&eacute;s &agrave; 470 000 tonnes&nbsp;; c&rsquo;est plus que les 360 000 tonnes de l&rsquo;an dernier &agrave; la m&ecirc;me date mais beaucoup moins que les 1,3 millions de tonnes charg&eacute;es vers ce pays &agrave; la fin septembre 2019.La France a aussi export&eacute; vers l&rsquo;Afrique Sub-saharienne (460 000 tonnes), l&rsquo;Asie (100 000 tonnes vers la Chine &agrave; ce jour), vers Cuba et le Mexique (135 000 tonnes au total) ainsi que 260 000 tonnes vers le Royaume-Uni. Au total, presque 1,2 millions de tonnes ont &eacute;t&eacute; charg&eacute;es vers les pays tiers en dehors du Royaume-Uni (UK), moins que les 1,545 millions de tonnes export&eacute;es &agrave; fin septembre l&rsquo;an pass&eacute;.<h2>&hellip; mais sont attendues &eacute;lev&eacute;es n&eacute;anmoins, comme celles de l&rsquo;UE</h2>A l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;UE, les exportations d&eacute;passent largement le niveau de l&rsquo;an dernier&nbsp;: nous les estimons &agrave; au moins 7,5 millions de tonnes (exportations vers UK comprises) contre seulement 5,8 millions de tonnes l&rsquo;an pass&eacute; &agrave; la fin septembre. Pour l&rsquo;ensemble de la campagne, l&rsquo;UE devrait accro&icirc;tre ses ventes d&rsquo;au moins 3 millions de tonnes&nbsp;; la France, elle, devra vendre au moins 4 millions de tonnes de plus dont 2 millions de tonnes vers les pays tiers et autant vers les autres pays de l&rsquo;UE.Ce dynamisme illustre la hausse des disponibilit&eacute;s de l&rsquo;UE d&rsquo;une part (malgr&eacute; les d&eacute;boires dans le Nord-Ouest europ&eacute;en) et l&rsquo;ampleur de la demande mondiale &agrave; servir d&rsquo;autre part. Nous pr&eacute;voyons cette derni&egrave;re plus forte que lors de la campagne pass&eacute;e &agrave; cause des fortes chutes de production au proche Orient (Turquie et Iran notamment), et de la remont&eacute;e des utilisations presque partout dans le monde (c&rsquo;est une des raisons des forts achats du Pakistan) avec la reprise &eacute;conomique post-Covid. De surcroit, les stocks de ma&iuml;s assez tendus partout dans le monde emp&ecirc;cheront les utilisations de ma&iuml;s de monter beaucoup en alimentation animale, ce qui aurait pu soulager la demande de bl&eacute; (m&ecirc;me si le bl&eacute; vient de perdre en attractivit&eacute; dans les formules animales au profit du ma&iuml;s au cours des derni&egrave;res semaines).<h2>L&rsquo;effondrement nord-am&eacute;ricain et la moindre pr&eacute;sence russe laissent de la place &agrave; l&rsquo;UE sur le march&eacute; mondial</h2>La demande &agrave; l&rsquo;export qui vient s&rsquo;adresser &agrave; l&rsquo;UE est d&rsquo;autant plus soutenue que le potentiel d&rsquo;exportation de l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord chute dramatiquement (catastrophe pour la r&eacute;colte canadienne et mauvais r&eacute;sultats pour les bl&eacute;s de printemps US) et que la r&eacute;colte russe est finalement tr&egrave;s inf&eacute;rieure &agrave; celle de l&rsquo;an dernier (-10 millions de tonnes environ). Les taxes qui s&rsquo;appliquent au bl&eacute; russe continuent de limiter l&rsquo;offre des producteurs dans ce pays et &mdash; &agrave; l&rsquo;oppos&eacute; de ce voulait le gouvernement russe &mdash;&nbsp;elles ont conduit &agrave; une hausse les prix sur le march&eacute; int&eacute;rieur russe. Cette situation a suscit&eacute; beaucoup de rumeurs sur le march&eacute; mondial au sujet d&rsquo;&eacute;ventuelles limitations pour les exportations russes, sous forme de quota notamment. Ces rumeurs ont contribu&eacute; &agrave; la hausse des prix r&eacute;cente sur le march&eacute; mondial mais sont moins d&rsquo;actualit&eacute; depuis quelques jours car les prix int&eacute;rieurs russes se sont stabilis&eacute;s.Le march&eacute; mondial compte sur l&rsquo;Australie et l&rsquo;Argentine &agrave; partir de d&eacute;cembre-janvier, deux pays o&ugrave; les disponibilit&eacute;s seront tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es. N&eacute;anmoins, la logistique ne permettra pas &agrave; l&rsquo;Australie d&rsquo;exporter tout son disponible exportable. En ce qui concerne l&rsquo;Argentine, les incertitudes politiques actuelles laissent planer un doute sur la politique du pays quant &agrave; l&rsquo;export, sur le volume que le gouvernement laissera sortir (dans le but de prot&eacute;ger le march&eacute; int&eacute;rieur). Par ailleurs, l&rsquo;inflation peut pousser les fermiers argentins &agrave; stocker. Un autre sujet est &agrave; suivre de pr&egrave;s en Argentine&nbsp;: en 2020, ce pays a propos&eacute; d&rsquo;autoriser la culture de bl&eacute; transg&eacute;nique &agrave; la condition que le Br&eacute;sil, son principal client, approuve cette mesure. Actuellement, le sujet est &agrave; l&rsquo;&eacute;tude au Br&eacute;sil o&ugrave; le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture serait sur le point d&rsquo;accepter le bl&eacute; argentin OGM (source Reuters). Cela soul&egrave;ve une forte opposition de la part des industriels br&eacute;siliens. L&rsquo;issue de cette question sera importante&nbsp;: elle n&rsquo;affectera pas les exportations de bl&eacute; de l&rsquo;Argentine de cette campagne mais pourrait fortement semer le trouble pour les campagnes &agrave; venir. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Sur fond d&rsquo;une situation mondiale tendue, l&rsquo;UE et la France sont engag&eacute;es dans une campagne tr&egrave;s serr&eacute;e, o&ugrave; la moindre disponibilit&eacute; sera utile, que ce soit pour les utilisations int&eacute;rieures ou l&rsquo;exportation. Dans ce contexte, les stocks seront bas en fin de campagne et la situation restera tendue jusqu&rsquo;au printemps, avant l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes de ma&iuml;s de l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud sur le march&eacute;. 
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[Tallage - Analyse Moyen Terme] Les prix meuniers en France repartent en hausse dans un contexte de forte demande mondiale, de catastrophe pour la récolte canadienne et de limitations des disponibilités russes.

Blé tendre : la tension des bilans mondiaux, européens et français soutiendra les prix

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Les rencontres&nbsp;&laquo; Nouvelles technologies mara&icirc;ch&egrave;res &raquo;, qui se sont d&eacute;roul&eacute;es en juillet &agrave; l&rsquo;espace test les Hauts Tolosans, pr&egrave;s de Toulouse, avaient pour but de&nbsp;&laquo;&nbsp;d&eacute;mystifier ces technologies et montrer les mises en application aupr&egrave;s de producteurs&nbsp;&raquo;, selon Laurence Espagnac, conseill&egrave;re &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de Haute-Garonne.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/une-production-diversement-numerique">Outils num&eacute;riques en production de fruits et l&eacute;gumes : un usage en hausse, mais h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</a>

C&rsquo;est donc sur le terrain qu&rsquo;agriculteurs, chercheurs, constructeurs, enseignants se sont retrouv&eacute;s d&eacute;but juillet pour &eacute;changer autour de nouveaux outils bas&eacute;s sur l&rsquo;usage et l&rsquo;application de ces nouvelles technologies dans l&rsquo;agriculture et notamment le mara&icirc;chage. Drones pour blanchir les serres, robots bineurs, porte-outils, objets de suivi d&rsquo;irrigation et d&rsquo;a&eacute;ration connect&eacute;s et diverses applications num&eacute;riques &eacute;taient pr&eacute;sent&eacute;es.

<h3>Accompagnement &agrave; la transition agro&eacute;cologique</h3>

Pour les organisateurs des rencontres, &laquo;&nbsp;le num&eacute;rique est un moyen pour r&eacute;pondre aux besoins diversifi&eacute;s du mara&icirc;chage&nbsp;&raquo;. Il est m&ecirc;me un enjeu dans le changement des pratiques. &laquo;&nbsp;Le projet Occitanum est un Living lab o&ugrave; des exp&eacute;rimentations sont effectu&eacute;es grandeur nature, pour &eacute;tudier l&rsquo;apport des technologies num&eacute;riques dans l&rsquo;accompagnement &agrave; la transition agro&eacute;cologique et l&rsquo;alimentation de proximit&eacute;&nbsp;&raquo;, explique C&eacute;cile Bru&egrave;re, chef du projet Occitanum.

Sept secteurs agricoles, dont le mara&icirc;chage et l&rsquo;arboriculture, sont concern&eacute;s regroupant plus de cinquante partenaires : agriculteurs, collectivit&eacute;s, instituts de recherche, formateurs&hellip; et consommateurs. Occitanum permet ainsi de tester des technologies existantes mais aussi de construire des innovations&nbsp;en fonction des besoins des professionnels. L&rsquo;exemple &eacute;tait donn&eacute; par Simon Moinard, enseignant chercheur de SupAgro Montpellier et responsable du mobilab AgroTIC qui travaille de mani&egrave;re concr&egrave;te avec ses &eacute;l&egrave;ves afin d&rsquo;apporter des solutions au travers des nouvelles technologies num&eacute;riques.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/un-verger-connecte-en-experimentation">Un verger connect&eacute; en exp&eacute;rimentation au centre CTIFL de Balandran</a>

Ainsi un capteur d&rsquo;humidit&eacute; coupl&eacute; &agrave; une puce 4G permet d&rsquo;informer en temps r&eacute;el son utilisateur sur son smartphone. &laquo;&nbsp;Notre objectif est d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; de faire d&eacute;couvrir les nouvelles technologies du num&eacute;rique, de l&rsquo;autre identifier et comprendre des besoins pour au final proposer des solutions et&nbsp;des concepts industrialisables&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. &laquo;&nbsp;Car changer les pratiques doit aller jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;adoption par le plus grand nombre de ces nouvelles technologies&nbsp;&raquo;, assure Laurence Espagnac.
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Les rencontres « Nouvelles technologies maraîchères » ont montré de manière très concrète les solutions actuelles et surtout le champ des possibles à co-construire avec les nouvelles technologies du numérique dans le secteur du maraîchage.

Occitanie : des rencontres pour  « démystifier » les technologies numériques en maraîchage

Rar&eacute;faction de la main d&rsquo;&oelig;uvre, agrandissement, progression du travail collectif, int&eacute;gration de salari&eacute;s, qualit&eacute; de vie : le travail est une composante essentielle de la durabilit&eacute; des syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage. Probl&egrave;me&nbsp;: il est tr&egrave;s complexe d&rsquo;objectiver sa situation de travail et les diff&eacute;rentes solutions possibles. C&rsquo;est l&rsquo;ambition de de deux outils num&eacute;riques que sont D&eacute;clic Travail, une plateforme web d&eacute;velopp&eacute;e par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et Aptimiz, une appli pour smartphone mise au point par la start-up &eacute;ponyme.<h2>D&eacute;clic Travail, auto-diagnosctic et conseils</h2>D&eacute;di&eacute;e aux &eacute;leveurs de ruminants, la plateforme web D&eacute;clic Travail combine autodiagnostics et pistes d&rsquo;&eacute;volution sur l&rsquo;organisation du travail. L&rsquo;outil comporte trois volets. L'autodiagnostic rapide permet de faire le point sur le travail, identifier les attentes. La&nbsp;recherche de solutions s'appuie sur&nbsp;une base documentaire de plus de 60 pistes class&eacute;es en six th&eacute;matiques (organisation et simplification du syst&egrave;me, am&eacute;nagement des b&acirc;timents, mat&eacute;riel, gestion de la main-d'&oelig;uvre, travail administratif, transformation et commercialisation), compl&eacute;t&eacute;es par plus de 100 &laquo;&nbsp;trucs et astuces&nbsp;&raquo;. Enfin un annuaire, par d&eacute;partement, liste les conseillers proposant un accompagnement sur le travail, selon leurs domaines d&rsquo;intervention.<h2>Aptimiz, auto-enregistrement des temps de travail</h2>Aptimiz est une application smartphone de mesure automatique et d&rsquo;analyse du temps de travail, sans aucune saisie. L'outil rel&egrave;ve les positions GPS des diff&eacute;rents intervenants de l'exploitation. L&rsquo;agriculteur n&rsquo;a aucune action &agrave; r&eacute;aliser, tout se fait tout seul : d&eacute;marrage, d&eacute;tection de l&rsquo;activit&eacute;, enregistrement du temps pass&eacute;. Les temps de d&eacute;placements sont affect&eacute;s &agrave; la bonne production. Une interface web permet ensuite &agrave; l&rsquo;agriculteur d&rsquo;analyser les donn&eacute;es de son exploitation gr&acirc;ce &agrave; diff&eacute;rents tableaux de bord et indicateurs technico-&eacute;conomiques. Aptimiz n&rsquo;est pas sp&eacute;cifique au secteur de l&rsquo;&eacute;levage.

Aptimiz est une application smartphone de mesure automatique et d’analyse du temps de travail, sans aucune saisie.  Dédiée aux éleveurs de ruminants, la plateforme web Déclic Travail combine autodiagnostics et pistes d’évolution. L’une et l’autre ont reçu un Sommet d’Or.

Aptimiz et Declic Travail, deux appli pour organiser son travail en élevage

Flamb&eacute;e des c&eacute;r&eacute;ales, des emballages, de l'&eacute;nergie, du transport... &laquo; Je pense que nous n'avons jamais eu un contexte d'inflation aussi fort sur l'ensemble des co&ucirc;ts en entreprise&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; en conf&eacute;rence de presse Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration agricole, qui repr&eacute;sente 2.300 entreprises &agrave; statut coop&eacute;ratif.Dans le m&ecirc;me temps, le secteur agroalimentaire fran&ccedil;ais a des besoins d'investissement &laquo;&nbsp;colossaux&nbsp;&raquo;, estim&eacute;s &agrave; 9 milliards d'euros par an, pour produire de mani&egrave;re plus durable (b&acirc;timents moins &eacute;nergivores, r&eacute;duction du plastique dans les emballages...). Mais &laquo;&nbsp;le niveau de marge aujourd'hui permet tout juste de faire les investissements de maintenance&nbsp;&raquo;, affirme M. Charg&eacute;, faisant un &laquo;&nbsp;constat de d&eacute;clin de notre industrie agroalimentaire&nbsp;&raquo;. La faute &agrave; la &laquo;&nbsp;spirale d&eacute;flationniste&nbsp;&raquo; : depuis des ann&eacute;es, la grande distribution parvient &agrave; payer toujours un peu moins cher les produits alimentaires aupr&egrave;s de ses fournisseurs.<h2>Quelques euros pour le porte-monnaie</h2>La Coop&eacute;ration agricole esp&egrave;re enrayer cette tendance &agrave; l'occasion des n&eacute;gociations annuelles, qui d&eacute;butent en octobre. &nbsp;Elle veut vendre aux enseignes ses produits 5 &agrave; 10% de plus que l'an dernier. La facture ne sera pas aussi sal&eacute;e pour le consommateur, tient-elle &agrave; rassurer. &laquo;&nbsp;Cela&nbsp;veut dire quelques centimes de plus sur une bouteille de lait ou un paquet de farine&nbsp;&raquo;, seulement &laquo;&nbsp;quelques euros&nbsp;&raquo; en plus chaque mois dans le budget des m&eacute;nages, selon Dominique Charg&eacute;.La d&eacute;marche est similaire du c&ocirc;t&eacute; de l'Ania, qui d&eacute;fend les int&eacute;r&ecirc;ts de l'agroindustrie, hors groupes coop&eacute;ratifs. L'organisation avait rapport&eacute; en juin que les entreprises faisaient remonter &laquo;&nbsp;un besoin tarifaire de 9% en moyenne toutes cat&eacute;gories confondues&nbsp;&raquo;. L'Ania n'avait pas communiqu&eacute; sur ce chiffre lors d'une conf&eacute;rence de presse mi-septembre, mais avait &agrave; nouveau plaid&eacute; pour que les tarifs d'achat se redressent. &laquo;&nbsp;Cela se traduirait par une hausse des prix d'un euro par mois et par Fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, avait alors affirm&eacute; le pr&eacute;sident de l'Ania Jean-Philippe Andr&eacute;.

Les enseignes de supermarchés devraient acheter aux industriels les denrées alimentaires 5 à 10% plus cher pour couvrir les hausses de matières premières qu'ils encaissent et leurs besoins d'investissement, ont plaidé mercredi les entreprises coopératives, soit une marque sur trois en magasin.

La Coopération agricole réclame 5 à 10% de hausse à la grande distribution

<h3>Une grande diversit&eacute; de mod&egrave;les de production</h3>&laquo; Toutes les exp&eacute;riences de jardins productifs urbains ne r&eacute;pondent pas &agrave; la m&ecirc;me dynamique &raquo;,&nbsp;ont indiqu&eacute; au CNRS la sociologue Laurence GRANCHAMP et la g&eacute;ographe Sandrine GLATRON :&nbsp;&laquo; Cela peut aller du simple loisir &agrave; une r&eacute;elle activit&eacute; commerciale en passant par un projet visant &agrave; restaurer du lien social &raquo;.Potagers partag&eacute;s, production de l&eacute;gumes et de fruits sur les toits des immeubles, reconqu&ecirc;te d&rsquo;espaces urbains &agrave; des fins alimentaires,&nbsp;de nombreuses pratiques &eacute;mergent pour r&eacute;pondre au besoin de rapprocher la production de produits agricoles face &agrave; l&rsquo;extension des zones urbaines et face aux besoins des urbains de renouer avec le vivant.Le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture urbaine permet de cultiver en hyper local, de mani&egrave;re responsable et personnalis&eacute;e, au c&oelig;ur des villes ou en p&eacute;riph&eacute;rie. L&rsquo;impact est imm&eacute;diat&nbsp;: les&nbsp;co&ucirc;ts de production&nbsp;sont&nbsp;moindres&nbsp;et les&nbsp;&eacute;missions de CO2 plus faibles. Les circuits courts sont alors favoris&eacute;s et sensibilisent les consommateurs qui apprennent &agrave; revivre au rythme des produits de saison.<h3>Une activit&eacute; productive &agrave; part enti&egrave;re et qui nourrit bien</h3><a href="http://www.fao.org/urban-agriculture/fr/" target="_blank">Food and agriculture organization (FAO)&nbsp; </a>Cette performance s&rsquo;explique par des choix de productions sur de tr&egrave;s petites surfaces, en densifiant les cultures. On parle d&rsquo;agriculture &laquo; bio intensive &raquo;, &laquo; bio &raquo; par ce que biologique, dans le respect des cycles naturels et &laquo; intensive &raquo; parce que les cultures sont plant&eacute;es tr&egrave;s serr&eacute;es, tr&egrave;s denses. D&rsquo;autres mod&egrave;les existent tels que les cultures hors sols, l&rsquo;association de productions de l&eacute;gumes avec l&rsquo;aquaponie&hellip; L&rsquo;objectif reste le m&ecirc;me :&nbsp;optimiser l&rsquo;espace pour produire le plus possible sur une toute petite surface dans une logique bien souvent agro&eacute;cologique ou qui se rapproche de la permaculture.<h3>Une activit&eacute; qui cr&eacute;e du lien et qui rend les villes plus vivables</h3>L&rsquo;agriculture urbaine int&egrave;gre souvent une grande part sociale en plus de la production. Il peut s&rsquo;agir d&rsquo;accueil p&eacute;dagogique sur le toit en cultures par exemple, ou de tiers lieu culturel associ&eacute; &agrave; la mini ferme de production de l&eacute;gumes&hellip;. Les fermes urbaines peuvent ainsi se transformer en lieux conviviaux o&ugrave; il est possible de rencontrer des producteurs, d&rsquo;assister &agrave; des performances artistiques, de participer &agrave; une formation &hellip; . Sans compter l&rsquo;impact tr&egrave;s important que peuvent avoir ces espaces v&eacute;g&eacute;talis&eacute;s quand il s&rsquo;agit de r&eacute;duire les ilots de chaleurs urbains. Les plantes vont en effet permettre d&rsquo;abaisser la temp&eacute;rature de l&rsquo;air ambiant de plusieurs degr&eacute;s. Cet aspect devient un enjeu de premier plan au vu des crises climatiques &agrave; venir.<h3>Pour bien produire en milieu urbain, il faut bien se former !</h3>Il n&rsquo;est pas si simple que cela parait de mettre en place un projet de production agricole ou de services en ville. Le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture urbaine repose sur des modes de production durables et contribue &agrave; la transition &eacute;cologique des villes. Elle contribue &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie circulaire en renfor&ccedil;ant pour les habitants l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une alimentation locale. En ouvrant des options pour le recyclage de certains d&eacute;chets, elle contribue &agrave; accroitre la biodiversit&eacute; en ville et&nbsp; &agrave; lutter contre les ilots de chaleur. Cela implique de renforcer ses connaissances agronomiques, de maitriser les techniques de production possibles en ville, de bien r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; son mod&egrave;le de vente, ses clients (ce que nous rassemblons sous le vocable de mod&egrave;le &eacute;conomique) et/ou donc de bien se former.La&nbsp;<a href="https://formation-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/formations/par-type-de-formation/certificat/certificat-agriculture-urbaine/" target="_blank">Certification Professionnelle &laquo; technicien agriculteur en Agriculture urbaine &raquo;</a> tout sp&eacute;cialement ces nouveaux publics. Elle a pour objectif de former les agriculteurs et les agricultrices urbains de demain. Elle s&rsquo;adresse &eacute;galement &agrave; des salari&eacute;s, assistants chefs de culture sp&eacute;cialis&eacute;s en agriculture urbaine, animateurs, formateurs aupr&egrave;s d&rsquo;associations d&eacute;veloppant des projets de quartier.Cette formation bas&eacute;e sur la&nbsp;p&eacute;dagogie active&nbsp;permet de comprendre l&rsquo;agriculture urbaine comme un syst&egrave;me agricole dans la ville, d&rsquo;acqu&eacute;rir les fondamentaux pour pouvoir lancer et conduire ses cultures, de mettre en &oelig;uvre un atelier de production v&eacute;g&eacute;tale en milieu urbain et d&rsquo;int&eacute;grer son projet professionnel dans l&rsquo;environnement social urbain.Cette&nbsp;formation novatrice&nbsp;est conduite sur deux sites sur lesquels sont pr&eacute;sents un&nbsp;grand nombre d&rsquo;initiatives de productions urbaines&nbsp;: Nantes (44) et Angers (49).Au cours de l'enseignement, des experts et sp&eacute;cialistes apportent leurs connaissances bas&eacute;es sur des ann&eacute;es de pratiques. Des visites de sites et des p&eacute;riodes de stage en entreprise permettent d&rsquo;appr&eacute;hender la r&eacute;alit&eacute; du terrain. Et un accompagnement individualis&eacute; permet d&rsquo;affiner son projet professionnel pour une int&eacute;gration r&eacute;ussie dans le paysage de l&rsquo;agriculture urbaine de demain !Pour en savoir plus, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter : 02 53 46 60 53&nbsp;&nbsp;

Le développement de l’agriculture urbaine est en plein essor, il repose sur des modes de production durables et contribue à la transition écologique des villes.

L’agriculture urbaine : une technique en plein essor !

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"La farine n'est pas un une commodit&eacute; comme une autre. C'est un produit noble qui demande un travail d'assembleur, de trieur et d'industriel notamment", a insist&eacute; Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident de la Meunerie fran&ccedil;aise, lors d'une conf&eacute;rence de presse en amont de la convention de l'ANMF. "La farine doit &ecirc;tre propre, saine et r&eacute;pondre &agrave; un cahier des charges" a-t-il ajout&eacute;. 
Pour la Meunerie fran&ccedil;aise, le secteur souffre d'un manque de reconnaissance aupr&egrave;s du grand public, li&eacute; &agrave; une m&eacute;connaissance du m&eacute;tier par la population fran&ccedil;aise en g&eacute;n&eacute;ral.

Le nouveau bureau de l'Association nationale de Meunerie fran&ccedil;aise, qui a accueilli cet &eacute;t&eacute; sa nouvelle secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale Anne-C&eacute;line Contamine, a ainsi pr&eacute;sent&eacute; les principaux enjeux sur lequel il travaillera dans les mois et ann&eacute;es &agrave; venir : Mettre en valeur le travail du meunier au travers de son produit, la farine, mais aussi faire reconnaitre la profession de Meunier. 
Cette derni&egrave;re fait face, et ce depuis plusieurs ann&eacute;es maintenant, &agrave; un manque d'attractivit&eacute; aupr&egrave;s des jeunes fran&ccedil;ais. "Notre fili&egrave;re connait un probl&egrave;me de recrutement" a rappel&eacute; Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau. 
Rien de bien nouveau dans le fonds, mais la situation est de plus en plus urgente &agrave; mesure que les ann&eacute;es passent. L'&eacute;cole nationale sup&eacute;rieure de Meunerie et des Industries c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, qui a form&eacute; des g&eacute;n&eacute;rations de meuniers, connait depuis les ann&eacute;es 2000 une baisse drastique des &eacute;tudiants. L'enseignement dispens&eacute; dans l'&eacute;cole de Surg&egrave;res (<a href="http://enilia-ensmic.fr/" target="_blank">ENILIA-ENSMIC</a>) ne serait "pas suffisamment sp&eacute;cialis&eacute;" et ne correspondrait plus aux besoins actuels de la profession, selon l'ANMF. Et m&ecirc;me au del&agrave; de la Meunerie puisque ce sont toutes les industries c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res qui sont vis&eacute;es, notamment la Nutrition animale. 
Le d&eacute;part de la rue Fortin &agrave; Paris (13e arrondissement) pour la ville de Surg&egrave;res en Charente maritime ne saurait expliquer &agrave; lui seul ce d&eacute;sengouement pour les formations dispens&eacute;s par l'&eacute;cole. 
Un double travail doit donc &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;, d'abord au niveau de l'&eacute;cole pour &eacute;tudier les programmes, les renforcer si besoin, et s'assurer de la qualit&eacute; de l'enseignement dispens&eacute;. Ensuite, il s'agira de communiquer vis &agrave; vis des &eacute;tudiants pour les attirer vers les m&eacute;tiers de la transformation des c&eacute;r&eacute;ales.

<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/pas-de-speculation-sur-les-prix-du-ble-juste-le-fruit-des-fondamentaux-selon-jean-francois-loiseau" target="_blank" title="Farine : pas de sp&eacute;culation sur les prix du bl&eacute;, juste le fruit des fondamentaux du march&eacute;, selon Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau (ANMF)">Lire aussi : Farine : pas de sp&eacute;culation sur les prix du bl&eacute;, juste le fruit des fondamentaux du march&eacute;, selon Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau (ANMF)</a>

La convention de la meunerie à Bordeaux le 9 septembre a été l'occasion pour l'Association nationale de la Meunerie française de présenter sa nouvelle secrétaire générale et de préciser les grands enjeux du secteur pour les années à venir.

L'ANMF souhaite faire reconnaître l'excellence de la farine française et rendre les métiers de la meunerie attractifs

Sur la commune de Sainte-S&eacute;v&egrave;re, en Charente, la&nbsp;<a href="https://www.agrodistribution.fr/coops-negoces/negoces/societe-de-meunerie-et-de-boulangerie-entre-farine-et-vignes-1,0,441315434.html" target="_blank">Soci&eacute;t&eacute; de meunerie et de boulangerie</a>&nbsp;&eacute;tonne &agrave; plus d&rsquo;un titre. D&eacute;j&agrave; parce que c&rsquo;est elle qui fournit les viticulteurs locaux pour leurs approvisionnements de phytos depuis 1957, en plus de son activit&eacute; de minoterie. Ensuite car elle a trouv&eacute; une recette pouvant faire &eacute;conomiser 40&nbsp;% de produits phytosanitaires &agrave; ses clients viticulteurs. Cela gr&acirc;ce &agrave; deux produits naturels commercialis&eacute;s sous la norme engrais : Ma&iuml;ak et Excelan, des&nbsp;<a href="https://cr-distribution.fr/Biostimulants/CR-Distribution-biostimulants" target="_blank">biostimulants de la gamme Vitalter</a>, propos&eacute;s par l&rsquo;entreprise CR Distribution. &laquo;&nbsp;Le premier est riche en silicium, ce qui permet de renforcer la paroi cellulaire des v&eacute;g&eacute;taux, explique Serge Marais, directeur et technicien du petit n&eacute;goce charentais.&nbsp;Le deuxi&egrave;me comprend des compos&eacute;s marins qui ont un effet de stimulation des d&eacute;fenses naturelles.&nbsp;&raquo; En 2018, ann&eacute;e &agrave; tr&egrave;s forte pression parasitaire, Serge Marais a eu l&rsquo;occasion de visiter des parcelles testant ces produits dans une coop&eacute;rative voisine. Il a constat&eacute; de bons r&eacute;sultats m&ecirc;me avec des r&eacute;ductions phyto de 40&nbsp;%. Pour lui, il &eacute;tait clair qu&rsquo;un tel r&eacute;sultat en 2018 montrait la solidit&eacute; du concept. Le technicien a donc souhait&eacute; essayer d&egrave;s 2019, mais ses ambitions ont &eacute;t&eacute; annihil&eacute;es par le gel.Un IFT qui ne d&eacute;passe pas 10 en ann&eacute;e difficile&nbsp;En 2020, il a d&eacute;cid&eacute; de se lancer pour de bon, et a m&ecirc;me mont&eacute; un&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/groupes-30-000-la-reduction-des-phytos-grande-echelle" target="_blank">groupe 30 000</a>&nbsp;avec 15 viticulteurs motiv&eacute;s. &laquo;&nbsp;Il y a une vraie attente, et les producteurs ont jou&eacute; le jeu, dit-il. Certains ont coup&eacute; les parcelles en deux : un c&ocirc;t&eacute; t&eacute;moin et un autre avec les deux produits en association coupl&eacute;s &agrave; une r&eacute;duction de dose des phytos conventionnels de 40&nbsp;%.&nbsp;&raquo; Les produits ont &eacute;t&eacute; apport&eacute;s syst&eacute;matiquement &agrave; chaque passage de pulv&eacute;, en association avec les phytos classiques. Et les r&eacute;sultats ont satisfait Serge Marais d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e. Sur les cinq viticulteurs ayant r&eacute;alis&eacute; le protocole en entier, l&rsquo;&eacute;conomie de produits phytos conventionnels a &eacute;t&eacute; en moyenne de 35&nbsp;%. Il a m&ecirc;me observ&eacute; sur ces parcelles un gain de rendement de 10&nbsp;hl/ha. &laquo;&nbsp;J&rsquo;avais un peu peur car 40&nbsp;% de dose en moins ce n&rsquo;est pas rien, t&eacute;moigne Nicolas Moulin, viticulteur engag&eacute; dans l&rsquo;essai.&nbsp;Mais tout s&rsquo;est bien pass&eacute;, c&rsquo;est une bonne surprise. Sur cette campagne mon IFT a plafonn&eacute; &agrave; 10.&nbsp;&raquo; Serge Marais estime le surco&ucirc;t d&ucirc; &agrave; ces produits entre 35 et 55&nbsp;euros par hectare pour la campagne. Depuis, d&rsquo;autres viticulteurs ont suivi, en plus du groupe 30 000. Ce sont ainsi 400 hectares qui ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;s de cette fa&ccedil;on en 2021 chez ce n&eacute;goce. Les essais dans le cadre du groupe ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;vus sur trois campagnes : 2020, 2021 et 2022.&nbsp;Lire aussi notre dossier :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/reduire-les-ift-ils-lont-fait" target="_blank">R&eacute;duire les IFT : ils l'ont fait !</a>&nbsp;

Depuis deux ans, un négoce agricole charentais teste sur vigne deux produits naturels homologués comme engrais. Ils ont permis une baisse de 40 % des doses phyto et un gain de rendement.

Un duo de biostimulants pour 40 % d’économie phyto

Reposant sur un fonds de solidarit&eacute;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a mis en place le r&eacute;gime d&rsquo;indemnisation des dommages subis par les agriculteurs. Quant aux <a href="https://www.cogedis.com/actualites/assurance-recolte-pour-gerer-les-risques/" target="_blank">assurances r&eacute;colte</a>, elles sont propos&eacute;es par des organismes priv&eacute;s, n&eacute;anmoins subventionn&eacute;es dans le cadre de la PAC.<h2>Fonds de calamit&eacute; agricole</h2>Son but est d&rsquo;assurer une indemnisation aux exploitations qui d&eacute;plorent la perte de r&eacute;colte ou de fonds suite &agrave; une calamit&eacute; climatique. Gr&ecirc;le, gel, s&eacute;cheresse&hellip; : la calamit&eacute; agricole se d&eacute;finit par une variation anormale d&rsquo;intensit&eacute; d&rsquo;un agent naturel climatique. Pour qu&rsquo;un &eacute;v&eacute;nement soit reconnu en tant que calamit&eacute; agricole, un arr&ecirc;t&eacute; du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture doit &ecirc;tre publi&eacute;. Cette publication autorise les exploitants &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de ce fonds.Aliment&eacute; par une taxe de 5,5% sur les assurances obligatoires, le fonds des calamit&eacute;s agricoles est plafonn&eacute; &agrave; 60 millions d&rsquo;&euro; par an. Le montant de l&rsquo;indemnisation se calcule sur la base de bar&egrave;mes d&eacute;partementaux, fix&eacute;s par les comit&eacute;s d&eacute;partementaux d&rsquo;expertise. En cas de sinistre important, l&rsquo;Etat peut abonder via d&rsquo;autres subventions.Toutefois, la r&eacute;p&eacute;tition d&rsquo;un m&ecirc;me &eacute;v&eacute;nement climatique, comme la s&eacute;cheresse, sur un temps court, ne permet plus d&rsquo;atteindre le caract&egrave;re exceptionnel. Dans ce cas, le CNGRA (Comit&eacute; national de gestion des risques en agriculture) ne r&eacute;pond plus.<h2>Des conditions d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;</h2>Pour b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;indemnisation, d&rsquo;autres conditions sont &agrave; remplir. Les pertes dues &agrave; l&rsquo;al&eacute;a doivent atteindre des seuils : au minimum 30%, (jusqu&rsquo;&agrave; 42% pour certaines cultures), de la production annuelle de l&rsquo;exploitation, ainsi que 13% du produit brut th&eacute;orique de l&rsquo;exploitation. Seuls les dommages sup&eacute;rieurs &agrave; 1000 &euro; peuvent pr&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;indemnisation.Quant au FMSE (fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale), il est d&eacute;ploy&eacute; en vue d&rsquo;indemniser pour les pertes dues aux maladies animales ou bien aux organismes nuisibles aux v&eacute;g&eacute;taux ou autres accidents environnementaux. Les exploitants doivent &ecirc;tre &agrave; jour de leurs cotisations au FMSE (Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale) et &agrave; la section sp&eacute;cialis&eacute;e si elle existe.<h2>Quid de l&rsquo;assurance r&eacute;colte ?</h2>Elle se pr&eacute;sente sous la forme d&rsquo;un contrat multirisques climatiques. Le taux d&rsquo;aides pour 2021 est de 65% sur les cotisations du contrat socle et de 45% sur les garanties compl&eacute;mentaires subventionnables. Ces taux font l'objet d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel annuel. Malgr&eacute; les avantages propos&eacute;s (couverture d&rsquo;une grande partie des al&eacute;as climatiques, indemnisation rapide&hellip;), l&rsquo;assurance r&eacute;colte est peu souscrite.

Assurance récolte, fonds de mutualisation ou de calamités agricoles : comment faire face aux dommages subis suite aux incidents climatiques ?

Quel régime d’indemnisation agricole choisir ?

&laquo;&nbsp;Certifi&eacute;e depuis de nombreuses ann&eacute;es pour les biocarburants, Valtris Champlor devient la premi&egrave;re soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise &agrave; obtenir la certification 2BSXtra qui garantit la durabilit&eacute; de ses produits pour les march&eacute;s alimentaires et industriels&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute;, dans un communiqu&eacute; en date du 26 ao&ucirc;t, le fabricant meusien de produits &agrave; partir de colza cultiv&eacute; localement, &agrave; destination de l'agroalimentaire, l'alimentation animale, des &eacute;nergies et des industries.

<h3 class="normal">L'objectif : &ecirc;tre pr&eacute;sent sur tous les march&eacute;s</h3>

Les huiles brutes et raffin&eacute;es, tourteaux, glyc&eacute;rine brute, esters m&eacute;thyliques et autres d&eacute;riv&eacute;s de colza, propos&eacute;s par Valtris Champlor, &laquo;&nbsp;r&eacute;pondent &agrave; des crit&egrave;res stricts de durabilit&eacute; certifi&eacute;s par Bureau Veritas Certification suivant le r&eacute;f&eacute;rentiel 2BSXtra&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;entreprise.

&laquo; Cette certification t&eacute;moigne de notre ambition d&rsquo;&ecirc;tre acteur et promoteur du d&eacute;veloppement durable sur tous les march&eacute;s o&ugrave; Valtris Champlor est pr&eacute;sent &raquo;, d&eacute;clare Christophe Sussat, pr&eacute;sident de Valtris France. L&rsquo;entreprise est de fait certifi&eacute;e 2BSvs pour &laquo;&nbsp;l&rsquo;ester m&eacute;thylique de colza et les acides gras &agrave; usage biocarburants&nbsp;&raquo;, et ce, &laquo;&nbsp;depuis de nombreuses ann&eacute;es&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;. La certification 2BSXtra ne vient qu&rsquo;&eacute;largir les usages de ses produits durables aux autres industries que celle des biocarburants.

Le syst&egrave;me de certification de la durabilit&eacute; 2BSXtra est bas&eacute;e sur les exigences du sch&eacute;ma de certification 2BSvs (d&eacute;di&eacute; &agrave; la biomasse agricole, aux biocarburants et bioliquides), &laquo;&nbsp;afin de permettre aux premi&egrave;res entit&eacute;s de collecte et unit&eacute;s de transformation de d&eacute;montrer la durabilit&eacute; et la tra&ccedil;abilit&eacute; de cette cha&icirc;ne d&rsquo;approvisionnement et de soutenir les op&eacute;rateurs dans leur d&eacute;marche vers une &eacute;conomie circulaire &agrave; faible &eacute;mission de carbone&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;Association 2BS, qui a d&eacute;velopp&eacute; cette certification des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles durables transform&eacute;es pour &ecirc;tre utilis&eacute;es pour les denr&eacute;es alimentaires et animales, et pour la biomasse utilis&eacute;e &agrave; des fins industrielles.

Implant&eacute; &agrave; Verdun, dans le d&eacute;partement de la Meuse, au c&oelig;ur d&rsquo;une r&eacute;gion agricole sp&eacute;cialis&eacute;e dans la culture du colza, Valtris Champlor exploite une usine de trituration d&rsquo;une capacit&eacute; de 400&nbsp;000 t de graines de colza par an, qui permettent de produire 180&nbsp;000 t d&rsquo;huile raffin&eacute;e et 220&nbsp;000 t de tourteau.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-b100-lessai-sur-des-ter-pourrait-profiter-de-ce-nouveau-debouche" target="_blank">Lire aussi :"Le B100 &agrave; l&rsquo;essai sur des TER... Champlor, dans les starting-blocks"</a></div>

Certifiée 2BSXtra, la gamme de produits issus de colza de Valtris Champlor est à destination des marchés de l’alimentaire, de la nutrition animale et des industriels, qui fabriquent des produits à partir de matières premières durables.

Valtris Champlor : des dérivés de colza certifiés durables pour les utilisateurs de produits biosourcés

Alors que la Foire de Ch&acirc;lons vient tout juste de refermer ses portes, son Commissaire G&eacute;n&eacute;ral, Bruno Forget, et Fr&eacute;d&eacute;ric Allaux, Directeur Marketing &amp; Communication du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est se projettent d&eacute;j&agrave; dans l&rsquo;&eacute;dition 2022.Partenaire historique, le banquier-assureur enregistre un bilan positif pour cette ann&eacute;e, tout comme la Foire. Apr&egrave;s l&rsquo;annulation de l&rsquo;&eacute;dition 2020, dans un contexte incertain, beaucoup attendait cette &eacute;dition comme la confirmation des signaux positifs constat&eacute;s depuis le printemps. Une confirmation bien r&eacute;elle que d&eacute;montrent &agrave; la fois&nbsp;:<ul><li>le montant du chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; par l&rsquo;ensemble des commer&ccedil;ants et des restaurateurs, sup&eacute;rieur &agrave; celui de 2018, ann&eacute;e record.</li><li>les contrats sign&eacute;s par le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est aussi bien en&nbsp;cr&eacute;dits consommation, cr&eacute;dits habitat, &eacute;quipements professionnels, qu&rsquo;en souscriptions d&rsquo;assurances.&nbsp; </li></ul>Dans ce contexte, la Foire de Ch&acirc;lons renforce encore un peu plus &agrave; la fois sa position de 2e foire agricole de France juste derri&egrave;re Paris, et celle de rendez-vous incontournable de rentr&eacute;e dont le rayonnement d&eacute;passe largement les fronti&egrave;res de notre r&eacute;gion Grand Est.&nbsp;&nbsp; &laquo;&nbsp;Reconnue de longue date pour &ecirc;tre un mod&egrave;le unique qui associe foire agricole, rencontres &eacute;conomiques et f&ecirc;te populaire, Ch&acirc;lons est aussi un v&eacute;ritable catalyseur d&rsquo;innovations pour notre territoire.&nbsp;D&eacute;j&agrave; engag&eacute;s dans un processus de transformation, nous poursuivons cette dynamique pour accompagner notre territoire dans ce changement soci&eacute;tal profond &raquo;, pr&eacute;cise Bruno Forget. &laquo;&nbsp;Premier financeur de notre territoire, nous sommes &eacute;galement au c&oelig;ur de ce processus de transformation avec deux enjeux, la transition &eacute;nerg&eacute;tique et les jeunes, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de formation ou d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;emploi. Deux priorit&eacute;s pour lesquelles nous travaillons &eacute;troitement avec Bruno Forget. La Foire de Ch&acirc;lons et le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est agissent ensemble avec comme priorit&eacute; le d&eacute;veloppement local. &raquo; compl&egrave;te Fr&eacute;d&eacute;ric Allaux. &nbsp;

De gauche à droite : Christelle Vaillant, Responsable Communication du Crédit Agricole du Nord Est / Ludovic Vachet, Président de l’UCIA de Châlons-en-Champagne / Bruno Forget, Président de la Foire de Châlons / Frédéric Allaux, Directeur Marketing et Communication du Crédit Agricole du Nord Est.

La Foire de Châlons et le Crédit Agricole du Nord Est : en route vers 2022

&laquo;&nbsp;Avec des prix qui sont les m&ecirc;mes qu&rsquo;il y a 40 ans, la situation est catastrophique pour les bovins viande (...)&nbsp;Les jeunes bovins sont vendus &agrave; un euro en-dessous du co&ucirc;t de production (...) Malgr&eacute; la l&eacute;g&egrave;re hausse, le prix du lait ne couvre toujours pas les co&ucirc;ts de production (...)&nbsp;Le r&eacute;sultat courant par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre a baiss&eacute; de 30% en 2020 pour les &eacute;leveurs laitiers et allaitants (...) 30% des agriculteurs gagnent moins de 300 euros par mois (...). Au regard de la charge de travail, on comprend le mal-&ecirc;tre des &eacute;leveurs (...). Les &eacute;leveurs sont en d&eacute;tresse et en col&egrave;re&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence de rentr&eacute;e et &agrave; moins d&rsquo;une semaine de l&rsquo;ouverture du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, le Modef a lanc&eacute; un cri d&rsquo;alerte sur la situation &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/8/3/4213875-1-fre-FR/d5537dc5d3ba-capture-d-e-cran-2021-09-28-a-15-37-31-jpg" alt="A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, le Modef a lanc&eacute; un cri d&rsquo;alerte sur la situation &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage" height="1534" width="2382" /><figcaption>A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, le Modef a lanc&eacute; un cri d&rsquo;alerte sur la situation &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage</figcaption></figure>

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<h2>5,5 &euro; le kilo, 450 &euro; les 1000 litres</h2>Le syndicat ne s&rsquo;est pas content&eacute; d&rsquo;une litanie de maux. Il a aussi expos&eacute; ses revendications, &agrave; commencer par l&rsquo;instauration de prix garantis par l&rsquo;&Eacute;tat. &laquo;&nbsp;Nous r&eacute;clamons un prix garanti de 5,5 euros le kilo pour les vaches allaitantes et de 450 euros les 1000 litres de lait de vache, d&eacute;clare Sophie Bezeau, directrice du Modef. &nbsp;Si l&rsquo;on veut sauver l&rsquo;&eacute;levage et l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, il faut se donner les moyens et du courage politique&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les prix de l&rsquo;aliment, des fourrages, et de la paille et du mat&eacute;riel explosent&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rit Christian Reynaud, pr&eacute;sident de la Commission &eacute;levage.Pour le Modef, le projet de loi Egalim 2, pas plus qu&rsquo;Egalim, ne r&eacute;soudront l&rsquo;&eacute;quation mortif&egrave;re. A propos d&rsquo;Egalim, le Modef plaide pour l&rsquo;approvisionnement &agrave; 100% de produits fran&ccedil;ais dans la restauration collective, quand l&rsquo;article 24, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, pr&eacute;voit 50% de produits de qualit&eacute; et durables, dont 20% de produits bio. L&rsquo;occasion de pourfendre les accords de libre-&eacute;change. &laquo;&nbsp;Des accords tels que le Ceta et le Mercosur enfreignent la libert&eacute; des peuples, en mettant le lib&eacute;ralisme au de-dessus de la souverainet&eacute; alimentaire, poursuit Christian Reynaud. On doit choisir librement nos modes de production &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de nos fronti&egrave;res et ne pas retrouver dans nos assiettes des viandes avec des OGM venus d&rsquo;ailleurs&nbsp;&raquo;. Inutile de pr&eacute;ciser que le Modef ne veut pas de viandes artificielles et hormon&eacute;es et s&rsquo;inqui&egrave;te de la disparition des abattoirs publics et avec eux des &eacute;leveurs pratiquant la vente directe.Iil bannit le retour des farines animales, m&ecirc;me sous leur nouveau jour que seraient les Prot&eacute;ines animales transform&eacute;es.<h2>Un plan d&rsquo;urgence de 100 millions d&rsquo;euros</h2>Pour r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;urgence, le Modef r&eacute;clame une aide de 100 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res animales. Pour les &eacute;leveurs les plus en difficult&eacute;, le syndicat r&eacute;clame une prise en charge des cotisations sociales, des avances de tr&eacute;sorerie et des pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat &agrave; taux z&eacute;ro.Le Modef profitera du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; Clermont-Ferrand (5-8 octobre) pour r&eacute;it&eacute;rer ses revendications. Et dans la perspective de l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, il adressera ses dol&eacute;ances aux futurs candidats.

Face à la situation « catastrophique » des éleveurs, le syndicat réclame toute une batterie de mesures de soutien, à commencer par des prix garantis par l’État, l’approvisionnement des cantines avec 100% de produits français et une aide de 100 millions d'euros.

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