<div>
<p>Depuis que les truies de la station exp&eacute;rimentale des Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne sont log&eacute;es dans les <a href="http://Un bien-&ecirc;tre partag&eacute; en maternit&eacute; truie libert&eacute;">maternit&eacute;s libert&eacute;</a> install&eacute;es en 2020, elles ont sevr&eacute; en moyenne 12 porcelets par port&eacute;e. Cette valeur est inf&eacute;rieure de 0,6 porcelet par rapport aux r&eacute;f&eacute;rences pr&eacute;c&eacute;dentes lorsque les truies &eacute;taient bloqu&eacute;es sur l&rsquo;ensemble de la phase de lactation. Plusieurs points expliquent ces diff&eacute;rences, li&eacute;es d&rsquo;abord &agrave; un troupeau qui n&rsquo;est pas stabilis&eacute; et la pr&eacute;sence de truies &acirc;g&eacute;es qui ont connu la contention. La litt&eacute;rature scientifique a d&eacute;j&agrave; montr&eacute; l&rsquo;importance de l&rsquo;exp&eacute;rience des truies, moins attentives lors du couchage lorsqu&rsquo;elles sont habitu&eacute;es aux cases classiques bloqu&eacute;es.</p>

<h3>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/une-taille-de-portee-maximale-en-maternite-liberte" target="_blank">Une taille de port&eacute;e maximale en maternit&eacute; libert&eacute;?</a></h3>

<p>&nbsp;</p>

<p>Pour le moment, seules 37 des 72 truies suivies n&rsquo;ont connu que la libert&eacute; (67 port&eacute;es suivies). Elles ont sevr&eacute; en moyenne 12,5 porcelets par port&eacute;e pour 15,3 n&eacute;s vifs. Pour ces truies, les performances ne diff&egrave;rent pas de celles du troupeau lorsque les cases bloqu&eacute;es &eacute;taient en place (12,6 sevr&eacute;s pour 15,6 n&eacute;s vifs de moyenne).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_RPO294_ELEV_BEA-TECHPORC_MATER-LIBERTE_NIV1-TAb.png?itok=wk4uriHJ" width="370" height="254" alt="Une phase d&rsquo;adaptation n&eacute;cessaire pour les maternit&eacute;s libert&eacute;" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p>En revanche, les truies, plus vieilles, qui ont connu les deux syst&egrave;mes (case bloqu&eacute;e puis case libert&eacute;) ont sevr&eacute; en moyenne 11,4 porcelets pour 16,2 n&eacute;s vifs. Cette diff&eacute;rence s&rsquo;explique par un plus grand nombre de porcelets &eacute;cras&eacute;s aussi bien dans les 48 premi&egrave;res heures apr&egrave;s la mise bas (alors que la truie est toujours bloqu&eacute;e) que par la suite. Apr&egrave;s lib&eacute;ration, parmi les truies n&rsquo;ayant connu que les nouvelles cases, 76&nbsp;% n&rsquo;ont pas &eacute;cras&eacute; de porcelet. En moyenne, 0,3 porcelet est &eacute;cras&eacute; apr&egrave;s lib&eacute;ration pour les truies n&rsquo;ayant connu que les nouvelles cases. Pour les truies ayant connu les deux syst&egrave;mes, seules 36&nbsp;% n&rsquo;&eacute;crasent pas apr&egrave;s lib&eacute;ration et le nombre moyen de porcelet &eacute;cras&eacute; sur cette p&eacute;riode s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 1,1. Le poids moyen des porcelets sevr&eacute;s est cependant sup&eacute;rieur pour ces truies et s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 9,4&nbsp;kg soit 0,8&nbsp;kg de plus que pour les r&eacute;f&eacute;rences du troupeau en case bloqu&eacute;e.</p>

<h3>&laquo;&nbsp;Un autre m&eacute;tier&nbsp;&raquo;</h3>

<p>Les techniciens appr&eacute;cient de travailler dans ces nouvelles maternit&eacute;s. Les truies y sont plus calmes que dans les cases classiques. La majorit&eacute; des truies est calme (98&nbsp;%) et seule une truie a &eacute;t&eacute; qualifi&eacute;e de tr&egrave;s agressive envers les techniciens. Ce changement de comportement pourrait &eacute;galement &ecirc;tre li&eacute; au nouveau syst&egrave;me d&rsquo;alimentation Gestal Quattro (Jyga technologies distribu&eacute; par RVbiotech) qui permet &agrave; la truie de manger quand elle le souhaite. La possibilit&eacute; de bloquer les truies les plus agressives permet de garantir une meilleure s&eacute;curit&eacute; lors des vaccinations ou de soins aux porcelets.&nbsp;Quelques points mat&eacute;riels sont &agrave; surveiller. Les pi&egrave;ces mobiles attirent fortement les truies qui peuvent d&eacute;t&eacute;riorer le mat&eacute;riel en jouant. C&rsquo;est le cas des bat-flanc qui peuvent alors devenir plus compliqu&eacute;s &agrave; ouvrir et &agrave; fermer. La taille des cases et les recoins rendent aussi le travail de nettoyage plus long. Enfin l&rsquo;agencement de la case est probl&eacute;matique pour la mise &agrave; disposition des augettes pour les porcelets disponibles sur le march&eacute;.</p>

<p>L&rsquo;installation des cases de maternit&eacute; en libert&eacute; sur la station de Cr&eacute;com a conduit &agrave; des changements dans la conduite et les habitudes de travail. Ces premiers r&eacute;sultats restent &agrave; consolider. La prise en main de ces nouveaux &eacute;quipements n&eacute;cessite un temps d&rsquo;adaptation sur les premi&egrave;res bandes. Avec le renouvellement du troupeau et le gain d&rsquo;exp&eacute;rience des techniciens au fil des bandes, les donn&eacute;es r&eacute;colt&eacute;es permettront d&rsquo;&eacute;tablir une r&eacute;f&eacute;rence solide pour les performances en maternit&eacute; libert&eacute;. Le suivi des port&eacute;es au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 a permis d&rsquo;enrichir l&rsquo;exp&eacute;rience de la Chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne dans la conduite de ses nouveaux &eacute;quipements. Les prochains essais sur la conduite, l&rsquo;alimentation, le type de sol permettront d&rsquo;apporter des r&eacute;ponses concr&egrave;tes aux &eacute;leveurs.</p>
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<h2>Une grande case de 6,6&nbsp;m2</h2>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ELEV_TECHPORC_MATER-LIBERTE_SP.jpg" /><figcaption>Le sol de la case libert&eacute; de la station de Cr&eacute;com est compos&eacute; de quatre mat&eacute;riaux diff&eacute;rents pour optimiser le confort des animaux et favoriser une bonne hygi&egrave;ne. &copy; Chambres d'agriculture de Bretagne</figcaption></figure>
Les cases&nbsp;libert&eacute; de la station de Cr&eacute;com sont un mod&egrave;le prototype r&eacute;alis&eacute; par Galvelpor. Elles ont une emprise au sol de 6,6 m&sup2; (2,70m x 2,45&nbsp;m). L&rsquo;espace pour la truie est optimis&eacute; gr&acirc;ce &agrave; un r&eacute;fectoire lat&eacute;ral et une large ouverture. Une niche au capot transparent et chauff&eacute; par une lampe r&eacute;gul&eacute;e sur la temp&eacute;rature de surface des porcelets permet un confort thermique de ces derniers et une surveillance facilit&eacute;e. Le sol est diff&eacute;renci&eacute; (caillebotis plastique, caillebotis b&eacute;ton, caillebotis fil, sol plein plastique) pour allier confort des animaux et conditions de travail. L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;auge et au nid depuis le couloir avant et la possibilit&eacute; d&rsquo;entrer dans la case prot&eacute;g&eacute;e par un bat-flanc permet de bonnes conditions de travail.

<p>&nbsp;</p>
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<h2>Les truies sont lib&eacute;r&eacute;es 5 jours apr&egrave;s la mise bas</h2>

<p>Sur ces bandes, 133 port&eacute;es correspondant &agrave; 72 truies diff&eacute;rentes ont &eacute;t&eacute; suivies. Le rang moyen des truies suivies est de 2,9 avec une bonne r&eacute;partition entre les jeunes&nbsp;et les&nbsp;plus &acirc;g&eacute;es.&nbsp;Elles entrent libres dans la maternit&eacute; et sont bloqu&eacute;es en d&eacute;but de semaine de mise bas, soit 3 &agrave; 4 jours avant la date de mise bas pr&eacute;vue. De la toile de jute leur est fournie&nbsp;avant la mise bas pour exprimer leur comportement de nidification. Elle est retir&eacute;e apr&egrave;s la mise bas, s&eacute;ch&eacute;e et plac&eacute;e dans le nid afin d&rsquo;attirer les porcelets. Une lampe chauffante est plac&eacute;e &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re de la truie pour la&nbsp;mise bas&nbsp;et retir&eacute;e d&egrave;s que celle-ci est termin&eacute;e. Les truies sont lib&eacute;r&eacute;es apr&egrave;s la castration des porcelets soit en moyenne 5,5 jours apr&egrave;s la mise bas pour un sevrage &agrave; 28 jours.</p>
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Depuis juin 2020, les maternités de l’élevage sur caillebotis de la station de Crécom sont équipées de cases liberté. Une phase d’adaptation est nécessaire pour retrouver les performances obtenues dans les anciennes maternités bloquées.

Une phase d’adaptation nécessaire pour les maternités liberté

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<div class="question">
<h3>Quelles sont, pour un fabricant, les possibilit&eacute;s de tamponner les hausses des tarifs des mati&egrave;res premi&egrave;res ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>Pascal Cousin -&nbsp;</strong>Cela passe forc&eacute;ment par un suivi au quotidien des cotations et des disponibilit&eacute;s en couplant achats &agrave; court et moyen terme. Mais il n&rsquo;y a pas de recette miracle ! Quand le bl&eacute; passe en 18 mois de 180 &agrave; 300&nbsp;euros&nbsp;la tonne en entra&icirc;nant toutes les autres c&eacute;r&eacute;ales dans son sillage et qu&rsquo;au cours du m&ecirc;me intervalle de temps le tourteau de soja passe de 300 &agrave; 450&nbsp;euros, le prix de l&rsquo;aliment augmente forc&eacute;ment. Et que dire du tourteau de soja non OGM qui, fin d&eacute;cembre fluctuait entre 650 et 700&nbsp;euros&nbsp;la tonne ! Actuellement le march&eacute; des diff&eacute;rentes mati&egrave;res premi&egrave;res incorpor&eacute;es dans nos aliments est tr&egrave;s compliqu&eacute;. Les march&eacute;s sont tendus, sans visibilit&eacute;, et sont impact&eacute;s par la hausse des prix de l&rsquo;&eacute;nergie sans occulter celle des diff&eacute;rentes mesures mises en place pour lutter contre le covid.</div>

<div class="question">
<h3>Quelles strat&eacute;gies d&rsquo;adaptation constatez-vous sur le terrain ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>P. C.&nbsp;-&nbsp;</strong>Les premi&egrave;res interrogations de nos clients sont li&eacute;es &agrave; la hausse du prix des aliments et aux perspectives &agrave; venir. Mais le prix de l&rsquo;aliment doit &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute; dans un prix de ration avec une quantit&eacute; et une dur&eacute;e d&rsquo;utilisation. Cela para&icirc;t &eacute;vident de le dire mais c&rsquo;est tr&egrave;s important.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/cap-proteines-veut-rendre-la-souverainete-proteique-la-france" target="_blank" title="Aucun r&eacute;sultat">Cap Prot&eacute;ines veut rendre la souverainet&eacute; prot&eacute;ique &agrave; la France</a></div>

<p>Cette ann&eacute;e les ensilages de ma&iuml;s ont souvent des valeurs &eacute;nerg&eacute;tiques un peu faibles. Cela s&rsquo;explique par des tonnages de mati&egrave;re s&egrave;che r&eacute;colt&eacute;s cons&eacute;quents mais avec une richesse en grain qui n&rsquo;est pas forc&eacute;ment proportionnelle au volume de feuilles et de tiges. Certains de nos clients ont coup&eacute; leurs ma&iuml;s plus haut (au ras de la poup&eacute;e et non au ras du sol) de fa&ccedil;on &agrave; augmenter la proportion en grains. De la m&ecirc;me fa&ccedil;on, l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s &eacute;pis ou de ma&iuml;s inert&eacute;, souvent stock&eacute; en boudins se d&eacute;veloppe depuis quelques ann&eacute;es en compl&eacute;ment de l&rsquo;ensilage plante enti&egrave;re. Cela permet de conforter la densit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique d&rsquo;une ration en r&eacute;duisant l&rsquo;ajout de c&eacute;r&eacute;ales ou d&rsquo;aliment achet&eacute; &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Nous accompagnons ces &eacute;volutions. Je suis convaincu que l&rsquo;&eacute;leveur doit d&rsquo;abord valoriser les produits cultiv&eacute;s sur sa ferme puis acheter en fonction les bons compl&eacute;ments aux meilleurs prix.</p>

<p class="accroche">Nous avons des demandes pour des formules avec z&eacute;ro soja import&eacute;</p>

<p>On constate &eacute;galement la mise en place d&rsquo;assolements plus diversifi&eacute;s et une nette tendance &agrave; introduire davantage de l&eacute;gumineuses pour aller chercher de la prot&eacute;ine. Ce sont des pistes &agrave; encourager. Cela am&egrave;ne une vraie s&eacute;curit&eacute; dans le syst&egrave;me fourrager et une moindre d&eacute;pendance aux al&eacute;as de la conjoncture et du climat.</p>

<div class="question">
<h3>Le soja import&eacute; du Br&eacute;sil a mauvaise presse. Serait-il envisageable de s&rsquo;en passer dans les formules bovins viande pour redorer l&rsquo;image de la viande bovine ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>P. C.&nbsp;-&nbsp;</strong>Finir des bovins sans tourteaux de soja ce n&rsquo;est pas un probl&egrave;me. Il faut remplacer au moment de la formulation le soja par d&rsquo;autres sources de prot&eacute;ines (tourteaux de colza, tournesol, lin&hellip;) en incluant souvent une proportion plus importante de dr&ecirc;ches. On le fait d&eacute;j&agrave;. Techniquement et &eacute;conomiquement cela fonctionne. Cela se traduit par des aliments un peu moins riches en prot&eacute;ines et n&eacute;cessite souvent de jouer sur le ratio fourrages/concentr&eacute;s. Les aliments de notre gamme PMS ont &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute;s dans cet esprit. Ils permettent d&rsquo;augmenter l&rsquo;autonomie en prot&eacute;ine.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/reduire-lempreinte-carbone-du-soja-importe" target="_blank">R&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone du soja import&eacute;</a></div>

<p>Nous avons des demandes pour des formules avec z&eacute;ro soja import&eacute;. Mais quand en bout de cha&icirc;ne un transformateur ou un distributeur souhaite s&rsquo;engager, il faut s&rsquo;assurer que ce soit r&eacute;alisable en amont. L&rsquo;aliment sans soja import&eacute; doit &ecirc;tre disponible toute l&rsquo;ann&eacute;e en quantit&eacute; suffisante. Ce sont des strat&eacute;gies &agrave; anticiper avec un certain recul !</p>

<p>C&rsquo;est ce que Sanders a commenc&eacute; &agrave; faire avec <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/sojalim-vers-un-doublement-de-la-capacite-de-production-de-lusine-de-vic-en-bigorre">l&rsquo;usine Sojalim de Vic-en-Bigorre dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques</a> o&ugrave; on triture actuellement 25 000 tonnes de soja 100&nbsp;% fran&ccedil;ais avec cette ann&eacute;e de gros investissements pour doubler l&rsquo;activit&eacute;. Sanders a &eacute;galement investi avec Terrena &agrave; Thouars dans les Deux-S&egrave;vres sur le site Ol&eacute;osyn pour triturer uniquement des graines bio. Les strat&eacute;gies pour limiter les besoins en tourteaux import&eacute;s se mettent en place, mais progressivement.</p>
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<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/prix-du-ble-record-300-euros-peut-il-encore-augmenter">Prix du bl&eacute; record &agrave; 300&nbsp;&euro; : peut-il encore augmenter</a> ?</div>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-soja-francais-t-il-un-avenir-face-aux-geants-sud-americains">Le soja fran&ccedil;ais a-t-il un avenir face aux g&eacute;ants sud-am&eacute;ricains ?</a></div>
</div>



Impossible de ne pas répercuter la flambée du prix des matières premières sur l’aliment du bétail. Pour autant, le groupe Sanders entend accompagner les stratégies d’adaptation mises en place par les éleveurs et conforte son approvisionnement en tourteaux non OGM triturés en France. Le point avec Pascal Cousin, chef de marché ruminants chez Sanders.

« Les marchés des matières premières pour l'alimentation des bovins sont tendus, sans visibilité »

<p><strong>Arr&ecirc;t&eacute; 6 janvier par le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture</strong>, le <a href="https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france" target="_blank">d&eacute;compte des foyers d&rsquo;influenza aviaire</a> s&rsquo;&eacute;leve &agrave; 46 foyers en &eacute;levages commerciaux depuis le 21 novembre. La maladie progressant encore dans le Sud-Ouest, le bilan s&rsquo; alourdit chaque jour.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/volailles/grippe-aviaire-au-31-decembre-le-sud-ouest-sous-fortes-tensions" target="_blank"> la situation de la grippe aviaire au 31 d&eacute;cembre</a></div>

<p><strong>Vingt foyers suppl&eacute;mentaires </strong>sont apparus depuis mercredi 29 d&eacute;cembre, tous dans le Sud-Ouest sauf un.</p>

<p><strong>La Vend&eacute;e a connu son premier foyer le 1er janvier</strong> dans un &eacute;levage de volailles de chair de Beaufou, bord&eacute; par deux &eacute;tangs. Un des trois b&acirc;timents contenant 12&nbsp;800 dindes a &eacute;t&eacute; atteint. L&rsquo;euthanasie a &eacute;t&eacute; ex&eacute;cut&eacute;e le 2 janvier et les deux autres poulaillers ont suivi cette semaine.</p>

<p><strong>Dans le Sud-Ouest, </strong>le nombre de foyers est pass&eacute; de <strong>9 &agrave; 24 dans les Landes, de 4 &agrave; 7 en Pyr&eacute;n&eacute;es atlantiques et de 5 &agrave; 6 dans le Gers.</strong> Selon un communiqu&eacute; de la pr&eacute;fecture des Landes, diffus&eacute; dans la soir&eacute;e du 5 janvier, il y avait 22 &eacute;levages contamin&eacute;s dont 11 en palmip&egrave;des, 8 en volailles et 3 mixtes.</p>

<p><strong>Dans les Landes</strong>, c&rsquo;est le cluster autour de Mant qui reste le plus actif avec une extension, les deux autres clusters (Gers et ouest des Landes) ayant &eacute;t&eacute; stabilis&eacute;s.</p>

<p>En revanche, <strong>comme le montre notre carte interactive ci dessous</strong>, de nouveaux foyers isol&eacute;s apparaissent progressivement.</p>

<p><strong>Il est essentiel que ces foyers primaires n&rsquo;&eacute;voluent pas en clusters</strong>, auquel cas une grande partie du secteur se trouverait bloqu&eacute; suite &agrave; sa mise en zone renforc&eacute;e de surveillance.</p>

<p>Au vu de cette &eacute;volution, <strong>l&rsquo;interdiction des mises en place de volailles a &eacute;t&eacute; prolong&eacute;e jusqu&rsquo;au 14 janvier</strong>. Les communes concern&eacute;es sont celles situ&eacute;es &agrave; moins de 20 km d&rsquo;un foyer, soit 10 km au-del&agrave; de la zone r&eacute;glement&eacute;e de surveillance.</p>

<p>Par ailleurs, mercredi soir la pr&eacute;fecture des Landes indiquait qu'<strong>une plate-forme de mise &agrave; mort des animaux des &eacute;levages d&eacute;peupl&eacute;s et test&eacute;s n&eacute;gatifs va &ecirc;tre mise en place &agrave; Hagetmau et sera op&eacute;rationnelle d&eacute;s vendredi 7 janvier</strong>. Au 4 janvier, dans les Landes75 000 palmip&egrave;des et 80 000 volailles avaient &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;s sur les sites d'&eacute;levages.</p>

<p><iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/u/0/embed?mid=19IbyY8Rgj1GRN__gIYBlxkUOu2C42Nv-&amp;ehbc=2E312F" width="640"></iframe></p>

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Depuis le début de l’année, les détections de virus influenza H5N1 hautement pathogène se poursuivent dans le Sud-Ouest et un foyer a été constaté en Vendée.

[Mise à jour au 6 janvier ] Grippe aviaire : les cas se multiplient dans le Sud-Ouest depuis début janvier

<p class="MsoPlainText"><em>"Sur le glyphosate, je n'ai pas r&eacute;ussi"</em>, a affirm&eacute; M. Macron dans un entretien au journal Le Parisien le 4 janvier. <em>"Certains agriculteurs m'ont dit que si on les obligeait &agrave; sortir rapidement, ils allaient mettre la cl&eacute; sous la porte, parce que leurs concurrents espagnols ou italiens, eux, pouvaient continuer &agrave; produire"</em>, a-t-il expliqu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"C'est l'erreur que j'ai commise en d&eacute;but de quinquennat : il faut agir sur ces sujets au niveau europ&eacute;en"</em>, a-t-il jug&eacute;, alors que la France vient de prendre la pr&eacute;sidence de l'UE pour les six prochains mois.<em> "Cela ne marche pas si on le fait tout seul. Je ne peux pas mettre des agriculteurs dans des impasses et sans solution"</em>, a-t-il expliqu&eacute;, pr&eacute;cisant que <em>"l'on est &agrave; l'heure des solutions pratiques".</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-365-pour-le-destin-du-glyphosate-dans-l-ue" target="_blank" title="">J-365 pour le destin du glyphosate dans l'UE</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Il s'&eacute;tait engag&eacute; en novembre 2017 pour une interdiction du glyphosate<em> "au plus tard dans trois ans"</em>. Il avait reconnu en d&eacute;cembre 2020 ne pas avoir r&eacute;ussi &agrave; tenir sa promesse, plaidant un &eacute;chec <em>"collectif".</em></p><p class="MsoPlainText">Depuis, la France s'est fix&eacute; pour objectif de sortir de l'essentiel des usages de ce d&eacute;sherbant class&eacute; comme "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2021, avant une interdiction totale en 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/utilisations-du-glyphosate-en-france-ou-en-est-on" target="_blank" title="">Utilisations du glyphosate en France : o&ugrave; en est-on ?</a>
</aside>



Le président français Emmanuel Macron a reconnu "ne pas avoir réussi" sur le glyphosate, admettant avoir commis "l'erreur" de croire la France capable de sortir de ce désherbant seule sans les autres pays européens.

Macron reconnaît "ne pas avoir réussi" sur le glyphosate

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous avons un engagement majeur pour 2022, c&rsquo;est la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise du Conseil de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. Elle intervient 60 ans apr&egrave;s le d&eacute;but de la Pac. Je peux vous dire &agrave; quel point cette Pac est un levier d&rsquo;action tr&egrave;s important et &agrave; quel point je porterai les valeurs et l&rsquo;esprit de ce trait&eacute; de Rome de mani&egrave;re tr&egrave;s forte &agrave; Bruxelles car je crois profond&eacute;ment &agrave; cette politique &eacute;conomique, environnementale et sociale, comme un ciment de cette construction europ&eacute;enne</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence de presse du&nbsp;4 janvier, Julien Denormandie a redit son attachement &agrave; l&rsquo;Europe, une b&eacute;atitude qui n&rsquo;exon&egrave;re pas l&rsquo;Union de certains travers que le ministre de l&rsquo;Agriculture entend corriger sinon infl&eacute;chir, avec un fil conducteur&nbsp;: la lutte contre les distorsions de concurrence, extra et intra-europ&eacute;ennes.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-priorites-de-denormandie-avant-la-presidentielle-1-2-la-france" target="_blank" title="">Les priorit&eacute;s de Denormandie avant la pr&eacute;sidentielle&nbsp;(1/2)&nbsp;: la France</a>
</aside>
<h2>Pac et PSN&nbsp;: &laquo; S&rsquo;assurer de la convergence entre Etats membres&nbsp;&raquo;</h2><p>Adopt&eacute;e par le parlement europ&eacute;en le 23 octobre 2020, la r&eacute;forme de la Pac, qui entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2023, inaugure un nouveau cadre mettant fin aux centaines de r&egrave;glements europ&eacute;ens au profit de 27 Plans strat&eacute;giques nationaux (PSN). Les PSN sont cens&eacute;s simplifier et reconnecter la Pac aux territoires et ainsi faire taire les critiques d&rsquo;une Pac &laquo;&nbsp;hors-sol&nbsp;&raquo;.</p><p>Au proc&egrave;s en renationalisation, le ministre r&eacute;torque &laquo;&nbsp;<em>harmonisation</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>En tant que pr&eacute;sident du Conseil des ministres de l&rsquo;Agriculture de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, j&rsquo;ai d&eacute;cid&eacute; et inform&eacute; la Commission europ&eacute;enne que que je souhaitais qu&rsquo;elle nous fasse une pr&eacute;sentation en d&eacute;tail des diff&eacute;rents PSN pour nous assurer que cette convergence et cette lutte contre les distorsions de concurrence soient bien mises en &oelig;uvre dans les PSN</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Selon le ministre, cette pr&eacute;sentation pourrait avoir lieu fin mars, sous r&eacute;serve que les 27 &Eacute;tats membres aient effectivement transmis leur PSN. Une quinzaine de pays n&rsquo;avait pas satisfait &agrave; cette obligation fix&eacute;e au 31 d&eacute;cembre dernier. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-psn-de-la-pac-2023-2027-en-partance-pour-bruxelles" target="_blank">La France a transmis son PSN &agrave; la Commission le 23 d&eacute;cembre</a>.</p><h2>Conditionnalit&eacute; sociale&nbsp;: &laquo; Mettre fin au dumping social entre Etats membres&nbsp;&raquo;</h2><p>S&rsquo;agissant des PSN, le ministre de l&rsquo;Agriculture entend exercer son droit de regard notamment sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-beneficier-de-l-ecoregime-dans-la-future-pac" target="_blank">les &eacute;cor&eacute;gimes, lesquels symbolisent l&rsquo;ambition environnementale et climatique de la Pac</a> et concentrent &agrave; eux seuls 25% du budget du 1er pilier.</p><p>La prochaine Pac va par ailleurs instaurer une conditionnalit&eacute; sociale, concernant les travailleurs salari&eacute;s, et que les &Eacute;tats membres devront appliquer au plus tard le 1<sup>er</sup> janvier 2025. La France l&rsquo;appliquera d&egrave;s le 1<sup>er</sup> janvier 2023. &laquo; <em>On sait qu'il y a du dumping social tr&egrave;s fort entre pays europ&eacute;ens. La France a pouss&eacute; tr&egrave;s fort et on &eacute;tait assez isol&eacute; &agrave; un certain moment. Mais nous avons eu gain de cause pour que le respect du socle europ&eacute;en des droits du travail soit une condition au versement des aides de la Pac</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Distorsions intra-UE sur les phytos&nbsp;: &laquo;&nbsp;En finir avec la concurrence d&eacute;loyale&nbsp;&raquo;</h2><p>Le ministre de l&rsquo;Agriculture entend s&rsquo;attaquer aux distorsions de concurrence g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les autorisations &agrave; g&eacute;om&eacute;trie variable des produits phyto au sein de l&rsquo;UE. L&rsquo;un de ses derniers avatars concerne le basamid, un d&eacute;sinfectant du sol dont l&rsquo;autorisation sur fraise va &ecirc;tre supprim&eacute;e en France, mais maintenue en Belgique notamment. &laquo;&nbsp;<em>Il faire en sorte que l&rsquo;ensemble des normes phytos soient bien appliqu&eacute;es &agrave; tous les &Eacute;tats membres pour ne pas cr&eacute;er des situations de concurrence d&eacute;loyale au sein du march&eacute; commun</em>&nbsp;&raquo;, a dit le ministre.</p><p>La r&eacute;vision de la directive europ&eacute;enne Sud (Sustainable use of pesticides, ou utilisation durable des pesticides), programm&eacute;e pour le second trimestre, en sera le support. &laquo;&nbsp;<em>Il y a trois ans, c&rsquo;&eacute;tait impossible de parler de r&eacute;ciprocit&eacute; au niveau du Conseil europ&eacute;en. Aujourd&rsquo;hui, on a ce momentum politique que l&rsquo;on doit consolider, sur la base de deux principes&nbsp;: pas d&rsquo;interdiction sans solution et porter tous les sujets au niveau europ&eacute;en pour ne pas cr&eacute;er de concurrence d&eacute;loyale&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Distorsions extra-UE sur les phytos&nbsp;: &laquo;&nbsp;Int&eacute;grer les LMR dans la Directive Sud&nbsp;&raquo;</h2><p>Le ministre veut profiter de la r&eacute;vision de la directive Sud pour porter un coup aux distorsions de concurrence avec les pays tiers, en y incluant les Limites maximales de r&eacute;sidus (LMR), une mani&egrave;re de lutter contre l&rsquo;importation de produits ne correspondant pas &agrave; nos normes de production. &laquo;&nbsp;<em>Il faut que l&rsquo;Europe impose ses normes et ne se fasse pas imposer les normes des autres. Pour cela, il faut conditionner l&rsquo;acc&egrave;s pr&eacute;f&eacute;rentiel &agrave; notre march&eacute; au plein respect des normes de production europ&eacute;ennes&nbsp;: &nbsp;c&rsquo;est la question des conditionnalit&eacute;s tarifaires. Il faut aussi que les LMR concernant les produits non autoris&eacute;s dans notre espace commun soient le plus ambitieuses possible</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Clause miroir sur les activateurs de croissance&nbsp;: &laquo;&nbsp;Une croisade&nbsp;&raquo;</h2><p>La question des LMR est l&rsquo;une des clauses miroirs que le ministre de l&rsquo;Agriculture souhaite voir instaurer par l&rsquo;UE, une bataille &eacute;rig&eacute;e au rang de &laquo;&nbsp;<em>croisade</em>&nbsp;&raquo;. Il y en a d&rsquo;autres, comme celle concernant les activateurs de croissance administr&eacute;s aux animaux. Dans son r&egrave;glement sur les m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires du 11 d&eacute;cembre 2018, la Commission europ&eacute;enne a interdit l&rsquo;importation de telles viandes mais l&rsquo;acte d&eacute;l&eacute;gu&eacute; se fait attendre. &laquo;&nbsp;<em>Plus personne ne peut comprendre que l&rsquo;on importe des produits dont la production n&rsquo;est pas autoris&eacute;e en Europe. Il ne faut rien l&acirc;cher</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>D&eacute;forestation import&eacute;e&nbsp;: &laquo; Loin des yeux, loin du c&oelig;ur, cela n&rsquo;a aucun sens au plan environnemental&nbsp;&raquo;</h2><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/compte-a-rebours-et-calculette-zero-soja-deforeste-pour-duralim" target="_blank">La lutte contre la d&eacute;forestation import&eacute;e</a> est l&rsquo;une des autres priorit&eacute;s de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;UE. En novembre dernier, la Commission europ&eacute;enne a pr&eacute;sent&eacute; une proposition de r&egrave;glement visant &agrave; enrayer l&rsquo;importation de produits complices de d&eacute;forestation, dont le soja et la viande de b&oelig;uf. La France entend appuyer la d&eacute;marche ce qui, s&rsquo;agissant du soja, permettrait de faire d&rsquo;une pierre deux coups, en mettant fin &agrave; l&rsquo;importation de produits dont la production est interdite sur notre continent, sous r&eacute;serve des trouver des substituts. <em>&laquo; Loin des yeux, loin du c&oelig;ur, cela n&rsquo;a aucun sens au plan environnemental</em>&nbsp;&raquo;, a dit Julien Denormandie.</p><h2>Green deal&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il faut arr&ecirc;ter de se raconter des carabistouilles&nbsp;&raquo;</h2><p>Concernant le Green deal (Pacte vert), la strat&eacute;gie verte de l&rsquo;UE &agrave; l&rsquo;horizon 2030, le ministre de l&rsquo;Agriculture a affirm&eacute; qu&rsquo;il se montrerait <em>&laquo;&nbsp;tr&egrave;s attentif&nbsp;&raquo;</em> &agrave; sa traduction l&eacute;gislative. Faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;&eacute;tude du JRC, un organisme de recherche d&eacute;pendant de la Commission europ&eacute;enne et dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pacte-vert-et-noir-de-la-commission-europeenne" target="_blank">les projections font &eacute;tat d&rsquo;une baisse de la production agricole en UE de 13% et d&rsquo;une hausse des importations de 20%</a>, Julien Denormandie a jug&eacute; que c&rsquo;&eacute;tait &laquo;&nbsp;<em>un non-sens, en terme de souverainet&eacute; et d&rsquo;environnement, de voir les deux tiers des r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;mission de CO2 compens&eacute;es par des importations. La mise en &oelig;uvre du Green deal doit se faire de mani&egrave;re ambitieuse mais r&eacute;aliste. Il faut arr&ecirc;ter de se raconter des carabistouilles</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Carbone dans les sols&nbsp;: &laquo;&nbsp;Cr&eacute;er de la valeur environnementale et &eacute;conomique&nbsp;&raquo;</h2><p>Le &laquo;&nbsp;carbon farming&nbsp;&raquo; ou la s&eacute;questration du carbone dans les sols fait aussi partie des priorit&eacute;s, nationale et europ&eacute;enne, de Julien Denormandie. Au plan europ&eacute;en, le ministre en fera la th&eacute;matique principale de la r&eacute;union informelle des ministres europ&eacute;ens de l&rsquo;agriculture pr&eacute;vue le 6 f&eacute;vrier &agrave; Strasbourg. &laquo;&nbsp;<em>Il nous faut absolument &eacute;tudier le moyen de cr&eacute;er de la valeur environnementale et &eacute;conomique pour nos agriculteurs, par une augmentation de la captation de carbone dans nos sols agricoles</em>&nbsp;&raquo;.</p>


La France exerce pour six mois la présidence du Conseil de l’Union européenne. Le ministre de l’Agriculture entend profiter de cette fenêtre, traversée par la présidentielle, pour s’attaquer aux distorsions de concurrence, avec les pays tiers, mais aussi au sein de l’Union européenne.

Les priorités de Denormandie avant la présidentielle (2/2) : l’Europe

<p>Les propositions pour la mise en &oelig;uvre de la PAC en 2023 reposent sur le Plan Strat&eacute;gique National pr&eacute;sent&eacute; en septembre dernier.</p><p>Les choix fran&ccedil;ais pour la nouvelle PAC ne seront d&eacute;finitifs qu&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;avis de l&rsquo;autorit&eacute; environnementale, la consultation publique, puis la validation par la Commission europ&eacute;enne annonc&eacute;e au plus tard au 1er juillet 2022.</p><h2>Conditionnalit&eacute; renforc&eacute;e</h2><p>Une majorit&eacute; des aides (d&eacute;coupl&eacute;es, coupl&eacute;es, indemnit&eacute;s compensatoires de handicaps naturels, mesures agroenvironnementales et climatiques, conversion &agrave; l&rsquo;agriculture biologique&hellip;) est conditionn&eacute;e au respect de certaines r&egrave;gles, regroup&eacute;es sous le terme &laquo; conditionnalit&eacute; &raquo;. A partir de 2023, ces r&egrave;gles se renforceront. Par exemple les r&egrave;gles qui permettaient d'obtenir un paiement vert seront int&eacute;gr&eacute;s &agrave; la conditionnalit&eacute; des aides.</p><h2>Bient&ocirc;t 9 BCAE</h2><p>La conditionnalit&eacute; des aides repose actuellement sur 7 r&egrave;gles de bases de Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE). Dans le cadre de la nouvelle PAC mise en place en 2023, ces BCAE passeront &agrave; 9.</p><h5>Maintien des prairies permanentes &agrave; l'&eacute;chelle r&eacute;gionale : BCAE 1</h5><p>Le ratio prairie permanentes/SAU ne doit pas &ecirc;tre inf&eacute;rieur &agrave; 5 % par rapport au ratio de r&eacute;f&eacute;rence. Une demande d&rsquo;autorisation sera mise en place en de&ccedil;&agrave; d&rsquo;une baisse de 2 %.</p><h5>Protection des zones humides et des tourbi&egrave;res : nouvelle BCAE 2 verra le jour en 2024</h5><p>Pour l&rsquo;instant, l&rsquo;Administration n&rsquo;a pas tranch&eacute; sur leur d&eacute;finition et leurs zonages, ni sur les pratiques &agrave; privil&eacute;gier.</p><h5>Interdiction du brulage des chaumes apr&egrave;s r&eacute;colte : la BCAE 3 reste inchang&eacute;<br>&nbsp;</h5><h5>Protection des cours d&rsquo;eau contre la pollution et le ruissellement : BCAE 4</h5><p>A partir de 2023, il faudra cr&eacute;er une bande tampon d&rsquo;une largeur d&rsquo;un m&egrave;tre (en herbe ou en production) le long des canaux d&rsquo;irrigation ou de drainage et des foss&eacute;s avec interdiction de produits phytosanitaires.</p><h5>Interdiction du travail du sol sur des sols gorg&eacute;s d&rsquo;eau ou inond&eacute;s :&nbsp;La BCAE 5 correspond &agrave; l&rsquo;ancienne BCAE 6</h5><p>Pour les parcelles avec une pente sup&eacute;rieure &agrave; 10 % interdiction de labour du 1er d&eacute;cembre au 15 f&eacute;vrier ou labour perpendiculaire &agrave; la pente ou bande v&eacute;g&eacute;talis&eacute; de 5 m&egrave;tres en bas de la parcelle.</p><h5>Respect de la couverture des sols pendant les p&eacute;riodes les plus sensibles (respect des dates en zone vuln&eacute;rable) : BCAE 6<br>&nbsp;</h5><h6>Rotation, diversification des cultures : BCAE 7</h6><p>Il faudra au minimum 2 points sur la base d&rsquo;un scoring.&nbsp; Comme avant, les exploitations en bio, majoritairement en herbe ou riz, et de moins de 10 ha sont exempt&eacute;s.</p><h6>La BCAE 8 contient trois exigences :<br>(les productions bio ne sont pas exempt&eacute;s)</h6><p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - Interdiction de couper les haies et les arbres pendant la p&eacute;riode de nidification (1er avril au 31 juillet</p><p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - Maintien des particularit&eacute;s topographiques : haies, bosquets, mares.</p><p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - Respect d&rsquo;un pourcentage minimum de surfaces non productives. L&rsquo;agriculteur devra respecter :</p><p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - Soit 4 % d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments agro-&eacute;cologiques non productifs (haies, jach&egrave;res, bandes enherb&eacute;es) par rapport &agrave; sa surface en terre arables</p><p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - soit 7 % de surfaces agro-&eacute;cologiques (cultures d&eacute;rob&eacute;es, fixatrices d&rsquo;azote) comprenant au minimum 3 % d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments non productifs.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - Interdiction du labour des prairies permanentes sensibles dans les zones Natura 2000 : BCAE 9</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Toutes les exploitations seront concern&eacute;es. CAP Conformit&eacute; : la solution pour s&eacute;curiser vos aides PAC. Vous avez besoin d&rsquo;avoir un &oelig;il ext&eacute;rieur et bienveillant sur la conformit&eacute; de vos pratiques ? Envie de vous d&eacute;charger du poids de la r&egrave;glementation ? Optez pour Cap Conformit&eacute; Pour en savoir plus, contactez Audrey BAUCHET - 06.11.70.49.23</p>
</aside>
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La conditionnalité des aides se renforce pour la prochaine PAC 2023–2027. Les règles qui engendraient un paiement vert intègrent désormais cette conditionnalité renforcée.

[Marne] PAC 2023-2027 : vers une conditionnalité des aides renforcée

<p>L'&eacute;pisode de gel national en avril 2021 est de loin le fait le plus marquant de l'ann&eacute;e.</p><p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-7-articles-quil-ne-fallait-pas-rater-en-2021" target="_blank">Lire les articles</a> </p>


Rétrospective sur les temps forts de l'actualité de la filière vitivinicole en 2021.

Les 7 articles qu'il ne fallait pas rater en 2021

<p>La liste des &eacute;v&egrave;nements pr&eacute;vus en ce d&eacute;but d'ann&eacute;es et report&eacute;s n'en finit pas de s'allonger, compte tenu de la pand&eacute;mie de Covid-19 et notamment de la propagation du variant Omicron, . Voici la liste (non exhaustive) des rassemblements pr&eacute;vus dans la fili&egrave;re du commerce et de la transformation des grains concern&eacute;s par un report de date :</p>

<ul><li><strong>Bourse du Nouvel an et de l'Ex&eacute;cution</strong> organis&eacute;e par AgroParisBourse (initialement pr&eacute;vue le 21 janvier) est report&eacute;e au <strong>mercredi 23 mars</strong> dans les salons de l'Aveyron (Paris 12e).<br />
	&nbsp;</li>
	<li>Salon <strong>Sirha-Europain</strong> (initialement pr&eacute;vu du 22 au 25 janvier) se tiendrait en principe du<strong> 26 au 29 mars, </strong>toujours au parc des expositions de la porte de Versailles &agrave; Paris.<br />
	&nbsp;</li>
	<li>La troisi&egrave;me &eacute;dition de <strong>Phlo&egrave;me</strong>, organis&eacute;e par ARVALIS&ndash;Institut du v&eacute;g&eacute;tal et consacr&eacute;e &agrave; l'innovation c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re (initialement pr&eacute;vue les 25 et 26 janvier 2022) devrait ouvrir ses portes les<strong> 3 et 4 novembre</strong> 2022.</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<p class="normal">Concernant le <strong>Salon international de l'Agriculture</strong>,&nbsp;le Ceneca et Comexposium qui l'organisent ont indiqu&eacute; le 5 janvier &laquo;<strong>&nbsp;engager actuellement un travail sur les meilleures solutions d&rsquo;accueil des visiteurs, des exposants et &eacute;quipes travaillant avec envie pour la bonne tenue de notre Salon&nbsp;</strong>&raquo;. &laquo;&nbsp;En tant que propri&eacute;taire et organisateur, nous sommes conscients de la responsabilit&eacute; qui est la n&ocirc;tre&nbsp;et qui d&eacute;passe largement l&rsquo;aspect logistique. Bien s&ucirc;r, nous appliquerons les consignes sanitaires en vigueur, lesquelles pourraient encore changer d&rsquo;ici f&eacute;vrier, et nous nous adapterons pour&nbsp;accueillir chacune et chacun de fa&ccedil;on optimale&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.<br />
&nbsp;</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/salon-de-lagriculture-2022-les-organisateurs-reflechissent-aux-meilleures-solutions-daccueil" target="_blank">Lire &eacute;galement : Salon de l&rsquo;agriculture 2022, les organisateurs &laquo; r&eacute;fl&eacute;chissent aux meilleures solutions d&rsquo;accueil &raquo; face &agrave; la Covid-19</a></div>

<p class="normal">D'autres &eacute;v&egrave;nements pourraient &eacute;galement modifier leur organisation au regard de l'&eacute;volution de la pand&eacute;mie et des mesures prises par le gouvernement. La liste pourrait donc s'allonger dans les jours &agrave; venir.</p>

<p>&nbsp;</p>



Cette année encore, le Covid-19, et notamment son variant Omicron, pousse de nombreux organisateurs à revoir leur calendrier évènementiel.

Covid-19 : la Bourse de l'exécution et les salons Sirha-Europain et Phloème reportés en raison de la pandémie

<p>Tendre et saignant. Deux adjectifs que l&rsquo;on va voir partout sur les &eacute;crans de cin&eacute;ma d&egrave;s le 19 janvier, date de la sortie en salle du film de Christopher Thompson. Au g&eacute;n&eacute;rique&nbsp;: Arnaud Ducret, G&eacute;raldine Pailhas, St&eacute;phane De Groodt,... mais aussi... la salers. Loin d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; engag&eacute;e pour faire de la figuration, la belle rousse jouera les premiers r&ocirc;les sur les grands &eacute;crans tricolores. Elle se pr&eacute;sentera ainsi sous son plus beau jour, l&rsquo;occasion de faire parler d&rsquo;elle et de mettre en lumi&egrave;re le travail des<br>&eacute;leveurs.<br><strong>Rester visible malgr&eacute; tout</strong><br>C&rsquo;est notamment sur ce sujet de la promotion de la fili&egrave;re label rouge salers que s&rsquo;est tenue en fin d&rsquo;ann&eacute;e l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;association, en recherche de toujours plus de visibilit&eacute;. Le long-m&eacute;trage s&rsquo;inscrit dans la droite ligne des efforts d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s par Jean-Marie Fabre et son &eacute;quipe. Mais 2020 et la crise Covid ont entra&icirc;n&eacute; un net ralentissement des actions de promotion avec la quasi-disparition des animations en magasins, ainsi que l&rsquo;annulation du National salers et des<br>Europ&eacute;ennes du go&ucirc;t &agrave; Aurillac.<br>Si la fili&egrave;re n&rsquo;a pas pu aller &agrave; la rencontre de ses clients physiquement, elle a toutefois occup&eacute; le terrain visuellement&nbsp;: des oriflammes ont &eacute;t&eacute; imprim&eacute;s pour mettre en avant les produits en points de vente ainsi que 600 000 &eacute;tiquettes&nbsp;; et des pique-prix ont pris place en rayons traditionnels. Et &ccedil;a, c&rsquo;est une bonne nouvelle pour Denis Bonneau, animateur du Label rouge salers&nbsp;: &ldquo;Nous sommes positionn&eacute;s en GMS depuis longtemps en rayon libre-service et depuis peu, en rayon traditionnel, pour mieux valoriser nos produits.&rdquo;<br>L&rsquo;association s&rsquo;est &eacute;galement affich&eacute;e sur les r&eacute;seaux sociaux, dans le livre &ldquo;L&rsquo;effet b&oelig;uf&rdquo;, sur un clip vid&eacute;o &ldquo;b&oelig;uf label rouge&rdquo; sous l&rsquo;&eacute;gide d&rsquo;Interbev, afin de continuer &agrave; occuper le terrain... et les esprits.<br><strong>Plus de points de vente, plus de demande</strong><br>Et cette exposition m&eacute;diatique se traduit en chiffres&nbsp;: &ldquo;L&rsquo;association est en tr&egrave;s forte progression, &agrave; la fois en nombre d&rsquo;&eacute;levages adh&eacute;rents, d&rsquo;op&eacute;rateurs et sur les volumes&rdquo;, confirme Denis Bonneau. Au 31 d&eacute;cembre 2020, 495 exploitations (596 au 1er d&eacute;cembre 2021) sont habilit&eacute;es pour la production d&rsquo;animaux salers label rouge, dont deux tiers sont localis&eacute;es dans le Cantal. Huit organisations de producteurs ont suivi les &eacute;levages engag&eacute;s (dont<br>197 chez Elvea Sud Massif central et 156 Altitude) et trois abattoirs sont partie prenante en 2020 : Covial Aurillac, Bigard Castres et Charal Metz, sachant que tous enregistrent une hausse de leur taux d&rsquo;abattage par rapport &agrave; 2019 (+ 17 % sur les trois sites confondus).<br>Plus d&rsquo;un millier de carcasses ont ainsi &eacute;t&eacute; labellis&eacute;es en 2020, une progression constante qui a perdur&eacute; cette ann&eacute;e. Des carcasses qui affichent un poids moyen de 410,2 kg. En moyenne, ce sont 4,5 animaux qui sont produits par chacun des 292 &eacute;levages apporteurs (198 dans le Cantal), &agrave; 92 % des vaches de six ans et demi. 270 tonnes ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;es, dont 65 de produits transform&eacute;s(1).<br>Autre motif de satisfaction relev&eacute; lors de cette assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale qui s&rsquo;est tenue au lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Aurillac&nbsp;: des points de vente, de plus en plus nombreux. &ldquo;Nous avions amorc&eacute; un d&eacute;collage en 2020, qui se renforce en 2021, notamment sur le bassin aurillacois avec les boucheries Laborie et Tardif&rdquo;, d&eacute;crypte Denis Bonneau. Ainsi, ils sont d&eacute;sormais 24 &agrave; proposer de la salers labellis&eacute;e dans leurs &eacute;tals. Mais visiblement, ce n&rsquo;est pas encore assez pour satisfaire la demande&nbsp;: &ldquo;Nous avons connu un petit coup de chaud en fin d&rsquo;ann&eacute;e, qui est g&eacute;n&eacute;ral &agrave; toutes les fili&egrave;res. C&rsquo;&eacute;tait tendu...&rdquo;, avoue l&rsquo;animateur.<br>&ldquo;2020 a &eacute;t&eacute; une belle ann&eacute;e, 2021 le sera aussi avec cette tension ces derniers mois qui nous impose de travailler plus pour y pallier. Nous n&rsquo;avons pas le droit de ne pas r&eacute;pondre &agrave; la demande. Le Covid a provoqu&eacute; un certain nombre de r&eacute;orientations, notamment celle de consommer moins mais mieux, en r&eacute;pondant aux crit&egrave;res soci&eacute;taux d&rsquo;aujourd&rsquo;hui : une juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs, le bien-&ecirc;tre animal, l&rsquo;ancrage &agrave; un territoire. C&rsquo;est une alliance int&eacute;ressante &agrave; laquelle le label rouge correspond bien&rdquo;, concluait le pr&eacute;sident de l&rsquo;association.<br><br>(1) Prix d&rsquo;achat moyen aux &eacute;levages : 4,30 &euro; HT/kg, 1 765 &euro;/t&ecirc;te</p>


L’Association salers label rouge a tenu son assemblée générale au lycée agricole d’Aurillac. Les chiffres restent bons malgré une année quasiment sans événementiels d’envergure.

Le label rouge salers sous les feux  des projecteurs

<p>Face &agrave; l&rsquo;augmentation r&eacute;guli&egrave;re des attaques de sangliers, les agriculteurs ont recours &agrave; diff&eacute;rentes solutions, comme l&rsquo;a montr&eacute;&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/pratiques-de-lutte-contre-les-deg-ts-de-sangliers-pas-de-solution-miracle--@/view-31583-arvarticle.html?servername=www.yvoir.fr" target="_blank">notre enqu&ecirc;te conduite &agrave; l&rsquo;automne 2019</a>.&nbsp;Cependant, aucune ne s&rsquo;est r&eacute;v&eacute;l&eacute;e satisfaisante &agrave; ce jour. Dans ce contexte, beaucoup d&rsquo;agriculteurs concern&eacute;s par des d&eacute;g&acirc;ts de sangliers mettent en &oelig;uvre des barri&egrave;res physiques ou des cl&ocirc;tures &eacute;lectriques pour prot&eacute;ger leurs parcelles. Mais ces solutions ont des limites, li&eacute;es &agrave; la taille de la parcelle, &agrave; l&rsquo;entretien ou au co&ucirc;t que cela repr&eacute;sente.</p><p>Des m&eacute;thodes r&eacute;pulsives vari&eacute;es</p><p>Dans un premier temps, ARVALIS a compar&eacute; quatre solutions susceptibles d&rsquo;avoir un effet r&eacute;pulsif, mises en &oelig;uvre au moment des semis de ma&iuml;s :<br>&bull; un produit r&eacute;pulsif gustatif &agrave; base de piment, appliqu&eacute; en traitement de semences (produit de la gamme PNF, non homologu&eacute; pour la protection phytopharmaceutique des cultures),<br>&bull; un produit r&eacute;pulsif olfactif, appliqu&eacute; via des diffuseurs positionn&eacute;s en bordure de champ (Hukinol, produit non homologu&eacute; pour la protection phytopharmaceutique des cultures),<br>&bull; un &eacute;quipement r&eacute;pulsif sonore, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;&eacute;mission r&eacute;guli&egrave;re d&rsquo;ultrasons (Doxmand VR8),<br>&bull; un engrais organique aux propri&eacute;t&eacute;s r&eacute;pulsives olfactives, appliqu&eacute; en plein avant semis (Terragral Evolution).<br><br>Les trois premiers ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;s dans le Sud-Ouest tandis que l&rsquo;engrais organique a &eacute;t&eacute; exp&eacute;riment&eacute; en Alsace. Dans les deux r&eacute;gions d&rsquo;&eacute;tude, les modalit&eacute;s sont soit mises en &oelig;uvre par l&rsquo;agriculteur (modalit&eacute;s PNF et Terragral) soit par ARVALIS (Hukinol, Doxmand VR8). Selon les modalit&eacute;s, le nombre de parcelles observ&eacute;es varie de 5 &agrave; 20.<br><br>Les notations de d&eacute;g&acirc;ts ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es &agrave; plusieurs dates en d&eacute;but de cycle de d&eacute;veloppement de la culture, &agrave; la fois dans les parcelles d&rsquo;essais, mais aussi dans des parcelles t&eacute;moins, situ&eacute;es &agrave; proximit&eacute;, et comparables sur le plan de la conduite culturale (notamment la date de semis) et de l&rsquo;environnement (avec&nbsp;a priori&nbsp;le m&ecirc;me risque d&rsquo;&ecirc;tre fr&eacute;quent&eacute;es par les sangliers). A noter que toutes les parcelles test&eacute;es n&rsquo;ont pas pu avoir de t&eacute;moin associ&eacute;.</p><p>Au semis, les r&eacute;pulsifs olfactifs seraient plus efficaces</p><p>L&rsquo;analyse des r&eacute;sultats requiert beaucoup de pr&eacute;cautions car il s&rsquo;agit d&rsquo;un dispositif exp&eacute;rimental assez fragile&nbsp;: l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des attaques de sangliers &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un territoire et l&rsquo;influence potentielle d&rsquo;autres facteurs, notamment environnementaux, sont difficiles &agrave; contr&ocirc;ler. De plus, il s&rsquo;agit de premiers r&eacute;sultats acquis dans le contexte climatique de l&rsquo;ann&eacute;e 2020.<br><br>Sur les 20 parcelles prot&eacute;g&eacute;es &agrave; l&rsquo;aide du r&eacute;pulsif gustatif (PNF), la moiti&eacute; a &eacute;t&eacute; attaqu&eacute;e, dont huit d&rsquo;entre elles se situent &agrave; proximit&eacute; de parcelles t&eacute;moins non attaqu&eacute;es (tableau 1). Sur les 10 parcelles avec PNF et non attaqu&eacute;es par les sangliers, seules deux parcelles se situent &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;une parcelle t&eacute;moin ayant subi des attaques. Sept autres se situent &agrave; proximit&eacute; de parcelles t&eacute;moin non attaqu&eacute;es. La derni&egrave;re parcelle suivie ne comportant pas de situation t&eacute;moin proche, cela fait huit situations ne permettant pas r&eacute;ellement de conclure sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de cette protection.<br><br>Le r&eacute;pulsif sonore &agrave; ultrasons (Doxmand VR8) a &eacute;t&eacute; install&eacute; sur six parcelles, dont quatre ont fait l&rsquo;objet d&rsquo;attaques de sangliers (tableau 1). Concernant les parcelles non attaqu&eacute;es, pour l&rsquo;une il n&rsquo;y avait pas de t&eacute;moin, et pour l&rsquo;autre, la parcelle t&eacute;moin &eacute;t&eacute; d&eacute;pourvue d&rsquo;attaque (situations non conclusives).<br><br>Le r&eacute;pulsif olfactif (Hukinol) a &eacute;t&eacute; test&eacute; sur cinq parcelles, dont deux ont &eacute;t&eacute; attaqu&eacute;es (tableau 1). En revanche, les trois parcelles indemnes &eacute;taient proches de t&eacute;moins ayant subi des d&eacute;g&acirc;ts de sangliers.<br><br>Enfin, parmi les 11 parcelles ayant re&ccedil;u l&rsquo;engrais aux propri&eacute;t&eacute;s r&eacute;pulsives olfactives (Terragral Evolution), deux ont &eacute;t&eacute; attaqu&eacute;es (sans parcelle t&eacute;moin &agrave; proximit&eacute;). Pour les neuf parcelles sans attaque, trois &eacute;taient situ&eacute;es &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;une parcelle t&eacute;moin attaqu&eacute;e.</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/3/8/4308387-1-fre-FR/abf8165b209a-cniel-jpg" alt="" height="342" width="895" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<p>A Rouffach (68), ligne mang&eacute;e par des sangliers (&agrave; gauche) et, &agrave; Munchhouse (68), grande surface attaqu&eacute;e (&agrave; droite).</p><p>En r&eacute;sum&eacute;, malgr&eacute; un nombre de situations conclusives assez limit&eacute;, la proportion de parcelles attaqu&eacute;es, en d&eacute;but de cycle de la culture de ma&iuml;s, est plus faible pour les modalit&eacute;s avec le produit r&eacute;pulsif olfactif Hukinol ou l&rsquo;engrais Terragral Evolution (et avec des intensit&eacute;s d&rsquo;attaques en moyenne plus faibles). En revanche, cette premi&egrave;re &eacute;tude ne permet pas de mettre en &eacute;vidence l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t technique de produits de la gamme PNF appliqu&eacute;s en traitement de semence ou de l&rsquo;&eacute;quipement r&eacute;pulsif sonore &agrave; ultrasons en &eacute;valuation.</p><p><a href="https://www.arvalis-infos.fr/repulsifs-pour-les-sangliers-et-si-des-perspectives-interessantes-existaient--@/view-35708-arvarticle.html??types=arvevenements&amp;amp;region=0" target="_blank">lire la suite de l'article</a></p>


Les sangliers occasionnent chaque année d’importants dégâts dans les prairies et en grandes cultures. Le maïs est particulièrement concerné, avec des attaques intervenant souvent juste après le semis et/ou au stade grains laiteux. ARVALIS et ses partenaires* ont évalué en 2020 l’efficacité de différentes solutions répulsives pour protéger les maïs à ces deux périodes. Ces premiers travaux apportent des perspectives encourageantes. Ils méritent d’être poursuivis.

[Article le + lu en 2021] répulsifs pour les sangliers et si des perspectives intéressantes existaient ?

<p>Beno&icirc;t Rouyer, &eacute;conomiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de d&eacute;cembre 2021.</p><figure  style="text-align: center;">
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            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>cniel</figcaption>
</figure>



[Conjoncture laitière, décembre 2021] Depuis quatre mois, les prix du beurre et de la poudre de lait écrémé ont connu une augmentation relative de 30%. La production laitière est peu dynamique dans les grands bassins de production mondiaux. En France, les charges continuent d'augmenter dans les élevages laitiers.

Lait : risque de compression des marges dans un contexte de hausse des charges

<p class="MsoPlainText">Sur le papier, les arguments en faveur des simili-carn&eacute;s qui cherchent &agrave; reproduire le go&ucirc;t et la texture du boeuf, du poulet ou du porc avec des ingr&eacute;dients d'origine v&eacute;g&eacute;tale (c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, l&eacute;gumineuses...), ne manquent pas : impact sur l'environnement tr&egrave;s inf&eacute;rieur &agrave; celui de l'&eacute;levage, pas d'interrogations &agrave; avoir sur le bien-&ecirc;tre animal et une composition conforme &agrave; la recommandation des autorit&eacute;s de sant&eacute; de r&eacute;duire la consommation de prot&eacute;ines animales.</p><p class="MsoPlainText">D&eacute;sormais, 49% des foyers fran&ccedil;ais comprennent au moins une personne "flexitarienne", soucieuse de r&eacute;duire sa consommation de viande, contre 25% six ans plus t&ocirc;t, selon des chiffres de Kantar World Panel. Pourtant, apr&egrave;s une progression &agrave; deux chiffres vers 2016/2017, les ventes de substituts v&eacute;g&eacute;taux (simili-carn&eacute;s, pan&eacute;s v&eacute;g&eacute;taux, galettes &agrave; base de plantes...) en grandes et moyennes surfaces avaient nettement ralenti en 2019, d&eacute;clare &agrave; l'AFP Benjamin Hamel, charg&eacute; d'&eacute;tudes chez NielsenIQ. Mais elles repartent de l'avant, <em>"avec l'arriv&eacute;e de nouveaux intervenants".</em></p><p class="MsoPlainText">En hausse de 16% entre novembre 2020 et novembre 2021, les ventes demeurent modestes (105 millions d'euros sur cette p&eacute;riode).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/substituts-a-la-viande-pourquoi-tant-de-haine" target="_blank" title="">Substituts &agrave; la viande : pourquoi tant de haine ?</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">Go&ucirc;t</h2><p class="MsoPlainText">Au total, 16% des Fran&ccedil;ais disent avoir d&eacute;j&agrave; achet&eacute; des simili-viandes au moins une fois dans l'ann&eacute;e, selon Kantar. Dans les rayons, la marque "Le Bon v&eacute;g&eacute;tal" de Herta lanc&eacute;e en 2016 et d&eacute;tenue par Nestl&eacute;, se taille la part du lion avec 54% du march&eacute; "traiteur v&eacute;g&eacute;tal". Fleury Michon et diverses marques distributeurs sont pr&eacute;sentes &eacute;galement.</p><p class="MsoPlainText">Mais on peut trouver aussi des steaks v&eacute;g&eacute;taux ou des aiguillettes de simili-poulet de la jeune pousse fran&ccedil;aise "Happyvore" (ex-Nouveaux fermiers), n&eacute;e en 2019. Ou encore, dans certaines grandes surfaces, des simili-burgers et des simili-saucisses de la marque am&eacute;ricaine Beyond Meat. Ainsi que les lardons v&eacute;g&eacute;taux d'une toute jeune start-up parisienne, "La Vie", disponibles chez Carrefour pour son lancement. Les marques travaillent &eacute;galement avec diverses cha&icirc;nes de restauration rapide et des restaurants.</p><p class="MsoPlainText"><em>"C'est un march&eacute; encore en construction"</em>, rel&egrave;ve Nicolas Dhers, directeur de projet sur la transition alimentaire chez Carrefour, groupe qui a cr&eacute;&eacute; sa propre marque distributeur.<em> "Nous essayons d'avoir des produits &agrave; la fois accessibles en prix et bons". "Le go&ucirc;t est la clef de ce march&eacute;".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"En France, le plaisir, la recette comptent davantage qu'ailleurs",</em> note Lydia Rabine, experte des tendances Grande consommation chez Kantar. <em>"Nous sommes moins dans une approche fonctionnelle de l'alimentation que les pays anglo-saxons".</em> D&eacute;sormais, plus de sept foyers fran&ccedil;ais sur dix disent<em> "conna&icirc;tre les offres v&eacute;g&eacute;tales de substitution"</em> aux viandes et au lait, selon Kantar.</p><h2 class="MsoPlainText">Tendance de fond</h2><p class="MsoPlainText">Cependant l'intention d'acheter demeure faible (moins de 15%). Raisons invoqu&eacute;es : &agrave; 42% les personnes mettent en avant le go&ucirc;t qu'elles n'aiment pas ou <em>"pensent" </em>ne pas aimer, &agrave; 32% la texture, &agrave; 27% le prix. Elles sont aussi 28% &agrave; penser que ces produits sont fabriqu&eacute;s avec<em> "des ingr&eacute;dients pas naturels, additifs, conservateurs, exhausteurs de go&ucirc;t".</em></p><p class="MsoPlainText">Le caract&egrave;re "ultra-transform&eacute;" de certains de ces substituts a &eacute;t&eacute; point&eacute; du doigt par les magazines 60 millions de consommateurs et Que choisir. Ils soulignent que selon des &eacute;tudes scientifiques, l'abus d'aliments industriels "ultra-transform&eacute;s" est associ&eacute; &agrave; un risque accru de maladie cardiovasculaire ou de diab&egrave;te.</p><p class="MsoPlainText">Pour se d&eacute;velopper, <em>"les offres de simili-viande doivent &eacute;voluer"</em> sur le plan du go&ucirc;t mais aussi vers <em>"moins de transformation"</em> et un prix plus accessible, r&eacute;sume Lydia Rabine. Mais la viande v&eacute;g&eacute;tale<em> "n'est plus une niche. C'est devenu une vraie tendance de fond"</em>, consid&egrave;re Nicolas Dhers.</p><p class="MsoPlainText">Nestl&eacute; d&eacute;c&egrave;le<em> "un potentiel de croissance tr&egrave;s important" </em>pour ces produits en France, march&eacute; qui n'est pas encore <em>"mature"</em> contrairement &agrave; ses voisins suisse et allemand. Beyond Meat souligne que <em>"la France est un &eacute;l&eacute;ment important de sa strat&eacute;gie de croissance &agrave; long terme en Europe"</em> et affiche son <em>"optimisme".</em></p><p class="MsoPlainText">La banque <em>"Barclays pr&eacute;voit que la viande &agrave; base de v&eacute;g&eacute;taux repr&eacute;sentera 10% du march&eacute; mondial de la viande d'ici 2030, soit 140 milliards de dollars", </em>rappelle la soci&eacute;t&eacute; am&eacute;ricaine.</p>


Les Français, gros mangeurs de viande, finiront-ils par adopter avec appétit les substituts de viande à base de végétaux ? Le marché, encore peu développé dans l'Hexagone, frémit sous l'impulsion de nouveaux acteurs, français ou étrangers, qui y voient un créneau prometteur.

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