Avec plus de 2 000 animaux labellis&eacute;s, plus de 500 &eacute;levages engag&eacute;s, des bouchers et magasins demandeurs, l&rsquo;association B&oelig;uf Fermier Aubrac peut avoir confiance en l&rsquo;avenir. Lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, fin octobre &agrave; Nasbinals, le pr&eacute;sident, Patrick Mouliade, a appel&eacute; au maintien de cet &eacute;lan collectif et ouvert de nouvelles voies pour conforter les d&eacute;bouch&eacute;s et la valorisation &agrave; la production.&nbsp;Nombre d&rsquo;animaux en progression (+131) malgr&eacute; une l&eacute;g&egrave;re baisse du nombre de labellisations, augmentation du nombre d&rsquo;&eacute;leveurs adh&eacute;rents (+23 &eacute;leveurs ayant apport&eacute; au moins un animal), hausse du prix pay&eacute; (+ 21 centimes) malgr&eacute; un march&eacute; de la viande partag&eacute; entre une baisse de consommation et une hausse de la viande hach&eacute;e, des points de vente demandeurs... les signaux sont au vert pour le label rouge B&oelig;uf Fermier Aubrac. &laquo;Les efforts portent leurs fruits&raquo;, r&eacute;sume satisfait, Patrick Mouliade, pr&eacute;sident de l&rsquo;association B&oelig;uf Fermier Aubrac.Il souligne notamment les efforts des &eacute;leveurs sur l&rsquo;annonce de leurs animaux, l&rsquo;attention port&eacute;e sur le choix des animaux par la fili&egrave;re, les efforts de tri en amont : &laquo;Tous les maillons de la cha&icirc;ne sont investis pour assurer l&rsquo;excellence de notre produit et c&rsquo;est ainsi que nous avons pu tirer notre &eacute;pingle du jeu en p&eacute;riode de crise sanitaire&raquo;, argumente-t-il. Patrick Mouliade tient aussi &agrave; remercier l&rsquo;ensemble des &eacute;leveurs qui ont assur&eacute; des animations en magasins : &laquo;Rien ne remplace la voix de l&rsquo;&eacute;leveur !&raquo;.Pour 2021, l&rsquo;association B&oelig;uf Fermier Aubrac a travaill&eacute; pour harmoniser un sch&eacute;ma de contractualisation qui int&egrave;gre le co&ucirc;t de production et le cours du march&eacute; dans la construction du prix de la viande labellis&eacute;e et non labellis&eacute;e (puisque la particularit&eacute; du B&oelig;uf Fermier Aubrac est de maintenir le m&ecirc;me prix pour tous les animaux engag&eacute;s dans la fili&egrave;re). &laquo;La loi Egalim 2 doit nous permettre de booster la signature de contrats. Nous serons attentifs &agrave; leur &eacute;laboration pour assurer une juste r&eacute;mun&eacute;ration aux &eacute;leveurs&raquo;, a avanc&eacute; Patrick Mouliade. &laquo;Etre &eacute;quitable pour &ecirc;tre durable !&raquo;, a-t-il lanc&eacute; comme un slogan. La prise en compte du co&ucirc;t de production, du prix du march&eacute; et du surco&ucirc;t sp&eacute;cifique dans la construction du prix B&oelig;uf Fermier Aubrac permet de maintenir un diff&eacute;rentiel de 45 centimes par rapport au prix standard (pour les animaux class&eacute;s R= de moins de 10 ans).Pour amortir les nouvelles contraintes et se donner les moyens d&rsquo;aller plus loin, l&rsquo;association B&oelig;uf Fermier Aubrac a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;&eacute;largir ses missions : &laquo;En plus de notre r&ocirc;le d&rsquo;ODG (organisme de d&eacute;fense et de gestion du label), nous voulons nous ouvrir la possibilit&eacute; d&rsquo;autres missions pour r&eacute;pondre aux nouvelles demandes, aux march&eacute;s &eacute;mergents&raquo;, a expliqu&eacute; Patrick Mouliade. &laquo;Notre ambition est de rester incontournables dans la valorisation de la viande d&rsquo;Aubrac. Bien s&ucirc;r nous confortons notre label mais nous nous ouvrons de nouvelles portes&raquo;, a-t-il poursuivi, pr&eacute;cisant que quelques id&eacute;es &eacute;taient en cours de r&eacute;flexion... &laquo;Nous avons la chance de nous appuyer sur un potentiel de plus de 500 &eacute;leveurs adh&eacute;rents, habitu&eacute;s &agrave; travailler la qualit&eacute;. Nous allons travailler main dans la main avec nos abatteurs, nos op&eacute;rateurs comme nous l&rsquo;avons fait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent pour trouver de nouvelles voies&raquo;. Quelques pistes ont &eacute;t&eacute; soulev&eacute;es comme la valorisation des vaches de plus de 10 ans ou encore des b&ecirc;tes jeunes mais grasses.&laquo;Une chose est s&ucirc;re : nous ne perdons pas la question de la qualit&eacute; mais c&rsquo;est une fa&ccedil;on de valoriser autrement les 25% de nos animaux qui ne sont pas labellis&eacute;s&raquo;, a conclut Patrick Mouliade.Eva DZ

Bœuf Fermier Aubrac : un label conforté et de nouvelles idées de valorisation

<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/search?keywords=kubota" target="_blank">Kubota</a> annonce l'acquisition du constructeur espagnol de pulv&eacute;risateur arboricoles et viticoles Pulverizadores Fede. Bas&eacute;e &agrave; Valence, l'entreprise cinquantenaire est principalement pr&eacute;sente en Espagne et au Portugal, dispose de bureaux &agrave; Miami et &agrave; P&eacute;king et est commercialis&eacute;e aux couleurs John Deere, sur la P&eacute;ninsule Ib&eacute;rique et en Italie. Fede se positionne plut&ocirc;t haut de gamme, avec des appareils technologiques et connect&eacute;s. Citons notamment&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/un-pulverisateur-intelligent-et-connecte" target="_blank">un pulv&eacute;risateur intelligent et connect&eacute;</a> qui contr&ocirc;le le volume de produits phytosanitaires et le d&eacute;bit d'air en temps r&eacute;el : un capteur mesure pr&eacute;cis&eacute;ment la hauteur des arbres &agrave; pulv&eacute;riser et le syst&egrave;me g&egrave;re &agrave; partir d'une carte la zone &agrave; pulv&eacute;riser et les quantit&eacute;s de produits phytosanitaires.Fede devient une filiale de Kubota, dont elle enrichira le catalogue de produits, mais conservera sa marque, son si&egrave;ge social et sa direction.&nbsp;Des synergies entre les tracteurs et les &eacute;quipements seront d&eacute;velopp&eacute;es, en vue d'une pulv&eacute;risation intelligente et &eacute;cologique. Fede s'appuiera sur le r&eacute;seau mondial de Kubota pour d&eacute;velopper ses ventes.&nbsp;Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/un-pulverisateur-intelligent-et-connecte" target="_blank">Un pulv&eacute;risateur intelligent et connect&eacute;</a>

Déjà fabricant de pulvérisateurs de grandes cultures suite au rachat de Kverneland Group, le constructeur nippon complète, par l'acquisition du constructeur espagnol Fede, son catalogue avec des modèles pour les vignes et vergers.

Kubota achète un fabricant de pulvérisateurs

Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, seules l&rsquo;Alsace, la Bourgogne et&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/une-marque-pour-les-effervescents-haut-de-gamme" target="_blank">la Loire&nbsp;</a>en avaient une.&nbsp;Mais la charte d&eacute;finissant les crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;laboration des cr&eacute;mants tr&egrave;s haut de gamme devrait prochainement &ecirc;tre homog&eacute;n&eacute;is&eacute;e et &eacute;tendue &agrave;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-cremants-jouent-collectif-pour-percer-lexport" target="_blank" title="Les cr&eacute;mants jouent collectif pour progresser &agrave; l&rsquo;export">l&rsquo;ensemble des r&eacute;gions productrices de cr&eacute;mants</a>. Un groupe de travail au sein de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs et &eacute;laborateurs de cr&eacute;mant (FNPEC) est actuellement charg&eacute; d&rsquo;en d&eacute;finir les contours. &laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e est d&rsquo;orchestrer une mont&eacute;e en gamme commune et d&rsquo;accro&icirc;tre notre notori&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;, explique Olivier Sohler, directeur de la FNPEC. Pour cela, la F&eacute;d&eacute;ration s&rsquo;inspire de travaux similaires men&eacute;s dans des appellations d&rsquo;effervescents italiens et espagnols.Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/viteff-2021-cinq-tendances-suivre-de-pres-sur-le-marche-des-effervescents-au-royaume-uni" target="_blank" title="[VITeff 2021] Cinq tendances &agrave; suivre de pr&egrave;s sur le march&eacute; des effervescents au Royaume-Uni">[ VITeff ] Cinq tendance &agrave; suivre sur le march&eacute; des effervescents au Royaume-Uni</a>Des obligations qui concernent surtout les pratiques en caveLes cr&eacute;mants haut de gamme sont &laquo;&nbsp;des produits de garde par excellence&nbsp;&raquo;, selon Olivier Sohler. Par cons&eacute;quent, la charte se voudra plus restrictive que les cahiers des charges, et portera principalement sur les pratiques en cave. &laquo;&nbsp;Nous devons mettre des r&egrave;gles communes tout en conservant les typicit&eacute;s de nos r&eacute;gions&nbsp;&raquo;, poursuit le directeur. Les leviers envisag&eacute;s concernent donc la dur&eacute;e de vieillissement sur lattes, le degr&eacute; alcoolique minimum avant prise de mousse, le taux d&rsquo;extraction lors du pressurage, le pH, ou encore le dosage. &laquo;&nbsp;Nous envisageons de ne faire que des cr&eacute;mants extra-bruts&nbsp;&raquo;, compl&egrave;te Olivier Sohler. La FNPEC r&eacute;fl&eacute;chit par ailleurs &agrave; un logo pour identifier les cuv&eacute;es qui respectent la charte. Avant la crise sanitaire,&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-exportations-francaises-records" target="_blank">le march&eacute; des cr&eacute;mants se portait particuli&egrave;rement bien</a>, &laquo;&nbsp;avec des volumes de commercialisation et de production en 2019 jamais atteints par le pass&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Olivier Sohler. La F&eacute;d&eacute;ration entend s&rsquo;appuyer sur les cr&eacute;mants de prestige pour renouer avec la croissance.<a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-marche-des-effervescents-continue-de-petiller" target="_blank">Le march&eacute; des effervescents continue de p&eacute;tiller</a>&nbsp;&nbsp;

La Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de crémant planche sur une charte qui définit ce qu'est un crémant très haut de gamme. Elle sera commune à toutes les régions.

Bientôt une charte commune pour les crémants de prestige

En un mois, le cours du bl&eacute; sur Euronext a progress&eacute; de 20 euros, celui du ma&iuml;s de 7 euros et celui du colza de&hellip; 70 euros ! C&eacute;dric Renault, responsable du p&ocirc;le commodities chez Caceis, d&eacute;crypte dans cette vid&eacute;o les &eacute;l&eacute;ments de soutien des cours.<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>[La m&eacute;t&eacute;o des march&eacute;s] Bl&eacute;, ma&iuml;s, colza : quels &eacute;l&eacute;ments soutiennent les cours ?</figcaption>
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Pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Chaque mois, les experts de Caceis décryptent les grandes tendances pour le blé, le maïs et le colza.

[La météo des marchés] Blé, maïs, colza : quels éléments soutiennent les cours ?

Jeudi 9 d&eacute;cembre, &agrave; la salle socio-culturelle de Jaligny, devant un comit&eacute; r&eacute;duit en raison de la Covid, J&eacute;rome Vandewalle, Pr&eacute;sident et Yves Courrier, Directeur, ont pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de Coopaca. Avec une collecte 2020 totale de 152 000 tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, stockage &agrave; fa&ccedil;on inclus, et un chiffre d&rsquo;affaires de 62 millions d&rsquo;euros, la coop&eacute;rative r&eacute;alise un bel exercice malgr&eacute; les mauvaises conditions m&eacute;t&eacute;orologiques. L&rsquo;objectif de vendre 50% de bl&eacute;s en fili&egrave;re qualit&eacute; est atteint, et les activit&eacute;s d&rsquo;approvisionnement agricole et d&rsquo;aliments du b&eacute;tail sont en hausse. Les investissements principaux concernent un parc de trackers photovolta&iuml;ques, qui permet &agrave; Coopaca d&rsquo;affirmer sa d&eacute;marche RSE, et la mise en service du nouveau silo de Saint-Martin-des-Lais. Ce silo est primordial pour loger la collecte 2021, qui devrait d&eacute;passer les 200 000 tonnes, avec un record des rendements en ma&iuml;s. Pour intervenir sur la volatilit&eacute; et la disponibilit&eacute; des intrants agricoles, la direction a sollicit&eacute; l&rsquo;intervention de Christophe Pouligon, responsable des achats Ucal. Il a fait le point sur les actions men&eacute;es par l&rsquo;union d&rsquo;approvisionnement Area pour faire face &agrave; la flamb&eacute;e des prix de l&rsquo;&eacute;nergie et des mati&egrave;res premi&egrave;res et aux possibles p&eacute;nuries d&rsquo;engrais et de produits de protection des plantes.COVID, inflation, p&eacute;nuries et contraintes sanitairesCe jeudi 9 d&eacute;cembre, &agrave; la salle socio-culturelle de Jaligny, J&eacute;rome Vandewalle ouvre l&rsquo;assembl&eacute;e 2021, dont l&rsquo;organisation est restreinte par les conditions sanitaires. Une cinquantaine de pr&eacute;sents ont fait le d&eacute;placement, et ont pu participer aux votes. Le fait d&rsquo;annuler les festivit&eacute;s autour de cette r&eacute;union est une cons&eacute;quence regrettable de la Covid. Mais c&rsquo;est une autre cons&eacute;quence qui inqui&egrave;te J&eacute;rome Vandewalle : l&rsquo;inflation, avec ses corollaires que sont les risques de p&eacute;nurie des engrais et des produits de soins des plantes.Yves Courrier, Directeur, commence par rendre hommage aux adh&eacute;rents agriculteurs et aux salari&eacute;s de Coopaca : &laquo; Quand, en plein confinement, la France s&rsquo;est arr&ecirc;t&eacute;e, la premi&egrave;re pr&eacute;occupation du gouvernement a &eacute;t&eacute; de nourrir les fran&ccedil;ais, et Coopaca a rempli sa mission, particuli&egrave;rement l&rsquo;approvisionnement des moulins pour la production de farine et de pain &raquo;. Il exprime notamment son soutien aux silotiers qui, apr&egrave;s la crise Covid, et apr&egrave;s une moisson de bl&eacute; 2021 extr&ecirc;mement laborieuse du fait de la qualit&eacute;, g&egrave;rent une moisson de ma&iuml;s particuli&egrave;rement complexe et abondante.Egalim, la multiplication des contraintes &eacute;conomiques et r&eacute;glementairesYves Courrier fait ensuite le point sur les grands th&egrave;mes de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 &ndash; 2021. L&rsquo;un des faits marquants est la mise en application de la Loi &Eacute;galim, avec pour objectif du gouvernement la baisse de la consommation des produits phytosanitaires. Deux grands volets concernent la coop&eacute;rative : la suppression des 3R (rabais, ristournes, remises) et l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur de la s&eacute;paration entre le conseil et la vente. La coop&eacute;rative a fait le choix de la vente. Yves Courrier pr&eacute;cise : &laquo; Pour assurer le conseil strat&eacute;gique obligatoire avant fin 2023, les coop&eacute;ratives de l&rsquo;Ucal ont d&eacute;cid&eacute; de mettre en avant les organismes d&eacute;partementaux (Chambre d&rsquo;agriculture et Cerfrance) pour leur ancrage dans notre territoire et leur connaissance de nos fili&egrave;res &raquo;.Communication, un levier &agrave; activerLe directeur &eacute;voque ensuite le lancement de la nouvelle promotion Atout Jeunes, qui permet d&rsquo;ouvrir des perspectives &agrave; de jeunes agriculteurs susceptibles de prendre des responsabilit&eacute;s au sein des coop&eacute;ratives. Puis, il fait un clin d&rsquo;oeil &agrave; FranceAgriTwittos, dont le pr&eacute;sident est Denis Beauchamp, le responsable commercialisation de l&rsquo;Ucal : &laquo; Je constate, depuis la crise Covid, une baisse notable de l&rsquo;agribashing, mais toutes les actions de communication positives sur l&rsquo;agriculture sont &agrave; encourager &raquo;. Il lui c&egrave;de la parole pour la pr&eacute;sentation de l&rsquo;activit&eacute; c&eacute;r&eacute;ales.C&eacute;r&eacute;ales, les campagnes se suivent et ne se ressemblent pasDenis Beauchamp, responsable commercialisation explique : &laquo; La collecte 2020 &eacute;tait la plus mauvaise collecte depuis 10 ans, avec 152 000 tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, stockage &agrave; fa&ccedil;on inclus &raquo;. Un fait marquant est la chute des volumes de colza (-78%) en lien avec les conditions climatiques. En revanche, la collecte 2021 s&rsquo;oriente vers une collecte record autour de 200 000 tonnes en comptant le stockage &agrave; fa&ccedil;on pour les adh&eacute;rents. Yves Courrier souligne :&laquo; Pour le stockage des bl&eacute;s de la r&eacute;colte 2021, les nouvelles capacit&eacute;s de stockage ont &eacute;t&eacute; salutaires, notamment celles du nouveau silo de Saint-Martin-des-Lais. C&rsquo;est un challenge de commercialiser une telle quantit&eacute; de c&eacute;r&eacute;ales, et il a fallu trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s, notamment en ma&iuml;s pour surmonter la perte d&rsquo;un client majeur du secteur de l&rsquo;amidonnerie &raquo;. Le d&eacute;bouch&eacute; des bl&eacute;s reste majoritairement en bl&eacute; meunier, vers la France, l&rsquo;Italie et en plus faible proportion vers l&rsquo;Espagne. La coop&eacute;rative est fi&egrave;re d&rsquo;annoncer &agrave; ses adh&eacute;rents une vraie r&eacute;ussite, avec la mont&eacute;e en gamme des bl&eacute;s : Coopaca a d&eacute;pass&eacute; l&rsquo;objectif de 50 % de la r&eacute;colte de bl&eacute; en fili&egrave;re qualit&eacute;, qui permet une r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs plus &eacute;lev&eacute;e. Plus globalement, les prix pay&eacute;s aux producteurs sont en hausse de plus de 10 %, quelle que soit la production.Augmentation d&rsquo;activit&eacute; pour les intrants agricoles et offre de servicesHubert Souchon pr&eacute;sente l&rsquo;activit&eacute; approvisionnement, marqu&eacute;e par un chiffre d&rsquo;affaires record de pr&egrave;s de 33 millions d&rsquo;euros. Ce chiffre s&rsquo;explique par une augmentation des volumes de fertilisants, notamment avec le d&eacute;veloppement des engrais de m&eacute;langes fabriqu&eacute;s sur le site de Treteau. Toutes les familles, aliments du b&eacute;tail, produits de sant&eacute; de plantes, prestations de service&hellip; participent &agrave; ce bon r&eacute;sultat. Le responsable approvisionnement pr&eacute;sente &eacute;galement les services apport&eacute;s aux adh&eacute;rents, avec, en nouveaut&eacute;, le pilotage de l&rsquo;irrigation gr&acirc;ce &agrave; des sondes capacitives connect&eacute;es. Il profite de cette intervention pour inviter les adh&eacute;rents &agrave; la plate-forme agronomique sur les fourrag&egrave;res, anim&eacute;e par Loire-Auvergne-Agro, qui se d&eacute;roulera en mai 2022.Corinne Jonard, responsable comptabilit&eacute;, a d&eacute;taill&eacute; les comptes de la coop&eacute;rative, qui ont &eacute;t&eacute; valid&eacute;s par les commissaires aux comptes, Jean-Baptiste Girard repr&eacute;sentant le cabinet ACA, et Fran&ccedil;ois Hospital, repr&eacute;sentant le cabinet MBA. L&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale a vot&eacute; une ristourne de 2,5% du chiffre d&rsquo;affaires approvisionnement, redistribu&eacute;e aux adh&eacute;rents.Bel exercice pour l&rsquo;ensemble du groupeCorinne Jonard a soulign&eacute; le tr&egrave;s bon r&eacute;sultat du groupe, avec, notamment, la dynamique de la filiale alimentation du b&eacute;tail Atrial, dont le r&eacute;sultat d&eacute;passe le million d&rsquo;euros. La filiale Guichard pr&eacute;sente un tr&egrave;s bon niveau de r&eacute;sultat, et pr&eacute;pare la passation de pouvoir &agrave; Jean-Philippe Merle, qui prend la suite de Patrice Bouillet &agrave; la t&ecirc;te de cette filiale situ&eacute;e en Sa&ocirc;ne et Loire. Ucal Nature et Jardin &eacute;galement a connu une progression record, b&eacute;n&eacute;ficiant de l&rsquo;effet confinement, avec 50 000 visiteurs de plus pendant la p&eacute;riode Covid. Les enseignes Gamm Vert, Bardin et Animal.coop font un tr&egrave;s bel exercice. Ces enseignes jouent un r&ocirc;le important dans le maintien d&rsquo;une activit&eacute; dans les zones rurales.Les charges de fonctionnement et investissements en hausseLes charges de fonctionnement sont en hausse, en lien avec l&rsquo;activit&eacute; globale, mais &eacute;galement li&eacute;es au programme d&rsquo;entretien et de r&eacute;paration : r&eacute;novation de l&rsquo;embranchement train de Varennes, am&eacute;nagement de plate-forme de Saint-L&eacute;on, mise en place d&rsquo;une unit&eacute; de tamisage granulation, mise en place d&rsquo;un transporteur de vidange gravitaire dans le b&acirc;timent cath&eacute;drale de Varennes-sur-Allier. Coopaca met &agrave; profit sa sant&eacute; &eacute;conomique pour maintenir un outil de travail performant et am&eacute;liorer la qualit&eacute; et les conditions de travail.La construction du silo de Saint-Martin-des-Lais avait pris du retard avec les confinements li&eacute;s &agrave; la Covid. Il a &eacute;t&eacute; mis en service en avril 2021. Ce silo, bio-compatible, devait &ecirc;tre suffisant pour loger, en ann&eacute;e normale, la r&eacute;colte de c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux et ma&iuml;s de la zone. En effet, les stockages pr&eacute;caires sont incompatibles avec une bonne qualit&eacute; de conservation et &agrave; la gestion des fili&egrave;res. Les cellules neuves ont rapidement &eacute;t&eacute; satur&eacute;es avec l&rsquo;abondance de la r&eacute;colte 2021. Ces capacit&eacute;s repr&eacute;sentent cependant un budget tr&egrave;s correct rapport&eacute; &agrave; la tonne de c&eacute;r&eacute;ales log&eacute;es.Le parc de trackers photovolta&iuml;ques permet &agrave; Coopaca d&rsquo;affirmer sa d&eacute;marche RSE par la production et la consommation d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable. Situ&eacute;s sur le terrain du silo de Treteau, ils alimentent une partie du r&eacute;seau avec l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite. L&rsquo;autoconsommation peut &ecirc;tre totale ou partielle : si les panneaux solaires produisent plus d&rsquo;&eacute;nergie que les installations n&rsquo;en utilisent, Coopaca revend l&rsquo;&eacute;nergie non utilis&eacute;e.Ucal Prot&eacute;ines en bonne voieApr&egrave;s la projection du timelapse du chantier Ucal Prot&eacute;ines, J&eacute;rome Vandewalle a rappel&eacute; les enjeux de ce projet ambitieux de trituration. L&rsquo;usine r&eacute;pond &agrave; grand nombre de probl&eacute;matiques auxquelles le consommateur est tr&egrave;s sensible : local, fran&ccedil;ais, avec un bilan carbone fili&egrave;re faible&hellip; Dans le contexte actuel des mati&egrave;res premi&egrave;res, ou le prix des huiles a doubl&eacute;, les pr&eacute;visionnels sont nettement positifs. Denis Beauchamp aura la responsabilit&eacute; de la commercialisation des tourteaux, des huiles alimentaires ou destin&eacute;es aux biocarburants et l&rsquo;alimentation animale.Rendez-vous est donn&eacute; en 2022 pour le d&eacute;marrage industriel de cette usine, pour lequel le recrutement est en cours : il reste trois postes d&rsquo;op&eacute;rateur &agrave; pourvoir sur cet outil innovant et moderne, avec un contrat CDI en 5x8 pr&eacute;sentant de nombreux avantages.Les approvisionnements dans la tourmente de l&rsquo;apr&egrave;s-CovidLa direction a sollicit&eacute; l&rsquo;intervention de Christophe Pouligon, en tant qu&rsquo;expert des march&eacute;s. Il a d&eacute;taill&eacute; les &eacute;volutions actuelles des march&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie, des fertilisants et globalement de tous les intrants agricoles. L&rsquo;approvisionnement des coop&eacute;ratives de l&rsquo;Ucal est r&eacute;alis&eacute; au travers de l&rsquo;union d&rsquo;approvisionnement Area, qui couvre 34 d&eacute;partements sur la moiti&eacute; Est de la France.Parmi les challenges pour faire face &agrave; la flamb&eacute;e des prix et aux p&eacute;nuries d&rsquo;engrais et de produits de protection des plantes : l&rsquo;anticipation et le stockage en amont. Concernant l&rsquo;anticipation, les &eacute;quipes d&rsquo;experts veillent sur les informations strat&eacute;giques et les plans d&rsquo;approvisionnements afin d&rsquo;assurer d&rsquo;anticiper les commandes.Concernant le stockage en amont, Christophe Pouligon a clarifi&eacute; les leviers disponibles pour les coop&eacute;ratives de l&rsquo;Ucal, notamment en portuaire pour faciliter les transactions &agrave; l&rsquo;export. Il a soulign&eacute; l&rsquo;importance, pour chaque agriculteur, de bien planifier ses approvisionnements, d&rsquo;anticiper ses commandes et de r&eacute;cup&eacute;rer sans d&eacute;lais les marchandises d&egrave;s que leur disponibilit&eacute; est confirm&eacute;e.

L’Assemblée générale de la coopérative s’est tenue à Jaligny-sur-Besbre, le jeudi 9 décembre.

Coopaca : « Redistribuer les bénéfices et conforter les filières »

Il y avait environ 200 personnes en la salle Capdevielle, &agrave; Montmarault. Agriculteurs venus de l'ensemble du d&eacute;partement de l'Allier mais aussi &eacute;tudiants des lyc&eacute;es agricoles de Neuvy et de Durdat-Larequille ainsi que des &eacute;lus des collectivit&eacute;s. Tous int&eacute;ress&eacute;s par le th&egrave;me de cette &laquo;&nbsp; journ&eacute;e climat &raquo; organis&eacute;e par la Chambre d'agriculture de l'Allier. Un choix motiv&eacute; pour Patrice Bonnin, le pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture de l'Allier : &laquo; nous devons nous accaparer le th&egrave;me de l'&eacute;volution climatique et ne pas laisser les id&eacute;ologues en parler. Il s'agit d'un sujet qui nous concerne directement nous, agriculteurs, mais aussi les collectivit&eacute;s que nous avons invit&eacute;es &agrave; participer &agrave; cette journ&eacute;e. Nous avons pr&eacute;sent&eacute; les vrais chiffres, les vraies &eacute;tudes. Nous avons la chance d'avoir des gens comp&eacute;tents, avec un certain nombre d'ann&eacute;es de recul, qui ont &eacute;tudi&eacute; de pr&egrave;s ces ph&eacute;nom&egrave;nes &raquo;. Des chiffres r&eacute;colt&eacute;s et interpr&eacute;t&eacute;s par Vincent Cailliez, climatologue : &laquo; la particularit&eacute; de notre approche est bas&eacute;e sur les &eacute;volutions climatiques r&eacute;ellement enclench&eacute;es sur le terrain. Certes, nous avons des observations r&eacute;centes mais nous, nous sommes remont&eacute; jusqu'en 1980 car c'est &agrave; partir de la fin des ann&eacute;es 1970 que le changement climatique a connu sa forte acc&eacute;l&eacute;ration que nous connaissons sur l'ensemble de la plan&egrave;te et plus particuli&egrave;rement sur l'Europe de l'Ouest. Nous nous basons donc sur la trajectoire climatique r&eacute;ellement enclench&eacute;e pour ensuite fabriquer des projections climatiques jusqu'&agrave; &eacute;ch&eacute;ance de 2050. Une &eacute;ch&eacute;ance assez courte mais qui correspond &agrave; la dur&eacute;e de vie d'un exploitant sur son exploitation mais aussi &agrave; une p&eacute;riode pendant laquelle les projections sont ind&eacute;pendantes des sc&eacute;narios d'&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. Nous nous sommes donc int&eacute;ress&eacute;s &agrave; l'adaptation, &agrave; ce qui est in&eacute;luctable &raquo;.Rassembler agriculteurs, jeunes, enseignants et acteurs des fili&egrave;res et des territoires Des agriculteurs qui doivent s'emparer de ce th&egrave;me pour pouvoir mieux s'y adapter : &laquo; ils s'y adaptent depuis longtemps d&eacute;j&agrave;. Ils l'ont d&eacute;j&agrave; fait lors de l'apr&egrave;s-guerre, lors des grandes ann&eacute;es de production dans les ann&eacute;es 1970 et 1980. Aujourd'hui nous devons d&eacute;sormais nous adapter aux &eacute;volutions climatiques. C'est dans l'ADN du monde agricole ! Il doit cependant &ecirc;tre accompagn&eacute; dans le temps &agrave; travers la recherche et ses essais. Alors, oui, la prise de conscience du monde agricole est pr&eacute;sente &raquo; pr&eacute;cise Patrice Bonnin tout en ajoutant que &laquo; les Chambres d'agriculture ont pour r&ocirc;le d'accompagner les agriculteurs et plus largement les agricultures de demain. Nos techniciens sont sur ces mod&egrave;les. Il n'y a pas que la production en elle-m&ecirc;me. Il nous faut adapter nos syst&egrave;mes tout en n'oubliant pas l'aspect &eacute;conomique &raquo;. Les professionnels de l'agriculture qui sont les premiers partenaires pour construire cette nouvelle agriculture. Une id&eacute;e que partage Vincent Cailliez : &laquo; Si je suis parmi eux c'est gr&acirc;ce &agrave; eux. Si j'ai &eacute;t&eacute; recrut&eacute; en 2012 par la Chambre d'agriculture de la Creuse, c'est bien qu'il y avait un certain nombre d'agriculteurs qui avaient d'ores et d&eacute;j&agrave; compris, malgr&eacute; le scepticisme ambiant &agrave; l'&eacute;poque, qu'il fallait s'engager dans l'adaptation &agrave; ce qui commen&ccedil;ait du changement climatique &raquo;. Un v&eacute;ritable plan d'action qui se dessine pour le monde agricole qui doit &ecirc;tre soutenu par les collectivit&eacute;s et par l'&Eacute;tat. Le pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture de l'Allier &eacute;met des espoirs en leur direction : &laquo; C'est un th&egrave;me qui est devenu &eacute;lectoral aujourd'hui et nous ne sommes pas sur la m&ecirc;me &eacute;chelle de temps. Pour pouvoir s'adapter, il nous faut du temps, du travail sur le terrain. Il nous faut un v&eacute;ritable mod&egrave;le plus efficace, plus r&eacute;silient, et c'est d'abord &agrave; nous de nous emparer de ces probl&eacute;matiques. Les politiques suivront pour proposer des choses concr&egrave;tes et coh&eacute;rentes &raquo;.Le projet AP3C, contexte et r&eacute;sultats climatiques Des leviers d'adaptation peuvent &ecirc;tre mis en oeuvre comme l'explique Am&eacute;lie Bouchant, conseill&egrave;re au service technique &eacute;levage &agrave; la Chambre d'agriculture de l'Allier : &laquo; C'&eacute;tait l'objet de cette journ&eacute;e et du programme que nous menons &agrave; la Chambre d'agriculture de l'Allier depuis des ann&eacute;es, notamment &agrave; travers notre projet de recherche et d&eacute;veloppement &laquo; adaptation des pratiques culturales au changement climatique &raquo; (AP3C). Nous ne pouvons retenir qu'un seul levier mais vraiment une variabilit&eacute; au niveau de tous nos syst&egrave;mes qu'ils soient ovins, bovins, cultures, etc. Il y aura plusieurs adaptations &agrave; mettre en place &raquo;. Des pistes, Am&eacute;lie Bouchant en a plusieurs sous le coude : &laquo; Le changement climatique a un fort impact sur les temp&eacute;ratures printani&egrave;res provoquant une avanc&eacute;e des stades comme la r&eacute;colte d'herbe o&ugrave; une anticipation est &agrave; pr&eacute;voir mais aussi un changement de vari&eacute;t&eacute;s. Il y a &eacute;galement la possibilit&eacute; de mettre en place l'irrigation de s&eacute;curisation avec la cr&eacute;ation de retenues ou l'utilisation de celles qui existent d&eacute;j&agrave;. Des leviers parmi tant d'autres &raquo;. Un ph&eacute;nom&egrave;ne &agrave; l'oeuvre globalement et localement Des pr&eacute;visions, &agrave; l'horizon 2050, qui se dessinent et que Vincent Cailliez a expos&eacute; lors de cette journ&eacute;e : &laquo; Le sc&eacute;nario que nous suivons dans le cadre du projet AP3C est un sc&eacute;nario &agrave; minima. Il se pr&eacute;sente comme une poursuite de la tendance engag&eacute;e depuis les quarante derni&egrave;res ann&eacute;es. D'une mani&egrave;re tr&egrave;s graduelle, nous sommes sur une augmentation de 0,4&deg;C tous les dix ans en temp&eacute;rature moyenne annuelle. Cela ne dit pas grand-chose mais nous aurons des impacts plus forts sur des valeurs extr&ecirc;mes qui augmentent deux fois plus vite que les valeurs moyennes. Concernant les pr&eacute;cipitations, en cumul annuel, il y a peu d'&eacute;volutions mais, en revanche, nous sommes sur des concentrations de celles-ci. Prenons l'exemple de la saison estivale, il pleuvra autant, voire un peu plus, mais ces pr&eacute;cipitions seront concentr&eacute;es sur des &eacute;pisodes plus brefs et plus intenses &raquo;. Des &eacute;volutions climatiques qui se ressentent encore plus fortement dans certaines r&eacute;gions fran&ccedil;aises : &laquo; L&agrave; o&ugrave; socialement c'est plus difficile, c'est sur les territoires en transition. Quand vous &ecirc;tes en zone m&eacute;diterran&eacute;enne, vous avez l'habitude des fortes temp&eacute;ratures et vous &ecirc;tes culturellement adapt&eacute;s &agrave; ce qui se passe. Dans les zones o&ugrave; vous aviez l'habitude de temp&eacute;ratures plus fra&icirc;ches et humides, c'est l&agrave; o&ugrave; c'est sans doute plus difficile. La chance du Massif Central, dans son ensemble, est d'avoir un &eacute;talement dans les altitudes, ce qui fait que l'adaptation est moins difficile que si vous &ecirc;tes en plaine car le climat se d&eacute;cale moins vite sur le paysage. En plaine, ce climat, il se d&eacute;cale de 100 &agrave; 150 km tous les dix ans. Ce qui fait beaucoup, surtout dans la vie d'un agriculteur de trente ans &raquo;. Un challenge pour demain Am&eacute;lie Bouchant insiste sur le fait que &laquo; le travail a &eacute;t&eacute; fait sur le calcul de la trentaine d'indicateurs sur l'herbe, la culture de c&eacute;r&eacute;ales, de ma&iuml;s. C'est vraiment le point essentiel pour anticiper ces changements permettant d'adapter nos exploitations d&egrave;s maintenant &raquo;. Une suite de ce travail qui se traduira par &laquo; une communication plus large envers le monde agricole pour pouvoir anticiper les choses mais aussi une logique d'&eacute;tudes prenant en compte d'autres indicateurs. Nous avons d&eacute;sormais tous les outils en notre possession pour pouvoir amener nos agriculteurs &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur leurs propres syst&egrave;mes. Collectivement, individuellement, nous avons la possibilit&eacute; de le faire. C'est toute la continuit&eacute; du projet qui est en cours &raquo; ajoute Am&eacute;lie Bouchant. &laquo; Je crois beaucoup &agrave; la recherche, &agrave; l'&eacute;volution des vari&eacute;t&eacute;s. Les vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s sem&eacute;es il y a vingt ans sont compl&egrave;tement d&eacute;pass&eacute;es. Aujourd'hui, les nouvelles sont capables de r&eacute;sister au stress hydrique, &agrave; la chaleur. Les semenciers ont &eacute;galement travaill&eacute; sur la pr&eacute;cocit&eacute;. Il faut leur laisser du temps et, peut-&ecirc;tre que des plantes que nous n'imaginions pas semer chez nous aujourd'hui, peut-&ecirc;tre que demain elles seront parfaitement adapt&eacute;es &agrave; nos territoires dans quelques ann&eacute;es, sous forme de m&eacute;langes, d'associations &raquo; insiste Patrice Bonnin. La pr&eacute;sence de nombreux jeunes lors de cette journ&eacute;e met en avant le r&ocirc;le incontournable de l'&eacute;ducation dans ces adaptations face aux &eacute;volutions climatiques pour transmettre les connaissances n&eacute;cessaires aux futurs agriculteurs et &agrave; ceux qui les conseilleront dans les ann&eacute;es &agrave; venir.

Une journée pour comprendre le climat et ses impacts sur les pratiques agricoles dans les trente prochaines années. Une initiative de la Chambre d'agriculture de l'Allier pour tenter de répondre à la question « Comment adapter nos exploitations et nos territoires au changement climatique ? ». Un véritable challenge pour l'Allier.

Evolutions climatiques : l'agriculture se prépare

Les exploitations agricoles se sont profond&eacute;ment transform&eacute;es ces derni&egrave;res d&eacute;cennies et poss&egrave;dent pour bon nombre d&rsquo;entre elles, tout un parc de v&eacute;hicules adapt&eacute;s aux t&acirc;ches &agrave; r&eacute;aliser pour une efficacit&eacute; optimale. Des tracteurs, des t&eacute;lescopiques principalement qui ont pour vocation&nbsp; d&rsquo;effectuer diff&eacute;rents travaux dans les parcelles mais aussi en b&acirc;timents. Des engins qui empruntent tr&egrave;s souvent la voie publique et qui doivent, outre, r&eacute;pondre &agrave; la r&eacute;glementation en vigueur, mais aussi s&rsquo;adapter aux routes goudronn&eacute;es.Plus de kilom&egrave;tres, une vitesse augment&eacute;e &laquo; Aujourd&rsquo;hui les agriculteurs, au volant de leurs tracteurs, font de plus en plus de kilom&egrave;tres, &agrave; des vitesses avoisinant les 60km/h&nbsp; et sont confront&eacute;s &agrave; l&rsquo;usure de leurs pneumatiques. Si le choix des pneus est primordial, la g&eacute;om&eacute;trie l&rsquo;est sans doute encore plus pour &eacute;viter une acc&eacute;l&eacute;ration du ph&eacute;nom&egrave;ne &raquo; alerte Louis de Nantes, commercial agricole chez Euromaster. La prise de conscience de l&rsquo;importance et du r&ocirc;le des pneumatiques doit se faire d&egrave;s le choix du v&eacute;hicule et de son utilisation future. Cela commence par les pneus comme le pr&eacute;cise Louis de Nantes : &laquo; Nos fournisseurs d&eacute;veloppent d&eacute;sormais des gammes adapt&eacute;es &agrave; l&rsquo;extraordinaire long&eacute;vit&eacute; avec bande de roulement et des pav&eacute;s r&eacute;duits, favorisant ainsi l&rsquo;isolation acoustique et offrant une faible r&eacute;sistance au roulement &raquo;.Limiter la consommation de carburant Des caract&eacute;ristiques qui limitent aussi la consommation de carburant : &laquo; &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie est recherch&eacute;e &agrave; tous les niveaux, l&rsquo;agriculteur, devenu v&eacute;ritable chef d&rsquo;entreprise, doit &agrave; tout prix s&rsquo;int&eacute;resser aux questions li&eacute;es aux pneumatiques de ses v&eacute;hicules &raquo;. Le choix d&rsquo;un pneu est essentiel. Pour le pr&eacute;server et lui assurer une longue vie, il faut aussi lui assurer une parfaite g&eacute;om&eacute;trie. &laquo; Chaque jour, en rendant visite &agrave; mes clients agriculteurs, je remarque des v&eacute;hicules anciens, voire m&ecirc;me neufs, pour lesquels la g&eacute;om&eacute;trie est imparfaite. Chez Euromaster, nous proposons depuis 2007, ann&eacute;e de notre installation &agrave; Toulon-sur-Allier, de faire le point avec nos clients gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;utilisation d&rsquo;un disque permettant, d&rsquo;un coup d&rsquo;&oelig;il, de se rendre compte des &eacute;conomies potentielles qui auraient pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es sur un pneu us&eacute; pr&eacute;matur&eacute;ment &raquo; ajoute Louis. Adapter le pneu &agrave; la bonne utilisation, c&rsquo;est la devise de l&rsquo;&eacute;quipe Euromaster. Un concept appuy&eacute; par Louis de Nantes : &laquo; Nous dressons un bilan sur place, au sein de l&rsquo;exploitation. Parfois, nous proposons la permutation des pneus quand l&rsquo;usure n&rsquo;est pas trop importante pour un r&eacute;&eacute;quilibrage. Par la suite, nous adaptons la dimension du pneumatique en fonction de plusieurs facteurs : utilisation, charge, vitesse et puissance du v&eacute;hicule &raquo;. Un mat&eacute;riel de pr&eacute;cision Euromaster assure &eacute;galement le contr&ocirc;le de la g&eacute;om&eacute;trie gr&acirc;ce &agrave; une technologie de pointe et &agrave; un mat&eacute;riel mobile utilisant un faisceau laser de pr&eacute;cision. Des prestations aux solutions de financements possibles gr&acirc;ce &agrave; plusieurs partenariats dress&eacute;s entre Euromaster et plusieurs banques &agrave; travers le programme Agilor &agrave; 0%.Un maillage du territoire &laquo; Nous assurons &eacute;galement un service 24h/24h pendant la p&eacute;riode des moissons et nous renfor&ccedil;ons d&rsquo;ici au d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e prochaine notre pr&eacute;sence sur le territoire bourbonnais en ouvrant un nouveau centre sur le secteur vichyssois, dans la zone de Creuzier-le-Vieux &raquo; ajoute Matthieu Perrot, responsable des centres Euromaster Moulins et Toulon-sur-Allier.Plus d'infos :&#9632; Centre Euromaster Parc d&rsquo;activit&eacute; logistique Sud Zac des Gris&nbsp; -03400 Toulon-sur-Allier Louis de Nantes, commercial agricole Euromaster Tel. : 06 85 94 11 58 Email : louis.joseph.de.nantes@euromaster.com

Trop souvent négligés les pneus d’engins agricoles doivent pourtant résister à toutes les épreuves. Bien entretenus et surtout bien réglés, ils permettent plus de sécurité et d’économie.

Adapter la pneumatique à l’utilisation

En d&eacute;but de semaine, sur le secteur de Neuilly-le-R&eacute;al, des malfaiteurs se sont introduits au sein de deux exploitations agricoles. Dans l&rsquo;une, ils ont d&eacute;rob&eacute; des GPS sur des tracteurs non ferm&eacute;s &agrave; clef et dans l&rsquo;autre, ils ont vol&eacute; un aspirateur professionnel, dans un hangar non verrouill&eacute;.Des r&eacute;flexes de s&ucirc;ret&eacute; Pour r&eacute;duire les risques, il convient que les agriculteurs adoptent les r&eacute;flexes de s&ucirc;ret&eacute; que nous rappelle le Lieutenant-colonel Albin Magne, commandant en second du groupement de gendarmerie d&eacute;partementale de l&rsquo;Allier : &laquo; les agriculteurs doivent &ecirc;tre attentifs &agrave; leur environnement et signaler &agrave; la gendarmerie toute situation et/ou comportement anormal. Ils peuvent se faire r&eacute;f&eacute;rencer aupr&egrave;s de la gendarmerie en tant que profession menac&eacute;e et aussi varier leurs horaires de passage sur l&rsquo;exploitation et brouiller leurs habitudes &raquo;. Il est indispensable de pr&eacute;venir la gendarmerie en composant le 17, m&ecirc;me en cas de doute. A noter qu&rsquo;il est &eacute;galement important d&rsquo;identifier et recenser leurs mat&eacute;riels (engins &eacute;lectroportatif par exemple).L&rsquo;importance de la pr&eacute;vention Plusieurs actions de pr&eacute;vention peuvent &eacute;galement &ecirc;tre mises en place comme le d&eacute;taille le Lieutenant-colonel Albin Magne : &laquo; Installer un &eacute;clairage efficace aux abords, li&eacute; &agrave; une d&eacute;tection de mouvement ; mettre en place des ouvrants et serrures de qualit&eacute;, puis les verrouiller, pr&eacute;server les traces et indices avant l&rsquo;arriv&eacute;e des enqu&ecirc;teurs (traces de pas, de pneus, empreintes, objet manipul&eacute; par l&rsquo;auteur&hellip;) &raquo;.Contacter au plus t&ocirc;t la gendarmerie Il est important de d&eacute;poser une plainte ou du moins signaler les faits &agrave; la gendarmerie. &laquo; Pour r&eacute;duire les risques de r&eacute;it&eacute;ration, il ne faut surtout pas h&eacute;siter &agrave; contacter la gendarmerie au plus t&ocirc;t &raquo; insiste Lieutenant-colonel Albin Magne.&nbsp;

Des vols de matériels dans des exploitations agricoles ont été constatés ces derniers jours. La gendarmerie communique et conseille sur les méthodes de prévention.

Vols dans les exploitations agricoles : la gendarmerie communique

L&rsquo;abattoir d&rsquo;Ambert n&rsquo;a pas dit son dernier mot&nbsp;! Cet &eacute;tablissement d&rsquo;abattage "&nbsp;multi esp&egrave;ces&nbsp;" vieux de 60 ans, aujourd&rsquo;hui fragilis&eacute; par des dysfonctionnements techniques et un manque de conformit&eacute; et de fonctionnalit&eacute;, est port&eacute; par des &eacute;lus, des collectivit&eacute;s et des &eacute;leveurs qui se mobilisent pour le maintenir et le faire &eacute;voluer. La semaine derni&egrave;re, le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture, David Chauve, tr&egrave;s impliqu&eacute; dans ce dossier, organisait une r&eacute;union d&rsquo;information &agrave; destination des 450 utilisateurs. Objectif ? Faire le point sur la r&eacute;flexion engag&eacute;e pour l&rsquo;avenir de l&rsquo;outil et sur les avanc&eacute;es des derniers mois. Red&eacute;marrer les cha&icirc;nes d&rsquo;abattage Depuis quelques semaine, l&rsquo;abattoir d&rsquo;Ambert traverse une p&eacute;riode difficile avec la fermeture, pour raisons techniques, de deux cha&icirc;nes d&rsquo;abattage d&eacute;di&eacute;es aux porcs et aux veaux. Ces productions repr&eacute;sentent pr&egrave;s de 50% des volumes de l&rsquo;activit&eacute; soit une perte financi&egrave;re importante que la commune, d&eacute;tentrice de la r&eacute;gie directe de l&rsquo;abattoir depuis fin 2019 et jusqu&rsquo;&agrave; fin 2021, doit absorber. Une situation d&eacute;licate qui devrait prendre fin dans les jours prochains avec l&rsquo;annonce de la r&eacute;ouverture de ces deux lignes mais qui, surtout, ne remet pas en cause la r&eacute;flexion engag&eacute;e sur l&rsquo;avenir de l&rsquo;abattoir. "&nbsp;C&rsquo;est un outil indispensable, une chance pour notre territoire Ambert Livradois Forez o&ugrave; l&rsquo;&eacute;levage repr&eacute;sente 70% des exploitations agricoles " s&rsquo;est exprim&eacute; le pr&eacute;sident Chauve.&nbsp; Dernier abattoir public du d&eacute;partement, il est en effet un atout ind&eacute;niable pour le d&eacute;veloppement des activit&eacute;s agricoles, la valorisation des produits en circuits-courts, le soutien du commerce local et l&rsquo;offre d&rsquo;une alimentation de proximit&eacute; tant r&eacute;clam&eacute;e par les consommateurs. R&eacute;habilitation ou construction ? L&rsquo;abattoir d&rsquo;Ambert coche donc toutes les cases pour construire son avenir. Pour s&rsquo;en convaincre, une &eacute;tude de march&eacute; sur les potentiels locaux de la fili&egrave;re viande et de la transformation de l&rsquo;outil vient d&rsquo;&ecirc;tre lanc&eacute;e par la mairie, financ&eacute;e par la Communaut&eacute; de communes Ambert Livradois Forez qui reprendra la r&eacute;gie au 1er janvier 2022 (lire par ailleurs). &nbsp; Selon les r&eacute;sultats de l&rsquo;&eacute;tude, attendus dans le courant du 1er semestre, le choix se portera alors soit sur une r&eacute;habilitation du b&acirc;timent actuel dont le montant est estim&eacute; &agrave; 3,6 millions d&rsquo;euros, soit sur une construction neuve d&rsquo;un abattoir de 1&nbsp;500 t pour un investissement de pr&egrave;s de 6 millions d&rsquo;euros."L'enjeu est important ; nous avons besoin de l'engagement et de la responsabilit&eacute;&nbsp; de tous la acteurs, y compris des utilisateurs actuels mais aussi historiques" a d&eacute;clar&eacute; David Chauve.&nbsp; C&rsquo;est donc un nouveau mod&egrave;le &eacute;conomique qui se dessine pour l&rsquo;abattoir d&rsquo;Ambert avec &agrave; sa t&ecirc;te un nouveau directeur de r&eacute;gie, St&eacute;phane Chalier, recrut&eacute; le 2 novembre dernier et dont les missions de gestion administrative et r&eacute;glementaires sont d&eacute;sormais compl&eacute;t&eacute;es par un objectif de d&eacute;veloppement commercial et de cr&eacute;ation de prestations compl&eacute;mentaires.

Le 10 novembre, à l’initiative du président de la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme, était organisée une réunion d’information sur la situation de l’abattoir d’Ambert.

L'abattoir d'Ambert face à son avenir

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 <figcaption>Bl&eacute; tendre : qu&rsquo;apportent les donn&eacute;es agriculteurs dans l&rsquo;&eacute;valuation vari&eacute;tale ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

ARVALIS, en partenariat avec Terrena et Axéréal, a étudié l’intérêt des données agriculteurs, en complément des données d’expérimentation en microparcelles, pour l’évaluation des variétés de blé tendre d’hiver.

Qu’apportent les données agriculteurs à l’évaluation des variétés de blé tendre ?

&laquo;&nbsp;Notre objectif est de relocaliser l&rsquo;&eacute;quivalent de 10% de la consommation de l&eacute;gumes frais et bio et nous visons pour cela l&rsquo;installation de 1000 maraichers dans les cinq &agrave; sept ans &agrave; venir&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la double ambition affich&eacute;e par Pierre Pezziardi, co-fondateur et pr&eacute;sident de l&rsquo;association La Ceinture verte.Comment une &laquo;&nbsp;simple&nbsp;&raquo; association peut-elle s&rsquo;attaquer &agrave; deux d&eacute;fis majeurs que sont le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, avec un taux de remplacement qui oscille entre 71% et 85% selon les ann&eacute;es et la relocalisation de la production de l&eacute;gumes frais, quand on sait que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-des-filieres-3-10-des-fruits-et-legumes-frais-et-cuits" target="_blank">le d&eacute;ficit commercial a plus que doubl&eacute; en quinze ans pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 1,2 milliard d&rsquo;euros en 2019</a> ? &laquo; Dans le secteur du maraichage diversifi&eacute;, il y a pl&eacute;thore de porteurs de projet, se d&eacute;fend Pierre Pezziardi. La r&eacute;alit&eacute;, c&rsquo;est que 50% d&rsquo;entre eux cessent leur activit&eacute; dans les trois ans, victimes d&rsquo;une spirale conjuguant inadaptation du foncier, sous-investissement, d&eacute;faut de revenu et isolement. Notre projet vise en enrayer cette trag&eacute;die&nbsp;&raquo; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/8/6/4256822-1-fre-FR/c85998d37ac8-capture-d-e-cran-2021-11-16-a-16-27-15-jpg" alt="Pierre Pezziardi : &laquo; L&rsquo;objet de la Ceinture verte est d&rsquo;enrayer la trag&eacute;die de l&rsquo;inadaptation du foncier, du sous-investissement, du d&eacute;faut de revenu et de l&rsquo;isolement &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1112" width="1650" /><figcaption>Pierre Pezziardi : &laquo; L&rsquo;objet de la Ceinture verte est d&rsquo;enrayer la trag&eacute;die de l&rsquo;inadaptation du foncier, du sous-investissement, du d&eacute;faut de revenu et de l&rsquo;isolement &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fruits-legumes~med-agri-l-heure-et-les-horaires-de-verite-pour-le-maraichage-sur-1-ha" target="_blank" title="">L&rsquo;heure (et les horaires) de v&eacute;rit&eacute; pour le maraichage sur 1 ha</a>
</aside>
<h2>Des coop&eacute;ratives de territoire</h2>Pour lever ces quatre facteurs d&rsquo;&eacute;chec, la ceinture verte cr&eacute;e, dans un territoire cible, une Soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif (SCIC), associant l&rsquo;ensemble des acteurs locaux d&eacute;sireux s&rsquo;investir dans le d&eacute;veloppement des fili&egrave;res bio, locales et &eacute;quitables. &laquo; Vous l'aurez compris, nous ne sommes pas sur les circuits internationaux mais sur les circuits courts, donc nous mettons en place des maraichers &agrave; moins de 50 kilom&egrave;tres des grandes agglom&eacute;rations&nbsp;&raquo;, poursuit Pierre Pezziardi qui, dans une vie ant&eacute;rieure, &eacute;tait associ&eacute; de KissKissBankBank et cofondateur de l&rsquo;incubateur de start-up d&rsquo;Etat Beta.gouv.fr. Selon les cas, la SCIC ach&egrave;te ou loue, via des baux emphyt&eacute;otiques, des terres propices au maraichage, qui sont ensuite lou&eacute;es aux candidats maraichers.Au sein de chaque SCIC locale peuvent prendre part les Chambres d&rsquo;agriculture, les Adear, les Gab, les Civam, les Amap, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-1-4-le-coup-de-pouce-aux-jeunes-pousses" target="_blank">les espaces-tests &agrave; l&rsquo;installation</a> ou encore les lyc&eacute;es agricoles.<div class="citation">
 "2 ha, un abri froid de 1500 m2 et un syst&egrave;me d&rsquo;irrigation&nbsp;: c&rsquo;est le kit requis pour &eacute;viter l&rsquo;&eacute;chec pr&eacute;matur&eacute;"
</div>
La SCIC ne fait pas que faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au foncier&nbsp;: elle fait aussi effet de levier bancaire. A Pau (Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantique) par exemple, la contribution de la Ceinture verte, de la Communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration Pau B&eacute;arn-Pyr&eacute;n&eacute;es et d&rsquo;autres partenaires et investisseurs solidaires a permis de mobiliser 400.000 euros et d&rsquo;emprunter ainsi deux millions d&rsquo;euros, pour cr&eacute;er en retour quelques dizaines d&rsquo;exploitations.L&rsquo;association estime &agrave; 100.000 euros le besoin de financement pour s&rsquo;installer en maraichage bio diversifi&eacute; sur une surface d&rsquo;environ 2 ha, avec un abri froid de 1500 m2 et un syst&egrave;me d&rsquo;irrigation. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est le kit requis pour &eacute;viter l&rsquo;&eacute;chec pr&eacute;matur&eacute;&nbsp;&raquo;, juge Pierre Pezziardi.<h2>Une location longue dur&eacute;e</h2>Le candidat maraicher, soci&eacute;taire de la SCIC, signe un contrat annuel de coop&eacute;ration, assorti d&rsquo;un droit au maintien sur site pendant au moins 18 ans. Il s&rsquo;acquitte d&rsquo;un moyen mensuel 275 euros par mois la premi&egrave;re ann&eacute;e, de 415 euros par mois la deuxi&egrave;me ann&eacute;e et de 550 euros&nbsp;par mois a&#768; partir de la troisi&egrave;me ann&eacute;e. A noter que le mat&eacute;riel (tracteur...) et les consommables ne sont pas compris dans l&rsquo;offre mais finan&ccedil;ables le cas &eacute;ch&eacute;ant par la DJA. Au-del&agrave; d&rsquo;un chiffre d&rsquo;affaires de 40.000 euros s&rsquo;ajoute une part variable &eacute;quivalent &agrave; 7,5% du chiffre d&rsquo;affaires applicable si la r&eacute;mun&eacute;ration du maraicher d&eacute;passe le Smic. Comme dans une location-vente, le mara&icirc;cher qui aura acquitt&eacute; le remboursement des dettes avec ses cotisations paiera deux ann&eacute;es de soulte, soit environ 10.000 euros. La somme r&eacute;mun&egrave;re les investisseurs solidaires qui auront souscrit au capital de la SCIC.Apr&egrave;s un an d&rsquo;existence, la Ceinture verte a mis le pied &agrave; l&rsquo;&eacute;trier &agrave; quelques maraichers r&eacute;partis entre les agglom&eacute;rations de Valence (Dr&ocirc;me) et de Pau (Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques). Elle vient de finaliser une troisi&egrave;me SCIC &agrave; Limoges (Haute-Vienne) et se projette sur Poitiers (Vienne) ou encore au Havre (Seine-Maritime). A la demande de certaines collectivit&eacute;s, l&rsquo;association pourrait aussi s&rsquo;int&eacute;resser &agrave; l&rsquo;&eacute;levage.

L’association La Ceinture verte constitue avec les collectivités locales des Sociétés coopératives d’intérêt collectif proposant à des porteurs de projet des exploitations clés en main de maraichage bio et diversifié, avec soutien technique et dispositif d’accession à la propriété. Trois agglomérations se sont déjà engagées.

La Ceinture verte ou le double défi de l’installation et de la relocalisation

En partenariat avec Pleinchamp, l'école d'ingénieurs agronomes AgroSup Dijon propose l'Agritech World Tour, une web série qui offre une vision croisée entre des professionnels de l'agroéquipement dans le monde et des étudiants. Episode 10 : l'agriculture et l'agroéquipement au Kenya.

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