<p>Tous les six ans, les chefs d&rsquo;exploitation et assimil&eacute;s (coll&egrave;ge 1) mais &eacute;galement 9 autres coll&egrave;ges (propri&eacute;taires et usuriers, salari&eacute;s de la production agricole, salari&eacute;s des groupements professionnels agricoles, anciens exploitants&hellip;), soit plus de 2,2 millions d&rsquo;&eacute;lecteurs, &eacute;lisent leurs repr&eacute;sentants aux 88 Chambres d&eacute;partementales, interd&eacute;partementales et territoriales d&rsquo;agriculture et aux deux Chambres d&rsquo;agriculture de&nbsp;r&eacute;gion (Ile-de-France et Corse).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/7/1/6681789-1-fre-FR/24740f35b611-reparti-jpg" alt="R&eacute;partition des diff&eacute;rents coll&egrave;ges &eacute;lectoraux composant la session d&rsquo;une Chambre d&rsquo;agriculture d&eacute;partemental et territoriale (Source&nbsp;: Chambres d&rsquo;agriculture France)" height="726" width="1368" /><figcaption>R&eacute;partition des diff&eacute;rents coll&egrave;ges &eacute;lectoraux composant la session d&rsquo;une Chambre d&rsquo;agriculture d&eacute;partemental et territoriale (Source&nbsp;: Chambres d&rsquo;agriculture France)</figcaption></figure>

</div>
<p>Les Chambres d&rsquo;agriculture comptent entre 34 et 37 si&egrave;ges dont 18 issus du coll&egrave;ge des chefs d&rsquo;exploitation et assimil&eacute;s. La liste arriv&eacute;e en t&ecirc;te obtient la moiti&eacute; des 18 si&egrave;ges, l&rsquo;autre moiti&eacute; &eacute;tant r&eacute;partie &agrave; la proportionnelle entre toutes les listes, y compris celle arriv&eacute;e en t&ecirc;te.</p><p>Les &eacute;lections aux Chambres d&rsquo;agriculture d&eacute;terminent la repr&eacute;sentativit&eacute; des syndicats pour les 6 ans &agrave; venir et leur influence respective aupr&egrave;s de tr&egrave;s nombreuses instances, &agrave; commencer par les Chambres d&rsquo;agriculture mais &eacute;galement les Commissions d&eacute;partementales d'orientation de l'agriculture (CDOA), les Commissions d&eacute;partementales de pr&eacute;servation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), les Safer etc.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-les-mobilisations-les-syndicats-rattrapes-par-l-agenda-des-elections-aux-chambres" target="_blank" title="">Apr&egrave;s les mobilisations, les syndicats rattrap&eacute;s par l&rsquo;agenda des &eacute;lections aux Chambres</a>
</aside>
<p>Le scrutin est &eacute;galement lourd d&rsquo;enjeux financiers puisque les r&eacute;sultats conditionnent la r&eacute;partition des 14 millions d&rsquo;euros allou&eacute;s annuellement par l'Etat aux&nbsp;syndicats, selon un ratio de 75/25 entre le nombre de voix et le nombre de si&egrave;ges.</p><h2>Les temps forts &agrave; venir</h2><p>Depuis la mi-d&eacute;cembre, les listes de candidats sont disponibles sur les sites des pr&eacute;fectures. La campagne officielle d&eacute;marrera le 7 janvier et se terminera le 29 janvier &agrave; minuit, le d&eacute;partement de Mayotte mis &agrave; part, le scrutin &eacute;tant report&eacute; suite au passage du cyclone Chido. Courant janvier, chaque &eacute;lecteur recevra le mat&eacute;riel de vote ainsi qu'une information sur les modalit&eacute;s de vote possibles.</p><p>Le vote par correspondance d&eacute;butera mi-janvier et les bulletins devront &ecirc;tre envoy&eacute;s avant le 31 janvier &agrave; minuit pour &ecirc;tre pris en compte. Le vote &eacute;lectronique sera ouvert quant &agrave; lui du 15 janvier jusqu&rsquo;au 31 janvier 2025 &agrave; minuit, offrant une solution rapide et s&eacute;curis&eacute;e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/8/1/6681820-1-fre-FR/afcf9684b851-processus-png" alt="Le processus &eacute;lectoral en r&eacute;sum&eacute; (Source : Chambres d&rsquo;agriculture France)" height="1448" width="1512" /><figcaption>Le processus &eacute;lectoral en r&eacute;sum&eacute; (Source : Chambres d&rsquo;agriculture France)</figcaption></figure>

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<p>Le minist&egrave;re de l'Agriculture, en collaboration &eacute;troite avec les pr&eacute;fets et Chambres d'agriculture France, veille &agrave; la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un processus &eacute;lectoral rigoureux et transparent. Un prestataire national assurera la centralisation des r&eacute;sultats pour garantir une annonce rapide et fiable. Les r&eacute;sultats seront proclam&eacute;s le 6 f&eacute;vrier, au plus tard le 8 f&eacute;vrier.</p><h2>Le scrutin de janvier 2019</h2><p>En 2019, moins d&rsquo;un exploitant sur deux (46,22%) avait vot&eacute;. L&rsquo;union entre la FNSEA et les JA avait obtenu 54,94% des suffrages (soit 97 Chambres), devan&ccedil;ant la Coordination rurale (20,17%, 3 Chambres), la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne (18,66%, 1 Chambre) et le Modef (1,92%).</p>


Le scrutin sera ouvert à la mi-janvier et se clôturera le 31 janvier. Le vote pourra s’opérer par voie électronique ou par correspondance. Les résultats seront proclamés le 6 février, au plus tard le 8 février.

Elections des Chambres d’agriculture : un mois pour préparer son vote

<p>Le r&eacute;pit aura &eacute;t&eacute; de courte dur&eacute;e. Le 17 d&eacute;cembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-veille-de-l-hiver-la-france-indemne-d-influenza-aviaire" target="_blank">la France se d&eacute;clarait indemne d&rsquo;IAHP</a> aupr&egrave;s de l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale (OMSA) au motif qu&rsquo;elle n&rsquo;avait pas connu de nouveau foyer depuis 28 jours. Une situation in&eacute;dite en p&eacute;riode de risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo; et apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es marqu&eacute;es par une tr&egrave;s forte circulation du virus, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank">traumatisant des milliers d&rsquo;&eacute;leveurs</a>, g&eacute;n&eacute;rant l&rsquo;abatage, pour l&rsquo;essentiel pr&eacute;ventif <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-l-influenza-aviaire-la-filiere-ne-se-resout-pas-a-l-impuissance" target="_blank">de dizaines de millions d&rsquo;animaux</a>, et faisant courir un risque existentiel aux fili&egrave;res &oelig;uf, poulet de chair et foie gras, sous l&rsquo;effet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-l-influenza-aviaire-la-filiere-ne-se-resout-pas-a-l-impuissance" target="_blank">la contamination des couvoirs et des &eacute;levages de reproducteurs</a>.</p><p>Cette ann&eacute;e, seuls 12 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levage depuis le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t. Mais coup sur coup, deux foyers ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s, le 27 d&eacute;cembre dans l&rsquo;Eure, et le 28 d&eacute;cembre dans le Calvados, selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture,&nbsp;qui indique que le r&egrave;glement sanitaire pr&eacute;valant (d&eacute;peuplement, d&eacute;sinfection, zonage de protection et de surveillance) a &eacute;t&eacute; mis en &oelig;uvre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En avril, la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a>
</aside>
<p>A ce stade, l&rsquo;&eacute;pizootie demeure encore largement sous contr&ocirc;le, ce que le minist&egrave;re attribue &agrave; la surveillance &eacute;pid&eacute;miologique du virus, aux mesures de bios&eacute;curit&eacute; et la la strat&eacute;gie vaccinale inaugur&eacute;e en 2023, obligatoire pour la seconde ann&eacute;e cons&eacute;cutive dans les &eacute;levages d&eacute;tenant plus de 250 canards (Barbarie, mulard et P&eacute;kin) dont les produits (viande et foie gras) sont destin&eacute;s &agrave; la vente. L&rsquo;Etat prend &agrave; sa charge <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-la-prise-en-charge-de-70-de-la-vaccination-se-poursuit-en-2025" target="_blank">70% du co&ucirc;t de la vaccination</a> durant toute la campagne.</p>


La détection successive de deux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans l’Eure et le Calvados, portant à 14 le nombreux de foyers en élevage depuis le 1er août, fait perdre à la France son statut de pays indemne recouvré il y a quelques jours.

Avec deux nouveaux foyers d’Influenza aviaire, la France perd son statut de pays indemne

<p style="text-align:justify;">L&rsquo;inf&eacute;condit&eacute; en &eacute;levage constitue une source de pertes &eacute;conomiques cons&eacute;quente. Trois causes principales risquent d'entra&icirc;ner une mauvaise f&eacute;condit&eacute; du troupeau : l&rsquo;infertilit&eacute; des femelles, des vaches fertiles mais avec un probl&egrave;me de conduite de troupeau (retard &agrave; la mise &agrave; la reproduction, mauvaise observation des chaleurs dans le cas d'ins&eacute;mination artificielle&hellip;) et l'infertilit&eacute; des m&acirc;les, trop souvent sous-&eacute;valu&eacute;e. Un m&acirc;le f&eacute;condant de nombreuses femelles, une d&eacute;ficience dans sa capacit&eacute; reproductrice aura une plus grande incidence sur la productivit&eacute; du troupeau qu&rsquo;un probl&egrave;me de fertilit&eacute; des femelles.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Une pubert&eacute; variable suivant les </strong><strong>individus</strong></h2><p style="text-align:justify;">La pubert&eacute; d&eacute;pend de l&rsquo;&acirc;ge, du poids corporel et de la race. En revanche, la circonf&eacute;rence scrotale &agrave; la pubert&eacute; demeure constante, autour de 30&nbsp;cm sur les taureaux et de 25 cm sur les b&eacute;liers. Les m&acirc;les commencent &agrave; manifester un int&eacute;r&ecirc;t sexuel environ trois semaines avant la pubert&eacute; et ils sont aptes &agrave; s&rsquo;accoupler environ six semaines apr&egrave;s. M&ecirc;me s&rsquo;ils peuvent saillir des femelles, leur capacit&eacute; de reproduction s&rsquo;am&eacute;liore avec la maturit&eacute; et cela se traduit par une augmentation de la circonf&eacute;rence scrotale. Un nombre de femelles sup&eacute;rieur &agrave; 25/30 par taureau, surtout s'il est jeune, est un facteur d'inf&eacute;condit&eacute; par absence de saillie ou par diminution de la qualit&eacute; du sperme.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>La spermatog&eacute;n&egrave;se, un proces</strong><strong>sus complexe&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;">Les spermatozo&iuml;des sont continuellement produits par les testicules et entrepos&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;pididyme. Il faut environ 8 semaines pour qu&rsquo;ils parviennent &agrave; maturit&eacute;. La temp&eacute;rature corporelle &eacute;tant trop &eacute;lev&eacute;e pour leur production, les testicules sont situ&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur de la cavit&eacute; abdominale (3&deg; &agrave; 5&deg;C en moins). Selon les variations de la temp&eacute;rature ambiante, les testicules sont remont&eacute;s ou abaiss&eacute;s dans le scrotum afin de conserver une temp&eacute;rature ad&eacute;quate. La prostate, les v&eacute;sicules s&eacute;minales et les glandes bulbo-ur&eacute;trales (glandes de Cowper) s&eacute;cr&egrave;tent la partie liquide du sperme. Pendant l&rsquo;accouplement, le p&eacute;nis sort de l&rsquo;&eacute;tui p&eacute;nien &agrave; la suite de l&rsquo;effacement du S p&eacute;nien ; les spermatozo&iuml;des sont transport&eacute;s des testicules jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;ur&egrave;tre par le canal d&eacute;f&eacute;rent et sont expuls&eacute;s par le p&eacute;nis.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; sensible &agrave; certaines </strong><strong>maladies</strong></h2><p style="text-align:justify;">Chez le taureau, des agents infectieux sp&eacute;cifiques (vibriose, IBR, trichomonose) peuvent provoquer de l&rsquo;infertilit&eacute; mais ils sont rares dans la pratique quotidienne. Chez le b&eacute;lier, les principales maladies abortives (<em>Brucella ovis, Brucella melitensis</em>,&nbsp;<em>Salmonella abortus ovis, Chlamydia abortus, Coxiella burnetii</em>) peuvent entrainer des l&eacute;sions testiculaires. Mais toute pathologie qui se traduit par une hyperthermie importante entraine un risque de st&eacute;rilit&eacute;. Des &eacute;tudes en cours confirment malheureusement le r&ocirc;le tr&egrave;s n&eacute;faste des virus de FCO et de MHE sur les m&acirc;les. Du fait de la dur&eacute;e de la spermatog&eacute;n&egrave;se, l&rsquo;impact pourra &ecirc;tre diff&eacute;r&eacute; de quelques semaines. On observe des l&eacute;sions de calcification testiculaires, conduisant &agrave; une st&eacute;rilit&eacute; partielle ou totale.</p><h2><strong>L&rsquo;&eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral, facteur d&eacute;termin</strong><strong>ant pour la fertilit&eacute; des m&acirc;les&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;">La Note d&rsquo;&Eacute;tat Corporel (NEC) id&eacute;ale est autour de 3 (graduation de 0 &agrave; 5). Une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e en &eacute;nergie, prot&eacute;ines, oligo&eacute;l&eacute;ments et vitamines est n&eacute;cessaire pour la production de spermatozo&iuml;des et pour l&rsquo;activit&eacute; physique associ&eacute;e &agrave; la reproduction. Pendant la saison de monte, les animaux ont tendance &agrave; manger moins, ils utilisent alors leur gras corporel comme source d&rsquo;&eacute;nergie. Cela n&eacute;cessite une pr&eacute;paration, avec &eacute;ventuellement flushing, si l&rsquo;on veut que le reproducteur ait des r&eacute;serves suffisantes. En revanche, un engraissement excessif est associ&eacute; &agrave; une faible capacit&eacute; &agrave; saillir. Les animaux ayant gard&eacute; une activit&eacute; physique r&eacute;guli&egrave;re sont plus fonctionnels, &agrave; l&rsquo;inverse, des blessures douloureuses (lombalgies, l&eacute;sions articulaires, boiteries) entrainent une incapacit&eacute; &agrave; effectuer le saut. Un parage syst&eacute;matique un mois avant la mise &agrave; la reproduction est conseill&eacute;.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et la lib</strong><strong>ido</strong></h2><p style="text-align:justify;">De nombreux facteurs peuvent expliquer un manque de libido&nbsp;: pubert&eacute; tardive, comp&eacute;tition entre m&acirc;les, animaux en mauvais &eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral, environnement climatique (pluviom&eacute;trie importante, temp&eacute;ratures tr&egrave;s froides ou canicule). Son &eacute;valuation fait partie des crit&egrave;res &agrave; observer (cf. illustration).</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>En cas de doute, un ex</strong><strong>amen clinique&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;">En cas de retour en chaleur de plusieurs femelles dans un lot donn&eacute;, l&rsquo;&eacute;leveur sollicitera un examen du m&acirc;le, notamment l&rsquo;examen visuel et la palpation du scrotum. Les l&eacute;sions peuvent concerner le p&eacute;nis (d&eacute;viation, rupture des corps caverneux, pr&eacute;sence de tumeur v&eacute;n&eacute;rienne, &hellip;) ou le fourreau. On examine ensuite la peau du scrotum, pour identifier d&rsquo;&eacute;ventuelles l&eacute;sions&nbsp;; des cro&ucirc;tes ou des abc&egrave;s sont annonciateurs de probl&egrave;mes &eacute;ventuels. Enfin, on palpe et manipule les testicules, en v&eacute;rifiant qu&rsquo;ils sont pr&eacute;sents tous les deux, avec une attention particuli&egrave;re pour la zone de l&rsquo;&eacute;pididyme. De petits testicules indiquent un d&eacute;veloppement insuffisant du tissu s&eacute;cr&eacute;teur de spermatozo&iuml;des. Si leur mobilit&eacute; est alt&eacute;r&eacute;e &agrave; cause de d&eacute;p&ocirc;ts de gras, de tissu cicatriciel ou d&rsquo;un petit scrotum, la thermor&eacute;gulation sera affect&eacute;e, ce qui peut nuire &agrave; la qualit&eacute; du sperme. On recherche d&rsquo;&eacute;ventuelles s&eacute;quelles d&rsquo;orchite (inflammation des testicules), de calcification ou des tumeurs. Des testicules mous annoncent une d&eacute;g&eacute;n&eacute;rescence des tissus et une mauvaise qualit&eacute; de sperme.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; &eacute;ventuellement compl&eacute;t&eacute; par </strong><strong>un testage de la fertilit&eacute;</strong></h2><p style="text-align:justify;">Toute anomalie testiculaire doit amener &agrave; se poser la question de la fertilit&eacute; du m&acirc;le et &eacute;ventuellement envisager son testage. Cet examen se fait suite &agrave; pr&eacute;l&egrave;vement de sperme, deux techniques peuvent &ecirc;tre employ&eacute;es&nbsp;:</p><ul><li>&Eacute;jaculation sur vache en chaleur. Cette m&eacute;thode demande la pr&eacute;paration de plusieurs femelles pour s&rsquo;assurer d&rsquo;en avoir au moins une en chaleur le jour du testage. Plusieurs techniques m&eacute;dicales sont possibles pour les synchroniser.</li><li>Application d&rsquo;un &eacute;lectro-&eacute;jaculateur. Cela n&eacute;cessite un mat&eacute;riel sp&eacute;cifique mais peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; plus facilement.</li></ul><p style="text-align:justify;">Si le m&acirc;le n&rsquo;a pas eu d&rsquo;activit&eacute; depuis longtemps, il est conseill&eacute; de le faire saillir une fois avant le pr&eacute;l&egrave;vement. Une fois le recueil effectu&eacute;, le sperme est examin&eacute; au microscope. On identifie la concentration de spermatozo&iuml;des, leur motilit&eacute;, leur viabilit&eacute;, les anomalies observ&eacute;es (forme, flagelle). Cela permet d&rsquo;avoir une id&eacute;e assez pr&eacute;cise de la fertilit&eacute; de l&rsquo;animal &agrave; ce moment, m&ecirc;me si certaines st&eacute;rilit&eacute;s sont r&eacute;versibles. Plusieurs structures proposent ce service, que ce soit pour les taureaux ou les b&eacute;liers, nous tenons &agrave; disposition des &eacute;leveurs une liste. Les tarifs varient en fonction de l&rsquo;esp&egrave;ce, du nombre d&rsquo;animaux pr&eacute;lev&eacute;s et de la distance parcourue. Dans un contexte de circulation de virus FCO et MHE, le conseil d&rsquo;administration de GDS Creuse a vot&eacute; la prise en charge &agrave; hauteur de <strong>100 &euro; pour le premier et 50 &euro; pour les 2 suivants pour les taureaux et 25 &euro; pour le premier et 20 &euro; pour les 4 suivants pour les b&eacute;liers, pour l&rsquo;ann&eacute;e 2025</strong> et sur pr&eacute;sentation de facture acquitt&eacute;e. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou prendre contact avec nos services. Et toute l&rsquo;&eacute;quipe de GDS Creuse vous souhaite une bonne ann&eacute;e 2025.</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET - GDS Creuse - <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> </strong></p><p>&nbsp;</p>


Stérilité des mâles : Dans un contexte de circulation de virus FCO et/ou MHE, il faut rester vigilant sur la fertilité des mâles. Cela passe par un examen visuel qui peut être complété par un prélèvement de sperme pour examen microscopique.

Fertilité des béliers et des taureaux. Tester en cas de doute

<p><strong>Combien de dossiers de demande&nbsp;d&rsquo;indemnisation ont&nbsp;&eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;s en 2024 ?</strong></p><p><strong><em>Jean-Michel Duthou :</em></strong> les d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;de grand gibier demeurent&nbsp;un fl&eacute;au pour les&nbsp;agriculteurs.&nbsp;En&nbsp;2024,&nbsp;60&nbsp;000&nbsp;quintaux&nbsp;de&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales et de ma&iuml;s - chiffre provisoire&nbsp;- ont &eacute;t&eacute; d&eacute;truits. 80 ha&nbsp;de ma&iuml;s avaient &eacute;t&eacute; ressem&eacute;s au&nbsp;printemps. Des prairies ont aussi&nbsp;subi beaucoup de d&eacute;g&acirc;ts. C&rsquo;est&nbsp;plus qu&rsquo;en 2023, o&ugrave; il y en avait&nbsp;eu pour 51 000 quintaux de c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;et de ma&iuml;s, ou qu&rsquo;en 2022,&nbsp;mais moins qu&rsquo;en 2021 qui avait&nbsp;vraiment &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e catastrophique.&nbsp;En 2023, les&nbsp;r&eacute;coltes&nbsp;avaient &eacute;t&eacute; pr&eacute;coces, donc les&nbsp;cultures ont moins souffert. Le&nbsp;nombre d&rsquo;agriculteurs concern&eacute;s&nbsp;augmente en 2024, avec 775 d&eacute;clarations&nbsp;d&eacute;pos&eacute;es. Un chiffre&nbsp;qui toutefois n&rsquo;atteint pas les 910&nbsp;dossiers de 2021.<br>Les indemnisations &eacute;tant index&eacute;es&nbsp;sur les cours des c&eacute;r&eacute;ales,&nbsp;avec un cours du bl&eacute; &agrave; 190 euros/&nbsp;tonne et celui du ma&iuml;s &agrave; 147&nbsp;euros/tonne, la F&eacute;d&eacute;ration des&nbsp;chasseurs estime provisoirement&nbsp;le co&ucirc;t des d&eacute;g&acirc;ts &agrave; 900 000 euros&nbsp;en 2024. Un co&ucirc;t sup&eacute;rieur &agrave; celui de 2023 (700 000 euros),&nbsp;mais tr&egrave;s inf&eacute;rieur &agrave; celui de 2022&nbsp;(1 300 000 euros rembours&eacute;s) et&nbsp;&agrave; 2021 qui voyait les indemnisations&nbsp;grimper &agrave; 1 600 000 euros.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>la F&eacute;d&eacute;ration des&nbsp;chasseurs estime provisoirement&nbsp;le co&ucirc;t des d&eacute;g&acirc;ts &agrave; 900 000 euros&nbsp;en 2024.</p>
</aside>
<p><strong>Quels sont les esp&egrave;ces de&nbsp;grand gibier les plus &agrave; redouter&nbsp;?</strong></p><p><em><strong>Jean-Michel Duthou :</strong></em> ces d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;dans les cultures sont &agrave; 98 %&nbsp;dus aux sangliers et aux cerfs. Le&nbsp;chevreuil a &agrave; son compteur tr&egrave;s&nbsp;peu de d&eacute;g&acirc;ts ; pour cette esp&egrave;ce,&nbsp;l&rsquo;ann&eacute;e humide a &eacute;t&eacute; pr&eacute;judiciable&nbsp;&agrave; la reproduction. En revanche, le&nbsp;sanglier est maintenant&nbsp;partout :&nbsp;en for&ecirc;t, en plaine et particuli&egrave;rement&nbsp;de plus en plus dans les&nbsp;couverts v&eacute;g&eacute;taux. Le sanglier et&nbsp;le cerf ont chang&eacute; de comportement&nbsp;depuis quelques ann&eacute;es. Le&nbsp;sanglier n&rsquo;a pas de pr&eacute;dateur et se&nbsp;reproduit tr&egrave;s vite.<br>La profession agricole, dont la&nbsp;FNSEA 18, demande que l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute;&nbsp;des territoires soit chass&eacute;e.<br>Les secteurs g&eacute;ographiques&nbsp;historiquement &agrave; probl&egrave;mes sont&nbsp;&agrave; surveiller, il faut continuer les&nbsp;efforts de r&eacute;gulation. Globalement,&nbsp;les responsables de territoire&nbsp;ont maitris&eacute; les populations,&nbsp;c&rsquo;est le cas du Val de Loire. On&nbsp;note une prise de conscience et&nbsp;c&rsquo;est encourageant.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>ces d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;dans les cultures sont &agrave; 98 %&nbsp;dus aux sangliers et aux cerfs.</p>
</aside>
<p><strong>Quelles sont les nouvelles actions&nbsp;mises en place afin de&nbsp;r&eacute;guler davantage le grand&nbsp;gibier ?</strong></p><p><em><strong>Jean-Michel Duthou :</strong></em>le&nbsp;nombre de bracelets sp&eacute;cifiques&nbsp;aux cervid&eacute;s a augment&eacute; au vu de la situation, il est port&eacute; &agrave; 4 000&nbsp;cette saison. Nous pouvons pr&eacute;lever&nbsp;le sanglier toute l&rsquo;ann&eacute;e, du&nbsp;1er juin au 31 mars gr&acirc;ce &agrave; divers&nbsp;modes d&rsquo;action et aux plans de&nbsp;gestion.<br>Tous les moyens mis en place ont&nbsp;leur efficacit&eacute;, &agrave; condition de respecter&nbsp;la r&egrave;glementation. Nous&nbsp;pouvons les citer. Suite &agrave; une&nbsp;sollicitation de la FNSEA 18, du&nbsp;1er avril jusqu&rsquo;au 30 juin, pendant&nbsp;les semis de cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute;, le tir&nbsp;de nuit est possible sur autorisation du pr&eacute;fet. Cette disposition&nbsp;a &eacute;t&eacute; install&eacute;e cette ann&eacute;e 2024&nbsp;et cela a fonctionn&eacute;. 57 arr&ecirc;t&eacute;s&nbsp;pr&eacute;fectoraux individuels ont &eacute;t&eacute;&nbsp;pris, 30 sangliers ont pu &ecirc;tre ainsi&nbsp;pr&eacute;lev&eacute;s. C&rsquo;est une petite victoire&nbsp;! Ensuite, il y a les&nbsp;autorisations&nbsp;individuelles, ou battues d&rsquo;&eacute;t&eacute;,&nbsp;d&eacute;livr&eacute;es en outre par le pr&eacute;fet,&nbsp;entre le 1er juin et le 14 ao&ucirc;t. Sinon, la pose de cl&ocirc;tures autour des parcelles a aussi son utilit&eacute;,&nbsp;si ces derni&egrave;res sont bien entretenues.<br>La taxe &agrave; l&rsquo;hectare, sur&nbsp;des territoires irresponsables, instaur&eacute;e par la F&eacute;d&eacute;ration des&nbsp;chasseurs, a fait aussi ses preuves.&nbsp;La pression chasse est toutefois&nbsp;&agrave; maintenir afin de r&eacute;guler le&nbsp;grand gibier. Les &eacute;changes avec&nbsp;les chasseurs et les propri&eacute;taires&nbsp;afin d&rsquo;autoriser les louvetiers&nbsp;&agrave; intervenir est aussi une piste&nbsp;digne d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t.</p><p><strong>Comment d&eacute;clarer ses d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;en grandes cultures ?</strong></p><p><em><strong>Jean-Michel Duthou :&nbsp;</strong></em>je sollicite&nbsp;tous les agriculteurs et &eacute;leveurs&nbsp;victimes de destruction&nbsp;dans leurs parcelles de d&eacute;clarer&nbsp;les d&eacute;g&acirc;ts de grand gibier. La d&eacute;claration est possible sur le site&nbsp;internet de www.chasseurducentrevaldeloire.fr/fdc18, rubrique&nbsp;plan de chasse grands cervid&eacute;s.&nbsp;C&rsquo;est indispensable pour pouvoir&nbsp;r&eacute;viser le classement d&rsquo;esp&egrave;ces&nbsp;nuisibles et ainsi augmenter la&nbsp;pression chasse.</p>


Jean-Michel Duthou est membre de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage et de la
commission départementale d’indemnisation de dégâts de gibier. Il fait un point sur les dégâts de grand gibier dans les grandes
cultures qui ont augmenté en 2024.

Indemnisation des dégâts de gibier : « il faut maintenir une pression de la chasse en permanence »

<p>&laquo;&nbsp;<em>Il faut entendre l'urgence pour les agriculteurs. Si on n'a pas obtenu de rendez-vous avec Fran&ccedil;ois Bayrou et Annie Genevard d'ici jeudi, apr&egrave;s le retour du Premier ministre de Mayotte, on appellera &agrave; monter sur Paris&nbsp;</em>&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale (CR). &laquo;&nbsp;<em>Nous sommes d&eacute;j&agrave; en train de nous organiser, de fixer des points de rendez-vous. L'id&eacute;e sera de bloquer les acc&egrave;s &agrave; la capitale &agrave; partir de&nbsp;dimanche&nbsp;</em>&raquo;, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;, confirmant ses appels &agrave; la mobilisation de &laquo;&nbsp;<em>tous les agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, syndiqu&eacute;s ou pas, sur RMC.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Nos gouvernants doivent enfin entendre et l&eacute;gif&eacute;rer pour pr&eacute;server d&eacute;finitivement le plus grand nombre d&rsquo;Agriculteurs &#127467;&#127479;<br><br>Les mesures demand&eacute;es, demandent du courage et aucun financement &hellip;<br>Elles ont fait en plus l&rsquo;unanimit&eacute; !!!<br>&#8294;<a href="https://twitter.com/coordinationrur?ref_src=twsrc%5Etfw">@coordinationrur</a>&#8297; <br>@r&eacute;sistancepaysans <a href="https://t.co/kn8NqoVLSA">pic.twitter.com/kn8NqoVLSA</a></p>&mdash; Legras patrick (@patrick_legras) <a href="https://twitter.com/patrick_legras/status/1873676082613809432?ref_src=twsrc%5Etfw">December 30, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Cet appel intervient &agrave; quelques jours du lancement officiel de la campagne pour les &eacute;lections aux chambres d'agriculture, qui d&eacute;bute le 7 janvier. Le vote, qui aura lieu en ligne ou par correspondance du 15 au 31 janvier,&nbsp;d&eacute;terminera les nouveaux rapports de force entre les syndicats agricoles.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-les-mobilisations-les-syndicats-rattrapes-par-l-agenda-des-elections-aux-chambres" target="_blank" title="">Apr&egrave;s les mobilisations, les syndicats rattrap&eacute;s par l&rsquo;agenda des &eacute;lections aux Chambres</a>
</aside>
<p>Un des enjeux de ce scrutin sera de voir jusqu'&agrave; quel point la CR, dont les bonnets jaunes ont gagn&eacute; en visibilit&eacute; depuis la crise de l'hiver dernier, peut bousculer l'h&eacute;g&eacute;monie de l'alliance majoritaire FNSEA-Jeunes&nbsp;Agriculteurs.</p><p>La CR, qui pr&eacute;side trois chambres, estime pouvoir en ravir une quinzaine &agrave; la FNSEA, laquelle en d&eacute;tient 97. Le troisi&egrave;me syndicat repr&eacute;sentatif, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, pr&eacute;side une seule chambre, celle de Mayotte - et la&nbsp;gardera pour le moment, le scrutin &eacute;tant report&eacute; dans l'&icirc;le d&eacute;vast&eacute;e.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En f&eacute;vrier, au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens</a>
</aside>
<p>Coutumi&egrave;re des actions coup de poing, la CR veut obtenir des garanties du Premier ministre pour la d&eacute;fense d'une &laquo;&nbsp;<em>exception agriculturelle</em>&nbsp;&raquo; fran&ccedil;aise, ax&eacute;e sur la d&eacute;fense des petits exploitants qu'elle estime broy&eacute;s par le libre-&eacute;change. &laquo;&nbsp;<em>On veut bien &ecirc;tre contr&ocirc;l&eacute;s mais qu'on contr&ocirc;le aussi les importations. Aujourd'hui on laisse entrer des produits de m... dans notre pays. Et puis on ne veut plus de surtranspositions de r&egrave;gles europ&eacute;ennes </em>(...) <em>On doit avoir les m&ecirc;mes r&egrave;gles pour &eacute;viter la concurrence d&eacute;loyale</em>&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Patrick&nbsp;Legras &agrave; l'AFP.</p><p>L'alliance FNSEA-JA a &eacute;galement sollicit&eacute; &laquo;&nbsp;<em>un rendez-vous en urgence</em>&nbsp;&raquo; aupr&egrave;s de Fran&ccedil;ois Bayrou apr&egrave;s sa nomination, pour demander &laquo;&nbsp;<em>la reprise imm&eacute;diate des travaux permettant de respecter les promesses faites</em>&nbsp;&raquo; lors du mouvement de protestation du secteur l'hiver dernier.</p>


C’est la menace que brandit le syndicat si le Premier ministre et la ministre de l'Agriculture n’honorent pas sa demande de rendez-vous d’ici à jeudi.

La Coordination rurale envisage de « monter sur Paris » à partir du dimanche 5 janvier

<p>En ann&eacute;e&nbsp;<em>&laquo; normale &raquo;</em>, la cave coop&eacute;rative des producteurs de Montlouis vinifie environ 8 500 hectolitres de moult apport&eacute;s par ses quatorze adh&eacute;rents.&nbsp;<em>&laquo; L&rsquo;an pass&eacute; &eacute;tait une bonne ann&eacute;e, avec pr&egrave;s de 10 000 hl rentr&eacute;s &raquo;</em>, introduit Herv&eacute; Denis, le pr&eacute;sident.&nbsp;</p><p>Malgr&eacute; la grosse pression sanitaire durant toute la campagne, la r&eacute;colte 2024 se situe quant &agrave; elle aux alentours de 7 500 hl.&nbsp;<em>&laquo; Ce qui correspond &agrave; 1 million de cols, ce que l&rsquo;on commercialise annuellement &raquo;,</em>&nbsp;ajoute &Eacute;tienne Delannoy, le directeur.&nbsp;</p><p>Afin d&rsquo;aller chercher toujours plus de valeur, les coop&eacute;rateurs ont fait &eacute;voluer leur gamme.&nbsp;<em>&laquo; D&eacute;sormais, nous proposons une gamme bio, une cuv&eacute;e vinifi&eacute;e en amphores et une sp&eacute;ciale grande distribution. Nous travaillons &eacute;galement avec le Cellier du Beaujardin &agrave; Bl&eacute;r&eacute;, pour proposer aux acheteurs une offre plus globale des vins de Loire &raquo;,</em>&nbsp;d&eacute;taille-t-il.</p><p><em>&laquo; N&rsquo;oublions pas que l&rsquo;objectif premier d&rsquo;une coop&eacute;rative est de r&eacute;mun&eacute;rer correctement ses apporteurs et ses salari&eacute;s,&nbsp;</em>rappelle Herv&eacute; Denis.<em>&nbsp;Les volumes &eacute;coul&eacute;s, c&rsquo;est une chose, mais c&rsquo;est avant tout le d&eacute;gagement de marge qui nous int&eacute;resse. &raquo;</em></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>la cave coop&eacute;rative des producteurs de Montlouis vinifie environ 8 500 hectolitres de moult apport&eacute;s par ses quatorze adh&eacute;rents.</p>
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<h2>D&eacute;velopper l&rsquo;export&nbsp;</h2><p>Sur l&rsquo;aspect commerce, la cave coop&eacute;rative cherche &agrave; se d&eacute;velopper &agrave; l&rsquo;export.&nbsp;<em>&laquo; Cela ne repr&eacute;sente que 3,5 % de notre chiffre d&rsquo;affaires aujourd&rsquo;hui. Nous visons 10 % dans les quatre &agrave; cinq ans &raquo;</em>, rapporte le pr&eacute;sident. Pour ce faire, les dirigeants font appel &agrave; des agents commerciaux bas&eacute;s en France ou &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger. Ces derniers d&eacute;marchent des importateurs partout dans le monde.&nbsp;</p><p>Bien que d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s implant&eacute;e dans la sph&egrave;re de la grande distribution, la cave coop&eacute;rative de Montlouis souhaite d&eacute;velopper ce march&eacute;.&nbsp;<em>&laquo; Nous avons encore des marges de man&oelig;uvre,&nbsp;</em>d&eacute;taille le pr&eacute;sident.<em>&nbsp;D&rsquo;autant que c&rsquo;est un march&eacute; s&ucirc;r, o&ugrave; les acteurs sont solvables &nbsp;&raquo;.</em>&nbsp;Autre perspective pour la commercialisation, redynamiser la vente directe. &nbsp;<em>&laquo; La vente au caveau repr&eacute;sente un tiers de nos d&eacute;bouch&eacute;s, c&rsquo;est loin d&rsquo;&ecirc;tre n&eacute;gligeable &raquo;,&nbsp;</em>appuie le directeur.</p><h2>Refonte du circuit &oelig;notouristique&nbsp;</h2><p>Autre projet, qui participera sans doute au maintien de la vente directe, la r&eacute;vision compl&egrave;te du circuit &oelig;notouristique. D&eacute;nomm&eacute; la Cit&eacute; du Chenin, ce futur parcours se veut immersif.&nbsp;<em>&laquo; Nous voulons que le visiteur se sente en totale immersion dans l&rsquo;univers du vin &raquo;</em>, avance &Eacute;tienne Delannoy. Les informations fournies au visiteur seront sans doute moins techniques qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui, mais plus marqu&eacute;es, plus expressives.&nbsp;</p><p>Pour r&eacute;ussir ce projet, la coop&eacute;rative se fait accompagner par des professionnels du secteur. Mobiliers, luminaires, &eacute;metteurs de son seront ainsi dispos&eacute;s un peu partout dans le chai.&nbsp;<em>&laquo; L&rsquo;ouverture de ce nouveau circuit, &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e payante, est pr&eacute;vue pour l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2025. Nous esp&eacute;rons qu&rsquo;elle attire une client&egrave;le nouvelle &raquo;,</em>&nbsp;pr&eacute;voit le directeur.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>D&eacute;nomm&eacute; la Cit&eacute; du Chenin, ce futur parcours se veut immersif.&nbsp;&laquo; Nous voulons que le visiteur se sente en totale immersion dans l&rsquo;univers du vin &raquo;</p>
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<h6>Regrouper les stocks&nbsp;</h6><p>Enfin, les apporteurs ont investi dans un nouveau lieu de stockage. &nbsp;<em>&laquo; Nous avions auparavant trois sites distincts, avec les difficult&eacute;s de logistique que cela implique &raquo;</em>, assure &Eacute;tienne Delannoy. D&eacute;sormais, la cave de Montlouis dispose d&rsquo;un site troglodytique &agrave; V&eacute;retz. Une dizaine d&rsquo;hectares de galerie, ancienne champignonni&egrave;re, o&ugrave;, &agrave; terme, toutes les phases de conditionnement et de stockage seront rapatri&eacute;es.&nbsp;<em>&laquo; Mais bien &eacute;videmment, nous conserverons notre si&egrave;ge actuel &agrave; Montlouis. Il sera d&eacute;sormais d&eacute;di&eacute; &agrave; la vinification, &agrave; l&rsquo;&oelig;notourisme et &agrave; la vente directe &raquo;,</em>&nbsp;concluent les deux hommes.&nbsp;</p>


Nouveaux marchés, nouvelle offre œnotouristique, nouveau site de stockage...  la maison Laudacius est sur tous les fronts.  Détails des projets en cours.

La maison Laudacius : une coopérative en plein essor

<p>Dans un secteur o&ugrave; la ch&egrave;vre est reine, les vaches de la ferme du Maupas, &agrave; Martizay, d&eacute;tonnent, m&ecirc;me si elles font partie du paysage depuis des d&eacute;cennies. Et les Meurgue en jouent, depuis 2020, avec leur marque de produits laitiers commercialis&eacute;s sous le nom de &laquo; La vache brennouse &raquo;.</p><h2>Une histoire de famille&nbsp;</h2><p>La ferme du Maupas est une v&eacute;ritable &eacute;pop&eacute;e familiale, o&ugrave; chaque g&eacute;n&eacute;ration laisse son empreinte. En 1996, la grand-m&egrave;re, la m&egrave;re (Edwige) et l'oncle (&Eacute;tienne) de Vincent, cr&eacute;ent l'exploitation. &Agrave; cette &eacute;poque, il y avait un &eacute;levage caprin et un &eacute;levage bovin lait. Toute la production &eacute;tait vendue &agrave; la laiterie.&nbsp;<em>&laquo; En 2000, Papa a rejoint l'exploitation et on passe alors &agrave; 400 ch&egrave;vres et 70 vaches laiti&egrave;res. En 2015, lors de son d&eacute;part en retraite, nous nous sommes tous mis autour de la table, m&ecirc;me si avec mes fr&egrave;res et s&oelig;urs nous n'&eacute;tions pas encore install&eacute;s. Nous avons d&eacute;cid&eacute; coll&eacute;gialement de conserver uniquement les bovins lait. Nous n'avions pas la capacit&eacute; de produire la luzerne n&eacute;cessaire pour l'alimentation des ch&egrave;vres &raquo;,</em>&nbsp;retrace Vincent Meurgue.</p><p>En 2019, ce dernier rejoint sa m&egrave;re et son oncle au sein du Gaec, avec la volont&eacute; de transformer une partie de la production laiti&egrave;re.&nbsp;<em>&laquo; Je ne me voyais pas en 100 % lait, les sources de revenu &eacute;taient limit&eacute;es. Il &eacute;tait n&eacute;cessaire de trouver d'autres ressources &raquo;</em>, explique-t-il sans d&eacute;tour. Gr&acirc;ce &agrave; ses formations (dont un CS Caprin) et ses multiples stages en &eacute;levage transformation, il a m&ucirc;ri son projet. Projet dans lequel, Edwige s'est sentie &agrave; son aise.&nbsp;<em>&laquo; Elle aime &ccedil;a et a toujours plein d'id&eacute;es. Le brenn'ochon, c'est son id&eacute;e. Le skyr, c'est la mienne &raquo;</em>, confie-t-il.</p><p>Pour assurer ses arri&egrave;res, Vincent avait pr&eacute;alablement r&eacute;alis&eacute; une &eacute;tude de march&eacute; et sond&eacute; les commerces des alentours en expliquant sa d&eacute;marche. Ainsi les premiers yaourts sont sortis du labo le 1er f&eacute;vrier 2020. Quelques semaines apr&egrave;s, la France est confin&eacute;e.&nbsp;<em>&laquo; Le confinement nous a aid&eacute;s &agrave; nous lancer dans la vente directe &raquo;</em>, appr&eacute;cie le jeune &eacute;leveur.&nbsp;</p><p>Depuis, la gamme s'est &eacute;toff&eacute;e : yaourts, cr&egrave;mes dessert, riz au lait, fromage blanc, fromages lactiques, cr&egrave;me fra&icirc;che, camembrenne, brenn'ochon et skyr. Des produits que Vincent et son fr&egrave;re Christophe, install&eacute; en 2023, vendent sur les march&eacute;s du Blanc, de M&eacute;zi&egrave;res-en-Brenne et de Chauvigny, mais &eacute;galement en boutique, &agrave; la ferme et via Cagette et Fourchette pour les cantines scolaires notamment.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&laquo; Le confinement nous a aid&eacute;s &agrave; nous lancer dans la vente directe &raquo;, appr&eacute;cie le jeune &eacute;leveur.&nbsp;</p>
</aside>
<h6>Ne rien s'interdire&nbsp;</h6><p>Dans la famille les id&eacute;es fusent, ce qui permet d'avoir une gamme de produits laitiers si &eacute;toff&eacute;e.&nbsp;<em>&laquo; On fait plein d'essais &agrave; la maison, on voit comment &ccedil;a &eacute;volue, si c'est r&eacute;p&eacute;table, si on valorise correctement notre lait, si &ccedil;a peut r&eacute;pondre &agrave; une attente des consommateurs, etc. Une fois que l'on estime que le produit est abouti, on le fait go&ucirc;ter &agrave; quelques clients fid&egrave;les et on lance la commercialisation &raquo;</em>, d&eacute;veloppe Vincent, et Edwige d'ajouter&nbsp;<em>&laquo; on ne s'interdit rien. Si ce n'est pas concluant, on garde l'id&eacute;e de c&ocirc;t&eacute; pour la perfectionner plus tard &raquo;</em>.&nbsp;</p><p>C'est ainsi qu'est n&eacute;, entre autres, le brenn'ochon en 2024, Edwige voulait&nbsp;<em>&laquo; un fromage cr&eacute;meux, familial, qui compl&egrave;te la gamme de fromages et demandant moins de jours d'affinage. &raquo;</em>&nbsp;Le skyr, quant &agrave; lui, est sorti du labo en 2021. &Eacute;tant un produit issu de l'&eacute;cr&eacute;mage de la cr&egrave;me fra&icirc;che, il permet de valoriser 100 % de la mati&egrave;re premi&egrave;re. En ce moment, Edwige planche sur les ar&ocirc;mes de skyr qui pourraient voir le jour en 2025.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&nbsp;Le skyr est un produit issu de l&#039;&eacute;cr&eacute;mage de la cr&egrave;me fra&icirc;che, il permet de valoriser 100 % de la mati&egrave;re premi&egrave;re.</p>
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<h2>Des produits r&eacute;compens&eacute;s</h2><p>Depuis la cr&eacute;ation de leur gamme de fromages, les Meurgue participent aux concours fromagers locaux et r&eacute;gionaux. Cette ann&eacute;e, ils ont particip&eacute; au concours international de Lyon, le 30 novembre. &laquo;<em>&nbsp;C'est plaisant de se confronter &agrave; d'autres nations sur des produits similaires aux n&ocirc;tres. Sacr&eacute; challenge ! &raquo;,</em>&nbsp;confie Vincent Meurgue. Leur Brenn'ochon et leur skyr, envoy&eacute;s par l'interm&eacute;diaire de la maison du fromage de Pouligny-Saint-Pierre, ont &eacute;t&eacute; respectivement m&eacute;daill&eacute;s d'or et d'argent. En revanche, pas de r&eacute;compense pour leur tomme de Brenne, mais ce n'est que partie remise. &laquo;<em>&nbsp;Nous ne pensions pas avoir un tel r&eacute;sultat. C'est valorisant et encourageant pour la suite, d'autant plus que ces produits sont relativement r&eacute;cents au sein de notre gamme &raquo;</em>, glisse le jeune &eacute;leveur, qui ne cache pas son envie de participer au concours lors d'une prochaine &eacute;dition.&nbsp;</p><p>M&ecirc;me si l'aventure de la transformation a d&eacute;but&eacute; en 2020 et que les challenges sont relev&eacute;s un &agrave; un, l'histoire reste &agrave; &eacute;crire, avec enthousiasme et mesure.&nbsp;<em>&laquo; Nous avons pas mal d'id&eacute;es que nous gardons sous le coude,&nbsp;</em>avoue Vincent Meurgue<em>. Pour l'heure, on prend le temps de conforter la gamme actuelle. &raquo;</em></p>


À Martizay, la famille Meurgue élève des prim'holstein depuis  toujours. Avec l'installation de Vincent en 2019, a débuté l'aventure  de la transformation de produits laitiers et de vente directe.

Ferme du Maupas : des prises de risque mesurées

<p>A cette occasion, SOLAAL Normandie est intervenue le jeudi 21 novembre sous la forme d&rsquo;un groupe de travail autour du don agricole, de ses freins et de ses leviers. Ce ne sont pas moins de 7 structures diff&eacute;rentes qui, autour de la table, ont pu &eacute;changer sur la situation actuelle du don agricole, mais aussi d&eacute;couvrir les solutions propos&eacute;es par SOLAAL pour faciliter ce processus.</p><p>Les &eacute;volutions envisag&eacute;es reposent sur un r&eacute;el besoin d&rsquo;<strong>aide logistique</strong>, mais &eacute;galement sur une&nbsp;<strong>sensibilisation de grande envergure&nbsp;</strong>&agrave; mener pour ouvrir les mentalit&eacute;s et am&eacute;liorer la communication avec les producteurs (notamment en ce qui concerne le don de produits issus de la mer). Ce type d&rsquo;&eacute;v&eacute;nement nous permet d&rsquo;identifier les besoins recens&eacute;s sur le territoire, et de mettre en &oelig;uvre des actions cibl&eacute;es avec les acteurs locaux.&nbsp;En attendant la concr&eacute;tisation de ces projets, nous souhaitons un bon anniversaire au R&Eacute;GAL normand&nbsp;!</p>


Malgré la neige, le RÉGAL de Normandie a pu fêter ses 10 ans dans les locaux de la Communauté Urbaine de Caen-la-Mer (14) en organisant ses Assises anti-gaspi annuelles sur deux jours. Au programme : réflexions collectives sur les habitudes de consommation pour limiter le gaspillage alimentaire et améliorer notre impact environnemental.

Les Assises Normandes Anti-gaspi du REGAL sous le signe de la solidarité agricole !

<p>Compar&eacute;es aux 3 derni&egrave;res campagnes (2021 &agrave; 2023), les dates de r&eacute;colte des premiers cycles en 2024 sur la station sont plus tardives. Si le retard est contenu pour les enrubannages, de +1 jour en conventionnel (8 mai) &agrave; +11 jours en bio (20 mai) on note un recul tr&egrave;s important (+1.5 mois) de la date moyenne de fauche des foins pour les 2 syst&egrave;mes (15 juillet en conventionnel et 10 juillet en bio).</p><h2><strong>Teneur en MAT </strong></h2><p>Les fourrages les plus riches en MAT sont, pour la tr&egrave;s grande majorit&eacute;, issus des printemps 2022 et 2023 peu pluvieux et tr&egrave;s lumineux. Les meilleures valeurs proviennent de cultures de l&eacute;gumineuses (association luzerne, TV et TB). En 2024, la teneur moyenne en MAT des fourrages, &agrave; date &eacute;quivalente de r&eacute;colte, est l&eacute;g&egrave;rement moins &eacute;lev&eacute;e. La d&eacute;croissance de la teneur en MAT des fourrages est beaucoup plus fortement li&eacute;e &agrave; la date de r&eacute;colte et se stabilise entre 5.5 et 7.5% pour la majorit&eacute; des fauches &agrave; partir de d&eacute;but juin.</p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/2/6/6676287-1-fre-FR/5b09cc4903ec-graphique-teneurmat-jpg" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="958" width="1474" /><figcaption>Teneur en MAT (%MS) des fourrages entre 2021 et 2024 sur les deux syst&egrave;mes</figcaption></figure>

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<p><em>L&eacute;gende graphique : Teneur en MAT (%MS) des fourrages entre 2021 et 2024 sur les deux syst&egrave;mes</em></p><h2><strong>Valeur &eacute;nerg&eacute;tique</strong><strong> </strong></h2><p>Les valeurs UFL des fourrages suivent la m&ecirc;me tendance que la MAT. Elles se situent entre 0.75 et 0.87 UFL/kgMS pour les premi&egrave;res exploitations de fin avril. Leur d&eacute;croissance est l&agrave; aussi li&eacute;e &agrave; la date de fauche. Contrairement aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, les r&eacute;coltes de d&eacute;but juin 2024 ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es sur des fourrages n&rsquo;ayant pas subit de p&eacute;riode de s&eacute;cheresse, leurs valeurs UFL sont sup&eacute;rieures &agrave; celles de 2021-2023. Except&eacute; pour quelques foins, la valeur UFL se stabilise entre 0.55 et 0.65 UFL/kg de MS &agrave; partir de d&eacute;but juin.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/2/6/6676290-1-fre-FR/71a615533f78-graphique-teneurufl-jpg" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="959" width="1473" /><figcaption>Teneur en UFL (/kgMS) des fourrages entre 2021 et 2024 sur les deux syst&egrave;mes</figcaption></figure>

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<p><em>L&eacute;gende graphique : Teneur en UFL (/kgMS) des fourrages entre 2021 et 2024 sur les deux syst&egrave;mes</em></p><h2><strong>Et du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;encombrement</strong><strong> </strong></h2><p style="text-align:justify;">Les fourrages de cette ann&eacute;e ne sont pas plus ou pas moins encombrants que ceux des campagnes pr&eacute;c&eacute;dentes. La date de fauche est toujours le crit&egrave;re principal de variation. On voit toutefois apparaitre des valeurs assez inhabituelles entre 1.40 et 1.50 UEB/kg de MS sur les foins de 1<sup>er</sup> cycle r&eacute;colt&eacute;s &agrave; partir de d&eacute;but juillet.</p><p style="text-align:justify;">A ces valeurs &eacute;lev&eacute;es, il faut, sur la partie conventionnelle tenir compte de l&rsquo;app&eacute;tence r&eacute;elle des foins avec la pr&eacute;sence des alluvions d&eacute;pos&eacute;s par les nombreuses crues qui ont pr&eacute;c&eacute;d&eacute; la r&eacute;colte (jusqu&rsquo;&agrave; 14 % de mati&egrave;re min&eacute;rale dans les foins).</p>


Recherche du centre de recherche et d'innovation

Qualité des fourrages stockés : Forte influence de la date de récolte !

<p>Sur 33 &eacute;chantillons de sols et forestiers, issus du R&eacute;seau de mesure de la aualit&eacute; des Sols (RMQS) suivi par l&rsquo;INRAE, 25 contiennent des microplastiques mais seulement 1 &eacute;chantillon de sol forestier sur 4 est contamin&eacute;, tandis que 17 sur 21 sites de grandes cultures le sont, 3 sur 4 en vigne-arbo et 4 sur 4 en prairies&nbsp;: tels sont les r&eacute;sultats de l&rsquo;&eacute;tude Microsof, pilot&eacute;e par l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique. Au total, 3 sols sur 4 sont contamin&eacute;s (76%) mais mais la proportion est de 8 sur 10 pour les sols agricoles. Des r&eacute;sultats qui font dire &agrave; l&rsquo;Ademe que la pr&eacute;sence de microplastiques est &laquo;&nbsp;quasi syst&eacute;matique&nbsp;&raquo; des dans les sols &eacute;tudi&eacute;s, sugg&eacute;rant un risque accru de pollution des sols soumis aux interventions humaines par rapport aux espaces naturels.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polluants-eternels-pesticides-et-boues-sous-surveillance" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Polluants &eacute;ternels&nbsp;&raquo;&nbsp;: pesticides et boues sous surveillance</a>
</aside>
<p>Le projet Microsof constitue la premi&egrave;re &eacute;tude visant &agrave; caract&eacute;riser l&rsquo;ampleur de la pollution des sols par les microplastiques, c&rsquo;est-&agrave;-dire d&rsquo;une taille inf&eacute;rieure &agrave; 5mm. A noter que l&rsquo;&eacute;chantillonnage excluait les sols ayant re&ccedil;u des apports directs de plastiques par le biais d&rsquo;applications de boues ou de paillage. La s&eacute;lection des sites &eacute;tait inspir&eacute;e du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pollution-des-sols-par-les-pesticides-angle-mort-de-la-biosurveillance-environnementale" target="_blank">projet Phytosol, traitant de la surveillance des pesticides dans les sols</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/0/1/6681080-1-fre-FR/3e830a468b55-graph-png" alt="Proportions de&nbsp;poly&eacute;thyl&egrave;ne (PE), de polypropyl&egrave;ne (PP) et autres polym&egrave;res pr&eacute;sents dans les sols agricoles (Source&nbsp;: Ademe -&nbsp;Microsof)" height="750" width="1186" /><figcaption>Proportions de&nbsp;poly&eacute;thyl&egrave;ne (PE), de polypropyl&egrave;ne (PP) et autres polym&egrave;res pr&eacute;sents dans les sols agricoles (Source&nbsp;: Ademe -&nbsp;Microsof)</figcaption></figure>

</div>
<h2>L&rsquo;origine non identifi&eacute;e</h2><p>Le poly&eacute;thyl&egrave;ne (PE) est le polym&egrave;re pr&eacute;dominant dans les &eacute;chantillons, repr&eacute;sentant 56% de la totalit&eacute; des microplastiques extraits globalement, pointant &agrave; 79% en vigne-arbo et 68% en prairies. Le second type de polym&egrave;re le plus pr&eacute;sent&nbsp;est le polypropyl&egrave;ne (PP). Cependant, l&rsquo;&eacute;tude ne permet de remonter &agrave; la source de ces diff&eacute;rents polym&egrave;res et d&rsquo;en identifier l&rsquo;origine. Selon l&rsquo;Ademe, &laquo;&nbsp;<em>cette pr&eacute;sence quasi syst&eacute;matique des microplastiques dans les sols &eacute;tudi&eacute;s montre qu'il est urgent de poursuivre ces &eacute;tudes afin de fournir des donn&eacute;es de surveillance sur les microplastiques dans les sols</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;agence estime par ailleurs n&eacute;cessaire d'harmoniser les m&eacute;thodologies, au moins &agrave; l'&eacute;chelle fran&ccedil;aise.</p>


La première enquête du genre, pilotée par l’Ademe dans le cadre du projet Microsof, conclut à une présence « quasi systématique » de microplastiques dans les sols. L’Agence de la transition écologique appelle à poursuivre les études, notamment pour déterminer l’origine de la pollution.

En France, 8 sols agricoles sur 10 contaminés par des microplastiques

<p>La pr&eacute;diction de la F&eacute;d&eacute;ration nationale de&nbsp;l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;(FNAB) s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e exacte. Le 18 octobre 2023, devant la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, son pr&eacute;sident Philippe Camburet d&eacute;clare&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-risque-d-etre-l-annee-du-recul-de-l-agriculture-bio-en-france" target="_blank">2023 risque d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;ann&eacute;e du recul de l&rsquo;agriculture bio en France</a></em>&nbsp;&raquo;. En juin 2024, les chiffres de l&rsquo;Agence tombent et confirment le pronostic. En 2023, les surfaces certifi&eacute;es ont recul&eacute; de 2% et ramen&eacute;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">le taux de SAU bio &agrave; 10,36% contre 10,50% en 2022</a>.</p><h2>La loi du march&eacute; fatale &agrave; l&rsquo;aide au maintien</h2><p>Jusqu&rsquo;&agrave; la mi-2022, l&rsquo;offre de produits bio avait toujours une longueur de retard sur la demande, ce qui avait pour effet de soutenir et les prix et la dynamique de conversion. A telle enseigne que le gouvernement d&eacute;cide de supprimer l&rsquo;aide au maintien. Le ministre de l&rsquo;Agriculture <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~tech-bio-aides-bio-l-etat-recentre-ses-credits-sur-la-conversion" target="_blank">St&eacute;phane Travert en fait l&rsquo;annonce en septembre 2017 au salon Tech&amp;Bio</a>. Son successeur Julien Denormandie enfonce le clou en pr&eacute;sentant en mai 2021 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture">le Plan strat&eacute;gique national</a> (PSN) pr&eacute;figurant la Pac 2023-2027, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-a-poil-la-fnab-manifeste-a-paris">au grand dam de la FNAB</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marges-abusives-concurrence-deloyale-amenites-non-reconnues-ras-le-bol-aussi-chez-les-bio" target="_blank" title="">Marges abusives, concurrence &laquo; d&eacute;loyale &raquo;, am&eacute;nit&eacute;s non reconnues... : ras-le-bol aussi chez les bio</a>
</aside>
<p>En prenant cette d&eacute;cision, l&rsquo;Etat livre alors l&rsquo;agriculture biologique &agrave; la loi du march&eacute;. Sauf que les d&eacute;fenseurs de l&rsquo;AB ont toujours consid&eacute;r&eacute; l&rsquo;aide au maintien comme un moyen de r&eacute;mun&eacute;rer les am&eacute;nit&eacute;s positives de la bio quand le conventionnel ne supporte pas ou tr&egrave;s peu les cons&eacute;quences de ses impacts sur les milieux (fermeture de captages, d&eacute;pollution, &eacute;rosion de la biodiversit&eacute;...). Le fait que l&rsquo;agriculture conventionnelle peine &agrave; vendre des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-4-4-eau-de-paris-77-de-phytos-pour-4-centimes-du-m3-grace-au-pse" target="_blank">Paiements pour services environnementaux</a> (PSE) ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carbioz-la-plateforme-carbone-qui-compte-en-faire-plus-que-des-tonnes" target="_blank">des cr&eacute;dits carbone</a> aux acteurs priv&eacute;s en dit long sur les limites &eacute;co-philanthropiques du march&eacute;.</p><h2>L&rsquo;offre sup&eacute;rieure &agrave; la demande</h2><p>En 2022, la non-d&eacute;claration de guerre de la Russie &agrave; l&rsquo;Ukraine va accentuer une crise inflationniste apparue &agrave; la sortie du Covid. Pr&eacute;sent&eacute;e &agrave; Tech&amp;Bio 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-victime-de-l-inflation-mais-aussi-du-local" target="_blank">une &eacute;tude de FranceAgriMer confirmera l&rsquo;impact de l&rsquo;inflation</a>, mais aussi du &laquo;&nbsp;local&nbsp;&raquo; sur le panier des Fran&ccedil;ais, le diff&eacute;rentiel &eacute;cologique de l&rsquo;AB peinant &agrave; convaincre. Un diagnostic que la pr&eacute;sidente de l&rsquo;Agence bio temp&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Le local, il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. Ceux qui le font, c&rsquo;est le bio. Il y a 26.000 fermes bio qui vendent leurs produits en direct, c&rsquo;est un &eacute;norme maillage du territoire et c&rsquo;est plus que tous les points de vente de la grande distribution</em>&nbsp;&raquo;, affirme Laure Verdeau au salon Tech&amp;Bio 2023.</p><p>L&rsquo;AB ne parvient pas &agrave; &eacute;largir le spectre de consommateurs consentant &agrave; payer un peu plus pour un autre mod&egrave;le d&rsquo;agriculture, que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank">la litt&eacute;rature scientifique d&eacute;crit comme &eacute;tant plus vertueux que l&rsquo;agriculture conventionnelle</a>, s&rsquo;agissant la biodiversit&eacute;, du climat, de la sant&eacute; des sols et de la sant&eacute; humaine. Du c&ocirc;t&eacute; des candidats &agrave; l&rsquo;installation, les vocations ne se d&eacute;mentent pas. Selon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moral-de-la-bio-des-producteurs-fiers-resolus-mais-inquiets" target="_blank">le barom&egrave;tre du moral des agriculteurs bio r&eacute;alis&eacute; par l&rsquo;Agence bio</a>, Selon les R&eacute;gions, entre un quart (24%) et la moiti&eacute; (48%) des candidats a&#768; l&rsquo;installation&nbsp;souhaitent s&rsquo;installer en bio.</p><div class="citation">
    <span>"A part de march&eacute; &eacute;quivalente, le budget communication de l&rsquo;Agence bio est 1000 fois inf&eacute;rieur &agrave; celui de Lidl"</span>
</div>
<p>A la crise inflationniste s&rsquo;ajoute la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-hve-sur-les-traces-de-l-ab-en-surfaces" target="_blank">profusion-confusion de labels verdoyants</a>, le d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencement en grande distribution, les d&eacute;fauts de structuration dans certaines fili&egrave;res ou encore la communication lilliputienne. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;achat de produits bio repr&eacute;sentait 6% du budget alimentaire des m&eacute;nag&eacute;s fran&ccedil;ais en 2022. La part de march&eacute; de Lidl est quant &agrave; elle de 6,8%. A part de march&eacute; &eacute;quivalente, le budget communication de l&rsquo;Agence bio est 1000 fois inf&eacute;rieur &agrave; celui de Lidl&nbsp;</em>&raquo;, dira Christian Renault, sp&eacute;cialiste des politiques agricoles et alimentaires, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-est-invisible-et-on-n-en-parle-qu-en-temps-de-crise" target="_blank">lors d&rsquo;une conf&eacute;rence &agrave; Tech&amp;Bio 2023</a>.</p><p>L&rsquo;AB n&rsquo;est pas le seul signe officiel d&rsquo;identification de la qualit&eacute; et de l&rsquo;origine (SIQO) &agrave; p&acirc;tir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-signes-officiels-de-qualite-et-d-origine-en-campagne" target="_blank">des arbitrages des consommateurs</a>. Mais la bio, dont le cahier des charges restreint les facteurs de rendement que sont les produits phytos de synth&egrave;se et les engrais min&eacute;raux tout en supportant des charges plus cons&eacute;quentes (m&eacute;canisation, main d&rsquo;&oelig;uvre&hellip;), est sans doute le SIQO le plus impact&eacute;.</p><h2>L&rsquo;objectif de 18% en 2027 maintenu</h2><p>L&rsquo;Etat se d&eacute;fend de d&eacute;laisser la fili&egrave;re, &eacute;voquant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnab-reclame-un-credit-d-impot-ab-de-6000-euros" target="_blank">le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t sp&eacute;cifique</a> ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime">le bonus de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</a>. Pour soutenir la tr&eacute;sorerie des exploitants, il injectera en prime 209 millions d&rsquo;euros au cours des exercices 2023 et 2024, selon le d&eacute;compte du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;tabli en septembre dernier. Il faut dire que les pouvoirs publics r&eacute;affirment r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;objectif, inscrit dans le PSN, d&rsquo;atteindre 18% de SAU bio &agrave; fin 2027. Et c&rsquo;est encore le cas du Programme ambition bio 2027 pr&eacute;sent&eacute; au dernier Salon de l&rsquo;Agriculture. Le PAB 2027 se dote au passage de nouveaux indicateurs de suivi, avec notamment la comptabilisation des surfaces et des cheptels fili&egrave;re par fili&egrave;re. L&rsquo;aval sera aussi scrut&eacute; de pr&egrave;s avec des indicateurs cernant les pr&eacute;parateurs, distributeurs et restaurateurs. Les trois lieux et/ou moments de consommation, &agrave; savoir la consommation &agrave; domicile,&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim" target="_blank">la restauration collective</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-a-la-conquete-de-la-restauration-collective-et-commerciale" target="_blank">la restauration commerciale</a>, seront aussi d&eacute;crypt&eacute;s.</p><div class="citation">
    <span>"Il n&rsquo;y aurait pas de crise du bio si jamais Egalim &eacute;tait respect&eacute;e"</span>
</div>
<p>Si l&rsquo;Etat soutient la fili&egrave;re, il est revanche doublement fautif sur l&rsquo;application, &agrave; lui-m&ecirc;me, et aux acteurs de la restauration collective, de la loi Egalim. Depuis le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2022, les produits durables (AOC, AOP, IGP, STG, Label Rouge, HVE...) et certifi&eacute;s en&nbsp;agriculture biologique&nbsp;doivent repr&eacute;senter respectivement 50% et 20% des achats des restaurants collectifs sous gestion publique, conform&eacute;ment &agrave; la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">loi Egalim d&rsquo;octobre 2018</a>, compl&eacute;t&eacute;e par la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021</a>.&nbsp;Depuis le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2024,&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-l-ensemble-de-la-restauration-collective-concernee" target="_blank">les restaurants collectifs du secteur priv&eacute;</a>&nbsp;sont &eacute;galement astreints aux taux de 50% et 20%. Des objectifs non contraignants et loin du compte. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-les-cantines-aussi-les-produits-bio-et-durables-a-la-diete">dans les cantines aussi, les produits bio et durables &agrave; la di&egrave;te</a>, avec un taux d&rsquo;approvisionnement de 12,1% en produits AB en 2023, contre 13,1% en 2022, et 25,3% en produits durables, contre 27,5% un an plus t&ocirc;t. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;y aurait pas de crise du bio si jamais Egalim &eacute;tait respect&eacute;e</em>&nbsp;&raquo; affirmera le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau au congr&egrave;s de la FNSEA en mars.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Pendant 20 ans, on ne s&rsquo;est occup&eacute; que de l&rsquo;offre, il va falloir d&eacute;sormais s&rsquo;occuper de la demande et faire en sorte que l&rsquo;on devienne, en France, les champions de la consommation bio, autant qu&rsquo;on est les champions de la production europ&eacute;enne de bio&nbsp;</em>&raquo;, affirme Laure Verdeau. En attendant, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; la mont&eacute;e en gamme est malmen&eacute;e par la qu&ecirc;te de descente en prix et par la foire aux mentions priv&eacute;es plus ou moins fantaisistes, la bio est victime de d&eacute;croissance.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les 12 temps forts de 2024, ann&eacute;e erratique&nbsp;:</strong></p><p>En janvier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">les paysans sur le bitume, le Premier ministre sur la paille</a></p><p>En f&eacute;vrier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank">au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens</a></p><p>En mars, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mars-on-plante-des-haies-et-en-octobre-on-plante-le-pacte" target="_blank">on plante des haies et en octobre, on plante le Pacte</a></p><p>En avril, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-" target="_blank">la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a></p><p>En mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pendant-12-jours" target="_blank">la loi d&rsquo;orientation agricole adopt&eacute;e&hellip; pendant 12 jours</a></p><p>En juin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" target="_blank" title="">la bio atteint son plafond de vert</a></p></td></tr></tbody></table>


Pour la première fois dans l’histoire de la bio, les surfaces certifiées AB reculent et ramènent le taux de SAU bio à 10,36% en 2023 contre 10,50% en 2022. La faute à la crise inflationniste, à la faiblesse de la commande publique ou encore à la profusion-confusion de labels, alors que les bienfaits comme les vocations ne se démentent pas.

[Rétro 2024] En juin, la bio atteint son plafond de vert

<p>Pendant deux ans, cette terre situ&eacute;e dans le futur p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;une zone d&rsquo;activit&eacute; industrielle est rest&eacute;e en friche. Apr&egrave;s la signature d&rsquo;une convention d&rsquo;occupation pr&eacute;caire entre Concarneau Cornouaille Agglom&eacute;ration et SOLAAL Bretagne, il y a &eacute;t&eacute; sem&eacute; du bl&eacute; noir, aussi appel&eacute; sarrasin, offert par la coop&eacute;rative Terres de l&rsquo;Ouest pour une op&eacute;ration m&ecirc;lant p&eacute;dagogie et solidarit&eacute;.</p><h3><strong>Une mobilisation &eacute;ducative et technique</strong></h3><p>Les &eacute;l&egrave;ves de la Maison familiale rurale d&rsquo;Elliant, en formation agricole, ont particip&eacute; activement au semis. Guid&eacute;s par leurs formateurs, ils ont manipul&eacute; des outils agricoles modernes et ont d&eacute;couvert les d&eacute;fis de la mise en culture.</p><p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une belle opportunit&eacute; pour eux d&rsquo;apprendre en situation r&eacute;elle tout en participant &agrave; un projet utile</em>&laquo;&nbsp;, explique l&rsquo;un des partenaires.</p><h3><strong>Des b&eacute;n&eacute;fices concrets pour l&rsquo;aide alimentaire</strong></h3><p>La vente des 7 tonnes brutes de bl&eacute; noir a permis &agrave; SOLAAL Bretagne de r&eacute;cup&eacute;rer 2&nbsp;000 &euro;. Cette somme va permettre d&rsquo;acheter directement aupr&egrave;s de producteurs locaux des produits comme des &oelig;ufs, du lait ou de la viande, pour les redistribuer aux associations d&rsquo;aide alimentaire.</p><p>En diversifiant ses projets et approvisionnements, SOLAAL Bretagne r&eacute;pond &agrave; des besoins locaux grandissants pour lutter contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire.</p>


À Rosporden, dans le Finistère, une parcelle inutilisée reprend vie grâce à une initiative collective proposée par SOLAAL Bretagne et orchestrée avec la FDSEA 29.

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