Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Cette premi&egrave;re semaine de l&rsquo;ann&eacute;e est tr&egrave;s peu repr&eacute;sentative dans le commerce avec de nombreux march&eacute;s qui restent ferm&eacute;s.&nbsp; Les mauvaises conditions climatiques sont de toute fa&ccedil;on tr&egrave;s peu favorables aux &eacute;changes.&nbsp; Broutards &ndash; L&rsquo;activit&eacute; reste peu significative, car de nombreux exportateurs ne reprendront pas avant l&rsquo;Epiphanie (6 janvier), jour f&eacute;ri&eacute; en Italie et en Espagne. La grande majorit&eacute; des march&eacute;s et des cadrans sont encore ferm&eacute;s cette semaine.Les regards se tournent vers 2024, avec un r&eacute;el espoir de reprise au regard de la tr&egrave;s bonne valorisation de la viande en Italie. La d&eacute;capitalisation du cheptel allaitant fait que les disponibilit&eacute;s seront juste suffisantes pour satisfaire l&rsquo;ensemble des besoins fran&ccedil;ais ou de nos partenaires europ&eacute;ens et des pays du pourtour m&eacute;diterran&eacute;ens que ce soit &agrave; partir de la France ou de l&rsquo;Espagne (Alg&eacute;rie en t&ecirc;te). Nos broutards int&eacute;ressent de nombreux pays par leur qualit&eacute;, mais la France renforce &eacute;galement sa fili&egrave;re pour assurer des volumes aux industriels avec une contractualisation qui prend de l&rsquo;ampleur chez les gros op&eacute;rateurs. Le march&eacute; des femelles a connu une assez bonne ann&eacute;e face &agrave; une demande italienne forte. Cela devrait se poursuivre en 2024. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale va reprendre, avec une demande qui sera pr&eacute;sente dans le bon maigre. Broutards&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; export va reprendre doucement avec des op&eacute;rateurs qui auront des besoins face &agrave; des volumes tr&egrave;s modestes. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Encore une semaine sans activité

Bovins de boucherie - Au niveau commercial, cette nouvelle ann&eacute;e d&eacute;bute avec une lente reprise d&rsquo;activit&eacute; pour le secteur du n&eacute;goce avec une nouvelle semaine &eacute;court&eacute;e. Les industriels restent tr&egrave;s prudents, car la mi-janvier est traditionnellement plus compliqu&eacute;e &agrave; la vente. Apr&egrave;s les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, le budget des m&eacute;nages est plus compliqu&eacute; &agrave; boucler. Ce sera encore plus vrai cette ann&eacute;e.&nbsp; Sur les march&eacute;s, l&rsquo;offre est souvent peu garnie, le temps de r&eacute;activer tous les circuits commerciaux. Les besoins de r&eacute;approvisionnement sont pr&eacute;sents et si les industriels ont travaill&eacute; correctement pendant les f&ecirc;tes, ils attendent avec une certaine anxi&eacute;t&eacute; un recul de l&rsquo;offre pour les prochaines semaines. Le commerce est assez r&eacute;gulier pour cette rentr&eacute;e avec des tarifs qui se maintiennent pour les femelles haut de gamme, les Aubracs, les Parthenaises, les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine ou les Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp; Les transactions sont un peu plus fluides dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire, mais les tarifs se maintiennent. Le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme (O) est stable. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s sont juste suffisantes pour les besoins de la rentr&eacute;e. L&rsquo;activit&eacute; est assez r&eacute;guli&egrave;re du c&ocirc;t&eacute; des viandes hach&eacute;es et des produits transform&eacute;s, m&ecirc;me s&rsquo;ils p&acirc;tissent ponctuellement de la concurrence des promotions sur la viande porcine. Les abatteurs ont relev&eacute; leurs grilles de prix pour assurer leurs approvisionnements pendant les f&ecirc;tes. En l&rsquo;absence de march&eacute;s, ces hausses ne sont pas visibles des &eacute;leveurs, mais quelques plus-values ont &eacute;t&eacute; accord&eacute;es sur les vaches Prim&rsquo;Holsteins viand&eacute;es. Pas de changement pour les Normandes et les Montb&eacute;liardes. Les animaux maigres et en manque de viande demeurent faiblement valoris&eacute;s. Jeunes bovins &ndash; La demande int&eacute;rieure est mesur&eacute;e et les march&eacute;s export sont peu dynamiques.&nbsp; N&eacute;anmoins, la modestie de l&rsquo;offre en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e permet un maintien des prix dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: La demande va se tasser dans les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re, mais les tarifs vont se maintenir. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Apr&egrave;s le gain de quelques centimes pendant les f&ecirc;tes. Le niveau de l&rsquo;offre sera plus en phase avec la demande pour permettre aux acheteurs de stabiliser ponctuellement les prix. Jeunes bovins&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre devrait permettre de maintenir les prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Léger mieux dans les laitières

Conjoncture &ndash; 2023, &agrave; confirmer l&rsquo;&eacute;rosion permanente du cheptel fran&ccedil;ais et europ&eacute;en, cette d&eacute;cheptelisation a longtemps &eacute;t&eacute; masqu&eacute;e par les volumes mis sur le march&eacute; par les &eacute;leveurs qui quittaient la profession, permettant ainsi a des industriels et des distributeurs de profiter de viande &agrave; bas prix au d&eacute;triment des &eacute;leveurs. Le point d&rsquo;inflexion entre l&rsquo;offre et la demande a compl&egrave;tement renvers&eacute; les r&egrave;gles du march&eacute;, avec des &eacute;leveurs mieux r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s. Dans les ann&eacute;es &agrave; venir, les industriels vont devoir composer avec moins de vaches et vont trouver des alternatives de mise en production de m&acirc;les issus&nbsp;de veaux ou de broutards, &agrave; condition que les mod&egrave;les &eacute;conomiques soient suffisamment attractifs pour attirer les jeunes g&eacute;n&eacute;rations et s&eacute;curiser pour que les banques suivent. C&rsquo;est le grand d&eacute;fi de l&rsquo;ann&eacute;e 2024, qui sera ponctu&eacute;e par les Jeux Olympiques, qui sera un s&eacute;rieux acc&eacute;l&eacute;rateur de projet. M&ecirc;me s&rsquo;ils ne sont pas assez nombreux, les jeunes &eacute;leveurs sont des passionn&eacute;s et surtout tr&egrave;s bien form&eacute;s pour affronter les d&eacute;fis qui devront affronter. Toutes les instances professionnelles &oelig;uvrent dans le m&ecirc;me sens pour accompagner ces porteurs de projets.&nbsp;Souhaitons que cette nouvelle ann&eacute;e soit sous le signe du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations dans les m&eacute;tiers de l&rsquo;&eacute;levage, d&rsquo;apaisement dans les relations commerciales avec la distribution, afin que toute la fili&egrave;re r&eacute;siste aux d&eacute;fis qui vont se dresser.

C’est le grand défi de l’année 2024, qui sera ponctuée par les Jeux Olympiques, qui sera un sérieux accélérateur de projet.

Conjoncture – Souhaitons que 2024 sera l’année du renouvellement des générations

<h2>Quid du bilan climatique de d&eacute;cembre 2023 en France ?</h2>Le bilan du mois de d&eacute;cembre 2023 est marquant avec une anomalie thermique de +1,9&deg;C et ce sont les r&eacute;gions septentrionales qui ont connu les exc&eacute;dents les plus importants, entre 2 et 3,2&deg;C contre de 0,8 et 2,1&deg;C sur la moiti&eacute; sud. C&rsquo;est donc le 23&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec un exc&eacute;dent de temp&eacute;ratures en France (depuis janvier 2022 avec un l&eacute;ger d&eacute;ficit de 0,5&deg;C).En termes de pluviom&eacute;trie, l&rsquo;ann&eacute;e se termine avec un l&eacute;ger d&eacute;ficit &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays et ce sont les r&eacute;gions allant de l&rsquo;Aquitaine aux Charentes &agrave; l&rsquo;ouest du Massif-Central ainsi que de l&rsquo;est du bassin parisien &agrave; la Bourgogne jusqu&rsquo;en Rh&ocirc;ne-Alpes o&ugrave; les pluies ont &eacute;t&eacute; les plus exc&eacute;dentaires, ce qui a provoqu&eacute; des crues sur le centre-ouest du pays ainsi que dans de nombreuses vall&eacute;es des Alpes du Nord.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-annee-la-plus-chaude-en-france-apres-2022" target="_blank" title="">2023, ann&eacute;e la plus chaude en France... apr&egrave;s 2022</a>
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En revanche, sur une bonne moiti&eacute; nord du pays, malgr&eacute; de nombreux jours avec de la pluie, les cumuls pluviom&eacute;triques ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires car les pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; fr&eacute;quentes mais plus faibles que lors du mois de novembre 2023 (https://www.pleinchamp.com/actualite/l-automne-2023-est-le-plus-chaud-jamais-enregistre-en-France). Enfin, ce sont toujours les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes les moins arros&eacute;es avec seulement 7 mm de pr&eacute;cipitations &agrave; Perpignan (d&eacute;ficit de 87,8%) et 1,2 mm &agrave; Bastia (d&eacute;ficit de 98,6%) !<h2>Une ann&eacute;e 2023 &laquo; trop &raquo; chaude en France &agrave; l&rsquo;image du globe !</h2>Force est de constater que les ann&eacute;es se suivent et se ressemblent &agrave; savoir que nous battons de plus en plus de records de douceur et de chaleur et de moins en moins de records de fra&icirc;cheur et de froid. Cette ann&eacute;e 2023 se solde sur un d&eacute;s&eacute;quilibre tr&egrave;s marquant avec seulement une quarantaine de records de froid alors que nous avons battus plus de 2500 records de chaleur ! Le r&eacute;chauffement climatique est un fait &eacute;videmment av&eacute;r&eacute; et il est alarmant de constater qu&rsquo;il s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re surtout avec le retour, au cours du printemps 2023, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quels-seront-les-influences-du-phenomene-el-nino-sur-la-meteo-de-cet-hiver" target="_blank">ph&eacute;nom&egrave;ne climatique El Ni&ntilde;o</a>.Le graphique, ci-dessous, illustre parfaitement la nette hausse de la temp&eacute;rature entre les mois de mai et de juin 2023 (trait noir) &agrave; la surface du globe et cette ann&eacute;e 2023 est d&eacute;sormais la plus chaude jamais observ&eacute;e. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/8/1/5901815-1-fre-FR/ac3faa48d39b-tempe-png" alt="Evolution des temp&eacute;ratures moyennes mensuelles de 1940 &agrave; 2023 (Source&nbsp;: Climate Reanalyzer)" height="914" width="1488" /><figcaption>Evolution des temp&eacute;ratures moyennes mensuelles de 1940 &agrave; 2023 (Source&nbsp;: Climate Reanalyzer)</figcaption></figure>

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La cons&eacute;quence en France est que cette ann&eacute;e 2023 se place &agrave; la deuxi&egrave;me place des ann&eacute;es les plus chaudes avec une temp&eacute;rature moyenne de 14,4&deg;C. La premi&egrave;re place est toujours d&eacute;tenue par&hellip;2022 avec une moyenne de 14,51&deg;C. Les 10 ann&eacute;es les plus chaudes ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es depuis ces 20 derni&egrave;res ann&eacute;es en France (entre 2003 et 2023).&nbsp;En moins de 100 ans en France m&eacute;tropolitaine, (cf. graphique ci-dessous) la temp&eacute;rature moyenne a grimp&eacute; de 1,7&deg;C ! 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/8/1/5901818-1-fre-FR/0f6717b057de-temperatures-png" alt="Evolution de la temp&eacute;rature annuelle en France de 1930 &agrave; 2023 (Source M&eacute;t&eacute;o-France)" height="956" width="1466" /><figcaption>Evolution de la temp&eacute;rature annuelle en France de 1930 &agrave; 2023 (Source M&eacute;t&eacute;o-France)</figcaption></figure>

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<h2>Une franche am&eacute;lioration au niveau des nappes phr&eacute;atiques au cours du dernier trimestre 2023</h2>Apr&egrave;s une ann&eacute;e 2022 pour le moins tr&egrave;s d&eacute;licate, avec une situation de s&egrave;cheresse sans pr&eacute;c&eacute;dent dans de nombreuses r&eacute;gions, l&rsquo;ann&eacute;e 2023 se termine par un bilan plut&ocirc;t positif m&ecirc;me si le contexte hydrologique devenait critique au cours de la premi&egrave;re quinzaine du mois d&rsquo;octobre. Tout a bascul&eacute; entre le 15 et le 20 octobre avec la mise en place d&rsquo;une configuration m&eacute;t&eacute;orologique tr&egrave;s favorable au remplissage des nappes phr&eacute;atiques.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-novembre-la-recharge-des-nappes-s-est-amelioree-considerablement" target="_blank" title="">En novembre, la recharge des nappes s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute;e &laquo;&nbsp;consid&eacute;rablement&nbsp;&raquo;</a>
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Les exc&eacute;dents pluviom&eacute;triques ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s marqu&eacute;s en octobre et en novembre, comme nous pouvons le constater sur le graphique ci-dessous. En effet, nous sommes pass&eacute;s d&rsquo;une r&eacute;currence anticyclonique, maintenant du temps sec, au r&eacute;tablissement d&rsquo;une circulation oc&eacute;anique dynamique favorisant l&rsquo;arriv&eacute;e et le passage, d&rsquo;ouest en est de la France, de tr&egrave;s nombreuses perturbations gorg&eacute;es d&rsquo;humidit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/8/1/5901821-1-fre-FR/dd154d98bae5-anomalies-png" alt="Anomalies de pr&eacute;cipitations en France en 2023 par rapport &agrave; la normal climatique (1991-2020) (Source : www.meteo.fr)" height="952" width="1464" /><figcaption>Anomalies de pr&eacute;cipitations en France en 2023 par rapport &agrave; la normal climatique (1991-2020) (Source : www.meteo.fr)</figcaption></figure>

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Les niveaux des nappes phr&eacute;atiques sont d&eacute;sormais hauts et m&ecirc;me tr&egrave;s hauts sur l&rsquo;ouest et le nord-est de la France en raison de pr&eacute;cipitations soutenues et r&eacute;guli&egrave;res depuis la mi-octobre. Sur le bassin parisien, les niveaux sont globalement en hausse et dans la moyenne. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/8/1/5901824-1-fre-FR/9007465d3144-nappes-png" alt="Comparaison de la situation des nappes entre juillet 2023 et d&eacute;but janvier 2024 (Source : Info s&eacute;cheresse)" height="642" width="1526" /><figcaption>Comparaison de la situation des nappes entre juillet 2023 et d&eacute;but janvier 2024 (Source : Info s&eacute;cheresse)</figcaption></figure>

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Toutefois, la situation des nappes reste d&eacute;licate vers la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et elle est m&ecirc;me pr&eacute;occupante dans les d&eacute;partements m&eacute;diterran&eacute;ens. C&rsquo;est la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive o&ugrave; les cumuls pluviom&eacute;triques sont tr&egrave;s largement d&eacute;ficitaires. Autour du golfe du Lion, cette ann&eacute;e 2023 se termine avec un d&eacute;ficit de 50 &agrave; 60 % !<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-des-aides-forfaitaires-a-l-hectare-dans-les-pyrenees-orientales" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;: des aides forfaitaires &agrave; l&rsquo;hectare dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>
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De nombreux records, datant de 2017 et 1998 principalement, ont &eacute;t&eacute; battus avec, par exemple, seulement 185 mm de pr&eacute;cipitations relev&eacute;s &agrave; B&eacute;ziers (H&eacute;rault) ainsi qu&rsquo;&agrave; Aigues-Mortes (Gard), 210 mm &agrave; S&egrave;te (H&eacute;rault), 245 mm &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) ou encore 261 mm &agrave; Montpellier (H&eacute;rault) et 328 mm &agrave; Narbonne (Aude). Si la situation ne s&rsquo;arrange pas au cours des prochaines semaines, l&rsquo;ann&eacute;e 2024 sera tr&egrave;s d&eacute;licate sur ces r&eacute;gions.<h2>Quelle est la tendance m&eacute;t&eacute;orologique jusqu&rsquo;&agrave; la mi-janvier 2024 ?</h2>Apr&egrave;s un d&eacute;but 2024 tr&egrave;s doux et surtout encore et toujours tr&egrave;s humide, avec de nouvelles et exceptionnelles crues dans le d&eacute;partement du Pas-de-Calais (vigilance rouge), les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques vont radicalement changer au cours de ce week-end du 6 et 7 janvier 2024.La semaine prochaine s&rsquo;annonce donc pleinement hivernale, avec des d&eacute;bordements instables &agrave; surveiller en direction de l&rsquo;extr&ecirc;me sud-est, o&ugrave; la neige pourrait alors faire son apparition &agrave; basse altitude, voire en plaine en remontant vers Rh&ocirc;ne-Alpes, mais pour l&rsquo;instant pas d&rsquo;&eacute;pisode majeur mod&eacute;lis&eacute;&hellip;Le flux d&rsquo;est &agrave; nord-est anticyclonique devrait ass&eacute;cher la masse d&rsquo;air avec davantage d&rsquo;&eacute;claircies &agrave; partir de mardi, et des gel&eacute;es g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es &agrave; l&rsquo;aube, parfois moins de -5&deg;C dans le nord-est o&ugrave; le d&eacute;gel sera difficile en journ&eacute;e, tandis qu&rsquo;ailleurs on ne d&eacute;passera pas 2 &agrave; 5&deg;C en g&eacute;n&eacute;ral, hors M&eacute;diterran&eacute;e. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/8/1/5901827-1-fre-FR/e95a740a58cd-vaguefroid-png" alt="Anomalies de temp&eacute;ratures et de pr&eacute;cipitations du 8 au 15 janvier 2024 (Source : ECMWF)" height="548" width="1500" /><figcaption>Anomalies de temp&eacute;ratures et de pr&eacute;cipitations du 8 au 15 janvier 2024 (Source : ECMWF)</figcaption></figure>

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En toute fin de semaine prochaine, un l&eacute;ger redoux pourrait gagner la moiti&eacute; sud avec un flux basculant &agrave; peu &agrave; peu au sud-est, tandis que le froid resterait vif au nord, cela reste largement &agrave; confirmer. Il est certain que les temp&eacute;ratures resteront sous les valeurs de l&rsquo;ordre de 3 &agrave; 6 degr&eacute;s, selon les r&eacute;gions, toute la semaine prochaine.&nbsp;Pour autant, il n&rsquo;est pour l&rsquo;instant pas pr&eacute;vu de vague de froid.&nbsp;

L’année 2023 se classe au 2ème rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone... après 2022. Au plan hydrologique, après une sécheresse sans précédent en 2022, l’année 2023 se termine par un bilan plutôt positif, hors excès dans le Pas-de-Calais et déficits pluviométriques records sur le pourtour méditerranéen.

Bilan météo 2023 : des températures de nouveau hors-normes, du mieux au niveau des précipitations

&laquo;&nbsp;On partait de niveaux &eacute;lev&eacute;s&nbsp;&raquo;, dans la foul&eacute;e d'une premi&egrave;re hausse des cours li&eacute;e &agrave; la crise sanitaire du Covid puis des &laquo;&nbsp;montagnes russes&nbsp;&raquo; du printemps 2022, rappelle Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France. La chute a toutefois &eacute;t&eacute; s&eacute;v&egrave;re en 2023, rel&egrave;ve-t-il : &laquo;&nbsp;sur un an, le bl&eacute; s'est repli&eacute; de 28% sur Euronext et de 21% &agrave; la Bourse de Chicago&nbsp;&raquo;. Le ma&iuml;s a quant &agrave; lui perdu plus de 30% sur ces march&eacute;s, tandis que le colza et le soja, des ol&eacute;agineux essentiellement transform&eacute;s en agrocarburants, ont reflu&eacute; de 25%. Ce d&eacute;clin des prix a permis aux pays importateurs de revenir aux achats, sans que la s&eacute;curit&eacute; alimentaire des Etats fragiles ne s'am&eacute;liore pour autant, notamment dans la Corne de l'Afrique, en proie &agrave; une s&eacute;cheresse persistante.<h2>&laquo;&nbsp;Soulagement ou mis&egrave;re&nbsp;&raquo;</h2>En bl&eacute;, les &eacute;changes sont et devraient rester domin&eacute;s par la Russie, m&ecirc;me si sa r&eacute;colte 2024 s'annonce moins fabuleuse que la pr&eacute;c&eacute;dente. Mais si les r&eacute;serves de c&eacute;r&eacute;ales restent confortables au niveau mondial, les disparit&eacute;s r&eacute;gionales sont fortes et tout pourrait se d&eacute;traquer tr&egrave;s vite, estiment plusieurs analystes et courtiers.Au premier rang des risques figurent les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques extr&ecirc;mes, qui p&egrave;sent &agrave; la fois sur les r&eacute;coltes et sur les transports, selon une note d'analyse de la banque UBS, qui souligne que &laquo;&nbsp;selon l'endroit o&ugrave; vous vivez, le ph&eacute;nom&egrave;ne m&eacute;t&eacute;orologique El Ni&ntilde;o (pourra) &ecirc;tre source de soulagement ou de mis&egrave;re&nbsp;&raquo;.Ainsi, le risque accru de s&eacute;cheresse va peser sur l'Asie du Sud-Est, sur l'Inde et l'Australie notamment, o&ugrave; la r&eacute;colte de bl&eacute; est attendue en repli de 37% en 2023-24, selon les pr&eacute;visions officielles; en revanche, apr&egrave;s deux ann&eacute;es tr&egrave;s difficiles, l'Argentine devrait voir bondir de 60% sa production de ma&iuml;s, &agrave; 55 millions de tonnes.L'attention pour le ma&iuml;s et le soja est tourn&eacute;e vers l'h&eacute;misph&egrave;re sud, en particulier vers le Br&eacute;sil, o&ugrave; l'on mesure encore mal les cons&eacute;quences du manque de pluie dans le Mato Grosso, principale r&eacute;gion productrice de soja, note Dax Wedemeyer de US Commodities. Les retards de la r&eacute;colte du soja et donc des semis r&eacute;alis&eacute;s dans la foul&eacute;e de la &laquo;&nbsp;safrinha&nbsp;&raquo;, la seconde et plus importante r&eacute;colte de grain jaune au Br&eacute;sil, r&eacute;cemment devenu le premier exportateur mondial, pourraient peser sur le march&eacute;.<h2>&laquo;&nbsp;Troubles g&eacute;opolitiques&nbsp;&raquo;</h2>Ces risques climatiques ont un co&ucirc;t de plus en plus &eacute;lev&eacute;, comme le souligne une note de perspective d'Everstream Analytics : alors que &laquo;&nbsp;dans les ann&eacute;es 80, les Etats-Unis &eacute;taient confront&eacute;s &agrave; un &eacute;v&eacute;nement m&eacute;t&eacute;o d'un co&ucirc;t d'un milliard de dollars tous les quatre mois&nbsp;&raquo;, c'est aujourd'hui &laquo;&nbsp;toutes les trois semaines&nbsp;&raquo;. Autre cons&eacute;quence directe du climat, la restriction de circulation dans le canal de Panama, par lequel transite 6% du commerce maritime international, du fait d'un trop faible tirant d'eau.A cette donn&eacute;e climatique s'ajoutent, pour les transports, les risques g&eacute;opolitiques : la multiplication des attaques men&eacute;es par des rebelles y&eacute;m&eacute;nites en mer Rouge, dans une zone qui voit passer 12% du commerce maritime mondial, a conduit &agrave; une hausse brutale du co&ucirc;t du fret.Mercredi, le fran&ccedil;ais CMA CGM a ainsi annonc&eacute; le quasi doublement de ses tarifs de fret &agrave; partir du 5 janvier pour les &eacute;changes entre l'Asie et la M&eacute;diterran&eacute;e. Cette hausse du co&ucirc;t des transports &laquo;&nbsp;va &ecirc;tre transf&eacute;r&eacute;e au consommateur, ce qui signifie une demande plus faible. Cela augmente les chances d'une r&eacute;cession mondiale&nbsp;&raquo;, estime Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.Pour la banque UBS, &laquo;&nbsp;troubles g&eacute;opolitiques&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;protectionnisme commercial&nbsp;&raquo;, &agrave; l'instar des restrictions &agrave; l'exportation pour le riz indien, sont, apr&egrave;s le climat, les deux risques majeurs &agrave; surveiller pour 2024. Certains analystes, comme Dewey Strickler, d'Ag Watch market Advisors, s'interrogent d&eacute;sormais sur &laquo;&nbsp;la possibilit&eacute; que P&eacute;kin, avant l'&eacute;lection (am&eacute;ricaine de novembre), intente une action pour r&eacute;int&eacute;grer Ta&iuml;wan &agrave; la Chine&nbsp;&raquo;.

L'année 2024 s'est ouverte avec de premières cotations en baisse pour les céréales: plus que jamais, les risques climatiques conjugués à la multiplication de conflits, de l'Ukraine à la mer Rouge, promettent une année d'incertitudes sur les marchés mondiaux agricoles.    Le marché retrouve le niveau de prix de début 2021, avec une tonne de blé autour des 220 euros sur Euronext, bien avant le début de l'invasion russe de l'Ukraine.

Climat et conflits : 2024 débute dans le rouge pour les céréales

Il est encore bien trop t&ocirc;t pour crier victoire mais si l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) reste sur sa dynamique actuelle, l&rsquo;hiver 2023-2024 pourrait bien &ecirc;tre celui du r&eacute;pit sur le front de la grippe aviaire. Pour rappel, il y a exactement un an, d&eacute;but 2023, la France totalisait d&eacute;j&agrave; 263 foyers en &eacute;levages, avant de culminer &agrave; 403 foyers en fin de saison (ao&ucirc;t 2023), entrainant l&rsquo;abattage de dix millions de volailles. Lors de la saison pr&eacute;c&eacute;dente, en 2021-2022, les 1378 foyers avaient engendr&eacute; l&rsquo;abattage de 22 millions de volailles, des niveaux jamais atteints, et un co&ucirc;t financier de 1,2 milliard d&rsquo;euros.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank" title="">Influenza aviaire : &laquo; On n'a pas r&eacute;ussi &agrave; y &eacute;chapper &raquo;</a>
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En 2020-2021, 3,3 millions de volailles avaient &eacute;t&eacute; sacrifi&eacute;es pour 492 foyers d&eacute;tect&eacute;s. Autant de chiffres qui ne disent rien de la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs affect&eacute;s et de l&rsquo;&eacute;preuve endur&eacute;e par les agents et op&eacute;rateurs en charge des d&eacute;peuplements et d&eacute;sinfections.En touchant nombre de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages reproducteurs, l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de 2021-2022 avait en prime fait poindre un risque existentiel pour l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res volailles, s&rsquo;ajoutant au risque zoonotique, autrement dit de transmission &agrave; l&rsquo;&ecirc;tre humain.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-risque-eleve-les-volailles-confinees" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: le risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;, les volailles confin&eacute;es</a>
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Pour d&eacute;jouer tous ces risques, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, en concertation avec les fili&egrave;res, a renforc&eacute; l&rsquo;arsenal de bios&eacute;curit&eacute;, impos&eacute; des restrictions aux &eacute;levages de plein air, d&eacute;densifi&eacute; ici ou l&agrave; et mis en&nbsp;&oelig;uvre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-omsa-donne-son-feu-vert-a-la-vaccination%20%20290523%20%20Influenza%20aviaire%20:%20l%E2%80%99OMSA%20donne%20son%20feu%20vert%20%C3%A0%20la%20vaccination">un programme de vaccination, une premi&egrave;re mondiale</a>,&nbsp;entam&eacute; le 1er octobre dernier, avec pour cible les 64 millions de canards pr&eacute;sents au sein des &eacute;levages comptant plus de 250 sp&eacute;cimens.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">7 foyers&nbsp;dont 1&nbsp;dans un &eacute;levage vaccin&eacute;</h2>En date du 2 janvier 2024, 7 foyers d&rsquo;IAHP ont dont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s en &eacute;levage depuis l&rsquo;irruption du premier foyer le 27 novembre, dont 5 &eacute;levages de dindes dans le Morbihan (4 foyers) et la Somme (1 foyer), un &eacute;levage de poules pondeuses dans le Nord et un &eacute;levage de canards en Vend&eacute;e, le dernier en date (2 janvier). Ce dernier a la particularit&eacute; d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; vaccin&eacute; en novembre dernier, rappelant, si besoin en &eacute;tait, que&nbsp;le vaccin ne supprime pas totalement le risque d'infection des volailles en cas d&rsquo;introduction du virus dans l&rsquo;&eacute;levage mais r&eacute;duit l&rsquo;excr&eacute;tion du virus et la circulation virale.En date du 8 d&eacute;cembre 2023, 8,85 millions de canards avaient re&ccedil;u une premi&egrave;re des deux doses de vaccin, les zones les plus denses des Pays de la Loire et du Sud-Ouest &eacute;tant susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre concern&eacute;es par une troisi&egrave;me dose.Une chose est s&ucirc;re : le combat contre l&rsquo;IAHP n&rsquo;est pas encore gagn&eacute;. Au cours des deux ann&eacute;es pass&eacute;es, le virus avait ressurgi plus tard dans la saison, en f&eacute;vrier (2022) en Vend&eacute;e, avant d&rsquo;exploser litt&eacute;ralement, et en mai (2023) dans le Gers et dans les Landes, avec les cons&eacute;quences que l&rsquo;on sait.

Sept foyers d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, dont un de canards vaccinés, ont été confirmés en France entre le 27 novembre 2023, date du premier foyer détecté cet automne, et le 2 janvier. La vaccination des canards suit son cours.

Avec 7 foyers détectés, la grippe aviaire toujours sous contrôle

<h2>Rel&egrave;vement du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour remplacement</h2>En 2024, le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est port&eacute; &agrave; 60% des d&eacute;penses de remplacement effectivement support&eacute;es (contre 50% en 2023), dans la limite annuelle de 17 jours de remplacement pour cong&eacute; (contre 14 jours en 2023). Le cr&eacute;dit est relev&eacute; &agrave; 80% au titre des d&eacute;penses engag&eacute;es pour assurer un remplacement pour cong&eacute; en raison d'une maladie ou d'un accident du travail (contre 60% en 2023). Le b&eacute;n&eacute;fice du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est subordonn&eacute; au respect du r&egrave;glement europ&eacute;en sur les aides de minimis, plafonn&eacute;es &agrave; 20.000&euro; sur trois exercices fiscaux.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-le-remplacement-agricole-a-50-ans" target="_blank" title="">S&eacute;rie d'&eacute;t&eacute; : &laquo; Le remplacement agricole a 50 ans &raquo;</a>
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<h2>D&eacute;duction de 150&euro; par vache dans la limite de 15.000&euro;</h2>Au titre de l&rsquo;exercice 2024, les exploitants soumis au r&eacute;gime r&eacute;el d'imposition peuvent pratiquer une d&eacute;duction de 150&euro; par vache pour augmentation de la valeur de leurs stocks de vaches laiti&egrave;res et de vaches allaitantes lorsqu'il est constat&eacute;, &agrave; la cl&ocirc;ture de l'exercice, une hausse de la valeur de ces stocks sup&eacute;rieure &agrave; 10 % sur un an. La hausse de la valeur des stocks r&eacute;sultant de l'augmentation du nombre d'animaux composant ces stocks au cours de l'exercice consid&eacute;r&eacute; n'est pas prise en compte pour l'appr&eacute;ciation du seuil de 10 %. Le montant total de la d&eacute;duction pratiqu&eacute;e au titre d'un exercice ne peut exc&eacute;der 15.000 euros. Pour les Gaec et Earl, Ie plafond est multipli&eacute; par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s, dans la limite de quatre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-lance-un-plan-de-reconquete-et-de-souverainete-de-l-elevage" target="_blank" title="">Le gouvernement lance &laquo;&nbsp;un plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;</a>
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<h2>2500&euro; de cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t HVE, 4500&euro; pour l&rsquo;AB</h2>Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t Haute valeur environnementale (HVE), d&rsquo;un montant de 2500&euro;, est prorog&eacute; en 2024 pour qui dispose d&rsquo;une certification valide au 31 d&eacute;cembre 2023 sinon acquise en 2024. Quant au cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio, qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 4500&euro;, il reste &agrave; valoir sur les exercices 2024 et 2025<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Dossier] 2023, l&rsquo;ann&eacute;e du sursaut pour l&rsquo;agriculture biologique ?</a>
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<h2>Non-reconduction du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t glyphosate</h2>En 2022 et en 2023, les exploitants pouvant justifier de la non utilisation du glyphosate b&eacute;n&eacute;ficiaient d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500&euro; (avec transparence Gaec dans la limite de 4 associ&eacute;s), &agrave; valoir sur les deux exercices le cas &eacute;ch&eacute;ant, non cumulable avec les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t accord&eacute;s aux exploitations certifi&eacute;es HVE et AB. En 2024, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t glyphosate n&rsquo;est pas reconduit.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank" title="">Le glyphosate officiellement r&eacute;approuv&eacute; jusqu&rsquo;au 15 d&eacute;cembre 2033</a>
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<h2>Le gazole non routier moins d&eacute;tax&eacute;</h2>L&rsquo;exercice 2024 ent&eacute;rine la&nbsp;fin progressive de l&rsquo;exon&eacute;ration de la Taxe int&eacute;rieure sur la consommation de produits &eacute;nerg&eacute;tiques (TICPE) sur le gazole non routier, &eacute;chelonn&eacute;e jusqu&rsquo;en 2030, &agrave; raison d&rsquo;une augmentation annuelle de 2,85 centimes d&rsquo;euros par litre et par an.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-la-fin-du-gnr-detaxe" target="_blank" title="">Vers la fin du GNR d&eacute;tax&eacute;</a>
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Les crédits d’impôt HVE et AB sont prorogés mais pas le crédit d’impôt « sortie du glyphosate ». Une déduction fiscale de 150€ par vache est accordée en cas une hausse de la valeur de ces stocks supérieure à 10.%. La fiscalité du GNR évolue à la hausse.

Crédits d’impôt, déduction bovine, GNR... les aménagements fiscaux pour 2024

Deux Vend&eacute;ens repr&eacute;senteront la r&eacute;gion au Salon
Julien Commereuc (CFA Lyc&eacute;e Nature) et Mathias Thouzeau (Lyc&eacute;e Nature) auront la chance de conqu&eacute;rir pour le titre de Meilleur jeune berger de France 2024, lors de la finale nationale, samedi 24 f&eacute;vrier 2024, au Salon international de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris. Ils repr&eacute;senteront avec fiert&eacute; la r&eacute;gion face &agrave; 38 autres candidats. Ils ont gagn&eacute; leur place lors de la finale r&eacute;gionale Pays de Loire, &agrave; la ferme Le Pontron, &agrave; Le Louroux B&eacute;connais (Maine-et-Loire), parmi une vingtaine d&rsquo;autres &eacute;l&egrave;ves.

Julien Commereuc (CFA Lycée Nature) et Mathias Thouzeau (Lycée Nature) auront la chance de conquérir pour le titre de Meilleur jeune berger de France 2024, lors de la finale nationale, samedi 24 février 2024, au Salon international de l’agriculture à Paris.

[Salon de l'Agriculture] Deux jeunes Bergers vendéens représenteront la région

<h2>Le Nutri-Score, en vigueur depuis 2017</h2>Le Nutri-Score est un syst&egrave;me d'&eacute;tiquetage qui vise &agrave; renseigner le consommateur sur les b&eacute;n&eacute;fices ou les d&eacute;savantages pour la sant&eacute; des aliments en vente en magasin. &nbsp; &nbsp;Avec ses pastilles allant du vert au rouge, assorties des lettres de A &agrave; E, ce syst&egrave;me est en vigueur depuis 2017 dans six pays europ&eacute;ens : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse. M&ecirc;me parmi ses d&eacute;fenseurs, il a fait l'objet de critiques qui, sans remettre en cause son bien-fond&eacute;, portaient sur le caract&egrave;re obsol&egrave;te ou inadapt&eacute; de certaines de ses recommandations. C'est dans cette optique que les responsables ont r&eacute;vis&eacute;, en deux temps, son algorithme de calcul.<h2>Ce qui a chang&eacute; au 1er janvier</h2>&laquo;&nbsp;Les modifications portent &agrave; la fois sur les aliments solides et les boissons, afin de mieux coller aux recommandations nutritionnelles, comme le fait de consommer plus de fruits et l&eacute;gumes, ou moins de produits sucr&eacute;s&nbsp;&raquo;, explique &agrave; l'AFP Mathilde Touvier, &eacute;pid&eacute;miologiste en nutrition &agrave; l'Inserm, directrice de l'&eacute;quipe de recherche qui a invent&eacute; le Nutri-Score. Avec l'algorithme initial, &laquo;&nbsp;trop de produits se trouvaient par exemple favorablement bien class&eacute;s alors que leur taux de sucre &eacute;tait en fait tr&egrave;s important&nbsp;&raquo;, illustre-t-elle.<h2>C&eacute;r&eacute;ales, &eacute;dulcorants, lait...: les aliments concern&eacute;s</h2>Les changements devraient concerner 30 &agrave; 40% des produits en rayon. Du c&ocirc;t&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales, seules les mueslis sans sucre conserveront un A. Les Chocapic, qui b&eacute;n&eacute;ficiaient de cette bonne note, sont r&eacute;trograd&eacute;es en C. Les Special K vont passer de B &agrave; C, les c&eacute;r&eacute;ales Lion de C &agrave; D. Les farines &agrave; c&eacute;r&eacute;ales compl&egrave;tes seront d&eacute;sormais mieux not&eacute;es que les autres. Les poissons gras, jusqu'ici p&eacute;nalis&eacute;s, seront aussi mieux class&eacute;s. Certaines huiles, dont le profil en acide gras est favorable (olive, colza, noix), passeront de C &agrave; B. En revanche, la note du lait va baisser de A &agrave; B pour le lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;, de B &agrave; C pour le lait entier. &laquo;&nbsp;Trop de personnes en boivent comme si c'&eacute;tait de l'eau&nbsp;&raquo;, seule boisson recommand&eacute;e dans la cat&eacute;gorie A, explique Mathilde Touvier. Les yaourts sucr&eacute;s comme le Yop ou Candy-up, perdront deux lettres, de B &agrave; D.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank" title="">Vers une alimentation climato-compatible avec la Snanc</a>
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Les boissons &eacute;dulcor&eacute;es passeront de B &agrave; C. Un changement refl&eacute;tant les conclusions de r&eacute;cents travaux qui ont sugg&eacute;r&eacute; que les &eacute;dulcorants avaient &laquo;&nbsp;des effets d&eacute;l&eacute;t&egrave;res sur la sant&eacute;&nbsp;&raquo;, souligne Serge Hercberg, professeur de nutrition &agrave; l'universit&eacute; Sorbonne Paris Nord, concepteur du Nutri-Score. Quant &agrave; la viande rouge, elle sera d&eacute;sormais syst&eacute;matiquement moins bien class&eacute;e que la volaille ou le poisson.<h2>Pas d'obligation</h2>Si ces changements sont officiellement entr&eacute;s en vigueur le 1er janvier, une p&eacute;riode de transition de deux ans est laiss&eacute;e aux industriels pour &eacute;couler leurs stocks, et r&eacute;imprimer leurs &eacute;tiquettes. &laquo;&nbsp;L'affichage se fera au gr&eacute; du renouvellement des nouveaux emballages&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le 3 janvier sur France Inter Dominique Schelcher, PDG de Syst&egrave;me U, qualifiant de &laquo;&nbsp;tr&egrave;s bonne nouvelle&nbsp;&raquo; le durcissement des r&egrave;gles. Reste que le logo n'est pas obligatoire. &laquo;&nbsp;Aujourd'hui, 1.200 industriels et distributeurs sont engag&eacute;s dans la d&eacute;marche, ce qui repr&eacute;sente environ 60% du march&eacute;&nbsp;&raquo;, indique Serge Hercberg.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allegations-gouvernance-le-planet-score-renforce-sa-robustesse" target="_blank" title="">All&eacute;gations, gouvernance&nbsp;: le Planet-score toujours plus robuste</a>
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<h2>Les lobbies vent debout</h2>Les nouvelles r&egrave;gles &laquo;&nbsp;ont r&eacute;veill&eacute; les lobbies, tr&egrave;s actifs dans ce domaine&nbsp;&raquo;, poursuit M. Hercberg, de l'universit&eacute; Sorbonne Paris Nord. &laquo;&nbsp;Ils ont beaucoup pes&eacute; pour que le logo ne devienne pas obligatoire au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo;. De grands groupes tels que Ferrero, Coca-Cola, Mars, Lactalis ou Unilever international refusent et combattent le Nutri-Score, de m&ecirc;me que certains syndicats agricoles ou Etats, comme l'Italie, soucieux de d&eacute;fendre les int&eacute;r&ecirc;ts de leur secteur agro-alimentaire. Les nouvelles r&egrave;gles ont m&ecirc;me conduit certains groupes &agrave; r&eacute;trop&eacute;daler, comme Bjorg : la marque a r&eacute;cemment fait dispara&icirc;tre le logo de tous ses emballages, pour le remplacer par un indicateur de durabilit&eacute; environnementale, qui n'a rien &agrave; voir.

Le mode de calcul du Nutri-Score, l'étiquetage nutritionnel appliqué en France et d'autres pays européens sur les emballages d'aliments, devient plus exigeant en ce début d'année : une évolution plébiscitée au nom de la santé publique mais qui déplait à certains industriels.

Un Nutri-Score plus strict mais plus performant en terme de santé publique

L&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise est r&eacute;put&eacute;e pour sa grande diversit&eacute;, pour ses contrastes qui rel&egrave;vent &agrave; la fois de la g&eacute;ographie, du territoire, de la qualit&eacute; gustative et nutritionnelle de ses produits, du savoir-faire de ses agriculteurs et, plus globalement, de l&rsquo;&eacute;conomie. Les productions animales participent pleinement de cette diversit&eacute;, dans la mesure o&ugrave; elles constituent un &eacute;ventail productif, territorial, et culinaire, particuli&egrave;rement large. Jusqu&rsquo;&agrave; une &eacute;poque encore r&eacute;cente, les &eacute;levages en France b&eacute;n&eacute;ficiaient d&rsquo;une image positive, sans doute li&eacute;e &agrave; l&rsquo;id&eacute;e que la population s&rsquo;en faisait, en particulier au travers des syst&egrave;mes herbagers, des pratiques d&rsquo;&eacute;levage, et donc de la pr&eacute;sence d&rsquo;animaux sur l&rsquo;ensemble &ndash; ou presque &ndash; du territoire. On sait par ailleurs que l&rsquo;attractivit&eacute; &ndash; pour les familles &ndash; du Salon international de l&rsquo;agriculture reposait l&agrave; aussi jusqu&rsquo;&agrave; r&eacute;cemment, sur l&rsquo;&eacute;levage.<aside class="read-also">
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 <a href="https://chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/National/rapport-elevage1-web.pdf" target="_blank" title="">Regards d'avenir sur l'&eacute;levage en France - Chambres d'agriculture France</a>
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<h2>Les principaux constats</h2>&rarr; La France perd tous les dix ans de plus en plus d&rsquo;exploitations. Le d&eacute;crochage est particuli&egrave;rement saillant en &eacute;levage laitier, o&ugrave; les exploitations sont pass&eacute;s de 175 000 en 1988 &agrave; 35 000 en 2020 ;&rarr; Quel que soit le secteur animal, les cheptels reculent, posant la question de l&rsquo;approvisionnement du march&eacute; national et donc de la mont&eacute;e de la d&eacute;pendance aux importations ;&nbsp;&rarr; Les &eacute;changes ext&eacute;rieurs sont exc&eacute;dentaires en animaux vivants et en produits laitiers, mais sont de plus en plus d&eacute;ficitaires en viandes transform&eacute;es, le secteur le plus touch&eacute; par cette dynamique &eacute;tant la volaille ;&rarr; La consommation de viande en France diminue : entre 1980 et 2021, les Fran&ccedil;ais ont r&eacute;duit de 15 kg leur consommation, notamment de viande bovine ;&nbsp;&rarr; L&rsquo;&eacute;volution de la consommation de produits animaux issus d&rsquo;&eacute;levages bio est une source de pr&eacute;occupation ;&rarr; La liste des facteurs contribuant fortement au discr&eacute;dit de l&rsquo;&eacute;levage en g&eacute;n&eacute;ral s&rsquo;est &agrave; la fois allong&eacute;e et renforc&eacute;e

Chambre d’agriculture France a dressé un panorama de la situation de l’élevage en France, tant  sur le plan des effectifs d’éleveurs sur longue période, des productions qu’ils réalisent et des revenus qu’ils en tirent.

L’élevage français s’interroge sur son avenir

Ce mois de janvier marque le d&eacute;but de la campagne des d&eacute;clarations Pac relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2024, &agrave; commencer par les aides animales, via <a href="https://www.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/auth/accueil.action" target="_blank">le site de t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration T&eacute;l&eacute;pac</a>. En ce qui concerne les dossiers Pac, c&rsquo;est &agrave; dire les aides aux surfaces la p&eacute;riode de t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration d&eacute;marrera du 1er avril et s&rsquo;ach&egrave;vera le 15 mai.En ce qui concerne les aides animales, <a href="https://isis.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/html/public/aide/formulaires-2024.html" target="_blank">l'ensemble des formulaires et notices est disponible en ligne</a>.&nbsp;Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture met &agrave; disposition sur son site une <a href="https://agriculture.gouv.fr/telepac-questions-reponses" target="_blank">Foire aux questions</a> destin&eacute;e &agrave; accompagner au mieux les &eacute;leveurs.<h2>Le calendrier pour les aides animales</h2>Du 1er au 31 janvier&nbsp;: aides ovine et caprine ou petits ruminants, en m&eacute;tropole et en Outre-merDu 1er janvier au 15 mai&nbsp;: aides bovines et aide aux veaux sous la m&egrave;re et aux veaux issus de l&rsquo;agriculture biologiqueDu 1er mars au 17 juin&nbsp;et uniquement pour les d&eacute;partements d&rsquo;Outre-mer&nbsp;: aide au d&eacute;veloppement et au maintien du cheptel allaitant

Le site de télédéclaration Télépac est ouvert depuis le 1er janvier. La première échéance concerne les demandes d’aides ovines et caprine ou petits ruminants, en métropole et en Outre-mer, avec une date limite fixée au 31 janvier.

Aides animales : le calendrier des déclarations Pac

Alice Cordier travaillait dans le social il y a encore quelques ann&eacute;es. Dipl&ocirc;m&eacute;e d&rsquo;un BTS technico-commercial dans l&rsquo;agroalimentaire, elle a toujours su qu&rsquo;elle changerait de vie &agrave; ses 30 ans. Avec son compagnon Christopher Lebourg, ils ont cherch&eacute; une exploitation &agrave; reprendre dans toute la France, le prix du foncier en Normandie &eacute;tant trop &eacute;lev&eacute;. Venus en vacances dans la Brenne, ils tombent amoureux du cadre et finissent par &eacute;choir dans la ferme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re des Benismes, via le R&eacute;pertoire d&eacute;part installation (RDI). L&rsquo;association Terre de liens se porte acqu&eacute;reur de 165 ha qu&rsquo;elle leur loue. Install&eacute;s depuis septembre 2019, le couple s&rsquo;est d&rsquo;abord tourn&eacute; vers la polyculture &eacute;levage avec des poules pondeuses, avant d&rsquo;opter&nbsp;pour le multi-&eacute;levage. Un choix qui s&rsquo;est fait progressivement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le premier projet pr&eacute;sent&eacute; &agrave; la chambre de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre comprenait des c&eacute;r&eacute;ales, mille poules pondeuses &eacute;lev&eacute;es en&nbsp;plein air et un g&icirc;te.
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Apr&egrave;s un automne 2019 trop pluvieux emp&ecirc;chant de semer, le couple d&eacute;cide de changer son Plan de d&eacute;veloppement de l&rsquo;exploitation (PDE). Ils y ajoutent un petit atelier avec 100 poulets et 70 pintades. D&eacute;but 2021, des porcelets pour engraissement viennent compl&eacute;ter l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage. Ils sont suivis en 2023, de trois truies et un verrat. Puis de quelques vaches limousines et de g&eacute;nisses. Ils vendent les broutards m&acirc;les &agrave; un marchand de bestiaux et garde les g&eacute;nisses.<div class="citation">
 "&laquo; on aimerait arriver &agrave; un troupeau de 45 vaches et vendre des colis de viande &raquo;, escompte le jeune agriculteur. "
</div>
En plus de la vente de leurs &oelig;ufs et volailles &agrave; la ferme &agrave; des restaurateurs, dans des magasins et boutiques de producteurs, dans les paniers solidaires des jardins de Velles, des colonies de vacances et en grande surface, ils &eacute;coulent des colis de viande de porc et attendent la constitution d&rsquo;un troupeau pour faire de m&ecirc;me avec les bovins.<h3>Une Conduite en bio</h3>La production des 71,5 hectares de cultures (bl&eacute;, avoine, silphie, millet, triticale, etc.) est destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation des animaux. Toute l&rsquo;exploitation est en agriculture biologique. Une nouvelle exp&eacute;rience pour Christopher qui au pr&eacute;alable avait travaill&eacute; en conventionnel comme ouvrier agricole, avant de g&eacute;rer une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;espaces verts. Cet apprentissage est source de quelques doutes, car le march&eacute; pr&eacute;sente quelques soubresauts. N&eacute;anmoins, ils n&rsquo;envisagent pas de changer de mod&egrave;le pour l&rsquo;instant et ce, d&rsquo;autant plus que le couple a de bons retours sur la qualit&eacute; de leurs produits : &laquo; alors pourquoi changer ? &raquo; s&rsquo;interrogent-ils.

Alice Cordier et Christopher Lebourg ont quitté la Normandie pour s’installer en Brenne. D’une seule espèce, l’élevage s’est rapidement enrichi de plusieurs autres, en vue de servir une clientèle en vente directe

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