Ovins - L&rsquo;impact de la FCO 3 et 8 et de la MHE est dramatique, et va s&eacute;rieusement r&eacute;duire le potentiel de production dans les mois et ann&eacute;es &agrave; venir. La demande se r&eacute;tracte dans les magasins, mais quelques op&eacute;rations commerciales dynamisent les &eacute;changes et soutiennent les prix face &agrave; une offre saisonni&egrave;re en repli. Les bonnes brebis lourdes se maintiennent. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le recul inexorable de l&rsquo;offre sera favorable &agrave; la fermet&eacute; des prix des agneaux. La demande devrait se tasser dans les brebis.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Commerce dynamique sur les marchés.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les volumes de veaux sont loin d&rsquo;&ecirc;tre aussi abondants que ces derni&egrave;res ann&eacute;es, mais il couvre largement les besoins des int&eacute;grateurs et du march&eacute; espagnol. Aucun quota n&rsquo;a &eacute;t&eacute; mis en place pour le moment, mais cela ne devrait pas tarder. Les int&eacute;grateurs restent ma&icirc;tres du tempo commercial, et cherchent &agrave; effacer la tr&egrave;s belle valorisation des veaux laitiers de cet &eacute;t&eacute;. Les tarifs restent baissiers dans les veaux laitiers, Normands ou Montb&eacute;liards convenables. Les veaux l&eacute;gers ou sans potentiel restent sans valeur commerciale. La tendance est &eacute;galement &agrave; la baisse dans les crois&eacute;s Blanc bleus, taupes, gris et tous les croisements divers de moyenne conformation. Les tarifs se maintiennent dans les crois&eacute;s viand&eacute;s U de conformation. La vente est fluide dans les Limousins, face &agrave; des disponibilit&eacute;s peu abondantes.Veaux de boucherie &ndash; Le niveau de la demande est un peu moins soutenu apr&egrave;s la p&eacute;riode de rentr&eacute;e, mais les temp&eacute;ratures se montrent favorables. Les disponibilit&eacute;s offertes par les int&eacute;grateurs sont modestes et influent positivement sur les prix. Cette tendance positive devrait se confirmer sur l&rsquo;automne o&ugrave; la consommation est souvent plus soutenue.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les int&eacute;grateurs vont appliquer des quotas &agrave; leurs fournisseurs, ce qui va encore plus compliquer les &eacute;changes pour les veaux ordinaires ou l&eacute;gers. &nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande et une m&eacute;t&eacute;o assez favorable avec consommation de viande de veau devraient permettre une bonne tenue les prix. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – La baisse se poursuit avec un marché plus chargé

<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/9/2/6332924-1-fre-FR/8bc221d06d62-20240912-110021-jpg" alt="&copy; TD" height="3000" width="4000" /><figcaption>Le groupe d&rsquo;&eacute;leveur a visit&eacute; 4 &eacute;levages dans la journ&eacute;e</figcaption></figure>

</div>
C&rsquo;est peu dire que le printemps, voire m&ecirc;me l&rsquo;&eacute;t&eacute;, 2024 auront mis &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve les chemins d&rsquo;acc&egrave;s au p&acirc;turage. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-actualite-et-meteo-perturbent-les-recoltes" target="_blank" title="">L&rsquo;humidit&eacute; constante n&rsquo;a pas permis au sol de s&eacute;cher</a> et dans bien des cas les vaches ont d&eacute;fonc&eacute; les structures existantes. Pour faire face &agrave; ce probl&egrave;me, le groupe 30 000 prairies de Loire-Atlantique, sous l&rsquo;&eacute;gide de Rudy Lavazais, conseiller prairie de la chambre d&rsquo;agriculture, a organis&eacute; une journ&eacute;e de visite afin d&rsquo;&eacute;tudier plusieurs techniques et mat&eacute;riaux permettant d&rsquo;augmenter la durabilit&eacute; des chemins d&rsquo;acc&egrave;s aux p&acirc;tures. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/9/2/6332921-1-fre-FR/bad982d29ed0-20240912-113025-jpg" alt="&copy; TD" height="3000" width="4000" /><figcaption>Quand l&rsquo;&eacute;tat du chemin se d&eacute;grade, les vaches passent en file indienne sur les caillebotis</figcaption></figure>

</div>
<h2>Les caillebotis en plastique</h2>L&rsquo;un des &eacute;levages visit&eacute;s par le groupe a fait le choix d<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/physior-l-elevage-de-porcs-qui-coche-tte-toutes-les-cases-de-la-durabilite" target="_blank" title="">&rsquo;investir dans des caillebotis en plastique</a> pour refaire la premi&egrave;re centaine de m&egrave;tres du chemin d&rsquo;acc&egrave;s qui dessert 18 ha. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai commenc&eacute; par renforcer la partie la plus ab&icirc;m&eacute;e dans une mont&eacute;e de butte avec des caillebotis pour b&acirc;timent porcin positionn&eacute;s au centre du chemin. Le premier constat &eacute;tait positif. Les vaches ne glissent pas dessus et les boiteries ont diminu&eacute;&nbsp;&raquo; analyse Vincent Legenthilhome, &eacute;leveur de 42 vaches laiti&egrave;res &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/44750-campbon" target="_blank" title="">Campon</a>. Satisfait du r&eacute;sultat, il ach&egrave;te ensuite des caillebotis plus larges et ajour&eacute;s, con&ccedil;us pour r&eacute;aliser des parkings, aupr&egrave;s d&rsquo;une coop&eacute;rative agricole locale. Le co&ucirc;t s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 25&euro; pour des pi&egrave;ces de 1 m x 1m30. L&rsquo;&eacute;leveur trouve ensuite des &eacute;quipements similaires aupr&egrave;s d&rsquo;un &eacute;leveur de volailles sur internet, mais cette fois moins ajour&eacute;s et pour la somme de 3&euro;/pi&egrave;ce. &laquo;&nbsp;Il faut vraiment regarder sur le march&eacute; de l&rsquo;occasion, il y a des choses int&eacute;ressantes&nbsp;&raquo; assure-t-il. Les caillebotis sont pos&eacute;s sur un remblai, puis une couche de cailloux 0-20 et une couche de sable gris. Une derni&egrave;re couche de sable a ensuite &eacute;t&eacute; dispos&eacute;e par-dessus les caillebotis. &laquo;&nbsp;Cela fait quatre ans qu&rsquo;ils ont &eacute;t&eacute; pos&eacute;s. Il faudrait aujourd&rsquo;hui que je remette une couche de sable par dessus&nbsp;&raquo; pr&eacute;voit-il. Dans l&rsquo;ensemble, les caillebotis se sont bien tenus sur cette p&eacute;riode. Comme pour un chemin en gravier/sable, ils sont plus ab&icirc;m&eacute;s dans la partie &agrave; l&rsquo;ombre de la haie qui se ressuie plus lentement. Dans le groupe 30 000, l&rsquo;un des &eacute;leveurs a investi dans des caillebotis en b&eacute;ton, mais n&rsquo;a pas encore r&eacute;alis&eacute; l&rsquo;installation et ne peut donc proposer de retour d&rsquo;exp&eacute;rience sur ce mat&eacute;riau.<h3>Un chemin sable et ciment</h3>&Agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/44460-saint-nicolas-de-redon" target="_blank" title="">Saint Nicolas de Redon</a>, le groupe a pu visiter une exploitation o&ugrave; le chemin a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; avec un mat&eacute;riau original. L&rsquo;entreprise APTP a utilis&eacute; un m&eacute;lange de sable et ciment sur une &eacute;paisseur de 9cm pour r&eacute;aliser cet acc&egrave;s. Le m&eacute;lange du ciment, &agrave; hauteur de 8&nbsp;%, et du sable permet d&rsquo;obtenir solidit&eacute; et perm&eacute;abilit&eacute;. Le chemin doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; avec une pente d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; et plus haut que le terrain pour que l&rsquo;eau s&rsquo;&eacute;coule bien. Le co&ucirc;t est chiffr&eacute; &agrave; 20 &euro;/m&sup2;. Au pr&eacute;alable, le trac&eacute; est d&eacute;cap&eacute; puis empierr&eacute; sur 20 cm, avant d&rsquo;ajouter une couche de 0-20. Il n&eacute;cessite un s&eacute;chage de 3 &agrave; 4 jours avant le passage des animaux.<h3>Un autoroute pour vache et tracteur en b&eacute;ton</h3>Le groupe a ensuite visit&eacute; une exploitation de 130 vaches laiti&egrave;res qui a fait le choix de b&eacute;tonner 270 m de chemin en sortie de stabulation. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une autoroute pour les vaches, mais aussi pour les tracteurs qui passent avec la tonne ou pour l&rsquo;ensilage&nbsp;&raquo; d&eacute;crit l&rsquo;&eacute;leveur. Pour l&rsquo;entretenir, les exploitants le raclent d&egrave;s qu&rsquo;il pleut. Sans eau, ils se sont aper&ccedil;us que l&rsquo;op&eacute;ration &eacute;tait contre-productive et &laquo;&nbsp;beurrait&raquo; le chemin. L&rsquo;infrastructure a &eacute;t&eacute; ferraill&eacute;e et r&eacute;alis&eacute;e sur une &eacute;paisseur de 13 cm. Le rainurage a &eacute;t&eacute; effectu&eacute; avec un balai. Avant la pose, le trac&eacute; a &eacute;t&eacute; d&eacute;caiss&eacute; et remblay&eacute; sur 40 cm. Le chemin a &eacute;t&eacute; utilis&eacute; un an en l&rsquo;&eacute;tat avant de couler le b&eacute;ton pour &eacute;viter les fissures par la suite. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait une ann&eacute;e tr&egrave;s compliqu&eacute;e pour sortir les vaches&nbsp;&raquo; se souvient l&rsquo;&eacute;leveur. Point positif, les exploitants ont pu ainsi se passer de joint de dilatation. Le prix de ce type de chemin est &agrave; mettre en parall&egrave;le avec celui du b&eacute;ton et repr&eacute;sente un investissement important. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/9/2/6332927-1-fre-FR/0492401387a8-20240912-105051-jpg" alt="&copy; TD" height="3000" width="4000" /><figcaption>Les passages &agrave; l&rsquo;ombre se d&eacute;t&eacute;riorent plus vite</figcaption></figure>

</div>
<h3>Optimiser un chemin remblais/gravier/sable</h3>Le chemin d&rsquo;acc&egrave;s constitu&eacute; d&rsquo;un remblai, d&rsquo;une couche de gravier et de sable est un mod&egrave;le assez courant dans les &eacute;levages. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~trouver-un-plan-b-pour-la-paille" target="_blank" title="">Sur sa ferme de Saint Anne sur Brivet</a>, Thierry Noblet a trac&eacute; 400 m de chemin d&rsquo;une largeur de 2,5 m sur ce mod&egrave;le pour que le troupeau de 73 vaches, trait au robot, puisse atteindre les prairies. Un premier tron&ccedil;on de 500 m a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; il y a 10 ans. L&rsquo;&eacute;leveur n&rsquo;a d&ucirc; remettre du sable qu&rsquo;&agrave; une occasion depuis les travaux. C&rsquo;&eacute;tait il y a deux ans. &laquo;&nbsp;Il est constitu&eacute; de 30 cm de remblais avec du gravier 0/10 par dessus&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne-t-il. La long&eacute;vit&eacute; de ce chemin tient &agrave; plusieurs crit&egrave;res pris en compte lors de la conception. Le premier est le sur&eacute;l&egrave;vement du chemin et la pr&eacute;sence d&rsquo;un foss&eacute; qui optimise l&rsquo;&eacute;vacuation de l&rsquo;eau. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai fais un second chemin de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; de mon b&acirc;timent qui a &eacute;t&eacute; plus d&eacute;caiss&eacute; et qui est donc plus creux. Il est en moins bonne &eacute;tat&nbsp;&raquo; constate l&rsquo;&eacute;leveur. Autre crit&egrave;re, le chemin est en plein soleil jusqu&rsquo;&agrave; midi, ce qui optimise le ressuyage. Plus r&eacute;cemment il a r&eacute;alis&eacute; un boviduc (voir encadr&eacute;). Il a utilis&eacute; le remblais extrait &agrave; cette occasion pour r&eacute;aliser les 500m de chemin restant pour relier un &icirc;lot de 21ha de p&acirc;ture. &laquo;&nbsp;Au-dessus, j&rsquo;ai mis du sable rouge issu de la ferme. Les mat&eacute;riaux ne m&rsquo;ont rien co&ucirc;t&eacute;&nbsp;&raquo; &eacute;voque-t-il.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Un boviduc pour p&eacute;renniser le p&acirc;turage avec un robot Lorsqu&rsquo;il a investi dans un robot de traite, Thierry Noblet a choisi de construire un boviduc pour que ses vaches puissent continuer &agrave; p&acirc;turer de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; de la route communale. L&rsquo;op&eacute;ration a repr&eacute;sent&eacute; un co&ucirc;t de 50 000&euro;, incluant les 500m de chemin qu&rsquo;il a pu faire r&eacute;aliser avec le remblais issu du chantier. Le tunnel sous le boviduc n&rsquo;a &eacute;t&eacute; racl&eacute; qu&rsquo;une fois en 3 ans. L&rsquo;eau est &eacute;vacu&eacute;e par deux grilles, une &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e et l&rsquo;autre &agrave; la sortie.
</aside>
&nbsp;

Un pâturage réussi repose sur des chemins d’accès stabilisés et praticables. Dans le but d’améliorer leurs propres installations, un groupe d’éleveurs en Loire-Atlantique a visité quatre exploitations avec quatre matériaux différents pour pérenniser ces infrastructures internes à la ferme.

4 matériaux pour stabiliser les chemins d’accès au pâturage

La technologie au service de l'agriculture et de l'humainEn 2024, pour sa <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/votez-pour-dix-finalistes-du-concours-graines-d-agriculteurs-2024" target="_blank" title="">14&egrave;me &eacute;dition, le concours Graines d&rsquo;Agriculteurs,</a> vitrine et tremplin des mod&egrave;les de l&rsquo;agriculture de demain, r&eacute;compense la mise en place ou le d&eacute;veloppement d&rsquo;innovations technologiques au sein des exploitations d&rsquo;agriculteurs r&eacute;cemment install&eacute;s, entre le 1er janvier 2019 et le 1er janvier 2023.Marc Fesneau, ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire : &laquo; Je voudrais saluer &agrave; nouveau la tr&egrave;s belle initiative &agrave; travers ce concours, qui permet chaque ann&eacute;e de mettre en valeur une production, une g&eacute;ographie, un engagement, de jeunes ou de moins jeunes agriculteurs, porteurs d'innovations pour la transition. &raquo;Pierrick Horel, pr&eacute;sident de Terres Innovantes : &laquo; C&rsquo;&eacute;tait une fiert&eacute; d'organiser cette remise des prix sur les terres du Doubs, et surtout de voir ce concours se tenir chaque ann&eacute;e, gr&acirc;ce au soutien de nos m&eacute;c&egrave;nes et &agrave; la motivation de nos candidats. &raquo; <a href="https://graines-agriculteurs.fr/candidat/solenne-ferrer-diaz" target="_blank" title="">Solenne Ferrer-Diaz, 28 ans, Belfort-du-Quercy, Lot, Occitanie.</a> Laur&eacute;ate du grand public : &laquo; Ce concours nous a permis de faire d&eacute;couvrir, avec fiert&eacute;, notre belle r&eacute;gion agricole du Quercy blanc.<a href="https://graines-agriculteurs.fr/candidats" target="_blank" title="">Retrouver les 3 laur&eacute;ats ici&nbsp;</a>Nous souhaitons juste dire aux jeunes pour l'an prochain de foncer, car c'est une belle exp&eacute;rience et une super opportunit&eacute; de communication. &raquo;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Concours Graines d’Agriculteurs 2024 : Ci-dessous les déclarations des trois candidats récompensés.

Les lauréats récompensés en présence du  ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté  alimentaire

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale souffre moins du zonage FCO 3, depuis son extension dans le centre du pays, elle l&rsquo;est plus sur les zones frontali&egrave;res avec les r&eacute;gions saines. La donne tenue des prix de la viande et la modestie de l&rsquo;offre ne facilitent pas le travail des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont besoin de rotation. Vu les niveaux de prix pratiqu&eacute;s dans la viande, une grande partie des animaux part directement &agrave; l&rsquo;abattoir sans finition. La vente est fluide dans le b&eacute;tail convenable &agrave; des tarifs qui restent tr&egrave;s attractifs pour les &eacute;leveurs. Les acheteurs restent tr&egrave;s prudents &agrave; l&rsquo;encontre des bovins issus de secteurs contamin&eacute;s.Broutards &ndash; Apr&egrave;s une rupture commerciale li&eacute;e &agrave; l&rsquo;extension du zonage FCO 3, les &eacute;leveurs qui travaillent r&eacute;guli&egrave;rement pour fournir des animaux bien valoris&eacute;s sur le march&eacute; italien, mettent en place des PCR dans les fermes pour ne plus entraver les &eacute;changes. Dans le centre du pays, les volumes progressent, mais ils sont insuffisants pour satisfaire une demande qui a pris du retard ces derni&egrave;res semaines. Les &eacute;leveurs qui ont fait l&rsquo;effort de r&eacute;aliser des PCR sont r&eacute;compens&eacute;s avec une tr&egrave;s bonne valorisation de leurs animaux. Pour les broutards non-vaccin&eacute;s de qualit&eacute; qui restent sur le territoire, la demande est &eacute;galement soutenue face aux retards de mises en place avec des tarifs soutenus. Le point inqui&eacute;tant est pour les animaux de second choix qui partaient vers l&rsquo;Espagne, qui &agrave; ce jour reste ferm&eacute;e. Dans les zones &agrave; forte activit&eacute; virale, les soucis se retrouvent sur les animaux qui ressortent positifs apr&egrave;s une PCR, avec un replacement sur la France qui engendre une moins-value commerciale, face &agrave; la crainte des acheteurs de contaminer les &eacute;levages. Quant aux animaux cliniquement atteints, ce sont des soins et une quarantaine qui les attend (dans l&rsquo;espoir que les services comp&eacute;tents donnent la dur&eacute;e pour une immunit&eacute; qui permettrait leur commercialisation). La situation est identique pour les femelles. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera pr&eacute;sente dans le bon maigre, avec des tarifs stables. Broutards&nbsp;: L&rsquo;animation commerciale restera soutenue pour les bons broutards pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export avec des volumes qui auront tendance &agrave; progresser. &nbsp;La demande restera &eacute;galement pr&eacute;sente sur la France. L&rsquo;absence de la concurrence espagnole pourrait avoir un impact n&eacute;gatif sur les prix dans la moyenne marchandise non test&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Très bonne tenue des prix dans les bons broutards

Bovins de boucherie - Sur le march&eacute; de la viande, le niveau de l&rsquo;offre reste tr&egrave;s modeste m&ecirc;me s&rsquo;il correspond mieux &agrave; la demande apr&egrave;s le r&eacute;approvisionnement des magasins. L&rsquo;&eacute;coulement est r&eacute;gulier avec une stabilisation des prix apr&egrave;s les hausses de ces derni&egrave;res semaines dans les bonnes Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines, Aubracs, Charolaises ou crois&eacute;es de qualit&eacute; bouch&egrave;re. La demande tend &agrave; se replier dans le Sud dans les bonnes Charolaises lourdes, mais les tarifs ne montrent pas de signe de faiblesse face aux faibles disponibilit&eacute;s. L&rsquo;&eacute;coulement reste r&eacute;gulier avec des cours stables dans les g&eacute;nisses et les vaches R correctement finies, mais les abatteurs commencent &agrave; mettre la pression sur le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les industriels ont moins de besoins face &agrave; une demande en repli apr&egrave;s la rentr&eacute;e et profitent de volumes abondants et largement suffisants avant le d&eacute;but des ensilages de ma&iuml;s. Les tarifs se replient dans les bonnes vaches, Prim&rsquo;Holsteins, Montb&eacute;liardes et Normandes viand&eacute;es et correctement finies. Le tri est plus sensible dans les animaux de milieux et bas de gamme. Les tarifs plafonnent dans les taureaux de r&eacute;formes.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet une meilleure activit&eacute; commerciale avec une demande de rentr&eacute;e soutenue chez nos voisins europ&eacute;ens m&ecirc;me si des besoins sont tr&egrave;s diff&eacute;rents en fonction des habitudes alimentaires de chaque pays. Le march&eacute; fran&ccedil;ais a &eacute;galement b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de la rentr&eacute;e, et fait face &agrave; des sorties assez modestes. Le commerce est r&eacute;gulier avec des tarifs qui se raffermissent dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Les tarifs devraient plafonner, mais se maintenir dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les abatteurs vont mettre la pression sur les allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme.&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le SPACE et les ensilages plus tardifs ne devraient pas trop perturber le niveau de l&rsquo;offre. Les abatteurs vont maintenir la pression sur les prix. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre devrait permettre une meilleure tenue des prix des jeunes bovins. &nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – La tendance est plus favorable dans les jeunes bovins.

<h3>&laquo;&nbsp;Il faut que tout change pour que rien ne change&nbsp;&raquo;</h3>Si la phrase du Gu&eacute;pard de Visconti peut paraitre &eacute;loign&eacute;e de nos pr&eacute;occupations agricoles quotidiennes, elle refl&egrave;te cette &eacute;volution.&nbsp;Pleinchamp&nbsp;a r&eacute;cemment choisi de changer de fournisseur de donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques avec une motivation&nbsp;: proposer le meilleur des pr&eacute;visions avec la plus haute pr&eacute;cision possible pour vous accompagner au quotidien&nbsp;!Tout change, car dor&eacute;navant, les informations sur la m&eacute;t&eacute;o que nous vous apportons sont toutes issues d&rsquo;un nouveau fournisseur.Rien ne change car nous n&rsquo;avons pas fait &eacute;voluer l&rsquo;apparence de la page m&eacute;t&eacute;o &agrave; laquelle vous &ecirc;tes habitu&eacute;s. La principale diff&eacute;rence&nbsp;r&eacute;side dans la disparition des tendances m&eacute;t&eacute;orologiques &agrave; 28 jours&nbsp;: pr&eacute;sent&eacute;es sous formes de graphiques, elles &eacute;taient peu consult&eacute;es et leur fiabilit&eacute; limit&eacute;e. Nous avons pr&eacute;f&eacute;r&eacute; nous concentrer dans cette nouvelle version sur le radar des pr&eacute;cipitations ainsi que les pr&eacute;visions heures par heures, &agrave; 36h, 5 jours et jusqu'&agrave; 15 jours (r&eacute;serv&eacute;es aux abonn&eacute;s Pleinchamp Pro).&nbsp;<h3>Meteomatics&nbsp;: un fournisseur dot&eacute; de solides r&eacute;f&eacute;rences</h3>C&rsquo;est vers Meteomatics, une soci&eacute;t&eacute; suisse fond&eacute;e en 2012 sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fourniture de services m&eacute;t&eacute;orologiques que Pleinchamp.com s&rsquo;est tourn&eacute;.&nbsp;Le domaine agricole ne leur est pas &eacute;tranger avec la participation de Meteomatics au projet MAGDA (Meteorological Assimilation from Galileo and Drones for Agriculture) financ&eacute; par l&rsquo;Union Europ&eacute;enne qui vise &agrave; d&eacute;velopper de meilleures pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques et un mod&egrave;le hydrologique pour l&rsquo;agriculture.Ainsi, le 5 mars 2024, les premiers instruments m&eacute;t&eacute;orologiques ont &eacute;t&eacute; install&eacute;s dans les vignobles de la Maison Louis Jadot en&nbsp;Bourgogne, plus pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave;&nbsp;Chassagne-Montrachet, les capteurs dans les vignobles de la Maison Louis Jadot,&nbsp;tandis que le syst&egrave;me Meteodrone de Meteomatics a &eacute;t&eacute; mis en place dans le Domaine Vincent &amp; Sophie Morey.<h3>Qualit&eacute;, pr&eacute;cision&nbsp;: comment sont r&eacute;alis&eacute;es les pr&eacute;visions que nous vous proposons&nbsp;?</h3>Les pr&eacute;visions pr&eacute;sent&eacute;es sur Pleinchamp&nbsp;sont issues du mod&egrave;le m&eacute;t&eacute;orologique de Meteomatics. Celui-ci poss&egrave;de une r&eacute;solution unique de 1 km, ce qui permet d'obtenir des pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques tr&egrave;s pr&eacute;cises. De plus, leur technologie utilise une r&eacute;duction d'&eacute;chelle de 90 m&egrave;tres &agrave; l'aide du mod&egrave;le num&eacute;rique de terrain de la NASA, ce qui permet de fournir des pr&eacute;visions hyperlocales.Ces pr&eacute;visions sont calcul&eacute;es &agrave; partir des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques actuelles et historiques provenant de diverses sources dans le monde entier, notamment des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques (M&eacute;t&eacute;o-France, UK Met Office, Centre europ&eacute;en CEPMMT, etc), de donn&eacute;es satellitaires, des informations radar sur les pr&eacute;cipitations, des donn&eacute;es oc&eacute;aniques et des observations de stations.Restez connect&eacute;s, Pleinchamp&nbsp;pr&eacute;pare des nouveaut&eacute;s dans les prochains mois&nbsp;!

Eclairer, valoriser, informer : fidèle à ses valeurs Pleinchamp souhaite offrir le meilleur à son audience. C’est pour cela que nous avons choisi de faire évoluer notre météo agricole afin de vous proposer des prévisions encore plus pertinentes dès ce mois de septembre !

La météo Pleinchamp évolue !

"La situation des cours d'eau et des nappes alluviales se tend de plus en plus sur certains secteurs", a pr&eacute;cis&eacute; la pr&eacute;fecture justifiant sa d&eacute;cision au regard "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-quelles-sont-les-previsions-pour-le-debut-du-mois-de-septembre-2024-la-chronique-de-nicolas-le-friant-expert-meteo" target="_blank" title="">des pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologique</a>s &agrave; court terme et en coh&eacute;rence avec les d&eacute;cisions des d&eacute;partements voisins".<h2>Une situation tr&egrave;s alarmante&nbsp;</h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-50-projets-et-50-millions-d-euros-alloues-au-plan-agriculture-climat-mediterranee" target="_blank" title="">Le niveau de crise</a> est donc appliqu&eacute; aux bassins versants de l'Orb aval, de l'Aude aval Berre-Rieu, de l'Argent double Ognon et de la Cesse. La pr&eacute;fecture a &eacute;galement plac&eacute; en "alerte renforc&eacute;e" les zones du canal du Midi et de l'Orb amont, au nord du d&eacute;partement.Pour le reste de l'H&eacute;rault, la pr&eacute;fecture pr&eacute;cise que "les r&eacute;cents &eacute;pisodes pluvieux ont permis de maintenir de mani&egrave;re h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne le niveau des cours d'eau, en particulier &agrave; l'Est du d&eacute;partement; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-juillet-70-des-nappes-au-dessus-des-normales" target="_blank" title="">le niveau de certaines nappes souterraines continue &eacute;galement &agrave; se stabiliser</a>".<h3>Restriction de l'eau pour les agriculteurs&nbsp;</h3>Le niveau de "crise" met en place une interdiction des pr&eacute;l&egrave;vements en eau pour l'agriculture (totalement ou partiellement), pour de nombreux usages domestiques et pour les espaces publics. Le niveau "alerte renforc&eacute;e" entra&icirc;ne de son c&ocirc;t&eacute; des restrictions d'arrosage, de remplissage et de vidange des piscines, de lavage des v&eacute;hicules et d'irrigation de cultures.

Le bassin versant du Jaur dans l'Hérault a été placé en "crise" sécheresse par la préfecture qui a également maintenu ce niveau pour quatre autres zones dans l'ouest de ce département.

Le tiers ouest de l'Hérault placé en "crise" sécheresse

Pour aller &agrave; la rencontre de Caroline Revegnot dans sa ferme de Darnes, sur la commune de Charraix, il faut serpenter un bon moment apr&egrave;s Brioude avant de d&eacute;couvrir un hameau pr&eacute;serv&eacute; avec, en toile de fond, une vue sans fin sur la moyenne montagne arbor&eacute;e de Haute-Loire.Difficile de se douter que derri&egrave;re la porte d&rsquo;une des vieilles maisons en pierre du village se cache le laboratoire de transformation de Caroline Revegnot, qui fabrique &agrave; la ferme des yaourts, glaces, et autres fromages blancs, avec le lait des 60 vaches montb&eacute;liardes qu&rsquo;&eacute;l&egrave;vent son conjoint et son beau-fr&egrave;re.Difficile, aussi, en voyant son aisance &agrave; travailler dans le labo, circuler sur la ferme, aller voir les vaches au champ, de deviner que Caroline est loin d&rsquo;&ecirc;tre issue du milieu agricole, qu&rsquo;elle a pass&eacute; toute sa jeunesse en r&eacute;gion parisienne, &agrave; &Eacute;pinay-sur-Orge (Essonne), et qu&rsquo;elle a exerc&eacute; de nombreux m&eacute;tiers avant de trouver sa voie.Lire aussi&nbsp; :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-vente-directe-et-transformation-a-la-ferme" target="_blank">[Dossier] Vente directe et transformation &agrave; la ferme - Pleinchamp</a>&nbsp;<h2>Presque 10 ans de commerce itin&eacute;rant</h2>En effet, Caroline a test&eacute; beaucoup de sch&eacute;mas, de fonctionnements, et de secteurs avant de trouver le bon. Et c&rsquo;est peut-&ecirc;tre &ccedil;a qui lui a r&eacute;ussi. Apr&egrave;s le coll&egrave;ge, c&rsquo;est son int&eacute;r&ecirc;t pour le secteur &eacute;quin qui la guide vers un BEPA &agrave; Yssingeaux. Bac en poche (Conduite et gestion d&rsquo;une exploitation agricole), elle d&eacute;cide de poursuivre en BTS Production Animale au lyc&eacute;e agricole Brioude-Bonnefont : &laquo; J&rsquo;ai compris que le monde du cheval n&rsquo;&eacute;tait pas fait pour moi, donc j&rsquo;ai continu&eacute; dans une fili&egrave;re assez g&eacute;n&eacute;rale &raquo;, pr&eacute;cise-t-elle. &laquo; &Agrave; ce moment-l&agrave;, je ne savais pas quel m&eacute;tier je voulais faire. Mais lors d&rsquo;un stage, j&rsquo;ai eu des encadrants extraordinaires. Je me suis dit : le monde de l&rsquo;&eacute;levage, pourquoi pas ! &raquo; Lors d&rsquo;une autre exp&eacute;rience dans le Pays basque en ins&eacute;mination ovine, pendant son BTS, l&rsquo;ambiance et l&rsquo;esprit de l&rsquo;&eacute;levage continuent de la convaincre. Une fois dipl&ocirc;m&eacute;e, n&rsquo;ayant pas la possibilit&eacute; financi&egrave;re de poursuivre ses &eacute;tudes, elle encha&icirc;ne des petits boulots (aide &agrave; domicile en milieu rural, caissi&egrave;re en grande surface) qui ne lui conviennent pas.&Agrave; ce moment-l&agrave;, Caroline Revegnot a 20 ans, et veut travailler dans le secteur qui lui correspond : le monde agricole. &laquo; Je suis partie avec des CV sous le bras au Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage. Le lundi suivant, j&rsquo;avais 6 propositions de CDI ! &raquo; Elle est notamment contact&eacute;e par Oceadis, une entreprise bas&eacute;e &agrave; Yssingeaux pour qui elle devient commerciale itin&eacute;rante. Elle visite des &eacute;levages bovins, ovins, caprins, rencontre des &eacute;leveurs et assure leur approvisionnement en produits d&rsquo;hygi&egrave;ne, semences, aliments&hellip; Parmi ses clients, un certain Roland Galtier, qui fabrique avec sa femme, &Eacute;velyne, des yaourts &agrave; Darnes. Elle entendra parler d&rsquo;eux un peu plus tard...<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/temoignage-isabelle-et-son-elevage-d-escargots-tout-est-parti-d-une-plaisanterie" target="_blank">[T&eacute;moignage] Isabelle et son &eacute;levage d'escargots : Tout est parti d'une plaisanterie - Pleinchamp</a><h2>Retour &agrave; la case d&eacute;part</h2>Apr&egrave;s 11 ans &agrave; arpenter la France enti&egrave;re (&laquo; on pouvait faire 500 km par jour &raquo;) et &agrave; s&rsquo;adapter &agrave; des horaires atypiques, celle qui est aujourd&rsquo;hui productrice fermi&egrave;re d&eacute;cide de quitter ce m&eacute;tier au moment o&ugrave; elle attend son premier enfant. &laquo; Suite &agrave; la naissance de ma fille, je voulais &ecirc;tre nounou. &raquo; Cet int&eacute;r&ecirc;t pour les petits lui vient notamment d&rsquo;une exp&eacute;rience d&rsquo;accompagnatrice de randonn&eacute;es &eacute;questres, en BPA &agrave; Yssingeaux. &laquo; J&rsquo;avais fait toutes les d&eacute;marches pour m&rsquo;installer, mais en arrivant &agrave; P&ocirc;le Emploi, on m&rsquo;a annonc&eacute; qu&rsquo;on ne financerait pas mon projet &raquo;. Difficile retour &agrave; la case d&eacute;part pour Caroline, &laquo; &agrave; d&eacute;poser des CV &agrave; droite, &agrave; gauche &raquo;. Apr&egrave;s un rapide passage chez Gamme Vert, &agrave; Langeac, o&ugrave; les horaires du poste en magasin ne sont pas compatibles avec sa vie de famille, elle devient conseill&egrave;re pour le Cr&eacute;dit Agricole. &laquo; Je g&eacute;rais un portefeuille de clients : agriculteurs, ma&ccedil;ons, ambulanciers&hellip; J&rsquo;&eacute;tais l&agrave; pour r&eacute;pondre &agrave; leurs besoins &raquo;, d&eacute;crit-elle. Ce monde financier associ&eacute; au contact avec les clients lui pla&icirc;t. Mais un diff&eacute;rend avec son patron l&rsquo;emp&ecirc;che de se projeter, et apr&egrave;s quelques mois, elle bifurque. Direction le lyc&eacute;e forestier de Saugues, o&ugrave; elle devient surveillante. &laquo; Je travaillais la nuit, donc la journ&eacute;e, j&rsquo;&eacute;tais avec ma fille. &Ccedil;a collait. &raquo; Si le rythme et le contact avec les jeunes lui correspondent, &laquo; le probl&egrave;me, c&rsquo;est qu&rsquo;on ne peut pas se projeter dans ce boulot. On le fait quelques ann&eacute;es, et on est mis dehors. &raquo;On est en mars 2020, le Covid frappe &agrave; la porte et vient fermer celles du lyc&eacute;e. C&rsquo;est lors de cette p&eacute;riode bouscul&eacute;e qu&rsquo;&eacute;mane la proposition qui changera la vie de Caroline Revegnot. &laquo; Nos voisins, Evelyne et Roland Galtier, nous proposent de reprendre leur ferme pour faire de la transformation laiti&egrave;re. &raquo;&nbsp;<h2>Deux ans de passation</h2>Roland et Evelyne n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; des inconnus pour Caroline et Romain, son conjoint. Elle les connaissait depuis son passage chez Oceadis (ils lui achetaient des produits), comme voisins (tous habitent &agrave; Charraix), et agriculteurs (Romain, d&eacute;j&agrave; install&eacute;, croisait r&eacute;guli&egrave;rement Roland pr&egrave;s de leur exploitation). &laquo; D&rsquo;autres personnes &eacute;taient int&eacute;ress&eacute;es pour reprendre, mais ils voulaient la laisser &agrave; quelqu&rsquo;un qui allait continuer la transformation avec un projet p&eacute;renne. &raquo; S&rsquo;ouvre alors une p&eacute;riode de passation avec Evelyne, &laquo; pour voir si le courant passe &raquo;, et de construction du parcours d&rsquo;installation. Entre 2021 et 2022, les deux femmes travaillent en bin&ocirc;me, en cherchant &agrave; d&eacute;velopper de nouvelles recettes pour la future entreprise de Caroline, pendant que Romain et son fr&egrave;re Aur&eacute;lien rach&egrave;tent les terres de Roland et Evelyne et y installent leur &eacute;levage de vaches laiti&egrave;res.Aujourd&rsquo;hui, le Gaec de Darnes compte trois associ&eacute;s : Caroline, Romain, et Aur&eacute;lien (le fr&egrave;re), ainsi que deux salari&eacute;s : Margot, qui travaille au labo de transformation, et le p&egrave;re des gar&ccedil;ons, qui les aide avec les vaches. La productrice transforme 20 000 litres de lait par an en yaourts, cr&egrave;mes dessert, riz au lait, glaces, sorbets, fromages blancs et sorbets. &laquo; J&rsquo;avais besoin du contact avec les gens, que j&rsquo;ai gard&eacute;, et du c&ocirc;t&eacute; commercial, qui me plaisait. En plus, je g&egrave;re mes horaires &raquo;, r&eacute;sume Caroline, qui a enfin &laquo; trouv&eacute; le bon compromis &raquo;.&nbsp; L&rsquo;ultime signe de reconnaissance de sa r&eacute;ussite, seulement un an apr&egrave;s s&rsquo;&ecirc;tre install&eacute;e furent les nombreux prix au concours des Fermiers d&rsquo;Or, gagn&eacute;s en 2023. &laquo; J&rsquo;avais pr&eacute;sent&eacute; quatre produits, et nous sommes sortis 1er en yaourts ch&acirc;taigne, 2e en glace ch&acirc;taigne et 3e en yaourts nature. &raquo; Alors qu&rsquo;&agrave; la base, elle participait avec &laquo; Plaisirs de nos Montagnes &raquo; pour faire conna&icirc;tre leur entreprise, ces prix viennent parfaire le tableau de leur installation. &laquo; Evelyne aussi est tr&egrave;s heureuse. Pour elle et Roland, &ccedil;a veut dire que l&rsquo;affaire peut perdurer et qu&rsquo;ils n&rsquo;ont pas fait d&rsquo;erreur en nous transmettant leur ferme &raquo;, poursuit Caroline, dont le quotidien allie d&eacute;sormais contact avec autrui, ind&eacute;pendance et savoir-faire. Une fiert&eacute; partag&eacute;e, donc, comme la preuve que la productrice a enfin trouv&eacute; son &eacute;quilibre.&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">X</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>&nbsp;

Lauréate de trois Fermiers d’Or au dernier Sommet de l’Élevage après seulement un an de fabrication de produits laitiers dans son entreprise « Plaisirs de nos Montagnes », Caroline Revegnot peut être fière du chemin parcouru. On a voulu en savoir plus sur ce parcours, pour comprendre comment il l’a façonnée et amenée jusque-là.

Les mille vies de Caroline Revegnot : de conseillère agricole à productrice fermière aux Fermiers d’Or

&laquo;&nbsp;Les politiques publiques en mati&egrave;re d&rsquo;agro&eacute;quipements ont &eacute;t&eacute; pens&eacute;es et con&ccedil;ues pour alimenter la demande&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-le-plaidoyer-choc-du-reseau-cuma-en-faveur-de-la-mutualisation" target="_blank">la charge port&eacute;e par le r&eacute;seau Cuma dans un plaidoyer</a> pour une &laquo;&nbsp;m&eacute;canisation responsable, durable et vivable&nbsp;&raquo;. Et de citer le 1,3 milliard d&rsquo;euros de soutien annuel &agrave; la &laquo;&nbsp;sur-m&eacute;canisation individuelle&nbsp;&raquo; induit par l&rsquo;exon&eacute;ration sociale et fiscale des plus-values de cessions de mat&eacute;riels. Ou encore la panoplie d&rsquo;aides aux investissements, &laquo;&nbsp;des appels &agrave; projets qui tiennent lieu de feuille de route des politiques publiques&nbsp;&raquo;, faisant r&eacute;f&eacute;rence aux centaines de millions d&rsquo;euros distribu&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es au titre de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-la-planification-ecologique-c-est-maintenant" target="_blank">Planification &eacute;cologique</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques" target="_blank">Plan de relance post-Covid</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/axema-deplore-la-fermeture-prematuree-du-guichet-de-400-m-de-france-2030" target="_blank">Plan France 2030</a> du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-20-millions-pour-des-equipements-types-proteines">Plan prot&eacute;ines</a> ou encore du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-souverainete-fruits-et-legumes-les-5-guichets-d-aide-a-l-investissement">Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes</a>. On s&rsquo;y perd. Pas les int&eacute;ress&eacute;s, qui se ruent sur les guichets, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-l-enveloppe-des-aides-a-la-conversion-des-agroequipements-entierement-consommee">&eacute;puis&eacute;s sit&ocirc;t ouverts</a> pour certains, y compris les Cuma, qui b&eacute;n&eacute;ficient de plafonds relev&eacute;s et d&rsquo;une bonification de 10% des taux de subvention.<h2>Des propositions embl&eacute;matiques</h2>Il faut dire qu&rsquo;&agrave; coups de 20%, 30% ou 40% de subvention, m&ecirc;me avec les plafonds bordant les dispositifs, le jeu en vaut la chandelle. A telle enseigne que les Cuma soup&ccedil;onnent cette politique de la demande de nourrir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-baisse-des-ventes-de-materiels-neufs-et-d-occasion-en-2024" target="_blank">l&rsquo;explosion des prix des mat&eacute;riels</a> (+26% en 3 ans selon Axema), derri&egrave;re le paravent de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-covid-ukraine-constructeurs-et-concessionnaires-au-bord-de-la-rupture" target="_blank">la reprise post-Covid et de la guerre en Ukraine</a>, impactant les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l&rsquo;&eacute;nergie. Dans son plaidoyer, la FNCuma demande &agrave; ce que l&rsquo;Observatoire des prix et des marges soit &eacute;tendu au secteur amont, et notamment aux agro&eacute;quipements. Elle attend aussi des pouvoirs publics qu&rsquo;ils se penchent sur le contrat d&rsquo;exclusivit&eacute; liant constructeurs et concessionnaires, de nature &agrave; desservir l&rsquo;exercice de la concurrence. Les Cuma demandent par ailleurs l&rsquo;instauration d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo;&nbsp;m&eacute;canisation collective&nbsp;&raquo;, qui serait financ&eacute; en pr&eacute;emptant 17 millions d&rsquo;euros sur les 1300 millions d&rsquo;euros phagocyt&eacute;s chaque ann&eacute;e par l&rsquo;exon&eacute;ration des plus-values de cessions de mat&eacute;riels, dont ne b&eacute;n&eacute;ficient pas les Cuma.<h2>Mutualiser 30% du parc</h2>On notera la sagesse des Cuma&nbsp;: 17 millions d&rsquo;euros sur 1300, c&rsquo;est grosso modo le rapport entre le prix d&rsquo;un GPS et celui d&rsquo;un tracteur. Les Cuma sont sans doute moins soucieuses du bon usage des deniers publics que de la volont&eacute; de ne pas affoler les hangars (il y a un acheteur individuel derri&egrave;re chaque cumiste). Mais, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-l-agpb-reclame-des-prets-garantis-par-l-etat-et-une-veritable-ambition" target="_blank">c&eacute;r&eacute;aliers</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-fco-8-il-nous-faut-tres-rapidement-des-vaccins-gratuits-et-des-mesures-de-soutien" target="_blank">&eacute;leveurs</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2024-estimee-a-39-3-millions-d-hectolitres" target="_blank">viticulteurs</a> appellent au secours, quelle exploitation pourrait d&eacute;cemment renoncer &agrave; une &eacute;conomie moyenne de 15.000 euros par an&nbsp;sur ses charges de m&eacute;canisation, auxquels s&rsquo;ajoute une &eacute;conomie potentielle de plus de 1000 litres de carburant apr&egrave;s un diagnostic moteur&nbsp;? Depuis bient&ocirc;t 80 ans, les Cuma font rimer mutualisation et rationalisation mais le taux de partage plafonne &agrave; 10%. Dans son plaidoyer, qui comprend une dizaine de mesures, la FNCuma ambitionne un taux de 30% &agrave; horizon 2050. Ses propositions ont le m&eacute;rite, a minima, d&rsquo;ouvrir le d&eacute;bat. Ou plus exactement&nbsp;de rouvrir un sempiternel d&eacute;bat, aussi vieux que la (grosse)&nbsp;r&eacute;forme de la Pac de 1992. Son plaidoyer est en partie inspir&eacute; d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-la-mecanisation-a-charge" target="_blank">rapport du CGAAER datant de 2021</a>. Trois ans ont pass&eacute;&nbsp;et la vague&nbsp;inflationniste a d&eacute;ferl&eacute;. On&nbsp;reparle de tout &ccedil;a&hellip; en 2050&nbsp;?

[Edito] La FNCuma dresse un réquisitoire sévère à l’encontre de l’Etat, qu’elle accuse de pousser à l’achat irraisonné individuel, via sa politique fiscale et ses guichets d’aide à l’investissement. Salutaire mais sans doute vain.

La sur-mécanisation, une machination immuable ?

Le salon du Space &agrave; Rennes qui va ouvrir la semaine prochaine est r&eacute;solument tourn&eacute; vers la souverainet&eacute; alimentaire de la France.L&rsquo;agro&eacute;cologie, la ma&icirc;trise des co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques, la gestion de l&rsquo;eau, les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et les enjeux climatiques sont de loin les plus grosses pr&eacute;occupations des fili&egrave;res. Le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te et ses cons&eacute;quences ont un impact direct et important sur l&rsquo;activit&eacute; des agriculteurs, notamment sanitaire, avec le d&eacute;veloppement des &eacute;pizooties (FCO, MHE, grippe aviaire&hellip;).<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&rsquo;autre priorit&eacute; d&rsquo;avenir sera le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.
</aside>
Il faut redonner de l&rsquo;attractivit&eacute; &agrave; ce beau m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur, en donnant avant tout une r&eacute;mun&eacute;ration d&eacute;cente en accord avec les co&ucirc;ts de production et des perspectives pour les jeunes g&eacute;n&eacute;rations. Le volet ma&icirc;trise de l&rsquo;&eacute;nergie en consommation ou en production sera &eacute;galement un sujet important. Les cha&icirc;nes de production sont longues et complexes pour qu&rsquo;un produit partant de la ferme arrive au consommateur &agrave; moindre co&ucirc;t. Il faut des transports, de la logistique, du froid, des emballages, de la maintenance, des investissements, de la finance et des moyens humains. Si une seule de ces branches fl&eacute;chit, c&rsquo;est l&rsquo;ensemble qui chambranle.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dans les grands changements en cours, pour le bien-&ecirc;tre de la plan&egrave;te, les productions biologiques sont en grande souffrance
</aside>
car ce secteur est pris en ciseaux entre l&rsquo;augmentation des charges et des prix &eacute;lev&eacute;s &agrave; la consommation qui a compl&egrave;tement r&eacute;orient&eacute; le choix des consommateurs. La loi &eacute;galim2&nbsp;qui impose des quotas de produits bio dans les cantines, mais le niveau des prix est incompatible avec le co&ucirc;t du bol alimentaire. Cette crise est amplifi&eacute;e par une d&eacute;saffection des consommateurs pour la viande BIO sous l&rsquo;effet de l&rsquo;inflation. Les consommateurs ne sont plus au rendez-vous, mis &agrave; part pour la viande hach&eacute;e qui garde un flux r&eacute;gulier aupr&egrave;s d&rsquo;une client&egrave;le adepte du Bio, les autres pi&egrave;ces sont souvent vendues au prix du conventionnel. Le revenu des &eacute;leveurs ne tient pas ses promesses alors qu&rsquo;elles b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;incitation forte de la France et de l&rsquo;Europe. De nombreux &eacute;leveurs BIO ou engag&eacute;s dans une conversion bio avec toutes les contraintes que cela engendre se posent la question d&rsquo;un retour au conventionnel, voire &agrave; une cessation d&rsquo;activit&eacute;.lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">La consommation de viande des Fran&ccedil;ais a baiss&eacute; de 1,4% en 2023 - Pleinchamp</a>Dans le conventionnel, la situation n&rsquo;est pas beaucoup plus reluisante, avec un net recul de la consommation de viande rouge/habitant. Le positionnement sur le prix, que recherche une majorit&eacute; de m&eacute;nages, est incompatible avec les co&ucirc;ts de production. Le secteur de la RHF fait &eacute;galement d&eacute;faut, avec une pr&eacute;f&eacute;rence du prix qui prend largement le dessus sur le national. Cela ouvre largement notre march&eacute; aux viandes d&rsquo;importation, m&ecirc;me si 2023 a enregistr&eacute; un recul face au r&eacute;&eacute;quilibrage des prix sur le march&eacute; europ&eacute;en.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En 2023, les importations repr&eacute;sentaient 25&nbsp;% des viandes rouges consomm&eacute;es, 28&nbsp;% pour le porc, 57&nbsp;% pour les ovins et 50&nbsp;% des poulets. Malgr&eacute; tous nos atouts, notre pays n&rsquo;est plus en mesure de nourrir sa population.
</aside>
Face &agrave; ce constat, il est surprenant de voir un commerce aussi soutenu au niveau de la production. La raison est pourtant &eacute;vidente dans un march&eacute; de libre-&eacute;change, le manque de vaches tire les prix vers le haut, face &agrave; des industriels qui ont des besoins structurels pour charger leurs outils d&rsquo;abattage et salles de d&eacute;coupe. Les capacit&eacute;s d&rsquo;abattage et de transformations fran&ccedil;aises ne sont plus adapt&eacute;es aux disponibilit&eacute;s et de grands changements seront op&eacute;r&eacute;s &agrave; court terme pour la fili&egrave;re viande.La d&eacute;gradation de l&rsquo;offre a &eacute;t&eacute; flagrante pour cette rentr&eacute;e 2024, mais elle n&rsquo;est que le reflet de la d&eacute;capitalisation constante de la ferme France.La revalorisation des prix qu&rsquo;elle a entra&icirc;n&eacute;s est un bien pour les &eacute;leveurs, mais elle ne fera que renforcer les difficult&eacute;s &agrave; transposer ces hausses dans le secteur aval &agrave; un moment o&ugrave; le message de d&eacute;flation des prix est clairement affich&eacute;.L&rsquo;enjeu est toujours de faire correspondre l&rsquo;offre &agrave; la demande du march&eacute;, ce qui est de plus en plus compliqu&eacute;. La modification des &laquo;&nbsp;flux mati&egrave;res&nbsp;&raquo; avec plus de viande hach&eacute;e et un recul des ventes des aloyaux r&eacute;oriente la demande des GMS.&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif</a><a href="">&nbsp;et les avis d'experts</a>&nbsp;&nbsp;

Conjoncture - Analyse de nos experts : Quand les importations représentent entre 25 et 50% des viandes consommées en France, la souveraineté alimentaire n’est qu’une utopie.

Notre pays n’est plus en capacité de nourrir sa population

Un partenariat unique en France&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que Ma&iuml;sadour et BASF pr&eacute;sentent leur projet de coop&eacute;ration autour d&rsquo;une solution technologique visant &agrave; r&eacute;duire drastiquement l&rsquo;usage de certains produits phytosanitaires, sans compromettre ni les volumes ni la qualit&eacute; des productions agricoles. En l&rsquo;occurrence le ma&iuml;s grain, esp&egrave;ce cibl&eacute;e car ce syst&egrave;me de pulv&eacute;risation ultra-cibl&eacute;e. La 2&egrave;me &eacute;dition de la Ferme du Futur organis&eacute;e par Ma&iuml;sadour le 12 septembre &agrave; Carcar&egrave;s-Sainte-Croix (Landes) a servi de cadre &agrave; la pr&eacute;sentation du partenariat. &laquo;&nbsp;Un mod&egrave;le &eacute;conomique pour cette solution est en cours de construction entre les &eacute;quipes de BASF et celles de Ma&iuml;sadour&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cisent dans un communiqu&eacute; les deux entreprises.<h2>-70%</h2>La technologie One Smart Spray permet d&rsquo;appliquer, de jour comme de nuit, une bouillie herbicide cibl&eacute;e sur les seules adventices pr&eacute;sentes au stade pr&eacute;lev&eacute;e de la culture (&laquo;&nbsp;vert sur brun&nbsp;&raquo;) et/ou au stade post-lev&eacute;e (&laquo;&nbsp;vert sur vert&nbsp;&raquo;), avec &agrave; la cl&eacute; une &eacute;conomie de produit pouvant atteindre les 70%. Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de recherche et d&eacute;veloppement, la solution est au catalogue de plusieurs marques, &agrave; savoir Case IH, Dammann, Fendt, New Holland ou encore Amazone, constructeur sur lequel&nbsp;s&rsquo;appuie BASF pour assurer le&nbsp;d&eacute;veloppement de sa technologie en France.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16758)

Les actualités (16722)

L'agenda (17)

Les outils (5)

Les guides (14)