
<p>131 d&eacute;clarations d'inventions et r&eacute;sultats valorisables, 34 brevets, 6 certificats d'obtention v&eacute;g320 familles de brevets, 1372 licences en portefeuille, 41 cr&eacute;ations d'entreprises &agrave; partir de r&eacute;sultats de recherche obtenus dans une unit&eacute; sous tutelle Inra, propre ou mixte&nbsp;: tels sont les acquis enregistr&eacute;s par l'Inra au cours de l'ann&eacute;e 2018 et qui t&eacute;moignent de l'activit&eacute; de recherche de l'institut, autant que de sa pr&eacute;occupation &agrave; transf&eacute;rer les r&eacute;sultats en r&eacute;alisations concr&egrave;tes.</p><p>Pour inciter ses chercheurs &agrave; d&eacute;clarer leurs nouveaux r&eacute;sultats valorisables, &eacute;tape indispensable et pr&eacute;alable &agrave; toute d&eacute;marche vers l'innovation, &agrave; toute action vers le transfert, l'Inra organise chaque ann&eacute;e dans ses diff&eacute;rents centres des journ&eacute;es de sensibilisation &agrave; la valorisation de la recherche, sous l'&eacute;gide de sa Direction du partenariat et du transfert pour l'innovation.</p><h2>Plan d'action pour l'innovation</h2><p>Si la question du transfert des acquis de la recherche n'est pas nouvelle, elle a pris une acuit&eacute; particuli&egrave;re dans le cadre du Plan d'action pour l'innovation, lanc&eacute; en 2018. &laquo;&nbsp;<em>Ce plan a pour ambition de d&eacute;velopper la recherche partenariale en am&eacute;liorant la visibilit&eacute; et la lisibilit&eacute; des domaines d'innovation, par une plus grande ouverture partenariale pour une innovation collaborative, une valorisation diversifi&eacute;e qui multiplie des opportunit&eacute;s de transfert par la cr&eacute;ation d'entreprises et le partenariat avec les Soci&eacute;t&eacute;s d'acc&eacute;l&eacute;ration du transfert de technologies&nbsp;</em>&raquo;, souligne l'Inra dans un communiqu&eacute;. Accessoirement, les redevances per&ccedil;ues pour les brevets, licences, logiciels, certificats d'obtention v&eacute;g&eacute;tale se sont &eacute;lev&eacute;es &agrave; 9 millions d'euros en 2018.</p>
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">14 nouvelles entreprises <a href="https://twitter.com/hashtag/startups?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#startups</a> cr&eacute;&eacute;es ces 5 derni&egrave;res ann&eacute;es &agrave; partir de r&eacute;sultats de recherche obtenus dans les unit&eacute;s propres et mixtes de l'<a href="https://twitter.com/hashtag/Inra?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Inra</a>.<br>Partenariat et transfert pour l'<a href="https://twitter.com/hashtag/innovation?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#innovation</a> : <br>&#10145;&#65039; Nos chiffres cl&eacute;s 2018 <a href="https://t.co/so5PUcc24X">https://t.co/so5PUcc24X</a> <a href="https://t.co/5q318F3uef">pic.twitter.com/5q318F3uef</a></p>&mdash; Inra (@Inra_France) <a href="https://twitter.com/Inra_France/status/1164062073912995840?ref_src=twsrc%5Etfw">August 21, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Ce plan a permis de structurer le partenariat autour de 17 domaines, favoris&eacute; une innovation collaborative et une valorisation diversifi&eacute;e par la cr&eacute;ation de start-up. Illustration avec Vega Ferment et Mycophyto, les deux cr&eacute;ations 2018.</p><h2>Vega Ferment, des yaourts sans lait</h2><p>Bas&eacute;e dans le Finist&egrave;re, a mis au point un proc&eacute;d&eacute; de production de produits v&eacute;g&eacute;taux ressemblant &agrave; des yaourts et con&ccedil;us &agrave; partir de riz, millet et sarrazin ferment&eacute;s. Ces produits, commercialis&eacute;s sous la marque Nomad'Yo, sont obtenus &agrave; partir d'eau (77%), de graines (23%) et de ferments, en l'occurrence des bact&eacute;ries lactiques conserv&eacute;es au sein de la collection de bact&eacute;ries d'int&eacute;r&ecirc;t alimentaire adoss&eacute;e &agrave; l'unit&eacute; STLO &agrave; Rennes (CIRM-BIA) et licenci&eacute;es &agrave; Vega Ferment. L'entreprise propose par ailleurs des formations aux professionnels souhaitant se lancer dans leur fabrication (sous licence creative commons), ainsi que l'acc&egrave;s aux souches qui composent le ferment.</p><h2>Mycophyto, des mycorhizes en alternative</h2><p>Co-cr&eacute;&eacute;e par Justine Lipuma, Docteur en microbiologie, et Christine Poncet-Doise, Ing&eacute;nieur de Recherches hors classe &agrave; l'Inra, Mycophyto est le fruit de 30 ann&eacute;es d'exp&eacute;rimentations en protection biologique des cultures. Elle dispose de solutions biologiques innovantes, personnalis&eacute;es et valid&eacute;es en conditions r&eacute;elles qui permettent de vous proposer des alternatives efficaces &agrave; l'utilisation de pesticides chimiques en agriculture et am&eacute;nagement paysager. Elle s'appuie principalement sur des synergies naturelles entre les plantes et les micro-organismes : les mycorhizes, initi&eacute;es sur terre il y a 450 millions d'ann&eacute;es. L'entreprise travaille exclusivement avec des mycorhizes indig&egrave;nes isol&eacute;es pr&eacute;alablement du sol.</p>



L’institut se préoccupe toujours davantage de la question du transfert des innovation, qui fait l’objet d’une direction spécifique. Dernières illustrations en date, les start-up Vega Ferment et Mycophyto.


Quand l’Inra engendre des start-up


<p>Le 25 ao&ucirc;t auront lieu, pour la premi&egrave;re fois, les Olympiades du mouton &agrave; Viscomtat. Bergers exp&eacute;riment&eacute;s, apprentis &eacute;leveurs ou m&ecirc;me stagiaires s'affronteront dans une s&eacute;rie d'&eacute;preu- ves allant de la notation de l'&eacute;tat corporel au tri d'animaux, jusqu'au parage. Une comp&eacute;tition bon-enfant dont l'objectif est de promouvoir l'&eacute;levage ovin confront&eacute; &agrave; une probl&eacute;matique de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Hugo Troussel est l'exception qui vient contredire cette r&egrave;gle. A 17 ans, se jeune &eacute;l&egrave;ve en BAC STAV &agrave; Marmilhat a le projet de s'installer en &eacute;levage ovin ou caprin. C'est donc avec enthousiasme qu'il participera aux Olympiades de Viscomtat en &eacute;quipe avec Pierre, un jeune apprenti. Tous les deux partent avec l'avantage de s'&ecirc;tre exerc&eacute;s durant leurs p&eacute;riodes de stage et d'emploi sur le troupeau de brebis Lacaune du Gaec des Pr&eacute;s &agrave; Thiers.</p><h2>Comp&eacute;tition et convivialit&eacute;</h2><p>&laquo; Je participe pour la convivialit&eacute; de l'&eacute;v&eacute;nement. C'est l'occasion de montrer notre m&eacute;tier, notre agriculture au grand public. &raquo; Hugo Troussel n'est pas encore &eacute;leveur mais esp&egrave;re bien le devenir un jour. Dans le cadre de ses &eacute;tudes au lyc&eacute;e de Marmilhat, il a r&eacute;alis&eacute; un stage de cinq semaines au Gaec des Pr&eacute;s. L&agrave;-bas, il a touch&eacute; des deux mains la production de lait de brebis gr&acirc;ce au troupeau de 350 Lacaunes. &laquo; Je suis plus attir&eacute; par les ovins et les caprins parce qu'ils sont plus petits que les vaches. L'&eacute;levage est vraiment diff&eacute;rent des bovins. Il me correspond mieux. &raquo; Le jeune &eacute;l&egrave;ve a donc pour projet de monter son &eacute;levage de petits ruminants avec un atelier de transformation fromag&egrave;re.</p><p>&laquo; D'ordinaire, les jeunes sont plus attir&eacute;s par le mat&eacute;riel que par les animaux. C'est encourageant de voir que c'est le contraire pour certain. On se doit, nous ma&icirc;tre de stage, de les mettre en avant quand l'occasion se pr&eacute;sente &raquo; t&eacute;moigne Denis Gu&eacute;rin, &eacute;leveur au Gaec des Pr&eacute;s. Hugo Troussel mais aussi Pierre, l'apprenti du Gaec, vont&nbsp; donc concourir en &eacute;quipe &agrave; ces premi&egrave;res Olympiades apr&egrave;s plusieurs appels du pied de leur patron.</p><h2>Programme des festivit&eacute;s</h2><p>Le rendez-vous est donc donn&eacute; le 25 ao&ucirc;t &agrave; Viscomtat. D&egrave;s 11 h, les visiteurs pourront d&eacute;guster de la viande d'agneau et pourquoi pas d&eacute;jeuner autour d'un agneau &agrave; la broche. Les Olympiades du mouton d&eacute;marrent &agrave; 14 heures avec en vitrine une pr&eacute;sentation des races ovines du Massif central. Chiens de troupeaux, tonte du mouton, stands de fromages de brebis et de laines compl&eacute;teront ce tableau de promotion de l'&eacute;levage ovin.</p>



Le 25 août prochain auront lieu les premières Olympiades du mouton à Viscomtat oùbergers expérimentés, apprentis éleveurs ou encore stagiaires s’affronteront dans plusieurs épreuves.


Le savoir-faire moutonnier  mis en avant à Viscomtat le 25 août


<p>Les &eacute;pisodes de s&eacute;cheresses impactent les productions agricoles mais g&eacute;n&egrave;rent &eacute;galement des risques sanitaires. Cela demande donc d'adapter la gestion globale et le plan de pr&eacute;vention de votre &eacute;levage.</p><h2><strong>Apporter de l'eau en quantit&eacute; et de qualit&eacute;</strong></h2><p>Selon les conditions, le besoin quotidien d'eau d'un bovin adulte varie de 50 &agrave; 100 litres, voire plus, la chaleur accroissant les besoins en eau. Tout d&eacute;ficit en eau bue impactera la production. Au-del&agrave; de la quantit&eacute;, des crit&egrave;res de qualit&eacute; sont d&eacute;termin&eacute;s pour l'eau d'abreuvement des ruminants. Les bovins sont tr&egrave;s sensibles au go&ucirc;t, &agrave; l'odeur et &agrave; la temp&eacute;rature de l'eau, ils boivent moins si elle n'est pas de qualit&eacute; satisfaisante et la production diminue (moins 15 % de croissance sur les taurillons, baisse de la production lact&eacute;e...). Lors de d&eacute;passement des normes physico-chimiques et bact&eacute;riologiques, les probl&egrave;mes sanitaires sont favoris&eacute;s. L'&eacute;t&eacute;, le rapport risque/b&eacute;n&eacute;fice est &agrave; &eacute;tudier pour chaque ressource en eau. Les eaux stagnantes (mare, &eacute;tang...) sont les plus &agrave; risque et donc &agrave; &eacute;viter. Leur charge microbienne est &eacute;lev&eacute;e, avec un risque de pathologies comme la salmonellose ou la leptospirose. La pr&eacute;sence de mati&egrave;re organique interdit la d&eacute;contamination par le chlore car il induit la fabrication de compos&eacute;s toxiques, les chloramines. Les conseils en mati&egrave;re de pompage pour abreuver les ruminants peuvent donc &ecirc;tre les suivants&nbsp;: privil&eacute;gier les eaux de qualit&eacute; garantie (r&eacute;seau, forage, voire puits s'il a &eacute;t&eacute; analys&eacute;), &agrave; d&eacute;faut de l'eau circulante qui apparait limpide et ne recevant pas de sortie d'&eacute;gout ou de fosse septique en amont. Vous pouvez &eacute;galement vous rapprocher de votre mairie pour voir s'il n'existe pas d'anciens captages abandonn&eacute;s destin&eacute;s &agrave; l'alimentation en eau potable mais qui peuvent &ecirc;tre une solution ponctuelle pour l'abreuvement des animaux sous r&eacute;serve qu'une analyse de cette eau soit r&eacute;alis&eacute;e (cf. article &laquo;&nbsp;L'eau en &eacute;levage&nbsp;&raquo; du 18/12/2017 et contactez-nous).</p><h2><strong>Assurer un encombrement</strong></h2><p>Du fait de la chaleur, les besoins d'entretien des animaux sont moindres et les bovins allaitants peuvent supporter une alimentation d&eacute;ficitaire si elle est limit&eacute;e dans le temps. Les ruminants n&eacute;cessitent avant tout un apport de fourrages fibreux en quantit&eacute; adapt&eacute;e au volume ruminal pour assurer un bon fonctionnement de la panse. Un apport insuffisant de lest entra&icirc;nera, chez les adultes, une sensibilit&eacute; accrue aux dysfonctionnements du rumen (acidose, alcalose, coliques hydriques...) et chez les jeunes, en particulier les veaux sous la m&egrave;re, une insuffisance de d&eacute;veloppement des r&eacute;servoirs gastriques (r&eacute;seau, rumen, feuillet) irr&eacute;versible.</p><h2><strong>Limiter les insuffisances &eacute;nerg&eacute;tiques et prot&eacute;iques</strong></h2><p>Une sous-alimentation &eacute;nerg&eacute;tique entra&icirc;nera, chez le jeune une croissance diminu&eacute;e qui ne pourra pas &ecirc;tre compens&eacute;e et chez l'adulte, si elle d&eacute;passe 15 %, une atteinte de la fonction de reproduction (probl&egrave;mes de f&eacute;condit&eacute; ult&eacute;rieure et de d&eacute;veloppement f&oelig;tal) et une fragilisation du veau naissant. L'apport de fourrages peut &eacute;ventuellement &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute; par un compl&eacute;ment &eacute;nerg&eacute;tique (c&eacute;r&eacute;ale, m&eacute;lasse). Il est souvent plus difficile de couvrir les besoins prot&eacute;iques. L'azote est n&eacute;cessaire pour assurer les productions de lait et de viande et pour la synth&egrave;se des &eacute;l&eacute;ments de d&eacute;fense et de fonctionnement (hormones, enzymes, immunoglobulines...). Une ration restreinte de 45 % en besoin prot&eacute;ique entra&icirc;ne une baisse de la quantit&eacute; de colostrum et des veaux ch&eacute;tifs. Consultez la Chambre d'Agriculture et son r&eacute;seau de conseillers pour adapter vos rations.</p><h2><strong>Une compl&eacute;mentation en vitamines AD3E indispensable lors de s&eacute;cheresse</strong></h2><p>Une alimentation &agrave; base de fourrage sec apportera de mani&egrave;re insuffisante les vitamines liposolubles (AD3E). Les besoins &eacute;tant accrus autour du v&ecirc;lage et au moment de la mise &agrave; la reproduction, environ 2 mois apr&egrave;s le v&ecirc;lage, l'apport des vitamines AD3E se fera 2 mois avant le v&ecirc;lage et autour du v&ecirc;lage. Il sera apport&eacute; 5 millions d'unit&eacute;s de vitamine A par cure, soit sous forme orale &agrave; raison d'un million d'unit&eacute; de vitamine A par jour pendant 5 jours (10 ml d'une solution pure d'AD3E par jour pendant 5 jours) distribu&eacute; dans l'eau de boisson ou sur les aliments, soit sous forme injectable &agrave; raison de 5 millions d'unit&eacute;s de vitamine A par injection (10 ml d'une solution injectable d'AD3E). Cela repr&eacute;sente un co&ucirc;t inf&eacute;rieur &agrave; 1 &euro; H.T. par vache et par cure. Vu le rapport co&ucirc;t/apport pour l'animal, cette mesure s'av&egrave;re indispensable lors de s&eacute;cheresse.</p><h2><strong>Compl&eacute;menter de mani&egrave;re plus importante en min&eacute;raux&nbsp;: macro&eacute;l&eacute;ments, oligo&eacute;l&eacute;ments... sans oublier le sel</strong></h2><p>La s&eacute;cheresse impacte aussi la min&eacute;ralisation. Les fourrages sont moins bien pourvus&nbsp;et l'ingestion de terre (p&acirc;turage au ras du sol) entraine la pr&eacute;sence de min&eacute;raux en exc&egrave;s (fer, mangan&egrave;se...) antagonistes de certains oligo&eacute;l&eacute;ments&nbsp;d'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de renforcer la compl&eacute;mentation. Pour les macro&eacute;l&eacute;ments (phosphore, calcium, magn&eacute;sium), l'apport est &agrave; r&eacute;aliser pour les animaux nourris avec des fourrages conserv&eacute;s (foin, paille...). Pour les oligo&eacute;l&eacute;ments, la p&eacute;riode autour de la mise-bas (deux mois avant, deux mois apr&egrave;s) est primordiale. La compl&eacute;mentation sera donc mise en place d&egrave;s deux mois avant la mise-bas sous forme d'aliment min&eacute;ral ou de bloc &agrave; l&eacute;cher. Un apport sp&eacute;cifique en s&eacute;l&eacute;nium et en iode sera &agrave; effectuer. Enfin, il ne sera pas oubli&eacute; l'apport syst&eacute;matique en sel (chlorure de sodium) avec une pierre de sel &agrave; disposition de tous les animaux toute l'ann&eacute;e. En cas d'absence de sel depuis plusieurs semaines, la remise &agrave; disposition sera progressive pour &eacute;viter une intoxication au sel par surconsommation dans les 1<sup>ers</sup> jours.</p><h2><strong>Faire attention aux intoxications alimentaires, notamment les glands</strong></h2><p>Avec la s&eacute;cheresse, les ruminants peuvent consommer des plantes qu'ils n'auraient pas mang&eacute;es en situation normale avec plus de 240 plantes impliqu&eacute;es dans les intoxications. On peut citer les photosensibilisations li&eacute;es au millepertuis, les h&eacute;maturies dues &agrave; la foug&egrave;re grand aigle ou les troubles nerveux li&eacute;s &agrave; l'ingestion de s&eacute;ne&ccedil;on ou de morelle noire. L'intoxication la plus fr&eacute;quente est due aux glands. Les ann&eacute;es de s&eacute;cheresse, les ch&ecirc;nes produisent plus de glands qui tombent souvent plus t&ocirc;t. La toxicit&eacute; &eacute;tant due aux tanins qui disparaissent avec la dessication, le risque est maximal en d&eacute;but d'automne et diminue quand les glands se dess&egrave;chent. On observe une toxicit&eacute; imm&eacute;diate, avec des troubles digestifs, mais surtout une atteinte r&eacute;nale et h&eacute;patique plus insidieuse qui va conduire &agrave; terme &agrave; la mort de l'animal. La mise &agrave; disposition de fourrage limite le risque, mais certains bovins dans un lot deviennent &laquo;&nbsp;accro&nbsp;&raquo; et ne mangent plus que cela.</p><h2><strong>Surveiller les infestations parasitaires en strongles puis en grande douve</strong></h2><p>Pour les strongles, la s&eacute;cheresse constitue un frein &agrave; leur d&eacute;veloppement&nbsp;: moins d'herbe &agrave; p&acirc;turer donc moins de possibilit&eacute; de contamination, plus de destruction de larves. La situation reste cependant &agrave; surveiller, en fonction de la clinique et des r&eacute;sultats d'analyse.</p><p>Pour la grande douve ou le paramphistome, le risque d'infestation est augment&eacute; du fait d'un s&eacute;jour prolong&eacute; sur les zones humides li&eacute; &agrave; la rar&eacute;faction de l'herbe. Un diagnostic avec coprologie et s&eacute;rologie Fasciola s'impose en d&eacute;but d'hiver (cf. kit parasitisme GDS Creuse avec prise en charge de 50 % des frais d'analyses).</p><h2><strong>Adapter de mani&egrave;re sp&eacute;cifique votre conduite d'&eacute;levage</strong></h2><p>Les &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse entra&icirc;nent de graves difficult&eacute;s pour la mise en place d'un plan fourrager coh&eacute;rent avec des r&eacute;percussions d'ordre sanitaire. Dans chaque &eacute;levage, une r&eacute;flexion sur sa production fourrag&egrave;re est n&eacute;cessaire, prenant &eacute;galement en compte l'&eacute;ventuelle repousse d'herbe automnale et le p&acirc;turage en arri&egrave;re-saison. Une identification des risques sanitaires est &agrave; r&eacute;aliser avec la mise en place d'actions correctives &agrave; court et moyen termes en fonction des possibilit&eacute;s.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les bovins sont tr&egrave;s sensibles &agrave; la chaleur. D&egrave;s 20-22&deg;C, ils ont du mal &agrave; s&#039;autor&eacute;guler. La taille de leurs poumons les handicape. Leur capacit&eacute; pulmonaire est trois fois inf&eacute;rieure &agrave; la n&ocirc;tre, &agrave; poids &eacute;quivalents ! Cela implique de privil&eacute;gier l&#039;ombre et la fraicheur. Au p&acirc;turage, les parcelles ombrag&eacute;es sont essentielles. En b&acirc;timent, la ventilation et la brumisation sont b&eacute;n&eacute;fiques. La nuit, le b&acirc;timent sera ouvert au maximum pour cr&eacute;er des courants d&#039;air pour le rafraichir. En journ&eacute;e, il sera ferm&eacute; afin de laisser rentrer le moins de chaleur possible. Toutes les manipulations de troupeaux sont &agrave; &eacute;viter en d&eacute;but et milieu d&#039;apr&egrave;s-midi.</p>
</aside>




Canicule et sécheresse =&gt; La chaleur et la sécheresse induisent des risques sanitaires à bien connaître pour adapter votre conduite d’élevage et ainsi limiter les conséquences sur votre cheptel.


Des sécheresses à répétition. Les risques sanitaires induits, l’adaptation de la prévention


<p>Les repr&eacute;sentants d'Amazon, Facebook et autres patrons de l'internet se&nbsp;sont &eacute;lev&eacute;s collectivement lundi contre cette taxe, dite "Gafa" car elle&nbsp;frappe en premier lieu les g&eacute;ants am&eacute;ricains du secteur Google, Apple,&nbsp;Facebook et Amazon.&nbsp; Et le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump, chantre de "<em>l'Am&eacute;rique d'abord</em>", a&nbsp;menac&eacute; &agrave; plusieurs reprises de prendre des mesures de r&eacute;torsion, sugg&eacute;rant&nbsp;notamment le 9 ao&ucirc;t une taxe de 100% sur les vins fran&ccedil;ais en mati&egrave;re de&nbsp;r&eacute;torsion, lors d'une r&eacute;union de lev&eacute;e de fonds dans les Hamptons, selon&nbsp;l'agence Bloomberg.&nbsp;</p><p>La menace semble d'autant plus s&eacute;rieuse qu'avant m&ecirc;me l'adoption de la taxe&nbsp;fran&ccedil;aise le 11 juillet, Donald Trump, connu pour ne pas boire de vin,&nbsp;laissait d&eacute;j&agrave; entendre qu'il pourrait infliger des taxes douani&egrave;res sur le vin&nbsp;fran&ccedil;ais, pour corriger une concurrence jug&eacute;e "<em>d&eacute;loyale</em>" via-&agrave;-vis des vins&nbsp;am&eacute;ricains. "<em>La France taxe beaucoup le vin et nous taxons peu le vin&nbsp;fran&ccedil;ais</em>", avait-il d&eacute;nonc&eacute; sur CNBC.&nbsp; &nbsp;</p><p>De quoi inqui&eacute;ter la France viticole, troisi&egrave;me pays exportateur mondial de&nbsp;vin en volume et premier en valeur. Une nouvelle taxe rench&eacute;rirait en effet&nbsp;les prix pour les consommateurs am&eacute;ricains. Or les vins et spiritueux fran&ccedil;ais&nbsp;ont trouv&eacute; encore l'an dernier leur premier d&eacute;bouch&eacute; aux Etats-Unis, avec&nbsp;18,29 millions de caisses de douze bouteilles vendues pour 1,6 milliard&nbsp;d'euros.&nbsp;"<em>Il faut prendre tr&egrave;s au s&eacute;rieux les menaces du pr&eacute;sident am&eacute;ricain, le vin&nbsp;ne peut pas &ecirc;tre pris en otage dans une n&eacute;gociation commerciale&nbsp;internationale, nous esp&eacute;rons un accord avec les Etats-Unis sur les Gafa, je&nbsp;l'ai expliqu&eacute; le 27 juillet au ministre de l'Economie Bruno Le Maire</em>", indique&nbsp;&agrave; l'AFP J&eacute;rome Despey, responsable de la branche viticulture au sein de la&nbsp;premi&egrave;re organisation agricole fran&ccedil;aise, la FNSEA.</p><h2>Aux Etats-Unis, ros&eacute; veut dire Provence</h2><p>Dans l'incertitude, tous les crus et toutes les r&eacute;gions viticoles ne&nbsp;r&eacute;agissent pas de la m&ecirc;me fa&ccedil;on.&nbsp;"<em>On est inquiet bien s&ucirc;r car les Etats-Unis repr&eacute;sentent notre premier&nbsp;march&eacute; en valeur derri&egrave;re la France</em>", dit &agrave; l'AFP Maxime Toubard, qui&nbsp;repr&eacute;sente les viticulteurs de Champagne. Il reste toutefois "<em>confiant</em>" car&nbsp;"<em>les consommateurs am&eacute;ricains aiment le champagne</em>".&nbsp; &nbsp;</p><p>M&ecirc;me ton mi-prudent mi-inquiet &agrave; Cognac, o&ugrave; le march&eacute; am&eacute;ricain repr&eacute;sente&nbsp;&agrave; lui seul pr&egrave;s de la moiti&eacute; des exportations. On reste "<em>vigilant</em>", mais "<em>rien&nbsp;n'est confirm&eacute;</em>", se rassure une source du m&eacute;tier.&nbsp;Pour Thomas Montagne, pr&eacute;sident de la Conf&eacute;d&eacute;ration europ&eacute;enne des&nbsp;vignerons ind&eacute;pendants (CEVI), les vins fran&ccedil;ais qui seraient les plus touch&eacute;s&nbsp;par une &eacute;ventuelle taxation am&eacute;ricaine "<em>ne seront pas les tr&egrave;s grands crus</em>". "<em>S'ils ne sont pas consomm&eacute;s aux Etats-Unis, ils le seront ailleurs, ce&nbsp;sont des vins de tr&egrave;s grande garde qui peuvent attendre avant d'&ecirc;tre vendus</em>",&nbsp;a-t-il expliqu&eacute; sur France Inter. En revanche, les vins de moyenne ou d'entr&eacute;e&nbsp;de gamme vont "<em>faire les frais de l'op&eacute;ration"</em>.&nbsp; &nbsp;</p><p>En Provence, port&eacute;e depuis quelques ann&eacute;es par l'engouement pour le vin&nbsp;ros&eacute; aux Etats-Unis, la menace est prise tr&egrave;s au s&eacute;rieux.&nbsp; "<em>Les Etats-Unis repr&eacute;sentent aujourd'hui 46% de nos exportations, or il y a&nbsp;dix ans nous n'y vendions pratiquement rien</em>", souligne un responsable de la&nbsp;fili&egrave;re. Deux marques sont &agrave; l'origine de ce boom: le "<em>Whispering angel</em>" impos&eacute; aux&nbsp;Etats-Unis par le producteur du Var Sacha Lichine, d'origine bordelaise, suivi&nbsp;par le "ch&acirc;teau Miraval" lanc&eacute; par les acteurs Brad Pitt et Angelina Jolie&nbsp;avec la famille de n&eacute;gociants du Rh&ocirc;ne Marc Perrin, tr&egrave;s implant&eacute;e aux&nbsp;Etats-Unis.&nbsp;"<em>Ils ont atteint la cible des jeunes consommateurs, en jouant sur une image&nbsp;festive, m&ecirc;lant le naturel et l'art de vivre du sud, et toute la profession&nbsp;s'est engouffr&eacute;e derri&egrave;re</em>", explique ce responsable.&nbsp;&nbsp;Au point que "<em>aujourd'hui, lorsqu'on dit ros&eacute; aux Etats-Unis, on veut dire&nbsp;Provence</em>", souligne Jean-Jacques Br&eacute;ban, pr&eacute;sident du conseil&nbsp;interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), qui recherche activement&nbsp;d'autres d&eacute;bouch&eacute;s, en Chine notamment.&nbsp;&nbsp;</p><p>"<em>Avec les Etats-Unis, et Trump, on navigue &agrave; vue, et c'est d'autant plus&nbsp;dur &agrave; vivre qu'il est d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s difficile de pr&eacute;voir ce qui va se passer avec&nbsp;la Grande-Bretagne et le Brexit... notre deuxi&egrave;me client</em>", rel&egrave;ve un haut&nbsp;responsable viticole fran&ccedil;ais.</p>



Taxera, taxera pas ? A quelques jours du G7, les vignerons français craignent de faire les frais de la nouvelle taxe française sur les géants du numérique, sujet de discorde transatlantique invité à la table des chefs d'Etat à Biarritz.


Taxe "Gafa" : les vignerons français craignent de trinquer au G7


<p>Terres Univia, l'interprofession des huiles et prot&eacute;ines fran&ccedil;aises, entend conforter la dynamique que connait depuis quelques ann&eacute;es la production nationale de graines de soja. Entre 2013 et 2018, les surfaces sont pass&eacute;es de 42.000 ha &agrave; 154.000 ha. L'interprofession s'est fix&eacute;e pour objectif d'atteindre les 250.000 ha en 2025, &eacute;quivalant &agrave; une production de 650.000 t de graines. Cette surface permettrait &agrave; la France d'assurer son autonomie en tourteaux de soja non OGM, lesquels ont &eacute;t&eacute; import&eacute;s &agrave; hauteur de 500.000 t en 2018.</p><h2>Une culture r&eacute;cente en France</h2><p>Le soja (ou soya, pois chinois, haricot ol&eacute;agineux) est une l&eacute;gumineuse originaire de Chine, utilis&eacute;e comme aliment en Asie depuis 5.000 ans. Dans les ann&eacute;es 1920, les am&eacute;ricains l'adoptent comme source de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour les &eacute;levages de monogastriques (porc, volaille) et s'imposent rapidement comme le premier producteur mondial. En 1973, ils tentent d'imposer un embargo &agrave; l'Europe sur les tourteaux de soja. Des agriculteurs innovants se lancent alors dans la culture du soja, notamment dans le Sud-Ouest, principalement sous irrigation, dans la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne ainsi qu'en Alsace en sec. Un d&eacute;veloppement rapide mais frein&eacute; par un manque de soutien des pouvoirs publics fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens et une exposition tr&egrave;s forte &agrave; la concurrence internationale. Avec une demande croissante en soja non OGM, trac&eacute; et local, le soja made in France pr&eacute;sente aujourd'hui de nombreux atouts, tant pour l'alimentation animale que pour l'alimentation humaine, qui assure le tiers des d&eacute;bouch&eacute;s.</p><h2>Charte soja de France</h2><p>Riche en prot&eacute;ines (35%) et en mati&egrave;res grasses (18%), dont certains acides gras essentiels, le soja est une culture au profil agro&eacute;cologique favorable, peu exigeant en eau et en pesticides, ainsi qu'en azote, la l&eacute;gumineuse &eacute;tant apte &agrave; capter l'azote de l'air. Pour accompagner le d&eacute;veloppement de l'esp&egrave;ce, la fili&egrave;re a institu&eacute; en 2018 la charte Soja de France, destin&eacute;e &agrave; faire valoir, aupr&egrave;s des transformateurs, des &eacute;leveurs et des consommateurs, les bienfaits du soja &laquo;&nbsp;made&nbsp;&raquo; in France. La charte est assortie de garanties concernant le caract&egrave;re non OGM, l'origine France (localisation sur le territoire franc&#807;ais de la production de la graine de soja, de sa collecte et de la fabrication de ses produits de 1e&#768;re transformation), la tra&ccedil;abilit&eacute; et la durabilit&eacute; (respect des bonnes pratiques techniques, sanitaires, environnementales et sociales a&#768; toutes les e&#769;tapes de la filie&#768;re). L'objectif est de certifier 50% de la production nationale &agrave; l'horizon 2025, contre 20% en 2018.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>C&#039;est la hausse de production attendue pour la r&eacute;colte de soja en 2019, selon les estimations du minist&egrave;re de l&#039;Agriculture. Elle est le r&eacute;sultat d&#039;une hausse des surfaces (+6%) et d&#039;une baisse des rendements, attendus &agrave; 25,1 q/ha, contre 26 q/ha en 2018. Les surfaces sont en progression pour la septi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive.</p>
</aside>




La filière escompte une production de 650.000 t de graines d’ici à 2025 contre 400.000 t en 2018. Elle serait de nature à satisfaire les besoins nationaux en tourteaux de soja non OGM avec comme gage, la charte Soja de France. 


Le soja français vise l’autonomie en non OGM d’ici à 2025

Ce show g&eacute;n&eacute;tique rassemble une centaine d&rsquo;animaux, issus de 35 &eacute;levages de Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, repr&eacute;sentant la descendance de 25 taureaux. Parmi les &eacute;levages pr&eacute;sents, trois sont de Loire-Atlantique : l&rsquo;EARL du Moulin, le Gaec des Oeufs au lait et le Gaec M&eacute;nard.<br />
La journ&eacute;e se tient &agrave; partir de 10h30 &agrave; Chavagne, &agrave; quelques kilom&egrave;tres du Space (des navettes gratuites partiront du salon). Elle se terminera par la vente aux ench&egrave;res du Space o&ugrave; deux taureaux limousins seront propos&eacute;s. En outre, certains animaux pr&eacute;sent&eacute;s seront disponibles &agrave; la vente aupr&egrave;s des &eacute;leveurs exposants.<br />
Renseignements :&nbsp; westlimousineshowcase@hotmail.com<br />
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Organisé en collaboration avec le Space, le West limousine show case est une vitrine génétique de la race rousse française. Il se tient le mercredi 11 septembre et a pour but de mettre en valeur la limousine, son schéma de sélection et l’excellence des animaux et des éleveurs du Grand ouest.

Loire-Atlantique - Trois élevages du département au West limousine's showcase le 11 septembre prochain


<p>Cette proc&eacute;dure dite de "<em>cas de force majeure</em>", valid&eacute;e par l'Union&nbsp;europ&eacute;enne, avait &eacute;t&eacute; autoris&eacute;e d&eacute;but juillet dans 24 d&eacute;partements, puis&nbsp;&eacute;tendue &agrave; 60. Elle permet aux d&eacute;partements dans lesquels un d&eacute;ficit important&nbsp;de pousse des prairies est constat&eacute; de recourir &agrave; leurs jach&egrave;res pour garantir&nbsp;l'alimentation des troupeaux. Or, "<em>la poursuite de la s&eacute;cheresse au d&eacute;but du mois d'ao&ucirc;t a continu&eacute; &agrave;&nbsp;d&eacute;grader les ressources fourrag&egrave;res disponibles pour les troupeaux dans&nbsp;plusieurs d&eacute;partements"</em>, indique le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;.&nbsp; &nbsp;</p><p>En cons&eacute;quence, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume "<em>a d&eacute;cid&eacute;&nbsp;d'&eacute;largir &agrave; neuf nouveaux d&eacute;partements, la d&eacute;rogation pour cas de force&nbsp;majeure</em>": la Corr&egrave;ze, le Doubs, l'Eure, la Meuse, le Pas de Calais, les&nbsp;Yvelines, le Territoire de Belfort, l'Essonne et le Val d'Oise.&nbsp; &nbsp;</p><h2>Demande pr&eacute;alable</h2><p>Pour b&eacute;n&eacute;ficier de cette d&eacute;rogation, les agriculteurs des d&eacute;partements&nbsp;concern&eacute;s devront en faire la demande aupr&egrave;s de leur Direction d&eacute;partementale&nbsp;des territoires et de la mer (DDTM), pr&eacute;cise le minist&egrave;re.&nbsp;Les d&eacute;rogations peuvent b&eacute;n&eacute;ficier aux &eacute;leveurs, mais aussi aux autres&nbsp;agriculteurs d&egrave;s lors que les fourrages fauch&eacute;s sont c&eacute;d&eacute;s &agrave; un &eacute;leveur.&nbsp;&nbsp; &nbsp;</p><p>Le pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs, Samuel Vandaele, s'&eacute;tait cependant&nbsp;&eacute;mu r&eacute;cemment de ne pas pouvoir faire jouer la solidarit&eacute; entre d&eacute;partements,&nbsp;par exemple en fauchant des jach&egrave;res dans les d&eacute;partements non concern&eacute;s par&nbsp;la s&eacute;cheresse, pour en faire b&eacute;n&eacute;ficier les &eacute;leveurs des d&eacute;partements voisins.&nbsp;"<em>Dans les d&eacute;partements class&eacute;s s&eacute;cheresse, les c&eacute;r&eacute;aliers peuvent donner&nbsp;leurs jach&egrave;res aux &eacute;leveurs, personnellement</em> (sur son exploitation, NDLR) <em>j'ai&nbsp;quatre hectares que je pourrais donner mais si je n'ai pas l'autorisation, je&nbsp;risque une amende, de me voir supprimer mes aides PAC</em> (Politique agricole&nbsp;commune)", avait-il d&eacute;clar&eacute;.</p><p>Les jach&egrave;res sont en effet d&eacute;clar&eacute;es comme surfaces d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique&nbsp;(SIE) dans les proc&eacute;dures d'aides europ&eacute;ennes.&nbsp;</p>



Le ministère de l'Agriculture a porté mercredi de soixante à soixante-neuf le nombre total de départements bénéficiant d'une dérogation pour valoriser les jachères, afin d'accroître le fourrage disponible pour les troupeaux en période de sécheresse. 


Sécheresse : le droit de faucher les jachères étendu à 69 départements


<p>20 tonnes de tomates, melons, prunes, nectarines, pommes, pommes de terre, salades, p&ecirc;ches, oignons doux et miel 100% fran&ccedil;ais en provenance du Tarn-et-Garonne, du Lot, du Lot-et-Garonne et de l'H&eacute;rault&nbsp;: tels sont les fruits et l&eacute;gumes qui seront propos&eacute;s &laquo;&nbsp;<em>au juste prix</em>&nbsp;&raquo; place de la R&eacute;publique &agrave; Paris le jeudi 22 ao&ucirc;t, ainsi que dans plusieurs communes des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne.</p><p>Une op&eacute;ration que le Modef r&eacute;&eacute;dite depuis maintenant une vingtaine d'ann&eacute;es, r&eacute;v&eacute;latrice des probl&egrave;mes structurels auxquels la fili&egrave;re des fruits et l&eacute;gumes est confront&eacute;e. En 2019 s'ajoutent des &eacute;l&eacute;ments conjoncturels que sont la s&eacute;cheresse et la canicule, impactant les rendements. R&eacute;sultat&nbsp;: le prix des fruits et l&eacute;gumes a augment&eacute; de 6,7 %, indique le Modef, sur la base des informations de l'Insee.</p><h2>&laquo; Racket &raquo; des interm&eacute;diaires</h2><p>A travers cette op&eacute;ration de vente directe, le syndicat des exploitants familiaux entend d&eacute;noncer &laquo;&nbsp;<em>le racket organis&eacute; par l'agroalimentaire et la grande distribution sur le dos des consommateurs et des producteurs</em>&nbsp;&raquo;. Il exige du gouvernement fran&ccedil;ais &laquo;&nbsp;<em>des prix minimums garantis et r&eacute;mun&eacute;rateurs, un encadrement l&eacute;gislatif des marges de la grande distribution, de fixer aux produits import&eacute;s les m&ecirc;mes normes qui sont impos&eacute;es &agrave; la production fran&ccedil;aise en appliquant l'article L.236-1 A du code rural et de la p&ecirc;che maritime et une politique de relance et de relocalisation de la production afin d'atteindre l'autosuffisance</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le syndicat demande aux consommateurs et citoyens de soutenir ces revendications et de privil&eacute;gier dans leurs achats la production fran&ccedil;aise.</p>



Le syndicat dénonce la hausse du prix des fruits et légumes subie par les consommateurs, sans aucune contrepartie pour les producteurs français, sous le joug des intermédiaires et confrontés à une concurrence déloyale. 20 t seront vendues en direct le jeudi 22 août à Paris ainsi que dans Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.


Le Modef propose 20 t de fruits et légumes au « juste prix »


<p>Invent&eacute; par Rudolf Diesel en 1872, le moteur &eacute;ponyme r&eacute;sistera-t-il au XXI&egrave;me si&egrave;cle&nbsp;? Pas s&ucirc;r. La rar&eacute;faction de la ressource fossile, doubl&eacute;e de mises en cause environnementales (contribution au r&eacute;chauffement) et sanitaires (caract&egrave;re canc&eacute;rog&egrave;ne) met la pression sur le moteur &agrave; allumage &agrave; compression. Renouvelable et moins impactant pour l'environnement, le biom&eacute;thane, autrement dit du biogaz purifi&eacute; (ou Gaz Naturel V&eacute;hicule) est une alternative travaill&eacute;e par quelques constructeurs.</p><p>Mais l'&eacute;lectricit&eacute; pourrait lui griller la politesse. Dans le secteur automobile, elle incarne d&eacute;j&agrave; le futur de la mobilit&eacute;. Le secteur agricole n'est pas sur le bord du chemin. Il y a exactement 10 ans, au Sima, New Holland pr&eacute;sentait le NH2, un tracteur renfermant des piles &agrave; combustible transformant l'hydrog&egrave;ne en &eacute;nergie &eacute;lectrique avec pour tout rejet de la vapeur d'eau. D&eacute;riv&eacute;e d'un T6, la seconde version, pr&eacute;sent&eacute;e en 2011, d&eacute;veloppera une puissance de 140 ch avec une autonomie de pr&egrave;s de deux heures. Le constructeur mettra fin &agrave; son programme en raison du co&ucirc;t et de la dur&eacute;e de vie des piles &agrave; combustibles, et de l'absence de r&eacute;seau de production et de distribution d'hydrog&egrave;ne. Des contraintes toujours d'actualit&eacute; dans le secteur automobile.</p><h2>Batterie ou c&acirc;ble</h2><p>Entre-temps, les concepts d'&eacute;lectrification ont fait flor&egrave;s sur les salons, voire sur certains catalogues. En 2015, John Deere pr&eacute;sentait Battery Boost, un pack de batteries lithium-Ion dispos&eacute; sur le relevage avant et pouvant d&eacute;livrer 107 kW de puissance. Le Battery Boost attel&eacute; au 6210RE &agrave; g&eacute;n&eacute;ratrice &eacute;lectrique (20 kW)&nbsp; pouvait fournir un surcro&icirc;t de puissance &agrave; la transmission ou bien alimenter des mat&eacute;riels &agrave; entra&icirc;nement &eacute;lectrique. Au Sima 2017, le constructeur pr&eacute;sentait le Sesam, un prototype de tracteur 100 % &eacute;lectrique con&ccedil;u sur un ch&acirc;ssis de 6R et d&eacute;veloppant jusqu'&agrave; 400 ch. Ses batteries Li-ion 130 kWh / 670 V fournissaient l'&eacute;nergie &agrave; deux moteurs &eacute;lectriques, l'un d&eacute;di&eacute; &agrave; la traction, l'autre &agrave; la prise de force et au circuit hydraulique mais avec la possibilit&eacute; de suppl&eacute;er l'un ou l'autre selon les sollicitations.</p><p>Probl&egrave;me&nbsp;: une autonomie plafonnant &agrave; quatre heures en mode transport et tombant &agrave; une heure en mode travail du sol.&nbsp; Derni&egrave;rement, le constructeur pr&eacute;sentait le projet GridCon, abandonnant les batteries au profit d'une alimentation par c&acirc;ble (1 km ou plus), se d&eacute;roulant &agrave; l'aller et s'enroulant au retour, assorti d'un bras de guidage. Le concept &eacute;limine ainsi deux facteurs limitants que sont la puissance et l'autonomie &eacute;nerg&eacute;tique.</p><h2>Vers le 100 % &eacute;lectrique</h2><p>Chez Fendt, le tracteur 100% &eacute;lectrique est mat&eacute;rialis&eacute; par le e100 Vario. Avec une puissance de 67 ch fournie par une batterie lithium-ion d'une puissance de 650 V et d'une capacit&eacute; de 100 kWh, le tracteur peut, outre la traction, animer une prise de force ainsi que des outils &eacute;lectriques moyennant deux interfaces de puissance, le tout avec une autonomie annonc&eacute;e de 5 heures. Trois solutions de rechargement sont propos&eacute;es&nbsp;: prise standard CE en tension de 400 V, supercharge en tension continue, prise CCS standard de type 2 apte &agrave; recharger 80 % de la batterie en 40 minutes. Le e100 Vario int&egrave;gre une pompe &agrave; chaleur &eacute;lectrique r&eacute;gul&eacute;e assurant, la ma&icirc;trise de temp&eacute;rature de la batterie, de l'&eacute;lectronique et de la cabine.</p><p>Autre proposition&nbsp;: celle du constructeur suisse RigiTrac avec le SKE 50, d'une puissance de 68 ch, moyennant un pack de batteries de 80&nbsp;kWh. Chez Kubota, on aborde l'&eacute;lectricit&eacute;, via l'adoption d'une plateforme e-Power prenant place &agrave; l'arri&egrave;re du tracteur. Elle est destin&eacute;e &agrave; compl&eacute;ter l'&eacute;nergie fournie par la prise de force en fournissant &agrave; l'outil attel&eacute; une puissance &eacute;lectrique de 10,5 kW.</p><h2>De nombreux automoteurs concern&eacute;s</h2><p>L'&eacute;lectrification n'est pas propre aux tracteurs standards. Elle int&eacute;resse aussi les enjambeurs (Bobard-Kremer, Tecnoma...), les m&eacute;langeuses automotrices (Siloking, Supertino) ou les mat&eacute;riels de manutention (Kramer, Merlo, Weidemann...). En partenariat avec le motoriste Deutz, Manitou d&eacute;veloppe avec le MT 1135 un chariot t&eacute;lescopique 100 % &eacute;lectrique d'une puissance de 82 ch. Le MT 1335 est quant &agrave; lui un mod&egrave;le hybride diesel / &eacute;lectrique de 75 ch / 27 ch.</p><p>Le secteur du mara&icirc;chage n'est pas oubli&eacute;. La start-up fran&ccedil;aise Sabi-Agri propose avec l'Alpo Basic un porteur &agrave; deux roues motrices et de deux roues directrices, reposant sur un ch&acirc;ssis de 2 m de long pour une largeur de voie variant entre 1 et 2 m, r&eacute;servant une garde au sol de 55 cm. D'un poids minimum de 550 kg, il est anim&eacute; par deux moteurs &eacute;lectriques d'une puissance de 25 ch avec une autonomie annonc&eacute;e de 8 heures. Robotisable &agrave; la demande, il est capable de travailler en traction ou en propulsion gr&acirc;ce &agrave; son si&egrave;ge pivotant et dans des pentes jusqu'&agrave; 30 %, dans une plage de vitesse comprise entre 150 m/h et 12 km/h et dans trois zones distinctes&nbsp;: &agrave; l'arri&egrave;re (relevage de 450 kg), &agrave; l'avant (relevage de 250 kg) et entre les essieux. Le constructeur en propose une version Alpo 4X4 ainsi qu'un mod&egrave;le enjambeur (2,15 m),dot&eacute; d'un relevage arri&egrave;re d'une capacit&eacute; de 200 kg et d'un relevage central de 150 kg.</p><h2>L'&eacute;lectricit&eacute;, l'&eacute;nergie des robots</h2><p>Il est un domaine o&ugrave; l'&eacute;lectricit&eacute; a terrass&eacute; le gazole et le moteur thermique&nbsp;: c'est celui de la robotisation.&nbsp; Robots de traite, robots d'alimentation, distributeurs automatiques de concentr&eacute;s, robots de paillage ou encore de raclage&nbsp;: le secteur de l'&eacute;levage fait figure de pionnier en mati&egrave;re d'automatisation des t&acirc;ches. L'automatisation des t&acirc;ches s'accompagne le plus souvent d'une am&eacute;lioration des performances technico-&eacute;conomiques de l'exploitation, au prix, toutefois, d'une capitalisation plus importante. Elle flatte &eacute;galement la durabilit&eacute;, induisant des &eacute;conomies d'&eacute;nergie et d'eau et le bien-&ecirc;tre animal, via notamment la mise en &oelig;uvre de capteurs, indicateurs pour certaines de l'&eacute;tat physiologique. On n'oublie pas le bien-&ecirc;tre des &eacute;leveurs et ses trois composantes que sont l'astreinte, le temps de travail et la p&eacute;nibilit&eacute;.</p><p>Qu'en est-il dans les champs&nbsp;? Envisag&eacute;e sous l'angle de la p&eacute;nibilit&eacute;, c'est en mara&icirc;chage que l'automatisation est la plus &agrave; m&ecirc;me d'offrir une r&eacute;ponse tangible, notamment sur le poste d&eacute;sherbage. Il est d&eacute;sormais possible de confier cette t&acirc;che &agrave; un robot, tout comme en vigne, via des robots de tonte sinon des enjambeurs, tel que Ted de Na&iuml;o Technologies ou Bakus de Vitibot. En grandes cultures, les premiers tracteurs autonomes sont par&eacute;s pour partir &agrave; l'assaut des champs, en solo, en duo ma&icirc;tre-esclave sinon en essaims, tel que Fendt l'exp&eacute;rimente avec le projet Xaver. A travers la loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), la France a r&eacute;cemment desserr&eacute; un verrou r&eacute;glementaire, lequel confinait l'exp&eacute;rimentation des v&eacute;hicules autonomes sans conducteur &agrave; des tron&ccedil;ons d&eacute;di&eacute;s.</p>



Batterie, génératrice, câble, pile à combustible : les automoteurs agricoles testent l’énergie électrique. Mais celle-ci ne produit pas encore des étincelles. Sauf sur les robots dont, elle a le monopole.


Électricité : au service de la traction (1/3)


<p>Le 13 ao&ucirc;t dernier, deux parcelles exp&eacute;rimentales de 0,5 ha et 0,4 ha que RAGT Semences avaient mises ne place chez un agriculteur ont &eacute;t&eacute; d&eacute;truites par des individus se r&eacute;clamant des faucheurs volontaires, au motif qu'il s'agissait de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes aux herbicides (VTH). &laquo;&nbsp;<em>Ne contenant aucune VTH, les deux parcelles d&eacute;truites e&#769;taient destine&#769;es a&#768; la production d'huile ole&#769;ique, recherche&#769;e pour ses qualite&#769;s alimentaires, y compris en agriculture biologique&nbsp;</em>&raquo;, indique RAGT Semences dans un communiqu&eacute;, pr&eacute;cisant au passage que &laquo;&nbsp;<em>que la culture de vari&eacute;t&eacute;s VTH est parfaitement le&#769;gale en France</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>En effet, en date du 25 juillet 2018, la Cour de justice de l'union europ&eacute;enne (CJUE) a consid&eacute;r&eacute; que les vari&eacute;t&eacute;s issues de techniques de mutag&eacute;n&egrave;se &laquo;&nbsp;<em>traditionnellement utilis&eacute;es pour diverses applications et disposant d'un historique de s&eacute;curit&eacute; av&eacute;r&eacute;</em>&nbsp;&raquo; &eacute;taient exclues de la r&eacute;glementation s'appliquant aux OGM, consistant &agrave; les &eacute;valuer, &agrave; les autoriser le cas &eacute;ch&eacute;ant, &agrave; les tracer et &agrave; les &eacute;tiqueter comme tels. N&eacute;anmoins, les organisations anti-OGM consid&egrave;rent pour leur part que les VTH sont des OGM.</p><h2>Appel aux pouvoirs publics</h2><p>Au cours de l'&eacute;t&eacute; 2018, RAGT Semences avait subi la destruction d'une parcelle de production de semences de tournesol mise en place chez un agriculteur de l'H&eacute;rault,&nbsp; puis celle de 2 ha au sein m&ecirc;me d'une station de recherche de l'entreprise dans l'Aveyron. &laquo;&nbsp;<em>Nous appelons, encore et encore, les autorite&#769;s et la justice a&#768; faire cesser ce harce&#768;lement absurde et pe&#769;nalisant pour tous</em>&nbsp;&raquo;, indique la soci&eacute;t&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Ces destructions sont un nouveau coup porte&#769; a&#768; nos de&#769;veloppements en faveur de varie&#769;te&#769;s re&#769;pondant aux attentes des marche&#769;s et des producteurs franc&#807;ais. Elles me&#769;prisent e&#769;galement tout l'engagement de nos e&#769;quipes et celui de nos agriculteurs partenaires&nbsp;(...). Malgre&#769; la re&#769;currence de ces destructions, nous ne modifierons pas notre cap et continuerons a&#768; innover en apportant nos solutions ge&#769;ne&#769;tiques</em> &raquo;,&nbsp;conclut le semencier.</p>



Des individus se réclamant des faucheurs volontaires ont anéanti deux parcelles d’essai de tournesol oléique le 13 août dernier dans l’Hérault. Le semencier demande aux pouvoirs publics d’agir contre ces actes de vandalisme pénalisant des activités de recherche parfaitement légales.


RAGT Semences dénonce la destruction de parcelles d’essai non VTH


<p>La moisson est "<em>exceptionnelle</em>" avec plus de 38 millions de tonnes&nbsp;attendues pour le bl&eacute; tendre (utilis&eacute; principalement pour la farine), soit 12%&nbsp;de plus que l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, "<em>mais il y a une grosse inqui&eacute;tude car les&nbsp;prix ont d&eacute;viss&eacute; de plus de 10 euros en 15 jours</em>", a expliqu&eacute; Eric Thirouin,&nbsp;pr&eacute;sident de l'Association des producteurs de bl&eacute; AGPB, mardi lors d'une&nbsp;conf&eacute;rence de presse.&nbsp; &nbsp;</p><p>Sur la base des projections de l'AGPB, le revenu moyen des c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;pourrait s'&eacute;tablir &agrave; 17.500 euros sur 12 mois, "<em>soit moins que le salaire&nbsp;minimum</em>", et pourrait encore reculer si les prix continuent &agrave; baisser, a&nbsp;pr&eacute;venu M. Thirouin. Les ann&eacute;es 2015-2016 ont &eacute;t&eacute; un tournant pour les c&eacute;r&eacute;aliers, qui jusque l&agrave;&nbsp;&eacute;taient consid&eacute;r&eacute;s comme ceux qui s'en sortaient le mieux parmi les&nbsp;agriculteurs fran&ccedil;ais: une alternance de s&eacute;cheresses et d'inondations ont&nbsp;g&eacute;n&eacute;r&eacute; des r&eacute;coltes m&eacute;diocres et donc des revenus en baisse, d'autant que&nbsp;parall&egrave;lement les cours mondiaux &eacute;taient en chute libre. Les choses se sont ensuite un peu am&eacute;lior&eacute;es sur les march&eacute;s.</p><p>L'ann&eacute;e&nbsp;derni&egrave;re &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque, les prix des c&eacute;r&eacute;ales en Europe et dans le bassin&nbsp;de la mer Noire flambaient. Mais ces derniers jours les cours mondiaux des&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales avaient de nouveau plut&ocirc;t tendance &agrave; reculer. Sur Euronext, les cours du bl&eacute; europ&eacute;en s'affichaient par exemple mardi en&nbsp;milieu de journ&eacute;e &agrave; 166,25 euros la tonne sur l'&eacute;ch&eacute;ance de septembre, contre&nbsp;plus de 174 le 1er ao&ucirc;t.</p><h2>"R&eacute;colte d&eacute;sastreuse" en Auvergne</h2><p>De plus, le tableau g&eacute;n&eacute;ral ne doit pas cacher la situation de certaines&nbsp;r&eacute;gions. Les agriculteurs de la plaine de la Limagne notamment (&agrave; proximit&eacute; de&nbsp;Clermont-Ferrand) "<em>ont connu une s&eacute;cheresse en continu depuis d&eacute;cembre&nbsp;et&nbsp;l'Auvergne conna&icirc;t une r&eacute;colte d&eacute;sastreuse en termes de rendement</em>", a rappel&eacute;&nbsp;M. Thirouin.&nbsp; &nbsp;"<em>Il n'est tomb&eacute; que 140 millim&egrave;tres de pluie cette ann&eacute;e dans la r&eacute;gion,&nbsp;alors que la moyenne est de 600 millim&egrave;tres. C'est une catastrophe. Mes&nbsp;parcelles peinent &agrave; d&eacute;passer les 45 quintaux &agrave; l'hectare en bl&eacute; tendre, alors&nbsp;que mon rendement moyen &eacute;tait de 60 quintaux l'ann&eacute;e derni&egrave;re</em>", t&eacute;moigne&nbsp;Mathieu Trillon, c&eacute;r&eacute;alier dans le Puy-de-D&ocirc;me, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;.&nbsp; &nbsp;</p><p>La canicule a &eacute;galement caus&eacute; des incendies dans des champs de c&eacute;r&eacute;ales &agrave;&nbsp;travers la France, mais l'association n'&eacute;tait pas encore en mesure d'&eacute;valuer&nbsp;les d&eacute;g&acirc;ts &agrave; la mi-ao&ucirc;t.&nbsp; &nbsp;</p><p>Les cultures d'orge devraient elles aussi enregistrer une "production&nbsp;record", estim&eacute;e &agrave; 13,4 millions de tonnes par l'AGPB, "<em>qui s'explique avant&nbsp;tout par un report important des surfaces de colza en orge</em>", selon le&nbsp;communiqu&eacute; de l'association. Cependant, elle ne peut pas encore pr&eacute;voir quelles quantit&eacute;s respectives&nbsp;d'orge seront utilis&eacute;es pour les brasseries ou pour l'alimentation animale&nbsp;car, du fait du haut rendement, la qualit&eacute; des grains pourrait fluctuer.&nbsp; &nbsp;</p><p>A contrario, la production de bl&eacute; dur (notamment utilis&eacute;e pour faire des&nbsp;p&acirc;tes) devrait conna&icirc;tre une forte baisse cette ann&eacute;e (-17,7% par rapport &agrave;&nbsp;2018) &agrave; 1,5 million de tonnes, malgr&eacute; un rendement moyen record, car les&nbsp;surfaces cultiv&eacute;es ont recul&eacute; de 100.000 hectares sur un an.</p>



Après plusieurs années difficiles les céréaliers français s'attendent à une très bonne récolte en 2019, mais déplorent les effets de la sécheresse en Auvergne et voient avec inquiétude les prix mondiaux reculer. 


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