Leader mondial de la pulv&eacute;risation agricole, avec pas moins de 12 marques (Agrifac, Berthoud, Evrard, Hardi, Tecnoma...) et une pr&eacute;sence sur tous les continents, le groupe familial fran&ccedil;ais vient d'annoncer la r&eacute;organisation de ses activit&eacute;s de pulv&eacute;risation agricole, lesquelles repr&eacute;sentent 43,4 % (2018) de son chiffre d'affaires (839,1 M &euro;), devant la pulv&eacute;risation industrielle (24,1%), les arracheuses de betteraves (18,4 %) et la pulv&eacute;risation et l'arrosage du jardin (14,1%). &laquo; Nos socie&#769;te&#769;s traversent une pe&#769;riode de remise en cause profond&nbsp;&raquo;, indique le groupe dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;En France, les de&#769;cisions politiques visent a&#768; re&#769;duire, voire a&#768; supprimer l'utilisation des produits phytopharmaceutiques dans l'agriculture. La situation e&#769;conomique des socie&#769;te&#769;s du groupe Exel Industries fabriquant des pulve&#769;risateurs agricoles devient plus tendue, en particulier celles qui vendent majoritairement sur le marche&#769; franc&#807;ais&nbsp;&raquo;. En d&eacute;cembre 2018, la groupe avait annonc&eacute; une baisse 4 % de chiffre d'affaires, correspondant peu ou prou &agrave; la baisse d'activit&eacute; dans le secteur de la pulv&eacute;risation agricole.Deux sites fran&ccedil;ais et un espagnol ferm&eacute;s&laquo; Accompagner la transition agroe&#769;cologique impose de nous restructurer pour nous positionner en acteur majeur de l'agriculture de demain&nbsp;&raquo;, indique Guerric Ballu, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;. &laquo; C'est pourquoi nous regrouperons nos activite&#769;s franc&#807;aises sur des Centres de Compe&#769;tences de production et de recherche, ce qui va impliquer la fermeture des sites de Noyers-Saint-Martin et de Saint-Denis de l'Ho&#770;tel&nbsp;&raquo;. Les activit&eacute;s de ces deux usines de Vend&eacute;e (automoteurs Matrot) et du Loiret (vigne-arbo Nicolas) seront transf&eacute;r&eacute;es respectivement vers Beaurainville (62) et Epernay (51). Le groupe disposait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent de 14 sites industriels en France, toutes activit&eacute;s confondues. Le site espagnol de Lleida (vigne-arbo Hardi), sera &eacute;galement ferm&eacute;.&nbsp;Le groupe, qui emploie 3760 personnes et exploite 27 sites industriels au monde, n'a pas pr&eacute;cis&eacute; les cons&eacute;quences sociales de ces fermetures et r&eacute;organisations.<h2>Relever le d&eacute;fi de la pr&eacute;cision</h2>En d&eacute;pit des vents contraires soufflant sur les produits phytosanitaires et donc sur les mat&eacute;riels d'applications, Exel n'a pas renonc&eacute; &agrave; r&eacute;pondre aux nouvelles exigences impos&eacute;es par la sobri&eacute;t&eacute; phytosanitaire. Il mise notamment sur la mise en place de trois centres de comp&eacute;tences qui &laquo;&nbsp;mutualiseront nos expertises en automoteur, en grande culture et en viticulture et arboriculture et se de&#769;velopperont dans les nouvelles technologies telles que l'agriculture de pre&#769;cision, l'e&#769;lectronique, la robotisation, la pulve&#769;risation confine&#769;e et l'intelligence artificielle pour la de&#769;tection des plantes a&#768; traiter&nbsp;&raquo;. Au dernier Sima, Berthoud avait pr&eacute;sent&eacute; son syst&egrave;me de pulv&eacute;risation buse &agrave; buse Spraytronic, associ&eacute; au syst&egrave;me d'intelligence artificielle Biss d&eacute;velopp&eacute; en partenariat avec la start-up fran&ccedil;aise Bilberry, alliant reconnaissance automatique des mauvaises herbes et applications cibl&eacute;e.<h2>Centres de comp&eacute;tences</h2>Exel a esquiss&eacute; le profil industriel, qui sera effectif &laquo;&nbsp;&agrave; l'issue du calendrier le&#769;gal des ne&#769;gociations avec les partenaires sociaux et des validations par l'Administration&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le site de Beaurainville (80) sera de&#769;die&#769; aux automoteurs du groupe Hardi France (Matrot, Evrard et Hardi), et celui de Fe&#768;re-Champenoise (51) aux automoteurs des marques Berthoud et Tecnoma, et aux tracteurs enjambeurs. Les sites de Belleville (69) et de Norre Alslev (Danemark) seront spe&#769;cialise&#769;s pour le de&#769;veloppement et la production des appareils trai&#770;ne&#769;s et porte&#769;s, respectivement pour les marques Berthoud/Tecnoma et Hardi/Evrard. Enfin, toutes les compe&#769;tences viticulture et arboriculture ainsi que les composants et le rotomoulage seront concentre&#769;s &agrave; Epernay (51). En grandes cultures, les marques Evrard, Matrot et Berthoud proposeront une offre de produits et de services &laquo; haut de gamme &raquo;, tandis que les marques Hardi et Tecnoma seront destine&#769;es au c&oelig;ur de marche&#769;. La vigne &eacute;troite sera domine&#769;e par la marque Tecnoma en tracteurs enjambeurs et en pulve&#769;risation, comple&#769;te&#769;e par CMC et les cellules de pulve&#769;risation Berthoud. En vigne large et arboriculture, Nicolas commercialisera en &laquo; haut de gamme &raquo;, comple&#769;te&#769;e par les produits vigne large de Berthoud, et Hardi dans le c&oelig;ur de marche&#769;. Les marques Caruelle Seguip, Thomas, Fischer et Loiseau vont dispara&icirc;tre, des solutions alternatives &eacute;tant propos&eacute;es &agrave; leurs revendeurs.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 1946&nbsp;: construction du 1er enjmabeur pour vignes &eacute;troites par Vincent Ballu1952&nbsp;: cr&eacute;ation de Tecnoma par Vincent Ballu, l&#039;inventeur du tracteur enjambeur vigneron1959&nbsp;: premier pulv&eacute;risateur agricole en r&eacute;sine de synth&egrave;se1966&nbsp;: Vermorel, ex n&deg;1 fran&ccedil;ais et leader historique, rejoint Tecnoma1987&nbsp;: cr&eacute;ation du Groupe Exel Industries. Berthoud, Caruelle, Nicolas, Seguip et Thomas rejoignent le groupe1990&nbsp;: Loiseau et Pr&eacute;ciculture rejoignent le groupe1996&nbsp;: acquisition de Kremlin (pistolets de peinture). Exel Industries r&eacute;alise ses premiers pas dans la protection des mat&eacute;riaux1997&nbsp;: introduction &agrave; la Bourse de Paris1999&nbsp;: acquisition d&#039;Eurotec, sp&eacute;cialiste de l&#039;application de peinture en poudre2000&nbsp;: acquisition de Fischer, leader suisse de la pulv&eacute;risation agricole et de Rexson dans la protection des mat&eacute;riaux2001&nbsp;: acquisition de Sames, n&deg;2 mondial de la pulv&eacute;risation industrielle &eacute;lectrostatique et de Matrot, leader fran&ccedil;ais des automoteurs de pulv&eacute;risation2003&nbsp;: acquisition d&#039;Herriau, sp&eacute;cialiste des arracheuses de betteraves et des semoirs universels2006&nbsp;: CMC, sp&eacute;cialiste du tracteur enjambeur vigneron, rejoint le groupe2007&nbsp;: acquisition de Hardi (pulv&eacute;risation agricole) et de Moreau (arracheuses de betteraves)2009&nbsp;: acquisition de Johnston en Am&eacute;rique du Nord (protection des mat&eacute;riaux)2012&nbsp;: acquisition d&#039;Agrifac (pulv&eacute;risateurs et arracheuses de betteraves)2013&nbsp;: acquisition de Holmer (arracheuses de betteraves) et regroupement des marques Agrifac, Holmer, Matrot et Moreau sous l&#039;entit&eacute; Holmer-Exxact2016&nbsp;: acquisition de ET Works LLC (automoteurs de pulv&eacute;risation Apache)2017&nbsp;: fusion de Matrot &Eacute;quipements et d&#039;Hardi Evrard pour former Groupe Hardi France.2019&nbsp;: cr&eacute;ation de Centres de comp&eacute;tences et r&eacute;affectation des marques de pulv&eacute;risation agricole
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Très exposé au big bang de la transition écologique, le groupe français ferme trois sites de production dont deux en France. Il réduit le nombre de ses marques et se réorganise autour de trois centres de compétences spécialisés dans les automoteurs, les grandes cultures et la vigne-arbo.


Le groupe Exel restructure ses activités de pulvérisation agricole

A l'issue de leur rencontre avec le ministre de l'agriculture le 2 juillet &agrave; Paris, les membres du Conseil de l'agriculture fran&ccedil;aise (Caf) ont annonc&eacute; travailler sur la mise en place d'un &laquo;&nbsp;pool de co-r&eacute;assurance&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;impliquant une r&eacute;assurance de l'Etat en vue de rendre les produits assurantiels plus efficaces et moins co&ucirc;teux, et donc plus attractifs pour les agriculteurs&nbsp;&raquo;.&nbsp;Les membres du Caf (FNSEA, JA, CNMCCA, Coop de France, Cr&eacute;dit Agricole, Groupama, MSA) rappellent dans un communiqu&eacute; de presse &laquo;&nbsp;l'importance de pouvoir accompagner les agriculteurs par une&nbsp;politique ambitieuse de gestion des risques&nbsp;&raquo;. Celle-ci n&eacute;cessiterait &laquo;&nbsp;un panel d'outils allant de la pr&eacute;vention &agrave; l'&eacute;pargne de pr&eacute;caution, en passant par la mutualisation de fonds ou l'am&eacute;lioration de l'assurance&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Le CAF a not&eacute; avec satisfaction la volont&eacute; du Ministre d'avancer sur ce dossier&nbsp;&raquo;, fait-il savoir. Didier Guillaume avait annonc&eacute; fin juin &ecirc;tre partisan d'une &laquo;&nbsp;assurance g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e,&nbsp;mutualis&eacute;e,&nbsp;qui soit moins ch&egrave;re en termes de cotisations&nbsp;&raquo;. Un positionnement qui inqui&egrave;te les agriculteurs. La pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert se positionne d'ailleurs davantage pour une politique de pr&eacute;vention des risques et pour une &laquo;&nbsp;am&eacute;lioration des produits d'assurance&nbsp;&raquo;.&nbsp;


Concevoir des contrats d’assurance plus adaptés pour les agriculteurs : c’est la volonté du groupe de travail lancé le 2 juillet par le ministre de l’Agriculture, en concertation avec le Crédit Agricole, Groupama et la FNSEA. 


Un groupe de travail pour améliorer les assurances agricoles

Pour ses 90 ans en 2020, Fendt s'est fix&eacute; pour objectif d'atteindre une production annuelle de 20&nbsp;000 tracteurs. A l'occasion d'une conf&eacute;rence de presse internationale, au cours de laquelle le constructeur a d&eacute;voil&eacute; ses nouveaut&eacute;s pour Agritechnnica (10-16 novembre), Fendt a affirm&eacute; &ecirc;tre en phase avec cet objectif. En 2018, Fendt a produit 16 806 tracteurs, soit 12% de plus qu'en 2017, ce qui lui conf&egrave;re une part de march&eacute; de 8,7% en Europe occidentale et centrale, hors Turquie. Pour 2019, il mise sur une production de 18 000 unit&eacute;s, incluant les ventes en Russie ainsi que les Challenger construits aux Etats-Unis, et vendus sous les couleurs Fendt en Europe.<h2>En attendant l'&eacute;lectrique</h2>Fendt a lev&eacute; le voile sur la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration 900 Vario, comptant cinq mod&egrave;les d'une puissance comprise entre 296 ch et 415 ch (moteur Man Stage V 6 cyldindres 9 l). Elle int&egrave;gre notamment les syst&egrave;mes TIM (Tractor Implement Management) autorisant l'outil attel&eacute; compatible &agrave; piloter certaines fonctions du tracteur, le t&eacute;l&eacute;gonflage VarioGrip ou encore les fonctionnalit&eacute;s num&eacute;riques Fendt Connect (suivi de flotte) et Smart Connect (iPad coupl&eacute; au terminal Vario). La s&eacute;rie 700 Vario, d&eacute;sormais confirme &agrave; Stage V, inaugure le syst&egrave;me FendtONE, qui permet de prendre le contr&ocirc;le du tracteur &agrave; partir d'un appareil mobile, int&eacute;grant l'&eacute;change de donn&eacute;es &agrave; partir de et vers la plateforme Agrirouter. La s&eacute;rie 300 monte en puissance avec le 314 Vario (143 ch Stage V) lui aussi compatible avec la technologie FendtONE. La s&eacute;rie de tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s 200 Vario int&egrave;gre quant &agrave; elle un syst&egrave;me prenant en charge la commande de l'ensemble tracteur/outils, la commande automatique du tracteur, ainsi que l'adaptation automatique permanente des outils &agrave; l'environnement. D&eacute;velopp&eacute;e avec Braun, cette fonctionnalit&eacute; vise &agrave; optimiser l'usage de plusieurs outils, dont ceux attel&eacute;s entre les essieux, en ligne avec l'accroissement des op&eacute;rations d'entretien m&eacute;canique du vignoble. S'agissant de la transition &eacute;nerg&eacute;tique, Fendt a fait savoir que le Fendt e100 Vario &agrave; batterie &eacute;lectrique r&eacute;clamait encore quelques ann&eacute;es de d&eacute;veloppement. En robotique, le constructeur poursuit le d&eacute;veloppement du Xaver, son projet de robots travaillant en essaim, ainsi baptis&eacute; en hommage &agrave; l'un des fr&egrave;res fondateurs de l'entreprise bavaroise qui, en 1930, commercialisait avec le Dieselross son premier tracteur, d&eacute;veloppant 6 ch.<h2>Full-liner</h2>&laquo;&nbsp;Pendant les 70 premi&egrave;res ann&eacute;es, Fendt &eacute;tait consid&eacute;r&eacute; comme le sp&eacute;cialiste des tracteurs&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Peter-Josef Paffen, Vice-Pr&eacute;sident responsable de la marque Fendt EME et PDG d'Agco-Fendt, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;C'est seulement apr&egrave;s la reprise par Agco en 1997 que la gamme de produits Fendt a dans un premier temps &eacute;t&eacute; compl&eacute;t&eacute;e prudemment par des machines de r&eacute;colte Mais c'est au cours des trois derni&egrave;res ann&eacute;es que nous sommes r&eacute;ellement devenus un fournisseur de gamme compl&egrave;te&nbsp;&raquo;. Du c&ocirc;t&eacute; des moissonneuses-batteuses, lesquelles ont constitu&eacute; les pr&eacute;mices de la diversification suite au rachat de la marque par Agco en 1997, le constructeur a pr&eacute;sent&eacute; une nouvelle variante de l'Ideal, la machine &agrave; rotor pr&eacute;sent&eacute;e en 2017 et propos&eacute;e jusqu'&agrave; pr&eacute;sent en trois motorisations (Ideal 7 / 451 ch, Ideal 8 / 538 ch et Ideal 9 /647 ch). L'Ideal 10 d&eacute;veloppe 790 ch, (moteur Man 16,2 l Stage V) et peut arborer le syst&egrave;me de direction IdealDrive, troquant le volant pour une commande proportionnelle au mouvement &agrave; partir d'un joystick install&eacute; c&ocirc;t&eacute; gauche, les fonctions du joystick situ&eacute; &agrave; droite sur l'accoudoir restant inchang&eacute;es. C&ocirc;t&eacute; ensileuse, Fendt a pr&eacute;sent&eacute; la nouvelle Katana 650 (650 ch Stage V), rempla&ccedil;ante de la Katana 65 et dot&eacute;e notamment de nouveaux &eacute;clateurs et du syst&egrave;me intelligent de traction int&eacute;grale BalancedGrip.<h2>Monograine 40 rangs</h2>Toujours en r&eacute;colte, le constructeur compl&egrave;te par ailleurs ses gammes de mat&eacute;riels de fenaison et d'autochargeuses. C&ocirc;t&eacute; presses, il dote les Squadra &agrave; balles carr&eacute;es de l'Intelligence Hay, un syst&egrave;me d'identification (dimensions, poids, GPS, humidit&eacute;, ajout d'additifs...) par puce RFID. Le constructeur fait son incursion dans le monde du semis, avec un monograine Momentum g&eacute;ant (jusqu'&agrave; 40 rangs), pr&eacute;sent&eacute; au printemps dernier au Br&eacute;sil et &eacute;labor&eacute; &agrave; partir des technologies de Precision Planting, un &eacute;quipementier sp&eacute;cialis&eacute; dans le semis de pr&eacute;cision, qu'Agco a rachet&eacute; &agrave; The Climate Corporation (Monsanto) en 2017.<h2>Nouvelle signature</h2>Dans le domaine des pulv&eacute;risateurs enfin, Fendt annonce la sortie d'un mod&egrave;le haut gamme dans la s&eacute;rie des automoteurs Rogator 600, ainsi que qu'une suspension individuelle pour les tra&icirc;n&eacute;s RoGator 300, le tout assorti d'une commande automatique de buses OptiNozzle et d'un nouveau syst&egrave;me de guidage en hauteur de la rampe. Le constructeur a enfin r&eacute;v&eacute;l&eacute; sa nouvelle signature&nbsp;: &laquo; Parce que nous comprenons l'agriculture. C'est Fendt&nbsp;&raquo;. Le constructeur dispose de 6 usines en Allemagne employant pr&egrave;s de 5 600 personnes, dont les deux tiers sur le site de Marktoberdorf, d&eacute;di&eacute; aux tracteurs. L'Allemagne constitue son premier march&eacute; (33,8 % en 2018) devant la France (20,5%) et l'Italie (6,4%).


Les 10 séries de tracteurs, balayant une puissance de 72 ch à 598 ch, nourrissent largement la croissance du constructeur. Mais depuis quelques années, Fendt s’affiche en « full liner » à la faveur de son rachat par Agco il y a plus de 20 ans.


Fendt : toujours plus de tracteurs, toujours moins de tracteur

Comme lors des n&eacute;gociations dans le cadre de l'accord de libre &eacute;change Ceta&nbsp;entre l'UE et le Canada, la France demandera "des garanties" aux pays du&nbsp;Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay, Paraguay), a assur&eacute; la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye le 2 juillet sur BFMTV et&nbsp;RMC, alors que les critiques des agriculteurs et des &eacute;cologistes, et m&ecirc;me&nbsp;celle de membres de la majorit&eacute; pr&eacute;sidentielle, fusent depuis l'annonce du&nbsp;compromis conclu vendredi 28 juin, en France et ailleurs en Europe.&nbsp;"Je ne peux pas vous dire que nous allons aujourd'hui ratifier le&nbsp;Mercosur. On va le regarder dans le d&eacute;tail et en fonction de ce d&eacute;tail, nous&nbsp;allons d&eacute;cider", a poursuivi Mme Ndiaye. "La France pour l'instant n'est pas&nbsp;pr&ecirc;te &agrave; ratifier", a-t-elle ajout&eacute;.<h2>Les syndicats unanimes</h2>Dans un courrier envoy&eacute; le 1er juillet &agrave; Emmanuel Macron, la FNSEA et les JA d&eacute;noncent "la volont&eacute; de lib&eacute;raliser &agrave; marche forc&eacute;e les &eacute;changes" et la perte de "l'ambition d'une Europe agricole forte". "L'agriculture est sacrifi&eacute;e et sert de monnaie d'&eacute;change pour assurer l'&eacute;quilibre global d'un accord commercial", &eacute;crivent-ils. La col&egrave;re est la m&ecirc;me chez tous les syndicats agricoles. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne appelle le Parlement europ&eacute;en "&agrave; ne pas ratifier" cet accord. "Qu'y a-t-il de &laquo;&nbsp;durable&nbsp;&raquo; &agrave; mettre en p&eacute;ril nos &eacute;levages paysans, majoritairement nourris &agrave; l'herbe, en abaissant les droits de douane sur l'importation de 99.000 tonnes de viande bovine issue d'animaux entass&eacute;s dans des feedlots, gav&eacute;s au soja OGM et aux antibiotiques ?", s'indigne la Conf' dans un communiqu&eacute;.&nbsp;"Cet afflux de marchandise &agrave; bas prix entra&icirc;nerait in&eacute;vitablement une chute du cours de la viande et la d&eacute;stabilisation d'une fili&egrave;re pourtant tr&egrave;s structurante dans nos campagnes", s'inqui&egrave;te &eacute;galement le Modef. De son c&ocirc;t&eacute;, la Coordination rurale plaide pour une "exception agriculturelle" qui&nbsp;permettrait de sortir les produits agricoles des grandes n&eacute;gociations&nbsp;internationales, pour garantir la souverainet&eacute; alimentaire de l'Europe.Le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais a salu&eacute; le 29 juin la conclusion de&nbsp;ce vaste trait&eacute; de libre-&eacute;change, tout en se disant "vigilant" sur sa mise en&nbsp;oeuvre. Face aux craintes pour les "fili&egrave;res sucri&egrave;re et bovine", "nous avons&nbsp;demand&eacute; une clause de sauvegarde" qui "permet de d&eacute;cider de stopper net les&nbsp;importations dans les fili&egrave;res fragiles s'il y a une d&eacute;stabilisation manifeste&nbsp;de ces fili&egrave;res", a fait valoir Sibeth Ndiaye.<h2>Vote du Parlement</h2>Un long parcours attend d&eacute;sormais le compromis conclu le 28 juin, qui va d'abord&nbsp;&ecirc;tre traduit en v&eacute;ritable texte juridique, ce qui prendra plusieurs mois,&nbsp;avant d'&ecirc;tre soumis &agrave; l'approbation des Etats membres dans le cadre du Conseil&nbsp;de l'UE, l'institution qui les repr&eacute;sente. L'usage veut que l'unanimit&eacute; soit&nbsp;n&eacute;cessaire. L'UE pourra alors le signer officiellement, avant un vote du Parlement&nbsp;europ&eacute;en qui entra&icirc;nera son entr&eacute;e en vigueur provisoire. Le texte devra alors &ecirc;tre approuv&eacute; dans chaque Etat membre, ce qui signifie&nbsp;qu'il passera dans la plupart des cas devant les parlements nationaux, avec&nbsp;d&eacute;bats politiques &agrave; la cl&eacute;.


En l’état, le gouvernement français s’est déclaré pour l’instant "pas prêt" à ratifier l’accord conclu le 28 juin entre l’UE et les pays du Mercosur, qui est encore loin d’entrer en application.


Mercosur : la France n’est "pas prête" à ratifier l’accord

Les Assises de l'eau, qui viennent de se cl&ocirc;turer, ont permis de faire &eacute;merger &laquo;&nbsp;un pacte de 23 mesures pour faire face au d&eacute;r&egrave;glement climatique&nbsp;&raquo; qui affecte les ressources en eau, ont indiqu&eacute; les minist&egrave;res de l'&eacute;cologie et de l'agriculture dans un communiqu&eacute; le 1erjuillet. Plusieurs de ces mesures concernent directement le monde agricole. Les Chambres d'agriculture, la FNSEA et les JA ont d'ailleurs &eacute;mis des r&eacute;serves concernant certaines actions envisag&eacute;es. &laquo;&nbsp;Nous ne comprenons pas l'approche trop r&egrave;glementaire de protection des rivi&egrave;res et les milieux humides, ni la focalisation excessive sur un droit de pr&eacute;emption dans les zones de captage&nbsp;&raquo;, font-ils savoir dans un communiqu&eacute; commun. Dans le cadre de la protection des captages d'eau potable, les mesures propos&eacute;es lors des Assises de l'eau entendent favoriser sur ces zones &laquo;&nbsp;l'agriculture biologique et&nbsp;des pratiques agricoles qui utilisent moins de pesticides et ma&icirc;trisent mieux les fuites d'azote&nbsp;&raquo;, en ouvrant un droit de pr&eacute;emption aux collectivit&eacute;s. &laquo;&nbsp;D'ici 2022, l'objectif fix&eacute; est que sur au moins 350 captages prioritaires les collectivit&eacute;s en charge de l'alimentation en eau potable auront conclu des partenariats avec le monde agricole&nbsp;&raquo;, indique le gouvernement.&nbsp;<h2>R&eacute;duire les pr&eacute;l&egrave;vements de 25% en 15 ans</h2>Afin de baisser les pr&eacute;l&egrave;vements d'eau, le gouvernement souhaite &laquo;&nbsp;lancer un travail sur la d&eacute;finition des volumes pr&eacute;levables &agrave; horizon 2020&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;L'objectif est de baisser les pr&eacute;l&egrave;vements d'eau de 10% d'ici 2025 et de 25% en 15 ans&nbsp;&raquo;, indique-t-on. Toues les usages sont concern&eacute;s&nbsp;: domestiques, industriels et agricoles.&nbsp;Le plan d'action pr&eacute;voit &eacute;galement d'encourager les pratiques agricoles permettant de pr&eacute;server les rivi&egrave;res et les milieux humides au travers de &laquo;&nbsp;paiements pour services environnementaux exp&eacute;rimentaux&nbsp;&raquo;, un projet salu&eacute; par la FNSEA. Le syndicat majoritaire salue aussi &laquo;&nbsp;la reconnaissance de l'impact fort du changement climatique sur l'activit&eacute; agricole n&eacute;cessitant la possibilit&eacute; de stockage d'eau dans le cadre des projets de territoire pour la gestion de l'eau&nbsp;&raquo;.&nbsp;Pour mettre en &oelig;uvre ces actions, le gouvernement indique que &laquo;&nbsp;les Agences de l'eau apporteront un soutien financier &agrave; hauteur de 5,1 Md&euro; sur la p&eacute;riode 2019&ndash;2024. Elles augmenteront &agrave; partir de 2020 leur soutien &agrave; l'agriculture biologique et plus g&eacute;n&eacute;ralement, l'ensemble de la redevance pour pollution diffuse contribuera &agrave; la transition agro-&eacute;cologique&nbsp;&raquo;.&nbsp;


Le gouvernement français a présenté le 1er juillet un pacte de mesures visant à protéger les ressources en eau. Plusieurs concernent directement le milieu agricole. 


Des mesures pour mieux protéger et partager l’eau


La production de colza est annoncée en baisse depuis plusieurs semaines. Où en sont les estimations de récolte en France et en Europe ? Comment les marchés intègrent-ils cette perspective de baisse ? Eléments de réponse avec Arthur Portier, consultant chez Agritel. 


Production de colza en baisse : quelles réactions des marchés ? 

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 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 https://www.pleinchamp.com/grandes-cultures/actualites/pyrale-du-mais-le-pic-de-vols-bientot-atteint
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Lutte contre la pyrale Vigilance résistance


Maïs : la pyrale, fiche  conseil 28 n°2

Benjamin est le salari&eacute; depuis 2 ans &agrave; la cuma des Courans au sud de Laval en Mayenne. Issu d'un bac pro exploitation foresti&egrave;re puis d'un certificat de sp&eacute;cialisation en machinisme agricole, il est passionn&eacute; de mat&eacute;riel agricole et de m&eacute;canique. En effet, il passe ses weekends &agrave; faire des comp&eacute;titions de tracteur de course avec des amis. Etre salari&eacute; de cuma, c'est un poste qu'il connait d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s bien puisque son papa &eacute;tait lui-m&ecirc;me salari&eacute;, mais aussi parce qu'avant d'&ecirc;tre en Mayenne, il &eacute;tait d&eacute;j&agrave; salari&eacute; pendant 2 ans dans une cuma en Sarthe.En ce qui concerne son quotidien de salari&eacute; de cuma, hors saison, il passe 70% de son temps &agrave; l'atelier et 30% en tant que chauffeur. Parmi l'ensemble des t&acirc;ches qu'il exerce, il appr&eacute;cie particuli&egrave;rement le d&eacute;pannage des adh&eacute;rents et la recherche d'am&eacute;lioration continue des machines afin de les rendre plus performantes et anticiper les &eacute;ventuelles futures pannes. De plus, &ecirc;tre le seul salari&eacute; de sa cuma l'oblige &agrave; &ecirc;tre polyvalent et autonome m&ecirc;me s'il y a de nombreux &eacute;changes avec les salari&eacute;s des cuma voisines. Cependant, lors des campagnes de moissons ou d'ensilage, des saisonniers viennent l'accompagner ce qui lui permet de changer de statut et d'avoir un r&ocirc;le&nbsp;de gestionnaire d'&eacute;quipe.D'apr&egrave;s Benjamin &laquo;&nbsp;Le fait d'avoir &eacute;t&eacute; salari&eacute; de plusieurs cuma me fait&nbsp;constater qu'il faut savoir s'adapter parce qu'en fonction de la morphologie de cuma dans laquelle nous sommes salari&eacute;, comme par exemple le nombre de salari&eacute;, les prestations propos&eacute;es aux adh&eacute;rents, nous pouvons &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; faire une multitude de t&acirc;ches &raquo;. Il ajoute &eacute;galement que pour exercer ce type de m&eacute;tier, il faut aimer son travail car il est possible d'&ecirc;tre amen&eacute; de temps en temps &agrave; travailler le soir et les weekends.LES PLUS METIERSLe contact humain avec la gestion du planning et la conduite du mat&eacute;riel Le travail en autonomie, allier la m&eacute;canique et l'&eacute;change avec les adh&eacute;rents Le contact humain, la conduite de mat&eacute;riel, bonne connaissance du mat&eacute;riel et de l'activit&eacute;Retrouvez cette th&eacute;matique au Salon aux champsRendez-vous au Salon aux champs &nbsp;les 18 et 19 septembre prochains &agrave; Broons S&eacute;vignac &nbsp;en Bretagne dans les C&ocirc;tes d'Armor Retrouvez le programme de l'&eacute;v&eacute;nement ici


L’emploi en cuma des compétences à partager


Salarié de cuma, des missions diversifiées

6400 kg de capacit&eacute; de levage aux rotules pour une course de levage de 805 mm&nbsp;: telles sont les sp&eacute;cificit&eacute;s du relevage avant d&eacute;velopp&eacute; sp&eacute;cialement par Laforge pour le MT 900 de Fendt. Ce relevage avant &laquo;&nbsp;heavy duty&nbsp;&raquo; (&agrave; toute &eacute;preuve) marque la premi&egrave;re collaboration entre les deux marques. Il est dot&eacute; de la fonction PowerFold, une exclusivit&eacute; Laforge qui permet de d&eacute;plier et de replier les bras depuis la cabine, tout en renfor&ccedil;ant la r&eacute;sistance du relevage. La s&eacute;rie Fendt 900 Vario MT constitue avec la s&eacute;rie s&eacute;rie Fendt 1100 MT l'h&eacute;ritage des ex-Challenger. La s&eacute;rie Fendt 900 Vario MT &agrave; transmission continue, chenilles et cabine suspendues compte trois mod&egrave;les de 380 ch, 405 ch et 431 ch.<h2>M&eacute;daill&eacute; au Sima</h2>Cr&eacute;&eacute;e en 1972 et bas&eacute;e &agrave; Guignicourt (Aisne), l'entreprise Laforge se distingue par sa ma&icirc;trise des syst&egrave;mes de contr&ocirc;le automatique de position, de report de charge et de suivi de relief, le tout permettant d'optimiser l'usage des tracteurs (report de masse, combinaison d'outils avant/ arri&egrave;re). Le fabricant fournit ainsi de nombreuses marques telles que Claas, Case IH, Deutz-Fahr, John Deere, Massey Ferguson ou encore New Holland. Au dernier Sima, Laforge a re&ccedil;u une m&eacute;daille d'or pour DynaTrac, une interface universelle qui permet d'appliquer aux outils port&eacute;s, semi-port&eacute;s ou train&eacute;s le signal de position du tracteur autoguid&eacute;.


Le spécialiste des liaisons tracteur-outil a mis au point un relevage avant pour le chenillard MT 900. Il intègre la fonction PowerFold de repliage / dépliage des bras depuis la cabine.


Fendt relevé par Laforge

L'accord &eacute;liminera &agrave; terme 91% des droits de douane impos&eacute;s par le Mercosur sur les produits europ&eacute;ens, ce que la Commission &eacute;value en valeur &agrave; 4 milliards d'euros. A l'inverse, l'UE supprimera de son c&ocirc;t&eacute; 92% des taxes actuellement appliqu&eacute;es sur les biens sud-am&eacute;ricains qui arrivent sur son sol. Dans l'industrie, les droits de douane du Mercosur seront progressivement &eacute;limin&eacute;s sur les voitures (35%), les pi&egrave;ces d&eacute;tach&eacute;es (14 &agrave; 18%), les &eacute;quipements industriels (14 &agrave; 20%), la chimie (jusqu'&agrave; 18%), l'habillement (jusqu'&agrave; 35%) ou les produits pharmaceutiques (jusqu'&agrave; 14%).<h2>Agriculture</h2>Sur les produits agricoles, les taxes du Mercosur sur le vin (27%), le chocolat (20%), les spiritueux (de 20 &agrave; 35%), les biscuits (16 &agrave; 18%), les p&ecirc;ches en conserve (55%), les boissons gazeuses (20 &agrave; 35%) ou les olives seront supprim&eacute;es. Quant aux fromages et aux produits laitiers de l'UE, ils b&eacute;n&eacute;ficieront, selon le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture Phil Hogan de "larges quotas" sans taxes.A l'inverse, l'UE ouvre son march&eacute; aux produits agricoles sud-am&eacute;ricains - sa concession la plus lourde - par le biais de quotas : 99 000 tonnes de boeuf par an &agrave; taux pr&eacute;f&eacute;rentiel (7,5%), un quota suppl&eacute;mentaire de 180 000 tonnes pour le sucre et un autre de 100 000 tonnes pour les volailles.<h2>Sauvegarde</h2>L'accord comprend un "m&eacute;canisme de sauvegarde", qui autorise l'UE et le Mercosur &agrave; imposer des mesures temporaires pour r&eacute;glementer les importations en cas d'augmentation inattendue et significative susceptible "de causer un pr&eacute;judice grave &agrave; leur industrie". Ces garanties s'appliquent aux produits agricoles.<h2>Appellations prot&eacute;g&eacute;es</h2>Le Mercosur s'engage &agrave; prot&eacute;ger 357 "indications g&eacute;ographiques" europ&eacute;ennes comme le jambon de Parme, le champagne, le Porto ou le whisky irlandais. L'UE prot&eacute;gera &eacute;galement certaines appellations d'Am&eacute;rique du sud comme la cacha&ccedil;a br&eacute;silienne ou le vin argentin de Mendoza.&nbsp;&nbsp;<h2>Sant&eacute;</h2>La Commission europ&eacute;enne assure que "rien dans l'accord ne modifie la mani&egrave;re dont l'UE adopte et applique ses r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute; alimentaire", qu'il s'agisse des produits europ&eacute;ens ou des produits import&eacute;s. L'accord contient une r&eacute;f&eacute;rence au "principe de pr&eacute;caution", garantissant que les autorit&eacute;s publiques pourront "agir pour prot&eacute;ger la sant&eacute; humaine, animale ou v&eacute;g&eacute;tale, ou l'environnement, face &agrave; un risque per&ccedil;u, m&ecirc;me lorsque l'analyse scientifique n'est pas concluante".<h2>Environnement</h2>Le texte inclut un chapitre sur le d&eacute;veloppement durable qui couvre "la gestion durable et la conservation des for&ecirc;ts, le respect des droits des travailleurs et la promotion d'une conduite responsable des affaires". Il fait explicitement r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'accord de Paris sur le climat. Selon la Commission, les deux parties "s'engagent &agrave; lutter contre le changement climatique et &agrave; oeuvrer &agrave; la transition vers une &eacute;conomie durable &agrave; faible intensit&eacute; de carbone".Cela inclut "un engagement &agrave; lutter contre la d&eacute;forestation", un point important pour les ONG, qui accusent le Br&eacute;sil de d&eacute;truire la for&ecirc;t amazonienne. Toujours selon la Commission, ce chapitre "comportera des r&egrave;gles claires et rigoureuses, ainsi qu'un m&eacute;canisme d'&eacute;valuation ind&eacute;pendante et impartiale de ces questions par un groupe d'experts", qui n'est pas d&eacute;taill&eacute;.<h2>March&eacute;s publics</h2>Les pays du Mercosur ouvriront pour la premi&egrave;re fois leurs march&eacute;s publics aux entreprises europ&eacute;ennes, une avanc&eacute;e d&eacute;cisive pour l'UE. Concr&egrave;tement, les entreprises de l'UE pourront candidater &agrave; des appels d'offres sur un pied d'&eacute;galit&eacute; avec les entreprises du Mercosur.


Après 20 ans de discussions, l'accord commercial entre l'UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) a été conclu. Il doit permettre d'accroître considérablement les échanges entre les deux régions et contient des garanties pour contrer ses potentiels effets négatifs. Voici les principaux points du texte.


Que contient l’accord UE-Mercosur, qui vient d’être officialisé ? 

Face au d&eacute;ficit important de pousse des prairies dans certains d&eacute;partements, le gouvernement a annonc&eacute; mettre en &oelig;uvre &laquo;&nbsp;la clause de force majeure&nbsp;&raquo; pour aider les &eacute;leveurs touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse. Cette clause permet d'autoriser &agrave; titre exceptionnel les &eacute;leveurs des zones concern&eacute;es &agrave; faucher ou faire p&acirc;turer leurs jach&egrave;res afin &laquo;&nbsp;d'assurer l'alimentation de leurs troupeaux&nbsp;&raquo;.&nbsp;Vingt-quatre d&eacute;partements sont concern&eacute;s&nbsp;: deux d&eacute;partements du&nbsp;Centre Val de Loire (18 et 36), neuf d&eacute;partements d'Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes (01, 03, 07, 26, 38, 42, 43, 63, 69), neuf d&eacute;partements d'Occitanie (09, 11, 30, 31, 32, 34, 66, 81, 82), un d&eacute;partement de&nbsp;Nouvelle Aquitaine (23)et trois d&eacute;partements de&nbsp;PACA (13, 83, 84).&nbsp;&laquo;&nbsp;Dans ces d&eacute;partements, les &eacute;leveurs dont les disponibilit&eacute;s fourrag&egrave;res sont directement affect&eacute;es par la s&eacute;cheresse et qui auront fauch&eacute; ou fait p&acirc;turer leurs jach&egrave;res d&eacute;clar&eacute;es en tant que surfaces d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologiques (SIE), pourront b&eacute;n&eacute;ficier d'une reconnaissance de circonstances exceptionnelles. En cons&eacute;quence ces jach&egrave;res, m&ecirc;me fauch&eacute;es ou p&acirc;tur&eacute;es garderont le caract&egrave;re SIE&nbsp;&raquo;, fait savoir le minist&egrave;re de l'Agriculture dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 1er&nbsp;juillet.Pour b&eacute;n&eacute;ficier de cette clause, les &eacute;leveurs concern&eacute;s doivent adresser un courrier &agrave; leur DDT(M) expliquant les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es en raison de la s&eacute;cheresse et la n&eacute;cessit&eacute; d'utiliser les jach&egrave;res et demandant en cons&eacute;quence la prise en compte des circonstances exceptionnelles.Etant donn&eacute; que ces surfaces d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique ont pour but de pr&eacute;server la biodiversit&eacute;, le minist&egrave;re demande aux &eacute;leveurs de prendre &laquo;&nbsp;toute mesure adapt&eacute;e pour pr&eacute;server au mieux la faune et la flore&nbsp;sur ces parcelles&nbsp;&raquo; : fauche centrifuge, recours &agrave; des m&eacute;thodes d'effarouchement, pression de p&acirc;turage limit&eacute;e, etc.


Les éleveurs de 24 départements touchés par la sécheresse vont pouvoir faucher ou faire pâturer leurs jachères pour assurer l’alimentation de leurs troupeaux, a annoncé le ministère de l’Agriculture le 1er juillet. 


Sécheresse : la fauche des jachères autorisée dans 24 départements 

D&egrave;s l'annonce de l'accord, les tweets et autres communiqu&eacute;s courrouc&eacute;s se sont multipli&eacute;s, contrastant avec les larges sourires des n&eacute;gociateurs sud-am&eacute;ricains et de la Commission europ&eacute;enne, satisfaits de ce compromis jug&eacute; "historique" apr&egrave;s 20 ans de discussions."Quelques semaines apr&egrave;s l'&eacute;lection europ&eacute;enne, inacceptable signature d'un accord Mercosur-UE qui va exposer les agriculteurs europ&eacute;ens &agrave; une concurrence d&eacute;loyale et les consommateurs &agrave; une tromperie totale", a twitt&eacute; la pr&eacute;sident de la FNSEA Christiane Lambert sur le slogan "n'importons pas l'agriculture et l'alimentation que nous ne voulons pas chez nous". En cause, les quelque 99 000 tonnes de viande bovine - impos&eacute;es au taux pr&eacute;f&eacute;rentiel de 7,5% - que les quatre pays latino-am&eacute;ricains devraient pouvoir exporter vers l'UE, fragilisant un peu plus les 85 000 &eacute;leveurs fran&ccedil;ais de vaches allaitantes.Le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture Phil Hogan a promis suite &agrave; la signature de l'accord "une aide financi&egrave;re" jusqu'&agrave; un milliard d'euros "en cas de perturbation du march&eacute;". Mais pour les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, les pratiques sud-am&eacute;ricaines illustrent un double-standard de production entre les deux continents : antibiotiques utilis&eacute;es comme hormones de croissance d'un c&ocirc;t&eacute; assorties de d&eacute;forestation, contre toujours plus de normes environnementales c&ocirc;t&eacute; europ&eacute;en.Les tweets des responsables agricoles montrent l'abattement et l'ampleur de l'incompr&eacute;hension face &agrave; un accord qui menace leur survie. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a d&eacute;nonc&eacute; le&nbsp;"sacrifice de l'agriculture et l'&eacute;levage sur l'autel d'un commerce cannibale et d'une course folle &agrave; la croissance au d&eacute;triment du climat, de la plan&egrave;te et des hommes".&nbsp;"A quoi bon demander en France et en Europe une mont&eacute;e en gamme en termes de qualit&eacute; et de respect de l'environnement si c'est pour importer des produits contraires &agrave; cet effort ?" s'interroge le syndicat Jeunes Agriculteurs (JA).<h2>Grande braderie</h2>Le plus d&eacute;&ccedil;u est sans doute Jeremy Decerle, ancien pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs (JA) et tout nouveau d&eacute;put&eacute; europ&eacute;en de la liste Renaissance soutenue par Emmanuel Macron. "En parfaite transparence, un vendredi soir, l'accord commercial UE Mercosur est conclu par la commission sortante. Les consommateurs et les agriculteurs m&eacute;ritaient plus de respect. En tant que d&eacute;put&eacute; europ&eacute;en je ne peux pas l'approuver" a-t-il &eacute;crit.Selon la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB), le rythme de baisse du nombre d'&eacute;levages bovins a doubl&eacute; depuis 2017 en France, &agrave; 1 500 ces derni&egrave;res ann&eacute;es. "Il est toujours important de savoir qui, au nom des chefs d'Etat et de gouvernement, organise la grande braderie de l'&eacute;levage europ&eacute;en", s'interroge Jean-Pierre Fleury, pr&eacute;sident du groupe de travail viande bovine au sein du syndicat agricole europ&eacute;en Copa-Cogeca. M. Fleury avait lanc&eacute; l'alerte en 2018 sur l'existence de risques sanitaires au Br&eacute;sil notamment o&ugrave; la "tra&ccedil;abilit&eacute; des animaux est inexistante".La Copa Cogeca a fustig&eacute; "une politique commerciale &agrave; deux poids et deux mesures", qui &eacute;largit "le foss&eacute; entre ce qui est demand&eacute; aux agriculteurs europ&eacute;ens et ce qui est tol&eacute;r&eacute; des producteurs du Mercosur", dont les normes sanitaires et environnementales ne sont pas les m&ecirc;mes qu'en Europe."On fait quoi ? On reste dans nos fermes ou on va chercher Didier Guillaume et Emmanuel Macron pour qu'ils nous expliquent l'accord ??" lance pour sa part Vincent No&euml;l, &eacute;leveur de bovins et membre des JA en Mayenne.


L’annonce de la signature de l’accord UE-Mercosur le 28 juin est largement fustigée par les agriculteurs français et européens, qui dénoncent depuis des mois les conséquences d’un tel traité sur l’agriculture européenne. 


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