Lors de la transmission de l'exploitation agricole, il n'est pas rare que surviennent des conflits entre les diff&eacute;rents protagonistes. La nature m&ecirc;me de l'entreprise, familiale dans la plupart des cas, contribue souvent &agrave; rendre l'op&eacute;ration complexe. En amont de la transmission, il sera par cons&eacute;quent judicieux de mener une r&eacute;flexion de fond. En fonction de l'horizon envisag&eacute; pour effectuer votre transmission ainsi que de la structure de votre entreprise (individuelle ou soci&eacute;t&eacute;), nous vous conseillons de bien consid&eacute;rer l'avenir de votre exploitation ainsi que le votre, sur le plan personnel s'il s'agit d'un d&eacute;part &agrave; la retraite, professionnel dans le cadre d'une reconversion.D'autres points sont &agrave; soulever : comment allez-vous faire &eacute;valuer votre entreprise ? Quel sera le sort du foncier (en distinguant les terres en propri&eacute;t&eacute; et les terres en location avec les r&egrave;gles propres au statut du fermage) ? A qui allez-vous transmettre l'entreprise ? A votre famille &agrave; titre gratuit ? A des repreneurs ext&eacute;rieurs &agrave; titre on&eacute;reux ? Cela va de soi, il vous faudra analyser les contraintes r&eacute;glementaires propres &agrave; chaque transmission. Par ailleurs, dans la perspective de transmettre une entreprise appel&eacute;e &agrave; &ecirc;tre rentable sur le long terme, il conviendra d'analyser les cons&eacute;quences juridiques, fiscales et sociales des diff&eacute;rentes solutions susceptibles d'&ecirc;tre mises en oeuvre.<h2>Focus sur les biens et la nature de la transmission</h2>Dans le cas o&ugrave; l'exploitation agricole est une entreprise individuelle, la transmission portera sur des actifs tels que le mat&eacute;riel, les animaux, les stocks, les b&acirc;timents, etc... En cons&eacute;quence, une &eacute;valuation doit n&eacute;cessairement &ecirc;tre effectu&eacute;e pour servir de base &agrave; la n&eacute;gociation ou &agrave; la transaction qu'il s'agisse d'une vente ou d'une transmission &agrave; titre gratuit. Cette &eacute;valuation s'impose aussi pour les exploitations agricoles qui sont des soci&eacute;t&eacute;s. En effet, celles-ci pourront vendre leurs actifs &agrave; un ou &agrave; plusieurs repreneurs et la transmission pourra &eacute;galement porter sur les parts sociales. Relevons que la transmission progressive des parts sociales, c'est-&agrave;-dire de mani&egrave;re &eacute;chelonn&eacute;e dans le temps, est simplifi&eacute;e, notamment lorsqu'elle est envisag&eacute;e &agrave; titre gratuit. A cet &eacute;gard, le &laquo; dispositif Dutreil &raquo; est tr&egrave;s efficace pour faciliter ce type d'op&eacute;ration.<h2>Qu'en est-il du foncier exploit&eacute; ?</h2>Lorsqu'il s'agit de transmettre un foncier en location et que la transmission se fait au profit d'un descendant, l'outil privil&eacute;gi&eacute; sera la cession du bail rural au profit du successeur. En revanche, lorsque la transmission s'effectue au profit d'un tiers, un nouveau bail devra &ecirc;tre conclu. L'op&eacute;ration n&eacute;cessite en cons&eacute;quence l'accord du propri&eacute;taire. Dans le cas o&ugrave; le foncier est en propri&eacute;t&eacute;, il peut faire l'objet d'une vente, d'une donation, d'un bail de 9 ans, d'un bail &agrave; long terme ou encore d'un bail cessible.En dernier lieu, se pose la question de la r&eacute;glementation du contr&ocirc;le des structures &agrave; l'occasion de la transmission d'une exploitation. Le repreneur, issu du cadre familial ou non, doit se renseigner pour savoir s'il doit demander aupr&egrave;s de l'autorit&eacute; administrative comp&eacute;tente une autorisation d'exploiter et &eacute;galement s'interroger sur une intervention &eacute;ventuelle de la SAFER.&laquo; G&eacute;rer c'est pr&eacute;voir &raquo;. Le vieil adage populaire r&eacute;v&egrave;le toute sa pertinence dans le cadre de la transmission d'une entreprise. Plus que jamais, vous aurez besoin d'anticiper l'op&eacute;ration en vous entourant des sp&eacute;cialistes de ces probl&eacute;matiques afin de d&eacute;finir la strat&eacute;gie et les actions &agrave; mettre en oeuvre pour parvenir au r&eacute;sultat escompt&eacute;.


La transmission de l’exploitation est une étape unique et importante dans la vie de l’entreprise et de son (ou ses) dirigeant(s). Ainsi, l’anticipation et l’élaboration d’une stratégie adaptée seront les points clés qui permettront de franchir cette étape majeure dans les meilleures conditions.


Se préparer à la transmission de l’exploitation agricole

En 2018, la France compte 14 372 sites d'&eacute;levage ayant notifi&eacute; le chargement de 22,78 M. de porcs charcutiers et 10,86 M. de porcelets. Sur ce total, 9 937 sites ont sorti plus de 300 porcs (En l'absence de pr&eacute;cision, porcs = porcelets (PO) +&nbsp;porcs charcutiers (CH)&nbsp;; ils repr&eacute;sentent 99,2 % des chargements de porcs charcutiers notifi&eacute;s en 2018. La suite de l'article porte sur ces sites.Les quatre premi&egrave;res r&eacute;gions de production rassemblent trois quarts des sites et produisent 83 % des porcs charcutiers : Bretagne (50,9 % des sites, 59,3 % des CH), Pays de la Loire (13,9 % des sites, 11,4 % des CH),&nbsp;Nouvelle Aquitaine (7,0 % des sites, 6,4 % des CH), Normandie (5,4 % des sites, 5,5 % des CH).<h2>Un site sur deux d&eacute;tient des truies</h2>62 % des porcs charcutiers sont produits par des sites naisseurs-engraisseurs et 38 % par des sites engraisseurs (avec ou sans le postsevrage). Plus de 10 M. de porcelets ont chang&eacute; de sites en 2018, provenant &agrave; 50 % de naisseurs et &agrave; 42 % de naisseurs-engraisseurs manquant de places d'engraissement (Tableau). La s&eacute;paration du naissage et de l'engraissement entre sites varie selon les r&eacute;gions (Carte). En r&eacute;gion Grand-Est, les naisseurs- engraisseurs r&eacute;alisent 80 % de la production de porcs charcutiers contre 33 % en&nbsp;Auvergne Rh&ocirc;ne Alpes (63 % en Bretagne).<h2>3367 porcs sortis par site</h2>En 2018, un site d'&eacute;levage moyen sort 3 367 porcs, dont 2 275 porcs charcutiers et 1 091 porcelets (Figure). Un naisseur-engraisseur sort en moyenne 4 359 porcs, dont 3 380 porcs charcutiers et 979 porcelets (soit 22 % des porcelets mis en pension ou vendus). Avec 7 849 porcs sortis, les naisseurs, avec vente au sevrage &nbsp;majoritairement (64 % des naisseurs et 69 % des porcelets), ont les plus gros flux, les engraisseurs les plus petits avec 1 859 porcs sortis.<h2>Concentration structurelle</h2>Entre 2017 et 2018, le nombre de porcs sortis a augment&eacute; de 138 908 t&ecirc;tes. Les sites notifiant plus de 300 porcs ont produit 245&nbsp;346 porcs en plus, les autres 106 438 porcs en moins. Parmi les sites produisant plus de 300 porcs, 50 % ont r&eacute;duit leur flux (-1,9 M) et 50 % l'ont augment&eacute; (+2,1 M). L'analyse des donn&eacute;es de BDPORC va se poursuivre pour tracer les trajectoires individuelles, &eacute;tablir des diagnostics r&eacute;gionaux et r&eacute;aliser des &nbsp;prospectives. D'autres sources sont mobilis&eacute;es pour caract&eacute;riser l'exploitations dans son ensemble : enqu&ecirc;tes structures du Minist&egrave;re de l'Agriculture, RICA, GTE.Article extrait du Barom&egrave;tre Porc de l'ifip -&nbsp;Mensuel d'information &eacute;conomique sur la fili&egrave;re porcine - JUIN 2019Source : IFIP d'apr&egrave;s BDPORCContact r&eacute;dactrice en chef :&nbsp;elisa.husson@ifip.asso.fr Contact secr&eacute;tariat de r&eacute;daction :&nbsp;manuela.pinel@ifip.asso.fr Contact abonnement :&nbsp;stephanie.duchene@ifip.asso.frPour t&eacute;l&eacute;charger les synth&egrave;ses de Barom&egrave;tre Porc : cliquez ici<aside class="factbox">
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En 2018, la production porcine est réalisée en France par quelques 10 000 sites d’élevage, d’une taille moyenne de 3 367 porcs sortis. La moitié d’entre eux réalisent uniquement l’engraissement, alimentés par 10 millions de porcelets provenant à parts presque égales de naisseurs et de naisseurs-engraisseurs. Quatre régions produisent plus de 80% des porcs charcutiers


Synthèse du mois : les élevages  en 2018 - 10 000 sites, la moitié avec des truies


La télégestion de l’irrigation permet aujourd’hui d’optimiser les apports d’eau. Visite en vidéo de trois exploitations du Sud-Ouest qui utilisent ces nouvelles méthodes de pilotage des cultures irriguées.


De nouvelles méthodes d’irrigation pour économiser eau et énergie

Un nouveau design du ch&acirc;ssis pour r&eacute;duire l'effort de traction et supporter les conditions de travail les plus extr&ecirc;mes, un inter-rang de 16,7 cm s'ajoutant &agrave; l'inter-rang de 12,5 cm, de nouveaux disques ouvreurs sur l'&eacute;l&eacute;ment semeur CD, la g&eacute;n&eacute;ralisation &agrave; tous les mod&egrave;les de la trappe de vidange rapide accessible sur le co&#770;te&#769; de la machine ainsi que le re&#769;glage du capteur de fond de tre&#769;mie, la pese&#769;e embarque&#769;e permettant d'afficher en cabine la quantite&#769; de semence restante, le contr&ocirc;le en cabine des param&egrave;tres r&eacute;gissant tous les &eacute;l&eacute;ments du semoir, &agrave; savoir tasse avant, profondeur travail des disques, rouleau de rappui a&#768; pneumatiques, profondeur de semis, pression des e&#769;le&#769;ments semeurs, avec automatisation des op&eacute;ration lors des demi-tours en fourri&egrave;re. Tels sont les changements apport&eacute;s par Kverneland sur l'U-Drill, apte &agrave; semer sur labour, sur sol d&eacute;chaum&eacute; ou encore en direct, &agrave; une vitesse comprise entre 10 km/h et 18 km/h.<h2>Deux tr&eacute;mies, quatre placements</h2>L'U-Drill et sa double tr&eacute;mie 60 / 40 de 3.000 l proposent diff&eacute;rentes m&eacute;thodes de placement des semences et des engrais. La premi&egrave;re possibilit&eacute; autorise le placement de l'engrais dans la deuxi&egrave;me rang&eacute;e de disques pour positionner la fertilisation ou le 2&egrave;me produit tous les 25 cm entre deux lignes de semis. Il est &eacute;galement possible de placer l'engrais ou le 2&egrave;me produit dans chaque ligne de semis gr&acirc;ce &agrave; l'&eacute;l&eacute;ment semeur double entr&eacute;e CD. En option, l'utilisateur aura &eacute;galement le choix entre placer l'engrais entre deux lignes de semis tous les 25 cm ou alors placer l'engrais dans chaque ligne de semis. Compatible Isobus, l'U-Drill Plus est apte &agrave; la coupure de section et &agrave; la modulation de dose vie l'entremise des moniteurs Tellus et Tellus Go de la marque ou de tout autre terminal Isobus.


Le nouveau châssis réduit l’effort de traction tandis que l’élément semeurs se dote de nouveaux disques ouvreurs. L’U-Drill est apte à positionner deux intrants sur labour, sur sol déchaumé ou encore en direct.


Kverneland apporte plusieurs changements aux semoirs U-Drill

On savait&nbsp;les surfaces de colza fran&ccedil;aises en forte baisse&nbsp;cette ann&eacute;e par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente&nbsp;: 1, 3 million d'hectares en 2019 contre 1,6 en 2018. C'est donc en toute logique que les estimations de production suivent cette tendance &agrave; la baisse. Selon les derniers chiffres du minist&egrave;re de l'Agriculture parus le 11 juin, la production fran&ccedil;aise de colza d'hiver atteindrait 3,8 millions de tonnes, soit une baisse de 22 % par rapport &agrave; l'an dernier et de 25,5 % par rapport &agrave; la moyenne 2014-2018.&nbsp;&nbsp;S&eacute;cheresse, gel et attaques d'insectes ont malmen&eacute; les semis et la croissance du colza. Ces difficult&eacute;s ont conduit certains agriculteurs &agrave; le remplacer par d'autres cultures dont la sole progresse&nbsp;: + 21,6 % pour l'orge de printemps, + 5,6 % pour le ma&iuml;s, + 12,8 % pour le tournesol. Selon les pr&eacute;visions, les rendements du colza atteindraient 29,4 q/ha, soit le niveau le plus bas depuis 2007.&nbsp;A l'exception de la Normandie o&ugrave; la production augmenterait de 9 %, la situation des cultures partout ailleurs est tr&egrave;s d&eacute;grad&eacute;e. A la s&eacute;cheresse et au gel qui ont entra&icirc;n&eacute; des probl&egrave;mes de floraison et de formation des siliques se sont ajout&eacute;s des attaques d'altise. La baisse de la production est particuli&egrave;rement marqu&eacute;e en Auvergne (- 68 %), en Bourgogne (- 59 %), en Ile-de-France (- 47 %) et dans le Centre (- 40 %).&nbsp;Au niveau europ&eacute;en, la production est pr&eacute;vue globalement en baisse, tir&eacute;e par le recul des productions fran&ccedil;aises et allemandes. Agritel estime la r&eacute;colte europ&eacute;enne de colza &agrave; 17,3 millions de tonnes contre 20 Mt lors de la campagne pr&eacute;c&eacute;dente.&nbsp;


Selon le ministère de l’Agriculture, la production française de colza en 2019 atteindrait 3,8 millions de tonnes, en baisse de 22 % par rapport à l’an dernier. Les rendements atteindraient leur plus bas niveau depuis 2007. 


Colza : les rendements prévus au plus bas depuis 10 ans

Les apiculteurs fran&ccedil;ais exigent un &eacute;tiquetage plus pr&eacute;cis sur les miels de m&eacute;langes. Diff&eacute;rents&nbsp;syndicats et ONG, dont l'Union nationale de l'apiculture fran&ccedil;aise (Unaf), le Syndicat national&nbsp;de l'apiculture, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et Agir pour l'Environnement, ont ainsi lanc&eacute; une p&eacute;tition&nbsp;le 11 juin 2019, adress&eacute;e &agrave; Bruno Le Maire, ministre de l'&eacute;conomie, et &agrave; Didier Guillaume,&nbsp;ministre de l'Agriculture, pour obtenir "la pleine information"&nbsp;dans toutes les &eacute;tiquettes des pots de&nbsp;miel. Ils souhaitent la mention obligatoire de l'origine du miel et de la proportion de chaque&nbsp;miel selon son pays d'origine pour les miels de m&eacute;langes."Nos&nbsp;parlementaires ont initi&eacute; plusieurs tentatives visant &agrave; rendre obligatoire la mention des pays d'origine du miel sur les &eacute;tiquettes, mais malgr&eacute; l'urgence, elles n'ont pas abouti", explique la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne&nbsp;dans un communiqu&eacute; de presse. En revanche dans les autres pays europ&eacute;ens, comme en Italie ou&nbsp;en Gr&egrave;ce, cet &eacute;tiquetage est d&eacute;j&agrave; fonctionnel. L'Espagne envisage m&ecirc;me l'indication obligatoire du&nbsp;pourcentage de chaque miel et de sa provenance.Les apiculteurs fran&ccedil;ais critiquent &eacute;galement la pr&eacute;sence d'une concurrence d&eacute;loyale pr&eacute;sente sur&nbsp;le march&eacute;. "Certains pays d'origine pratiquant les prix les plus bas, &agrave; commencer par la Chine, sont&nbsp;souvent &eacute;pingl&eacute;s pour des fraudes comme l'ajout de sirop de sucres", poursuit le communiqu&eacute;.&nbsp;Le commerce de ces miels, de&nbsp;qualit&eacute; tr&egrave;s moyenne et &agrave; un prix extr&ecirc;mement bas, entra&icirc;ne donc la baisse des tarifs propos&eacute;s par&nbsp;les n&eacute;gociants aux apiculteurs fran&ccedil;ais.


Les organisations d'apiculteurs ont initié une pétition à l'adresse du gouvernement, le 11 juin 2019, dans le but de demander un étiquetage obligatoire sur la provenance et la part des miels issus de mélanges.


Pétition pour l'étiquetage de l'origine du miel

"La France taxe beaucoup le vin et nous taxons peu le vin fran&ccedil;ais", a&nbsp;d&eacute;nonc&eacute; le pr&eacute;sident am&eacute;ricain au cours d'un long entretien sur CNBC lundi 10 juin. Le vin fran&ccedil;ais est r&eacute;put&eacute; pour &ecirc;tre "tr&egrave;s bon", a comment&eacute; l'h&ocirc;te de la&nbsp;Maison Blanche, qui ne boit pas d'alcool. Mais les viticulteurs am&eacute;ricains se&nbsp;plaignent du fait qu'il entre sur le sol am&eacute;ricain "pour rien".&nbsp;"Ce n'est pas juste, nous allons faire quelque chose pour &ccedil;a", a-t-il&nbsp;&eacute;galement assur&eacute;.Donald Trump n'a de cesse de d&eacute;noncer les d&eacute;s&eacute;quilibres des &eacute;changes&nbsp;commerciaux des Etats-Unis avec leurs partenaires. L'an pass&eacute;, le d&eacute;ficit&nbsp;commercial pour les seuls biens avec la France s'est &eacute;lev&eacute; &agrave; 15,81 milliards&nbsp;de dollars (+3,2%).&nbsp;En novembre dernier, le bouillonnant milliardaire r&eacute;publicain avait d&eacute;j&agrave;&nbsp;d&eacute;nonc&eacute; le d&eacute;s&eacute;quilibre commercial entre les deux pays sur les produits&nbsp;viticoles, dans des tweets visant aussi le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron."La France rend les choses tr&egrave;s difficiles pour vendre du vin am&eacute;ricain en&nbsp;France et pr&eacute;l&egrave;ve de lourdes taxes douani&egrave;res, alors que les Etats-Unis&nbsp;facilitent les choses aux vins fran&ccedil;ais et n'ont que des tarifs douaniers bas.&nbsp;Ce n'est pas juste, faut que &ccedil;a change!", s'&eacute;tait-il alors agac&eacute; sur Twitter.&nbsp;Ses commentaires du 10 juin interviennent alors que les Etats-Unis et l'Union&nbsp;europ&eacute;enne doivent engager des n&eacute;gociations formelles pour trouver un accord&nbsp;commercial. Pour l'heure, Bruxelles ne veut pas inclure le secteur agricole&nbsp;dans un trait&eacute;.<h2>Friands du vin fran&ccedil;ais</h2>En tant que membre de l'Union europ&eacute;enne, la France ne fixe pas elle-m&ecirc;me&nbsp;le niveau de taxation des produits import&eacute;s.&nbsp;Mais il existe bien un d&eacute;s&eacute;quilibre dans les tarifs douaniers. Aux&nbsp;Etats-Unis, les taxes varient entre 5,3 et 14,9 cents par bouteille, en&nbsp;fonction de la nature du vin et du degr&eacute; d'alcool, selon la Commission&nbsp;am&eacute;ricaine du commerce international. En Europe, elles vont de 11 &agrave; 29 cents.Le march&eacute; europ&eacute;en est toutefois loin d'&ecirc;tre ferm&eacute; aux vins am&eacute;ricains&nbsp;puisque entre 2007 et 2018, les importations de vin "made in America", dont&nbsp;ceux de la riche Californie (ouest), ont progress&eacute; de 200% en France, l'Europe&nbsp;&eacute;tant de loin le premier march&eacute; d'exportation pour les produits viticoles&nbsp;am&eacute;ricains, selon les Douanes fran&ccedil;aises.Le march&eacute; am&eacute;ricain, &agrave; l'inverse, n'est pas aussi ouvert qu'il en a l'air.&nbsp;Les Etats-Unis reconnaissent ainsi les marques d&eacute;pos&eacute;es mais pas les&nbsp;appellations d'origine - un syst&egrave;me souvent jug&eacute; trop compliqu&eacute; par les&nbsp;consommateurs - ce qui constitue un frein pour les produits fran&ccedil;ais.&nbsp;Pas de quoi n&eacute;anmoins freiner la progression des exportations de vins et&nbsp;spiritueux fran&ccedil;ais vers les Etats-Unis qui ont progress&eacute; de 4,6% &agrave; 3,2&nbsp;milliards d'euros (3,62 milliards de dollars) l'an pass&eacute;, selon la F&eacute;d&eacute;ration&nbsp;des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS).Les Etats-Unis sont le premier march&eacute; en valeur pour les exportations de&nbsp;vins fran&ccedil;ais, &agrave; la faveur d'une classe moyenne am&eacute;ricaine disposant d'un fort&nbsp;pouvoir d'achat.&nbsp;Et les bouteilles fran&ccedil;aises sont en tr&egrave;s bonne place sur les rayons des&nbsp;magasins aux c&ocirc;t&eacute;s des vins am&eacute;ricains ou d'Am&eacute;rique latine.&nbsp;A l'instar des consommateurs de produits de luxe, les Am&eacute;ricains friands du&nbsp;vin fran&ccedil;ais ne devraient pas s'en d&eacute;tourner en masse si l'administration&nbsp;Trump venait &agrave; imposer des tarifs douaniers renforc&eacute;s.&nbsp;Pour Paris, maintenir la comp&eacute;titivit&eacute; de ce secteur important pour&nbsp;l'&eacute;conomie fran&ccedil;aise reste en revanche un enjeu.&nbsp;Selon la FEVS, les vins et spiritueux ont repr&eacute;sent&eacute; en 2018 le deuxi&egrave;me&nbsp;exc&eacute;dent commercial pour la France apr&egrave;s le secteur a&eacute;ronautique et devant&nbsp;l'industrie des parfums et cosm&eacute;tiques.


Donald Trump va-t-il ouvrir un nouveau front commercial contre l'emblématique vin français ? Le président américain a laissé entendre qu'il pourrait lui infliger des taxes douanières supplémentaires pour corriger une concurrence qu'il juge déloyale.


L'emblématique vin français va-t-il subir les foudres de Trump ? 

Des disques coupants, des disques nettoyants, des socs et enfin un rouleau de nivellement arri&egrave;re&nbsp;: telle est la succession de pi&egrave;ces travaillantes pr&eacute;sentes sur le Strip Master EN, le premier strip-till au catalogue du constructeur tch&egrave;que. L'appareil aligne 8 &eacute;l&eacute;ments mont&eacute;s sur parall&eacute;logramme, espac&eacute;s de 75 cm, capables de travailler &agrave; 35 cm de profondeur, &agrave; une profondeur constante garantie par des roues d'appui, et ind&eacute;pendamment de la pr&eacute;sence de r&eacute;sidus. Le strip-till La machine permet d'appliquer aussi bien des engrais min&eacute;raux que des engrais liquides tels que le lisier ou le digestat issu des stations de production de biogaz, et ce, sur deux couches.


Le Strip Master EN aligne 8 éléments travaillant sur 35 cm de profondeur. L’appareil peut incorporer des engrais minéraux, du lisier encore du digestat de méthanisation.


Un strip-till fertiliseur au catalogue de Bednar

530 loups&nbsp;: le chiffre a &eacute;t&eacute; officialis&eacute; par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ce vendredi 7 juin. 9 brebis&nbsp;: c'est le nombre de victimes de l'attaque de loup(s) subie(s), ce m&ecirc;me vendredi, par Romain Raffy &agrave; Gr&egrave;zes, dans le Lot. &laquo;&nbsp;Un d&eacute;partement que l'Etat ne reconna&icirc;t toujours pas comme &eacute;tant frapp&eacute; par&nbsp; des attaques de loup, comme du reste le Tarn, le Cantal, la Dordogne ou encore la Haute-Vienne&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare M&eacute;lanie Brunet, &eacute;leveuse de brebis &agrave; S&eacute;verac d'Aveyron, co-pr&eacute;sidente du collectif d'&eacute;leveurs Cercle 12 et de la F&eacute;d&eacute;ration nationale de d&eacute;fense du pastoralisme (FNDP). &laquo;&nbsp;Les photos des brebis que m'a transmises l'&eacute;leveur, toutes prises &agrave; la gorge avec pour certains les os d&eacute;chiquet&eacute;s, sont caract&eacute;ristiques de la pr&eacute;dation par le ou les loups&nbsp;&raquo;.<h2>Effectifs sous-estim&eacute;s</h2>Avec un effectif de 530 sp&eacute;cimens contre 430 l'an pass&eacute;, le loup a atteint pour la premi&egrave;re fois en 2018 le seuil de viabilit&eacute; d&eacute;mographique de l'esp&egrave;ce, estim&eacute; &agrave; 500 loups par l'&eacute;tude scientifique conduite en 2016 par le Mus&eacute;um national d'histoire naturelle et l'ONCFS. Parall&egrave;lement, le nombre de Zones de pr&eacute;sence permanente (ZPP) poursuit sa progression, passant de 74 ZPP d&eacute;tect&eacute;es en sortie d'hiver 2017-2018 &agrave; 92 ZPP en sortie d'hiver 2018-2019. Quant aux pr&eacute;dations, elles sont pass&eacute;es de 9.700 en 2017 &agrave; 12.500 en 2018. &laquo; Lors du lancement du Plan national d'actions 2018-2023, le Pr&eacute;fet coordinateur nous avait expliqu&eacute; que le plan loup allait faire baisser la pr&eacute;dation&nbsp;&raquo;, poursuit l'&eacute;leveuse. &laquo;&nbsp;Les chiffres le d&eacute;mentent. Pour nous, ce n'est malheureusement pas une surprise car les effectifs recens&eacute;s sont sous-estim&eacute;s. Dans la Dr&ocirc;me par exemple, une &eacute;tude conduite pendant plus d'un an par des universitaires, en collaboration avec la F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale de la Chasse, au moyen de six pi&egrave;ges photographiques, a estim&eacute; la population entre 75 et 90 loups alors que l'ONCFS en recense 38. A l'inverse, en qui concerne les victimes, les chiffres sont minor&eacute;s car en moyenne, pour deux b&ecirc;tes tu&eacute;es, une troisi&egrave;me n'est pas retrouv&eacute;e ou pas reconnue. La France peut s'enorgueillir d'&ecirc;tre championne du monde du nombre de pr&eacute;dations par loup&nbsp;&raquo;.<h2>500 loups et apr&egrave;s ?</h2>Conform&eacute;ment &agrave; ce qui &eacute;tait act&eacute; dans le Plan loup en cas de d&eacute;passement du seuil de viabilit&eacute; de 500 loups, le minist&egrave;re de l'Agriculture a relev&eacute; le taux de pr&eacute;l&egrave;vement de 10-12% &agrave; 17-19%. Une d&eacute;cision annonc&eacute;e en mars dernier par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, visiblement mieux renseign&eacute; que l'ONCFS. &laquo; Ce rel&egrave;vement ne va pas inverser les courbes du fait de la dynamique des populations et de la sous-estimation des effectifs&nbsp;&raquo;, estime M&eacute;lanie Brunet. &laquo;&nbsp;L'Etat doit se donner les moyens d'emp&ecirc;cher les pr&eacute;dations. La seule et unique m&eacute;thode consiste &agrave; cesser de laisser croire au loup qu'il peut trouver son garde-manger au sein des activit&eacute;s humaines. Si le loup ne per&ccedil;oit pas de danger l&eacute;tal, il continuera &agrave; attaquer. Je m'empresse d'ajouter que ce n'est &eacute;videmment pas le r&ocirc;le des &eacute;leveurs que de pr&eacute;lever les loups. Le loup se chasse en traque et au moyen d'armes &agrave; vision nocturne. Le tout est hors de port&eacute;e des &eacute;leveurs. Et puis vous imaginez l'agribashing&nbsp;?&nbsp;Au lieu de cela, l'Etat se d&eacute;fausse en responsabilit&eacute;s et en financements, en d&eacute;cr&eacute;tant des Zones difficilement prot&eacute;geables, comme dans l'Aveyron&nbsp;&raquo;.<h2>Article L113.1 Alin&eacute;a 8 </h2>A la tribune du congr&egrave;s des JA, qui se tenait &agrave; Roanne (Loire) du 4 au 6 juin, le ministre de l'Agriculture a bien &eacute;videmment &eacute;t&eacute; interpel&eacute; sur le sujet. Outre le rappel des derni&egrave;res annonces en date, il a &eacute;voqu&eacute; les r&egrave;glements europ&eacute;ens. &laquo;&nbsp;Puisque le loup n'est plus une esp&egrave;ce en voie de d&eacute;peuplement, nous devons aller plus loin au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo;, a notamment d&eacute;clar&eacute; Didier Guillaume. &laquo;&nbsp;J'ai lanc&eacute; avec la Finlande un groupe d'&eacute;tude en Europe pour que nous revisitions le guide interpr&eacute;tatif des esp&egrave;ces naturelles en voie de disparition pour indiquer clairement, que le loup n'est plus une esp&egrave;ce en voie de disparition et pour donner encore plus de latitude aux Etats membres de l'UE pour r&eacute;guler encore plus le loup. Il faut qu'il y ait plus de pr&eacute;l&egrave;vement parce que ce qui se passe aujourd'hui est absolument inacceptable&nbsp;&raquo;. D&eacute;claration d'intention&nbsp;? M&eacute;lanie Brunet veut bien y croire mais le loup est au centre de plusieurs directives europ&eacute;ennes (Bern, Habitat) et nationale, compliquant la t&acirc;che.&nbsp;Elle pr&eacute;f&egrave;re miser sur l'Article L113.1 Alin&eacute;a 8 du Code rural&nbsp;: assurer la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en prot&eacute;geant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires expos&eacute;s &agrave; ce risque. Un article &eacute;manant d'un certain Didier Guillaume, ancien s&eacute;nateur de la Dr&ocirc;me...

Les 530 loups officiellement recensés ont prédaté plus de 12.500 animaux en 2018. Pour l’éleveuse aveyronnaise Mélanie Brunet, le relèvement du taux de prélèvement ne va pas inverser les courbes. Elle dénonce les manquements de l’Etat.

"La France, championne du monde du nombre de prédations par loup"


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés : bovins, ovins , porcins et volailles et publie des informations de conjoncture.


Retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer : Semaine 22 (du 27 mai au 02 juin 2019)

Deux, trois, quatre pages&nbsp;: chaque ann&eacute;e, les tableaux pr&eacute;sentant la synth&egrave;se de l'offre vari&eacute;t&eacute; en bl&eacute; tendre s'allonge. Comment s'y retrouver dans un catalogue qui compte actuellement quelque 300 vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;? &laquo;&nbsp;La t&acirc;che est d'autant plus ardue que les agriculteurs nous demandent d'&eacute;valuer toujours plus finement les vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;&raquo;, explique Alexis Decarrier, animateur fili&egrave;re bl&eacute; tendre &agrave; Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. Ligne&#769;e / hybride, pre&#769;cocite&#769; e&#769;pi a&#768; 1 cm / montaison, pr&eacute;cocit&eacute;&#769; &eacute;piaison, r&eacute;sistance au froid, hauteur de tige, germination sur pied etc.&nbsp;: pas moins de 19 crit&egrave;res caract&eacute;risent les vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; tendre au plan agronomique.<h2>Terroir, type de sol et date de semis</h2>La mise en &oelig;uvre de l'outil en ligne commence par le renseignement du code postal, du type de sol et de la date de semis escompt&eacute;e de la parcelle concern&eacute;e. Ces premiers filtres permettent de s&eacute;lectionner des vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es au contexte p&eacute;do-climatique, sur la base d'essais de comparaison des varie&#769;te&#769;s en e&#769;preuve d'inscription (CTPS/GEVES) et en exp&eacute;rimentation post-inscription (Arvalis, distributeurs, s&eacute;lectionneurs, chambres d'agriculture, Inra). Une premi&egrave;re liste de vari&eacute;t&eacute;s est alors propos&eacute;e, que l'agriculteur va pouvoir affiner en renseignant d'autres param&egrave;tres relatifs &agrave; la pr&eacute;cocit&eacute; &agrave; l'&eacute;piaison et la classe de qualit&eacute; (bl&eacute;s am&eacute;liorants, panifiables sup&eacute;rieurs...). Sur cette m&ecirc;me page, les exigences en mati&egrave;re de PS, de prot&eacute;ine et de r&eacute;sistance et la verse peuvent &ecirc;tre sp&eacute;cifi&eacute;es selon trois gradients (&eacute;lev&eacute;e, moyennes et &eacute;lev&eacute;es, indiff&eacute;rentes). Chaque crit&egrave;re peut &ecirc;tre modifi&eacute; &agrave; loisir pour faire appara&icirc;tre instantan&eacute;ment la nouvelle liste de vari&eacute;t&eacute;s correspondantes.<h2>Marge partielle</h2>Dans une troisi&egrave;me &eacute;tape, l'outil permet permet de comparer les performances &eacute;conomiques de la pr&eacute;c&eacute;dente liste de vari&eacute;t&eacute;s &agrave; partir du risque bio-agresseurs estim&eacute;, sur la base de six param&egrave;tres&nbsp;: pr&eacute;c&eacute;dent, ant&eacute;-pr&eacute;c&eacute;dent, d&eacute;lai de retour du bl&eacute;, travail du sol, gestion des r&eacute;sidus et historique de pr&eacute;sence de c&eacute;cidomyies. L'utilisateur peut &eacute;tablir diff&eacute;rents sc&eacute;narii en donnant un prix de vente et un rendement potentiel pour sa parcelle. &laquo;&nbsp;L'outil fournit ainsi pour chaque vari&eacute;t&eacute; des indications relatives au produit brut, &agrave; la marge partielle, au montant de la protection fongicide, aux IFT&raquo;, indique Alexis Decarrier. &laquo;&nbsp;Cette approche globale de ne pas s'en tenir au seul param&egrave;tre de productivit&eacute;&nbsp;&raquo;. La consultation est bien &eacute;videmment gratuite.


Arvalis Institut du végétal propose un outil en ligne permettant de discriminer très rapidement les performances agronomiques et environnementales à l’échelle du terroir. Autre avantage de la version numérique : l’affichage d’indicateurs de marge.


[Culturales] Choisir ses variétés de blé tendre en quelques clics

Si ces steaks hach&eacute;s ne pr&eacute;sentent pas de risque pour la sant&eacute;, leur&nbsp;distribution a &eacute;t&eacute; imm&eacute;diatement interrompue, selon la Direction g&eacute;n&eacute;rale de&nbsp;la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF). Les steaks ont &eacute;t&eacute; distribu&eacute;s &agrave; quatre associations (la Croix Rouge, la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des banques alimentaires, les Restaurants du Coeur et le&nbsp;Secours Populaire) dans le cadre d'un march&eacute; financ&eacute; par le Fonds europ&eacute;en&nbsp;d'aide aux plus d&eacute;munis (FEAD).&nbsp;&nbsp; &nbsp;L'affaire, r&eacute;v&eacute;l&eacute;e par RTL, commence fin mars lorsque plusieurs&nbsp;associations alertent les autorit&eacute;s sur l'aspect &eacute;trange des steaks fournis&nbsp;aux plus d&eacute;munis. Les contr&ocirc;les men&eacute;s par la r&eacute;pression des fraudes sur une quarantaine&nbsp;d'&eacute;chantillons sont sans appel : aucun ne respecte le cahier des charges du&nbsp;steak hach&eacute;. Dans ce produit cens&eacute; contenir uniquement du muscle de boeuf, le seuil de&nbsp;gras &eacute;tait syst&eacute;matiquement d&eacute;pass&eacute; et le rapport collag&egrave;ne/prot&eacute;ines&nbsp;d&eacute;passait &eacute;galement les normes. Lorsqu'il est faible, il indique un steak de&nbsp;bonne qualit&eacute;. Des produits exog&egrave;nes, comme de l'amidon et du soja, ont &eacute;galement &eacute;t&eacute;&nbsp;retrouv&eacute;s.&nbsp;<h2>Tromperie en bande organis&eacute;e</h2>"Le produit n'est pas dangereux, mais c'est un scandale de donner des&nbsp;denr&eacute;es frauduleuses. C'est insupportable au regard des personnes que l'on&nbsp;sert", s'est &eacute;mue Laurence Champier, directrice f&eacute;d&eacute;rale du r&eacute;seau des banques&nbsp;alimentaires. Ces faits susceptibles d'&ecirc;tre qualifi&eacute;s de tromperie en bande organis&eacute;e&nbsp;peuvent valoir &agrave; leurs auteurs deux ans de prison et 1,5 million d'euros&nbsp;d'amende. "C'est du p&eacute;nal, on va transmettre au procureur et il est hors de question&nbsp;que ce type d'attitude se reproduise", a indiqu&eacute; sur RTL Agn&egrave;s&nbsp;Pannier-Runacher, secr&eacute;taire d'Etat aupr&egrave;s du ministre de l'Economie,&nbsp;qualifiant cette fraude de "choquante et moralement inqualifiable".&nbsp;&nbsp; &nbsp;La viande frauduleuse a &eacute;t&eacute; fournie aux associations par une entreprise&nbsp;fran&ccedil;aise s'approvisionnant aupr&egrave;s d'un industriel polonais. Un interm&eacute;diaire fran&ccedil;ais a &eacute;galement &eacute;t&eacute; identifi&eacute;. Les noms de ces&nbsp;soci&eacute;t&eacute;s n'ont pas &eacute;t&eacute; divulgu&eacute;s. Dans les derniers rapports d'ex&eacute;cution du FEAD, consult&eacute; par l'AFP, la&nbsp;soci&eacute;t&eacute; Voldis a fait plusieurs fois partie des entreprises ayant livr&eacute; des&nbsp;steaks hach&eacute;s via ce programme, en 2015 et 2016. Selon une source proche du dossier, cette soci&eacute;t&eacute; fait partie des&nbsp;entreprises cit&eacute;es dans cette affaire. Vendredi midi, aucun responsable de Voldis n'&eacute;tait disponible pour r&eacute;pondre&nbsp;&agrave; l'AFP. Les dirigeants des deux entreprises fran&ccedil;aises ont &eacute;t&eacute; entendus par les&nbsp;enqu&ecirc;teurs et les autorit&eacute;s polonaises ont &eacute;t&eacute; saisies.&nbsp; &nbsp;En 2018, ce sont 1.500 tonnes de steaks hach&eacute;s surgel&eacute;s qui ont ainsi &eacute;t&eacute;&nbsp;achet&eacute;es, via ce m&eacute;canisme, pour un montant de 5,2 millions d'euros. Dans un communiqu&eacute; commun, les quatre associations victimes de cette fraude&nbsp;ont annonc&eacute; "avoir demand&eacute; une compensation financi&egrave;re pour faire face aux&nbsp;frais de stockage engendr&eacute;s par cette situation". Selon les autorit&eacute;s, l'entreprise en cause s'est dite pr&ecirc;te &agrave; reprendre la&nbsp;viande concern&eacute;e et &agrave; la remplacer.&nbsp;En 2015, les Restos du Coeur avaient retir&eacute; des steaks hach&eacute;s d&eacute;j&agrave; re&ccedil;us du&nbsp;FEAD de la distribution apr&egrave;s des suspicions de pr&eacute;sence de salmonelle.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En France, pour pouvoir apposer la mention&nbsp;&quot;steak hach&eacute; de boeuf&quot; sur un produit, il faut qu&#039;il soit compos&eacute; &agrave; 100% de&nbsp;muscle de viande bovine, d&#039;apr&egrave;s l&#039;Interbev, l&#039;interprofession b&eacute;tail et&nbsp;viande. La mention exclut le parage - soit&nbsp;les produits non comestibles retir&eacute;s lors de la pr&eacute;paration -, les viandes de&nbsp;la t&ecirc;te et de la queue, le coeur et la langue. Pour obtenir les taux de mati&egrave;res grasses, qui doivent obligatoirement &ecirc;tre&nbsp;indiqu&eacute;s sur l&#039;emballage, les professionnels assemblent diff&eacute;rents muscles,&nbsp;naturellement plus ou moins gras.&nbsp;En plus du taux de mati&egrave;re grasse, doivent aussi figurer sur l&#039;emballage :&nbsp;le mot &quot;hach&eacute;&quot;, le rapport collag&egrave;ne sur prot&eacute;ines, le num&eacute;ro de lot, le pays&nbsp;d&#039;abattage et les pays d&#039;origine et d&#039;&eacute;laboration.&nbsp;Si le produit comporte un autre ingr&eacute;dient (par exemple du soja), il peut&nbsp;porter la d&eacute;nomination &quot;pr&eacute;paration de viande hach&eacute;e&quot;. Dans ce cas, elle doit&nbsp;effectivement contenir plus de 51% de viande hach&eacute;e.&nbsp;
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Excès de gras, tissus de mauvaise qualité, amidon et soja : des steaks hachés de très mauvaise qualité ont été fournis en France à des associations d'aide aux plus démunis, une "tromperie" dénoncée vendredi par la répression des fraudes. 


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