La FNSEA a confirm&eacute; qu'un mouvement de blocage devait d&eacute;marrer le 10 juin face aux "incoh&eacute;rences" soulev&eacute;es par le projet de loi Agriculture et Alimentation, qui vient d'&ecirc;tre adopt&eacute; en premi&egrave;re lecture &agrave; L'Assembl&eacute;e nationale. "Certes, ce projet instaure un nouveau code de la route plus favorable &agrave; une n&eacute;gociation des prix qui tienne compte des co&ucirc;ts de production des agriculteurs", souligne l'organisation dans un communiqu&eacute;. "Mais avant m&ecirc;me qu'un d&eacute;but de traduction concr&egrave;te soit perceptible par les paysans, de nouvelles charges sont d&eacute;j&agrave; annonc&eacute;es et plusieurs signaux sont &eacute;mis d'une concurrence toujours d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;e avec des produits import&eacute;s", a-t-elle d&eacute;plor&eacute;.&nbsp;Le blocage va concerner "dans l'ensemble de nos r&eacute;gions (...) des sites strat&eacute;giques, symboles des distorsions de concurrence que nous subissons", a pr&eacute;cis&eacute; la FNSEA. "Non content d'en avoir dans le Nutella, maintenant ce sont 400.000 tonnes d'huile de palme qui vont venir dans les raffineries, donc dans nos voitures", a indiqu&eacute; pour sa part Mme Lambert &agrave; l'Union de Reims, d&eacute;non&ccedil;ant "une attitude incoh&eacute;rente du gouvernement". Le groupe p&eacute;trolier fran&ccedil;ais Total a &eacute;t&eacute; r&eacute;cemment autoris&eacute; par l'Etat &agrave; exploiter une bio-raffinerie &agrave; La M&egrave;de (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), fonctionnant &agrave; l'huile de palme, &agrave; la place de sa raffinerie et de sauver ainsi 450 emplois. Le groupe a investi 275 millions d'euros pour y installer cette bio-raffinerie qui utilisera 50% d'huile de palme, soit "au plus 300.000 tonnes par an", selon Total. "Ce n'est pas de gaiet&eacute; de c&oelig;ur que j'ai autoris&eacute; la raffinerie de la M&egrave;de (Bouches-du-Rh&ocirc;ne) &agrave; rouvrir. L'avenir n'appartient pas &agrave; l'huile de palme", a cependant indiqu&eacute; jeudi le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot, interrog&eacute; sur Europe 1.Les d&eacute;put&eacute;s europ&eacute;ens ont vot&eacute; en janvier la suppression progressive de l'huile de palme dans les biocarburants d'ici 2021, une huile dont la production en Malaisie et en Indon&eacute;sie g&eacute;n&egrave;re une d&eacute;forestation mena&ccedil;ant les esp&egrave;ces et affectant les populations locales. Mais ce vote n'est pas contraignant et doit faire l'objet d'une n&eacute;gociation avec le Conseil europ&eacute;en et la Commission.


La présidente de la FNSEA a annoncé jeudi le blocage des raffineries "dans toute la France" à partir du 10 juin en réaction notamment à la hausse attendue des importations d'huile de palme. "Nous lançons un mouvement de protestation très fort et dans toute la France qui commencera la semaine prochaine", a déclaré Christiane Lambert, citée sur le site internet du quotidien l'Union de Reims. 


Huile de palme: la FNSEA annonce un blocage des raffineries à partir du 10 juin

Alors que les march&eacute;s fonciers ruraux ont connu "une ann&eacute;e d'intense&nbsp;activit&eacute;", avec une croissance du nombre de transactions de 7,6% &agrave; 86.260, la&nbsp;FNSafer indique que 12,6% de ces transactions ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es par des&nbsp;personnes morales. Ces acquisitions repr&eacute;sentent 18,5% des surfaces vendues, et la somme de&nbsp;1,3 milliard d'euros sur un total de 4,6 milliards d'euros de transactions. &nbsp;En 2017, 6.900 parts sociales ont &eacute;t&eacute; c&eacute;d&eacute;es par 5.220 soci&eacute;t&eacute;s, tandis&nbsp;qu'en 2016, premi&egrave;re ann&eacute;e o&ugrave; la F&eacute;d&eacute;ration a recens&eacute; ces ventes de parts&nbsp;sociales, 5.330 parts sociales avaient &eacute;t&eacute; c&eacute;d&eacute;es par 4.270 soci&eacute;t&eacute;s pour un&nbsp;montant de 932 millions d'euros. "Le mod&egrave;le soci&eacute;taire est utile et performant pour les gens qui l'utilisent&nbsp;&agrave; bon escient", a soulign&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSafer Emmanuel Hyest, c'est &agrave;&nbsp;dire pour organiser la succession d'un agriculteur ou permettre aux&nbsp;exploitants de ne pas acheter eux m&ecirc;me le foncier sur lequel ils travaillent.&nbsp;&nbsp; M. Hyest d&eacute;nonce par contre l'utilisation des soci&eacute;t&eacute;s pour passer outre&nbsp;les contr&ocirc;les et agglom&eacute;rer de grandes surfaces au sein d'un nombre limit&eacute;&nbsp;d'exploitations agricoles. Ainsi, les unit&eacute;s de production agricole, qui regroupent plusieurs&nbsp;exploitations soci&eacute;taires en apparence ind&eacute;pendantes mais en r&eacute;alit&eacute;&nbsp;contr&ocirc;l&eacute;es par un seul actionnaire, acc&eacute;l&egrave;rent cette concentration invisible. "Facialement, il y a un certain nombre d'exploitations qui font des&nbsp;d&eacute;clarations PAC (pour obtenir des aides de l'Europe, NDLR), mais en r&eacute;alit&eacute;&nbsp;il y en a beaucoup moins", assure M. Hyest. Contrairement &agrave; ce qui se passait depuis la Seconde guerre mondiale, "ce ne&nbsp;sont plus les petites exploitations agricoles qui disparaissent, ce sont les&nbsp;plus grosses", selon M. Hyest. "Cette concentration est pr&eacute;judiciable aux transmissions, aux installations&nbsp;et &agrave; la consolidation des exploitations. Elle s'accompagne souvent d'une&nbsp;diminution de la valeur ajout&eacute;e et de l'emploi", regrette t-il. &nbsp;Pour lui, les cons&eacute;quences concernent les territoires dans leur ensemble en&nbsp;causant "d&eacute;vitalisation des zones rurales, disparition de certains services,&nbsp;modification des paysages, et perte de diversit&eacute;". Le pr&eacute;sident de la FNSafer a donc appel&eacute; &agrave; l'invention de "nouvelles formes&nbsp;de r&eacute;gulation" dans la loi Foncier que le gouvernement a promis de voter.


Les acquisitions de terres agricoles par des sociétés financières ont représenté 12,6% du nombre de transactions réalisées en 2017, contre 5,1% en 2016, a indiqué jeudi la Fédération nationale des Safer, organismes chargés de veiller à l'aménagement rural et foncier.


Hausse de l'acquisition de terres agricoles par des sociétés financières en 2017 (Safer)

100&nbsp;000&nbsp;: c'est, selon P&ouml;ttinger, le nombre de faons victimes des op&eacute;rations de fauche rien qu'en Allemagne. Plut&ocirc;t que de fuir &agrave; l'approche du tracteur, les faons ont en effet pour r&eacute;flexe de se blottir dans l'herbe, ce qui les condamne irr&eacute;m&eacute;diablement. Pour pr&eacute;server la faune sauvage et les fourrage autant que pour &eacute;viter de faire vivre les sc&egrave;nes aux chauffeurs, P&ouml;ttinger a d&eacute;velopp&eacute; un capteur optique d&eacute;tectant la pr&eacute;sence d'animaux &agrave; l'avant d'une faucheuse.<h2>Pas de faux positifs</h2>Lorsque le capteur SensoSafe d&eacute;tecte un animal, il envoie un signal et la faucheuse qui se rel&egrave;ve instantan&eacute;ment. Le faon ou le li&egrave;vre s'en sortent ainsi sans blessures. Les capteurs ont sp&eacute;cialement &eacute;t&eacute; con&ccedil;us pour cette fonction et restent performant m&ecirc;me le jour et en plein soleil. L'utilisation d'un capteur optique parvient &agrave; discerner les animaux sauvages des taupini&egrave;res. Le SensoSafe avait valu une m&eacute;daille d'argent &agrave; P&ouml;ttinger au dernier Agritechnica.


Un détecteur infrarouge positionné à l’avant de la faucheuse déclenche instantanément le relèvement de la machine.


SensoSafe, le détecteur de faune sauvage de Pöttinger

Une d&eacute;l&eacute;gation de l'association R&eacute;gions de France, conduite par son&nbsp;pr&eacute;sident Herv&eacute; Morin, a fait part au pr&eacute;sident de la Commission europ&eacute;enne de&nbsp;la d&eacute;ception des r&eacute;gions "quant &agrave; la baisse globale du budget consacr&eacute; &agrave; ces&nbsp;deux politiques historiques &agrave; fort impact territorial". "Ces politiques sont particuli&egrave;rement importantes pour assurer la coh&eacute;sion&nbsp;&eacute;conomique, sociale et territoriale sur le continent europ&eacute;en comme dans les&nbsp;r&eacute;gions d'outre-mer", souligne l'association dans son communiqu&eacute; diffus&eacute; &agrave;&nbsp;Paris. Elles "ne doivent pas &ecirc;tre la variable d'ajustement des nouvelles priorit&eacute;s&nbsp;de l'Union europ&eacute;enne", poursuit R&eacute;gions de France.&nbsp;&nbsp;<h2>R&eacute;ductions&nbsp;</h2>L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a sugg&eacute;r&eacute; d&eacute;but mai des r&eacute;ductions de 5% pour la PAC et&nbsp;de 7% pour la politique de coh&eacute;sion, deux politiques embl&eacute;matiques de l'Union,&nbsp;qui concentrent environ deux tiers du budget. Des coupes li&eacute;es notamment au&nbsp;d&eacute;part du Royaume-Uni, programm&eacute; en mars 2019, qui signifie pour l'UE la perte&nbsp;de l'un de ses principaux contributeurs.&nbsp;&nbsp;<h2>Ferroviaire&nbsp;</h2>Lors de leur rencontre avec Jean-Claude Juncker, les r&eacute;gions ont par&nbsp;ailleurs affirm&eacute; leur volont&eacute;&nbsp;"de mettre pleinement en oeuvre la politique&nbsp;communautaire en mati&egrave;re de transport ferroviaire" et "de respecter les&nbsp;&eacute;ch&eacute;ances et conditions d'ouverture &agrave; la concurrence des transports&nbsp;ferroviaires r&eacute;gionaux".


Les régions françaises ont défendu le maintien de la politique de cohésion européenne et de la politique agricole commune (PAC) lors d'une rencontre avec Jean-Claude Juncker jeudi à Bruxelles, ont-elles indiqué dans un communiqué.


UE : Les régions françaises défendent la PAC et la politique de cohésion devant Juncker

Initi&eacute;e par l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) pour la premi&egrave;re fois en juin 2001, la Journ&eacute;e Mondiale du Lait est devenue un &eacute;v&eacute;nement partag&eacute; par une multitude de pays &agrave; travers le monde.L'interprofession laiti&egrave;re et EMF (European Milk Forum) profitent de cette journ&eacute;e pour rendre hommage aux Femmes et aux Hommes dans les 58 000 fermes et 760 entreprises de transformation r&eacute;parties sur l'hexagone.Retrouvez le programme des actions de la fili&egrave;re en cliquant ici

Rendez-vous le 1er juin pour la Journée Mondiale du Lait !

Le sol de l'Hexagone a &eacute;t&eacute; frapp&eacute; par 157.000 impacts de foudre depuis le d&eacute;but du mois, du jamais vu depuis au moins 2000 et le d&eacute;but des recensements mis en place par M&eacute;t&eacute;o-France. Le pr&eacute;c&eacute;dent record remontait &agrave; mai 2009, qui fut alors secou&eacute; par 84.000 impacts.&nbsp;"Ces orages ne sont pas exceptionnels par leur intensit&eacute; mais par le fait qu'ils arrivent t&ocirc;t: on voit plut&ocirc;t ce type d'&eacute;v&eacute;nements habituellement au coeur de l'&eacute;t&eacute;", souligne le pr&eacute;visionniste Patrick Galois. Cette s&eacute;rie orageuse a fait parfois de lourds d&eacute;g&acirc;ts et m&ecirc;me une victime, une fillette de 6 ans morte apr&egrave;s la chute d'une branche dans un parc samedi pr&egrave;s de Laval.Le vignoble bordelais a eu 7.100 hectares touch&eacute;es ce week-end, soit 5% du terroir. En Champagne, la gr&ecirc;le en avril et mai a endommag&eacute; 1.800 hectares de vignoble, dont un millier enti&egrave;rement d&eacute;truit par ces ph&eacute;nom&egrave;nes d'une pr&eacute;cocit&eacute;&nbsp;"exceptionnelle"&nbsp;selon le Comit&eacute; Champagne. La ville d'Epinal, dans les Vosges, a demand&eacute; la reconnaissance de l'&eacute;tat de catastrophe naturelle apr&egrave;s de fortes inondations.&nbsp;&nbsp;Mardi soir, des trombes d'eau se sont abattues, notamment &agrave; Paris o&ugrave; la RATP a d&ucirc; fermer temporairement deux stations par s&eacute;curit&eacute;. Le trafic de la ligne 1 a &eacute;t&eacute; perturb&eacute; par l'inondation d'une armoire de signalisation.&nbsp;Apr&egrave;s plusieurs &eacute;pisodes ces derniers jours, 41 d&eacute;partements sur une large bande allant du Sud-Ouest au Nord-Est ont de nouveau &eacute;t&eacute; plac&eacute;s en vigilance orange mercredi, en pr&eacute;vision d'intemp&eacute;ries attendues en cours d'apr&egrave;s-midi et en soir&eacute;e.<h2 style="text-align:justify;">Ce n'est pas fini</h2>La pr&eacute;sentation mercredi du futur dispositif de s&eacute;curit&eacute; autour de la Tour Eiffel a &eacute;t&eacute; annul&eacute;e, pour cause de chantier&nbsp;"difficilement praticable". A l'origine de ce ph&eacute;nom&egrave;ne m&eacute;t&eacute;o: le maintien sur la France d'une masse d'air chaude et humide, cr&eacute;ant&nbsp;"une situation r&eacute;p&eacute;titive".&nbsp;"La situation est stable depuis quelques jours", souligne Patrick Galois.&nbsp;"Pour des orages actifs, il faut de l'air chaud mais aussi des contrastes, avec de l'air plus chaud dans les basses couches et plus froid en altitude, et&nbsp;de l'humidit&eacute;".&nbsp;Aucune r&eacute;gion n'a jusqu'ici &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;e, &agrave; l'exception peut-&ecirc;tre de la Bretagne.&nbsp;"C'est la variabilit&eacute; naturelle du climat, toujours exacerb&eacute;e au printemps", note l'expert.&nbsp;"Et ce printemps a une particularit&eacute;: l'atmosph&egrave;re est un peu tourneboul&eacute;e, puisque l'air chaud se situe plut&ocirc;t au nord de l'Europe et l'air frais est d&eacute;vi&eacute; vers le Sud", explique-t-il,&nbsp;"&eacute;voquant la pr&eacute;sence d'un anticyclone viss&eacute; sur la Scandinavie depuis plusieurs semaines". Toulouse a ainsi connu un mois de mai plus frais qu'Oslo, o&ugrave; il a fait 29&deg;C. Globalement, c&ocirc;t&eacute; temp&eacute;ratures, ce mois de mai a &eacute;t&eacute; plut&ocirc;t plus doux, sauf pr&egrave;s des Pyr&eacute;n&eacute;es. Parmi les quelques records relev&eacute;s, Charleville-M&eacute;zi&egrave;res (o&ugrave; il a fait 4&deg;C de plus l'apr&egrave;s-midi qu'&agrave; Biarritz), et d'autres &agrave; attendre peut-&ecirc;tre du c&ocirc;t&eacute; de Lille et Saint-Quentin. C&ocirc;t&eacute; pr&eacute;cipitations, pas de record national, mais quelques records locaux &nbsp;ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s: &agrave; Villefranche-de-Rouergue (78 mm en 24 heures, record depuis l'ouverture de la station de mesure il y a 30 ans), ou dans le Calvados.Et ce n'est pas fini... Apr&egrave;s une&nbsp;"petite accalmie"&nbsp;vendredi et samedi, une nouvelle&nbsp;"goutte froide oc&eacute;anique"&nbsp;dimanche et lundi va r&eacute;activer les orages, pr&eacute;vient le pr&eacute;visionniste, car&nbsp;"on a toujours ce blocage avec l'anticyclone"&nbsp;sur le Nord. &nbsp; &nbsp;


La France n'avait jamais subi autant d'impacts de foudre pour un mois de mai depuis au moins 2000: avec 41 départements placés en vigilance orange mercredi, le pays continue à vivre au rythme des orages, un épisode électrique digne d'un mois d'août.


La France dans un épisode orageux précoce et électrique 

Le d&eacute;partement am&eacute;ricain de la Justice (DoJ) a indiqu&eacute; &ecirc;tre parvenu avec&nbsp;les deux entreprises &agrave; un accord balayant ses craintes sur une possible hausse&nbsp;des prix des engrais, semences et autres produits phytosanitaires, cons&eacute;quence&nbsp;&eacute;ventuelle de ce mariage &agrave; 66 milliards de dollars annonc&eacute; en septembre 2016.&nbsp;&nbsp;Bayer et Monsanto ont accept&eacute; de c&eacute;der au g&eacute;ant de la chimie BASF des&nbsp;activit&eacute;s dans les semences, les pesticides pour un montant total de 9&nbsp;milliards de dollars. Il s'agit de "la plus grande cession jamais exig&eacute;e par les Etats-Unis" afin&nbsp;de maintenir la concurrence dans la vente de produits agricoles et "prot&eacute;ger&nbsp;les paysans am&eacute;ricains et les consommateurs", s'est r&eacute;joui Makan Delrahim, un&nbsp;des ministres adjoints de la Justice.&nbsp;&nbsp;Bayer va notamment vendre ses actifs de soja, de coton, de colza et surtout&nbsp;son herbicide Liberty, concurrent direct du tr&egrave;s controvers&eacute; Roundup&nbsp;(glyphosate) de Monsanto. Les deux soci&eacute;t&eacute;s vont en outre se s&eacute;parer de brevets et de sites de&nbsp;recherche et de d&eacute;veloppement (R&amp;D). Leur fusion ne sera effective qu'une fois ces cessions effectu&eacute;es, a assur&eacute;&nbsp;le DoJ, rejoignant la Commission europ&eacute;enne qui a fait part d'exigences&nbsp;similaires le 30 avril. Le r&eacute;gulateur europ&eacute;en a indiqu&eacute; mardi avoir travaill&eacute; avec son homologue&nbsp;am&eacute;ricain sur ce dossier. Comme le veut la proc&eacute;dure am&eacute;ricaine en mati&egrave;re&nbsp;d'antitrust, le DoJ a saisi un juge qui doit encore valider l'accord.<h2>Toujours pas de nom</h2>Bayer, l'acqu&eacute;reur, a fait part de sa joie et annonc&eacute; que les cessions&nbsp;promises des actifs allaient &ecirc;tre boucl&eacute;es "dans environ deux mois". "Avec le feu vert du minist&egrave;re de la Justice (am&eacute;ricain), nous sommes&nbsp;maintenant proches de l'objectif de cr&eacute;er une soci&eacute;t&eacute; leader dans le secteur&nbsp;agricole", a d&eacute;clar&eacute; Werner Baumann, PDG de Bayer, dont Monsanto repr&eacute;sente la&nbsp;plus grosse acquisition. Contact&eacute; par l'AFP, Monsanto a renvoy&eacute; &agrave; la d&eacute;claration de Bayer.&nbsp;&nbsp; Pour les deux soci&eacute;t&eacute;s, le feu vert des autorit&eacute;s am&eacute;ricaines est un grand&nbsp;soulagement car elles avaient &eacute;mis au d&eacute;part de s&eacute;rieuses r&eacute;serves, en raison&nbsp;de la position dominante qu'aura la nouvelle entit&eacute; et parce que le&nbsp;rapprochement s'inscrit dans un mouvement de concentration du secteur min&eacute; par&nbsp;une baisse des marges et un recul des prix des produits agricoles.&nbsp;&nbsp;Lors des deux derni&egrave;res ann&eacute;es, les r&eacute;gulateurs sur les deux rives de&nbsp;l'Atlantique ont approuv&eacute; la fusion des g&eacute;ants am&eacute;ricains Dow et DuPont, et&nbsp;celle du chinois ChemChina avec le suisse Syngenta. Les d&eacute;fenseurs de l'environnement avaient par ailleurs &eacute;galement fait&nbsp;pression sur les autorit&eacute;s en organisant des protestations et manifestations &agrave;&nbsp;travers le monde, mais Bayer avait r&eacute;pliqu&eacute; dans la foul&eacute;e en promettant&nbsp;d'&ecirc;tre "transparent".&nbsp;&nbsp;Le groupe allemand, c&eacute;l&egrave;bre pour avoir invent&eacute; l'aspirine, s'est engag&eacute;,&nbsp;avec le concours du site transparency.com, &agrave; mettre en ligne les r&eacute;sum&eacute;s des&nbsp;&eacute;tudes sur tous ses produits phytosanitaires, dont le Roundup. "Nous voulons aider les agriculteurs du monde entier &agrave; produire plus de&nbsp;nourriture et de meilleure qualit&eacute; de mani&egrave;re plus durable", a d&eacute;clar&eacute; mardi&nbsp;Werner Baumann. Outre les Etats-Unis et l'Union europ&eacute;enne, Bayer a d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u les&nbsp;approbations de plus de la moiti&eacute; des 30 autorit&eacute;s de r&eacute;gulation concern&eacute;es &agrave;&nbsp;travers le monde, dont le Br&eacute;sil et la Chine.Le nom du futur groupe n'a pas encore &eacute;t&eacute; annonc&eacute; mais Bayer r&eacute;p&egrave;te que les&nbsp;agriculteurs et professionnels sont surtout attach&eacute;s aux noms des marques de&nbsp;Monsanto: Dekalb (semences de ma&iuml;s, colza), Seminis (semences potag&egrave;res) et De&nbsp;Ruiter (semences potag&egrave;res).


Près de deux ans après l'annonce de leurs fiançailles, les noces entre le chimiste allemand Bayer et le géant des OGM et des pesticides américain Monsanto sont imminentes après le feu vert sous condition accordé mardi par les Etats-Unis.


Bayer et Monsanto sur le point de célébrer leur mariage

La 1400 V est caract&eacute;ris&eacute;e par une table divis&eacute;e (brevet&eacute;e)&nbsp;: le rouleau arri&egrave;re et le rouleau avant fonctionnent ind&eacute;pendamment l'un de l'autre. Ils permettent ainsi un d&eacute;chargement d&eacute;licat de la balle enrubann&eacute;e, tout en chargeant la balle suivante en m&ecirc;me temps, augmentant ainsi le d&eacute;bit de chantier. &nbsp;. Le centre de gravit&eacute; bas du ch&acirc;ssis assure la stabilit&eacute; de l'enrubanneuse m&ecirc;me sur des terrains accident&eacute;s. Le constructeur met en avant deux autres particularit&eacute;s&nbsp;: son coupe-film &agrave; contre-couteau r&eacute;glable, gage de long&eacute;vit&eacute; et son retourneur de balle au c&ocirc;ne r&eacute;glable directement li&eacute; &agrave; la table d'enrubannage, efficace m&ecirc;me sur parcelles en forte pente. L'enrubanneuse est &eacute;quip&eacute;e d'un bloc hydraulique proportionnel. Les r&eacute;glages s'op&egrave;rent au moyen d'un boitier RDS. Tanco est une entreprise familiale, fond&eacute;e en 1963, bas&eacute;e dans le sud-est de l'Irlande. Outre les enrubanneuses, export&eacute;es dans plus de 30 pays, Tanco fabrique des &eacute;quipements de manutention pour balles rondes et carr&eacute;es de foin et de paille, des cisailles &agrave; balles et des outils d'alimentation du b&eacute;tail.


Le haut débit est en partie lié à l’adoption d’une table d’enrubannage permettant d’actionner indépendamment le chargement et le déchargement. L’enrubanneuse trainée accepte des balles rondes jusqu’à 1,5 m de diamètre.


100 balles à l’heure pour l’enrubanneuse Tanco Autowrap 1400 V

Avant d'ouvrir le scrutin, la pr&eacute;sidente de s&eacute;ance &agrave; l'Assembl&eacute;e, Carole Bureau-Bonnard a pr&eacute;cis&eacute;&nbsp;&laquo; nous avons consacr&eacute; 77 heures et 11 minutes &agrave; ce texte &raquo; et d'ajouter avoir examin&eacute; &laquo;&nbsp;2&nbsp;310 amendements dont 207 ont &eacute;t&eacute; adopt&eacute;s.&nbsp;&raquo;&nbsp;Le projet de loi &laquo; pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable &raquo;&nbsp;a &eacute;t&eacute; adopt&eacute; en premi&egrave;re lecture, ce mercredi &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale &agrave; 339 voix pour et 84 contre.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">L'Assembl&eacute;e nationale a consacr&eacute; 77 h et 11 minutes &agrave; l'examen du projet de loi en s&eacute;ance publique. 2 310 amendements ont &eacute;t&eacute; examin&eacute;s et 207 adopt&eacute;s.<a href="https://twitter.com/hashtag/EGAlim?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EGAlim</a> <a href="https://t.co/F7S5glawTB">pic.twitter.com/F7S5glawTB</a>&mdash; Assembl&eacute;e nationale (@AssembleeNat) <a href="https://twitter.com/AssembleeNat/status/1001843493487210497?ref_src=twsrc%5Etfw">30 mai 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2>&#65279;Les principales mesures :&nbsp;&#65279;</h2><h2>Relations commerciales&nbsp;&nbsp;</h2>- Inversion du processus de construction du prix pay&eacute; aux agriculteurs. Les&nbsp;co&ucirc;ts de production des producteurs deviendront la base de la construction du&nbsp;prix. Incitation au regroupement des producteurs&nbsp;&nbsp;- A d&eacute;faut d'indicateurs de prix fournis par les interprofessions,&nbsp;l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits&nbsp;alimentaires (OFPM) et FranceAgriMer devront en proposer&nbsp;&nbsp;- Sanctions contre les acheteurs et producteurs qui ne respecteraient pas&nbsp;leurs obligations contractuelles (jusqu'&agrave; 2% du chiffre d'affaires). Dans&nbsp;l'esprit du "name and shame" (nommer et faire honte), publication des&nbsp;sanctions en cas de manquements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s&nbsp;&nbsp;- Renforcement de la place et du r&ocirc;le du m&eacute;diateur. Il pourra rendre public&nbsp;ses conclusions et recommandations&nbsp;&nbsp;- Pour mettre fin &agrave; la "guerre des prix", le gouvernement est habilit&eacute; &agrave;&nbsp;l&eacute;gif&eacute;rer par ordonnance sur le rel&egrave;vement de 10% du seuil de revente &agrave; perte&nbsp;et l'encadrement des promotions excessives&nbsp;&nbsp;- Interdiction de l'emploi du terme "gratuit&eacute;", ses d&eacute;riv&eacute;s et synonymes,&nbsp;dans la promotion d'un produit alimentaire&nbsp;&nbsp;- Les groupes agro-alimentaires qui ne publient pas leurs comptes annuels&nbsp;seront sanctionn&eacute;s plus facilement (astreinte jusqu'&agrave; 2% du chiffre d'affaires&nbsp;journalier moyen). La grande distribution sera concern&eacute;e&nbsp;&nbsp;- Pouvoir accru de l'Autorit&eacute; de la concurrence sur la concentration&nbsp;excessive des centrales d'achat&nbsp;&nbsp;&nbsp;- Possibilit&eacute; de "r&eacute;nover" par ordonnances le mod&egrave;le des coop&eacute;ratives&nbsp;agricoles&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<h2>Qualit&eacute; de l'alimentation et bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&nbsp;</h2>- Les repas dans la restauration collective publique devront comprendre, au&nbsp;plus tard en 2022, au moins 50% de produits issus de l'agriculture biologique&nbsp;ou tenant compte de la pr&eacute;servation de l'environnement. La part pour le bio&nbsp;est d'au moins 20% de la valeur totale.&nbsp;&nbsp;- Au-del&agrave; de 200 couverts, plan pluriannuel de diversification de prot&eacute;ines&nbsp;incluant des alternatives &agrave; base de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&nbsp;- Mesures pour favoriser la lutte contre le gaspillage alimentaire (par&nbsp;ordonnance)&nbsp;&nbsp;- Interdiction de l'utilisation d'eau plate en bouteilles plastique dans&nbsp;les cantines scolaires en 2020 (d&eacute;rogations possibles si l'eau du robinet&nbsp;n'est pas potable)&nbsp;&nbsp;- Interdiction d'associer des termes comme "steak" ou "saucisse", &agrave; des&nbsp;produits contenant une part significative de mati&egrave;res d'origine v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;&nbsp;- Etiquetage renforc&eacute; pour certaines denr&eacute;es alimentaires &agrave; partir de 2023.&nbsp;Mentions telles que "nourri aux OGM", le mode d'&eacute;levage, l'origine&nbsp;g&eacute;ographique, ou encore "le nombre de traitements par des produits&nbsp;phytosanitaires sur les fruits et l&eacute;gumes frais". Conditions d'application&nbsp;pr&eacute;cis&eacute;es par d&eacute;cret&nbsp;&nbsp;- Mention du pays d'origine d'un vin, "en &eacute;vidence sur l'&eacute;tiquette" &agrave;&nbsp;partir de 2019&nbsp;&nbsp;- Les producteurs de miel devront indiquer l'ensemble des pays d'origine&nbsp;d'un produit issu d'un m&eacute;lange de miels &agrave; partir du 1er septembre 2019&nbsp;&nbsp;- Renforcement des contr&ocirc;les sanitaires relatifs aux denr&eacute;es alimentaires&nbsp;&nbsp;- Mesures r&eacute;glementaires pour suspendre la mise sur le march&eacute; de dioxyde de&nbsp;titane et des denr&eacute;es alimentaires qui en contiennent&nbsp;&nbsp;- Obligation progressive des doggy bags dans les restaurants d'ici au 1er&nbsp;juillet 2021&nbsp;&nbsp;&nbsp;- Possibilit&eacute; renforc&eacute;e pour les associations de protection des animaux&nbsp;r&eacute;guli&egrave;rement d&eacute;clar&eacute;es de se constituer partie civile &agrave; un proc&egrave;s&nbsp;&nbsp;- Sanctions doubl&eacute;es en cas de mauvais traitements sur les animaux, port&eacute;es&nbsp;&agrave; un an d'emprisonnement et &agrave; 15.000 euros d'amende. Nouveau d&eacute;lit visant &agrave;&nbsp;r&eacute;primer les mauvais traitements envers les animaux dans les transports et les&nbsp;abattoirs&nbsp;&nbsp;- Interdiction de l'installation de tout nouvel &eacute;tablissement d'&eacute;levage de&nbsp;poules pondeuses en cage&nbsp;&nbsp;- Exp&eacute;rimentation de la vid&eacute;osurveillance dans des abattoirs volontaires&nbsp;pour deux ans&nbsp;&nbsp;- Statut de lanceur d'alerte pour le responsable protection animale dans&nbsp;les abattoirs et sensibilisation au bien-&ecirc;tre animal dans la formation des&nbsp;agriculteurs&nbsp;&nbsp;- Interdiction des remises, rabais et ristournes dans les contrats de vente&nbsp;de produits phytopharmaceutiques sous peine d'amendes administratives&nbsp;&nbsp;- Experimentation de l'&eacute;pandage par drones de produits autoris&eacute;s en&nbsp;agriculture biologique sur certaines surfaces&nbsp;&nbsp;- Extension du champ de l'interdiction des n&eacute;onicotino&iuml;des aux substances&nbsp;chimiques qui ont des modes d'action identiques&nbsp;&nbsp;- R&eacute;tablissement de la possibilit&eacute; de vendre aux jardiniers amateurs des&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s de semences relevant du domaine public&nbsp;&nbsp;- S&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil pour les produits&nbsp;phytopharmaceutiques (par ordonnance)


Le projet de loi "pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable" a été adopté ce mercredi à l'Assemblée nationale par 339 voix pour, 84 contre et 130 abstentions. 


Le projet de loi agriculture et alimentation adopté à l'Assemblée

Dans l'enseignement technique agricole, 4 &eacute;l&egrave;ves sur 10 &eacute;tudient...les services &agrave; la personne ! En 2015, il s'agissait m&ecirc;me de la premi&egrave;re fili&egrave;re, devant la production agricole (un tiers des &eacute;l&egrave;ves de la 4e au BTS). Ce fait marquant r&eacute;sume les profonds changements de l'enseignement agricole au cours de ces derni&egrave;res d&eacute;cennies. Une &eacute;volution qui refl&egrave;te aussi celle d'un monde rural o&ugrave; le poids des agriculteurs recule. Seuls 12 % des &eacute;l&egrave;ves sont enfants d'agriculteurs &laquo; alors qu'ils constituaient plus de 40 % des effectifs trente ans plus t&ocirc;t &raquo;, indique une r&eacute;cente &eacute;tude du minist&egrave;re de l'Agriculture (lire ci-contre).<h2 style="text-align:justify;">Un &eacute;l&egrave;ve sur deux est une fille</h2>Selon cette analyse, les &eacute;l&egrave;ves sont de plus en plus jeunes et la parit&eacute; est d&eacute;sormais acquise, avec une &eacute;l&egrave;ve sur deux parmi les 200 000 jeunes inscrits. Mais cette mixit&eacute; est &agrave; g&eacute;om&eacute;trie variable : les filles repr&eacute;sentent 82 % des effectifs dans les services &agrave; la personne, mais 38 % dans la production agricole. Quant au rajeunissement des &eacute;l&egrave;ves, il serait d&ucirc; &agrave; &laquo; la r&eacute;duction du recours au redoublement &raquo; et &agrave; &laquo; la r&eacute;novation de la voie professionnelle &raquo;. Lanc&eacute;e en 2009, cette r&eacute;forme a r&eacute;duit la dur&eacute;e du bac pro &agrave; trois ans (contre quatre auparavant). Cons&eacute;quence : les &eacute;l&egrave;ves suivent des &eacute;tudes plus longues. &laquo; 30% des dipl&ocirc;m&eacute;s du bac pro poursuivent d&eacute;sormais leurs &eacute;tudes en BTSA &raquo;, notent les auteurs de l'&eacute;tude, soit &laquo; +8 points par rapport &agrave; 2011&raquo;.Une &eacute;volution qui est plut&ocirc;t une bonne nouvelle. Toujours d'apr&egrave;s le minist&egrave;re, plus le niveau de dipl&ocirc;me est &eacute;lev&eacute;, plus les jeunes ont de chances de trouver du travail, et plus ils ont de chances de d&eacute;crocher un CDI. L'enseignement agricole jouit d'un meilleur taux d'insertion professionnelle que la moyenne. Par exemple, 83 % des dipl&ocirc;m&eacute;s de bac pro agricole ont d&eacute;croch&eacute; un travail dans les 33 mois apr&egrave;s leur dipl&ocirc;me (76 % pour la moyenne des bacs pros). Un pourcentage qui grimpe &agrave; 91 % apr&egrave;s des &eacute;tudes sup&eacute;rieures agricoles. Si on y ajoute des taux de r&eacute;ussite aux examens flirtant avec les 80 %, l'enseignement agricole appara&icirc;t comme un choix s&eacute;duisant pour les &eacute;l&egrave;ves.<h2 style="text-align:justify;">D&eacute;fi d'attractivit&eacute;</h2>&Agrave; quels emplois peuvent pr&eacute;tendre les jeunes dipl&ocirc;m&eacute;s ? Production, for&ecirc;t, agroalimentaire et aide &agrave; domicile &ndash; les quatre fili&egrave;res de l'enseignement agricole &ndash; repr&eacute;sentent 10 % de l'emploi total en France. Mais ces secteurs connaissent &laquo; des dynamiques contrast&eacute;es &raquo;, note le minist&egrave;re. Port&eacute; par le vieillissement de la population, le secteur des services &agrave; la personne devrait poursuivre son d&eacute;veloppement, malgr&eacute; des difficult&eacute;s de recrutement. De son c&ocirc;t&eacute;, l'emploi agricole recule, mais cette baisse devrait ralentir dans les prochaines ann&eacute;es. Car, pr&eacute;vient la Rue de Varenne, &laquo; avec plus de 40 % des effectifs qui ont plus de 50 ans, les d&eacute;parts en fin de carri&egrave;re devraient &ecirc;tre nombreux au cours de la prochaine d&eacute;cennie. &raquo; L'agriculture risque donc de manquer de bras... alors m&ecirc;me que les agriculteurs peinent d&eacute;j&agrave; &agrave; recruter ! L'ann&eacute;e derni&egrave;re, 12 000 postes n'avaient pas trouv&eacute; preneur. Confront&eacute;s &agrave; &laquo; un v&eacute;ritable d&eacute;fi d'attractivit&eacute; &raquo;, les m&eacute;tiers agricoles &laquo; devront (...) susciter de nouvelles vocations aupr&egrave;s des jeunes &raquo;, conclut le minist&egrave;re.R&eacute;glementations changeantes, pratiques techniques pointues, nouvelles attentes de la soci&eacute;t&eacute;, incertitudes &eacute;conomiques, etc. L'acte de production devient de plus en plus complexe. Une &eacute;volution qui est &agrave; la fois un avantage (int&eacute;r&ecirc;t intellectuel) et un frein (haut niveau de comp&eacute;tences) pour l'attractivit&eacute;. L'agriculture a une autre carte &agrave; jouer : alors qu'elle se num&eacute;rise &agrave; vitesse &agrave; grand V, elle peut compter sur les nouvelles technologies pour attirer les nouvelles g&eacute;n&eacute;rations. &Agrave; condition que l'enseignement leur apporte les comp&eacute;tences ad&eacute;quates.<h2>Et (apr&egrave;s) demain ?</h2>Sous la houlette du minist&egrave;re de l'Agriculture, une trentaine d'experts ont planch&eacute; sur l'avenir de l'enseignement agricole. Ils ont &eacute;labor&eacute; quatre sc&eacute;narii &agrave; l'horizon 2030. Pour eux, les sc&eacute;narii 2 et 4 sont &laquo; les plus optimistes &raquo;, les 1 et 3 &eacute;tant &laquo; non souhaitables &raquo;.<h2>1 - &laquo; M&eacute;tropolisations et soci&eacute;t&eacute; duale &raquo;</h2>Taux de ch&ocirc;mage &eacute;lev&eacute;, morosit&eacute; &eacute;conomique, d&eacute;veloppement du statut de travailleur ind&eacute;pendant (ub&eacute;risation). -&gt; Secteurs porteurs : automatisation,robotique, intelligence artificielle, analyse des donn&eacute;es, m&eacute;diation, logistique, et commercialisation.<h2>2 - &laquo; &Eacute;conomie verte et territoires &raquo;</h2>Transition &eacute;cologique conduisant &agrave; un regain de croissance, politiques territoriales dynamiques, &eacute;cologie industrielle et &eacute;conomie circulaire. -&gt; M&eacute;tiers techniques valoris&eacute;s, ainsi que la formation et le conseil. Les m&eacute;tiers les moins attractifs ont du mal &agrave; trouver des candidats.<h2>3 - &laquo; Le moins cher, par choix ou par force &raquo;</h2>&Eacute;conomie guid&eacute;e par l'optimisation des co&ucirc;ts, ch&ocirc;mage persistant, baisse des financements publics, assouplissement du droit du travail et des normes. -&gt; March&eacute; du travail bipolaris&eacute; (entre emplois peu qualifi&eacute;s et emplois surqualifi&eacute;s), comp&eacute;tences recherch&eacute;es en gestion, finance et conduite de projets.<h2>4 - &laquo; La nature anthropis&eacute;e et imit&eacute;e &raquo;</h2>Lien social mis en avant, innovation technologique favoris&eacute;e (notamment dans la bio&eacute;conomie), pression accrue des consommateurs (notation), conflits d'usage fr&eacute;quents. -&gt; Travail de plus en plus nomade, mutualisation pouss&eacute;e entre entreprises, comp&eacute;tences techniques pointues, retours en formation fr&eacute;quents.<h2>&laquo; Il faut former les jeunes sur la volatilit&eacute; des prix &raquo;</h2>L'enseignement agricole s'est-il adapt&eacute; aux &eacute;volutions de l'agriculture ? L'agriculture &eacute;volue de plus en plus vite et l'enseignement doit aussi s'adapter. Nous souhaitons que les enseignants soient mieux form&eacute;s dans ce sens. Mais le minist&egrave;re en a-t-il les moyens ? Par exemple, il faudrait mettre en place un module sur la volatilit&eacute; des prix agricoles. Les jeunes doivent avoir des bases solides pour comprendre la volatilit&eacute;, r&eacute;agir rapidement et adapter leur exploitation.La gestion des risques n'est pas assez dans les m&oelig;urs non plus. En termes d'agriculture num&eacute;rique, les &eacute;tablissements s'adaptent plus ou moins vite. La transformation de l'enseignement agricole a d&eacute;j&agrave; commenc&eacute;.Dans quel sens voulez-vous voir &eacute;voluer l'enseignement agricole ? Avant tout, il doit rester agricole ! Nous en sommes fi ers et nous ne voulons surtout pas qu'il se retrouve dans le giron de l'&Eacute;ducation nationale. &Ecirc;tre dans le p&eacute;rim&egrave;tre du minist&egrave;re de l'Agriculture permettra de s'adapter aux besoins et aux &eacute;volutions futures de l'agriculture. Aujourd'hui, les exploitants sont pr&eacute;sents dans les conseils d'administration des &eacute;tablissements. C'est un fonctionnement que nous voulons conserver.Comment redonner de l'attractivit&eacute; aux formations &ndash; et donc aux m&eacute;tiers &ndash; agricoles ? L'attractivit&eacute; passera aussi par l'action syndicale. Si nous parvenons &agrave; valoriser nos produits et &agrave; mieux vivre de notre travail, ce sera bon pour notre image. Pour cela, il faut des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs et une Pac qui nous donne de la lisibilit&eacute; &agrave; moyen terme. L'attractivit&eacute; passera aussi par une communication qui refl&egrave;te la diversit&eacute; des territoires et des pratiques agricoles.Source : JAMAG - n&deg; 745&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En d&eacute;cembre 2017, le Centre d&#039;&eacute;tudes et de prospective du minist&egrave;re de l &#039;Agriculture a publi&eacute; deux &eacute;tudes : &gt; L&#039;enseignement technique agricole : dipl&ocirc;mes, insertions et perspectives d&#039;emploi ; &gt; M&eacute;tiers, qualifications et emplois li&eacute;s &agrave; l&#039;enseignement agricole : quatre sc&eacute;narios d&#039;ici 2030. &Agrave; t&eacute;l&eacute;charger sur bit.ly/2qSuBGi
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Plus de mixité, moins d’enfants d’agriculteurs : ces dernières décennies, l’enseignement agricole a connu de profonds changements. Mais à quoi ressemblera le lycée agricole de 2030 ? Le ministère de l’Agriculture a tenté de répondre à cette question en menant un travail prospectif


ZOOM sur l'éducation : Quel avenir pour l’enseignement agricole ?

Objet de passions &agrave; chaque r&eacute;vision, il est pr&eacute;vu que la PAC soit r&eacute;form&eacute;e&nbsp;apr&egrave;s 2020, fin du cycle en cours. La Commission europ&eacute;enne doit pr&eacute;senter sa&nbsp;proposition l&eacute;gislative en la mati&egrave;re en fin de semaine, apr&egrave;s en avoir &eacute;dict&eacute;&nbsp;les grandes lignes en novembre.&nbsp;&nbsp; Les eurod&eacute;put&eacute;s se sont accord&eacute;s &agrave; une large majorit&eacute; (468 voix pour, 123&nbsp;contre et 89 abstentions) sur leurs lignes rouges dans cette discussion. S'ils&nbsp;sont d'accord avec une plus grande flexibilit&eacute; permettant aux Etats d'adapter&nbsp;la PAC &agrave; leurs besoins, ils ont rejet&eacute; toute "renationalisation" qui pourrait&nbsp;selon eux fausser la concurrence.&nbsp;&nbsp; "Je pense que nous devrions simplement nous poser la question: quel type&nbsp;d'agriculture voulons-nous r&eacute;ellement en Europe ? Et nous devrions promouvoir&nbsp;une agriculture bas&eacute;e sur des exploitations familiales, une agriculture&nbsp;durable, une agriculture qui est &eacute;galement innovante, qui fa&ccedil;onne notre&nbsp;paysage culturel, ainsi qu'une agriculture attrayante pour les jeunes qui&nbsp;pourront continuer &agrave; pratiquer l'agriculture en Europe demain", a d&eacute;clar&eacute; le&nbsp;rapporteur de la r&eacute;solution, l'Italien Herbert Dorfmann (PPE, droite).&nbsp;&nbsp; <h2>augment&eacute; ou maintenu</h2>A ce titre, les eurod&eacute;put&eacute;s plaident pour une meilleure r&eacute;partition des&nbsp;fonds entre Etats membres, ainsi qu'une nouvelle m&eacute;thode pour calculer les&nbsp;aides directes aux agriculteurs, notamment pour cibler les petites et moyennes&nbsp;exploitations et les jeunes agriculteurs.&nbsp;&nbsp; Ils se sont prononc&eacute;s pour un plafonnement des paiements obligatoires, ce&nbsp;qui signifierait moins d'argent pour les plus grandes exploitations.&nbsp;&nbsp; Tr&egrave;s soucieux face &agrave; la multiplication des accords de libre-&eacute;change sign&eacute;s&nbsp;par l'UE, ils souhaitent &eacute;galement que les secteurs les plus sensibles soient&nbsp;exclus des n&eacute;gociations commerciales.&nbsp;&nbsp; Pour parvenir &agrave; une PAC ambitieuse, il faut "que le budget de la PAC soit&nbsp;augment&eacute; ou maintenu en euros constants dans le prochain" budget pluriannuel&nbsp;(2021-2027), ont soulign&eacute; les eurod&eacute;put&eacute;s.&nbsp;&nbsp; Le Parlement est mont&eacute; au cr&eacute;neau contre les chiffres avanc&eacute;s par la&nbsp;Commission europ&eacute;enne dans sa proposition de budget pluriannuel. Cette&nbsp;derni&egrave;re assure qu'avec un budget de 365 milliards d'euros entre 2021-2027, la&nbsp;coupe est "limit&eacute;e" &agrave; moins de 5%; moins de 4% pour les seuls paiements&nbsp;directs.&nbsp;&nbsp; Mais selon les calculs du Parlement, qui prend notamment en compte&nbsp;l'inflation, la baisse se monterait plut&ocirc;t &agrave; plus de 15%, dont plus de 10%&nbsp;pour les paiements directs et plus de 25% pour le d&eacute;veloppement rural.


Le Parlement européen s'est opposé mercredi à toute "renationalisation" de la Politique agricole commune (PAC) et a défendu un budget au moins équivalent pour cette politique historique de l'UE, pour laquelle des coupes sont annoncées dans le projet de budget pluriannuel de l'Union.


Le Parlement européen veut éviter toute "renationalisation" de la PAC

Le 2 mai, le sol s'est effondr&eacute; sous les pieds du gouvernement et des&nbsp;responsables du secteur agricole fran&ccedil;ais, principal b&eacute;n&eacute;ficiaire depuis 1957&nbsp;des mannes europ&eacute;ennes de la politique agricole commune qui ont permis l'essor&nbsp;productif du pays depuis l'apr&egrave;s-guerre. Pour faire face au Brexit et aux nouvelles pr&eacute;occupations migratoires et&nbsp;s&eacute;curitaires de l'UE, la Commission a annonc&eacute; ce jour-l&agrave; ses pr&eacute;visions&nbsp;budg&eacute;taires 2021-2027 pr&eacute;voyant une r&eacute;duction de 5% du budget de la PAC. Une&nbsp;proposition jug&eacute;e "inacceptable" par le gouvernement fran&ccedil;ais qui attend avec&nbsp;inqui&eacute;tude le 1er juin, date &agrave; laquelle la Commission doit d&eacute;tailler le volet&nbsp;agricole.&nbsp;&nbsp; Sur le premier "pilier", les aides directes &agrave; l'hectare re&ccedil;ues par les&nbsp;agriculteurs, le recul des cr&eacute;dits serait en r&eacute;alit&eacute; de 14,7%, pr&eacute;dit le&nbsp;s&eacute;nateur LR de la Manche Jean Bizet, qui a interpell&eacute; le gouvernement fran&ccedil;ais&nbsp;mardi au S&eacute;nat. Sur le deuxi&egrave;me "pilier", celui du d&eacute;veloppement rural (aide aux&nbsp;installations de jeunes agriculteurs, aux zones d&eacute;favoris&eacute;es, au bio, etc.),&nbsp;le recul des budgets allou&eacute;s sera de 27,3%, selon lui.&nbsp;"La France n'acceptera pas cette baisse drastique (...) car elle pourrait&nbsp;porter des cons&eacute;quences tr&egrave;s importantes sur la viabilit&eacute; de nombreuses&nbsp;exploitations", a r&eacute;sum&eacute; mardi le secr&eacute;taire d'Etat Jean-Baptiste Lemoyne&nbsp;devant le S&eacute;nat. Un tiers des agriculteurs fran&ccedil;ais vivent d&eacute;j&agrave; avec des&nbsp;revenus mensuels de moins de 350 euros, subventions europ&eacute;ennes comprises. Le ministre de l'Agriculture, St&eacute;phane Travert, tente de constituer une&nbsp;alliance avec d'autres pays europ&eacute;ens sur le sujet. La premi&egrave;re r&eacute;union a lieu&nbsp;jeudi &agrave; Madrid. En France, le sujet n'a &eacute;t&eacute; qu'effleur&eacute; durant les dix jours de d&eacute;bat &agrave;&nbsp;l'Assembl&eacute;e nationale sur une loi concernant l'agriculture et l'alimentation,&nbsp;pourtant destin&eacute;e &agrave; redonner du revenu aux agriculteurs et &agrave; permettre&nbsp;d'augmenter la qualit&eacute; de leurs productions. C'est &agrave; peine si les d&eacute;put&eacute;s ont pu obtenir la promesse d'un rapport avant&nbsp;le 30 septembre r&eacute;capitulant, d&eacute;partement par d&eacute;partement, les aides du&nbsp;premier pilier vers&eacute;es en 2017.<h2>Aides "contra-cycliques"</h2>"Comp&eacute;titivit&eacute; en berne", "mont&eacute;e en gamme trop lente", "bilan &eacute;cologique&nbsp;pr&eacute;occupant", "transition poussive vers le bio": critique quant aux&nbsp;cons&eacute;quences de la PAC sur l'agriculture fran&ccedil;aise, l'&eacute;conomiste&nbsp;Jean-Pisani-Ferry, ancien directeur du centre de recherche pro-europ&eacute;en&nbsp;Bruegel et conseiller d'Emmanuel Macron durant la campagne pr&eacute;sidentielle, est&nbsp;favorable &agrave; une dose de "renationalisation" des subventions, propos&eacute;e par la&nbsp;Commission europ&eacute;enne pour g&eacute;rer la p&eacute;nurie. Cela pourrait "utilement contribuer &agrave; la n&eacute;cessaire red&eacute;finition de notre&nbsp;mod&egrave;le agricole", a-t-il &eacute;crit dans une tribune dans le Monde dat&eacute; du 25 mai,&nbsp;o&ugrave; il juge mal employ&eacute;s les quelque 10 milliards d'euros touch&eacute;s annuellement&nbsp;par la France.&nbsp;&nbsp; Agriculture Strat&eacute;gies (ex-Momagri) propose pour sa part une approche&nbsp;radicalement diff&eacute;rente de celle de la Commission, disant tirer les&nbsp;conclusions de "l'effondrement" des positions "ultra-lib&eacute;rales" de&nbsp;l'Organisation mondiale du Commerce. Ce centre de recherche travaille avec le syndicat des Jeunes agriculteurs,&nbsp;proche de la FNSEA, le vice-pr&eacute;sident LREM du conseil r&eacute;gional de Bretagne&nbsp;Olivier Allain, un proche d'Emmanuel Macron (il a contribu&eacute; &agrave; l'&eacute;criture de sa&nbsp;strat&eacute;gie agricole durant sa campagne pr&eacute;sidentielle), ou encore le d&eacute;put&eacute;&nbsp;europ&eacute;en f&eacute;ru de sujets agricoles Eric Andrieu (groupe socialiste et&nbsp;d&eacute;mocrate).&nbsp;&nbsp; "Les agriculteurs ne peuvent pas survivre lorsqu'ils sont expos&eacute;s&nbsp;directement &agrave; la volatilit&eacute; des march&eacute;s, or la plupart des grands pays&nbsp;agricoles, Br&eacute;sil, USA, Chine, Inde, ont tous des politiques de soutien &agrave; la&nbsp;production agricole, c'est-&agrave;-dire des prix minimum garantis &agrave; leurs&nbsp;agriculteurs: l'UE est le seul bloc qui continue de croire &agrave; la fiction des&nbsp;aides &agrave; l'hectare d&eacute;coupl&eacute;es de la production, v&eacute;hicul&eacute;e par l'OMC", explique&nbsp;&agrave; l'AFP Jacques Carles, pr&eacute;sident d'Agriculture Strat&eacute;gies et ancien haut&nbsp;fonctionnaire europ&eacute;en. Selon lui, la future PAC doit "donner aux producteurs les moyens de&nbsp;r&eacute;sister &agrave; la volatilit&eacute; des march&eacute;s en rendant les aides +contra-cycliques+",&nbsp;c'est-&agrave;-dire en les transformant en assurance contre les al&eacute;as de march&eacute;, qui&nbsp;seraient vers&eacute;es par Bruxelles lorsque les prix passent sous un certain seuil.


La France planche avec inquiétude sur la future politique agricole en préparation à Bruxelles pour l'après 2020, certains réclamant une "réforme en profondeur" de la PAC par crainte d'un déclin massif du secteur paysan et agroalimentaire.


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