<p>Si on a plus la propension &agrave; parler des trains qui arrivent en retard que des TER qui sont &agrave; l&rsquo;heure, il en va de m&ecirc;me en sant&eacute; animale o&ugrave; la propagation fulgurante de la grippe aviaire comme la menace d&rsquo;une diffusion de la peste porcine africaine au cheptel tricolore font davantage la une des m&eacute;dias nationaux que les efforts r&eacute;alis&eacute;s au quotidien par les &eacute;leveurs pour se pr&eacute;munir d&rsquo;une multitude de virus, bact&eacute;ries et autres parasites.</p><p>Chaque ann&eacute;e, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du groupement de d&eacute;fense sanitaire du Cantal est l&rsquo;occasion d&rsquo;attester de l&rsquo;efficacit&eacute; des prophylaxies, plans de pr&eacute;vention et d&rsquo;assainissement d&eacute;ploy&eacute;s par les agriculteurs pour qui la sant&eacute; de leur cheptel reste une priorit&eacute; quoi qu&rsquo;en disent les militants welfaristes.</p><p>La campagne 2021 est ainsi &agrave; l&rsquo;image de cette ma&icirc;trise globale du sanitaire en &eacute;levage. <strong>Rien &agrave; signaler sur le front de la tuberculose et de la leucose bovines, RAS &eacute;galement dans les &eacute;levages porcins(1), ni dans les cheptels ovins et caprins m&ecirc;me si la brucellose des petits ruminants est toujours surveill&eacute;e.</strong></p><p><br><strong>Besnoitiose : agir avant d&rsquo;&ecirc;tre pris de vitesse</strong><br>Nouvelle venue depuis quelques ann&eacute;es sur la sc&egrave;ne agricole cantalienne, la besnoitiose fait elle l&rsquo;objet d&rsquo;un plan d&rsquo;action volontariste de la part du GDS 15 qui souhaite prendre le taureau par les cornes et enrayer sa propagation avant qu&rsquo;elle ne s&rsquo;installe durablement dans les &eacute;levages du d&eacute;partement.</p><div class="citation">
    <span>"Un plan qui s&rsquo;articule autour de trois actions : d&eacute;pistage sur les laits de tank, analyses sur sang dans le cadre des prophylaxies prises en charge &agrave; hauteur de 40 % par le groupement (25 % en 2021) et accompagnement des &eacute;leveurs faisant d&eacute;pister leurs bovins avant la mont&eacute;e en estives collectives (prise en charge des s&eacute;rologies &agrave; hauteur de 40 % en 2022). Le taux de positivit&eacute; dans le cadre des prophylaxies r&eacute;alis&eacute;es s&rsquo;&eacute;tablit pour l&rsquo;heure en 2022 &agrave; 4,3 % (contre 4,5 % en 2021 et 10,3 % en 2020)."</span>
</div>
<p>&nbsp;&ldquo;Il n&rsquo;y a pas moins de cas positifs mais vu que le volume d&rsquo;analyses augmente, ils sont davantage dilu&eacute;s&rdquo;, pr&eacute;cise Delphine Giraud, responsable du service sanitaire au GDS (photo). Le programme porte n&eacute;anmoins ses fruits, un d&eacute;pistage pr&eacute;coce permettant de d&eacute;celer un animal positif mais souvent asymptomatique avant qu&rsquo;il ne contamine le reste du troupeau. &ldquo;C&rsquo;est une maladie qui s&rsquo;ach&egrave;te, rappelle Delphine Giraud. Id&eacute;alement, tout bovin introduit devrait &ecirc;tre d&eacute;pist&eacute;. Les &eacute;leveurs confondent avec la d&eacute;rogation de prise de sang IBR.&rdquo;<br><strong>IBR : &eacute;radication d&rsquo;ici 2027</strong><br>Effectivement, les cheptels qualifi&eacute;s indemnes IBR (rhinotrach&eacute;ite infectieuse bovine) depuis plus de trois ans vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; compter de novembre prochain d&rsquo;un all&egrave;gement&nbsp;: ils ne devront faire analyser que 40 bovins de plus de 2 ans dans le cadre du maintien de leur statut. Un all&egrave;gement qui n&rsquo;enl&egrave;ve rien &agrave; l&rsquo;obligation pour la France (et le Cantal) d&rsquo;&eacute;radiquer la maladie d&rsquo;ici 2027, comme le pr&eacute;voit la LSA, loi de sant&eacute; animale europ&eacute;enne. &ldquo;L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est vraiment de mettre bretelles et ceinture pour ne pas recontaminer des cheptels assainis&rdquo;, souligne la responsable. Si la France a r&eacute;ussi &agrave; faire reconna&icirc;tre son protocole national et son statut indemne, 99,8 % de son cheptel devra &ecirc;tre qualifi&eacute; indemne d&rsquo;ici quatre ans et demi. &Agrave; ce jour, ce ratio atteint 95,1 %. &Agrave; mi-mai, il restait 2 957 bovins positifs vaccin&eacute;s r&eacute;partis dans<br>130 cheptels(2). &ldquo;C&rsquo;est peu, on travaille dessus et on se d&eacute;place dans les &eacute;levages concern&eacute;s pour trouver la source des nouvelles contaminations (voisinage, achat, rassemblements d&rsquo;animaux, estives) et conventionner avec les &eacute;leveurs sur un plan d&rsquo;assainissement, avance Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, directeur du GDS. Ces derniers ne sont pas forc&eacute;ment de mauvais &eacute;l&egrave;ves mais sont souvent victimes d&rsquo;une recontamination.&rdquo;<br><strong>BVD : strat&eacute;gie payante</strong><br><strong>Satisfecit &eacute;galement sur la strat&eacute;gie de lutte contre la BVD (diarrh&eacute;e virale bovine), avec un taux de positivit&eacute; des pr&eacute;l&egrave;vements auriculaires &agrave; la naissance qui d&eacute;cro&icirc;t sensiblement&nbsp;: 0,05 % ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022 contre 0,31 % sur l&rsquo;ann&eacute;e 2020.</strong> Ce qui s&rsquo;accompagne parall&egrave;lement d&rsquo;un repli du nombre d&rsquo;IPI&nbsp; (83 d&eacute;tect&eacute;s sur le premier quadrimestre de 2022, contre 442 sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021 et 595 en 2020) et du nombre de plans d&rsquo;assainissement ouverts (22 &agrave; fin avril 2022, contre 117 sur 2021 et 200 en 2020). &ldquo;Les chiffres sont encourageants, les &eacute;leveurs jouent le jeu, la technique et les plans montrent leur efficacit&eacute;&rdquo;, salue Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, &eacute;voquant par ailleurs un fort ratio (85,6 %) de bovins connus non IPI. &ldquo;La petite frange qui reste correspond aux femelles de trois ans qui n&rsquo;ont pas encore v&ecirc;l&eacute;&rdquo;, indique Delphine Giraud.<br><br>(1) Si ce n&rsquo;est l&rsquo;&eacute;p&eacute;e de Damocl&egrave;s de la PPA dont un cas a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; fin mai en Allemagne &agrave; la fronti&egrave;re avec la France.<br>(2) Pour ces cheptels non indemnes, obligation de s&eacute;rologies individuelles sur tous les bovins de plus d&rsquo;un an.</p>


À la veille de son assemblée générale, le Groupement de défense sanitaire dresse le bulletin de santé du troupeau cantalien. Une situation sous bonne maîtrise mais une vigilance permanente.

Le bon bilan de santé du cheptel cantalien

<div>
<p>C&rsquo;est donc officiel. Pour la premi&egrave;re fois, le prix du lait conventionnel a &eacute;t&eacute;, en avril, sup&eacute;rieur au prix du lait <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio">bio</a>&thinsp;: <strong>405,9 &euro;/1000 litres contre 399,5 &euro; en prix de base</strong> et 428&nbsp;&euro;/1000 litres contre 423,2 &euro; &agrave; teneurs r&eacute;elles, selon les services statistiques du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<strong> Le prix de base du lait conventionnel a augment&eacute; dans pr&egrave;s de 23&nbsp;% sur un an</strong> quand celui du lait bio s&rsquo;est repli&eacute; de 1,8&nbsp;%.</p>

<p>Toutefois, la situation ne devrait &ecirc;tre que transitoire. La saisonnalit&eacute; du prix bio est bien plus marqu&eacute;e que celle du conventionnel. L&rsquo;&eacute;cart de prix est d&rsquo;environ 80&nbsp;&euro;/1000 l entre le printemps o&ugrave; le prix est le plus bas et le second semestre o&ugrave; il est le plus haut.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bio/les-filieres-bio-lancent-une-campagne-de-pub-un-million-deuros">Les fili&egrave;res bio lancent une campagne de pub &agrave; un million d&rsquo;euros</a></div>

<p>En signe de qualit&eacute; AOP et IGP, alors qu&rsquo;habituellement les prix suivaient les tendances du lait conventionnel, <strong>les niveaux de prix en AOP/IGP plafonnent depuis octobre&nbsp;2021.</strong></p>

<h3>Des collectes en recul partout</h3>

<p><strong>En France, comme en Europe, la collecte de lait de vache continue sa baisse.</strong> En avril, la collecte hexagonale diminue de 2&nbsp;% par rapport &agrave; avril&nbsp;2021. En cumul annuel, le repli s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; -1,3&nbsp;%. Tous les bassins de productions sont concern&eacute;s.</p>

<p>Dans le Grand-Ouest et la Normandie, le retrait est un peu moins marqu&eacute; (respectivement -0,5&nbsp;% et -0,9&nbsp;% entre avril&nbsp;2022 et avril&nbsp;2021). En cumul annuel,<strong> seule la production du Grand-Ouest est en tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re hausse (+&nbsp;0,2&nbsp;%)</strong>. Elle diminue partout ailleurs.</p>

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio-la-baisse-de-la-consommation-de-produits-laitiers-se-poursuit">La baisse de la consommation de produits laitiers bio se poursuit</a></div>
</div>



Boosté par une collecte en retrait, le prix du lait conventionnel poursuit son ascension.

Le prix du lait conventionnel dépasse le bio en avril

<p>Selon les statistiques d&rsquo;Agreste relative au mois d&rsquo;avril dernier, les prix du lait conventionnel ont &eacute;t&eacute; pour la premi&egrave;re fois sup&eacute;rieurs &agrave; ceux du lait bio&nbsp;: le premier a bondi de 23% sur un an pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 406 euros les 1000 litres tandis que le second s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute; de 1,8% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 400 euros les 1000 litres. Dans le m&ecirc;me temps, les indices de prix des autres laits avec signes de qualit&eacute; AOP/IGP ont augment&eacute; de +10,2%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/9/9/4549920-1-fre-FR/577abed6655a-inte-rieur-jpg" alt="Evolution du prix du lait bio et conventionnel &agrave; teneurs r&eacute;elles (Source : Agreste)" height="894" width="1236" /><figcaption>Evolution du prix du lait bio et conventionnel &agrave; teneurs r&eacute;elles (Source : Agreste)</figcaption></figure>

</div>
<p>En ce qui concerne les volumes, la part de lait bio continue de progresser. Alors qu&rsquo;elle repr&eacute;sentait 5,2% de l&rsquo;ensemble de la collecte de lait en 2021, elle est mont&eacute;e &agrave; 5,8% en avril. La part des laits AOP/IGP s&rsquo;&eacute;tablit quant &agrave; elle &agrave; 16,7% en avril, contre une moyenne de 16,9% en 2021. Tous laits de vache confondus, la collecte demeure sur une tendance baissi&egrave;re&nbsp;: -2% en avril contre -1,5% sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e 2021.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/1/0/4550127-1-fre-FR/afee7fa84fa5-inte-rieur1-jpg" alt="Le groupement Biolait a d&eacute;cid&eacute; de remettre le lait bio au centre du village (Cr&eacute;dit photo : Biolait)" height="1498" width="2014" /><figcaption>Le groupement Biolait a d&eacute;cid&eacute; de remettre le lait bio au centre du village (Cr&eacute;dit photo : Biolait)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Rep&egrave;re &laquo;&nbsp;Il lait l&agrave;&nbsp;!&nbsp;&raquo; de Biolait</h2><p>Les derni&egrave;res donn&eacute;es d&rsquo;Agreste confirment <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-ventes-de-bio-en-baisse-en-2021-pour-la-premiere-fois-en-huit-ans" target="_blank">la crise de croissance que traverse l&rsquo;agriculture bio en g&eacute;n&eacute;ral et le lait en particulier</a>.&nbsp;Selon l&rsquo;Agence bio, les ventes de lait bio et de produits laitiers ont baiss&eacute; respectivement de 5,6% et 5,4% en 2021 (alors qu&rsquo;elles avaient progress&eacute; de 9,1% et 7% en 2020), dans un march&eacute; global en retrait de 1,3%, moins marqu&eacute; que l&rsquo;ensemble du march&eacute; alimentaire (-2,28%)</p><p>Selon l&rsquo;Agence bio, l&rsquo;industrialisation, l&rsquo;extension des gammes de produits et leur croissance dans les rayons de la grande distribution d&eacute;sar&ccedil;onnent certains consommateurs, qui en viennent &agrave; douter des garanties du label, s&rsquo;agissant notamment de l&rsquo;absence de pesticides.</p><p>Le groupement Biolait et ses 1400 fermes ont d&eacute;cid&eacute; de remettre le lait bio au centre du village en lan&ccedil;ant le rep&egrave;re &laquo;&nbsp;Il lait l&agrave;&nbsp;!&nbsp;&raquo; destin&eacute; &agrave; identifier <a href="https://illaitla.fr/" target="_blank">le lait bio et ses b&eacute;n&eacute;fices sur la biodiversit&eacute;, le bien-&ecirc;tre animal ou encore l&rsquo;emploi et la juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs</a>. Un logo de plus...</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/etiquetage-l-overdose-de-logos" target="_blank" title="">Etiquetage : l&rsquo;overdose de logos</a>
</aside>



En avril, le prix standard du lait conventionnel, en hausse de près de 23% sur un an, s’est établi à 406 euros les 1000 litres, soit 6 euros de plus que le bio, en baisse de 1,8%. Une première selon Agreste. A la relance, Biolait lance le repère « Il lait là ! ».

Le lait conventionnel plus cher que le lait bio

<p>Ouvert depuis le 30 mai, le <a href="https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Plan-de-resilience/Alimentation-animale-eleveurs" target="_blank">guichet pour l&rsquo;aide aux &eacute;leveurs</a> confront&eacute;s &agrave; une hausse des co&ucirc;ts de l&rsquo;alimentation animale suite &agrave; la guerre en Ukraine&nbsp;devait clore vendredi 17 juin.</p>

<p><strong>Le date butoir est report&eacute;e et fix&eacute;e au mercredi 29 juin 2022 &agrave; 12h.</strong></p>

<p>L'&eacute;tablissement pr&eacute;vient &eacute;galement que deux interruptions de service auront lieu le mardi 21 juin de 12h &agrave; 14h et toute la journ&eacute;e du samedi 25 juin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/fragilises-producteurs-et-transformateurs-de-lait-de-chevre-tirent-la-sonnette-dalarme" target="_blank">Fragilis&eacute;s, producteurs et transformateurs de lait de ch&egrave;vre tirent la sonnette d&rsquo;alarme</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/plan-de-resilience-agricole-laide-aux-eleveurs-mode-demploi" target="_blank">Plan de r&eacute;silience agricole : l&rsquo;aide aux &eacute;leveurs pour l'alimentation animale, mode d&rsquo;emploi</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/guerre-en-ukraine-et-hausse-des-couts-demandez-la-prise-en-charge-des-cotisations-msa" target="_blank">Guerre en Ukraine et hausse des co&ucirc;ts : demandez la prise en charge de vos cotisations MSA</a></div>



FranceAgriMer a annoncé sur son site le report de la date de demande de prise en charge des surcoûts de l'alimentation animale. L'ouverture du téléservice est ainsi prolongée jusqu'au mercredi 29 juin 2022 à 12h.

Guerre en Ukraine - Prolongation de la période de demande de l'aide alimentation animale

<div class="citation">
    <span>"Les march&eacute;s fonciers ruraux sont en plein boom. Ils ont bondi de plus de 55% en 2021 &agrave; l&#039;&eacute;chelle nationale pour un volume d&#039;affaires de pr&egrave;s de 7,72 milliards d&#039;euros (+22%)."</span>
</div>
<p>La r&eacute;gion AuRa n'est pas en reste. Lors de son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, la Safer AuRA a t&eacute;moign&eacute; rencontrer un rebond de ses activit&eacute;s. Elle a ainsi suivi en 2021, plus de 1 700 dossiers, soit une hausse de 8% par rapport &agrave; 2020 pour un volume total de plus de 439 millions d'euros. <strong>"La crise sanitaire et les taux bas des emprunts sont &agrave; l'origine de cette dynamique qui se poursuit sur ces six premiers mois de 2022"</strong> souligne Gilles Flandin, le pr&eacute;sident qui craint toutefois, en raison de la guerre en Ukraine et de ses cons&eacute;quences en cascade, voir poindre des difficult&eacute;s d'accessions aux terres pour les agriculteurs.<br>&nbsp;</p><p><strong>La terre au c&oelig;ur de nombreux enjeux</strong></p><p><br>La Safer est un acteur incontournable de la gestion du foncier agricole depuis plus 50 ans. Chaque ann&eacute;e elle oriente en moyenne plus de 5 000 ha sur le territoire de la r&eacute;gion AuRA dont 1 200 ha d&eacute;di&eacute;s &agrave; l'installation et la consolidation d'exploitations agricoles, le remaniement parcellaire et le d&eacute;veloppement local. Un r&ocirc;le pivot loin d'&ecirc;tre simple face aux &eacute;volutions soci&eacute;tales. " Toutes les Safer ont des exp&eacute;riences similaires. Entre nous, nous sommes d'accord pour pr&eacute;server le foncier agricole et sa fonction nourrici&egrave;re. Mais comment mettre tout &ccedil;a en place... ?" Gilles Flandin prend l'exemple de la Safer Occitanie.</p><div class="citation">
    <span>"Dans cette r&eacute;gion, &quot;la cabannisation&quot;, soit la construction de cabannes ou de petits habitats, sur de petites parcelles se multiplie &quot;enlevant du pouvoir nourricier &agrave; la terre&quot;. La Safer locale se moblilise pour contrer le ph&eacute;nom&egrave;ne et r&eacute;cup&eacute;rer des jach&egrave;res. &quot;C&#039;est un petit exemple mais si le ph&eacute;nom&egrave;ne s&#039;&eacute;graine dans d&#039;autres r&eacute;gions, cela peut g&eacute;n&eacute;rer de nombreuses pertes fonci&egrave;res &agrave; l&#039;&eacute;chelle du territoire national."</span>
</div>
<p>Le r&ocirc;le des Safer n'est pas sans limite puisque encadr&eacute; par la loi. "La disponibilit&eacute; fonci&egrave;re reste entre les mains des locataires et propri&eacute;taires" rappelle Muriel Gozal, directrice de la FNSafer. Mais dans toutes les questions o&ugrave; la terre est au centre des &eacute;changes, vient s'accumuler au juridique un droit conventionnel, pas toujours respectueux du premier. "La Safer se retrouve r&eacute;guli&egrave;rement au sein de groupes de pouvoirs, plus ou moins respectueux de la loi, car on rattache &agrave; la terre des relations entre personnes ou groupes sociaux" explique Adrien Baysse-Lain&eacute;. Le g&eacute;ographe et chercheur au CNRS t&eacute;moigne au cours de ses recherches avoir rencontr&eacute; des situations o&ugrave; les ventes de terres, dans certaines r&eacute;gions, d&eacute;pendaient de l'emprise d'une minorit&eacute; de personnes. Les &eacute;changes fonciers et surtout la disponibilit&eacute; en terre pour les nouveaux arrivants sont de ce fait limit&eacute;s. &Agrave; contrario, il affirme que dans les r&eacute;gions o&ugrave; "la Safer est plus pr&eacute;sente" il y a davantage d'&eacute;changes.<br>&nbsp;</p><p><strong>Un nouveau PPAS 2022-2028</strong></p><p><br>La terre n'a jamais &eacute;t&eacute; au centre d'autant d'enjeux. Source de vie, elle doit &ecirc;tre pr&eacute;serv&eacute;e autant qu'elle doit permettre de nourrir et d'abriter les populations. La Safer AuRA s'adapte &agrave; ces attentes en mettant en place un nouveau PPAS, plan pluri-annuel strat&eacute;gique, 2022-2028. &Agrave; travers ce dernier, elle s'engage &agrave; renforcer son r&ocirc;le d'acteur dans la pr&eacute;servation des ressources et de la transition &eacute;cologique. Elle va ainsi am&eacute;liorer sa pr&eacute;sence au sein des territoires pour maintenir les sols productifs et diminuer les consommations masqu&eacute;es de foncier. La Safer AuRA promet &eacute;galement de renforcer son r&ocirc;le d'expertise aupr&egrave;s des diff&eacute;rents acteurs locaux (chambres d'agriculture, communaut&eacute;s de communes...).<br><strong>Elle n'en oublie pas son r&ocirc;le cl&eacute; dans l'agriculture et le d&eacute;veloppement des territoires, en s'engageant dans la s&eacute;curisation de la production alimentaire et l'installation des jeunes.</strong></p><p>&nbsp;</p>


Les marchés fonciers ruraux évoluent partout en France .
La Safer AuRA veut renforcer son rôle

La Safer régionale clôture son année 2021 sur un bilan d'activité en hausse de 8%.

<p>La 31&deg; &eacute;dition du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage aura lieu du<strong> mardi 4 au vendredi 7 octobre</strong> prochain. La volont&eacute; est toujours de conforter la place de rendez-vous. <em>&laquo;&nbsp;Le Sommet c&rsquo;est un tr&eacute;pied. C&rsquo;est d&rsquo;abord un <strong>carrefour d&rsquo;affaires</strong> li&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, c&rsquo;est ensuite un salon connu </em><em>depuis sa cr&eacute;ation </em><em>pour </em><em>le <strong>c&ocirc;t&eacute; convivial et la bonne humeur</strong> </em><em>entre les participants tout au long du Salon. C&rsquo;est enfin un <strong>carrefour politique</strong> dans la mesure o&ugrave; il est activement fr&eacute;quent&eacute; par de nombreux responsables qui viennent prendre le pouls de la fili&egrave;re &eacute;levage. Certains l&rsquo;analysent comme une bonne tribune pour faire diff&eacute;rentes annonces.&nbsp;&raquo;</em> soulignait Jacques Chazalet, son pr&eacute;sident &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse organis&eacute;e le 15 juin dernier dans les locaux du Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p>

<h3>Un objectif de 100&nbsp;000 visiteurs</h3>

<p class="Pa2">Les organisateurs se sont fix&eacute;s cette ann&eacute;e un <strong>objectif de 100&nbsp;000 visiteurs</strong> pour une &eacute;dition qui devrait &ecirc;tre celle d&rsquo;un v&eacute;ritable retour &agrave; la normale sur le plan sanitaire apr&egrave;s l&rsquo;annulation de l&rsquo;&eacute;dition 2020 et les contraintes li&eacute;es &agrave; la vaccination l&rsquo;an dernier.&nbsp;Mi-juin,&nbsp;1 385 exposants ont confirm&eacute; leur pr&eacute;sence. <em>&laquo;&nbsp;Notre <strong>objectif de 1 500 exposants</strong> devrait &ecirc;tre atteint pour cette nouvelle &eacute;dition.&nbsp;&raquo;</em> a soulign&eacute; Fabrice Berthon. Une bonne dynamique est notamment enregistr&eacute;e chez les exposants dont les activit&eacute;s sont li&eacute;es &agrave; la transition &eacute;nerg&eacute;tique et aux &eacute;nergies renouvelables. Pour cette prochaine &eacute;dition, les organisateurs ont <strong>r&eacute;am&eacute;nag&eacute; le Hall 3</strong> pour permettre un meilleur accueil des visiteurs et am&eacute;liorer la qualit&eacute; des pr&eacute;sentations animales. Ce chapiteau r&eacute;serv&eacute; aux races allaitantes sera &eacute;largi de 10 m pour permettra de faire passer sa surface couverte de 8 000 m2 l&rsquo;an dernier &agrave; 10&nbsp;000 m2 cette ann&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Plus large, plus a&eacute;r&eacute; et plus spacieux, le Hall 3 pourra ainsi accueillir davantage de stands. En partenariat avec Interbev, <strong>un nouveau ring de 14 x 9 m </strong>sera am&eacute;nag&eacute; en son sein, pour organiser des pr&eacute;sentations animales compl&eacute;mentaires &agrave; celles propos&eacute;es dans le Z&eacute;nith.&nbsp;&raquo;</em> a pr&eacute;cis&eacute; Fabrice Berthon. Les surfaces ext&eacute;rieures consacr&eacute;es au machinisme agricole vont-elles croitre d&rsquo;un hectare.</p>

<h3>Un total de 2 000 animaux</h3>

<p>Un total de <strong>24 races bovine,&nbsp;26 races ovines et&nbsp;15 races &eacute;quines</strong> seront repr&eacute;sent&eacute;es pour un total de 2 000 animaux en pr&eacute;sence. C&ocirc;t&eacute; races &agrave; viande, ce sera <strong>au tour de la Charolaise</strong> d&rsquo;&ecirc;tre plus particuli&egrave;rement sous les projecteurs avec les 400 meilleurs sp&eacute;cimens de la race en comp&eacute;tition durant 4 jours. Comme l&rsquo;a soulign&eacute; <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sebastien-cluzel-president-du-herd-book-charolais-maintenir-du-presentiel-et-du-digital">S&eacute;bastien Cluzel, pr&eacute;sident du herd-book charolais,</a> la premi&egrave;re race &agrave; viande fran&ccedil;aise entend mettre en avant <em>&laquo;&nbsp;son adaptabilit&eacute; &agrave; tous les climats sous toutes les latitudes, sa docilit&eacute; l&eacute;gendaire et son bon potentiel de croissance.&nbsp;&raquo;</em> &nbsp;</p>

<p>Un atout actuellement appr&eacute;ci&eacute; pour<strong> valoriser au mieux les rations</strong> compte tenu de l&rsquo;&eacute;volution du prix des diff&eacute;rentes mati&egrave;res premi&egrave;res incorpor&eacute;es dans les rations d&rsquo;engraissement. En jouant sur les mots, l&rsquo;id&eacute;e est tout au long du salon est de mettre en avant<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-nouvelles-categories-pour-les-veaux-males-charolais-engages-sur-des-concours-reconnus-par-le"> le <strong>&laquo;&nbsp;bien-&ecirc;tre&nbsp;&raquo;</strong> des d&eacute;tenteurs de cheptels charolais et le <strong>&laquo;&nbsp;bien na&icirc;tre&nbsp;&raquo; </strong></a>des bovins qu&rsquo;ils s&eacute;lectionnent. Une<strong> vente aux ench&egrave;res </strong>d&rsquo;une douzaine de reproducteurs r&eacute;pondant aux crit&egrave;res &laquo; S&eacute;lection Bien Na&icirc;tre &raquo; se d&eacute;roulera le jeudi 6 octobre apr&egrave;s le classement des prix de championnat.</p>

<h3>Retour en nombre des d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res</h3>

<p>Une centaine de conf&eacute;rences sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; annonc&eacute;es. Leurs th&eacute;matiques auront forc&eacute;ment comme point commun d&rsquo;&ecirc;tre en relation avec l&rsquo;&eacute;levage et la valorisation des surfaces herbag&egrave;res. Apr&egrave;s les ann&eacute;es covid, l&rsquo;&eacute;dition 2022 sera celle du <strong>retour en nombre des d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res</strong>.</p>

<p>Le concours charolais auquel sont convi&eacute; les d&eacute;l&eacute;gations de tous les pays dans lesquels la race est &eacute;lev&eacute;e, le concours europ&eacute;en Simmental et le congr&egrave;s europ&eacute;en de la race Hereford sont autant d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements qui devraient<strong> favoriser le c&ocirc;t&eacute; cosmopolite de ce salon</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Diff&eacute;rentes d&eacute;l&eacute;gations venues de Mongolie, Georgie, Am&eacute;rique du Sud, Pologne, Slovaquie, C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire &hellip; ont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; leur pr&eacute;sence. Visites d&rsquo;&eacute;levages et de sites d&rsquo;entreprises d&rsquo;aval sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; planifi&eacute;s &agrave; leur intention. C&rsquo;est l&rsquo;une des grosses plus-values apport&eacute;es par notre salon.&nbsp;&raquo;</em> a soulign&eacute; Beno&icirc;t Delaloy en charge de la promotion &agrave; l&rsquo;international.</p>

<h3>Steppes mongoles<strong> </strong></h3>

<p>La<strong> Mongolie</strong> sera le pays plus particuli&egrave;rement mis &agrave; l&rsquo;honneur cette ann&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Ce </em><em>pays r&eacute;pond bien aux crit&egrave;res qui nous sont chers&nbsp;: tradition d&rsquo;&eacute;levage de ruminants, importantes surfaces pastorales et envie de travailler avec les diff&eacute;rents acteurs de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais.&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;souligne Beno&icirc;t Delaloy. Coinc&eacute;e entre la Russie au nord et la Chine au sud, la Mongolie s&rsquo;&eacute;tend sur une superficie pratiquement trois fois sup&eacute;rieure &agrave; celle de la France m&eacute;tropolitaine pour 3,4 millions d&rsquo;habitants dont la moiti&eacute; ont moins de 27 ans.</p>

<p>La Mongolie c&rsquo;est d&rsquo;abord l&rsquo;image de ces <strong>immenses &eacute;tendues</strong>, plus proches des steppes arides que de la prairie normande mais qui sont autant de surfaces pastorales actuellement utilis&eacute;es par <strong>31,1 millions d&rsquo;ovins, 26,5 millions de caprins, 5 millions de bovins et 4,3 millions de chevaux</strong>. Chiffres incluant pour ces esp&egrave;ces la totalit&eacute; du nombre des individus.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous avons d&eacute;j&agrave; import&eacute; des bovins <strong>Limousins, Angus et Montb&eacute;liard</strong>. Et nous esp&eacute;rons approfondir les partenariats et les &eacute;changes avec votre pays. &raquo; </em>a expliqu&eacute; Nyamkhuu Ulambayar, ambassadrice de Mongolie en France. Et de pr&eacute;ciser que son pays est le <strong>premier producteur mondial de cachemire </strong>et le second pour la viande de cheval.</p>

<h3>Installation et transmission des exploitations agricoles</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Autre point important, nous avons souhait&eacute; placer cette ann&eacute;e le Sommet <strong>sous le signe de l&rsquo;installation et de la transmission</strong>. Une th&eacute;matique qui nous tient particuli&egrave;rement &agrave; c&oelig;ur. C&rsquo;est un enjeu majeur pour les ann&eacute;es &agrave; venir.&nbsp;&raquo;</em> a soulign&eacute; Jacques Chazalet, son pr&eacute;sident.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;&eacute;levage allaitant, la moiti&eacute; des d&eacute;tenteurs de cheptels ont plus de 50 ans et ils d&eacute;tiennent ensemble 50% des vaches en production.&nbsp;&raquo; </em>a rappel&eacute; Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de l&rsquo;Apramac, l&rsquo;association r&eacute;unissant les organisations professionnelles du grand Massif central promouvant le Sommet.</p>

<p>Ces deux chiffres r&eacute;sument &agrave; eux seuls l&rsquo;importance de conforter le nombre d&rsquo;installations si la France entend<strong> p&eacute;renniser le mod&egrave;le d&rsquo;&eacute;levages familiaux</strong> qui jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent a &eacute;t&eacute; le sien. <em>&laquo;&nbsp;On voit heureusement<strong> beaucoup de jeunes sur notre salon</strong>. C&rsquo;est encourageant.&nbsp;&raquo;</em> souligne Jacques Chazalet.</p>

<p>L&rsquo;affiche 2022 est d&rsquo;ailleurs un bon r&eacute;sum&eacute; de cette th&eacute;matique. Chaque ann&eacute;e, la race &agrave; l&rsquo;honneur se retrouve en t&ecirc;te d&rsquo;affiche et le Herd Book Charolais et les organisateurs ont mis en sc&egrave;ne un p&egrave;re et son fils, &agrave; savoir<strong> Laurent et Maxence Andriot</strong> du GAEC Clame-Andriot dans l&rsquo;Allier avec Martinique, une de leur vache. Un <strong>clin d&rsquo;&oelig;il qui est aussi tout un symbole</strong> pour l&rsquo;avenir du troupeau allaitant fran&ccedil;ais.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Retrouvez<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sommet-de-lelevage-2021-suivez-le-concours-national-charolais-en-direct"> ici </a>la vid&eacute;o du concours charolais lors du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage 2021</p>



La 31 ° édition du Sommet de l’élevage devrait être celle du retour à la « normale » après les années « covid ». Ce carrefour d’affaire mettra cette année plus particulièrement à l’honneur les trois races Charolaise, Simmental et Charmoise. La thématique du renouvellement des générations des éleveurs sera largement abordée tout au long des quatre jours du salon.

Le Sommet de l’élevage prépare sa 31° édition à l’heure charolaise

<p style="text-align:justify;">La tuberculose bovine est class&eacute;e B dans le cadre de la Loi de Sant&eacute; Animale, soit maladie &agrave; &eacute;radication obligatoire dans tous les pays europ&eacute;ens, et sa gestion est pilot&eacute;e par la DDETSPP.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un agent pathog&egrave;ne contagieux&hellip; </strong></p><div class="citation">
    <span>"La maladie est provoqu&eacute;e par des bact&eacute;ries du genre Mycobacterium (bovis, caprae, tuberculosis). Elles infectent les bovins, mais &eacute;galement tous les mammif&egrave;res, homme compris ; c&rsquo;est une zoonose."</span>
</div>
<p style="text-align:justify;">Suite &agrave; une contamination, l&rsquo;infection se d&eacute;veloppe lentement avec l&rsquo;apparition de nodules cas&eacute;eux. <strong>Les sympt&ocirc;mes sont souvent peu caract&eacute;ristiques en d&eacute;but d&rsquo;&eacute;volution puis l&rsquo;amaigrissement et la toux dominent</strong>. L&rsquo;animal est contagieux bien avant toute manifestation clinique et m&ecirc;me avant la pr&eacute;sence de l&eacute;sion&nbsp;visible. La transmission se fait principalement par contact direct entre un animal contamin&eacute; et un animal sain (<strong><em>1 bact&eacute;rie peut suffire par voie respiratoire&nbsp;!</em></strong>).</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et tr&egrave;s r&eacute;sistant dans le milieu ext&eacute;rieur</strong></p><div class="citation">
    <span>"Le jetage, l&rsquo;urine et les excr&eacute;ments &eacute;tant contaminants, l&rsquo;environnement joue un grand r&ocirc;le dans la persistance de la maladie, la bact&eacute;rie r&eacute;sistant plusieurs semaines dans l&rsquo;eau ou les fumiers"</span>
</div>
<p style="text-align:justify;">&nbsp;Dans les zones contamin&eacute;es, les facteurs de risque identifi&eacute;s sont le voisinage de p&acirc;ture, l&rsquo;acc&egrave;s aux points d&rsquo;eau ou l&rsquo;ingestion d&rsquo;aliments contamin&eacute;s (herbe sur pied, pierre &agrave; sel, nourrisseur).</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une prophylaxie syst&eacute;matique dans certains d&eacute;partements&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">A ce jour, la <strong>Creuse est indemne de tuberculose et n&rsquo;a pas de cheptel en prophylaxie tuberculose. Dans les zones touch&eacute;es, la prophylaxie concerne tous les bovins de plus de 24 mois, cet &acirc;ge pouvant &ecirc;tre abaiss&eacute; &agrave; 18 mois voire 12 mois en fonction du niveau de risque identifi&eacute;.</strong> L&rsquo;intradermotuberculination est comparative (IDC) afin d&rsquo;&eacute;carter les r&eacute;actions qui seraient dues &agrave; d&rsquo;autres mycobact&eacute;ries (aviaire ou celle de la paratuberculose par exemple). Le v&eacute;t&eacute;rinaire tond la peau &agrave; deux points de l&rsquo;encolure, mesure l&rsquo;&eacute;paisseur des plis de peau avec un cutim&egrave;tre, injecte les tuberculines aviaires et bovines et remesure les m&ecirc;mes plis de peau 72h plus tard (+/- 4 h) si le moindre &eacute;paississement de la peau est d&eacute;tect&eacute; &agrave; la palpation. Le r&eacute;sultat est consid&eacute;r&eacute; comme n&eacute;gatif, douteux ou positif en comparant l&rsquo;&eacute;paississement &agrave; des valeurs de r&eacute;f&eacute;rence. Lors de tout d&eacute;pistage, il est de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur d&rsquo;assurer une bonne contention de l&rsquo;animal, avec des installations et des moyens humains adapt&eacute;s, le jour de l&rsquo;intradermotuberculination et lors du contr&ocirc;le, afin que le v&eacute;t&eacute;rinaire puisse pratiquer l&rsquo;injection et les mesures dans de bonnes conditions.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et une situation r&eacute;gionale pr&eacute;occupante</strong></p><p style="text-align:justify;">25 % des &eacute;levages fran&ccedil;ais &eacute;taient contamin&eacute;s vers 1950 mais les prophylaxies ont permis d&rsquo;abaisser ce taux &agrave; 0,016 % en 2005. Aujourd&rsquo;hui, le taux d&rsquo;incidence annuel reste inf&eacute;rieur &agrave; 0,1 % des cheptels, seuil de maintien du statut officiellement indemne de la France mais des foyers de tuberculose r&eacute;apparaissent, surtout en Nouvelle-Aquitaine. En 2021, 99 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s au niveau national dont 70 en Nouvelle-Aquitaine (71 %). Ce chiffre reste globalement stable malgr&eacute; les mesures mises en &oelig;uvre.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/9/9/4549917-1-fre-FR/7be51463e4f1-2021-foyers-tuberculose-france-jpg" alt="Minist&egrave;re de l&#039;Agriculture et de l&#039;Alimentation" height="789" width="722" /><figcaption>La Nouvelle-Aquitaine concentre 71 % des foyers fran&ccedil;ais de tuberculose bovine.</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:justify;"><strong>Une lutte complexe et longue</strong></p><div class="citation">
    <span>"Lorsqu&rsquo;un foyer est confirm&eacute;, l&rsquo;abattage total est la r&egrave;gle pour limiter la contamination du milieu, suivi de mesures de d&eacute;sinfection pouss&eacute;es et d&rsquo;un vide sanitaire. "</span>
</div>
<p style="text-align:justify;"><strong>L&rsquo;&eacute;leveur est indemnis&eacute; et peut ensuite reconstituer son cheptel.</strong> Mais dans les zones historiquement les plus touch&eacute;es, la contamination environnementale rend la lutte complexe. A l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;&eacute;levage, la pr&eacute;vention passe par la mise en place de mesures de bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;: isolement des animaux introduits jusqu&rsquo;au r&eacute;sultat du contr&ocirc;le, p&eacute;diluves pour tout intervenant, d&eacute;sinfection des b&acirc;timents et du mat&eacute;riel en commun, gestion des effluents (surtout les fumiers), mise en place de double cl&ocirc;tures, mise &agrave; plus de 80 cm du sol des abreuvoirs, nourrisseurs et pierres de sel.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une bonne contention des bovins pour une intradermotuberculination fiable</strong></p><p style="text-align:justify;">La contention des animaux est une condition indispensable &agrave; mettre en place par l&rsquo;&eacute;leveur le jour de l&rsquo;intervention <strong><u>ET</u></strong> lors du contr&ocirc;le. Le v&eacute;t&eacute;rinaire r&eacute;alise l&rsquo;intradermotuberculination en plusieurs &eacute;tapes&nbsp;: tonte de la zone d&rsquo;injection&nbsp;; mesure du pli de peau au cutim&egrave;tre&nbsp;; injection de la tuberculine dans le derme&nbsp;; 72h plus tard, palpation de la zone avec nouvelle mesure au cutim&egrave;tre si le moindre &eacute;paississement est constat&eacute;.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Dans les zones indemnes, une surveillance sur les mouvements&hellip; </strong></p><p style="text-align:justify;"><strong><em>En zone non-contamin&eacute;e, l&rsquo;introduction d&rsquo;un bovin porteur reste le facteur principal de contamination</em></strong><em>.</em> Le statut du cheptel de d&eacute;part est contr&ocirc;l&eacute; par le GDS lors de toute introduction en &eacute;levage. S&rsquo;il est class&eacute; &laquo;&nbsp;&agrave; risque tuberculose&nbsp;&raquo; (voisin de foyer ou ancien foyer), un d&eacute;pistage par IDC a d&ucirc; &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; avant le d&eacute;part du bovin. Par ailleurs, lors de la d&eacute;couverte d&rsquo;un foyer, une enqu&ecirc;te est r&eacute;alis&eacute;e par la DDETSPP pour identifier les cheptels en lien &eacute;pid&eacute;miologique. Un d&eacute;pistage en IDC peut alors &ecirc;tre mis en &oelig;uvre sur le cheptel (lien amont) ou sur les bovins issus (lien aval). En Creuse, cela a permis d&rsquo;identifier un animal porteur dans un atelier d&rsquo;engraissement d&eacute;rogataire, issu d&rsquo;un foyer, entrainant l&rsquo;abattage des animaux et la d&eacute;sinfection du site.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; </strong><strong>&agrave; l&rsquo;abattoir, par examen des ganglions&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Une surveillance de la tuberculose est effectu&eacute;e &agrave; l&rsquo;abattoir par un examen syst&eacute;matique chez les bovins des ganglions lymphatiques de la gorge et des poumons. Toute l&eacute;sion &eacute;vocatrice fait l&rsquo;objet d&rsquo;une suspicion, confirm&eacute;e ou infirm&eacute;e par des analyses compl&eacute;mentaires. En Creuse, en 2022, 11 suspicions de tuberculose bovine ont pour origine une d&eacute;tection en abattoir, aucune n&rsquo;a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e suite &agrave; l&rsquo;analyse des l&eacute;sions. Pendant la p&eacute;riode d&rsquo;investigation, les &eacute;levages sont mis sous APMS et peuvent sous certaines conditions b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une indemnisation dans le cadre du FMSE.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et de la faune sauvage</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans les zones o&ugrave; la tuberculose s&rsquo;installe, la faune sauvage se contamine au contact des bovins et de l&rsquo;environnement et peut constituer un r&eacute;servoir de la bact&eacute;rie. Les cerfs et les blaireaux peuvent ensuite recontaminer le b&eacute;tail, le cas des sangliers et des renards restant en suspens. En Creuse, le suivi de la faune sauvage est assur&eacute; dans le cadre du r&eacute;seau Sylvatub, compl&eacute;t&eacute; par une surveillance d&eacute;partementale organis&eacute;e par la F&eacute;d&eacute;ration des Chasseurs de la Creuse, la DDETSPP, la DDT, le LDA et GDS Creuse (cf. article du 01/06/2022). Les contr&ocirc;les effectu&eacute;s en 2022 ont &eacute;t&eacute; une fois de plus n&eacute;gatifs.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une vigilance &agrave; poursuivre</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans le contexte r&eacute;gional actuel, la vigilance doit &ecirc;tre de mise, tant pour les &eacute;leveurs (connaissance du statut du cheptel d&rsquo;origine, isoler tout animal introduit, avoir une parfaite contention pour l&rsquo;intervention &eacute;ventuelle du v&eacute;t&eacute;rinaire) que pour les v&eacute;t&eacute;rinaires (r&eacute;alisation des IDC avec la plus grande rigueur) ou les op&eacute;rateurs commerciaux. Les mesures de bios&eacute;curit&eacute; encore insuffisamment appliqu&eacute;es demandent &agrave; &ecirc;tre d&eacute;velopp&eacute;es. Cela fait partie des axes de sensibilisation et de formation des GDS en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires &agrave; destination des &eacute;leveurs. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, la DDETSPP et le GDS restent &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.</p><p style="text-align:right;">DMV Jean-Yves POIRRIER &ndash; DMV Marie-Luc JEANDAUX &ndash; DDETSPP et DMV Boris BOUBET &ndash; Christophe LE MAUX &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/" target="_blank">www.gdscreuse.fr</a></p>


GDS Creuse - La tuberculose bovine, une maladie toujours d’actualité : Parfois considérée comme une maladie du passé, l’évolution de la tuberculose bovine en Nouvelle-Aquitaine nous montre qu’il n’en est rien et que la vigilance reste de mise.

Tuberculose bovine : une vigilance à renforcer dans un contexte régional préoccupant

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<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/sitevi-2021-les-7-materiels-viticoles-les-plus-marquants" target="_blank">Au dernier Sitevi</a>, les visiteurs ont vu d&eacute;barquer <strong>deux machines compos&eacute;es de fraises travaillant en bordure de rang, coupl&eacute;es &agrave; des outils pour <a href="https://www.reussir.fr/vigne/travail-du-sol" target="_blank">travailler le sol</a> sous le rang</strong>. Il s&rsquo;agit de l&rsquo;<strong>Agile</strong> du constructeur italien Alpego et du <strong>Terra Ranger</strong> du n&eacute;erlandais Van Wamel Perfect.<strong> N&eacute;cessitant 50 ch de puissance de tracteur</strong>, les deux types d&rsquo;appareils se composent de deux <strong>fraises &agrave; lames en L entra&icirc;n&eacute;es par la prise de force du tracteur</strong> et travaillant une <strong>bande de 25 &agrave; 30&nbsp;cm</strong> de large jouxtant le rang. Ces fraises sont <strong>compl&eacute;t&eacute;es de roues Kress</strong> (optionnelles) sur le Terra Ranger, mont&eacute;es en amont des outils rotatifs, et de <strong>lames interceps</strong> (ou disques butteurs ou&nbsp;d&eacute;cavaillonneurs) plac&eacute;es derri&egrave;re les fraises et coupl&eacute;es &agrave; des palpeurs sur l&rsquo;Agile.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/que-valent-les-disques-emotteurs-et-les-bineuses-kress" target="_blank">Que valent les disques &eacute;motteurs et les bineuses Kress ?</a></div>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI296_PROD_MAT_FRAISES_INTERCEPS2.jpg" /><figcaption>Le Terra Ranger est annonc&eacute; pour travailler jusqu'&agrave; 15 km/h. &copy; Van Wamel Perfekt</figcaption></figure>
Capable de travailler jusqu&rsquo;&agrave; 15&nbsp;km/h, selon le constructeur n&eacute;erlandais, le Terra Ranger se distingue par son ch&acirc;ssis et son entra&icirc;nement autorisant une <strong>conversion rapide d&rsquo;une position arri&egrave;re &agrave; un attelage avant</strong>. Le contr&ocirc;le de la profondeur (jusqu&rsquo;&agrave; 7&nbsp;cm) s&rsquo;appuie sur <strong>quatre roues mont&eacute;es en tandem</strong> pour un bon suivi du sol et une bonne r&eacute;gularit&eacute; de travail. Il se d&eacute;cline en <strong>deux largeurs</strong> : 2,30 &agrave; 3&nbsp;m pour le plus petit et jusqu&rsquo;&agrave; 3,50&nbsp;m pour le plus grand.

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<h3>Autocentrage sur l&rsquo;Agile</h3>

<p>L&rsquo;Agile se d&eacute;marque par ses <strong>t&ocirc;les palpeuses qui pilotent l&rsquo;&eacute;cartement entre les fraises et l&rsquo;autocentrage de l&rsquo;outil</strong>. Cela permet aux outils rotatifs d&rsquo;&ecirc;tre toujours au plus pr&egrave;s des rangs, ceci m&ecirc;me si le chauffeur se d&eacute;porte d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; ou de l&rsquo;autre dans l&rsquo;interrang. La bande travaill&eacute;e par l&rsquo;intercep est sensiblement toujours de la m&ecirc;me largeur et une <strong>lame courte suffit &agrave; la travailler</strong> : cette derni&egrave;re retrouve plus vite sa position qu&rsquo;une lame longue.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/bien-choisir-son-support-dintercep" target="_blank">Bien choisir son support d&rsquo;intercep</a></div>

<p><strong>Le contr&ocirc;le de la profondeur s&rsquo;appuie sur le relevage et sur deux roues arri&egrave;re pilot&eacute;es hydrauliquement</strong>. Le conducteur&nbsp;indique sur son terminal en cabine la <strong>profondeur voulue, ainsi que des fourchettes haute et basse</strong>. L&rsquo;outil s&rsquo;appuie sur des <strong>palpeurs au sol</strong> (pouvant servir &agrave; ramener la terre vers le rang) pour contr&ocirc;ler la profondeur et <strong>corriger au besoin &agrave; l&rsquo;aide des v&eacute;rins des roues</strong>.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI296_PROD_MAT_FRAISES_INTERCEPS5.JPG" /><figcaption>Sur l'Agile, le conducteur rentre sur le terminal en cabine une profondeur de travail avec un seuil haut et un seuil bas. L'appareil corrige automatiquement les r&eacute;glages de profondeur d&egrave;s lors qu'il d&eacute;tecte, &agrave; l'aide de palpeurs, que l'on d&eacute;passe ces seuils. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
En bout de rang, le conducteur peut, d&rsquo;<strong>un seul appui sur un bouton, rentrer <a href="https://www.reussir.fr/vigne/intercep" target="_blank">les interceps</a> et les fraises</strong>, afin de gagner en maniabilit&eacute; et de ne pas g&eacute;n&eacute;rer de casse. Affich&eacute; &agrave; un tarif culture de 35 000&nbsp;euros, l&rsquo;Agile est propos&eacute; en deux mod&egrave;les M (220-270&nbsp;cm) et L (240-320&nbsp;cm), en attendant une version S (190-230&nbsp;cm).

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<h3>&laquo;&nbsp;Sans la fraise, la lame ne p&eacute;n&eacute;trerait pas&nbsp;&raquo;</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI296_PROD_MAT_FRAISES_INTERCEPS4.JPG" /><figcaption>Travaillant 25 &agrave; 30 cm selon les marques, les fraises r&eacute;alisent une terre fine et d&eacute;truisent les herbes les plus hautes. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Ces solutions pr&eacute;sentent plusieurs avantages. Les fraises r&eacute;alisent un <strong>&eacute;miettement fin, aussi bien de la terre que des herbes, m&ecirc;me les plus hautes</strong>. Attention cependant aux <strong>esp&egrave;ces &agrave; fort pouvoir de reproduction v&eacute;g&eacute;tative, pour lesquelles la fraise aura plut&ocirc;t tendance &agrave; favoriser la multiplication</strong>.

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<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-solutions-pour-mecaniser-les-vignes-en-fortes-pentes" target="_blank">Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les fraises <strong>facilitent la p&eacute;n&eacute;tration et le travail des lames derri&egrave;re</strong>&nbsp;&raquo;</em>, observe Jean-Marie Begey, vigneron &agrave; Villars-les-Bois en Charente-Maritime, lors d&rsquo;une d&eacute;monstration, sur son domaine, de l&rsquo;Agile par la concession Vitidis (distributeur Alpego). Lors de cet essai dans une parcelle pentue, aux sols secs et durs, les diff&eacute;rences de niveaux entre les rangs de vigne ont limit&eacute; l&rsquo;appareil &agrave; une vitesse de 4-4,5&nbsp;km/h. Jo&euml;l Mayoux, directeur commercial&nbsp;de Vitidis, assure que <em>&laquo;&nbsp;dans des conditions plus favorables, il est possible de <strong>tutoyer les 10&nbsp;km/h</strong>. Plus on va vite, mieux &ccedil;a travaille&nbsp;&raquo;.</em></p>

<div class="lireaussi">Voir aussi |<em><a href="https://www.reussir.fr/vigne/avec-les-lames-nous-avancons-jusqua-7-kmh" target="_blank"> </a></em><a href="https://www.reussir.fr/vigne/avec-les-lames-nous-avancons-jusqua-7-kmh" target="_blank">[Vid&eacute;o] &laquo;&nbsp;Avec les lames, nous avan&ccedil;ons dans les vignes jusqu&rsquo;&agrave; 7&nbsp;km/h&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Dans les sols pierreux, il peut &ecirc;tre utile de s&rsquo;&eacute;quiper d&rsquo;un cardan avec limiteur de couple, pour ne pas &ecirc;tre arr&ecirc;t&eacute; trop souvent &agrave; changer les boulons de s&eacute;curit&eacute;. Le lestage avant avec une masse, de 250&nbsp;kg lors de la d&eacute;monstration, est requis pour soulever en toute s&eacute;curit&eacute; le poids de pr&egrave;s d&rsquo;une tonne de l&rsquo;Agile (820&nbsp;kg&nbsp;pour le Terra Ranger).</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI296_PROD_MAT_FRAISES_INTERCEPS3.JPG" /><figcaption>Selon la nature des sols et les vitesses d'avancement, un l&eacute;ger lissage peut &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;r&eacute;. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Jean-Marie Begey &eacute;met une r&eacute;serve quant au <strong>lissage g&eacute;n&eacute;r&eacute; par les fraises</strong>, un point qui tend &agrave; dispara&icirc;tre avec la vitesse. M&ecirc;me son de cloche de la part du constructeur&nbsp;Boisselet, pionnier sur cet outil, qui propose depuis quelques ann&eacute;es la Daguenette, une fraise pour vignes &eacute;troites et qui <strong>met &eacute;galement en garde contre les risques d&rsquo;&eacute;rosion dans les pentes importantes</strong>. D&eacute;clin&eacute; en deux largeurs de 15 et 22,5 cm, cet outil permet de marquer avec pr&eacute;cision la limite entre enherbement et zone cultiv&eacute;e et de faciliter le travail de l'intercep qui suit, sans g&eacute;n&eacute;rer de flux de terre transversal.&nbsp; &nbsp;

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<h2>VIDEO - D&eacute;couvrez la fraise intercep Alpego Agile en action</h2>

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/vigne/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/kegwQd_ouP4&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=WptG89_dGnViPMpk1k4f30iKroqOQ0cBjhG_z8RfcIM" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Agile, une fraise intercep qui travaille les rangs de vigne"></iframe>
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Travaillant au pied du rang, les fraises interceps font leur retour et suscitent la curiosité des viticulteurs.

[VIDEO] - Les fraises interceps pour mulcher et désherber les vignes

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<p>La premi&egrave;re &eacute;tape pour une fili&egrave;re est de disposer d&rsquo;une m&eacute;thode sectorielle valid&eacute;e par le minist&egrave;re. Elle d&eacute;finit le p&eacute;rim&egrave;tre concern&eacute;, les leviers de r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;missions pris en compte et les modalit&eacute;s de calcul des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;Six leviers pour limiter l&rsquo;impact carbone des &eacute;levages de porcs</div>

<p>Pour l&rsquo;&eacute;levage porcin, l&rsquo;Ifip a &eacute;crit et d&eacute;pos&eacute;e une m&eacute;thode en novembre dernier et attend les premiers retours du minist&egrave;re. La phase d&rsquo;&eacute;change et de validation peut donner lieu &agrave; d&rsquo;&eacute;ventuels ajustements. L&rsquo;Ifip esp&egrave;re avoir une m&eacute;thode valid&eacute;e pour l&rsquo;&eacute;t&eacute; prochain.</p>

<h3>Les &eacute;leveurs rentrent dans la d&eacute;marche via des projets LBC</h3>

<p>&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des &eacute;levages, la mise en &oelig;uvre passe par la construction d&rsquo;un projet label Bas carbone. La participation se fait &agrave; des &eacute;chelles tr&egrave;s vari&eacute;es, du projet individuel au projet collectif int&eacute;grant plusieurs dizaines d&rsquo;&eacute;leveurs, voire des centaines. Le but du projet est de pr&eacute;ciser les objectifs pr&eacute;vus de r&eacute;duction des gaz &agrave; effet de serre en tonnes de carbone sur cinq ans, et les moyens envisag&eacute;s pour y parvenir.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/reduire-les-ges-en-baissant-lindice-de-consommation-des-porcs-charcutiers" target="_blank">R&eacute;duire les gaz &agrave; effet de serre en baissant l&rsquo;indice de consommation des porcs charcutiers</a></div>

<p>Seules les nouvelles actions de r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;missions sont &eacute;ligibles. Chaque &eacute;levage part de son propre point de d&eacute;part, peu importe ce qui a &eacute;t&eacute; engag&eacute; pr&eacute;alablement. En effet, le label Bas carbone est l&agrave; pour stimuler de nouvelles r&eacute;ductions et non pour valider de pr&eacute;c&eacute;dentes. Pour pouvoir &ecirc;tre engag&eacute;s, les projets doivent &ecirc;tre valid&eacute;s par le minist&egrave;re.</p>

<h3>Cinq ans pour atteindre son objectif</h3>

<p>Une fois un projet valid&eacute;, un &eacute;leveur a cinq ann&eacute;es pour atteindre son objectif de r&eacute;duction, sachant que, sur cette p&eacute;riode, une r&eacute;duction atteinte est comptabilis&eacute;e les ann&eacute;es suivantes. Par exemple, si l&rsquo;&eacute;leveur met en &oelig;uvre son changement de pratique d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e, la r&eacute;duction annuelle des &eacute;missions de carbone sera consid&eacute;r&eacute;e chaque ann&eacute;e sur les cinq ans. Si &agrave; l&rsquo;inverse, la bonne pratique ne peut pas &ecirc;tre mise en &oelig;uvre avant la quatri&egrave;me ann&eacute;e, seule une ann&eacute;e de r&eacute;duction sera consid&eacute;r&eacute;e. Les r&eacute;ductions de gaz &agrave; effet de serre r&eacute;alis&eacute;es sont attest&eacute;es par des diff&eacute;rences d&rsquo;&eacute;missions entre un diagnostic de d&eacute;part et un diagnostic final. Des auditeurs externes assurent de l&rsquo;effectivit&eacute; des progr&egrave;s obtenus. Ces r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;missions quantifi&eacute;es&nbsp;font l&rsquo;objet d&rsquo;une reconnaissance par le minist&egrave;re.</p>

<h3>Les tonnes de carbone &eacute;conomis&eacute;es sont vendues &agrave; des entreprises</h3>

<p>Gr&acirc;ce &agrave; son projet LBC, un &eacute;leveur peut se faire r&eacute;mun&eacute;rer ses efforts en vendant de gr&eacute; &agrave; gr&eacute;&nbsp;sur un march&eacute; volontaire&nbsp;les tonnes de carbone &eacute;conomis&eacute;es. Les acheteurs sont des entreprises qui souhaitent am&eacute;liorer leur communication sur l&rsquo;environnement. C&rsquo;est, &agrave; ce stade, un march&eacute; bas&eacute; sur le volontariat. Mais certains secteurs d&rsquo;activit&eacute;, aux dires du minist&egrave;re, pourraient y &ecirc;tre incit&eacute;s dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Le d&eacute;marchage des financeurs peut faire peur et sembler compliqu&eacute; pour un &eacute;leveur. Dans les faits, la fili&egrave;re bovine qui a une m&eacute;thode sectorielle valid&eacute;e depuis trois ans et plusieurs centaines d&rsquo;&eacute;leveurs engag&eacute;s dans des projets LBC, a cr&eacute;&eacute; une structure (France carbon agri) pour accompagner les &eacute;leveurs et mutualiser des &eacute;tapes cl&eacute;s. Cette structure sert d&rsquo;interm&eacute;diaire pour donner de la visibilit&eacute;, communiquer sur l&rsquo;offre carbone et contractualiser avec des financeurs. C&rsquo;est lors de la contractualisation qu&rsquo;un prix d&rsquo;achat de la tonne carbone est fix&eacute;. Il est actuellement de 30&nbsp;euros la tonne.</p>

<p>Des premiers calculs montrent qu&rsquo;un &eacute;levage porcin naisseur engraisseur de 250 truies pourrait r&eacute;duire ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre entre 5 et 20&nbsp;%, avec des r&eacute;mun&eacute;rations allant de 5 000&nbsp;&agrave; 50 000&nbsp;euros (sans prendre en compte les co&ucirc;ts d&rsquo;investissement). Tout cela va &ecirc;tre prochainement pr&eacute;cis&eacute; en fournissant notamment &agrave; la fili&egrave;re des cas types avec des exemples de changement de pratiques et les performances associ&eacute;es.</p>
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Le label Bas carbone (LBC) permet une rémunération des efforts réalisés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a été créé par le ministère de l’Environnement fin 2018 afin de dynamiser les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et permettre une rémunération de ces derniers correspondant à la vente des « crédits carbone » obtenus.

Qu’est-ce que le label Bas carbone ?

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<h3>&nbsp;</h3>

<h3>1 Valoriser les effluents dans une&nbsp;m&eacute;thanisation</h3>
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<p>L&rsquo;incorporation des effluents d&rsquo;&eacute;levage dans une unit&eacute; de m&eacute;thanisation permet de r&eacute;duire les &eacute;missions de m&eacute;thane. En cas de cog&eacute;n&eacute;ration, les &eacute;missions de m&eacute;thane sont transform&eacute;es en &eacute;missions de CO<sub>2</sub>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/85-tonnes-de-carbone-economisees-par-avec-une-methanisation-passive" target="_blank">85 tonnes de carbone &eacute;conomis&eacute;es par an avec une m&eacute;thanisation passive</a></div>

<p>De plus, la chaleur produite peut &ecirc;tre utilis&eacute;e pour chauffer des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage, ce qui induit moins de consommation d&rsquo;&eacute;nergie fossile, et donc moins d&rsquo;&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES). En cas d&rsquo;injection dans le r&eacute;seau, le biogaz peut &ecirc;tre utilis&eacute; comme une source d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable. Des &eacute;tudes confirment une diminution comprise entre 7 et 18&nbsp;% des GES sur le cycle de vie d&rsquo;un porc. Le gain serait donc potentiellement important pour les &eacute;leveurs qui s&rsquo;engagent dans cette voie.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<h3>2 Utiliser des intrants alimentaires non associ&eacute;s &agrave; la d&eacute;forestation</h3>
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<p>Selon le C&eacute;r&eacute;opa (1), la d&eacute;pendance prot&eacute;ique aux importations dans les aliments du commerce est de 19&nbsp;% pour les &eacute;levages de porcs en 2015. Les teneurs en tourteau de soja br&eacute;silien sont inf&eacute;rieures &agrave; 5&nbsp;% dans les aliments d&rsquo;engraissement. Or ces tourteaux ont un impact &eacute;lev&eacute; sur les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, en lien avec la d&eacute;forestation. L&rsquo;utilisation d&rsquo;intrants alimentaires non associ&eacute;s &agrave; la d&eacute;forestation entra&icirc;ne moins d&rsquo;impact sur le r&eacute;chauffement climatique. Il baisse de 53&nbsp;% pour le soja br&eacute;silien non associ&eacute; &agrave; la d&eacute;forestation, et de 64&nbsp;% pour le tourteau de soja fran&ccedil;ais produit avec la m&eacute;thode ACP (aplatissage &ndash; cuisson &ndash; pression).</p>

<p>&nbsp;</p>

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<h3>3 Des aliments&nbsp;&agrave; basse teneur en prot&eacute;ines</h3>
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<p>L&rsquo;alimentation biphase est aujourd&rsquo;hui largement r&eacute;pandue dans les &eacute;levages de porcs, et le multiphase devient de plus en plus fr&eacute;quent. Plus les excr&eacute;tions d&rsquo;azote sont r&eacute;duites (biphase &agrave; basse teneur en prot&eacute;ines, multiphase), moins les &eacute;missions azot&eacute;es sont importantes. Pour les gaz &agrave; effet de serre, cela concerne le protoxyde d&rsquo;azote (N<sub>2</sub>O), dont le potentiel de r&eacute;chauffement est 265 fois sup&eacute;rieur &agrave; celui du CO<sub>2</sub>.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<h3>4 R&eacute;duire les &eacute;missions d&rsquo;ammoniac</h3>
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<p>La r&eacute;duction des &eacute;missions d&rsquo;ammoniac limite &eacute;galement les &eacute;missions de protoxyde d&rsquo;azote N<sub>2</sub>O indirectes. Plusieurs techniques sont disponibles : lavage d&rsquo;air, &eacute;vacuation fr&eacute;quente des d&eacute;jections, couvertures de fosses, utilisation de syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;pandage avec pendillards ou enfouisseurs&hellip;</p>

<p>&nbsp;</p>

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<h3>5 R&eacute;duire les consommations d&rsquo;&eacute;nergie</h3>
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<p>R&eacute;duire ses consommations d&rsquo;&eacute;nergie induit une baisse des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre qui sont li&eacute;es &agrave; la production d&rsquo;&eacute;nergie (&eacute;lectricit&eacute;) ou &agrave; leur consommation (fuel). De nombreuses solutions existent, au niveau des pratiques d&rsquo;&eacute;levage (couple chauffage/ventilation, entretien des mat&eacute;riels de chauffage&hellip;) et au niveau des &eacute;quipements (isolation, chauffage localis&eacute;, &eacute;changeurs&hellip;). Les b&acirc;timents les plus performants sont qualifi&eacute;s de BEBC (b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage basse consommation).</p>

<p>&nbsp;</p>

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<h3>6 Am&eacute;liorer les performances techniques</h3>
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<p>Deux voies&nbsp;possibles :</p>

<div class="relance">La <a href="https://www.reussir.fr/porc/reduire-les-ges-en-baissant-lindice-de-consommation-des-porcs-charcutiers" target="_blank">r&eacute;duction de l&rsquo;indice de consommation </a>: moins d&rsquo;aliments consomm&eacute;s pour produire un kilo&nbsp;de viande diminuent&nbsp;l&rsquo;impact carbone li&eacute; &agrave; la production de ces aliments.</div>

<div class="relance">L&rsquo;am&eacute;lioration de la productivit&eacute; : l&rsquo;augmentation du nombre de kilos&nbsp;de viande produit par truie diminue&nbsp;l&rsquo;impact carbone li&eacute; aux truies.</div>

<p>Des am&eacute;liorations importantes ont d&eacute;j&agrave; pu &ecirc;tre constat&eacute;es ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es, avec une augmentation moyenne du nombre de porcs charcutiers produits par truie de 2,5, et une baisse moyenne de l&rsquo;indice de consommation de 0,156. Cette am&eacute;lioration est constante et devrait&nbsp;se poursuivre dans les ann&eacute;es &agrave; venir.</p>

<div class="note">(1) C&eacute;r&eacute;opa : Centre d&rsquo;&eacute;tude et de recherche sur l&rsquo;&eacute;conomie et l&rsquo;organisation des productions animales.</div>



Les éleveurs porcins, majoritairement en système bâtiment avec production de lisier, disposent de six grands leviers pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Six leviers pour limiter l’impact carbone des élevages de porcs

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<p>L&rsquo;entreprise Vinventions lance <strong>un nouveau bouchon, le S&uuml;br F5</strong>. Les obturateurs de la gamme S&uuml;br, qui contient &eacute;galement le F7 et le M5, sont des <strong>micro-naturels</strong>, li&eacute;s sans polyur&eacute;thane et garantis sans go&ucirc;ts de bouchon. Leur surface est liss&eacute;e, les extr&eacute;mit&eacute;s chanfrein&eacute;es. Les bouchons F5 sont enrob&eacute;s et re&ccedil;oivent l&rsquo;aspect et le toucher du li&egrave;ge naturel &laquo;&nbsp;premi&egrave;re cat&eacute;gorie&nbsp;&raquo; sur les c&ocirc;t&eacute;s et aux extr&eacute;mit&eacute;s. Il est &eacute;galement possible de les personnaliser avec un logo.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/chaque-vin-sans-sulfites-son-obturateur" target="_blank">&Agrave; chaque vin sans sulfites son obturateur</a></div>

<p>Vinventions met en avant un <strong>apport d&rsquo;oxyg&egrave;ne faible et constant</strong>, &laquo;&nbsp;<em>id&eacute;al pour maintenir la fra&icirc;cheur et le fruit&eacute; du vin</em>&nbsp;&raquo;. Le F5 a la m&ecirc;me perm&eacute;abilit&eacute; que les M5 : il d&eacute;livre 1,45&nbsp;mg d&rsquo;O<sub>2</sub> la premi&egrave;re ann&eacute;e, 0,40&nbsp;mg d&rsquo;O<sub>2</sub> la deuxi&egrave;me ann&eacute;e et 0,25&nbsp;mg d&rsquo;O<sub>2</sub> par an &agrave; compter de la troisi&egrave;me ann&eacute;e. Au niveau prix, le F5 se positionne entre le M5 et le F7.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/5-innovations-primees-en-provence" target="_blank">5 innovations prim&eacute;es en Provence</a></div>
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Le Sübr F5 vient rejoindre le Sübr F7 et le Sübr M5 dans la gamme de bouchons micro-naturels de Vinventions.

Le bouchon F5 complète la gamme Sübr

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<p>Le 2&nbsp;juin, Matines a annonc&eacute; l&rsquo;arr&ecirc;t programm&eacute; de ses activit&eacute;s de conditionnement et de commercialisation d&rsquo;&oelig;ufs (trois centres de conditionnement repr&eacute;sentant 820&nbsp;millions d&rsquo;&oelig;ufs par an). Bien que pressentie, cette d&eacute;cision du leader de l&rsquo;&oelig;uf coquille a cr&eacute;&eacute; une onde de choc au sein de la fili&egrave;re &oelig;uf. Sp&eacute;cialis&eacute;e dans la vente d&rsquo;&oelig;ufs en grande distribution et aupr&egrave;s de la restauration collective, Matines est confront&eacute;e depuis plusieurs ann&eacute;es &agrave; d&rsquo;importantes difficult&eacute;s &eacute;conomiques, amplifi&eacute;es en 2021, face aux difficult&eacute;s &agrave; r&eacute;percuter les hausses de co&ucirc;t de production. &laquo;&nbsp;<em>Nous venons de vivre la plus mauvaise ann&eacute;e en termes de niveau de pertes&nbsp;</em>&raquo;, confirmait Christophe Le Bars, directeur d&rsquo;Avril Solutions pour l&rsquo;agriculture lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale d&rsquo;Armor &OElig;ufs.</p>

<h3>Armor &oelig;ufs rassur&eacute;, Eureden inquiet</h3>

<p>Mise en vente depuis avril&nbsp;2021, Matines n&rsquo;a pas trouv&eacute; de repreneur pour l&rsquo;ensemble de ses activit&eacute;s. Seuls le centre de conditionnement de Naizin (Morbihan, 340&nbsp;millions d&rsquo;&oelig;ufs) et le site de stockage &agrave; Tr&eacute;morel (C&ocirc;tes-d&rsquo;Armor) ont re&ccedil;u un engagement de reprise par Sanders. Le projet est de faire de la prestation de conditionnement pour plusieurs entreprises commercialisant des &oelig;ufs en grande distribution. Les <a href="https://www.reussir.fr/volailles/armor-oeufs-poursuit-sa-conversion-vers-lalternatif" target="_blank">&eacute;leveurs du groupement Armor &oelig;ufs</a>, en contrat avec Sanders, se disent &laquo;&nbsp;rassur&eacute;s&nbsp;&raquo;. Pour eux rien ne change, car ils continueront &agrave; fournir le site breton de Naizin. En revanche, l&rsquo;inqui&eacute;tude est forte aupr&egrave;s des producteurs d&rsquo;&oelig;ufs de la coop&eacute;rative Eureden fournissant Matines. &laquo;&nbsp;<em>Le projet de prestations de services &agrave; Naizin ne donne aucune garantie que les &oelig;ufs d&rsquo;Eureden continueront &agrave; &ecirc;tre achet&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, a rapport&eacute; David Chauvin, directeur des productions animales d&rsquo;Eureden contact&eacute; par Les March&eacute;s. Sans offre de reprise avant la cessation de Matines, les sites de Chalamont (Ain, 300&nbsp;millions d&rsquo;&oelig;ufs/an) et de Brugnens (Gers, 180&nbsp;millions) seront ferm&eacute;s. Elle pourrait conduire &agrave; la suppression de 114 postes. Selon Les March&eacute;s, une transaction serait en cours de finalisation concernant la reprise de la soci&eacute;t&eacute; de transformation d&rsquo;&oelig;ufs Ovoteam.</p>
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Le leader de l’œuf coquille, société du groupe Avril, projette d’arrêter ses activités à l’automne. Seul le centre de conditionnement de Naizin dans le Morbihan a reçu une offre de reprise par Sanders.

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