Lorsque Florian Couillaud se gare &agrave; proximit&eacute; de sa parcelle de ma&iuml;s ensilage, il sait que la vari&eacute;t&eacute; plant&eacute;e surprend les curieux. Elle ne pr&eacute;sente pas de caract&egrave;re homog&egrave;ne.&nbsp;Et pour cause, l&rsquo;&eacute;leveur laitier bas&eacute; sur la commune du Bignon au Sud de Nantes, implante la moiti&eacute; de ses 13 ha d&rsquo;ensilage avec du ma&iuml;s population. Il ne s&rsquo;agit donc pas d&rsquo;une vari&eacute;t&eacute; hybride, mais d&rsquo;un m&eacute;lange de vari&eacute;t&eacute; qu&rsquo;il s&eacute;lectionne visuellement et &agrave; la main depuis 2012 avec ses coll&egrave;gues du groupe p&acirc;turage du Civam 44. &laquo;&nbsp;Il y a de belles bosses cette ann&eacute;e&nbsp;&raquo; se r&eacute;jouit l&rsquo;&eacute;leveur lig&eacute;rien en traversant les rangs de la culture. Si le ma&iuml;s n&rsquo;est pas l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment central de la ration, il reste important sur l&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un outil qui me permet d&rsquo;apporter de l&rsquo;&eacute;nergie lorsque j&rsquo;en ai besoin&nbsp;&raquo; souligne Florian Couillaud.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mais-reussir-son-semis-pour-reussir-sa-culture2" target="_blank" title=""> Il est particuli&egrave;rement vigilant sur le m&ucirc;rissement des &eacute;pis.</a> &laquo;&nbsp;Comme ce n&rsquo;est pas une vari&eacute;t&eacute; homog&egrave;ne, ils n&rsquo;arrivent pas tous &agrave; maturit&eacute; en m&ecirc;me temps. Il faut trouver la date de r&eacute;colte la plus adapt&eacute;e &agrave; l&rsquo;ensemble de la parcelle&nbsp;&raquo; souligne-t-il. D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, il se dit satisfait des rendements obtenus depuis 10 ans. &laquo;&nbsp;Une bonne ann&eacute;e, le ma&iuml;s population ne peut pas concurrencer un hybride. Mais les mauvaises ann&eacute;es, il y a toujours une partie des pieds qui compensent et qui arrivent &agrave; maintenir un niveau de rendement acceptable&nbsp;&raquo; d&eacute;crit Florian Couillaud.<h2>En compl&eacute;ment de l&rsquo;herbe</h2>&Agrave; quelques kilom&egrave;tres plus au Sud, C&eacute;line Caillon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/recolte-du-mais-fourrage-comment-bien-regler-l-ensileuse" target="_blank" title="">cultive elle aussi du ma&iuml;s population sur 5 ha pour l&rsquo;ensilage</a>. Cette culture est pens&eacute;e comme un compl&eacute;ment fourrager au syst&egrave;me herbager qui est valoris&eacute; au maximum par le troupeau de 70 vaches laiti&egrave;res. &laquo;&nbsp;2024 est une ann&eacute;e exceptionnelle, nous avons ferm&eacute; les silos depuis avril. D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale nous r&eacute;fl&eacute;chissons &agrave; supprimer le ma&iuml;s ensilage de la ration&nbsp;&raquo; &eacute;voque-t-elle. Dans l&rsquo;attente de se passer de cette culture, produire du ma&iuml;s ensilage population lui convient bien. Elle estime que l&rsquo;utilisation de vari&eacute;t&eacute;s population fonctionnent justement parce que le ma&iuml;s n&rsquo;est pas central dans la ration. &laquo;&nbsp;Je ne pense pas que nous gagnons beaucoup d&rsquo;argent car les rendements ne sont pas ceux d&rsquo;un ma&iuml;s hybride, mais nous n&rsquo;en perdons pas non plus&nbsp;&raquo; rapporte-t-elle. Les deux &eacute;leveurs &eacute;voquent une d&eacute;marche qui n&eacute;cessite du temps et de la main d&rsquo;&oelig;uvre mais qui ne g&eacute;n&egrave;rent pas de charge &eacute;conomique (voir encadr&eacute;). &laquo;&nbsp;Quand je vois la dose de ma&iuml;s hybride &agrave; plus de 150 &euro;, &agrave; raison de deux doses par hectare sur 10 ha, cela repr&eacute;sente un poste important. Surtout pour que le ma&iuml;s soit d&eacute;truit par les corbeaux, taupins et sangliers. Sans parler des al&eacute;as climatiques. Quand j&rsquo;ai des d&eacute;g&acirc;ts de ravageurs sur mon ma&iuml;s population, je me dis que &ccedil;a ne m&rsquo;a rien co&ucirc;t&eacute;&nbsp;&raquo; souligne Florian Couillaud. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/7/0/6350750-1-fre-FR/1558359e730f-mais-jpg" alt="Tanguy Dhelin" height="426" width="400" /><figcaption>Florian Couillaud regarde la maturit&eacute; des &eacute;pis</figcaption></figure>

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<h3>Un process de s&eacute;lection manuel</h3>Lors du lancement du projet &laquo;&nbsp;ma&iuml;s population&nbsp;&raquo; au d&eacute;but des ann&eacute;es 2010, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agricultrices-sur-grand-ecran" target="_blank" title="">les membres du groupe Civam 44</a> ont cultiv&eacute; les premiers pieds de ma&iuml;s dans le fond du jardin pour les s&eacute;lectionner. Aujourd&rsquo;hui alors que les ma&iuml;s population sont stabilis&eacute;s sur chaque exploitation, la s&eacute;lection se fait au champ. &laquo;&nbsp;Nous gardons 4 rangs sur 300m que nous laissons m&ucirc;rir. Nous organisons ensuite des chantiers collectifs pour r&eacute;colter les plus beaux &eacute;pis sur les plus beaux ma&iuml;s. Les poup&eacute;es de travers ou f&eacute;cond&eacute;es au trois quart ne sont pas gard&eacute;es. Nous pouvons aussi s&eacute;lectionner selon la position de l&rsquo;&eacute;pi. S&rsquo;il est trop haut, le ma&iuml;s peut se coucher&nbsp;&raquo; d&eacute;taille C&eacute;line Caillon. Les &eacute;pis sont ensuite mis &agrave; s&eacute;cher suspendus au plafond dans des sacs filets. &laquo;&nbsp;Chez nous c&rsquo;est au-dessus de la salle de traite pour optimiser le s&eacute;chage&nbsp;&raquo; rapporte l&rsquo;&eacute;leveuse. Le groupe se retrouve ensuite en avril avec le un trieur et un &eacute;greneur pour pr&eacute;parer la semence. Les deux &eacute;leveurs se r&eacute;jouissent de ce travail collectif qui perdure d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;&ccedil;a montre bien que lorsque nous travaillons ensemble en agricole, nous arrivons &agrave; faire des choses tr&egrave;s int&eacute;ressantes&nbsp;&raquo; se f&eacute;licite Florian Couillaud.&nbsp;

En sud Loire-Atlantique, un groupe d’éleveurs a fait le choix du maïs population pour l’ensilage. La démarche entamée depuis plus de 10 ans se poursuit d’année en année par un travail collectif de sélection en parcelle.

Le maïs population : une alternative pour votre ensilage ?

&laquo;&nbsp;Si la ministre vient du Doubs, elle a compris qu&rsquo;elle rentrait maintenant dans le dur &raquo;. Le pr&eacute;sident de la FNSEA ne croyait pas si bien dire au sortir de son premier entretien avec la nouvelle ministre de l&rsquo;Agriculture le 25 septembre. Quelques heures plus tard, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/baisse-programmee-de-la-collecte-lactalis-les-eleveurs-furibonds-le-ministere-au-soutien" target="_blank">Lactalis annon&ccedil;ait en effet son intention de r&eacute;duire de 8,8% d&rsquo;ici &agrave; 2030 sa collecte de lait destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;export</a>, motiv&eacute;e par le recentrage sur les produits de grande consommation fran&ccedil;ais, &laquo;&nbsp;mieux valoris&eacute;s car moins sujets aux al&eacute;as des march&eacute;s mondiaux&nbsp;&raquo;. Une d&eacute;cision que le groupe qualifie de &laquo;&nbsp;difficile&nbsp;&raquo;, alors qu&rsquo;il &eacute;tait toujours parvenu &agrave; &laquo;&nbsp;collecter les surplus de lait en France et &agrave; les valoriser &agrave; l'international&nbsp;&raquo;. A quel prix, s&rsquo;interrogeait toutefois la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-descente-en-competitivite-5-5-l-eleveur-l-autre-vache-a-lait-de-la-filiere" target="_blank">Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat</a>, en 2022.<h2>La goutte de lait</h2>Le &laquo;&nbsp;minist&egrave;re des crises&nbsp;&raquo;, comme l&rsquo;a baptis&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-2169-jours-et-nuits-une-crise-xxl-et-67-d-engagements-realises">Marc Fesneau lors de la passation de pouvoir</a> apr&egrave;s un bail de 28 mois, aura donc m&eacute;nag&eacute; Annie Genevard pendant exactement 72 heures, s&eacute;parant sa nomination de l&rsquo;annonce de Lactalis. Une goutte de lait qui pourrait faire d&eacute;border le tank et faire tache d&rsquo;huile, comme le redoutent les &eacute;leveurs. Elle constitue en tout cas un bien mauvais signal &agrave; l&rsquo;endroit d&rsquo;une fili&egrave;re qui, certes <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-decapitalisation-bovine-la-region-normandie-prend-les-vaches-par-les-cornes">d&eacute;capitalise</a>, certes <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/transmission-des-elevages-de-ruminants-comment-re-connecter-les-entrants-et-sortants">ne se renouvelle plus</a>, mais maintient bon an mal an sa production et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2023-l-excedent-agroalimentaire-en-baisse-de-36-a-6-5-milliards-d-euros">ses performances &agrave; l&rsquo;export</a>, sans menacer, &agrave; ce stade, la sacro-sainte souverainet&eacute;. Faut-il pr&eacute;ciser, que la &laquo;&nbsp;d&eacute;flagration&nbsp;&raquo;, comme l&rsquo;a qualifi&eacute;e le pr&eacute;sident de la FNSEA, intervient sur fond de morosit&eacute; pour ne pas dire de d&eacute;prime, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par les pi&egrave;tres r&eacute;coltes de grains et de raisins et&nbsp;des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-carte-mhe-fco-qui-croise-les-zonages-dans-tous-les-sans" target="_blank">&eacute;pid&eacute;mies &agrave; tout-va en &eacute;levage</a>, en esp&eacute;rant que la peste porcine ne passe pas nos fronti&egrave;res.<h2>A la dure</h2>Apr&egrave;s quasiment 10 semaines de vacance gouvernementale, inutile de dire que la ministre est assaillie de toutes parts, avec des requ&ecirc;tes d&rsquo;ordre financier, cat&eacute;goriel, structurel&hellip;Dans son unique allocution publique &agrave; ce jour, outre son &laquo;&nbsp;immense admiration&nbsp;&raquo; pour la profession, Annie Genevard a dit son intention de poursuivre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nous-menerons-rapidement-la-loi-d-orientation-agricole-a-son-terme" target="_blank">le chantier de simplification normative et relancer le projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a>, qu&rsquo;elle avait vot&eacute;. Mais la ministre va devoir composer avec une l&eacute;gislature des plus p&eacute;rilleuses et un ex&eacute;cutif condamn&eacute; au sevrage du &laquo;&nbsp;quoi qu&rsquo;il en co&ucirc;te&nbsp;&raquo;. Lors de la passation, l&rsquo;&eacute;lue du Haut-Doubs a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le fatalisme n&rsquo;est ni mon temp&eacute;rament&nbsp;ni mon engagement politique. Le d&eacute;clinisme, la d&eacute;croissance, le renoncement, c&rsquo;est le contraire de ce que je suis. Je ne renonce jamais quand il s&rsquo;agit de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;&raquo;. Dans le dur mais &agrave; la dure.

[Edito] Il s’est écoulé 72 heures entre la nomination d’Annie Genevard au ministère de l’Agriculture et la « déflagration » Lactalis. Si la ministre affirme « ne jamais renoncer », ses marges de manœuvre politiques et budgétaires sont des plus étriquées.

Une ministre du Doubs, dans le dur, à la dure, et durable ?

Conjoncture &ndash; Le SPACE est pass&eacute;, place au Sommet de l&rsquo;Elevage (du 01 au 4&nbsp;octobre), dans un climat de tr&egrave;s forte tension au regard de l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration automnale des cas de FCO et de MHE. Les campagnes de vaccination sont lanc&eacute;es pour essayer d&rsquo;enrayer la propagation de la maladie et d&rsquo;en att&eacute;nuer les effets sur les animaux, mais pour de nombreux &eacute;leveurs c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; trop tard, avec des maladies qui continuent de d&eacute;cimer les troupeaux notamment en production ovine. Les pertes pour les bovins sont &agrave; plusieurs niveaux, avec de la mortalit&eacute; pour les animaux les plus faibles, des pertes de production s&eacute;v&egrave;re en lait comme en viande pour les autres. La f&eacute;condit&eacute; des troupeaux est &eacute;galement impact&eacute;e, ce qui aura des r&eacute;percussions graves pour les mois et ann&eacute;e &agrave; venir dans un monde de l&rsquo;&eacute;levage en grande perte de vitesse. La fili&egrave;re ovine se pose d&eacute;j&agrave; beaucoup de questions sur les disponibilit&eacute;s en agneaux pour les f&ecirc;tes, dans un contexte europ&eacute;en &eacute;galement en d&eacute;clin. En bovin, ce sera l&rsquo;offre en veaux et en broutards qui seront les premiers impact&eacute;s. Les abatteurs subiront cette vague de baisse de production par la suite.On se croirait en 2006 quand la premi&egrave;re vague de FCO 4&nbsp;d&eacute;barquait sur notre territoire. Chacun se rappelle les multiples zonages qui ont fortement affect&eacute; le commerce. C&rsquo;est reparti, comme si l&rsquo;administration n&rsquo;avait pas su tirer certains enseignements du pass&eacute;.Pour les FCO 4 et 8&nbsp;la France enti&egrave;re est en zone r&eacute;glement&eacute;e, mais pour la MHE et la FCO3, c&rsquo;est un casse-t&ecirc;te pour le commerce des bovins vifs, avec des op&eacute;rateurs qui attendent chaque vendredi la diffusion d&rsquo;une nouvelle carte. En absence de carte mise &agrave; jour des FCO 4 et 8&nbsp;par les services de l&rsquo;&eacute;tat, ce sont les remont&eacute;es de terrain qui donne le tempo. En semaine 38&nbsp;les exportateurs de veaux de la r&eacute;gion Rh&ocirc;ne-Alpes ont d&eacute;nombr&eacute; plus de 1100 retours positifs de FCO8. Cela repr&eacute;sente 30&nbsp;% des veaux test&eacute;s. Ce Chiffre donne l&rsquo;ampleur de la contamination. Dans le nord du pays, o&ugrave; les PCR FCO pour l&rsquo;export sont moins nombreuses, ce sont les retours d&rsquo;&eacute;leveurs touch&eacute;s de plein fouet par la FCO3&nbsp;qui fait peur, avec beaucoup de cas cliniques qui ravagent les troupeaux et accablent les &eacute;leveurs.La vaccination se d&eacute;ploie rapidement pour prot&eacute;ger ce qui peut l&rsquo;&ecirc;tre, mais elle n&rsquo;enraye pas la propagation de la maladie. On reprend les m&ecirc;mes observations pour la MHE, avec un vaccin fra&icirc;chement disponible.Quand on regarde la carte diffuser par GDS France sur l&rsquo;&eacute;tat des lieux des d&eacute;partements touch&eacute;s par telle ou telle maladie, on comprend la complexit&eacute; de la situation. Les zonages de protection r&eacute;glementaire, de 150&nbsp;km, n&rsquo;arrangent rien dans cette lecture. D&egrave;s l&rsquo;apparition de ces maladies vectorielles, de nombreuses voix s&rsquo;&eacute;taient &eacute;lev&eacute;es pour demander une vaccination obligatoire et syst&eacute;matique des animaux. Ces demandes sont rest&eacute;es lettre morte. Et pourtant ces possibles, quand on regarde la vaccination massive de la volaille contre la grippe aviaire.La France est le premier pays exportateur de bovin vivant en Europe. Cette activit&eacute; est mise &agrave; mal, avec des contraintes qui ne cessent de s&rsquo;accro&icirc;tre. Les laboratoires d&rsquo;analyse s&rsquo;enrichissent grassement sur le dos des exportateurs et des &eacute;leveurs. Nos march&eacute;s exports se ferment les uns apr&egrave;s les autres face aux contraintes sanitaires et administratives impos&eacute;es. Le statut sanitaire de la France toutes maladies confondues est mis &agrave; mal malgr&eacute; les efforts d&eacute;ploy&eacute;s. La peste porcine est &agrave; nos portes.Heureusement, ces maladies ne sont pas transmissibles &agrave; l&rsquo;homme et les animaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;abattage peuvent toujours circuler sans difficult&eacute;.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

On se croirait en 2006 quand la première vague de FCO 4 débarquait sur notre territoire. Chacun se rappelle les multiples zonages qui ont fortement affecté le commerce.

Une carte MHE/FCO qui croise les zonages dans tous les sens

Depuis le d&eacute;but de la campagne, la pousse cumule&#769;e d&eacute;passe de 13% la pousse d&rsquo;une ann&eacute;e enti&egrave;re alors que normalement il manque encore 12% de la pousse annuelle au 20 septembre. Tel est le bilan dress&eacute; par le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en date du 20 septembre. Depuis 1989, excepte&#769; en 2007, la pousse de l&rsquo;herbe n&rsquo;avait jamais e&#769;te&#769; aussi abondante a&#768; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Les pluies fr&eacute;quentes et les temp&eacute;ratures exc&eacute;dentaires mais sans exce&#768;s, ont permis de conserver des sols relativement humides tre&#768;s favorables a&#768; la pousse de l&rsquo;herbe sur la majeure partie du territoire. Un b&eacute;mol&nbsp;: avec l&rsquo;humidit&eacute;&#769; des sols, l&rsquo;herbe n&rsquo;a toutefois pas pu &ecirc;tre enti&egrave;rement valoris&eacute;e du fait des difficult&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s aux prairies. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/7/9/6349722-1-fre-FR/7204236b493d-courbe-jpg" alt="Evolution de la production des prairies permanentes au 20 septembre (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="782" width="1906" /><figcaption>Evolution de la production des prairies permanentes au 20 septembre (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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L&rsquo;exc&eacute;dent concerne l&rsquo;ensemble du territoire a&#768; l&rsquo;exception du Sud-Est de l&rsquo;Occitanie. Dans 85% des re&#769;gions fourrage&#768;res repre&#769;sentant 89% des prairies permanentes, la pousse de l&rsquo;herbe depuis le de&#769;but de la campagne est supe&#769;rieure a&#768; la normale. Dans les deux-tiers des prairies, l&rsquo;exce&#769;dent de&#769;passe 20%, si ce n&rsquo;est 50%&nbsp;comme dans le Grand-Est. Sur les 207 r&eacute;gions fourrag&egrave;res, il y en a seulement 5 ou&#768; la pousse est de&#769;ficitaire et 25 ou&#768; elle est normale. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/7/9/6349725-1-fre-FR/7cceb1c17aac-barres-jpg" alt="Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 septembre 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="808" width="1866" /><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 septembre 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies) associant M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;INRAE et le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 207 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.

La production cumulée des prairies permanentes dépasse de 28% la normale observée sur la période 1989-2018, du jamais vu en 35 ans, hormis en 2007.

Prairies : la pousse d’herbe reste très excédentaire au 20 septembre

R&eacute;gulation automatique de la pression d'enterrage des &eacute;l&eacute;ments semeurs, contr&ocirc;le de section, modulation de dose, s&eacute;quences de levage et de descente des outils en fonction du temps ou de la distance, possibilit&eacute; de d&eacute;sactiver les outils non utilis&eacute;s&nbsp;: telles sont quelques-unes par la commande Profiline. &nbsp;Pour ce faire, le mat&eacute;riel est simplement aliment&eacute; en huile par Load Sensing, et tous les outils sont command&eacute;s &eacute;lectro-hydrauliquement par un bloc hydraulique. La commande s'effectue par pression sur une touche du terminal ou de mani&egrave;re automatis&eacute;e par le contr&ocirc;leur de t&acirc;ches via Section et Variable Rate Control. Tous les outils de travail sont alors positionn&eacute;s automatiquement et avec exactitude.<h2>Contr&ocirc;le en bout de champ &laquo;&nbsp;Headland Control&nbsp;&raquo; et contr&ocirc;leur de t&acirc;ches Geo</h2>La fonction de contr&ocirc;le en bout de champ &laquo;&nbsp;Headland Control&nbsp;&raquo; permet un relevage et une rentr&eacute;e en terre pr&eacute;cis de la machine au niveau de la ligne de bout de champ. Sans contr&ocirc;leur de t&acirc;ches, l'utilisation se fait par simple pression sur un bouton. En cas d'utilisation des fonctions du contr&ocirc;leur de t&acirc;ches TC-GEO/TC-SC, la mont&eacute;e et la descente s'effectuent par signal GPS. Quant au contr&ocirc;leur de t&acirc;ches Geo, il permet d&rsquo;utiliser des cartes d'application. La profondeur de travail de la herse rotative, la pression des &eacute;l&eacute;ments semeurs et les quantit&eacute;s de semences et d'engrais sont alors modul&eacute;s en fonction des diff&eacute;rentes zones de la parcelle.<h2>Aerosem VT 5000 DD et VT 6000 DD</h2>Les Aerosem VT 5000 DD (5 m&egrave;tres) et VT 6000 DD (6 m&egrave;tres) sont des semoirs &agrave; tr&eacute;mie compartiment&eacute;e de 2800 et 4600 litres, combinant une herse rotative, un rouleau &agrave; pneus (amorti hydrauliquement) avec bandes caoutchouc de grand diam&egrave;tre r&eacute;duisant la pression au sol et la r&eacute;sistance au roulement et enfin la rampe de semis &agrave; doubles disques Dual Disc. Les deux disques surdimensionn&eacute;s sont l&eacute;g&egrave;rement d&eacute;cal&eacute;s (position &laquo; offset &raquo;) pour former un sillon r&eacute;gulier et propre. Les bras porte-disques, sans entretien et de longueur uniforme, avec un pas entre-rangs avant et arri&egrave;re de 30 cm, permettent de s&rsquo;affranchir des quantit&eacute;s importantes de r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux, avec une pression allant jusqu'&agrave; 60 kg. Les deux semoirs sont dot&eacute;s de la distribution Single Shoot sous pression offrant une r&eacute;partition entre les rangs optimale pour toutes sortes de semences et dans les conditions les plus difficiles.

La version Profiline offrent une gestion confortable de toutes les fonctions hydrauliques des semoirs, dotés de la distribution Single Shoot et des doubles disques Dual Disc.

Les Aerosem VT 5000 DD et VT 6000 DD en version Profiline

&laquo;&nbsp;Une d&eacute;flagration&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi qu&rsquo;Arnaud Rousseau, le pr&eacute;sident de la FNSEA, a qualifi&eacute; le 26 septembre sur l&rsquo;antenne de Franceinfo l&rsquo;annonce de Lactalis faite la veille au soir. Dans un communiqu&eacute;, le groupe laitier a fait conna&icirc;tre son intention de r&eacute;duire <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank">&laquo;&nbsp;</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank">de l&rsquo;ordre de 450&nbsp;millions de litres</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank">&nbsp;&raquo;&nbsp;sa collecte annuelle&nbsp;&laquo;&nbsp;</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank">de quelque 5,1&nbsp;milliards de litres</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank">&nbsp;&raquo;&nbsp;de lait d&rsquo;exc&eacute;dent aupr&egrave;s des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais</a>, pr&eacute;cisant que la r&eacute;duction des volumes serait &laquo;&nbsp;progressive entre 2024 et 2030&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Quand vous &ecirc;tes collect&eacute;s par le num&eacute;ro un mondial, vous avez le sentiment que vous &ecirc;tes avec quelqu&rsquo;un de solide et pourtant il y a des march&eacute;s mondiaux&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Arnaud Rousseau, pr&eacute;cisant que Lactalis avait, au printemps dernier, &laquo;&nbsp;laiss&eacute; entendre qu&rsquo;il y avait des difficult&eacute;s sur la part du march&eacute; qui est export&eacute;, ce qui repr&eacute;sente &agrave; peu pr&egrave;s un tiers de ses volumes&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Trouver une structure qui continue &agrave; leur collecter le lait&nbsp;: c&rsquo;est &ccedil;a&nbsp;tout l&rsquo;enjeu"
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Le pr&eacute;sident de la FNSEA a dit qu&rsquo;il &eacute;tait encore trop t&ocirc;t pour &eacute;valuer l&rsquo;impact sur les producteurs, estimant que l&rsquo;enjeu, &laquo;&nbsp;pour ceux qui veulent de continuer &agrave; produire, &eacute;tait qu&rsquo;ils trouvent une structure qui continue &agrave; leur collecter le lait. C&rsquo;est &ccedil;a tout l&rsquo;enjeu pour continuer &agrave; cr&eacute;er de la valeur et installer en France&nbsp;&raquo;.La premi&egrave;re &eacute;tape de r&eacute;duction porte sur 320 millions de litres et touchera surtout les zones Est et sud Pays de Loire d'ici 2026 (soit 160 millions de litres de lait) ainsi que le non renouvellement d'un contrat avec une&nbsp;coop&eacute;rative &agrave; horizon 2030 (160 millions de litres de lait), pr&eacute;cise le communiqu&eacute; sans indiquer quelle sera la coop&eacute;rative concern&eacute;e. Lactalis estime n&eacute;cessaire &laquo; de se recentrer sur les produits de grande consommation fran&ccedil;ais, mieux valoris&eacute;s car moins sujets aux al&eacute;as des march&eacute;s mondiaux (&hellip;) C'est aujourd'hui une d&eacute;cision difficile pour nous qui &eacute;tions toujours parvenus &agrave; collecter les surplus de lait en France et &agrave; les valoriser &agrave; l'international &raquo;, pr&eacute;cise le groupe.<h2>La FNPL d&eacute;nonce une &laquo;&nbsp;l&acirc;chage sans scrupule&nbsp;&raquo; et r&eacute;clame du temps</h2>Ce n&rsquo;est pas exactement l&rsquo;analyse de la FNPL, l&rsquo;association sp&eacute;cialis&eacute;e de la FNSEA. &laquo;&nbsp;Le g&eacute;ant mondial proposera encore davantage aux consommateurs fran&ccedil;ais de produits &agrave; base de lait import&eacute;, apr&egrave;s avoir d&eacute;tricot&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-origine-du-lait-n-est-plus-obligatoire-sur-l-etiquette-juge-le-conseil-d-etat" target="_blank">la r&eacute;glementation sur l&rsquo;&eacute;tiquetage de l&rsquo;origine</a>. Lactalis n&rsquo;a donc pas plus de consid&eacute;ration pour les producteurs qu&rsquo;il collecte que pour les consommateurs en attente de produits fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;. La FNPL entend ne pas &laquo;&nbsp;laisser passer de telles d&eacute;cisions&nbsp;&raquo; et appelle l&rsquo;Etat &agrave; prendre &laquo;&nbsp;toutes ses responsabilit&eacute;s&nbsp;&raquo;, tout en r&eacute;clamant &agrave; l&rsquo;industriel un d&eacute;lai plus long pour &laquo;&nbsp;identifier des alternatives&nbsp;&raquo;, accusant le g&eacute;ant de &laquo;&nbsp;l&acirc;cher sans scrupule&nbsp;&raquo; les producteurs et de &laquo;&nbsp;s&rsquo;attaquer &agrave; la p&eacute;rennit&eacute; de la fili&egrave;re laiti&egrave;re et &agrave; la souverainet&eacute; alimentaires fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;.<h2>La nouvelle ministre &laquo;&nbsp;aux c&ocirc;t&eacute;s des producteurs&nbsp;&raquo;</h2>En outre, la FNPL craint que la d&eacute;cision de Lactalis ne fasse tache d&rsquo;huile aupr&egrave;s d&rsquo;autres op&eacute;rateurs, &eacute;voquant le litige persistant entre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-tribunal-de-caen-savencia-fait-appel-de-sa-condamnation" target="_blank">Savencia et l&rsquo;association d&rsquo;organisations de producteurs Sunlait</a>, l&rsquo;industriel ayant d&eacute;nonc&eacute; en 2022 le contrat-cadre qui le li&eacute; aux producteurs dans un contexte de conflit judiciaire sur la d&eacute;termination du prix du lait.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il est n&eacute;cessaire que tous, &agrave; l&rsquo;amont et &agrave; l&rsquo;aval, unissent leurs efforts et leur volont&eacute; pour d&eacute;fendre notre capital productif alimentaire, dans la fili&egrave;re laiti&egrave;re comme dans les autres, a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nous-menerons-rapidement-la-loi-d-orientation-agricole-a-son-terme" target="_blank">Annie Genevard, la nouvelle ministre de l&rsquo;Agriculture</a>, qui a re&ccedil;u aujourd&rsquo;hui m&ecirc;me les repr&eacute;sentants de la FNPL, se disant &laquo;&nbsp;aux c&ocirc;t&eacute;s des producteurs pour maintenir une activit&eacute; laiti&egrave;re dans les &eacute;levages concern&eacute;s.&nbsp;Ce sera ma priorit&eacute;. J&rsquo;attends de nos leaders industriels le m&ecirc;me engagement et la m&ecirc;me ambition pour la production alimentaire fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;.<h2>La Conf&rsquo; d&eacute;nonce un &laquo;&nbsp;scandale&nbsp;&raquo; et exige une r&eacute;gulation publique des march&eacute;s</h2>La r&eacute;action de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne n&rsquo;est pas moins virulente que celle de la FNPL. &laquo;&nbsp;Cette diminution de la collecte sert &agrave; &eacute;liminer des producteurs et &agrave; faire pression sur celles et ceux qui restent, d&eacute;nonce-t-elle dans un communiqu&eacute;. La peur d&rsquo;une cessation de collecte emp&ecirc;che les revendications l&eacute;gitimes pour am&eacute;liorer le revenu des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;. La Conf&rsquo; &eacute;voque un &laquo;&nbsp;&eacute;ni&egrave;me tour de passe-passe pour &eacute;cr&eacute;mer davantage les &eacute;leveurs laitiers fran&ccedil;ais tout en produisant dans d&rsquo;autres pays aux conditions fiscales et sociales avantageuses (&hellip;) Quid des marges et des valorisations que Lactalis r&eacute;alise sur les diff&eacute;rents segments du march&eacute; laitier ? Quid de la poursuite des importations de Lactalis en France&nbsp;&raquo; ?Le syndicat r&eacute;clame une r&eacute;gulation publique et collective des volumes de nature &agrave; garantir des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs et une r&eacute;partition des volumes dans les bassins laitiers. D&eacute;non&ccedil;ant une rupture unilat&eacute;rale de contrats laitiers, la Conf&rsquo; annonce qu&rsquo;elle va saisir le m&eacute;diateur des relations commerciales &laquo;&nbsp;Aucun &eacute;leveur, aucune &eacute;leveuse ne doit rester sur le carreau&nbsp;&raquo;.

La FNPL dénonce un « lâchage sans scrupule » tandis que la Confédération paysanne évoque un « scandale », après que Lactalis ait annoncé son intention de réduire d'ici à 2030 de près de 9% sa collecte de lait destinée à l’export.

Baisse programmée de la collecte Lactalis : les éleveurs furibonds, le ministère au soutien

Depuis le lancement de la d&eacute;marche cet hiver, six &eacute;leveurs se sont d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s, essentiellement du Cantal, dans cette fili&egrave;re mise en place par le groupe Bigard.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Une cinquantaine de b&ecirc;tes ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;es sous l&rsquo;appellation Perle du Massif depuis f&eacute;vrier.
</aside>
&nbsp;&ldquo;Nous montons doucement en puissance pour atteindre une vitesse de croisi&egrave;re&nbsp; entre 2027 et 2030 avec surtout des animaux 52 semaines par an&rdquo;, annonce&nbsp; Anne-Laure Vabre et David Girardon, du groupe Bigard. Il faut trouver des animaux conformes &agrave; nos exigences de march&eacute; et des revendeurs. Pour le moment, le site d&rsquo;abattage d&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/19300-egletons" target="_blank" title="">&Eacute;gletons</a> approvisionne principalement des boucheries du Sud-Est de la France. &nbsp; C&ocirc;t&eacute; fournisseurs, &agrave; Mallevieille de Valu&eacute;jols, le Gaec Auri&egrave;re-Montbertrand s&rsquo;est tr&egrave;s vite positionn&eacute;.&nbsp; C&rsquo;est sur son exploitation qu&rsquo;avait d&rsquo;ailleurs lieu la derni&egrave;re journ&eacute;e de rencontre sur la d&eacute;marche de fili&egrave;re avec un focus sur la conduite les animaux en engraissement.&nbsp;<h2>&nbsp;Une exp&eacute;rience depuis 1990</h2> &ldquo;Nous faisons de l&rsquo;engraissement depuis 1990 sur notre exploitation", pr&eacute;sente Beno&icirc;t Auri&egrave;re, aujourd&rsquo;hui associ&eacute; avec son &eacute;pouse Coralie. Apr&egrave;s le d&eacute;sengagement du boucher avec lequel nous avions l&rsquo;habitude de travailler, nous avions des g&eacute;nisses entrant dans les crit&egrave;res Perle du Massif. Cela nous a &eacute;vit&eacute; un vide dans les d&eacute;bouch&eacute;s.&rdquo; Le&nbsp; Gaec a d&eacute;j&agrave; livr&eacute; 16 animaux depuis le d&eacute;but&nbsp; de l&rsquo;ann&eacute;e. &ldquo;Il y a un contrat sur trois ans et le fait qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de crit&egrave;res au point de vue de l&rsquo;alimentation nous permettait de ne rien changer dans la ration et dans notre m&eacute;thode de travail, poursuit Beno&icirc;t Auri&egrave;re. Il y a un prix plancher garanti, soit un coup de pouce pour s&rsquo;engager sereinement puisqu&rsquo;il faut presque deux ans pour pr&eacute;parer une g&eacute;nisse.&rdquo; Sur l&rsquo;ensemble de la zone g&eacute;ographique Massif central, le groupe Bigard s&eacute;lectionne et contractualise les animaux (<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/salers-traites-faire-fructifier-la-tradition" target="_blank" title="">salers</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pourquoi-les-eleveurs-devraient-miser-sur-la-race-aubrac" target="_blank" title="">aubrac</a> crois&eacute;s charolais ou aubrac pur) apr&egrave;s leur sevrage. Il est attendu au minimum 380 kg carcasse avec une conformation cibl&eacute;e U-/U=, R= R+ et une note d&rsquo;engraissement 3-4. &nbsp;<h2>Payer du haut de gamme</h2> &ldquo;Nous recherchons une viande haut de gamme sans tomber dans la viande de luxe, annonce David Girardon. Nous voulons du rouge en finesse avec du persill&eacute; pour un go&ucirc;t prononc&eacute;. L&rsquo;alimentation est &agrave; base d&rsquo;herbe mais, par exemple, nous n&rsquo;interdisons pas le ma&iuml;s.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Nous sommes sur une relation de confiance avec les &eacute;leveurs
</aside>
&rdquo; Les animaux qui arriveraient non conformes apr&egrave;s s&eacute;lection au sevrage seront achet&eacute;s au prix du march&eacute; et orient&eacute;s vers d&rsquo;autres d&eacute;bouch&eacute;s. C&rsquo;est un des avantages de Perle du Massif comme celle de garantir un prix plancher (U : 6,53 &euro;, R+ : 6,33 &euro; et 6,40 &euro; d&eacute;but septembre).Un prix &ldquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-ce-qui-a-vraiment-change-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">&Eacute;galim</a> compatible&rdquo; qui ne peut &eacute;voluer qu&rsquo;&agrave; la hausse selon la tendance et calcul&eacute; sur une alimentation fourrage et p&acirc;turage plus aliment, une main d&rsquo;&oelig;uvre &eacute;quivalente &agrave; deux Smic, le prix de revient tous les six mois, le prix de r&eacute;f&eacute;rence du march&eacute;, la plus-value de la qualit&eacute;. Pour que les &eacute;leveurs en tirent avantage.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp;

La société Bigard au devant des éleveurs pour promouvoir cette démarche contractuelle.

Ils ont choisi la race Perle de Massif

&laquo;&nbsp;Allez les bio&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;intitul&eacute; de la campagne que lance ce 26 septembre la Fnab pour r&eacute;affirmer &laquo;&nbsp;la fiert&eacute; &agrave; produire en bio&nbsp;&raquo; et pour montrer &laquo;&nbsp;la force de tout un r&eacute;seau&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Allez les bio&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est sans conteste ce que les producteurs bio&nbsp;aimeraient entendre sortir de la bouche du nouveau gouvernement, &agrave; pied d&rsquo;&oelig;uvre depuis le 21 septembre. &laquo;&nbsp;En son temps, Michel Barnier, ministre de l&rsquo;Agriculture, avait d&eacute;fendu, en pr&eacute;curseur, l&rsquo;introduction de 20% de produits bio dans les cantines. De son c&ocirc;t&eacute;, Annie Genevard, ministre de l&rsquo;Agriculture depuis lundi,&nbsp;a soutenu cette ann&eacute;e en tant que d&eacute;put&eacute;e l&rsquo;inscription dans la loi d&rsquo;orientation agricole d&rsquo;un objectif ambitieux de 21% de surfaces bio en 2030&nbsp;&raquo;, prend soin de rappeler la Fnab, &agrave; l'aube d'une nouvelle l&eacute;gislature potentiellement des plus&nbsp;p&eacute;rilleuses.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-le-plafond-de-vert-de-l-agriculture-bio" target="_blank" title="">[Dossier] Le plafond de vert de l'agriculture bio</a>
</aside>
Concernant les 20% de bio dans les cantines, on voit mal le nouveau Premier ministre contrarier ce que les gouvernements successifs d&rsquo;Emmanuel Macron ont tent&eacute; d&rsquo;insuffler, avec les lois&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">Egalim d&rsquo;octobre 2018</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021</a> tandis qu&rsquo;Annie Genevard a promis, lors de sa prise de fonction, de mener &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nous-menerons-rapidement-la-loi-d-orientation-agricole-a-son-terme">rapidement la loi d&rsquo;orientation &agrave; son terme&nbsp;</a>&raquo;.<h2>Pour des aides bio vers&eacute;es d&egrave;s la 16 octobre</h2>Pour la Fnab, la premi&egrave;re urgence est cependant modifier le calendrier de versement des aides Pac, les aides bio &eacute;tant vers&eacute;es entre mars et juin alors que les acomptes relatifs aux aides d&eacute;coupl&eacute;es (DPB, paiement redistributif, &eacute;cor&eacute;gime, aide compl&eacute;mentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs), aux aides animales (bovine, ovine et caprine) ainsi que l&rsquo;ICHN <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-le-gouvernement-donne-du-grain-a-moudre" target="_blank">sont vers&eacute;es &agrave; la mi-octobre</a>. La Fnab d&eacute;plore que la France n&rsquo;applique pas ce calendrier aux aides bio, alors que l&rsquo;Europe l&rsquo;autorise, avec un taux d&rsquo;acompte pointant &agrave; 85% contre 70% pour les aides du 1er pilier.<h2>Pour une revalorisation de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</h2>Le Fnab attend par ailleurs une revalorisation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</a>. Si la bio b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un traitement de faveur comparativement aux niveaux de base et sup&eacute;rieur de l&rsquo;ex-paiement vert, le montant de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio, stabilis&eacute; &agrave; 97,30&euro;/ha pour la campagne 2023 n&rsquo;est pas &agrave; la hauteur du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-ecoregimes-moins-genereux-qu-escomptes" target="_blank">montant anticip&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans le Plan strat&eacute;gique national</a> (PSN),&nbsp;encore moins &agrave; la hauteur de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~tech-bio-aides-bio-l-etat-recentre-ses-credits-sur-la-conversion" target="_blank" title="">feu l&rsquo;aide au maintien, marqueur du premier quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron</a>. &laquo;&nbsp;On avait demand&eacute; que l&rsquo;argent pr&eacute;vu dans la Pac pour la Bio soit sanctuaris&eacute; pour la bio et qu&rsquo;il puisse passer de la conversion au soutien &agrave; des fermes d&eacute;j&agrave; en bio si besoin, mart&egrave;le dans un communiqu&eacute; Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la Fnab. &Ccedil;a n'a pas &eacute;t&eacute; fait, on a d&eacute;j&agrave; perdu 2% de surfaces bio en 2023 et &ccedil;a va continuer en 2024. Si on veut stopper le cercle vicieux, il faut enfin poser les bases d&rsquo;un financement &eacute;quilibr&eacute; de la bio dans la dur&eacute;e&nbsp;&raquo;.<h2>Stabilisation au 1er semestre</h2>Selon l&rsquo;Agence bio, qui vient de publier quelques chiffres relatifs au 1er semestre, le solde entre entrants et sortant de l&rsquo;AB reste positif, avec +1167 producteurs bio, soit une hausse de 14% comparativement au premier semestre 2023, les d&eacute;conversions pointant de leur c&ocirc;t&eacute; &agrave; +30%. En ce qui concerne le march&eacute; alimentaire, l&rsquo;Agence bio fait &eacute;tat d&rsquo;une baisse du chiffre d&rsquo;affaires en grande distribution de &nbsp;4,4% au premier semestre 2024 contre 4,7% au premier semestre 2023. La bonne nouvelle, c&rsquo;est que la baisse est plus que compens&eacute;e par la hausse des ventes en circuit sp&eacute;cialis&eacute;&#769; bio (+ 8,4%) et en vente directe (3%) , ainsi que pour les marques de distributeurs.

La Fnab réclame le versement des acomptes des aides bio dès la mi-octobre, au même titre que les aides couplées, découplées et de l’ICHN, et plus encore une réassurance sur le devenir de la filière. Les derniers chiffres de l’Agence bio témoignent d’une stabilisation des indicateurs au premier semestre.

La bio et le nouveau gouvernement, une petite foi, de grosses attentes

D&eacute;couvrez les r&eacute;sultats de cette enqu&ecirc;te et vos ressentis concernant les d&eacute;fis et l&rsquo;avenir de votre m&eacute;tier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/7/8/6348798-1-fre-FR/afb325ea47d0-barometre-jpg" alt="" height="437" width="623" /></figure>

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S<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/23-09-2024/barometre-2024/" target="_blank" title="">uite du barom&egrave;tre</a><h4>Barom&egrave;tre 2024 : Une forte stabilit&eacute; sur les facteurs de r&eacute;ussite</h4>Il est important de noter qu&rsquo;en 2018, vous &eacute;tiez 71% &agrave; r&eacute;pondre &ecirc;tre heureux dans votre m&eacute;tier contre 77% pour l&rsquo;&eacute;dition du barom&egrave;tre 2024. L&rsquo;&eacute;quilibre entre vie professionnelle et vie personnelle reste aujourd&rsquo;hui le premier facteur de r&eacute;ussite, comme en 2018. Comme sur le pr&eacute;c&eacute;dent sondage, les moyens les plus efficaces qui ressortent pour la prosp&eacute;rit&eacute; de vos entreprises reste l&rsquo;optimisation de vos syst&egrave;mes de production et la passion du m&eacute;tier.

Parce que la vision que vous portez sur votre métier, vous, agriculteurs, est essentielle, nous avons lancé l’édition 2024 du baromètre des agriculteurs vendéens. Afin de mieux cerner les évolutions, le questionnaire s’est appuyé sur les questions posées lors de notre précédent sondage en 2018.

Baromètre 2024 des agriculteurs vendéens

Pour quelles raisons craignez-vous un retard dans le versement des acomptes des aides PAC ? M-A. Viargues : &laquo;Tous les ans, les contr&ocirc;les PAC surfaces sont organis&eacute;s &agrave; partir de juillet dans les d&eacute;partements. Entre 300 et 400 exploitations sont concern&eacute;es en Aveyron. Or cette ann&eacute;e, en raison d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o maussade, les satellites du syst&egrave;me de suivi des surfaces en temps r&eacute;el n&rsquo;ont pu v&eacute;rifier l&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; des surfaces&hellip; Ce d&eacute;calage dans les contr&ocirc;les va forc&eacute;ment retarder le paiement de l&rsquo;acompte des aides PAC du premier pilier pour les exploitations qui devaient &ecirc;tre contr&ocirc;l&eacute;es&hellip; C&rsquo;est pour cette raison que nous tirons la sonnette d&rsquo;alarme.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveau-le-guide-de-la-pac-2023-2027">[Nouveau] Le guide de la PAC 2023-2027 - Pleinchamp</a>
</aside>
Vous aviez d&rsquo;ailleurs d&eacute;j&agrave; alert&eacute; sur les possibles probl&egrave;mes de fonctionnement de ces satellites&hellip; M-A. Viargues : En effet, pour sa premi&egrave;re ann&eacute;e de mise en place, les satellites du 3STR ont montr&eacute; leurs limites, des limites que nous avions point&eacute;es du doigt. Nous avions &eacute;mis plusieurs r&eacute;serves sur leur efficacit&eacute; et malheureusement d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e, nos craintes ont &eacute;t&eacute; fond&eacute;es&hellip; D&rsquo;ailleurs ce probl&egrave;me d&eacute;passe les fronti&egrave;res de l&rsquo;Aveyron et m&ecirc;me de l&rsquo;Occitanie. Nous sommes plusieurs d&eacute;partements &agrave; avoir fait remonter nos inqui&eacute;tudes.Justement, quels sont vos leviers pour faire avancer le dossier ? M-A. Viargues : Personnellement, je suis intervenue la semaine derni&egrave;re en conseil f&eacute;d&eacute;ral de la FNSEA sur ce sujet. La FNSEA a transmis nos r&eacute;clamations aupr&egrave;s du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture. Ce dossier d&eacute;pend en effet directement de l&rsquo;ASP (et non de nos DDT d&eacute;partementales qui appliquent les consignes nationales). Nous avons aussi alert&eacute; le pr&eacute;fet sur le dossier. Les contr&ocirc;les viennent de d&eacute;marrer cette semaine. En l&rsquo;&eacute;tat actuel des choses, nous ne voyons pas comment l&rsquo;ASP pourra tenir les d&eacute;lais de paiement, ce n&rsquo;est mat&eacute;riellement pas possible ! Il va falloir trouver des alternatives pour s&eacute;curiser les paiements des acomptes qui, je le rappelle, sont une d&eacute;rogation de l&rsquo;Union europ&eacute;enne envers la France. Un acquis syndical que nous avons obtenu il y a plusieurs ann&eacute;es et auquel nous tenons, tout comme l&rsquo;ensemble des agriculteurs ! Quand je pense qu&rsquo;on demande aux agriculteurs de rendre leur d&eacute;claration PAC en temps et en heure, sous peine de p&eacute;nalit&eacute;&hellip; Que dire d&rsquo;un retard de deux mois pour contr&ocirc;ler nos dossiers ?!&raquo;.&nbsp;

Le versement des acomptes des aides du premier pilier de la PAC prévu mi-octobre pourrait être retardé pour les exploitations qui devaient être contrôlées cette année, alerte la FDSEA.

Acomptes PAC : une nécessité au 16 octobre !

<h1>Tendances L&amp;V le march&eacute; fran&ccedil;ais des produits laitiers - septembre 2024</h1>&nbsp;<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/iobtb39BqPQ?autoplay=0"
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 <figcaption>idele</figcaption>
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<h1>Sommaire du num&eacute;ro 364</h1><h2>Viandes bovines :</h2><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=364" target="_blank">Peu d&rsquo;offre, face &agrave; une demande plus dynamique</a>Les cours sont &agrave; la hausse pour tous les bovins finis, veaux et gros bovins. Non seulement l&rsquo;offre demeure restreinte en France, mais le march&eacute; europ&eacute;en est bien orient&eacute;, avec une inflation ralentie qui permet de retrouver du dynamisme sur la consommation, une offre globalement limit&eacute;e, et des exportations vers les pays tiers qui participent &agrave; soutenir les prix.Les cours des broutards sont stables &agrave; un haut niveau avec des disponibilit&eacute;s toujours en repli et une forte concurrence &agrave; l&rsquo;achat entre engraisseurs fran&ccedil;ais et italiens. Ceux des jeunes veaux laitiers ont enclench&eacute; une franche baisse saisonni&egrave;re avec l&rsquo;arriv&eacute;e des v&ecirc;lages de fin d&rsquo;&eacute;t&eacute;. La MHE et la FCO inqui&egrave;tent les op&eacute;rateurs et engendrent des co&ucirc;ts mais n&rsquo;ont pas d&rsquo;effet sur les prix de vente.<h2>Lait de vache :</h2><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=364" target="_blank">La production laiti&egrave;re fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne sous tension face aux risques sanitaires</a>La rentr&eacute;e apparait incertaine pour la production laiti&egrave;re fran&ccedil;aise. Apr&egrave;s trois ann&eacute;es de recul, la collecte a regagn&eacute; en dynamisme depuis fin 2023. Cependant, l&rsquo;apparition de la Fi&egrave;vre Catarrhale Ovine (FCO) de s&eacute;rotype 3 en ao&ucirc;t, conjugu&eacute;e &agrave; la recrudescence de la Maladie H&eacute;morragique &Eacute;pizootique (MHE), suscite de vives inqui&eacute;tudes au sein de la fili&egrave;re. La FCO 3, pr&eacute;sente dans d&rsquo;autres pays europ&eacute;ens, affecte d&eacute;j&agrave; leur collecte.En Europe, la collecte de lait reste mod&eacute;r&eacute;e et conna&icirc;t un recul &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, bien qu&rsquo;une reprise partielle soit observ&eacute;e en Nouvelle-Z&eacute;lande et en Argentine. Parall&egrave;lement, les cours du beurre et des mati&egrave;res grasses se sont maintenus &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s tout au long de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. La demande mondiale, particuli&egrave;rement forte aux &Eacute;tats-Unis, contraste avec une production relativement limit&eacute;e. La propagation rapide de la FCO accentue la pression sur le march&eacute; du beurre, entra&icirc;nant une envol&eacute;e des cours en France et en Europe.&nbsp;Viande ovine :<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=364" target="_blank">La production fran&ccedil;aise de viande ovine continue de baisser&nbsp;</a>Les abattages d&rsquo;agneaux comme de r&eacute;formes sont de nouveau en retrait cette ann&eacute;e et les importations de viande ovine, qui compl&egrave;tent l&rsquo;offre fran&ccedil;aise, sont elles aussi en net repli. La FCO, qui s&eacute;vit au Nord comme au Sud de la France, impacte fortement les &eacute;levages touch&eacute;s, avec une mortalit&eacute; accrue des brebis et des probl&egrave;mes de reproduction notables. Il est encore trop t&ocirc;t pour chiffrer les cons&eacute;quences d&rsquo;une telle maladie sur le cheptel ovin fran&ccedil;ais mais il est certain que cela participe &agrave; diminuer encore le potentiel de production des fili&egrave;res ovines fran&ccedil;aises.&nbsp;Lait de ch&egrave;vre et viande :<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=364" target="_blank">Collecte de lait de ch&egrave;vre toujours en retrait et prix du lait en l&eacute;g&egrave;re hausse</a>En juin, les livraisons de lait de ch&egrave;vre &eacute;taient toujours inf&eacute;rieures &agrave; leur niveau de 2023, avec un ralentissement de la dynamique en Pays de la Loire. Les fabrications ont recul&eacute; en juin, mais restaient en l&eacute;g&egrave;re hausse en cumul sur le premier semestre. Sur cette p&eacute;riode, les achats des m&eacute;nages ont &eacute;t&eacute; l&eacute;g&egrave;rement positifs et les exportations dynamiques. C&ocirc;t&eacute; prix du lait, il est en l&eacute;g&egrave;re hausse pour les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, mais subit une baisse importante en Espagne et aux Pays-Bas.

Après trois années de recul, la collecte a regagné en dynamisme depuis fin 2023. Cependant, l’apparition de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) de sérotype 3 en août, conjuguée à la recrudescence de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE), suscite de vives inquiétudes au sein de la filière. La FCO 3, présente dans d’autres pays européens, affecte déjà leur collecte.

[Vidéo] La rentrée apparait incertaine pour la production laitière française

A partir de fin 2024, Lactalis r&eacute;duira &laquo;&nbsp;de l'ordre de 450 millions de litres&nbsp;&raquo; sa collecte annuelle &laquo;&nbsp;de quelque 5,1 milliards de litres&nbsp;&raquo; de lait d'exc&eacute;dent aupr&egrave;s des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, a indiqu&eacute; le groupe dans un&nbsp;communiqu&eacute; dat&eacute; du 25 septembre.<h2>R&eacute;duction de pr&egrave;s de 9% &eacute;tal&eacute;e entre 2024 et 2030</h2>Pour amortir l'impact de cette d&eacute;cision &laquo;&nbsp;difficile&nbsp;&raquo; sur la taille des troupeaux de vache &agrave; lait en France, et donner du temps aux &eacute;leveurs pour s'organiser, le groupe s'engage &agrave; ce que la r&eacute;duction des volumes &laquo;&nbsp;soit&nbsp;progressive entre 2024 et 2030&nbsp;&raquo;.&nbsp;La premi&egrave;re &eacute;tape de r&eacute;duction porte sur 320 millions de litres et touchera surtout les zones Est et sud Pays de Loire d'ici 2026 (soit 160 millions de litres de lait) ainsi que le non renouvellement d'un contrat avec une&nbsp;coop&eacute;rative &agrave; horizon 2030 (160 millions de litres de lait), pr&eacute;cise le communiqu&eacute; sans indiquer quelle sera la coop&eacute;rative concern&eacute;e.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/il-lait-la-c-est-notre-lait" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Il lait l&agrave;&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est notre lait !</a>
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Le groupe estime n&eacute;cessaire &laquo;&nbsp;de se recentrer sur les produits de grande consommation fran&ccedil;ais, mieux valoris&eacute;s car moins sujets aux al&eacute;as des march&eacute;s mondiaux&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;C'est aujourd'hui une d&eacute;cision difficile pour nous qui &eacute;tions toujours parvenus &agrave; collecter les surplus de lait en France et &agrave; les valoriser &agrave; l'international&nbsp;&raquo; ajoute Lactalis.&nbsp;Le groupe estime que la r&eacute;duction des volumes lui permettra de &laquo;&nbsp;mieux valoriser le lait&nbsp;&raquo; restant, &laquo;&nbsp;en coh&eacute;rence avec la r&eacute;cente &eacute;volution&nbsp;&raquo; des formules de prix du lait.Apr&egrave;s des ann&eacute;es de tensions agricoles sur le sujet, Lactalis avait fini par annoncer en avril <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank" title="">une nouvelle formule de calcul du prix du lait</a> revalorisant le prix pay&eacute; aux &eacute;leveurs &agrave; 425 euros pour 1000 litres, en&nbsp;prenant en compte un &laquo;&nbsp;prix de revient agricole&nbsp;&raquo;, c'est-&agrave;-dire l'estimation de ce que doit recevoir un &eacute;leveur pour pouvoir gagner sa vie.Il avait &agrave; l'&eacute;poque pr&eacute;venu qu'il r&eacute;fl&eacute;chissait &agrave; r&eacute;duire la production laiti&egrave;re globale. Le mix-produit de Lactalis est compos&eacute; de 50% de produits de grande consommation vendus en France, de 20% de produits de grande consommation vendus &agrave; l'export, et de 30% de produits industriels vendus sur les march&eacute;s de&nbsp;&laquo;&nbsp;commodit&eacute;s laiti&egrave;res&nbsp;&raquo; (beurre, poudre de lait..) fortement soumises aux al&eacute;as des cours mondiaux.

D’ici à 2030, le groupe laitier va réduire d’environ 9% les volumes collectés en France à destination des marchés internationaux, afin de se recentrer sur les produits vendus en France, mieux valorisés.

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