Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Pas d&rsquo;activit&eacute; sur le secteur maigre entre les f&ecirc;tes.Broutards &ndash;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; est nulle entre les f&ecirc;tes, car la majorit&eacute; des op&eacute;rateurs fait l&rsquo;impasse sur les deux derni&egrave;res semaines de l&rsquo;ann&eacute;e et la premi&egrave;re de 2022 avec la fermeture de l&rsquo;ensemble des march&eacute;s. L&rsquo;activit&eacute; ne red&eacute;marrera pas avant l&rsquo;Epiphanie (6 janvier) , jour f&eacute;ri&eacute; en Italie et en Espagne. Les regards se tournent maintenant vers 2022, avec un r&eacute;el, un espoir de reprise au regard de la tr&egrave;s bonne valorisation de la viande. La d&eacute;capitalisation du cheptel allaitant fait que les disponibilit&eacute;s seront juste moins importantes pour satisfaire l&rsquo;ensemble des besoins fran&ccedil;ais ou de nos partenaires europ&eacute;ens et des pays du pourtour m&eacute;diterran&eacute;ens. Ceci donne de bons espoirs pour voir une r&eacute;ouverture du march&eacute; alg&eacute;rien dans le courant de janvier. Ce serait un d&eacute;bouch&eacute; suppl&eacute;mentaire int&eacute;ressant dans un contexte d&rsquo;offre limit&eacute;e en marchandise convenablement vaccin&eacute;e &agrave; 60 jours pour des exp&eacute;ditions vers les pays tiers. Nos broutards int&eacute;ressent de nombreux pays par leur qualit&eacute;, mais la France doit &eacute;galement reb&acirc;tir cette fili&egrave;re pour assurer des volumes aux industriels avec une contractualisation qui va rapidement prendre de l&rsquo;ampleur chez les gros op&eacute;rateurs. Le march&eacute; des femelles a connu une assez bonne ann&eacute;e face &agrave; une demande italienne forte. Ces animaux prennent en revanche la place des m&acirc;les dans les lin&eacute;aires des magasins avec des pi&egrave;ces plus en accord avec la demande.

Avis d’expert : 
Bovins maigres +18 mois : Le redémarrage sera lent          

Broutards : La demande export restera limitée et les apports faibles pour la première semaine de l’année, mais elle sera plus ferme par la suite dans les vaccinés.

Activité nulle pendant les fêtes

Bovins races allaitantes&nbsp;: Cette fin d&rsquo;ann&eacute;e est assez favorable &agrave; la viande bovine de qualit&eacute; avec une tr&egrave;s belle activit&eacute; dans la boucherie traditionnelle et les GMS avec de bons rayons d&eacute;coupe, qui a profit&eacute; de la souplesse de portionnage sur des repas de famille r&eacute;duits en nombre de convives, au d&eacute;triment des grosses volailles (Chapons, poulardes&hellip;). &nbsp;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; commerciale de cette derni&egrave;re semaine de l&rsquo;ann&eacute;e est r&eacute;duite, avec des entreprises sans grands besoins avant les inventaires de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La grande majorit&eacute; des march&eacute;s ont &eacute;t&eacute; annul&eacute;s pendant les f&ecirc;tes, mais l&rsquo;approvisionnement des abattoirs a &eacute;t&eacute; planifi&eacute; pour pallier au ralentissement de l&rsquo;activit&eacute; du n&eacute;goce (priv&eacute; ou coop&eacute;ratif) &eacute;galement en cong&eacute;s. Les tarifs sont relativement stables, mais la grande inconnue pour les semaines &agrave; venir sera de savoir &agrave; quelle vitesse et dans quelles conditions vont se mettre en place les applications de la loi Egalim 2. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;La demande des GMS est r&eacute;duite entre les f&ecirc;tes. Les industriels pr&eacute;parent la rentr&eacute;e, mais ils savent tr&egrave;s bien que les promotions de viande porcine seront tr&egrave;s agressives vus les prix actuellement pratiqu&eacute;s. Les tarifs se maintiennent pour les vaches Frisonnes et Normandes correctement finies, mais l&rsquo;offre reste globalement de mauvaise qualit&eacute; (beaucoup de vaches P2).&nbsp;Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Tr&egrave;s peu d&rsquo;activit&eacute; pour cette derni&egrave;re semaine de l&rsquo;ann&eacute;e. D&eacute;but 2022 restera assez calme, avec un &eacute;quilibre offre/demande n&eacute;anmoins favorable &agrave; la production. Les march&eacute;s italiens et allemands devraient reprendre sur les m&ecirc;mes bases qu&rsquo;en fin d&rsquo;ann&eacute;e.

Avis d’expert : 
Bovins races allaitantes : Les tarifs devraient peu évoluer dans les femelles de qualité bouchère. L’offre restera mesurée dans les Charolaises et les allaitante de second choix. 

Bovins races laitières : L’activité commerciale devrait reprendre avec peu de volumes en début de semaine.  

Jeunes bovins : le commerce restera calme, mais les volumes seront réduits

Peu d’activité cours reconduits

Petit retour en arri&egrave;re 20 ans apr&egrave;s le passage &agrave; l&rsquo;Euro. En d&eacute;cembre 2001 une baguette de pain co&ucirc;tait 4,32 francs (0,66&euro;) elle est aujourd&rsquo;hui autour de 1,05&euro;, le gasoil &eacute;tait &agrave; 5,10 Fr (0,78&euro;) il nous co&ucirc;te 1,50&euro;, le steak hach&eacute; est pass&eacute; de 48,7 Fr (7,44&euro;) &agrave; 11,10&euro; (source Insee et RNM). Sur le march&eacute; de Cholet, la vache Charolaise R= est pass&eacute;e de 16 Fr (2,44&euro;) &agrave; 4,25&euro; en cette fin d&rsquo;ann&eacute;e soit une belle progression, mais qui ne s&rsquo;est concr&eacute;tis&eacute;e que depuis quelques mois. Pour information voici l&rsquo;&eacute;volution moyenne des prix de la vache R= ces derni&egrave;res ann&eacute;es : 3,57&euro; en 2018, 3,70&euro; en 2019, 3,90&euro; en 2020, 4,10&euro; en 2021. &nbsp;&nbsp;En cette fin d&rsquo;ann&eacute;e on peut observer que 2021 aura &eacute;t&eacute; assez favorable &agrave; la viande bovine partout en Europe. La pand&eacute;mie de Covid et les confinements ont fait revenir les m&eacute;nages vers plus de local ou de viande nationale. En Allemagne l&rsquo;accroissement de la population avec plus 1,6 million de migrants (majoritairement de confession musulmane) a donn&eacute; un coup de boost &agrave; la demande en viande bovine. Mais 2021 a surtout mis en &eacute;vidence une forte &eacute;rosion de la production qui a longtemps &eacute;t&eacute; masqu&eacute;e par les volumes mis sur le march&eacute; par les &eacute;leveurs qui quittaient la profession. Le d&eacute;s&eacute;quilibre a &eacute;t&eacute; important pour la production de jeunes bovins qui n&rsquo;avait jamais connu une telle inflation des prix passant de 3,65&euro; fin 2020 &agrave; 4,50&euro; en 2021 pour la France et &agrave; 4,90&euro; en Italie. Le d&eacute;ficit de production est &eacute;galement observ&eacute; dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res qui sont pass&eacute;es de 2,80 &agrave; 3,45&euro; en un an. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette r&eacute;&eacute;valuation des prix, b&eacute;n&eacute;fique pour les &eacute;leveurs, doit cependant &ecirc;tre relativis&eacute;e par l&rsquo;inflation de tous les intrants qui plombent les r&eacute;sultats d&rsquo;entreprises, mais &eacute;galement par de nombreuses ann&eacute;es de sous-valorisation de la viande. L&rsquo;&eacute;rosion de la production inqui&egrave;te beaucoup les acteurs de la fili&egrave;re, mais redresser la barre va &ecirc;tre compliqu&eacute; tant l&rsquo;inertie est grande dans le non-renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Au regard de toutes les contraintes administratives, soci&eacute;tales, environnementales de plus en plus lourdes, les jeunes doivent &ecirc;tre super motiv&eacute;s par ce beau m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur, et heureusement il y en a encore. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Des tarifs plus élevés à relativiser

La part des&nbsp;consommateurs habituels de vin&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/bio" target="_blank">bio</a>&nbsp;en Europe est pass&eacute;e de&nbsp;17 &agrave; 29&nbsp;%, dans un contexte de baisse de la consommation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e. C&rsquo;est ce que r&eacute;v&egrave;le l&rsquo;&eacute;tude de SudVinBio r&eacute;alis&eacute;e pour&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/loffre-digitale-de-vin-bio-marque-sa-difference" target="_blank">Mill&eacute;sime bio</a>.&nbsp;Les Fran&ccedil;ais sont m&ecirc;me dor&eacute;navant 36&nbsp;%&nbsp;&agrave; en consommer de fa&ccedil;on plus ou moins r&eacute;guli&egrave;re, un chiffre qui a doubl&eacute; depuis 2015. &laquo;&nbsp;Pour moi la principale information, c&rsquo;est qu&rsquo;on est pass&eacute; d&rsquo;une consommation de curiosit&eacute; &agrave; une&nbsp;consommation install&eacute;e&nbsp;&raquo;, analyse Nicolas Richarme pr&eacute;sident de SudVinBio. Le taux est de 27 % au Royaume-Uni (contre 18 % en 2015) et 23 % en Allemagne (contre 18 % en 2015). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/1/4/7/4/4304741-1-fre-FR/4d4d6f6a6464-reussir-jpg" alt="" height="313" width="586" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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&nbsp;Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/6-chiffres-retenir-sur-la-viticulture-bio-en-2020" target="_blank">7 chiffres &agrave; retenir sur la viticulture bio en 2020</a>Les Europ&eacute;ens d&eacute;pensent en moyenne&nbsp;13,90&nbsp;euros pour un vin bio, soit 5&nbsp;euros de plus qu&rsquo;en 2015 et 2,90&nbsp;euros de plus que pour un vin conventionnel. En 2015, l'&eacute;cart de prix consenti pour un vin bio n'&eacute;tait que de 90 centimes. Le prix moyen d'une bouteille de vin bio est de&nbsp;14 euros en France&nbsp;(+ 5&euro; en 6 ans), 18,90 euros au Royaume-Uni (+ 6,60&euro;) et 10 euros en Allemagne (+ 2,30&euro;). 39 % ont d&eacute;j&agrave;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/consommation" target="_blank">consomm&eacute; un vin bio</a>, c'est&nbsp;9 points de plus qu'il y a six ans. "&nbsp;Signe que le vin bio se d&eacute;mocratise&nbsp;", estime SudVinBio. Les Fran&ccedil;ais sont toutefois plus nombreux (54 %) que les Allemands (33 %) et les Britanniques (29 %). En 2015, ils &eacute;taient respectivement 36 %, 32 % et 21 %. Ce sont par ailleurs davantage&nbsp;les jeunes qui font grimper ces chiffres&nbsp;: 46 % des moins de 35 ans ont d&eacute;j&agrave; consomm&eacute; un vin bio contre 38 % des plus de 55 ans. De m&ecirc;me, 48 % des plus dipl&ocirc;m&eacute;s ont franchi le pas, contre 25 % des moins dipl&ocirc;m&eacute;s.&nbsp;Paris fait office de capitale europ&eacute;enne du vin bio&nbsp;: 75 % de ses habitants en ont d&eacute;j&agrave; consomm&eacute;, alors que la moyenne en Europe est de 39 %.Le&nbsp;<a href="https://www.millesime-bio.com/" target="_blank">salon Mill&eacute;sime bio</a>&nbsp;aura lieu les 17 et 18 janvier 2022 et en session digitale et du 24 au 26 janvier 2022 en session physique &agrave; Montpellier, au Parc des Expositions

La dernière étude sur la consommation du vin bio en Europe, commandée par SudVinBio dans le cadre de Millésime bio, montre qu'elle s'est intensifiée depuis 2015.

La consommation de vin bio en Europe s'est installée

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Comment p&eacute;renniser son exploitation lorsqu&rsquo;on est install&eacute; sur des terres &agrave; potentiel moyen, m&ecirc;me avec une belle surface ? Pour Anthony et Aur&eacute;lie Quillet, exploitants &agrave; Montlouis-sur-Loire en Indre et Loire, sur 600 hectares, la r&eacute;ponse est &agrave; la fois agronomique, &eacute;conomique et juridique. C&ocirc;t&eacute; agronomie, Anthony pratique l&rsquo;agro&eacute;cologie depuis son installation en 1998, et s&rsquo;est lanc&eacute; dans l&rsquo;agriculture de conservation (ACS).

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/gagner-plus-en-travaillant-moins-le-collectif-gagnant-de-trois-agriculteurs" target="_blank">Gagner plus en travaillant moins, le collectif gagnant de trois agriculteurs</a></div>

Outre ses bienfaits environnementaux, elle a aussi une vertu &eacute;conomique : celle de compresser les charges op&eacute;rationnelles et de structures. Pour le couple, la durabilit&eacute; implique &eacute;galement d&rsquo;anticiper la transmission. Dans cette optique, ils ont cr&eacute;&eacute; une holding agricole. Une r&eacute;serve disponible pour financer des projets &laquo; Nous avons deux enfants de 13 et 16 ans qui aiment le m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur et nous leur faisons partager nos d&eacute;cisions et nos valeurs, explique Aur&eacute;lie. Ils sont encore jeunes, mais nous faisons en sorte que s&rsquo;ils souhaitent reprendre, cela soit possible. Pour cela, nous voulons qu&rsquo;ils aient un outil cl&eacute; en main, et que si l&rsquo;un d&rsquo;eux ne reprend pas, il ne soit pas l&eacute;s&eacute;. La holding permet de ne fermer aucune porte tout en confortant nos capacit&eacute;s de capitalisation et d&rsquo;investissement. &raquo;

<h3>Laisser du r&eacute;sultat en r&eacute;serve</h3>

&laquo; Avec cette nouvelle structuration, une partie des r&eacute;sultats de la SCEA remonte dans cette holding qui est alors impos&eacute;e au taux de l&rsquo;imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s (IS). Lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale annuelle, le r&eacute;sultat peut &ecirc;tre mis en r&eacute;serve, il n&rsquo;y a alors pas d&rsquo;autre imp&ocirc;t &agrave; payer. Si le r&eacute;sultat est distribu&eacute; aux associ&eacute;s, de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu et des cotisations sociales seront appel&eacute;s sur ces sommes distribu&eacute;es&raquo;, explique C&eacute;line Sibout, qui conseille les Quillet au sein du cabinet Fiteco.

&laquo; Si l&rsquo;on distribue 100 % du r&eacute;sultat de la holding chaque ann&eacute;e, les co&ucirc;ts en imp&ocirc;ts et cotisations sociales seront pratiquement &eacute;quivalents &agrave; ceux de la SCEA soumise &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu, poursuit l'experte. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;IS est de laisser du r&eacute;sultat en r&eacute;serve. Avec la seule SCEA assujettie &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu, l&rsquo;imp&ocirc;t et les cotisations sociales sont appel&eacute;s sur l&rsquo;ensemble du r&eacute;sultat, qu&rsquo;il soit pr&eacute;lev&eacute; ou non. Si on constitue 10000 euros de r&eacute;serve tous les ans dans la holding, au bout de dix ans la capitalisation atteint 100 000 euros. Cette somme est disponible pour financer un projet. &raquo;

<div class="lireaussi">Le point sur | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/societes-agricoles-la-holding-decryptee-en-7-questions" target="_blank" title="Soci&eacute;t&eacute;s agricoles : la holding d&eacute;crypt&eacute;e en 7 questions">Soci&eacute;t&eacute;s agricoles : la holding d&eacute;crypt&eacute;e en 7 questions</a></div>

 
L&rsquo;existence de la holding facilite aussi la gestion de la tr&eacute;sorerie. &laquo; Des conventions de tr&eacute;sorerie peuvent &ecirc;tre formalis&eacute;es entre la SCEA et la SC pour permettre de faire transiter des liquidit&eacute;s d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;autre &raquo;, explique Aur&eacute;lie Quillet.

La holding implique toutefois une gestion rigoureuse. &laquo; Le plus dur, c&rsquo;est de comprendre son sch&eacute;ma de fonctionnement et de bien avoir en t&ecirc;te ce que l&rsquo;on peut faire et ne pas faire, souligne l&rsquo;agricultrice. Pour cela, il est important de s&rsquo;entourer de comp&eacute;tences reconnues, comme le cabinet Fiteco. La cr&eacute;ation de la soci&eacute;t&eacute; civile a n&eacute;cessit&eacute; des frais et de l&rsquo;&eacute;nergie mais les b&eacute;n&eacute;fices l&rsquo;emportent. &raquo; 

<h3>Des charges compress&eacute;es au maximum</h3>

Cette strat&eacute;gie renforce la solidit&eacute; de l&rsquo;outil de production, d&eacute;j&agrave; &eacute;tay&eacute;e par de beaux atouts &eacute;conomiques. &laquo; Mon parc mat&eacute;riel est tr&egrave;s limit&eacute;. &Ccedil;a fait longtemps que je n&rsquo;ai plus de charrue et je n&rsquo;ai plus d&rsquo;outil de travail du sol &raquo;, explique Anthony Quillet. Ses charges de m&eacute;canisation sont inf&eacute;rieures de 20 % &agrave; la moyenne r&eacute;gionale et sa consommation de carburant est divis&eacute;e par deux. En parall&egrave;le, il applique un programme phyto tr&egrave;s l&eacute;ger. Sur bl&eacute;, il utilise peu d&rsquo;insecticide, un &agrave; deux fongicides (&agrave; dose r&eacute;duite) et limite les herbicides.

Avec des rendements moyens de 65 q/ha en bl&eacute;, sa marge brute est dans la moyenne r&eacute;gionale. &laquo; Les &eacute;quilibres biologiques permettent de limiter la pression des maladies et des ravageurs &raquo;, justifie Anthony Quillet. Ces performances s&eacute;duisent aussi ses clients, &agrave; qui il propose des prestations de travaux agricoles de A &agrave; Z en appliquant son savoir-faire en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture de conservation. Pour mener &agrave; bien toutes les t&acirc;ches, l&rsquo;exploitation compte deux salari&eacute;s.

<div class="lireaussi">T&eacute;moignage | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/societe-holding-un-outil-pour-faciliter-la-transmission" target="_blank" title="&laquo; La holding a permis la transmission de l&rsquo;exploitation de nos parents sans fiscalit&eacute; excessive &raquo;">&laquo; La holding a permis la transmission de l&rsquo;exploitation de nos parents sans fiscalit&eacute; excessive &raquo;</a></div>

La place d&rsquo;Aur&eacute;lie, qui a rejoint la ferme depuis le d&eacute;part &agrave; la retraite du p&egrave;re d&rsquo;Anthony, est centrale. C&rsquo;est elle qui assure toute la gestion administrative de l&rsquo;exploitation, le r&egrave;glement et l&rsquo;envoi des factures, le niveau de tr&eacute;sorerie, la saisie comptable&hellip; Bref, elle assume l&rsquo;ensemble des t&acirc;ches de bureau, un r&ocirc;le cl&eacute; pour la bonne sant&eacute; de l&rsquo;exploitation. &laquo; Je ne travaillais pas dans l&rsquo;agriculture mais d&eacute;sormais j&rsquo;y consacre tout mon temps, sourit la jeune femme. L&rsquo;id&eacute;e est de g&eacute;rer &agrave; deux, parce que c&rsquo;est une entreprise familiale et que notre souci est de faire en sorte qu&rsquo;elle continue de tourner quoi qu&rsquo;il arrive. &raquo;
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<h2>R&eacute;mun&eacute;rer les vertus de l&rsquo;ACS</h2>

L&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS) s&rsquo;inspire des &eacute;cosyst&egrave;mes forestiers. Elle se passe du travail du sol en maintenant un couvert v&eacute;g&eacute;tal permanent et en diversifiant la rotation. Ses vertus sont multiples, mais elles ne sont pas r&eacute;mun&eacute;r&eacute;es en tant que tel. Pour y rem&eacute;dier, l&rsquo;Apad&nbsp;a lanc&eacute; le label Au c&oelig;ur des sols. Objectif : g&eacute;n&eacute;rer de la valeur ajout&eacute;e pour les agriculteurs en ACS ainsi que reconna&icirc;tre et valoriser les pratiques. Le d&eacute;veloppement du march&eacute; des cr&eacute;dits carbone pourrait &ecirc;tre la cl&eacute; de cette valorisation : les exploitations en ACS sont &eacute;conomes en gaz &agrave; effet de serre. Cette r&eacute;mun&eacute;ration r&eacute;compenserait les risques pris par les agriculteurs engag&eacute;s dans cette d&eacute;marche, sans qu&rsquo;elle soit capt&eacute;e par d&rsquo;autres maillons de la fili&egrave;re. L&rsquo;association a d&eacute;j&agrave; atteint son objectif de 250 fermes labellis&eacute;es en 2021.
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<h3>C&eacute;line Sibout, ing&eacute;nieure conseil au cabinet Fiteco.</h3>

<h2>&laquo;&nbsp;Veiller &agrave; formaliser une convention de tr&eacute;sorerie&nbsp;&raquo;</h2>

&nbsp;

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/styles/petite_358_246_/public/_RGC364_GEST_QUILLET_SSPAP.jpg.webp?itok=XREd-u92" width="358" height="247" alt="C&eacute;line Sibout, cabinet Fiteco. &laquo; Avec une convention de tr&eacute;sorerie, la holding joue le r&ocirc;le de banque entre les soci&eacute;t&eacute;s, avec plus de simplicit&eacute;, de rapidit&eacute; et &agrave; moindre co&ucirc;t. &raquo;" typeof="foaf:Image" /></div>
 
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&laquo;&nbsp;En agriculture, il est possible qu&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; civile (SC) devienne une holding en d&eacute;tenant des parts de soci&eacute;t&eacute;s agricoles. Pour Anthony et Aur&eacute;lie Quillet, cette structuration juridique&nbsp;a &eacute;t&eacute; constitu&eacute;e par une augmentation de capital dans la SCEA. La SC r&eacute;unit plusieurs atouts. Elle a notamment permis d&rsquo;absorber le d&eacute;part en retraite de leur principal associ&eacute;. Les &eacute;poux sont associ&eacute;s au sein de cette structure qui d&eacute;tient maintenant 35&nbsp;% des parts de la SCEA. La SC d&eacute;tiendra bient&ocirc;t des parts dans la seconde SCEA de l&rsquo;exploitation, dans une proportion qui n&rsquo;exc&eacute;dera pas 49&nbsp;% : c&rsquo;est le seuil &agrave; ne pas d&eacute;passer pour se conformer au statut du fermage. La mise &agrave; disposition d&rsquo;un bail &agrave; une soci&eacute;t&eacute; ne peut s&rsquo;effectuer que si celle-ci est d&eacute;tenue majoritairement par des personnes physiques.

L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique de la holding existe &eacute;galement. Le taux global des pr&eacute;l&egrave;vements obligatoires avec une soci&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s est plus faible qu&rsquo;avec une soci&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu : le taux de l&rsquo;IS est de 15&nbsp;% (jusqu&rsquo;&agrave; 38 120&nbsp;&euro;) puis de 25&nbsp;% (&agrave; partir de 2022). Avec cette structuration, les cotisations MSA diminuent &eacute;galement : elles sont calcul&eacute;es sur les b&eacute;n&eacute;fices agricoles dans la SCEA, qui diminuent si une quote-part de r&eacute;sultat remonte dans la holding.

Pour que la holding soit un vrai outil au service de la gestion de l&rsquo;exploitation, il ne faut pas n&eacute;gliger la signature d&rsquo;une convention de tr&eacute;sorerie. Ce contrat permet de faire transiter de l&rsquo;argent d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; &agrave; une autre sans passer par les comptes courants associ&eacute;s. La SC joue alors le r&ocirc;le de banque entre les soci&eacute;t&eacute;s, avec plus de simplicit&eacute;, de rapidit&eacute; et &agrave; moindre co&ucirc;t. La convention pr&eacute;cise la dur&eacute;e du pr&ecirc;t, le montant pr&ecirc;t&eacute; et le taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t appliqu&eacute;. Celui-ci ne peut &ecirc;tre nul. Attention, &eacute;tant donn&eacute; que ce n&rsquo;est pas l&rsquo;objet de nos soci&eacute;t&eacute;s civiles, pour &eacute;viter d&rsquo;&ecirc;tre assimil&eacute; &agrave; un abus de gestion, une soci&eacute;t&eacute; ne peut pr&ecirc;ter &agrave; une autre soci&eacute;t&eacute; que si une convention de tr&eacute;sorerie est sign&eacute;e.&nbsp;&raquo;
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Pour Anthony et Aurélie Quillet, engagés dans l’agriculture de conservation, la durabilité doit être écologique mais aussi économique. En créant une holding, ils se dotent d’un outil pour mieux investir et préparer la transmission de l’exploitation.

« Nous avons créé une holding pour assurer la pérennité de la ferme »

Le Covid, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment son variant Omicron, entrainent un report du deux mois du Sival, reprogramm&eacute; du 15 au 17 mars 2022. &laquo;&nbsp;Face au pic de contamination, de nombreux exposants ont manifeste&#769; leur inquie&#769;tude quant a&#768; l&rsquo;organisation et a&#768; la difficulte&#769; de mobiliser le visitorat dans ces circonstances&nbsp;&raquo;, indiquent les organisateurs dans un communiqu&eacute;. Une d&eacute;cision coll&eacute;giale, prise par Christophe Be&#769;chu, Maire d&rsquo;Angers, Mathilde Favre d&rsquo;Anne, pre&#769;sidente de Destination Angers, et Bruno Dupont, Pre&#769;sident du Sival.<h2>26 000 visiteurs attendus en trois jours</h2>Le 28 d&eacute;cembre dernier, le gouvernement avait pris de nouvelles mesures destin&eacute;es &agrave; enrayer la 5&egrave;me vague du Covid, caus&eacute;e par les variants Delta et Omicron. S&rsquo;agissant des rassemblements, des jauges de 5000 personnes en ext&eacute;rieur et de 2000 en int&eacute;rieur ont &eacute;t&eacute; instaur&eacute;es pour la p&eacute;riode courant du 3 au 24 janvier 2022. En 2020, le Sival, qui offre 36 000 m2 d&rsquo;exposition,&nbsp;avait attir&eacute; 26 000 spectateurs en trois jours.

Programmée initialement du 11 au 13 janvier 2022 à Angers (Maine-et-Loire), la 35ème édition du Salon international des productions végétales se tiendra du 15 au 17 mars, en raison de l’épidémie de Covid.

Le Sival reporté en mars 2022 en raison du Covid

1,247 euro (baisse de 0,1 cent) &hellip; Le prix du porc au MPB, &agrave; 1,247 euro, retrouve son niveau de jeudi dernier en reculant de 0,1 cent &agrave; l&rsquo;issue de cette derni&egrave;re s&eacute;ance de 2021. La demande de porcs semble s&rsquo;affirmer pour les besoins de la semaine prochaine dont l&rsquo;activit&eacute; devrait &ecirc;tre en nette augmentation. Pour l&rsquo;heure, les abattages de cette semaine vont avoisiner les 365 000 porcs avec une hausse probable des poids moyens autour de 200g &agrave; 96,6 kilos, en raison des retards accumul&eacute;s durant cette fin d&rsquo;ann&eacute;e. Sur les autres places de cotation en Europe, l&rsquo;activit&eacute; est &eacute;galement au ralenti et les cours du porc sont globalement stables. La position des f&eacute;ri&eacute;s en fin de semaine devrait apporter moins de retards dans les enl&egrave;vements mais la grande inconnue reste le niveau de la demande dans ce contexte &eacute;pid&eacute;mique tr&egrave;s tendu. Nous vous souhaitons de belles f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e.<a href="https://www.marche-porc-breton.com/wp-content/uploads/nth/nth5121.pdf" target="_blank">Derni&egrave;re note hebdomadaire ici</a>

dernière cotation de fin d’année au 30 décembre .

[Note hebdomadaire Semaine 51 - 2021] Le prix du porc au MPB à 1,247 euro retrouve son niveau de jeudi dernier

L&rsquo;un des points de d&eacute;part de cet ambitieux chantier de neutralit&eacute; est&nbsp;le bilan carbone de l&rsquo;ann&eacute;e 2019, qui chiffre les &eacute;missions &agrave; 587 000&nbsp;t equCO2. &laquo;&nbsp;Pour m&eacute;moire, a pr&eacute;cis&eacute;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-projet-profil-produit-bordeaux-livre-ses-premiers-resultats">Laurent Charlier, responsable recherche, innovation et transfert du CIVB</a>, lors du Forum environnement qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; le 7&nbsp;d&eacute;cembre &agrave; Bordeaux,&nbsp;le premier bilan carbone de la fili&egrave;re r&eacute;alis&eacute; en 2008 avait estim&eacute; les &eacute;missions &agrave; 840 000&nbsp;t equCO2. L&rsquo;objectif &eacute;tait de&nbsp;les diminuer de 20&nbsp;% pour 2020, soit 672 000&nbsp;t equCO2. Les trois premiers postes sur lesquels des baisses d&rsquo;&eacute;missions ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es sont les mat&eacute;riaux entrants (verre), le transport&nbsp;et l&rsquo;&eacute;nergie.&nbsp;&raquo;Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-loi-climat-integre-bandes-tampons-et-consigne">La loi Climat int&egrave;gre bandes tampons et bouteilles consign&eacute;es</a>All&egrave;gement du verre, consigne et s&eacute;questration du carboneCe premier objectif &eacute;tant atteint,&nbsp;il s&rsquo;agit d&eacute;sormais de viser la neutralit&eacute; en agissant sur trois leviers : poursuivre la baisse des &eacute;missions de CO2, notamment sur des postes encore peu explor&eacute;s, &eacute;viter les &eacute;missions et d&eacute;velopper la s&eacute;questration de carbone. Cinq axes prioritaires ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s. Le premier concerne&nbsp;le verre et le conditionnement (28&nbsp;% des &eacute;missions)&nbsp;en visant&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/lecoconception-tous-les-etages">l&rsquo;&eacute;coconception des emballages</a>, une production de&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-tonnes-de-verre-economisees-grace-aux-bouteilles-allegees">verre&nbsp;encore plus all&eacute;g&eacute;</a>&nbsp;et le d&eacute;veloppement de nouvelles formes de distribution&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-defi-du-reemploi-des-bouteilles-de-vin">comme la consigne</a>. Le deuxi&egrave;me axe concerne&nbsp;la r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte du fr&ecirc;t (19&nbsp;% des &eacute;missions)&nbsp;en renfor&ccedil;ant les actions collectives via un dialogue renforc&eacute; avec les transporteurs.&nbsp;Les pratiques viticoles (22&nbsp;% des &eacute;missions)&nbsp;avec&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-solutions-pour-alleger-la-facture-energetique-des-materiels-viticoles">la baisse de consommation de fioul</a>&nbsp;et d&rsquo;intrants, ainsi que l&rsquo;efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique des b&acirc;timents et des process, en levant les freins techniques et financiers d&rsquo;acc&egrave;s aux technologies performantes, sont &eacute;galement au programme. Enfin, le dernier axe vise&nbsp;les &eacute;vitements d&rsquo;&eacute;missions,&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/ils-stockent-le-carbone-dans-leurs-sols">la s&eacute;questration de carbone</a>, voire la production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables. D&eacute;but 2022, un groupe de travail d&eacute;finira un plan d&rsquo;actions r&eacute;alistes &agrave; mettre en &oelig;uvre.Et dans les autres r&eacute;gions?E<a href="https://www.reussir.fr/vigne/engagements-concrets-de-lodg-dans-la-mutation-environnementale">ngagements concrets du ventoux dans la mutation environnementale</a><a href="https://www.reussir.fr/vigne/top-depart-pour-le-premier-projet-viticole-du-plan-france-relance-dans-le-vignoble-provencal">Top d&eacute;part pour le premier projet viticole du plan France Relance dans le vignoble proven&ccedil;al</a><a href="https://www.reussir.fr/vigne/laoc-corbieres-100-sous-certification-environnementale-en-2024">Une certification environnementale requise pour revendiquer l'AOC corbi&egrave;res en 2024</a><a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-verdissement-des-aoc-viticoles-saccelere">Le verdissement des AOC viticoles s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re</a>

La filière vitivinicole bordelaise, avec le CIVB (Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux) en chef d’orchestre, affiche l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

Bordeaux vise la neutralité carbone d’ici 2050

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/5/6/6/4/4304665-1-fre-FR/43fab109d654-schema-jpg" alt="" height="446" width="503" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Qui ne s&rsquo;est jamais retrouv&eacute; un brin d&eacute;sempar&eacute;&nbsp;devant un verre de gewurztraminer ou de riesling doux alors qu&rsquo;il pensait avoir achet&eacute; une bouteille de blanc sec ? Le temps de ce genre de d&eacute;convenue est d&eacute;sormais r&eacute;volu.&nbsp;D&egrave;s le mill&eacute;sime 2021, une mention de sucrosit&eacute; harmonis&eacute;e figurera sur toutes les contre-&eacute;tiquettes&nbsp;des vins d&rsquo;AOC alsace ou vin d&rsquo;alsace. Une mesure qui fait suite &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 28&nbsp;mai 2021, port&eacute; par la fili&egrave;re alsacienne.Quatre cat&eacute;gories de vinConcr&egrave;tement, cet affichage pourra prendre la forme d&rsquo;une &eacute;chelle de sucrosit&eacute;&nbsp;(sec, demi-sec, moelleux et doux) avec un curseur pla&ccedil;ant le vin dans la cat&eacute;gorie ad&eacute;quate&nbsp;ou bien d&rsquo;une mention &eacute;crite. &Agrave; noter que les vins secs contiendront moins de 4&nbsp;g/l de sucre, les demi-secs entre 4 et 12&nbsp;g/l, les moelleux 12 &agrave; 45&nbsp;g/l, et les doux seront au-del&agrave; de 45&nbsp;g/l. Les vins effervescents, de leur c&ocirc;t&eacute;, ne sont pas concern&eacute;s puisque leurs &eacute;tiquettes portent d&eacute;j&agrave; des mentions obligatoires indiquant leur teneur en sucre.Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/avantage-la-sucrosite-dans-les-vins" target="_blank" title="Avantage &agrave; la sucrosit&eacute; dans les vins">Avantage &agrave; la sucrosit&eacute; dans les vins</a>Avec cette &eacute;volution, l&rsquo;interprofession esp&egrave;re avoir mis en place &laquo;&nbsp;un atout s&eacute;duction de poids destin&eacute; &agrave; faciliter le choix de millions de consommateurs, aider les professionnels moins experts &agrave; mieux naviguer dans l&rsquo;offre du vignoble ou encore faciliter la composition des accords&nbsp;&raquo;.Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-vins-dalsace-veulent-intensifier-leur-presence-en-chr" target="_blank" title="Les vins d&rsquo;Alsace veulent intensifier leur pr&eacute;sence en CHR">Les vins d&rsquo;Alsace veulent intensifier leur pr&eacute;sence en CHR</a>

Les vins alsaciens afficheront désormais leur taux de sucrosité, afin d'éviter toute déconvenue pour les consommateurs.

Des taux de sucrosité affichés

La dynamique chez Gid Lacaune lait est excellente. &laquo; L'ann&eacute;e qui vient est d&eacute;j&agrave; pleine. Tous nos animaux sont r&eacute;serv&eacute;s. La question qui nous taraude aujourd'hui c'est de savoir si nous arriverons &agrave; servir tout le monde &raquo;, se questionne le directeur de l'organisme Pierrick Caillard, lors de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. Les &eacute;leveurs ont pu faire le point avec les responsables de Gid Lacaune sur l'ann&eacute;e 2021. C'&eacute;tait &eacute;galement la derni&egrave;re assembl&eacute;e du pr&eacute;sident Fr&eacute;d&eacute;ric Jammes.La vente des reproducteurs issus du sch&eacute;ma de s&eacute;lection Lacaune lait est &agrave; son plus fort. 14 352 animaux ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;s cette ann&eacute;e. Le bassin de Roquefort est la principale destination pour les b&ecirc;tes. Mais de nouvelles destinations font leur apparition en France, notamment dans l'Ouest et le Nord. &laquo; Il y a une demande de plus en plus forte pour des animaux productifs hors-saison. Ce qui est le cas de la Lacaune. De plus, elle est facile &agrave; g&eacute;rer. Nous avons un travail &agrave; continuer dans notre communication en dehors du bassin de Roquefort &raquo;, d&eacute;fend Pierrick Caillard.Le partenariat avec l'IDELE et l'INRA continue. Une exp&eacute;rimentation sur la s&eacute;lection g&eacute;nomique en ovin allaitant est en cours. De nouvelles technologies entrent en piste, les puces SNP, qui laissent entrevoir des pistes d'am&eacute;liorations importantes, tant au niveau des gains g&eacute;n&eacute;tiques que par la d&eacute;couverte de g&egrave;nes impactant les r&eacute;sultats techniques. &laquo; C'est l'une des raisons de nos succ&egrave;s grandissant en France, mais aussi &agrave; l'export, notamment en Gr&egrave;ce. Nous travaillons aussi &agrave; de nouvelles pistes en Italie &raquo;, d&eacute;voile Pierrick Caillard.Malgr&eacute; un cours de l'agneau plus favorable que jamais, la fili&egrave;re ovin allaitant patine. &laquo; Elle peine &agrave; conserver ses effectifs. Les ventes de reproducteurs et d'ins&eacute;minations au sein du sch&eacute;ma baissent l&eacute;g&egrave;rement &raquo;, note Pierrick Gaillard. Les ventes d'agnelles fl&eacute;chissent significativement, le nombre de b&eacute;liers commercialis&eacute;s retrouve son niveau d'il y a deux ans et les installations en brebis allaitantes sont limit&eacute;es. Ce qui impacte l'activit&eacute; du sch&eacute;ma Lacaune viande Gid.Suite &agrave; la pr&eacute;sentation du rapport d'activit&eacute; pour 2021, les &eacute;leveurs pr&eacute;sents ont pu assister &agrave; un &eacute;change autour de la dynamique actuelle de l'ovin allaitant. Dominique Delmas, conseiller ovin viande de la Chambre d'agriculture et Hubert Charlas, responsable fili&egrave;re ovin des Ets Bigard, ont tous deux particip&eacute;, pour d&eacute;montrer qu'une bonne ma&icirc;trise technique assure des marges brutes plus que correctes. Mais aussi discuter des avantages g&eacute;n&eacute;tiques de la Lacaune.J&eacute;r&eacute;my Duprat

L'assemblée générale Gid Lacaune s'est déroulée mercredi 15 décembre à Saint-Affrique. L'occasion de faire un point sur l'activité de cette année 2021, avec une filière reproducteurs Lacaune lait au plus haut. Alors que sa contrepartie Lacaune viande Gid est à la peine.

Gid Lacaune : les reproducteurs lait tous réservés

Depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, la chrysom&egrave;le du ma&iuml;s est pr&eacute;sent&eacute;e comme une menace susceptible d&rsquo;occasionner des d&eacute;g&acirc;ts sur ma&iuml;s en France. Si les premi&egrave;res mesures &eacute;taient plut&ocirc;t d&rsquo;ordre r&eacute;glementaire, les risques &eacute;conomiques sont d&eacute;sormais bien pr&eacute;sents dans certaines r&eacute;gions. En effet, des sympt&ocirc;mes imputables &agrave; la chrysom&egrave;le du ma&iuml;s ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s sans aucune difficult&eacute; dans les r&eacute;gions les plus infest&eacute;es&nbsp;: en plaine d&rsquo;Alsace, dans la vall&eacute;e du Gr&eacute;sivaudan et dans les marais de Bourgoin-Jallieu. Heureusement, les pertes &eacute;conomiques sont tr&egrave;s limit&eacute;es en 2021 du fait d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o estivale peu stressante et, par cons&eacute;quent, particuli&egrave;rement favorable &agrave; la culture du ma&iuml;s. Nul doute que si le climat e&ucirc;t &eacute;t&eacute; plus chaud et surtout plus sec au cours de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021, l&rsquo;impact &eacute;conomique aurait &eacute;t&eacute; important dans de nombreuses parcelles de ces secteurs. Il est grand temps de mettre en &oelig;uvre les recommandations techniques adapt&eacute;es pour &eacute;viter de s&rsquo;exposer &agrave; un risque de nuisibilit&eacute; important au cas o&ugrave; les conditions estivales seraient davantage favorables au ravageur en 2022.<h2>Alsace et Rh&ocirc;ne-Alpes : il est temps d&rsquo;agir&nbsp;!</h2>Le nombre de captures sur pi&egrave;ge &agrave; ph&eacute;romone a augment&eacute; progressivement au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es en Alsace et en Rh&ocirc;ne-Alpes (figure 1a). A partir de 2018, certains pi&egrave;ges &agrave; ph&eacute;romone ont m&ecirc;me captur&eacute; plus d&rsquo;un millier d&rsquo;individus. Ce niveau de capture est proche de la saturation du pi&egrave;ge et ne permet pas de relater l&rsquo;abondance r&eacute;elle de population. Logiquement, dans les secteurs pr&eacute;sentant les niveaux de captures les plus &eacute;lev&eacute;s, les pi&egrave;ges &agrave; ph&eacute;romone ont &eacute;t&eacute; remplac&eacute;s par des pi&egrave;ges chromatiques. Ces pi&egrave;ges jaunes permettent de mieux &eacute;valuer l&rsquo;abondance de population &agrave; l&rsquo;approche des seuils de nuisibilit&eacute; sur la culture. En 2019, premi&egrave;re ann&eacute;e de suivi &agrave; l&rsquo;aide de pi&egrave;ges chromatiques, les captures &eacute;taient encore limit&eacute;es&nbsp;: moins de 0,5&nbsp;adulte captur&eacute; par pi&egrave;ge et par jour dans 50&nbsp;% des parcelles des secteurs de la vall&eacute;e du Gr&eacute;sivaudan / marais de Bourgoin-Jallieu et dans 75&nbsp;% des parcelles de la plaine d&rsquo;Alsace (figure 1b). Mais la surveillance r&eacute;alis&eacute;e en 2021 montre que l&rsquo;abondance de population a logiquement progress&eacute; dans ces deux secteurs.<h2>En r&eacute;gion Rh&ocirc;ne-Alpes, environ un tiers des parcelles surveill&eacute;es d&eacute;passe le seuil de 5&nbsp;adultes captur&eacute;s par pi&egrave;ge et par jour.</h2> En Alsace, 20&nbsp;% des parcelles ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;une surveillance d&eacute;passent le seuil de 5&nbsp;adultes captur&eacute;s par pi&egrave;ge et par jour. Dans pr&egrave;s de la moiti&eacute; de ces parcelles, les captures d&eacute;passent m&ecirc;me le seuil de 10&nbsp;adultes captur&eacute;s par pi&egrave;ge et par jour. Ces deux seuils sont utilis&eacute;s respectivement aux Etats-Unis et en Italie pour recommander de ne pas cultiver de ma&iuml;s l&rsquo;ann&eacute;e suivante dans la parcelle concern&eacute;e (m&ecirc;me avec une protection insecticide dont l&rsquo;efficacit&eacute; s&rsquo;av&egrave;rerait trop limit&eacute;e).<a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-chrysomele-du-ma-s-continue-sa-conqu-te-du-territoire-@/view-36374-arvarticle.html" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article ici</a>

En 2021, les captures de chrysomèles du maïs s’intensifient dans les zones de piégeage historiques, en Alsace et en Rhône-Alpes, mais aussi en Nouvelle-Aquitaine et Bourgogne-Franche-Comté. Dans les zones les plus infestées, il est temps d’agir en rompant la monoculture de maïs dès 2022 sous peine de pertes économiques notables.

La chrysomèle du maïs continue sa conquête du territoire en 2021

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 <figcaption>&ldquo;En 2022, les cours des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles resteront soutenus&rdquo;</figcaption>
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Hausse des cours de l&rsquo;&eacute;nergie, baisse de la production mondiale de grains, demande soutenue : en 2021, c&rsquo;est ce cocktail qui explique la hausse des cours des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles. En cause, notamment : des incidents climatiques remarquables sur le continent am&eacute;ricain (temp&eacute;ratures excessives au Canada, s&eacute;cheresse au Br&eacute;sil&hellip;) ont conduit &agrave; une r&eacute;duction de la production de canola et de ma&iuml;s, tandis que la production de bl&eacute; russe a &eacute;t&eacute; moins importante que pr&eacute;vu.La hausse du&nbsp;prix des grains s&rsquo;est accompagn&eacute;e d&rsquo;une hausse des co&ucirc;ts de production pour les agriculteurs : selon Agritel, le co&ucirc;t moyen de production de bl&eacute; est pass&eacute; de 160 &agrave; 200 euros/tonne.&nbsp;Pour Michel Portier, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel, &ldquo;tous les voyants sont au vert pour que cette hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles soit durable&rdquo;. L&rsquo;ann&eacute;e 2022 ne devrait donc pas voir la tension retomber sur le march&eacute; des grains.

[Le point des marchés] L’année 2021 a été marquée par la très forte hausse des cours de l’ensemble des matières premières : quelles ont été les raisons ? Cette hausse est-elle partie pour durer ? Michel Portier, directeur général d’Agritel, dresse le bilan de cette année 2021 ainsi que les perspectives pour 2022.

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