<p><strong>E</strong>ntre compl&eacute;ments r&eacute;glementaires sur certains vides et modifications des seuils de tol&eacute;rance sur l&rsquo;utilisation du non-bio, la r&eacute;forme vise avant tout au maintien de la fertilit&eacute; des sols.</p><h2><strong>Production animale : des effor</strong><strong>ts attendus</strong></h2><p><strong>&Agrave;</strong> compter du 1er janvier 2022, la part des aliments conversion est revue &agrave; la baisse : l&rsquo;autorisation passe &agrave; 25% de C2, 20% de C1 ; le tout dans la limite de 25% d&rsquo;aliments C1 + C2. En cons&eacute;quence, les &eacute;leveurs vont devoir incorporer davantage d&rsquo;aliments d&rsquo;origine biologique et cet effort aura un impact certain sur le co&ucirc;t alimentaire, d&rsquo;autant plus &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le contexte international est en forte hausse sur les intrants.</p><p><strong>L</strong>e bio va donc subir deux ph&eacute;nom&egrave;nes de hausse : le co&ucirc;t des intrants d&rsquo;une part et le surco&ucirc;t du passage de non-bio au bio d&rsquo;autre part. Il est &agrave; noter que certaines fili&egrave;res sont d&eacute;j&agrave; plus malmen&eacute;es que d&rsquo;autres, c&rsquo;est le cas notamment des &oelig;ufs bios, qui subissent une forte hausse des volumes convertis et donc des prix orient&eacute;s &agrave; la baisse sur 2021. La fili&egrave;re doit maintenant faire face &agrave; la mise en application du nouveau r&egrave;glement. Enfin, relevons qu&rsquo;en production bovine, il &eacute;tait auparavant possible de finir les 3 derniers mois d&rsquo;engraissement en b&acirc;timent. Ce n&rsquo;est d&eacute;sormais plus le cas.&nbsp;</p><h2><strong>Effluents d&rsquo;&eacute;levag</strong><strong>e : un r&egrave;glement plus strict</strong></h2><p><strong>D</strong>&eacute;j&agrave; depuis 2021, de nombreux effluents &eacute;taient prohib&eacute;s d&rsquo;une utilisation sur sol biologique (digestats de m&eacute;thanisation, mati&egrave;res issues de centrifugeuses de station d&rsquo;&eacute;puration&hellip;) D&egrave;s juillet 2022, tous les effluents issus<a href="https://www.cogedis.com/actualites/pcae/" target="_blank"> d&rsquo;&eacute;levages sur caillebotis ou en cages</a> seront interdits et ce, quelle que soit la taille de l&rsquo;&eacute;levage. Il en est de m&ecirc;me pour les composts issus de ces effluents.&nbsp;</p><h2><strong>Productions v&eacute;g&eacute;tales :</strong><strong> vers l&rsquo;arr&ecirc;t des d&eacute;rogations</strong></h2><p><strong>L</strong>a principale cons&eacute;quence du nouveau r&egrave;glement bio en productions v&eacute;g&eacute;tales va porter sur la fertilit&eacute; des sols. En effet, le nouveau texte indique que l&rsquo;activit&eacute; biologique et la fertilit&eacute; des sols sont entretenues par la rotation pluriannuelle des cultures. Obligatoirement, les rotations devront int&eacute;grer des l&eacute;gumineuses.</p><p><strong>I</strong>l n&rsquo;est cependant pas possible de retranscrire l&rsquo;ensemble des rotations types, ce sera &agrave; l&rsquo;organisme certificateur d&rsquo;appr&eacute;cier leur mise en application, except&eacute; pour les prairies permanentes ou les cultures p&eacute;rennes. La mise en place des rotations doit pouvoir g&eacute;rer la fertilit&eacute; des sols et tenir compte des bioagresseurs (maladies et ravageurs). L&rsquo;organisme certificateur devra donc statuer au cas par cas.&nbsp;</p>


Depuis janvier 2022, le nouveau règlement européen bio s’applique. Les règles d’importation et de production sont renforcées.

Avec la réforme du règlement européen : du nouveau pour le bio

<div>
<p><strong>&laquo;&nbsp;L&rsquo;Association des producteurs de lait du bassin armoricain (APLBA)</strong> est une organisation de producteurs dont le lait est vendu &agrave; la LNA (Laiterie nouvelle de L&rsquo;Arguenon) et &agrave; la Silav (Soci&eacute;t&eacute; industrielle et alimentaire du Vauvert), des soci&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sid&eacute;es par La&iuml;ta<sup>(1)</sup>, elle-m&ecirc;me filiale de la coop&eacute;rative Even. L&rsquo;APLBA repr&eacute;sente 350 producteurs pour un volume de 210&nbsp;millions de litres de lait, soit 15&nbsp;% des volumes trait&eacute;s par La&iuml;ta.</p>

<p>Depuis l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2019, <strong>les n&eacute;gociations de notre contrat-cadre sont compliqu&eacute;es</strong> et <strong>une m&eacute;diation commenc&eacute;e en avril&nbsp;2021 s&rsquo;est sold&eacute;e par un &eacute;chec</strong>. L&rsquo;APLBA avait propos&eacute;, comme pr&eacute;vu par la loi Egalim, sa formulation du prix . <strong>La&iuml;ta </strong>l&rsquo;a refus&eacute; en bloc, et <strong>tente de passer en force</strong> sa propre formule du prix valid&eacute;e par les trois coop&eacute;ratives actionnaires. Pourtant, les m&eacute;diateurs ont indiqu&eacute; dans leur recommandation en octobre dernier que <strong>&laquo;&nbsp;la d&eacute;termination d&rsquo;un prix de base impos&eacute;e par les coop&eacute;ratives et non n&eacute;goci&eacute;e par les producteurs de l&rsquo;APLBA serait contraire &agrave; la loi Egalim&nbsp;&raquo;</strong>. Cette formule repose &agrave; 25&nbsp;% sur un prix de revient &agrave; 370&nbsp;&euro; ; 25&nbsp;% sur des indices PGC France bas&eacute;s &agrave; 340&nbsp;&euro; ; 35&nbsp;% de valorisation beurre poudre et 15&nbsp;% PGC export.</p>

<p>Deux choses nous posent probl&egrave;me. Il n&rsquo;y a aucun moyen de v&eacute;rifier ce <strong>mix-produit puisque La&iuml;ta refuse de le faire attester par un commissaire aux comptes</strong>. Deuxi&egrave;mement, <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-prix-de-revient-dune-exploitation-laitiere-conventionnelle-de-plaine-est-de-405-eu-1-000-litres" target="_blank">le <strong>prix de revient</strong> &agrave; 370&nbsp;&euro; n&rsquo;est pas &agrave; la hauteur des charges r&eacute;elles des producteurs</a>. La&iuml;ta r&eacute;pond que le prix pay&eacute; &agrave; ses producteurs ne peut pas &ecirc;tre d&eacute;connect&eacute; du prix pay&eacute; par Sodiaal ou Lactalis, malgr&eacute; l&rsquo;interdiction de l&rsquo;alignement &agrave; la concurrence rappel&eacute;e par la loi Egalim 2.</p>

<p>Par ailleurs, les adh&eacute;rents des trois coop&eacute;ratives auront <strong>une partie de leur volume B transform&eacute;e en volume A</strong>. Nous devions aussi y avoir droit, mais La&iuml;ta conditionne cette possibilit&eacute; &agrave; notre accord pour sa formule de prix. <strong>Malgr&eacute; ces pressions, notre OP ne se d&eacute;courage pas</strong>. Nous souhaitons poursuivre les n&eacute;gociations et sommes pr&ecirc;ts &agrave; accepter ce mix-produit. Mais nous voulons obtenir un effort sur la r&eacute;f&eacute;rence au prix de revient.</p>

<p><strong>Un prix du lait plus faible permet &agrave; La&iuml;ta de d&eacute;gager plus de b&eacute;n&eacute;fice</strong>, qui revient en partie aux coop&eacute;ratives, qui peuvent alors effectuer des retours &agrave; leurs adh&eacute;rents. Dommage que cela se fasse en partie sur le dos des producteurs priv&eacute;s. Comment un groupe qui revendique haut et fort les valeurs de la coop&eacute;ration peut-il laisser une partie des producteurs auxquels il est li&eacute; sur le bas-c&ocirc;t&eacute;, leur <strong>refusant depuis toujours l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la coop&eacute;ration</strong>, et continuant d&rsquo;ignorer la l&eacute;gislation encadrant les relations commerciales avec son OP ?&nbsp;&raquo;</p>

<div class="note">(1) La&iuml;ta est cod&eacute;tenue par trois coop&eacute;ratives : Even (51&nbsp;%), Terrena (31&nbsp;%) et Eureden (18&nbsp;%)</div>
</div>



Nathalie Carmès, présidente de l'APLBA, relate des négociations commerciales compliquées avec Laïta, qui durent depuis 2019.

"Les coops ne traitent pas mieux les OP que les privés"

<p class="MsoPlainText">C'est la traduction de l'adoption d&eacute;finitive par le Parlement, &agrave; l'issue d'un ultime vote &agrave; l'unanimit&eacute; du S&eacute;nat d&eacute;but d&eacute;cembre, d'une revalorisation des petites retraites des conjoints collaborateurs d'agriculteurs, port&eacute;e par le chef de file du groupe communiste &agrave; l'Assembl&eacute;e Andr&eacute; Chassaigne.</p><p class="MsoPlainText">En juin 2020, Andr&eacute; Chassaigne avait d&eacute;j&agrave; obtenu un vote unanime pour relever les retraites des anciens chefs d'exploitation agricole <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-petites-retraites-agricoles-reevaluees-de-75-a-85-du-smic-net" target="_blank" title="">&agrave; un niveau plancher de 85% du Smic net</a> (au lieu de 75%), soit 1.035 euros. Les premiers versements &eacute;taient intervenus d&eacute;but d&eacute;cembre sur les comptes en banque des quelque 208.000 retrait&eacute;s concern&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">Cette fois, la hausse concerne les conjoints ainsi que les aides familiaux et <em>"se mat&eacute;rialise &agrave; compter de ce mercredi 9 f&eacute;vrier 2022, date du versement des pensions au titre du mois de janvier par la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA) aux retrait&eacute;s",</em> souligne le gouvernement dans un communiqu&eacute;. <em>"Plus de 200.000 retrait&eacute;s sont concern&eacute;s par cette augmentation de leur pension de retraite. Les femmes en sont les principales b&eacute;n&eacute;ficiaires : elles seront plus de 120.000 &agrave; voir leur pension augmenter d'en moyenne 70 euros par mois ; 30% d'entre elles b&eacute;n&eacute;ficieront d'une hausse de pension sup&eacute;rieure &agrave; 100 euros par mois"</em>, est-il pr&eacute;cis&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Les conjoints collaborateurs d'exploitants agricoles percevaient jusque-l&agrave; une retraite de 604 euros par mois en moyenne, quand ils ont valid&eacute; 150 trimestres, et 307 euros dans les autres cas. <em>"Il &eacute;tait normal que l'ensemble des membres de la famille ayant travaill&eacute; sur l'exploitation familiale puisse &eacute;galement b&eacute;n&eacute;ficier d'une revalorisation de pension"</em>, souligne le secr&eacute;taire d'Etat charg&eacute; des Retraites, Laurent Pietraszewski, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;. <em>"C'est, en particulier, une mesure forte de justice envers de nombreuses femmes qui ont travaill&eacute; toute leur vie aux c&ocirc;t&eacute;s de leur conjoint agriculteur et le signe de la reconnaissance du pays pour leur travail"</em>, ajoute-t-il.</p>


Plus de 200.000 retraités - conjoints et surtout conjointes d'exploitants agricoles - bénéficient désormais depuis le 9 février d'un coup de pouce sur leur pension de retraite, a annoncé le gouvernement.

Revalorisation de plus de 200.000 retraites de conjoints d'agriculteurs

        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/5/8/4338518-1-fre-FR/1d1ed9b21a0d-ttsjfev2022-png" alt="" height="1246" width="1045" /><figcaption>Prix moyens du tourteau de soja (USD)</figcaption></figure>

</div>
<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>Prix &eacute;lev&eacute; &agrave; court terme tant que les r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines seront dans l&rsquo;incertitude</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>En 2022, baisse limit&eacute;e par la tension des bilans de soja et les besoins importants des cheptels asiatiques</td> </tr> </table> </div> 
<p>Entre mi-janvier et mi-f&eacute;vrier, les prix mondiaux ont encore nettement augment&eacute;. Sur le rapproch&eacute;, &agrave; Chicago, le soja progresse de 75 $/t en un mois pour atteindre 586 $/t, et le tourteau de soja de 34 $/t, atteignant 509 $/t. &Agrave; Montoir-de-Bretagne, le tourteau de soja gagne 36 &euro;/t (522 &euro;/t)&nbsp;; le tourteau Fob argentin progresse quant &agrave; lui de 48 $/t (510 $/t). Ces hausses s&rsquo;inscrivent dans un contexte d&rsquo;inqui&eacute;tudes relatives &agrave; l&rsquo;offre sud-am&eacute;ricaine. En effet, bien que la situation se soit l&eacute;g&egrave;rement am&eacute;lior&eacute;e par rapport au mois dernier, le stress hydrique persiste sur le sud du Br&eacute;sil, l&rsquo;Argentine, le Paraguay et l&rsquo;Uruguay, tandis que l&rsquo;exc&egrave;s hydrique au Mato Grosso retarde les r&eacute;coltes. Cela cr&eacute;e aussi un risque de perte de rendement et en qualit&eacute;. Nous pr&eacute;voyons d&eacute;sormais des niveaux de production inf&eacute;rieurs &agrave; 130 millions de tonnes au Br&eacute;sil et inf&eacute;rieurs &agrave; 43 millions de tonnes en Argentine, soit une baisse d&rsquo;environ 15 millions de tonnes en tout pour ces pays par rapport aux estimations du d&eacute;but de l&rsquo;hiver. Dans son rapport mensuel publi&eacute;e hier soir, l&rsquo;USDA baissait ses estimations mais restait encore plus optimiste que la plupart des observateurs (134 Mt au Br&eacute;sil, 45 Mt en Argentine). La hausse des prix a &eacute;t&eacute; aliment&eacute;e par ces nombreuses r&eacute;visions en baisse.</p><p>Au Mato Grosso, 47 % de la surface &eacute;tait r&eacute;colt&eacute;e &agrave; la fin de la semaine derni&egrave;re, en avance par rapport &agrave; la moyenne des pr&eacute;c&eacute;dentes ann&eacute;es (34 %). Les rendements et la qualit&eacute; des f&egrave;ves de certaines zones de l&rsquo;&eacute;tat sont en dessous des attentes, en raison d&rsquo;une couverture nuageuse quasi-permanente depuis novembre et d&rsquo;un exc&egrave;s d&rsquo;eau. L&rsquo;humidit&eacute; ralentit par endroits les op&eacute;rations de r&eacute;colte et de transport des f&egrave;ves au lieux de stockage. Au Paran&aacute;, la r&eacute;colte est avanc&eacute;e &agrave; 14 %. Cet &eacute;tat, habituellement deuxi&egrave;me &eacute;tat producteur, pourrait &ecirc;tre rel&eacute;gu&eacute; en troisi&egrave;me position en raison d&rsquo;une production qui pourrait &ecirc;tre inf&eacute;rieure d&rsquo;environ 30 % &agrave; celle de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Par ailleurs, 58 % des parcelles sont au stade physiologique de remplissage des gousses. C&rsquo;est au nord de l&rsquo;&eacute;tat que les rendements ont &eacute;t&eacute; le plus affect&eacute;s par le sec de janvier, avec des rendements en baisse d&rsquo;environ 70 % par endroits, seulement entre 0,6 et 0,9 t/ha. Au Rio Grande do Sul, habituellement troisi&egrave;me &eacute;tat producteur mais en passe d&rsquo;&ecirc;tre quatri&egrave;me, la s&eacute;cheresse a retard&eacute; les semis&nbsp;; ils arrivent &agrave; leur terme en ce moment. En tout, le rendement national br&eacute;silien pourrait diminuer de plus de 5 % par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re.</p><p>En Argentine, les agriculteurs esp&egrave;rent que le pire de la s&eacute;cheresse est derri&egrave;re eux, &eacute;tant donn&eacute; que le pays a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de bonnes pr&eacute;cipitations &agrave; la fin du mois de janvier, permettant de stabiliser l&rsquo;&eacute;tat des cultures. N&eacute;anmoins, les pr&eacute;visions des prochains jours ne laissent pas envisager une am&eacute;lioration de l&rsquo;humidit&eacute; des sols.</p><p>Au Paraguay, les observateurs les plus alarmistes envisagent une perte de production de l&rsquo;ordre de 40 &agrave; 50 % par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, l&agrave; aussi en raison de la s&eacute;cheresse et des temp&eacute;ratures tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es qu&rsquo;a connu le pays lors du mois de janvier, pour une production &agrave; environ 5 millions de tonnes voire moins. L&rsquo;USDA aussi revoyait nettement la production paraguayenne en baisse dans son rapport d&rsquo;hier soir, pour une baisse d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e d&rsquo;environ 35 % (&agrave; 6,3 Mt).</p><h2><strong>Trituration soutenue aux Am&eacute;riques, en Chine et dans l&rsquo;UE</strong></h2><p>Les bonnes marges de trituration depuis la fin de l&rsquo;automne ont entrain&eacute; une excellente activit&eacute; de trituration dans les pays d&rsquo;Am&eacute;rique. En Chine et dans l&rsquo;Union Europ&eacute;enne la trituration s&rsquo;est acc&eacute;l&eacute;r&eacute; depuis la fin 2021, apr&egrave;s des mois d&rsquo;octobre et novembre peu dynamiques.</p><p>Aux USA, depuis octobre (d&eacute;but de la campagne 2021/22), la trituration am&eacute;ricaine n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi haute, &agrave; 15 millions de tonnes&nbsp;(sur la base des chiffres du NOPA, l&rsquo;association des triturateurs regroupant l&rsquo;essentiel des acteurs des USA). Il en est de m&ecirc;me au Br&eacute;sil, avec une hausse de 9 %, &agrave; 12 Mt par rapport &agrave; octobre-novembre 2021&nbsp;(selon l&rsquo;ABIOVE, interprofession br&eacute;silienne des triturateurs). En Argentine, sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, la progression d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e est de 33 % (&agrave; 9 Mt selon le CAPPRO), progression qui s&rsquo;explique en bonne partie par les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re en d&eacute;but de campagne. En Chine, les achats de f&egrave;ves pass&eacute;s sur les march&eacute;s internationaux se renforcent actuellement, permettant aux volumes de trituration de revenir vers des niveaux plus habituels&nbsp;; par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, la Chine accuse un retard de 13 % (24 Mt tritur&eacute;es entre octobre et d&eacute;cembre), et cela malgr&eacute; un cheptel porcin plus important que l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Enfin, en Union Europ&eacute;enne, en d&eacute;cembre, la trituration de soja a repris de la vigueur, mais sur le premier trimestre 2021/22 elle est en dessous de la campagne pr&eacute;c&eacute;dente (-4,5 %). Nous pr&eacute;voyons toujours une progression de la production de tourteau de soja pour la campagne en cours, en raison des marges de trituration &eacute;lev&eacute;es. Toutefois, l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des triturateurs pour la f&egrave;ve de soja pourrait se r&eacute;duire &agrave; partir de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, en raison des faibles disponibilit&eacute;s en soja sur la fin de campagne et avec l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes europ&eacute;ennes de colza et de tournesol sur le march&eacute;.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Des hausses de production et de consommation mondiale de tourteau de soja pour la campagne 2021/22 sont encore attendues, m&ecirc;me si ces hausses sont plus mod&eacute;r&eacute;es que ce qui &eacute;tait envisag&eacute; avant les pertes due &agrave; la s&eacute;cheresse de d&eacute;cembre et janvier en Am&eacute;rique du Sud. La production mondiale de tourteau va &ecirc;tre soutenue par de bonnes marges. Avec une situation &eacute;conomique et sanitaire qui devrait s&rsquo;am&eacute;liorer, la demande en huile dans les fili&egrave;res &eacute;nerg&eacute;tiques ainsi que dans l&rsquo;agro-alimentaire, et la consommation asiatique en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales sont des facteurs de soutien &agrave; la trituration. Malgr&eacute; la hausse r&eacute;cente de son prix, le tourteau de soja dispose encore d&rsquo;une bonne comp&eacute;titivit&eacute; au niveau mondial par rapport aux c&eacute;r&eacute;ales ; celle-ci s&rsquo;est tout de m&ecirc;me r&eacute;duite en fin de campagne, notamment en Europe, au profit des c&eacute;r&eacute;ales surtout. Le bilan de tourteau de soja est pour le moment &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre au niveau mondial. Toutefois le bilan de f&egrave;ve est d&eacute;sormais tendu en Am&eacute;rique du Sud. Le tourteau de soja devrait donc rester &agrave; des niveaux de prix &eacute;lev&eacute;s jusqu&rsquo;en fin de campagne. N&eacute;anmoins, une fois l&rsquo;incertitude sur la production sud-am&eacute;ricaine &eacute;cart&eacute;e, et sous l&rsquo;effet de la mont&eacute;e en puissance des exportations argentines, les prix pourraient diminuer un peu. </strong> </p>



La sécheresse et les fortes températures de janvier ont entrainé des pertes de rendement dans le sud du Brésil ; la météo continue d’inquiéter et soutient les prix

Les pertes en Amérique du Sud font grimper les prix du tourteau de soja

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;entreprise suisse poursuit l&rsquo;exploration des potentialit&eacute;s du son pulv&eacute;risateur port&eacute; Ara, capable de distinguer et de cibler les adventices sur une largeur de 6 m&egrave;tres et &agrave; la vitesse de 5 km/h. En 2021,&nbsp;EcoRobotix, en partenariat avec Eureden, avait d&eacute;monter la capacit&eacute; du pulv&eacute;risateur &agrave; r&eacute;duire de 70% la doses d&rsquo;herbicides appliqu&eacute;e sur haricots verts. Sur betteraves sucri&egrave;res, dans le cadre d&rsquo;un essai conduit avec Tereos, la r&eacute;duction d&rsquo;IFT herbicides avait point&eacute; &agrave; 40%. En culture d&rsquo;oignons, elle atteint jusqu&rsquo;&agrave; 93%, selon un essai conduit avec la coop&eacute;rative Beauce Champagne Oignon, en collaboration la Chambre d&rsquo;Agriculture du Loiret dans le cadre du Club Oignon R&eacute;gional Centre Val de Loire avec le concours financier de la r&eacute;gion Centre Val-De Loire.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pulv&eacute;risation ultra-localis&eacute;e</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Cr&eacute;&eacute;e en 2011, EcoRobotix est une entreprise suisse sp&eacute;cialis&eacute;e dans la pulv&eacute;risation de pr&eacute;cision, en ayant recours &agrave; l&rsquo;analyse d&rsquo;image et &agrave; l&rsquo;intelligence artificielle. Apr&egrave;s avoir d&eacute;velopp&eacute; le pulv&eacute;risateur autonome Avo, elle propos&eacute; avec le pulv&eacute;risateur Ara un appareil port&eacute; quil aligne sous ses trois capots 3X52 buses distantes de 4 cm et projetant la bouillie sur un rectangle de 4X8 cm. A l&rsquo;avant, une cuve d&rsquo;eau claire de 500 litres alimente une seconde cuve de 150 litres dans laquelle se r&eacute;alise l&rsquo;incorporation de l&rsquo;herbicide, un process destin&eacute; &agrave; ajuster au plus pr&egrave;s le volume de bouillie &agrave; la flore en pr&eacute;sence. D&rsquo;une largeur de 6 m, le pulv&eacute;risateur progresse &agrave; la vitesse de 5 km/h, soit un d&eacute;bit de chantier de 3 ha/heure.</p>


Les résultats ont été enregistrés dans un essai conduit en collaboration avec la coopérative Beauce Champagne Oignon dans le Loiret. Ara est un pulvérisateur à jets ultra-ciblés recourant à l’analyse d’image et à l’intelligence artificielle.

EcoRorotix annonce une réduction de 93% des IFT herbicides sur oignons

<div>
<p>La fraise a jusqu&rsquo;au 30&nbsp;juin 2026 pour supprimer ses emballages plastiques et l&rsquo;AOPn Fraises de France veut mettre ce d&eacute;lai &agrave; profit pour retravailler sa segmentation. <em>&laquo;&nbsp;Courant 2022, quand tous les &eacute;l&eacute;ments de la loi seront pr&eacute;cis&eacute;s, nous cr&eacute;erons un groupe de travail pour<strong> revoir la segmentation standard de la fili&egrave;re, c&rsquo;est-&agrave;-dire les barquettes plastiques 250&nbsp;g et 500&nbsp;g</strong>, </em>indique Emeline Vanespen, directrice de l&rsquo;AOPn.<em> Nous allons r&eacute;&eacute;valuer les mat&eacute;riaux et les grammages, l&rsquo;objectif &eacute;tant de d&eacute;finir une ligne directrice pour la fili&egrave;re courant 2024, pour que les op&eacute;rateurs aient deux ans pour l&rsquo;ajustement ou l&rsquo;achat de machines.&nbsp;&raquo;</em> La piste probable est la barquette carton.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/revoir-le-conditionnement-des-fruits-et-legumes">Val&eacute;rie M&eacute;rendet, CTIFL : &laquo;&nbsp;Revoir le conditionnement des fruits et l&eacute;gumes&nbsp;&raquo;</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;instant, la barquette carton r&eacute;duit les ventes de plus de 30&nbsp;%. La fraise &eacute;tant un produit plaisir, qui co&ucirc;te assez cher, le manque de visibilit&eacute; nuit aux ventes.&nbsp;&raquo;</em> La fili&egrave;re s&rsquo;inqui&egrave;te aussi du surco&ucirc;t li&eacute; aux barquettes, investissements machine, transport et stockage, ces emballages prenant plus de place. <strong>Les grammages pourraient donc &ecirc;tre revus, &agrave; la hausse pour limiter le co&ucirc;t de l&rsquo;emballage au kilo ou &agrave; la baisse en conservant le m&ecirc;me prix unitaire.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Nous esp&eacute;rons l&rsquo;&eacute;mergence de solutions que nous allons tester en termes notamment de tenue de produit. Nous allons aussi r&eacute;fl&eacute;chir au plastique recyclable et recycl&eacute; s&rsquo;il peut y avoir des modifications de la loi dans ce sens. Et des emballages bois continueront &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute;s pour des segments de niche, m&ecirc;me si le bois co&ucirc;te tr&egrave;s cher, n&rsquo;est pas recycl&eacute; et pose des probl&egrave;mes d&rsquo;approvisionnement &agrave; partir de pays tiers.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>



La filière fraise ne pourra plus utiliser d'emballages plastiques à partir de juin 2026. L'AOPn Fraises de France étudie les alternatives.

Emballages plastiques : l’AOPn Fraise va revoir ses références

<div>
<p>Si les choses sont parfois &eacute;videntes dans une vie elles ne sont pas toujours accessibles de suite. C&rsquo;est un peu l&rsquo;histoire de R&eacute;mi Cambon, install&eacute; depuis janvier&nbsp;2020 &agrave; la suite de son p&egrave;re, &agrave; Junhiac dans le sud du Cantal. &laquo;<em>&nbsp;J&rsquo;ai toujours voulu m&rsquo;installer, &eacute;lever des cochons. Mais quand mon p&egrave;re travaillait, il n&rsquo;y avait pas de place pour deux, l&rsquo;exploitation &eacute;tait trop petite pour que nous puissions nous en sortir&nbsp;</em>&raquo;, r&eacute;sume-t-il.</p>

<div class="lireaussi">Retrouvez <a href="https://www.reussir.fr/porc/installation" target="_blank">ici d'autres t&eacute;moignages de jeunes install&eacute;s en porc</a></div>

<p>L&rsquo;&eacute;levage cr&eacute;&eacute; en 1983 par Jean-Paul Cambon, son p&egrave;re, &eacute;tait constitu&eacute; &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;un atelier naissage de 86 truies en plus d&rsquo;une activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage de bovins viande alors encore pr&eacute;sente sur l&rsquo;exploitation. Dix ans plus tard, &agrave; l&rsquo;installation de Sylvie, la m&egrave;re de R&eacute;mi, l&rsquo;&eacute;levage de porc passe naisseur-engraisseur, avec la cr&eacute;ation de 200 places d&rsquo;engraissement et 250 places de post-sevrage et l&rsquo;atelier bovins viande et abandonn&eacute;. Un dernier agrandissement est survenu en 2003, pour porter l&rsquo;atelier &agrave; 110 truies et la suite.</p>

<h3>110 truies et la suite</h3>

<p>Pour attendre son heure, R&eacute;mi a travaill&eacute; ailleurs pendant dix ans apr&egrave;s avoir pass&eacute; un bac pro paysagiste. Ce bac, entrant dans le cadre&nbsp;agricole, a permis &agrave; R&eacute;mi de simplifier son parcours d&rsquo;installation. Son projet a &eacute;t&eacute; essentiellement ax&eacute; sur <a href="https://www.reussir.fr/porc/le-cantal-veut-dynamiser-le-capelin" target="_blank" title="Le Cantal veut dynamiser le Capelin">la production de porcs sur paille Capelin, propos&eacute; par son groupement CAPP</a>. Au total, le jeune &eacute;leveur aura investi 300 000&nbsp;euros pour son installation. Outre la transformation d&rsquo;une partie des b&acirc;timents existant pour cr&eacute;er 330 places de post-sevrage et 200 places d&rsquo;engraissement sur liti&egrave;re accumul&eacute;e, il a construit un nouvel engraissement sur paille de 410 places. &laquo;<em>&nbsp;La construction de ce nouveau b&acirc;timent&nbsp;me permet de r&eacute;int&eacute;grer sur l&rsquo;&eacute;levage une partie de l&rsquo;engraissement jusqu&rsquo;ici r&eacute;alis&eacute; chez un autre &eacute;leveur &agrave; une dizaine de kilom&egrave;tres de l&rsquo;&eacute;levage, faute de place</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. Sa conception est adapt&eacute;e au climat rigoureux de la r&eacute;gion, avec une ventilation dynamique et des volets lat&eacute;raux r&eacute;gul&eacute;s pour l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;air qui am&eacute;liorent l&rsquo;ambiance par rapport &agrave; une ventilation statique. Le plafond est isol&eacute; pour limiter les d&eacute;perditions de chaleur, et les porcs disposent de niches sur lesquelles est entrepos&eacute;e la paille n&eacute;cessaire &agrave; la bande. L&rsquo;objectif est d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;indice de consommation et la qualit&eacute; de la liti&egrave;re par rapport &agrave; un b&acirc;timent en ventilation statique. &laquo;&nbsp;<em>Je compte 80&nbsp;kg de paille par porc.&nbsp;</em>&raquo; Cette paille est achet&eacute;e pour l&rsquo;instant &agrave; un entrepreneur de la r&eacute;gion, car l&rsquo;&eacute;leveur ne dispose pas de terres labourables. &laquo;&nbsp;<em>Les terres de l&rsquo;exploitation sont actuellement lou&eacute;es &agrave; un tiers. J&rsquo;esp&egrave;re pouvoir les r&eacute;cup&eacute;rer prochainement pour cultiver un peu de c&eacute;r&eacute;ales et produire une partie de la paille dont j&rsquo;ai besoin</em>.&nbsp;&raquo; L&rsquo;objectif de Ren&eacute; Cambon est d&rsquo;&eacute;lever &agrave; terme 2 000 porcs Capelin, sur 2 700 porcs charcutiers produits &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e.</p>

<h3>Une fili&egrave;re de qualit&eacute; sur paille</h3>

<p>Capelin est une marque d&eacute;velopp&eacute;e par le groupe coop&eacute;ratif Altitude bas&eacute; dans le Cantal et construite sur des porcs &eacute;lev&eacute;s sur liti&egrave;re accumul&eacute;e. La fili&egrave;re produit aujourd&rsquo;hui 12 000 porcs par an. Le cahier des charges de ce porc a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; avant tout pour favoriser la qualit&eacute; de la viande : carcasses lourdes (gamme de poids comprise entre 85 et 125&nbsp;kg), engraissement sur paille avec une surface de 1,2&nbsp;m<sup>2</sup> par porc, et incorporation de farine de ch&acirc;taigne dans l&rsquo;aliment finition. Abattus par la Covial &agrave; Aurillac, les porcs sont r&eacute;gl&eacute;s suivant une grille propre au groupement d&eacute;taill&eacute;e par Robert Molenat. &laquo;&nbsp;<em>Il y a d&rsquo;abord un prix plancher &laquo;&nbsp;cadran&nbsp;&raquo; &agrave; 1,30&nbsp;euro le kilo appliqu&eacute; d&egrave;s que les prix du march&eacute; du porc breton passent au-dessous. Deux primes sp&eacute;cifiques, une pour le Capelin de 19,5 centimes le kilo et la prime tra&ccedil;abilit&eacute;&nbsp;de 2 centimes ajoutent 21,5 centimes &agrave; la plus-value TMP.</em>&nbsp;&raquo; Depuis ses d&eacute;buts, R&eacute;mi a livr&eacute; &agrave; la fili&egrave;re&nbsp;des porcs d'une moyenne comprise entre 97 et 98&nbsp;kilos de carcasse. La viande est ensuite transform&eacute;e par Cantal Salaisons qui a d&eacute;velopp&eacute; une gamme uniquement pr&eacute;sente dans les r&eacute;seaux de distribution traditionnelle.&nbsp;Pour le groupement CAPP, l&rsquo;installation de R&eacute;mi Cambon fait partie d&rsquo;un groupe de trois installations en cours qui viendront compenser, en nombre de cochons, les r&eacute;cents d&eacute;parts &agrave; la retraite.&nbsp;Pour R&eacute;mi Cambon, ses presque deux ans d&rsquo;activit&eacute; l&rsquo;ont confort&eacute; dans son choix de reprendre l&rsquo;exploitation familiale. &laquo;&nbsp;<em>On travaille pour soi, ce n&rsquo;est pas pareil&nbsp;que le salariat</em>&nbsp;&raquo;, ajoute le jeune &eacute;leveur, &laquo;<em>&nbsp;On ne voit plus vraiment les choses de la m&ecirc;me fa&ccedil;on.</em>&nbsp;&raquo; Il esp&egrave;re maintenant que sa compagne, B&eacute;atrice Rouquier qui travaille pour l&rsquo;heure &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, puisse le rejoindre sur l&rsquo;exploitation.</p>
</div>

<div class="souspapier__wrapper">
<h2>L&rsquo;accompagnement de CAPP</h2>

<h2>&nbsp;</h2>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO295_DECO_JEUNE-INSTALLE_CAMBON_SP.jpg" /><figcaption>Alyz&eacute;e Viallon est&nbsp;la nouvelle technicienne de CAPP&nbsp;qui assurera le suivi de l&rsquo;&eacute;levage de R&eacute;mi Cambon. Elle remplace Robert Molenat qui fait valoir ses droits &agrave; la retraite. &copy; Y. Kerveno</figcaption></figure><p>Sur les 300 000&nbsp;euros investis, R&eacute;mi a pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un financement de 122 000&nbsp;euros apport&eacute; dans le cadre des aides du plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d&rsquo;adaptation des entreprises (PCAE). Gr&acirc;ce &agrave; son implication dans le GIEE (groupement d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique et environnemental) porc sur paille cr&eacute;&eacute; par la CAPP, il a aussi pu percevoir un bonus de 10&nbsp;% par rapport au sch&eacute;ma classique de l&rsquo;aide et il a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un pr&ecirc;t &agrave; taux z&eacute;ro de 26 000&nbsp;euros de la r&eacute;gion Auvergne-Rhone-Alpes. Par ailleurs, la CAPP propose, aux jeunes qui s&rsquo;installent, un dispositif de pr&ecirc;t &agrave; 1&nbsp;% sur 5 &agrave; 15&nbsp;ans, dans la limite de 15&nbsp;% de l&rsquo;investissement, dont l&rsquo;objectif est de rassurer&nbsp;les banques.</p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Curriculum</h3>
</div>

<h2>R&eacute;mi Cambon</h2>

<div class="relance">30 ans</div>

<div class="relance">Bac pro paysagiste</div>

<div class="relance">10 ans salari&eacute; dans le domaine du paysage</div>

<div class="relance">2020&nbsp;: installation.</div>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>C&ocirc;t&eacute; &eacute;co</h3>
</div>

<div class="relance">R&eacute;mun&eacute;ration de base Capelin&nbsp;index&eacute;e sur le march&eacute; du porc breton, avec un prix plancher de&nbsp;1,30&nbsp;&euro;/kg.</div>

<div class="relance">Prime Capelin : 19,5 c&euro;/kg</div>

<div class="relance">Prime tra&ccedil;abilit&eacute; : 2 c&euro;/kg</div>
</div>



Rémi Cambon a réalisé son rêve. Il a attendu 10 ans pour reprendre et développer l’élevage de ses parents à Junhiac, dans le sud du Cantal pour se concentrer sur les porcs sur litière accumulée.

« C’est un plaisir de travailler pour soi quand on s'installe en production porcine»

<div class="avis__wrapper">
<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;ETA est pour mon exploitation un prolongement de l&rsquo;activit&eacute;. Mon entreprise est en nom propre et je travaille de A &agrave; Z sur 500&nbsp;hectares, en plus de l&rsquo;exploitation familiale de 160 hectares. Sur notre secteur, ce type de prestation s&rsquo;est beaucoup d&eacute;velopp&eacute;e dans les ann&eacute;es 70-80 et nous sommes nombreux &agrave; proposer cette activit&eacute;. Elle permet d&rsquo;installer les enfants sur les structures familiales.</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/entreprise-de-travaux-agricoles-tout-calculer-avant-de-se-lancer" target="_blank">Tout calculer avant de se lancer dans une ETA</a></div>

<p><em>M&ecirc;me si &ccedil;a se passe tr&egrave;s bien, je conseille de signer un contrat &eacute;crit avec les clients. &Ccedil;a permet de pr&eacute;server des relations sereines. Par exemple, nous exigeons une clause qui demande au client de nous avertir 12 mois &agrave; l&rsquo;avance s&rsquo;il cesse son activit&eacute; ou change son mode d&rsquo;exploitation. C&rsquo;est un d&eacute;tail de taille&nbsp;qui permet, en cas de probl&egrave;me d&rsquo;ajuster un &eacute;ventuel investissement et de limiter les probl&egrave;mes.</em></p>

<div class="lireaussi"><em>Lire aussi : </em><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/creer-une-eta-comment-profiter-dune-fiscalite-avantageuse" target="_blank">Comment profiter d&rsquo;une fiscalit&eacute; avantageuse avec son ETA ?</a></div>

<p><em>Le contrat permet aussi d&rsquo;ins&eacute;rer une grille de prix et de jeter les bases d&rsquo;une hausse de tarifs. Vu la concurrence alentour, je dois rester dans les prix du march&eacute;. Il existe des agriculteurs qui cassent les prix en ne comptant pas leur r&eacute;mun&eacute;ration mais juste le remboursement des annuit&eacute;s de leur mat&eacute;riel. </em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/avec-mon-eta-je-travaille-pour-mes-clients-comme-pour-moi" target="_blank">&laquo;&nbsp;Avec mon ETA, je travaille pour mes clients comme pour moi&nbsp;&raquo;</a></div>

<p><em>Cette attitude limite nos marges de manoeuvre. Heureusement, j&rsquo;ai des clients fid&egrave;les qui appr&eacute;cient mon travail et comprennent ces hausses. Pour la sant&eacute; de mon entreprise, je me dois de r&eacute;percuter au moins les hausses des prix des carburants et des pi&egrave;ces d&rsquo;usure&nbsp;&raquo;. </em></p>
</div>



Pour Guillaume Blanc, agriculteur et dirigeant d’ETA à Castelnaudary, la prestation de A à Z est une diversification précieuse mais elle doit s’accompagner d’un contrat pour sécuriser la relation entre client et prestataire.

« Signer un contrat avec les clients de mon ETA sécurise les investissements »

<div class="avis__wrapper">
<p>&laquo;&nbsp;Lorsque j&rsquo;ai rejoint mon p&egrave;re sur l&rsquo;exploitation en 1992, la surface d&rsquo;alors &eacute;tait de 140 hectares, ce qui ne permettait pas de d&eacute;gager un revenu suffisant pour deux familles. C&rsquo;est comme cela que j&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; faire de la prestation de services. Aujourd&rsquo;hui, j&rsquo;exploite 360&nbsp;hectares et je fais de la prestation de A &agrave; Z pour cinq&nbsp;clients, totalisant 295&nbsp;hectares&nbsp;suppl&eacute;mentaires.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/entreprise-de-travaux-agricoles-tout-calculer-avant-de-se-lancer" target="_blank">Tout calculer avant de se lancer dans une ETA</a></div>

<p>Pour les r&eacute;coltes, je bats plus de 700&nbsp;hectares. Le mat&eacute;riel est investi en fonction de la surface totale exploit&eacute;e et cela me permet d&rsquo;avoir du <strong>mat&eacute;riel performant, qui fait beaucoup d&rsquo;heures mais que je renouvelle r&eacute;guli&egrave;rement</strong>.</p>

<p>Sans pr&eacute;tention, je pense que la <strong>rigueur et l&rsquo;implication sont la base de ce m&eacute;tier</strong>. J&rsquo;aime le travail bien fait et, &agrave; choisir, je pr&eacute;f&egrave;re qu&rsquo;il soit mal fait chez moi et bien fait chez les autres. Je travaille pour mes clients comme pour moi, y compris les samedis et les dimanches s&rsquo;il le faut.</p>

<p>Quand j&rsquo;am&egrave;ne la facture &agrave; mes clients, je sais que le montant vaut le travail effectu&eacute;,<strong> les tarifs sont les m&ecirc;mes pour tout le monde</strong> et je n&rsquo;ai pas de probl&egrave;me de r&egrave;glement. Ma derni&egrave;re cliente a m&ecirc;me observ&eacute; que ses r&eacute;sultats n&rsquo;&eacute;taient plus les m&ecirc;mes depuis qu&rsquo;elle avait chang&eacute; de prestataire. C&rsquo;est un atout lorsqu&rsquo;il faut augmenter ses tarifs, comme cette ann&eacute;e.&nbsp;&raquo;</p>

<h3 class="plusloin">Aller plus loin</h3>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/creer-une-eta-comment-profiter-dune-fiscalite-avantageuse" target="_blank">Comment profiter d&rsquo;une fiscalit&eacute; avantageuse avec son ETA ?</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/signer-un-contrat-avec-les-clients-de-mon-eta-securise-les-investissements" target="_blank">&laquo;&nbsp;Signer un contrat avec les clients de mon ETA s&eacute;curise les investissements&nbsp;&raquo;</a></div>
</div>



Pour Christophe Noël, agriculteur et dirigeant d’ETA à Villiers-Adam, Val-d’Oise, la prestation de services en ETA est le moyen d’acquérir du matériel performant renouvelé régulièrement. Mais pour réussir, la rigueur et l’implication sont pour lui des préalables.

« Avec mon ETA, je travaille pour mes clients comme pour moi »

<div class="rendezvous">
<p><em>&laquo;&nbsp;Le concept propos&eacute; par la Compagnie laiti&egrave;re des glaces paysannes nous a tout de suite plu,</em> exposent d&rsquo;embl&eacute;e Thierry et Carole Singeot, install&eacute;s en <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio">bio</a> avec 60 laiti&egrave;res &agrave; Eanc&eacute;, en Ille-et-Vilaine. <em>Nous l&rsquo;avons d&eacute;couvert &agrave; travers un reportage qui pr&eacute;sentait cette initiative d&rsquo;Arnaud Montebourg. Il cherchait des agriculteurs bio pour fabriquer des glaces artisanales commercialis&eacute;es sous l<a href="https://www.reussir.fr/lait/deux-lancements-de-glaces-bio-fabriquees-la-ferme">a marque La M&eacute;m&egrave;re</a>. Nous avons postul&eacute; en juillet&nbsp;2020.&nbsp;&raquo; </em>Le contact s&rsquo;est bien pass&eacute;, et moins d&rsquo;un an plus tard, les premiers pots de glace fabriqu&eacute;s sur la ferme, estampill&eacute;s de la photo des &eacute;leveurs, &eacute;taient pr&ecirc;ts &agrave; &ecirc;tre distribu&eacute;s et d&eacute;gust&eacute;s.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/ils-ont-invente-le-yaourt-bio-ecoresponsable-vendu-en-vrac">Ils ont invent&eacute; le yaourt bio &eacute;coresponsable vendu en vrac</a></div>

<p><strong>Bien qu&rsquo;il ne se destinait pas &agrave; l&rsquo;agriculture, Mathieu, le fils de Thierry et Carole, a finalement rejoint ses parents</strong> et s&rsquo;est lanc&eacute; &agrave; fond dans cette aventure. &Acirc;g&eacute; de 22 ans, c&rsquo;est lui qui chapeaute aujourd&rsquo;hui la partie transformation.</p>

<p>Concr&egrave;tement, le principe de ce mod&egrave;le &eacute;conomique est simple. <strong>L&rsquo;EARL vend le lait (800&nbsp;&euro;/1 000&nbsp;l)</strong><sup>(1)</sup><strong> &agrave; une SAS cr&eacute;&eacute;e entre la Compagnie des glaces et les &eacute;leveurs, ces derniers d&eacute;tenant 51&nbsp;% des parts.</strong> <strong>Un contrat lie les deux partenaires pour cinq ans. </strong>La Compagnie des glaces met &agrave; disposition le mat&eacute;riel et les locaux pour la transformation du lait, sous forme d&rsquo;une location annuelle. Elle assure aussi la formation &agrave; la fabrication de glaces, fournit un soutien technique continu, et g&egrave;re les ventes en supermarch&eacute; avec une &eacute;quipe commerciale d&eacute;di&eacute;e. <strong>Le b&eacute;n&eacute;fice est r&eacute;parti entre les &eacute;leveurs et la Compagnie au prorata des parts.</strong></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ce qui nous a s&eacute;duits dans le projet, c&rsquo;est que <strong>le travail des &eacute;leveurs est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; sa juste valeur</strong>, avec un prix d&rsquo;achat du lait permettant de gagner sa vie dignement</em>, argue Thierry Singeot. <em>De plus, <strong>l&rsquo;investissement et la prise de risque sont limit&eacute;s</strong>. La M&eacute;m&egrave;re supervise la formation et l&rsquo;installation. <strong>C&rsquo;est rassurant d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;paul&eacute;s quand on s&rsquo;engage dans une activit&eacute; que l&rsquo;on ne conna&icirc;t pas</strong>.&nbsp;&raquo; </em>Enfin, le c&ocirc;t&eacute; haut de gamme et naturalit&eacute; du produit 100&nbsp;% bio, fabriqu&eacute; sans additifs ni conservateurs, avec une recette con&ccedil;ue par un glacier meilleur ouvrier de France, a d&eacute;finitivement motiv&eacute; les &eacute;leveurs.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/RLA365_IMG_3479.JPG.webp?itok=Q125xOPO" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    E. Bignon

</div>
<p><strong>Six containers (160&nbsp;m</strong><sup>2</sup><strong> en tout) forment l&rsquo;unit&eacute; de production</strong>, avec le laboratoire et l&rsquo;unit&eacute; de froid d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, et l&rsquo;unit&eacute; de stockage des emballages de l&rsquo;autre. Une partie a &eacute;galement &eacute;t&eacute; am&eacute;nag&eacute;e en local de vente directe. Le terrassement et la cr&eacute;ation de canalisations enterr&eacute;es pour le transfert du lait et l&rsquo;&eacute;vacuation des eaux us&eacute;es ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;En tout, il a fallu quatre mois de pr&eacute;sence pour le suivi des travaux&nbsp;&raquo;, </em>t&eacute;moigne Thierry.</p>

<p><strong>Mathieu a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de quatre jours de formation &agrave; la fabrication des glaces</strong>. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est court mais</em> <em>suffisant pour d&eacute;marrer</em>, estime-t-il. <em>Sachant que l&rsquo;on reste en contact rapproch&eacute; avec les ing&eacute;nieurs de La M&eacute;m&egrave;re pour toutes questions sur les machines, le process,&nbsp;etc.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>La qualit&eacute; a &eacute;t&eacute; au rendez-vous d&egrave;s le d&eacute;marrage.&nbsp;<strong>Chaque semaine, 1 100 litres de lait sont &eacute;cr&eacute;m&eacute;s, pasteuris&eacute;s et transform&eacute;s.&nbsp;Cela repr&eacute;sente hebdomadairement quelque 3 000 pots de glace de 400&nbsp;grammes</strong> &agrave; raison d&rsquo;une fabrication par jour du lundi au vendredi. Deux salari&eacute;es ont &eacute;t&eacute; recrut&eacute;es par la SAS pour la transformation. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est nettement plus facile que d&rsquo;embaucher un vacher !&nbsp;&raquo;. </em>Une vente hebdomadaire a lieu sur la ferme. <em>&laquo;&nbsp;Un bon moyen pour &eacute;changer avec les clients. Les retours sont tr&egrave;s positifs&nbsp;et le projet suscite </em><em>l&rsquo;enthousiasme dans le village.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="note">(1) Prix contractualis&eacute; sur 5 ans.</div>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>Une marque haut de gamme</h2>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/_RLA365_INIT_GLACES_LOGO.JPG.webp?itok=lDIGWTcL" width="747" height="745" alt="Ils fabriquent des glaces La M&eacute;m&egrave;re 100&nbsp;% bio &agrave; la ferme" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    La M&eacute;m&egrave;re

</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;La Compagnie des glaces est une petite structure dynamique et r&eacute;active, avec des experts dans chaque domaine&nbsp;&raquo;, </em>appr&eacute;cie Thierry Singeot. Elle dispose d&rsquo;un r&eacute;seau de distribution en supermarch&eacute; (Intermarch&eacute;, Carrefour, Monoprix, Leclerc, Casino, Auchan&hellip;) dans plusieurs r&eacute;gions et commercialise six parfums de glace (vanille, chocolat, caf&eacute;, caramel beurre sal&eacute;, fraise, framboise). Elle travaille aussi avec un autre &eacute;levage dans la Vienne.</p>
</div>



L’EARL Beaufour Holstein, en Ille-et-Vilaine, s’est lancée dans un concept original en association avec la société La Mémère. Ils ont créé ensemble une SAS qui fabrique et commercialise des glaces artisanales bio, essentiellement en supermarché. Les éleveurs restent majoritaires à 51 % du projet.

Ils fabriquent à la ferme des glaces La Mémère 100 % bio

<p>Les fabrications fran&ccedil;aises d&rsquo;aliments pour animaux en novembre 2021 sont quasi identiques &agrave; celles enregistr&eacute;es un an plus t&ocirc;t, avec 1&nbsp;618&nbsp;500 t (-0,1 %), selon la note de conjoncture mensuelle de La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale et du Snia. Sur les cinq premiers mois de la campagne 2021/2022, on observe un recul de 1,7 % de la production national par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de l&rsquo;exercice commercial pr&eacute;c&eacute;dent, &agrave; 7&nbsp;926&nbsp;400 t. Quant au cumul sur l&rsquo;ann&eacute;e civile 2021, le volume d&rsquo;aliments compos&eacute; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 17&nbsp;450&nbsp;800 t, en repli de 1,2 % par rapport &agrave; la p&eacute;riode janvier-novembre 2020.</p>

<h3>Nette baisse du volume des fabrications de mash</h3>

<p>Sur le mois de novembre, les baisses des fabrications enregistr&eacute;es en aliments Bovins (-3,2 %, &agrave; 316&nbsp;400 t), en aliments Porcs (-0,1 %, &agrave; 392&nbsp;100 t) et en mash (-6,1 %, &agrave; 77&nbsp;200 t) sont pratiquement compens&eacute;e par les hausses r&eacute;alis&eacute;es en aliments Volailles (+2,2 %, &agrave; 702&nbsp;300 t), en aliments Ovins/Caprins (+2,7 %, &agrave; 55&nbsp;200 t) et en aliments Lapins (+5,3 %, &agrave; 19&nbsp;700 t).</p>

<p>En termes de r&eacute;gions de production, pour le mois de novembre, le Centre-Ouest (+1,9 %), le Grand Nord (+1,6 %) et le Sud-Ouest (+1,2 %) sont les trois r&eacute;gions qui voient leur production d&rsquo;aliments progresser, pr&eacute;cise l&rsquo;analyse de march&eacute; publi&eacute;e par les organisations professionnelles de la nutrition animale. &laquo;&nbsp;La production d&rsquo;aliments pour bovins est en recul dans toutes les r&eacute;gions, sauf dans le Grand Est. Enfin, la production d&rsquo;aliments pondeuses est en progression dans toutes les r&eacute;gions sauf dans le Sud-Est (-11,8 %).&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/david-saelens-la-situation-est-compliquee-mais-par-nature-je-suis-optimiste" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "&laquo; La situation est compliqu&eacute;e mais, par nature, je suis optimiste &raquo;, selon David Saelens, pr&eacute;sident de La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale."</a></div>



La progression des volumes d’aliments composés fabriqués pour les volailles, notamment, rattrape les replis observés en aliments Bovins et Porcs, principalement.

Stabilité de la production française d’aliments pour animaux en novembre

<p><strong>Alors que les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res connaissent de fortes hausses</strong> &ndash; jusqu&rsquo;&agrave; +&nbsp;20&nbsp;% sur les devis de b&acirc;timents observ&eacute;s dans la Dr&ocirc;me courant 2021 &ndash; il appara&icirc;t compliqu&eacute; d&rsquo;analyser objectivement les modernisations des b&acirc;timents engag&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es.</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/la-hausse-de-lacier-et-des-plastiques-impacte-le-prix-des-equipements-avicoles-0" target="_blank">La hausse de l&rsquo;acier et des plastiques impacte le prix des &eacute;quipements avicoles</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal">Comment mieux estimer les cons&eacute;quences de l&rsquo;application des normes environnementales et de bios&eacute;curit&eacute; ou la volont&eacute; de r&eacute;pondre &agrave; des attentes soci&eacute;tales comme le bien-&ecirc;tre animal ? Comment mesurer les incidences des choix des &eacute;leveurs&nbsp;sur les co&ucirc;ts ?</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV273_GERE_COUTS_BATIMENTS_TABLO.jpg" /><figcaption>Exemple d'estimation des fourchettes de co&ucirc;t de batiment mini, m&eacute;dian et maxi par posteLe travail engag&eacute; en 2020 par l&rsquo;Itavi, avec l&rsquo;appui de chambres d&rsquo;agriculture, des constructeurs et du cluster Elinnove, a remis &agrave; jour des donn&eacute;es des co&ucirc;ts b&acirc;timents et d&rsquo;&eacute;quipements des fili&egrave;res avicoles et cunicoles de 2015, et de 2016 pour les &eacute;quipements relatifs &agrave; la bios&eacute;curit&eacute;. &copy; Source : Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Ces questions, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture les a pos&eacute;es dans le cadre de la mise en &oelig;uvre des programmes d&rsquo;aides aux exploitations. Il a lanc&eacute; un appel d&rsquo;offres afin d&rsquo;obtenir des donn&eacute;es statistiques fiables sur les co&ucirc;ts des b&acirc;timents. Cette &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;Itavi est mise &agrave; la disposition des organismes qui montent les dossiers PCAE, mais n&rsquo;est pas pour l&rsquo;instant accessible aux &eacute;leveurs. Compte tenu de la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res depuis un an, l&rsquo;outil n&eacute;cessite d&eacute;j&agrave; d&rsquo;&ecirc;tre actualis&eacute; et l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;un observatoire des co&ucirc;ts fait son chemin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/la-flambee-des-prix-des-materiaux-de-construction-leste-les-couts-de-lelevage" target="_blank">La flamb&eacute;e des mat&eacute;riaux de construction leste les co&ucirc;ts-d'&eacute;levage</a></div>

<h3>Un co&ucirc;t m&eacute;dian en hausse</h3>

<p><strong>La base de donn&eacute;es a &eacute;t&eacute; construite &agrave; partir de 1 100 devis de construction ou r&eacute;novation de 350 b&acirc;timents </strong>d&rsquo;une part, et d&rsquo;autre part sur des <strong>donn&eacute;es de prix de 750 r&eacute;f&eacute;rences </strong>obtenues aupr&egrave;s de fournisseurs. La m&eacute;thode a d&eacute;fini trois cat&eacute;gories de co&ucirc;ts : la coque avec ses &eacute;quipements standards et optionnels, les co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires (&eacute;tudes, permis, terrassements&hellip;), et enfin les co&ucirc;ts unitaires (mat&eacute;riaux, postes de construction &eacute;quipements).</p>

<p>Les r&eacute;sultats des calculs sont pr&eacute;sent&eacute;s avec un co&ucirc;t m&eacute;dian, le plus fr&eacute;quemment rencontr&eacute; accompagn&eacute; d&rsquo;une fourchette de co&ucirc;ts minimum et maximum observ&eacute;s sur des devis.</p>

<p>Ainsi, <strong>en 2021, pour la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;volaille de chair standard&nbsp;&raquo;, le co&ucirc;t m&eacute;dian au m&egrave;tre carr&eacute; pour un b&acirc;timent de 1 500 m&egrave;tres carr&eacute;s &agrave; ventilation dynamique lat&eacute;rale s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 237&nbsp;euros</strong>. En 2015, le prix minimum &eacute;tait de 158,60&nbsp;euros et au maximum de 308,70&nbsp;euros.</p>

<p>Ce travail de l&rsquo;Itavi avait &eacute;t&eacute; pr&eacute;c&eacute;d&eacute; par une &eacute;tude de la chambre d&rsquo;agriculture de la Dr&ocirc;me en 2018/2019, qui voulait mieux comprendre les augmentations de prix des b&acirc;timents volailles de chair entre&nbsp;2014 et&nbsp;2018. Une m&eacute;thode a &eacute;t&eacute; mise au point afin de saisir de fa&ccedil;on fiable les donn&eacute;es de 18 devis. Le co&ucirc;t moyen calcul&eacute; en 2020 &eacute;tait alors de 233&nbsp;euros le m&egrave;tre carr&eacute;.</p>



Lors de ses trois journées d’information volailles de chair et œufs de fin d’année, l’Itavi a présenté son étude nationale des coûts de bâtiments avicoles réalisée en 2020/2021.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16871)

Les actualités (16840)

L'agenda (12)

Les outils (5)

Les guides (14)