<p class="MsoPlainText"><em>"Il s'agit d'une approche compl&egrave;te : l'objectif principal est de consacrer 25% des terres au bio. Mais il faut &eacute;galement promouvoir l'alimentation bio, d&eacute;velopper l'industrie de transformation des aliments bio, &eacute;largir les march&eacute;s"</em>, a expliqu&eacute; le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski, lors d'une conf&eacute;rence de presse lundi 19 juillet. Selon lui, les Etats membres ont &eacute;t&eacute; unanimes &agrave; soutenir l'orientation, non contraignante, propos&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne dans le cadre de sa strat&eacute;gie "De la ferme &agrave; la fourchette" destin&eacute;e &agrave; am&eacute;liorer les circuits alimentaires, notamment en renfor&ccedil;ant la part d'agriculture bio, plus respectueuse de la biodiversit&eacute;.<em> "Je m'en r&eacute;jouis car auparavant, il y avait des controverses sur le caract&egrave;re r&eacute;aliste ou non de cet objectif de 25%. D&eacute;sormais, les Etats ont la volont&eacute; de contribuer &agrave; le concr&eacute;tiser"</em>, a remarqu&eacute; le commissaire polonais.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-les-principaux-points-pour-verdir-l-agriculture" target="_blank" title="">Pac : les principaux points pour verdir l'agriculture</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">En pratique, chaque gouvernement devra adapter son Plan strat&eacute;gique national, c'est-&agrave;-dire la fa&ccedil;on dont il entend allouer les fonds de la Pac. La r&eacute;forme de la Pac, r&eacute;cemment approuv&eacute;e par les Vingt-Sept, pr&eacute;voit un syst&egrave;me d'&eacute;cor&eacute;gimes, primes r&eacute;compensant les agriculteurs respectant des crit&egrave;res environnementaux d&eacute;finis au niveau des Etats (conversion en bio, mais aussi usage r&eacute;duit d'eau, jach&egrave;res, haies...).<em> "On encourage les Etats &agrave; inclure le bio dans les &eacute;cor&eacute;gimes (pour en faire un crit&egrave;re majeur d'obtention des primes, NDLR). La question est de voir &agrave; quel point ils seront ambitieux",</em> a not&eacute; Janusz Wojciechowski.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-precisions-du-ministere-sur-le-montant-des-paiements" target="_blank" title="">Pac 2023-2027 : les pr&eacute;cisions du minist&egrave;re sur le montant des paiements</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">Doublement des ventes de produits bio en 10 ans</h2><p class="MsoPlainText">Le plan adopt&eacute; propose &eacute;galement de muscler les fonds de d&eacute;veloppement rural de la Pac en faveur des cultures biologiques, ainsi que les m&eacute;canismes d'<em>"assistance technique"</em> aux agriculteurs. Il pr&eacute;voit de promouvoir activement la commercialisation des produits bio, identifi&eacute;s par un logo de l'UE, en renfor&ccedil;ant leur pr&eacute;sence dans les cantines et en les int&eacute;grant aux march&eacute;s publics, tout en am&eacute;liorant la tra&ccedil;abilit&eacute; pour mieux combattre les fraudes.</p><p class="MsoPlainText">Les ventes de produits bio sur le continent ont plus que doubl&eacute; en dix ans : chaque consommateur europ&eacute;en y consacre annuellement environ 84 euros, selon la Commission. Les ONG &eacute;cologistes restent circonspectes, jugeant l'objectif de 25% trop peu ambitieux, et redoutant qu'au-del&agrave; du bio, les crit&egrave;res conditionnant les &eacute;cor&eacute;gimes ne soient pas suffisamment stricts pour d&eacute;velopper des pratiques "durables" dans l'agriculture conventionnelle.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-la-dynamique-de-conversion-tient-la-barre" target="_blank" title="">Bio : la dynamique de conversion tient la barre</a>
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Les ministres européens de l'Agriculture, réunis à Bruxelles, ont donné leur feu vert à un "plan d'action" visant à consacrer au moins 25% des terres agricoles de l'UE à l'agriculture biologique d'ici 2030, contre 8,5% actuellement.

Les ministres européens confirment l'ambition de 25% de bio en 2030

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<p class="normal"><strong>Graine d&rsquo;Alliance </strong>est la nouvelle soci&eacute;t&eacute; commune &agrave; Ma&iuml;sadour et Vivadour pour f<strong>ournir des tourteaux de soja non OGM et 100% Sud-Ouest &agrave; leur nutrition animale</strong>. Actuellement, les adh&eacute;rents des deux coop&eacute;ratives produisent environ 20 000 t de graines, dont une part tritur&eacute;es dans l&rsquo;usine Bunge de Bilbao (Espagne) qui reviennent sous forme de tourteaux.</p>

<p class="normal"><strong>L&rsquo;objectif des coop&eacute;ratives est d&rsquo;atteindre &agrave; moyen terme une production de 30 000 t de graines</strong> pour assurer leurs besoins. Elles en confient la transformation &agrave; SOAL (Sud-Ouest Aliment) fond&eacute; en 2008 par Maisadour, Vivadour et Val de Gasgone, qui reconditionne pour cela, &agrave; partir de ce mois de juillet 2021, un de ses 15 sites de production, &agrave; Saint Sever (Landes). Il devrait &ecirc;tre fonctionnel d&egrave;s f&eacute;vrier 2022 avec 5 op&eacute;rations unitaires : pr&eacute;paration des graines, d&eacute;corticage, cuissons, pressage, filtration.</p>
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<p class="normal">Pour l&rsquo;instant, SOAL fabrique 800 000 t dans 10 usines d&rsquo;aliments pour animaux et y consomme environ 150 000 t de tourteaux dont 20 000 t de tourteaux de soja non OGM, principalement en alimentation des volailles dont celles des Fermiers du Sud-Ouest qui passeront ainsi &agrave; une alimentation local</p>

<p class="normal">La valorisation des autres fractions s&rsquo;effectuera pour l&rsquo;huile vers l&rsquo;agroalimentaire et les biocarburants, et pour les<br />
coques vers la nutrition animale.<br />
La nouvelle usine comptera <strong>trois ateliers</strong> : la <strong>trituration du soja</strong> pour 90% de son activit&eacute;, mais aussi le <strong>floconage de ma&iuml;s et d&rsquo;orges locaux</strong>, ainsi que le <strong>m&eacute;lange de graines</strong> pour la basse-cour.<br />
L&rsquo;investissement s&rsquo;inscrit dans le plan de relance national sur la strat&eacute;gie prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales :<em> &laquo; Nous avons d&rsquo;ailleurs re&ccedil;u un soutien &agrave; l&rsquo;Investissement pour la R&eacute;silience de notre Economie &raquo;</em> souligne Jean-Marc Gassiot-Bitalis, pr&eacute;sident de Vivadour.<br /><br />
&nbsp;</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>



Les coopératives Maïsadour et Vivadour confient à la SOAL (Sud-Ouest Aliment) la relocalisation du traitement des graines de soja que produisent leurs adhérents dans le Sud-Ouest. Les coopératives fondent pour cela une nouvelle société, Graine d’Alliance qui fournira des tourteaux de soja non OGM et 100% locaux.

Maisadour et Vivadour lancent Graine d’Alliance, pour un soja non OGM et local 

<p class="Default">Avec + 6,5 % de trafic maritime sur les six premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, Haropa Port, entit&eacute; qui fusionne les ports du Havre, de Rouen et de Paris depuis un mois, affiche une belle dynamique, retrouvant des niveaux d&rsquo;avant Covid-19 pour certaines de ses activit&eacute;s.</p>

<p class="Default">C&rsquo;est le cas notamment de la fili&egrave;re conteneurs (+ 43 %) qui affiche des niveaux dignes de ceux de 2018 et de 2019. Le trafic fluvial a cru de 14 % (70&nbsp;000 EVP). Pour sa part, le trafic maritime a atteint les 40 Mt de marchandises (+ 6,5 % donc). &laquo;&nbsp;Si les vracs liquides restent stables &agrave; 18 Mt, ( recul conjoncturel des produits p&eacute;troliers et raffin&eacute;s notamment pour raison d&rsquo;arr&ecirc;ts techniques, mais hausse continue des produits chimiques et hydrocarbures gazeux), les conteneurs<strong> </strong>augmentent de 43 % en tonnage (&agrave; 14,6 Mt) et de 40 % en EVP (&agrave; 1,5 Mevp) ; les trafics inland progressent de 26 % ; les volumes en transbordement ont quasiment doubl&eacute; par rapport &agrave; 2020 et d&eacute;passent m&ecirc;me les niveaux de 2019 &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode&nbsp;&raquo; peut-on lire dans le communiqu&eacute; de presse publi&eacute; ce mardi 20 juillet.</p>

<p class="Default">De m&ecirc;me, &laquo;&nbsp;les activit&eacute;s de graves (+ 40 %) et de ciment/clinker (+ 92 %) renforcent la fili&egrave;re vracs solides&nbsp;&raquo; par ailleurs en baisse ce semestre, de 20 %), en raison de la campagne c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re<strong> </strong>qui affiche un tonnage de 6,55 Mt, en retrait par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e record 2020 (9,9 Mt &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode).</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lobjectif-dharopa-port-est-de-proposer-des-services-unifies-lechelle-de-laxe-seine" target="_blank" title="L&rsquo;objectif d&rsquo;Haropa Port est de &laquo; proposer des services unifi&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;axe Seine &raquo;">Lire aussi : L&rsquo;objectif d&rsquo;Haropa Port est de &laquo; proposer des services unifi&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;axe Seine &raquo;</a></div>

<h3 class="Default">La marque du Covid-19</h3>

<p class="Default">L&rsquo;apparition de la Covid-19 en 2020, puis la pand&eacute;mie qui perdure &agrave; ce jour, a profond&eacute;ment boulevers&eacute; les usages du trafic maritime mondial, terrain de jeu essentiel pour Haropa Port. Notamment, le blocage du canal de Suez a redessin&eacute; la carte des routes maritimes, touchant notamment les activit&eacute;s du Havre. Des retards de traitement de la marchandise ont d&ucirc; &ecirc;tre g&eacute;r&eacute;s et les responsables d&rsquo;Haropa Port &laquo;&nbsp;affiche d&eacute;sormais un retour &agrave; la normale&nbsp;&raquo;. A titre d&rsquo;exemple, Haropa Port a trait&eacute; plus de 60 &laquo;&nbsp;extra call&nbsp;&raquo;, des escales exceptionnelles, non pr&eacute;vues dans les routines initiales, incluant accueil et manutention de ces navires. Ces derniers ne pouvaient &ecirc;tre accueillis dans certains ports du range nord, victime de saturation. &laquo;&nbsp;Des records de mouvements de conteneurs ont en outre &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s sur certains terminaux&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise encore Haropa Port.</p>

<p class="Default">Depuis le 1<sup>er</sup> juillet, la nouvelle structure des trois ports de la Seine a d&eacute;velopp&eacute; de nouvelles lignes feeder &agrave; partir du Havre&nbsp;: Espagne/Portugal, Royaume-Uni, nord de l&rsquo;Europe.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/dun-port-amenageur-haropa-veut-devenir-un-port-entrepreneur" target="_blank" title="Haropa veut passer du concept de port am&eacute;nageur &agrave; celui de port entrepreneur">Lire &eacute;galement : Haropa veut passer du concept de port am&eacute;nageur &agrave; celui de port entrepreneur</a></div>



Haropa Port, la nouvelle entité qui fusionne les ports du Havre, de Rouen et de Paris, affiche une dynamique positive pour cette première moitié d’exercice.

Hausse de 6, 5 % du trafic maritime pour Haropa Port au premier semestre 2021

<p>Quatre jours de festivit&eacute;s religieuses, de partage et de solidarit&eacute;. Ce sont les valeurs v&eacute;hicul&eacute;es par l&rsquo;A&iuml;d el K&eacute;bir (ou A&iuml;d al Adha, ou Tabaski en Afrique de l&rsquo;Ouest et Centrale). Pour la &laquo;&nbsp;f&ecirc;te du sacrifice&nbsp;&raquo;, il est d&rsquo;usage de sacrifier un mouton, en signe de soumission des hommes &agrave; Dieu. C&rsquo;est donc un &eacute;v&egrave;nement attendu par les &eacute;leveurs ovins fran&ccedil;ais qui misent beaucoup sur la communaut&eacute; musulmane de France.</p>

<p>L&rsquo;Etat a par ailleurs mis en place comme chaque ann&eacute;e <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=vizBzGlLAZx1tsICI8PLqRCubfTCphgs-aiKqBn9zVs= &nbsp;" target="_blank">une liste de 19 abattoirs temporaires</a> afin de proc&eacute;der dans le respect de l&rsquo;hygi&egrave;ne, de l&rsquo;environnement et du bien-&ecirc;tre animal au sacrifice des animaux. Les pouvoirs publics rappellent l&rsquo;importance d&rsquo;effectuer cette op&eacute;ration dans de bonnes conditions. Le recours &agrave; l&rsquo;abattage ill&eacute;gal est passible d&rsquo;une amende de 15&nbsp;000 euros et de six mois de prison.</p>

<h3 class="outils">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/patre/laid-el-kebir-se-reinvente-avec-des-drives-ou-des-commandes-groupees" target="_blank">L&rsquo;A&iuml;d-el-K&eacute;bir se r&eacute;invente avec des drives ou des commandes group&eacute;es</a></h3>



Le 20 juillet débute une des plus importantes fêtes du calendrier musulman. La tradition veut que les croyants sacrifient un mouton et le partagent avec leurs proches et les plus démunis.

Les moutons au cœur de l’Aïd el Kébir

<p>Un peu moins d&rsquo;un an apr&egrave;s le lancement du semoir pneumatique Solitair 9+, le constructeur pr&eacute;sente son nouveau mod&egrave;le &laquo; Duo &raquo; avec tr&eacute;mie double. La tr&eacute;mie du Solitair 9+ Duo offre une capacit&eacute; de 1850 litres, qui peuvent &ecirc;tre r&eacute;partis &agrave; 50/50 ou 60/40 selon les besoins. Deux syst&egrave;mes sont propos&eacute;s. Deux modes d&rsquo;&eacute;pandage sont propos&eacute;s.</p><h2>Mode &eacute;pandage unique</h2><p>Avec le syst&egrave;me &agrave; &eacute;pandage unique, les semences ou engrais sont combin&eacute;s apr&egrave;s leurs passages par les deux unit&eacute;s de dosage &eacute;lectrique de chacun des deux r&eacute;servoirs de la tr&eacute;mie. Les diff&eacute;rents intrants sont ensuite guid&eacute;s via un tube de semis vers les socs &agrave; doubles disques et d&eacute;pos&eacute;s dans le sillon. Il est ainsi possible d&rsquo;&eacute;pandre une dose initiale d&rsquo;engrais, parfaitement adapt&eacute;e aux semis d&rsquo;hiver, ou de r&eacute;aliser un &eacute;pandage int&eacute;gral pour les semis d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Une coupure de jalonnage automatique est int&eacute;gr&eacute;e dans les distributeurs.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/7/2/4042745-1-fre-FR/93b7c72cfa7f-double-shot-jpg" alt="Le Solitair 9+ Duo avec syst&egrave;me &agrave; &eacute;pandage double (Double-Shot)" height="1242" width="2118" /><figcaption>Le Solitair 9+ Duo avec syst&egrave;me &agrave; &eacute;pandage double (Double-Shot)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Mode &eacute;pandage double</h2><p>Le syst&egrave;me &agrave; &eacute;pandage double, quant &agrave; lui, offre une plus grande polyvalence dans le placement des intrants. Ici, ils s&rsquo;&eacute;coulent s&eacute;par&eacute;ment via des distributeurs doubles dans deux tubes de semis jusqu&rsquo;&agrave; un soc &agrave; double disque. Le placement peut alors &ecirc;tre effectu&eacute; soit en une seule rang&eacute;e comme avec le syst&egrave;me &agrave; &eacute;pandage unique, soit s&eacute;par&eacute;ment et alternativement en deux rang&eacute;es, gr&acirc;ce &agrave; un changement rapide de la cartouche de jalonnage dans le distributeur. En outre, la profondeur de semis de chaque deuxi&egrave;me rang&eacute;e peut &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;e s&eacute;par&eacute;ment avec une variation de jusqu&rsquo;&agrave; 5 cm via le rouleau de rappuyage. Il est ainsi possible de semer deux types de graines diff&eacute;rentes &agrave; la profondeur de semis optimale, ou d&rsquo;effectuer simultan&eacute;ment une fertilisation entre les rangs.</p>


La trémie du semoir Solitair 9+ Duo offre une capacité de 1 850 litres, pouvant être répartis à 50/50 ou 60/40 pour semer simultanément semences, engrais ou cultures dérobées. Le Solitair 9+ Duo est proposé en 3 m et 4 m.

Une double trémie sur le Solitair de Lemken

<p class="MsoPlainText">Au rayon jambon, les mentions classiques (au torchon, &agrave; l'&eacute;touff&eacute;e) sont de plus en plus cern&eacute;es. Le leader du jambon en France, Herta, a r&eacute;cemment lanc&eacute; une gamme "Engag&eacute; et bon" affichant, &agrave; c&ocirc;t&eacute; d'une photo d'&eacute;leveuse, ses engagements : porcs fran&ccedil;ais, &eacute;lev&eacute;s sans traitement antibiotiques, nourris sans OGM, conservation sans nitrite. <em>"Cet effet de liste est volontaire. Notre positionnement est de montrer qu'on r&eacute;unit des promesses essentielles" </em>pour un profil de consommateur<em> "tr&egrave;s exigeant"</em>,<em> "un peu perdu"</em>, qu'il fallait <em>"rassurer",</em> d&eacute;crit &agrave; l'AFP Catherine Petilon, directrice marketing chez Herta. Il s'agit aussi de se diff&eacute;rencier parmi les <em>"plus de 100 r&eacute;f&eacute;rences (du rayon jambon) dans un hyper".</em></p><p class="MsoPlainText">Le concurrent Fleury Michon a une d&eacute;marche similaire (hormis concernant le nitrite controvers&eacute;) avec sa "Fili&egrave;re fran&ccedil;aise d'&eacute;leveurs engag&eacute;s !" qui promet une <em>"meilleure r&eacute;mun&eacute;ration garantie des &eacute;leveurs".</em> Ainsi que Broc&eacute;liande (groupe Cooperl) avec sa gamme <em>"agriculture alternative".</em> En parall&egrave;le, dans tous les rayons, les emballages se couvrent de drapeaux tricolores et de mentions comme <em>"cuisin&eacute; dans nos ateliers vend&eacute;ens"</em>, sans que les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles viennent forc&eacute;ment de France.<em> "La cr&eacute;ativit&eacute; des fabricants pour faire croire que leurs produits sont fran&ccedil;ais et d&eacute;clencher l'acte d'achat (pour des aliments souvent plus chers) est sans limite"</em>, d&eacute;plore l'ONG Foodwatch.</p><h2 class="MsoPlainText">"Arbres de No&euml;l"</h2><p class="MsoPlainText"><em>"La surench&egrave;re de promesses est &agrave; la fois r&eacute;v&eacute;latrice de la situation d'hyperchoix et de la difficult&eacute; de faire percevoir des diff&eacute;rences pour les marques"</em>, explique &agrave; l'AFP Fabienne Chameroy, ma&icirc;tre de conf&eacute;rences sp&eacute;cialis&eacute;e en gestion de la marque et du label, &agrave; l'universit&eacute; d'Aix-Marseille. <em>"Il y a parfois cinq, six, sept logos sur un paquet de coquillettes"</em>, remarque Fr&eacute;d&eacute;ric Nicolas, directeur d'&eacute;tudes sur le comportement d'achat des consommateurs, &agrave; l'institut Iri. Cela fait<em> "trop d'infos dans un contexte o&ugrave; depuis plus d'un an (avec la pand&eacute;mie de Covid-19) les courses sont plus rapides, le consommateur a encore moins de temps pour s'arr&ecirc;ter et regarder ce que le produit raconte"</em>, poursuit-il.</p><p class="MsoPlainText">Composition, origine, conditions de fabrication... <em>"Le besoin de comprendre ce qu'on mange n'a jamais &eacute;t&eacute; aussi fort",</em> constate M. Nicolas. R&eacute;sultat : <em>"Les industriels veulent expliquer, les emballages sont de plus en plus bavards" </em>mais<em> "les consommateurs ne comprennent rien et ne les croient pas" </em>dans un contexte de<em> "d&eacute;fiance tr&egrave;s marqu&eacute;e envers l'agroalimentaire". </em></p><p class="MsoPlainText">Les marques sont tent&eacute;es de l&eacute;gitimer leur discours par des labels, reconnus (bio, commerce &eacute;quitable) ou "maisons" (comme "Cocoa Life", cr&eacute;&eacute; par la multinationale Mondelez qui promet un cacao "durable"). <em>"La limite, c'est que les consommateurs n'y comprennent pas grand chose",</em> souligne Laure Blondel, directrice conseil marques et consommation responsable, au sein du cabinet Greenflex, filiale de TotalEnergies sp&eacute;cialis&eacute;e dans la <em>"transition environnementale et soci&eacute;tale des organisations". "On encourage les marques &agrave; agir concr&egrave;tement sur leur offre, &agrave; la transformer en profondeur, pour ensuite &eacute;ventuellement se tourner vers les labels" </em>en pr&ecirc;tant attention &agrave; <em>"ne pas finir avec des emballages qui font un peu arbres de No&euml;l". </em>La directrice conseil met en garde contre la tentation de lancer un produit de niche<em> "pour cocher la case "Je suis green" et ne rien faire sur le reste de la gamme."</em></p><h2 class="MsoPlainText">Clarifier la communication</h2><p class="MsoPlainText">L'id&eacute;e d'&ecirc;tre <em>"dans le mieux-faisant plut&ocirc;t que le mieux-disant"</em> est aussi d&eacute;fendue par Estelle Dubreuil, coordinatrice nationale de l'association Fair[e] un monde &eacute;quitable, &agrave; l'initiative d'une <em>"boussole des labels"</em> avec d'autres organisations. <em>"On pousse &agrave; clarifier les engagements au-del&agrave; de la communication. Sinon Abstenez-vous ou Appuyez-vous sur des vrais labels"</em>, plaide-t-elle. Estelle Dubreuil appelle aussi &agrave; davantage de r&eacute;gulation des pouvoirs publics<em> "pour qu'on s'y retrouve"</em>, par exemple en encadrant davantage les termes.<em> "Responsable, durable, tout &ccedil;a c'est du vocabulaire marketing"</em>, balaie-t-elle.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Toute all&eacute;gation environnementale doit &ecirc;tre explicite et pr&eacute;cise afin de pas induire le consommateur en erreur ou semer le doute dans son esprit"</em>, rappelle le Conseil national de la consommation.</p>


Vous êtes plutôt "sans nitrite", "meilleure rémunération" des agriculteurs, "fabriqué en France" ou les trois ? Les emballages de produits alimentaires se chargent de toujours plus de promesses vertueuses, au risque de renforcer l'embarras et la méfiance des consommateurs.

Alimentation : avalanche de promesses sur les étiquettes

<p style="text-align: justify;">Depuis plusieurs ann&eacute;es les produits locaux ont les faveurs du consommateur. Une tendance qui s'est accrue durant les confinements de l'ann&eacute;e 2020. Dans le m&ecirc;me temps, de nombreux consommateurs ont un budget contraint et les producteurs peinent &agrave; &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s malgr&eacute; la loi EGAlim. Pour sa derni&egrave;re conf&eacute;rence en ligne, l'AANA a r&eacute;uni la production, la fabrication et la distribution autour d'Erick Orsenna. Avec pour question centrale&nbsp;: 70 % des achats alimentaires des Fran&ccedil;ais se faisant en grande distribution, comment favoriser la pr&eacute;sence des produits locaux ? D'embl&eacute;e, Laurent Dulau, pr&eacute;sident de l'Association r&eacute;gionale des industries alimentaires&nbsp;(ARIA) de Nouvelle-Aquitaine pose plusieurs constats partag&eacute;s par tous. S'il est imp&eacute;ratif de mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs, la recherche de prix toujours plus bas est une r&eacute;alit&eacute;. Pourtant &laquo; des &eacute;tudes montrent que le public est capable de payer 10 &agrave; 15 % de plus pour un produit trac&eacute; et de qualit&eacute;, il faut donc changer de paradigme &raquo;, souligne le directeur de l'ARIA. Pour Yannick Ferronnato, soci&eacute;taire paysan &agrave; Biocoop, &laquo; il faut faire comprendre au consommateur que le produit ce n'est pas qu'un prix. L'agriculture de demain n'existera que si le producteur est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; correctement &raquo;. L'ensemble des participants au d&eacute;bat s'accordent sur ce point et sur l'absence de r&eacute;sultats probants de la loi EGAlim 1 &laquo; le retour de valeur au producteur promis dans la loi n'est pas au rendez-vous &raquo;, souligne Philippe Goetzman, consultant en consommation. Pour lui, il est aussi n&eacute;cessaire de sortir de la caricature pour aller plus loin. &laquo; On accuse les centrales d'achat de concentration excessive. M&ecirc;me s'il y a des choses &agrave; am&eacute;liorer, la r&eacute;alit&eacute; est plus complexe. L'alimentation des Fran&ccedil;ais repr&eacute;sente 200 milliards d'euros dont 130 environ passent dans les GMS. La France est le pays d'Europe ou le poids des grandes marques est le plus &eacute;lev&eacute; mais il y a une &eacute;volution tr&egrave;s marqu&eacute;e vers les marques de distributeurs et le local. Notre syst&egrave;me tr&egrave;s centralis&eacute; est en train de s'effriter &raquo;. Concr&egrave;tement, les produits locaux ont une place grandissante dans les rayons des supermarch&eacute;s. &laquo; Aujourd'hui nous avons plus de latitude, explique Bertrand Loupy, directeur d'un magasin Auchan. 4 % de nos 400 r&eacute;f&eacute;rences sont locales et c'est appel&eacute; &agrave; &eacute;voluer &raquo;. Un chiffre qui monte &agrave; 14 % chez Biocoop. Pour son repr&eacute;sentant, il faut aller plus loin dans le partenariat. Un point de vue partag&eacute; par Aubry Guillon directeur g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la marque de biscuits Les P'tits amoureux. &laquo; Nos biscuits sont exclusivement fabriqu&eacute;s avec du beurre AOP ; cela ne co&ucirc;te pas beaucoup plus cher de faire mieux. Aujourd'hui la grande distribution a besoin des petits producteurs pour se diff&eacute;rencier et il faut collaborer ensemble. &raquo;</p>
<p style="text-align: justify;">Revoir cette Web conf&eacute;rence :</p>
<p style="text-align: center;"><iframe src="https://www.youtube.com/embed/Ha-XU2Mo1fs" width="560" height="315"></iframe></p>



La distribution à l'heure du local utopie ou réalité ? Tel était le thème de la dernière webconférence organisée par l'Agence de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine dans le cadre des Rencontres de l'Alimentation.

[Video] Produits locaux et grande distribution, une équation possible

<div>
<p>Install&eacute; &agrave; Beuzeville dans l&rsquo;Eure, Germain Fr&eacute;ville a toujours eu en t&ecirc;te le projet, plus ou moins pr&eacute;gnant selon les p&eacute;riodes, d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;leveur. Fils de s&eacute;lectionneurs charolais en Seine-Maritime, dans le pays de Bray,<strong> il avait achet&eacute; &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 14 ans une vache inscrite, qui s&rsquo;appelait Hispanie</strong>, chez un s&eacute;lectionneur de la Ni&egrave;vre. Quand ses parents ont arr&ecirc;t&eacute; leur activit&eacute;, il a repris chez lui toute la descendance d&rsquo;Hispanie, soit cinq ou six vaches et leurs produits qui sont inscrits au herd-book.</p>

<p>Il avait alors d&eacute;j&agrave; entam&eacute;, depuis 2003, une <strong>carri&egrave;re au sein des organismes para-agricoles de Haute-Normandie</strong>, o&ugrave; il a occup&eacute; tout une palette de postes autour de la fili&egrave;re allaitante. Il a d&eacute;but&eacute; comme technicien au contr&ocirc;le de performance. Il a ensuite &eacute;t&eacute; dexeliste, puis conseiller en b&acirc;timent. Depuis une petite dizaine d'ann&eacute;es, il &eacute;tait conseiller d&rsquo;entreprise au service installation et conseiller en &eacute;levage bovins viande, avec animation de groupe, suivis individuels et &eacute;tude de conversion bio.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-conseiller-eleveur-diversifier-mes-debouches-en-visant-la-valeur-ajoutee">[De conseiller &agrave; &eacute;leveur] "Diversifier mes d&eacute;bouch&eacute;s en visant la valeur ajout&eacute;e</a>"</p>

<p>En 2007, Germain Fr&eacute;ville avait con&ccedil;u un projet d&rsquo;installation qui n&rsquo;a pas pu aboutir. Sa femme s&rsquo;est alors lanc&eacute;e de son c&ocirc;t&eacute;, en construisant &agrave; Beuzeville sa bergerie pour 300 brebis sur l&rsquo;exploitation de ses parents. La famille s&rsquo;est agrandie, Germain Fr&eacute;ville a continu&eacute; son travail de conseiller qui lui r&eacute;ussissait bien, mais il &eacute;tait toujours en veille pour trouver une exploitation.</p>

<p>&Agrave; un moment, Germain Fr&eacute;ville a ressenti le besoin de faire bouger les lignes. Il avait remarqu&eacute; un troupeau charolais dans son voisinage qui lui plaisait vraiment bien, avec un parcellaire qui avait l&rsquo;air sympa. il ne semblait pas y avoir de repreneur d&eacute;clar&eacute; alors que l&rsquo;heure du d&eacute;part &agrave; la retraite des &eacute;leveurs arrivait. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;avais en t&ecirc;te une exploitation id&eacute;ale &agrave; reprendre, et c&rsquo;est ce que j&rsquo;ai trouv&eacute; !&nbsp;&raquo;</em> Probl&egrave;me : il ne connaissait ni d&rsquo;&Egrave;ve ni d&rsquo;Adam ces &eacute;leveurs, qui n&rsquo;&eacute;taient pas r&eacute;put&eacute;s pour &ecirc;tre des plus faciles &agrave; aborder et avaient d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;s de nombreuses fois pour la reprise de leur exploitation. La d&eacute;marche s&rsquo;annon&ccedil;ait d&eacute;licate.<em> &laquo;&nbsp;D&eacute;but 2018, jouant la carte de mon profil litt&eacute;raire, j&rsquo;ai pris ma plus belle plume et je leur ai envoy&eacute; une lettre de motivation&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>raconte Germain Fr&eacute;ville.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi </strong>:<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-conseiller-eleveur-japplique-chez-moi-mes-conseils-pratiques" target="_blank"> [De conseiller &agrave; &eacute;leveur] "J&rsquo;applique chez moi mes conseils pratiques"</a></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Cela s&rsquo;est r&eacute;v&eacute;l&eacute; positif. Quelques semaines plus tard, ils m&rsquo;ont contact&eacute;. Cela a tout de suite match&eacute;&nbsp;d&egrave;s la premi&egrave;re rencontre. &raquo;</em>&nbsp;Les deux parties sont tomb&eacute;es vite d&rsquo;accord sur les principes d&rsquo;une reprise. <em>&laquo;&nbsp;Leurs souhaits &eacute;taient qu&rsquo;une personne s&rsquo;installe sur leur exploitation, que le b&acirc;timent continue &agrave; abriter des vaches allaitantes, que les surfaces restent en prairies, et nous avions en plus la m&ecirc;me approche des animaux.&nbsp;Je m&rsquo;installe en bio et eux y pensaient depuis un moment sans l&rsquo;avoir concr&eacute;tis&eacute;</em><em>.&nbsp;&raquo;</em> Plusieurs autres &eacute;changes ont suivi, et les d&eacute;marches administratives ont &eacute;t&eacute; finalis&eacute;es en quelques mois.</p>

<h3>Un &eacute;change &agrave; double sens entre &eacute;leveur et conseiller</h3>

<p>En janvier&nbsp;2019, &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 37 ans, Germain Fr&eacute;ville est devenu agriculteur &agrave; titre principal et salari&eacute; &agrave; mi-temps. Il souhaitait en effet continuer &agrave; travailler &agrave; mi-temps, la dimension de l&rsquo;exploitation reprise n&rsquo;&eacute;tant pas tr&egrave;s importante. <em>&laquo;&nbsp;La s&eacute;curit&eacute; du revenu est confortable. Je sais que je supporterais mal l&rsquo;angoisse d&rsquo;&ecirc;tre serr&eacute; par la tr&eacute;sorerie par exemple. Et aussi je suis habitu&eacute; &agrave; voir du monde. Je sais que j&rsquo;ai besoin de ces &eacute;changes &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur pour &ecirc;tre bien&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>explique-t-il. Il a alors eu l&rsquo;opportunit&eacute; de rejoindre l&rsquo;Atex (Appui technique et &eacute;conomique aux exploitations), association cr&eacute;&eacute;e en 1983 (la premi&egrave;re en France) par les OPA du d&eacute;partement pour accompagner les agriculteurs rencontrant des difficult&eacute;s financi&egrave;res, qui intervient sur la r&eacute;gion Haute-Normandie. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;assure des suivis d&rsquo;agriculteurs sur un temps long. Ce sont des relations tr&egrave;s riches et tr&egrave;s fortes sur le plan humain&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>appr&eacute;cie-t-il.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-conseiller-eleveur-la-vente-directe-et-la-genetique-sont-au-coeur-de-mon-systeme">[De conseiller &agrave; &eacute;leveur] &laquo;&nbsp;La vente directe et la g&eacute;n&eacute;tique sont au c&oelig;ur de mon syst&egrave;me&nbsp;&raquo;</a></p>

<p>L&rsquo;organisation de cette double activit&eacute; s&rsquo;est faite assez naturellement. Germain Fr&eacute;ville travaille pour l&rsquo;Atex le mardi, le mercredi apr&egrave;s-midi et le jeudi.<em> &laquo;&nbsp;Je pose des jours de cong&eacute; en fonction de la m&eacute;t&eacute;o pour faire le foin et l&rsquo;enrubannage, et les chantiers sont faits sans stress. Le plus compliqu&eacute;, c&rsquo;est l&rsquo;hiver. Je dois avoir nourri et paill&eacute; tous les animaux avant 8 heures.&nbsp;&raquo;</em> Germain Fr&eacute;ville travaille beaucoup &agrave; la lumi&egrave;re des phares. Et la premi&egrave;re chose qu&rsquo;il a faite a &eacute;t&eacute; d&rsquo;installer un bon &eacute;clairage dans le b&acirc;timent. Il a aussi achet&eacute; un d&eacute;tecteur de v&ecirc;lages. <em>&laquo;&nbsp;La maison est &agrave; cinq kilom&egrave;tres du b&acirc;timent, cela reste raisonnable.&nbsp;&raquo;</em> Il ne peut certes pas aller voir tous ses lots tous les jours, mais il fait en sorte d&rsquo;avoir une relation tr&egrave;s proche avec ses animaux, ce qu'il partage d'ailleurs sur la <a href="https://www.facebook.com/La-ferme-du-village-2129940343733028">page Facebook de l'&eacute;levage</a> <em>&laquo;&nbsp;et la Charolaise est docile&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3>Un syst&egrave;me tr&egrave;s &eacute;conome sur 60 hectares&nbsp;de prairies naturelles</h3>

<p>De son point de vue, son exp&eacute;rience de conseiller lui a surtout appris &agrave; <strong>comprendre la m&eacute;canique </strong>qui m&egrave;ne certains &eacute;leveurs aux difficult&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Faire du conseil permet de se remettre soi-m&ecirc;me en question en tant qu&rsquo;&eacute;leveur. C&rsquo;est aussi un plus pour notre travail de conseiller, car nous comprenons mieux certains points de vue. Nous pouvons aussi partager plus avec eux. Quand un &eacute;leveur a perdu une b&ecirc;te, par exemple, on peut lui parler de ses propres mauvaises exp&eacute;riences, expliquer comment on rebondit quand on traverse des p&eacute;riodes contrariantes...&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Germain Fr&eacute;ville a sign&eacute;<strong> un bail de carri&egrave;re, </strong>ce qui lui offre une certaine s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et m&ecirc;me une certaine libert&eacute;.<em> &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai une obligation de rentabilit&eacute;, d&egrave;s maintenant, car je sais d&eacute;j&agrave; que je n'aurai rien &agrave; transmettre &agrave; la fin de mon bail ! &raquo;</em> Son exploitation est totalement ind&eacute;pendante de celle de sa femme, m&ecirc;me pour le mat&eacute;riel. <em>&laquo;&nbsp;On se soutient et on se donne des coups de main bien s&ucirc;r. Mais chacun prend ses d&eacute;cisions et est responsable de son &eacute;levage.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Depuis son installation, l&rsquo;&eacute;leveur mets en place son syst&egrave;me avec<strong> 30 v&ecirc;lages sur 60 hectares de prairies naturelles</strong>. Il &eacute;l&egrave;ve des b&oelig;ufs de 30 mois. Les v&ecirc;lages sont cal&eacute;s entre le 1er&nbsp;mars et le 1er&nbsp;mai. Les g&eacute;nisses d&rsquo;un &agrave; deux ans et les b&oelig;ufs sont hivern&eacute;s dehors. Germain Fr&eacute;ville a attendu un an avant de lancer sa conversion au bio &mdash; le temps de mieux conna&icirc;tre son parcellaire. <em>&laquo;&nbsp;Mon syst&egrave;me est tr&egrave;s &eacute;conome. Les animaux sont engraiss&eacute;s sans concentr&eacute;s, uniquement au p&acirc;turage ou &agrave; l&rsquo;enrubannage. Je n&rsquo;ach&egrave;te que la paille de liti&egrave;re.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le syst&egrave;me n&rsquo;est pas encore en croisi&egrave;re, mais Germain Fr&eacute;ville sait qu&rsquo;il ne d&eacute;veloppera pas davantage la vente directe (six animaux ont &eacute;t&eacute; vendus l&rsquo;an dernier en colis &agrave; des particuliers). <em>&laquo;&nbsp;Cela demande beaucoup de temps de travail, ce que justement je cherche &agrave; ma&icirc;triser. Je commence en revanche &agrave; vendre des reproducteurs inscrits &mdash; trois l&rsquo;an dernier &ndash; et cela permet de diversifier mes d&eacute;bouch&eacute;s.&nbsp;&raquo;</em> Mais les choses sont bien claires : son action de conseiller et ses affaires sur l&rsquo;exploitation sont deux choses diff&eacute;rentes, et tout est bien cadr&eacute;.</p>
</div>

<div class="outils">
<h2>Chiffres cl&eacute;s</h2>

<p><strong>30</strong> charolaises en syst&egrave;me naisseur engraisseur de b&oelig;ufs de 30 mois</p>

<p><strong>60</strong>&nbsp;ha tout en prairies naturelles</p>

<p><strong>0,5</strong> UMO</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai appris &agrave; augmenter mon efficacit&eacute; au travail&nbsp;&raquo;</h2>

<p><strong>En tant que salari&eacute; &agrave; mi-temps, avec de jeunes enfants &agrave; la maison,</strong> et&nbsp;une trentaine de v&ecirc;lages &agrave; assurer et toute la suite &agrave; &eacute;lever, Germain Fr&eacute;ville a rapidement d&ucirc; trouver son rythme. <em>&laquo;&nbsp;&Ecirc;tre efficace, c&rsquo;est le nerf de la guerre. J&rsquo;avais le sentiment d&rsquo;&ecirc;tre averti sur l&rsquo;astreinte que repr&eacute;sente le travail d&rsquo;&eacute;leveur. Mais malgr&eacute; cela, je me suis aper&ccedil;u qu&rsquo;on se laisse facilement prendre par des t&acirc;ches chronophages.&nbsp;&raquo;</em> Lui qui est assez perfectionniste a d&ucirc; &eacute;voluer et accepter que tout ne soit pas toujours parfaitement &laquo;&nbsp;bien fait&nbsp;&raquo;. Il pr&eacute;voit aussi de faire quelques petits investissements qui lui faciliteront le travail &agrave; l&rsquo;avenir.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;La pression existe quand on est salari&eacute;, mais quand on est chef d&rsquo;entreprise c&rsquo;est une autre dimension&hellip; Il faut beaucoup planifier pour rester serein &raquo;,</em> confie-t-il. Et dans son activit&eacute; de salari&eacute;, il peut s&rsquo;appuyer sur son exp&eacute;rience de quinze ans maintenant pour hi&eacute;rarchiser les urgences et faire avancer les dossiers dans les temps.</p>
</div>



Germain Fréville est double actif. Il travaille à mi-temps pour une association d’aide aux agriculteurs en difficulté et élève une trentaine de charolaises en système 100 % herbe, en conversion à l'agriculture biologique. Une organisation efficace lui permet de profiter d’une vie très riche au niveau humain.

[De conseiller à éleveur] « J’avais en tête l’exploitation idéale et je l’ai trouvée »

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Les prix fran&ccedil;ais devraient c&eacute;der du terrain au cours des prochaines semaines face &agrave; la pression de d&eacute;gagement en mer Noire </td> </tr> </table> </div> 
        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/1/1/1/4081116-1-fre-FR/8a6a3ec18136-orgefourragerejuillet2021-png" alt="" height="1003" width="1663" /><figcaption>Graphique orge fourrag&egrave;re Juillet 2021 - production fran&ccedil;aise orge</figcaption></figure>

</div>
<h2><strong>Les prix de l&rsquo;orge sous l&rsquo;influence du climat et du rythme des achats chinois</strong></h2><p>Les conditions ont &eacute;t&eacute; bonnes jusqu&rsquo;&agrave; la mi-juin en France pour les r&eacute;coltes d&rsquo;orge, mais depuis quelques semaines la pluie s&rsquo;est invit&eacute;e, perturbant la fin du cycle de production. En plus de retarder les travaux de moisson, la pluie d&eacute;grade la qualit&eacute; dans le nord du pays. Certaines parcelles voient les grains germer sur pied dans le nord-est de la France et les poids sp&eacute;cifiques pourraient se situer dans la fourchette basse des normes de commercialisation. </p><p>Cependant, avant que les conditions climatiques ne se d&eacute;gradent, le prix de l&rsquo;orge suivait une tendance baissi&egrave;re sous l&rsquo;influence des cours ukrainiens. En effet, la r&eacute;colte se d&eacute;roule normalement en Ukraine et le volume est pr&eacute;vu en progression sur un an. La pression de d&eacute;gagement a entra&icirc;n&eacute; une forte baisse des prix d&rsquo;environ 35 $/t dans ce pays. Cette chute des prix a &eacute;t&eacute; accentu&eacute;e par des incertitudes concernant les importations de la Chine. En effet, l&rsquo;empire du milieu a d&eacute;cal&eacute; des dates de livraisons (pour des achats qui avaient &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s sur la fin de l&rsquo;hiver pour livraison cet &eacute;t&eacute;) et a m&ecirc;me annul&eacute; certains contrats. Il est d&eacute;j&agrave; arriv&eacute; dans le pass&eacute; que la Chine annule des arrivages lorsque les cours avaient baiss&eacute; franchement entre la date d&rsquo;achat et la date de livraison. Depuis le d&eacute;but du mois de juillet, les achats chinois ont repris, une fois la baisse des prix ukrainiens act&eacute;e, ce qui a ramen&eacute; une petite fermet&eacute; des cours.</p><h2><strong>Un bilan europ&eacute;en &eacute;quilibr&eacute;, mais une situation mondiale tendue</strong></h2><p>La r&eacute;colte fran&ccedil;aise est pr&eacute;vue en hausse de 1,3 millions de tonnes par rapport &agrave; 2020, &agrave; 11,7 Mt. Cette progression de la r&eacute;colte devrait permettre de stabiliser les stocks de fin de campagne apr&egrave;s les bas stocks de juin 2021 (une tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re progression est attendue pour juin 2021), tout en r&eacute;pondant au rebond de la demande humaine et industrielle. La reprise d&rsquo;une vie presque normale engendre une consommation de bi&egrave;re et donc d&rsquo;orge de brasserie plus importante. Entre tous ces &eacute;l&eacute;ments, le bilan fran&ccedil;ais d&rsquo;orge appara&icirc;t &eacute;quilibr&eacute; sur la campagne 2021/22 contrairement &agrave; 2020/21 qui a &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;e par une vive tension. Le bilan europ&eacute;en s&rsquo;annonce &eacute;galement &eacute;quilibr&eacute;, mais ce n&rsquo;est pas le cas du bilan mondial. &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, les stocks devraient atteindre un niveau historiquement bas pour 2021/22 &agrave; seulement 20,6 Mt (-1,2 Mt par rapport &agrave; 2020/21). Cependant, la baisse des stocks d&rsquo;une campagne sur l&rsquo;autre devrait concerner les pays importateurs surtout. &Agrave; l&rsquo;inverse, les stocks chez les principaux exportateurs sont attendus en l&eacute;g&egrave;re progression. Le prix moyen de campagne est donc attendu en recul par rapport &agrave; 2020/21. De plus, une l&eacute;g&egrave;re d&eacute;tente est attendue pour le bilan mondial de ma&iuml;s, ce qui pourrait influencer &agrave; la baisse les prix du ma&iuml;s et de l&rsquo;orge en seconde moiti&eacute; de campagne. Pour autant le prix moyen pour 2021/22 est pr&eacute;vu &agrave; un haut niveau compte tenu de la faiblesse des stocks au niveau mondial. </p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Les prix fran&ccedil;ais de l&rsquo;orge sont attendus en baisse au cours des prochaines semaines, tir&eacute;s vers le bas par l&rsquo;origine ukrainienne. En effet, l&rsquo;orge en Ukraine vaut maintenant plus de 30 $/t de moins que la fran&ccedil;aise. Or, &agrave; cette &eacute;poque de l&rsquo;ann&eacute;e l&rsquo;orge ukrainienne est la principale concurrente de l&rsquo;orge fran&ccedil;aise sur la Chine. L&rsquo;&eacute;cart doit donc se r&eacute;duire pour que les orges fran&ccedil;aises puissent remporter d&rsquo;autres parts de march&eacute; vers le principal importateur mondial. &Agrave; l&rsquo;automne les prix devraient se stabiliser, une fois le gros des r&eacute;coltes en mer Noire exp&eacute;di&eacute;. &Agrave; partir de l&agrave;, les prix mondiaux d&rsquo;orge devraient &ecirc;tre ballot&eacute;s entre la tension du bilan mondial d&rsquo;orge et l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes de ma&iuml;s. </strong> </p>



[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 19 juillet 2021, l’orge fourragère rendu Rouen est cotée à 210 €/t en base juillet, en légère hausse de presque 2 €/t par rapport au 10 juin 2021. Les prix ont baissé tout au long du mois de juin avant de se ressaisir vivement entre le 13 et le 16 juillet (+14 €/t).

Orges fourragères : écarts de prix importants entre les différentes origines

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>Les prix brassicoles pourraient se maintenir voire grimper tandis que les prix fourragers sont attendus en baisse</td> </tr> </table> </div> 
        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/1/1/4081140-1-fre-FR/2bd25ab3f1ca-orgebrassicolejuillet2021-png" alt="" height="1003" width="1663" /><figcaption>Graphique orges brassicoles Juillet 2021 - production fran&ccedil;aise</figcaption></figure>

</div>
<h2><strong>Des craintes &eacute;mergent pour la qualit&eacute;</strong></h2><p>Les r&eacute;coltes se poursuivent dans certaines r&eacute;gions tandis que dans d&rsquo;autres, elles prennent un retard consid&eacute;rable en raison des pluies. Si les rendements apparaissent tr&egrave;s prometteurs, les poids sp&eacute;cifiques semblent dans la fourchette basse autour de 64 kg/hl, voire 62 kg/ha dans certains cas. Dans le nord-est de l&rsquo;Hexagone, certaines parcelles pr&eacute;sentent m&ecirc;me des grains germ&eacute;s. Les acheteurs sont donc dans l&rsquo;expectative, ne sachant pas tr&egrave;s bien dans quelle mesure la qualit&eacute; de la r&eacute;colte brassicole sera affect&eacute;e. N&eacute;anmoins, en France, par rapport &agrave; 2020, la r&eacute;colte d&rsquo;orge brassicole de printemps est pr&eacute;vue en progression de 200&nbsp;000 tonnes &agrave; 2,5 millions de tonnes tandis que celle d&rsquo;orge brassicole d&rsquo;hiver est attendue en hausse de 270&nbsp;000 tonnes &agrave; 2,2 millions de tonnes. Il reste &agrave; savoir si les volumes &eacute;ventuellement concern&eacute;s par des probl&egrave;mes de qualit&eacute; affecteront de fa&ccedil;on notable le total brassicole r&eacute;colt&eacute;.</p><h2><strong>Le bilan europ&eacute;en d&rsquo;orge de brasserie reste tendu sur 2021/22</strong></h2><p>&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne la production d&rsquo;orge brassicole est pr&eacute;vue en progression de 100&nbsp;000 tonnes par rapport &agrave; 2020. La demande europ&eacute;enne devrait fortement rebondir de 420&nbsp;000 tonnes &agrave; la faveur d&rsquo;une am&eacute;lioration de la situation sanitaire imputable &agrave; l&rsquo;avanc&eacute;e de la vaccination. Sur la campagne 2020/21, les statistiques de consommation d&rsquo;orge de brasserie de plusieurs pays europ&eacute;ens indiquent que, sur les derniers mois de la campagne, les utilisations ont d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; &agrave; remonter &agrave; des niveaux proches de ceux d&rsquo;une ann&eacute;e normale. </p><p>La France repr&eacute;sente &agrave; elle seule plus de 90 % des exportations brassicole de l&rsquo;Union Europ&eacute;enne. La Chine est devenue le principal client depuis la campagne 2013/14 et les flux vers l&rsquo;Empire du milieu devraient repr&eacute;senter 75 % des exportations brassicoles de la France sur 2021/22. Les volumes ont particuli&egrave;rement augment&eacute; depuis que la Chine est en froid avec l&rsquo;Australie et qu&rsquo;elle a instaur&eacute; une taxe de 80,5 % &agrave; l&rsquo;encontre des orges australiennes (privant ainsi ces derni&egrave;res du march&eacute; chinois). Les orges fran&ccedil;aises ont donc b&eacute;n&eacute;fici&eacute; des tensions sino-australiennes, tout comme les orges canadiennes et argentines dans une moindre mesure. La concurrence s&rsquo;annonce d&rsquo;ailleurs f&eacute;roce entre la France, le Canada et l&rsquo;Argentine sur ce segment. Cependant, le Canada fait actuellement face &agrave; une s&eacute;v&egrave;re s&eacute;cheresse qui devrait p&eacute;naliser fortement les rendements. </p><p>Compte tenu des tous ces &eacute;l&eacute;ments, le bilan europ&eacute;en d&rsquo;orge de brasserie est tendu sur 2021/22.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Au 16 juillet la prime brassicole (diff&eacute;rence entre prix fourrager et prix brassicole) de printemps atteignait 22,5 &euro;/t et celle d&rsquo;hiver 13 &euro;/t. La prime de printemps a donc perdu 7 &euro;/t au cours du mois &eacute;coul&eacute; et celle d&rsquo;hiver a perdu jusqu&rsquo;&agrave; 8 &euro;/t. Les primes brassicoles poss&egrave;dent un potentiel de hausse par rapport &agrave; ces niveaux-l&agrave;. Si la qualit&eacute; des r&eacute;coltes en France est vraiment d&eacute;grad&eacute;e ou si les conditions continuent de se d&eacute;t&eacute;riorer au Canada, alors la prime de printemps pourrait d&eacute;passer ais&eacute;ment les 40 &euro;/t et celle d&rsquo;orge d&rsquo;hiver les 30 &euro;/t. </strong> </p>



[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 16 juillet, l’orge de brasserie de printemps de la récolte 2021 était cotée à 213,5 €/t Fob Creil sur l’échéance octobre en base juillet et l’orge d’hiver à 204 €/t. Par rapport au 9 juin dernier, l’orge de printemps a perdu 15 €/t et celle d’hiver 16 €/t. Les prix brassicoles ont été influencés par le manque d’activité sur ce segment.

Orges brassicoles : la tension reste d’actualité

<p>Le contexte m&eacute;t&eacute;o particuli&egrave;rement arros&eacute; ces derni&egrave;res semaines a retard&eacute; les r&eacute;coltes. Selon l&rsquo;observatoire C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs de FranceAgriMer, les coupes d&rsquo;orges d&rsquo;hiver sont r&eacute;alis&eacute;es &agrave; 44%, contre 86% l&rsquo;an dernier &agrave; la m&ecirc;me date. L'am&eacute;lioration de la m&eacute;t&eacute;o pr&eacute;vue cette semaine devrait permettre une v&eacute;ritable acc&eacute;l&eacute;ration des chantiers.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures" target="_blank">Consulter ma m&eacute;t&eacute;o Pleinchamp personnalis&eacute;e</a>
</aside>
<p>Les r&eacute;coltes de bl&eacute; tendre d&eacute;marraient tout juste la semaine derni&egrave;re. A la m&ecirc;me date l&rsquo;an dernier, elles &eacute;taient avanc&eacute;es &agrave; 42%. L&rsquo;accumulation des pluies nuit &agrave; la qualit&eacute;&nbsp;: FranceAgriMer a d&eacute;grad&eacute; de 3 points son estimation des conditions de culture de 79 &agrave; 76% de bl&eacute;s tendres jug&eacute;s &laquo;&nbsp;bons &agrave; tr&egrave;s bons&nbsp;&raquo;.</p><p>La r&eacute;colte du bl&eacute; dur est avanc&eacute;e &agrave; 40% (75% en 2020) mais les pluies font craindre une baisse de la qualit&eacute; des grains. Selon C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs, 66% des bl&eacute;s durs sont jug&eacute;s &laquo;&nbsp;bons &agrave; tr&egrave;s bons&nbsp;&raquo;.</p><h2>Weather market</h2><p>Le retard des moissons en Europe de l&rsquo;Ouest et les inqui&eacute;tudes accompagnant les intemp&eacute;ries ont &eacute;t&eacute; de nature &agrave; soutenir <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank">les cours des c&eacute;r&eacute;ales</a>. Mais ce sont surtout les fortes chaleurs sur le continent nord-am&eacute;ricain qui alimentent le &laquo;&nbsp;weather market&nbsp;&raquo;.<em> &laquo;&nbsp;Au Canada, les fortes chaleurs et l'absence de pluies ont fortement touch&eacute; les cultures</em>, indique-t-on chez Agritel. <em>Les bl&eacute;s sont ainsi pass&eacute;s de 77% &agrave; 58% puis &agrave; 25% de bons &agrave; excellents en un mois. Cette chute des conditions de cultures est historique et est de mauvais augure pour la suite de la campagne&nbsp;&raquo;.</em></p><p>De fortes chaleurs sont &eacute;galement observ&eacute;es en Russie et en Ukraine, faisant craindre des pertes de rendement et de l&rsquo;&eacute;chaudage.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/entre-pluies-et-secheresse-tour-d-horizon-des-moissons-dans-le-monde" target="_blank">Entre pluies et s&eacute;cheresse, tour d&rsquo;horizon des moissons dans le monde</a>
</aside>



Après une semaine marquée par des cumuls de précipitations sans précédent par endroits, le soleil et la chaleur sont enfin de retour, permettant aux moissons de reprendre. Le point sur l’avancée des récoltes de céréales en France.

Moissons : enfin le retour des conditions estivales

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<div class="x_WordSection1">
<p class="normal">Forte de ses 377&nbsp;unit&eacute;s de production (384 en 2019 pour 330&nbsp;entreprises recens&eacute;es cette m&ecirc;me ann&eacute;e, le chiffre 2020 n&rsquo;est pas encore arr&ecirc;t&eacute;) r&eacute;parties sur le territoire fran&ccedil;ais, la meunerie fran&ccedil;aise a produit<strong> moins de farine l&rsquo;an pass&eacute; qu&rsquo;en 2019 avec un volume de 3,8&nbsp;Mt, contre 3,93&nbsp;Mt</strong>, selon le rapport annuel de l&rsquo;Association nationale de la meunerie fran&ccedil;aise (ANMF). Une fabrication qui s&rsquo;appuie sur l&rsquo;utilisation de bl&eacute; tendre (fran&ccedil;ais &agrave; 99&nbsp;%) destin&eacute;e &agrave; la panification &agrave; 61&nbsp;% et aux industries alimentaires &agrave; 30&nbsp;%.&nbsp;<br /><strong>La production de farine bio a augment&eacute; en 2020</strong>, passant de 140 000 t en 2019 (chiffre de FranceAgriMer) &agrave; 152&nbsp;000 t selon l'ANMF, soit <strong>une progression de 8,57%</strong>.</p>

<p class="normal"><strong>Effet Covid-19</strong></p>

<p class="normal">La baisse de production de farine enregistr&eacute;e en 2020 est essentiellement due &agrave; la pand&eacute;mie mondiale. &laquo;&nbsp;La sacherie a observ&eacute; une forte hausse alors qu&rsquo;elle &eacute;tait en perte de vitesse en 2019. <em>A contrario</em>, les industries utilisatrices affichent une baisse importante alors qu&rsquo;elles &eacute;taient en l&eacute;g&egrave;re croissance en 2019&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le rapport annuel de l&rsquo;ANMF.&nbsp;</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/anne-celine-contamine-nouvelle-secretaire-generale-de-lanmf" target="_blank">Lire aussi : "Anne-C&eacute;line Contamine, nouvelle secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;ANMF"</a></div>

<p class="normal">&laquo;&nbsp;Le premier confinement a entra&icirc;n&eacute; la baisse d&rsquo;activit&eacute; la plus notable&nbsp;&raquo; avec &laquo;&nbsp;une baisse de pr&egrave;s de 20&nbsp;% vers la boulangerie artisanale, les enseignes de boulangerie et les industries utilisatrices&nbsp;&raquo; sur les mois d&rsquo;avril et de mai. Unique segment &agrave; avoir enregistr&eacute; une progression, la vente de farine en sachet ne repr&eacute;sente que 6,3&nbsp;% des utilisations totales de farine. Pour l&rsquo;ANMF, le recul de l&rsquo;activit&eacute; du secteur &laquo;&nbsp;n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; compens&eacute; par une cr&eacute;ation de valeur. Les indices Insee des prix de la farine sont au plus bas sur ces trois derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;&raquo;, sauf pour la farine destin&eacute;e aux industries utilisatrices de septembre &agrave; d&eacute;cembre.</p>

<h3 class="encadre">Nouvelle strat&eacute;gie de communication</h3>

<div class="encadre">L&rsquo;Association nationale de la meunerie fran&ccedil;aise entendait communiquer diff&eacute;remment en fin d&rsquo;ann&eacute;e 2019. Un axe strat&eacute;gique qui s&rsquo;est concr&eacute;tis&eacute; avec l&rsquo;accompagnement de l&rsquo;agence &laquo;&nbsp;Ressources de la nature&nbsp;&raquo;, avec une &laquo;&nbsp;volont&eacute; d&rsquo;op&eacute;rer une transition &ecirc;tre une communication ax&eacute;e sur le pain et un discours qui se focalise sur deux priorit&eacute;s&thinsp;: le produit et le m&eacute;tier&nbsp;&raquo;.</div>
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<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lanmf-annonce-la-creation-dune-bibliotheque-numerique-dediee-au-savoir-faire-des-meuniers" target="_blank">Lire aussi : "L'ANMF annonce la cr&eacute;ation d&rsquo;une biblioth&egrave;que num&eacute;rique d&eacute;di&eacute;e au savoir-faire des meuniers"</a></div>



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