La contractualisation obligatoire et pluriannuelle (Article 1), la tra&ccedil;abilit&eacute; du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole, d&rsquo;un bout &agrave; l&rsquo;autre de la cha&icirc;ne alimentaire et incluant des clauses d&rsquo;indexation ainsi que sa non-n&eacute;gociabilit&eacute; au sein des contrats suivants (Article 2), le renforcement de la m&eacute;diation par la cr&eacute;ation d&rsquo;un comit&eacute; des diff&eacute;rends (Article 3), le renforcement de l&rsquo;&eacute;tiquetage de l&rsquo;origine (provenance) des produits alimentaires (Article 4), l&rsquo;interdiction des promotions de d&eacute;gagement sans accord de la profession concern&eacute;e&nbsp;(Article 5) : tels sont les objets de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/repartition-de-la-valeur-une-proposition-de-loi-pour-renforcer-la-loi-egalim" target="_blank">proposition de loi d&eacute;pos&eacute;e le 15 avril par le d&eacute;put&eacute; Gr&eacute;gory Besson-Moreau</a>. Une proposition salu&eacute;e par le ministre de l&rsquo;Agriculture. &laquo;&nbsp;Je suis convaincu que ces propositions pour renforcer la contractualisation en la rendant pluriannuelle, pour mieux prendre en compte les indicateurs de co&ucirc;ts de production, pour permettre d&rsquo;indiquer le prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole n&eacute;goci&eacute;e au premier maillon dans les contrats et de le rendre non n&eacute;gociable ou encore pour afficher l&rsquo;origine des produits permettront d&rsquo;aller au bout des objectifs fix&eacute;s par la loi Egalim, et de renforcer le revenu des agriculteurs &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; dans un communiqu&eacute; Julien Denormandie le 15 avril.<h1>Transparence du prix = co&ucirc;ts de production&nbsp;?</h1>Alors que les concertations vont s&rsquo;engager entre les diff&eacute;rentes parties prenantes, en vue d&rsquo;un examen &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale avant l&rsquo;&eacute;t&eacute;, plusieurs organisations achoppent sur l&rsquo;Article 2, qui consacre la transparence et le caract&egrave;re non n&eacute;gociable du co&ucirc;t d&rsquo;achat de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole par l&rsquo;industriel.Pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, s&rsquo;agissant de la prise en compte des co&ucirc;ts de production, le compte n&rsquo;y est pas. &laquo;&nbsp;Rien n'emp&ecirc;chera aux industriels d'imposer des prix bas &agrave; leurs fournisseurs paysans afin d'accro&icirc;tre leurs marges, explique-t-elle dans un communiqu&eacute;. Dans la loi Egalim, au stade des n&eacute;gociations entre producteurs et acheteurs, la prise en compte des co&ucirc;ts de production reste au libre choix des parties, un point crucial sur lequel ne revient pas cette proposition de loi, refusant de voir en face et d&rsquo;agir sur des rapports de force toujours autant d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;s, en d&eacute;faveur de celles et ceux qui produisent&nbsp;&raquo;.Les industriels de l&rsquo;agroalimentaire font une autre lecture de l&rsquo;Article 2. Dans un communiqu&eacute; commun, l&rsquo;Ania, la Coop&eacute;ration agricole, la Feef et l&rsquo;Ilec (*) estiment &ecirc;tre les futures victimes expiatoires de la loi Egalim 2. &laquo;&nbsp;Sanctuariser les seules matie&#768;res premi&egrave;res agricoles sans sanctuariser les cou&#770;ts de transformation ne produira qu&rsquo;un seul effet : l&rsquo;affaiblissement du maillon industriel dans les ne&#769;gociations commerciales avec les distributeurs, d&eacute;noncent-elles. Ce n&rsquo;est pas acceptable : c&rsquo;est la vitalite&#769; de nos territoires et la diversite&#769; de nos produits et de nos marques qui est en jeu&nbsp;&raquo;.<h1>La FNSEA tente la synth&egrave;se</h1>La FNSEA et les JA se satisfont du projet de loi faisant &eacute;cho &agrave; de nombreuses revendications des deux organisations, s&rsquo;agissant de&nbsp;la consolidation le&#769;gislative sur la contractualisation, de la transparence et de la se&#769;curisation du prix de la matie&#768;re premie&#768;re agricole dans les ne&#769;gociations commerciales, de l&rsquo;e&#769;tiquetage de l&rsquo;origine, de l&rsquo;instauration d&rsquo;un dispositif permettant de trancher les litiges et de l'encadrement de toutes les formes de braderies de produits alimentaires. &laquo;&nbsp;Cependant, afin que ces outils fonctionnent, le le&#769;gislateur ne pourra faire l&rsquo;impasse sur le renforcement des indicateurs de cou&#770;ts de production, malheureusement absents du texte, &eacute;crivent &nbsp;dans un communiqu&eacute; les deux organisations, qui volent aussi au secours des transformateurs. Nous serons attentifs a&#768; ce qu&rsquo;il n&rsquo;y ait aucune forme possible de contournement de la se&#769;curisation de la part agricole du tarif du fournisseur. Il en va de la pe&#769;rennite&#769; de chacun des maillons de notre chai&#770;ne d&rsquo;approvisionnement alimentaire, dont la compe&#769;titivite&#769; est essentielle pour maintenir un tissu productif en France capable de re&#769;pondre a&#768; l&rsquo;enjeu de souverainete&#769; alimentaire&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-les-9-propositions-de-serge-papin" target="_blank" title="">N&eacute;gociations commerciales : les 9 propositions de Serge Papin</a>
</aside>
(*) Association nationale des industries alimentaires (Ania), la Coop&eacute;ration agricole, la Fe&#769;de&#769;ration des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF) et l&rsquo;Institut de liaisons des entreprises de consommation (Ilec)

La Confédération paysanne et les transformateurs font une interprétation diamétralement opposée de l’article 2 de la proposition de loi dite "Egalim 2" du député Grégory Besson-Moreau, qui consacre la transparence et le caractère non négociable du coût d’achat de la matière première agricole par l’industriel. Après les concertations entre parties prenantes, le gouvernement soumettra la proposition de loi avant l’été.

Le projet de loi Egalim 2 suscite déjà des réserves

Les nuits de gel de ce d&eacute;but avril, qui ont suivi une fin mars exceptionnellement douce, ont caus&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts extr&ecirc;mement lourds &agrave; un grand nombre de cultures : arboriculture, viticulture, mais aussi betterave ou colza ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s durement touch&eacute;s, et ce dans toute la France. Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a annonc&eacute; jeudi 8 avril sur Franceinfo que le r&eacute;gime de calamit&eacute; agricole allait &ecirc;tre activ&eacute;.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/degats-de-gel-deja-une-annus-horribilis-pour-les-arboriculteurs">D&eacute;g&acirc;ts de gel : d&eacute;j&agrave; une &laquo; annus horribilis &raquo; pour les arboriculteurs</a>

<a href="https://www.reussir.fr/vigne/gel-les-elus-de-la-vigne-et-du-vin-demandent-un-plan-de-sauvetage-de-la-viticulture">Les repr&eacute;sentants de la viticulture ont appel&eacute; le Premier ministre</a> &agrave; d&eacute;ployer &laquo;&nbsp;non pas un plan de relance, mais un plan de sauvetage&nbsp;&raquo; de la viticulture. St&eacute;phanie Prat, directrice de la FNPF (F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de fruits), a d&eacute;clar&eacute; le 9 avril aupr&egrave;s d'Agra : &laquo; C'est une semaine noire. Kiwi, pomme, poire, abricot, p&ecirc;che, nectarine, cerise, raisin, tout &ccedil;a sera impact&eacute;, &agrave; plus ou moins grande &eacute;chelle en fonction des d&eacute;partements et des moyens de lutte &agrave; disposition. &raquo;

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&laquo; On vit une situation extraordinaire car le gel a touch&eacute; la totalit&eacute; du territoire &mdash; ce qui est assez in&eacute;dit &mdash; avec des dur&eacute;es de gel aussi longues, une intensit&eacute; aussi forte et des vitesses de descente aussi rapide, a d&eacute;plor&eacute; de son c&ocirc;t&eacute;&nbsp;Josselin Saint-Raymond, directeur de l'ANPP (Association nationale pommes poires), toujours dans Agra. Le tout au mois d'avril, apr&egrave;s une phase de reprise v&eacute;g&eacute;tative active vu les temp&eacute;ratures exceptionnelles des quinze demiers jours.&nbsp;Pour les vergers qui ont pu avoir une lutte active, notamment par aspersion, je pense que le travail de protection est fait. Mais pour les autres vergers, je pense que les d&eacute;g&acirc;ts seront significatifs. &raquo;

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/vignes-fruits-betteraves-aneanties-par-le-gel-des-agriculteurs-temoignent">Vignes, fruits, betteraves an&eacute;antis par le gel : des agriculteurs t&eacute;moignent</a>

Le ministre de l'Agriculture a annoncé jeudi 8 avril la mise en œuvre du régime de calamité agricole.

Dégâts de gel : le régime de calamité agricole déployé

Productivit&eacute;, qualit&eacute; des sols, s&eacute;curisation des revenus... Les b&eacute;n&eacute;fices d&rsquo;une diversification des assolements sont multiples. C&rsquo;est un enjeu majeur en termes de r&eacute;silience &eacute;conomique et de pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement. Pourtant, des difficult&eacute;s existent, en particulier pour les cultures associ&eacute;es. Elles se heurtent &agrave; des contraintes techniques ou agronomiques, notamment lors des semis ou des r&eacute;coltes. Sans oublier le r&eacute;chauffement climatique qui vient jouer les troubles f&ecirc;tes. Agriculteurs, experts et PME innovantes tentent ensemble de trouver des solutions et des leviers concrets, &agrave; la port&eacute;e de tous. D&eacute;couvrez-les du 20 avril au 11 mai, lors des conf&eacute;rences ou expos&eacute;s du<a href="https://agri-startup-summit.com/" target="_blank"> Sommet international de l&rsquo;innovation agricole</a>, organis&eacute; en partenariat avec le salon <a href="https://www.techelevage.fr/" target="_blank">Tech &Eacute;levage.</a> Vos premiers rendez-vous Mardi 20 avril, 11h30. Conf&eacute;rence. &laquo;&nbsp;Diversit&eacute; d&rsquo;assolement&nbsp;: quelles alternatives aux c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille&nbsp;d&rsquo;hiver ?&nbsp;&raquo; Pour r&eacute;pondre &agrave; cette probl&eacute;matique, trois experts seront r&eacute;unis autour de la table. J&eacute;r&eacute;my Berthomier, conseiller agronome au sein de la <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/" target="_blank">Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire</a>, reviendra sur les r&eacute;sultats de plateformes mises en place au printemps 2020, dans un contexte particulier&nbsp;: automne et hiver tr&egrave;s pluvieux, net recul des surfaces emblav&eacute;es &agrave; l&rsquo;automne, &eacute;t&eacute; sec et manque de paille en perspective. C&rsquo;est pourquoi un premier site pr&eacute;coce (courant mars) avait &eacute;t&eacute; implant&eacute; pour faire un point sur les cultures de prot&eacute;agineux et leurs r&eacute;ussites, les c&eacute;r&eacute;ales de printemps et autres associations. Une seconde vitrine a &eacute;t&eacute; implant&eacute;e d&eacute;but mai afin d&rsquo;observer le comportement de cultures telles que le sorgho, le soja, le sarrasin, le chanvre, ou d&rsquo;autres cultures plus marginales comme le quinoa ou le chia. Objectif&nbsp;: dresser un tableau sur les caract&eacute;ristiques principales de ces cultures, leurs avantages comme leurs inconv&eacute;nients. C&eacute;line Bourlet, charg&eacute;e de mission R&amp;D Grandes cultures au sein de la Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire, pr&eacute;sentera, quant &agrave; elle, le projet <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agronomie-vegetal/recherche-developpement/autonomie-proteique/projet-prograilive/" target="_blank">Prograiilive</a> et ses r&eacute;sultats. Pendant quatre campagnes (2015-2018), la conduite de prot&eacute;agineux grains (f&eacute;verole, pois, lupin) a &eacute;t&eacute; test&eacute;e en association avec des c&eacute;r&eacute;ales afin de s&eacute;curiser leur production, &agrave; la fois en agriculture conventionnelle comme biologique. L&rsquo;objectif de la c&eacute;r&eacute;ale est d&rsquo;aider &agrave; la gestion du salissement en d&eacute;but et en fin de cycle, et de s&eacute;curiser le rendement. Les r&eacute;sultats diff&egrave;rent selon le prot&eacute;agineux &eacute;tudi&eacute; et sa conduite mais des tendances b&eacute;n&eacute;fiques se dessinent n&eacute;anmoins&nbsp;: r&eacute;duction des adventices &agrave; floraison, am&eacute;lioration des rendements... A l&rsquo;issue de ce projet, onze fiches techniques ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;es pour aider les agriculteurs &agrave; choisir la bonne association c&eacute;r&eacute;ale / prot&eacute;agineux. Enfin,<a href="https://www.coop-cavac.fr/" target="_blank"> Tony Roux, responsable Fourrag&egrave;re &agrave; la Cavac,</a> fera le point sur les plantes fourrag&egrave;res d'&eacute;t&eacute; : quelles sont les esp&egrave;ces possibles, leurs avantages, leurs inconv&eacute;nients et leurs d&eacute;veloppements. Mardi 27 avril, 11h30.&nbsp; Webinaire. &laquo;&nbsp;Les &eacute;changes entre agriculteurs&nbsp;: un v&eacute;ritable levier pour la diversification&nbsp;&raquo;. Avec J&eacute;r&eacute;my Berthomier. Un groupe d&rsquo;agriculteurs du Nord Est Vend&eacute;e, du GEDA de Pouzauges, a int&eacute;gr&eacute; le projet europ&eacute;en<a href="https://www.diverimpacts.net/" target="_blank"> DIVERS IMPACT</a> visant &agrave; &eacute;tudier la diversification des cultures et &agrave; en lever les freins. Ce groupe s&rsquo;est int&eacute;ress&eacute; aux pratiques d&rsquo;&eacute;changes (de mati&egrave;res ou connaissances) entre agriculteurs, et les b&eacute;n&eacute;fices que leur territoire et eux-m&ecirc;mes peuvent en tirer d&rsquo;un point de vue environnemental, &eacute;conomique et social. En<a href="https://www.youtube.com/channel/UCwWDKKfcD_iXXl3wbbhyfwg/playlists" target="_blank"> replay sur Youtube</a> et &eacute;galement disponible en <a href="https://anchor.fm/agri-startup-summit" target="_blank">pod</a>cast.

Sommet international de l'innovation agricole. Comment lever les contraintes techniques ou agronomiques existantes ? Réponses à partir du 20 avril sous forme de conférence ou exposés.

Vendée. Diversité d'assolement : quels leviers concrets à la portée des agriculteurs ?

Cet engagement concernera 85% des r&eacute;f&eacute;rences de produits laitiers de l&rsquo;enseigne sous marque de distributeur, soit une volum&eacute;trie de plus de 105 millions de litres de lait vendus chaque ann&eacute;e. Pour ce faire, deux accords ont &eacute;t&eacute; sign&eacute;s pour une dur&eacute;e de trois ans pour du lait garanti sans OGM : le premier avec l&rsquo;Association des producteurs de lait du bassin Centre (APLBC) et la LSDH (Laiterie Saint-Denis-de l'H&ocirc;tel) ; le second avec Sodiaal. &laquo;Pour une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration de nos &eacute;leveurs et de l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re, nous nous engageons sur la dur&eacute;e et sur la quantit&eacute;, se f&eacute;licite Jean-Marie Malbranke, vice p-.d.g. d&rsquo;Aldi France. Aujourd&rsquo;hui, un premier pas est franchi. Mais ce n&rsquo;est qu&rsquo;un d&eacute;but, car nous souhaitons agir et aller plus loin avec d&rsquo;autres fili&egrave;res.&raquo;

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait-la-grande-distribution-annonce-dautres-accords-tarifaires-2021" target="_blank">La grande distribution annonce plusieurs accords tarifaires 2021</a></h3>

Cette communication fait suite &agrave; l'annonce, fin f&eacute;vrier, des conventions tripartites qu'Aldi a conclu avec LSDH et Candia. L'enseigne avait &eacute;galement r&eacute;f&eacute;renc&eacute; les marques &laquo;FaireFrance&raquo; et &laquo;C&rsquo;est qui le patron?!&raquo; &agrave; partir de la fin de f&eacute;vrier dans tous les magasins Aldi France.

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/des-negociations-commerciales-plus-tendues-quen-2019-et-2020" target="_blank">Des n&eacute;gociations commerciales plus tendues qu'en 2019 et 2020</a></h3>

Le distributeur Aldi France a annoncé s’engager pour une meilleure rémunération des éleveurs laitiers, à hauteur de 370 €/1000 litres prix de base, soit 385 € toutes primes confondues

Prix du lait: Aldi s’engage à 370 euros les 1000 litres

"Un cheptel bovin du sud des Ardennes vient d'&ecirc;tre touch&eacute; par la tuberculose bovine, apr&egrave;s six ann&eacute;es exemptes de d&eacute;claration d'infection au sein du d&eacute;partement", a indiqu&eacute; la pr&eacute;fecture dans un communiqu&eacute; le 17 avril."Cette maladie est aujourd'hui bien ma&icirc;tris&eacute;e dans les Ardennes et en France, o&ugrave; elle demeure extr&ecirc;mement rare chez l'homme gr&acirc;ce &agrave; un niveau d'exposition devenu tr&egrave;s faible (taux de pr&eacute;valence en &eacute;levage faible, pasteurisation du lait, contact infectant extr&ecirc;mement rare avec des bovins infect&eacute;s)", souligne le communiqu&eacute;.Les deux enjeux de la surveillance de cette maladie tiennent aux risques qu'elle repr&eacute;sente pour "une tr&egrave;s petite partie de la population (v&eacute;t&eacute;rinaire, &eacute;leveur, inspecteur d'abattoir, pr&eacute;paration des carcasses de gibier de chasse)" et au fait qu'en &ecirc;tre officiellement indemne "conditionne le commerce des animaux et de leurs produits, notamment au niveau international", rappelle la pr&eacute;fecture.Le seuil pour garder le statut "officiellement indemne de tuberculose bovine" au sein de l'Union europ&eacute;enne correspond &agrave; un nombre de cas inf&eacute;rieur &agrave; 0,1% du cheptel national, durant six ann&eacute;es cons&eacute;cutives. Selon le site internet de la plateforme Epid&eacute;miosurveillance sant&eacute; animale, "en 2020, 104 foyers bovins ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s en France m&eacute;tropolitaine, ce qui est sup&eacute;rieur aux 92 foyers d&eacute;clar&eacute;s en 2019, mais inf&eacute;rieur aux 123 foyers de 2018. Le taux d'incidence a augment&eacute; et atteint 0,06% contre 0,05% en 2019", restant donc inf&eacute;rieur &agrave; ce seuil. Maladie animale transmissible &agrave; l'homme (zoonose), la tuberculose bovine est caus&eacute;e par une bact&eacute;rie. Cette bact&eacute;rie peut infecter de nombreuses esp&egrave;ces de ruminants, domestiques et sauvages (principalement bovins et cervid&eacute;s), mais aussi les sangliers, blaireaux ou encore renards.Contrairement &agrave; la tuberculose &agrave; transmission inter-humaine qui est surtout pulmonaire, la tuberculose bovine est chez l'homme "dans 80% des cas, &agrave; localisation extra-pulmonaire, en particulier r&eacute;nale", explique le minist&egrave;re de l'agriculture sur son site.

Un foyer de tuberculose bovine a été détecté dans les Ardennes, le premier depuis six ans dans ce département, conduisant à l'abattage de 22 bovins et à la mise sous surveillance de quatre cheptels voisins.

Tuberculose bovine : un foyer dans les Ardennes, des bovins abattus

"Afin d'atteindre l'objectif de r&eacute;duction de 13 % des &eacute;missions d'ammoniac en 2030 par rapport &agrave; 2005 et de 15 % des &eacute;missions de protoxyde d'azote en 2030 par rapport &agrave; 2015, il est envisag&eacute; de mettre en place une redevance sur les engrais azot&eacute;s min&eacute;raux si les objectifs annuels de r&eacute;duction de ces &eacute;missions ne sont pas atteints", indique le texte, d&eacute;battu en premi&egrave;re lecture. Pas de taxe dans l'imm&eacute;diat donc, mais un signal ou une "menace" d&eacute;nonc&eacute;e par plusieurs syndicats et par des d&eacute;put&eacute;s de diff&eacute;rents bords, souvent issus de circonscriptions agricoles.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-syndicats-vent-debout-contre-le-projet-de-taxer-les-engrais-azotes" target="_blank" title="">Les syndicats vent debout contre le projet de taxer les engrais azot&eacute;s</a>
</aside>
"Vous n'appuyez pas sur la g&acirc;chette", mais "vous mettez la cartouche dans le barillet", au risque "d'achever la fili&egrave;re", a lanc&eacute; le LR Julien Dive (Aisne). La "taxe, c'est vraiment du dogmatisme", a abond&eacute; le LREM Jean-Baptiste Moreau (Creuse), plaidant en vain pour la suppression de cet article 62."Il n'est jamais dit qu'on met en place une redevance, il est dit qu'on respecte les engagements qu'on a pris &agrave; l'international, c'est bien normal, bon dieu !", a r&eacute;torqu&eacute; le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, en haussant le ton. "Dans le cas o&ugrave; la courbe pour atteindre ces engagements ne serait pas atteinte et que le d&eacute;bat au niveau europ&eacute;en n'aurait pas permis d'avancer, alors le Parlement envisagerait la mise en place d'une redevance", a-t-il ajout&eacute;.La rapporteure LREM C&eacute;lia de Lavergne a aussi d&eacute;fendu un "contrat partag&eacute;" entre "l'ex&eacute;cutif, le Parlement et les agriculteurs", pour un "effort que font d&eacute;j&agrave; nos agriculteurs mais que nous devons acc&eacute;l&eacute;rer".A l'inverse, les &eacute;cologistes s'indignent de l'absence de "port&eacute;e normative" de cet article et d'une redevance simplement "envisag&eacute;e", alors qu'elle figurait dans les propositions de la Convention citoyenne pour le climat.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-contient-le-volet-agricole-du-projet-de-loi-climat-et-resilience" target="_blank" title="">Ce que contient le volet agricole du projet de loi "Climat et r&eacute;silience"</a>
</aside>
Chez LREM, l'agricultrice bio Sandrine Le Feur a &eacute;galement plaid&eacute; sans succ&egrave;s pour la mettre en place d&egrave;s 2022 et retourner ses recettes aux paysans afin de les "aider &agrave; se passer" de tels engrais. Le mod&egrave;le agricole actuel est "absolument destructeur" pour les agriculteurs, leur sant&eacute; et l'environnement, avec du protoxyde d'azote "300 fois plus polluant que le CO2", a abond&eacute; la LFI Mathilde Panot.

Faut-il ou non une redevance pour baisser plus rapidement le recours aux engrais azotés minéraux et leurs émissions de gaz à effet de serre ? L'Assemblée nationale a longuement débattu le 16 avril de cette question lors de l'examen du projet de loi climat.

Le projet de taxe sur les engrais azotés provoque un vif débat à l'Assemblée

Les derni&egrave;res nuits de gel que vient de subir l&rsquo;agriculture concerne de mani&egrave;re directe le secteur des fruits et l&eacute;gumes. Bien que l&rsquo;&eacute;tendue des d&eacute;g&acirc;ts ne peut encore &ecirc;tre estim&eacute;e, les temp&eacute;ratures n&eacute;gatives enregistr&eacute;es dans la plupart des bassins de production ont affect&eacute; toutes les esp&egrave;ces fruiti&egrave;res &agrave; diff&eacute;rents stades de floraison tr&egrave;s sensibles.

<h3>Des pertes de r&eacute;colte jusqu'&agrave; 100 %</h3>

Selon les premi&egrave;res informations recueillies, l&rsquo;intensit&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts est tr&egrave;s importante malgr&eacute; les moyens de protection&nbsp;mis en &oelig;uvre : bougies, aspersion, tour &agrave; vent... Certains sont m&ecirc;me all&eacute;s jusqu'&agrave; faire intervenir des h&eacute;licopt&egrave;res pour tenter de lutter contre ces deux terribles nuits de gel. Dans la Dr&ocirc;me, les temp&eacute;ratures, avoisinant les records de froid enregistr&eacute;s par M&eacute;t&eacute;o France, ont fortement affect&eacute; la production de fruits. &laquo;&nbsp;Les p&ecirc;ches, nectarines, abricots, cerises se trouvent gra&shy;vement compromises&nbsp;&raquo;, mentionne un communiqu&eacute; de la Chambre d&rsquo;agriculture. Tous les secteurs de N&icirc;mes et du Languedoc sont &eacute;galement tr&egrave;s touch&eacute;s.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/haute-savoie-de-lourdes-pertes-prevues-en-poires-et-varietes-precoces-pour-thomas-le-prince" target="_blank">De lourdes pertes pr&eacute;vues en poires et vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces pour Thomas le Prince</a>

Dans le Sud-Ouest, certains arboriculteurs consid&egrave;rent d&eacute;j&agrave; des pertes de r&eacute;colte de 100 %, et n&rsquo;h&eacute;sitent pas &agrave; comparer la situation &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e noire de 1991 qui a marqu&eacute; toutes les m&eacute;moires. Le constat formul&eacute; par le pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne apr&egrave;s les deux nuits de gel dans le d&eacute;partement est accablant. &laquo; 50 % du chiffre d'affaires de l'agriculture d&eacute;partementale est &agrave; terre &raquo;, <a href="https://www.petitbleu.fr/2021/04/08/nuits-de-gel-en-lot-et-garonne-lagriculture-na-pas-connu-pareille-catastrophe-depuis-1991-9475906.php" target="_blank">pr&eacute;cise-t-il dans le journal local Le Petit Bleu</a>. Tous les secteurs de l'arboriculture et de la viticulture sont touch&eacute;s. En Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es le constat est identique. &laquo;&nbsp;Seules les parcelles prot&eacute;g&eacute;es ont pu sauver en partie leur potentiel de r&eacute;colte&nbsp;&raquo;, rapporte une technicienne.

<h3>La r&eacute;gion Paca d&eacute;bloque imm&eacute;diatement 500&nbsp;000 euros</h3>

Dans ce contexte, les pr&eacute;sidents des Chambres d'agriculture de la Dr&ocirc;me et de l'Ard&egrave;che, Jean-Pierre Royannez et Beno&icirc;t Claret, ont interpell&eacute; d&egrave;s le matin du 8 avril le ministre de l&rsquo;Agriculture pour que des mesures exceptionnelles soient prises afin de soutenir les centaines d&rsquo;entreprises touch&eacute;es. En Provence, la r&eacute;gion Paca a imm&eacute;diatement d&eacute;bloqu&eacute; une enveloppe de 500&nbsp;000 euros pour venir en aide aux agriculteurs les plus touch&eacute;s notamment dans les d&eacute;partements de Vaucluse, des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/vignes-fruits-betteraves-aneanties-par-le-gel-des-agriculteurs-temoignent">Vignes, fruits, betteraves an&eacute;antis par le gel : des agriculteurs t&eacute;moignent</a>

Dans un communiqu&eacute;, la FNSEA appelle aussi &agrave; une r&eacute;action rapide des pouvoirs publics pour apporter des solutions concr&egrave;tes afin de permettre aux agriculteurs de retrouver de la visibilit&eacute;. La situation est &eacute;galement d&eacute;sastreuse au-del&agrave; de l&rsquo;Hexagone. En Italie, l&rsquo;Emilie-Romagne a subit dix jours de gel cons&eacute;cutifs. En Espagne, les zones de Lerida et Murcia sont &eacute;galement affect&eacute;es.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/gel">D&eacute;g&acirc;ts de gel : le r&eacute;gime de calamit&eacute; agricole d&eacute;ploy&eacute;</a>

Les nuits de gel de la semaine du 5 avril ont causé d’important dégâts principalement en arboriculture et viticulture. Tous les bassins de production et toutes les espèces fruitières sont dramatiquement touchées. Une situation déjà comparable à celle de 1991.

Dégâts de gel : déjà une « annus horribilis » pour les arboriculteurs

Jusqu&rsquo;&agrave; -8&deg;C ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s sur certaines communes du Nord du d&eacute;partement de l&rsquo;H&eacute;rault, les nuits des 6 et 7 avril. Les zones de plaine n'ont pas &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;es. Les temp&eacute;ratures &eacute;taient trop froides &hellip;et les cultures n&rsquo;ont pas r&eacute;sist&eacute;. &laquo;&nbsp;Les arboriculteurs sont touch&eacute;s de plein fouet notamment les fruits &agrave; noyaux (abricotiers et autres) ainsi que les pomiculteurs pour les vari&eacute;t&eacute;s dont la floraison &eacute;taient avanc&eacute;es,&nbsp;mentionne un communiqu&eacute; de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;H&eacute;rault. L&rsquo;ol&eacute;iculture est forc&eacute;ment impact&eacute;e, les d&eacute;g&acirc;ts seront constat&eacute;s dans une dizaine de jours. Les pruniers d&rsquo;une parcelle de 40 ha &agrave; Lansargues sont gel&eacute;s &agrave; 100%, du jamais vu !&nbsp;&raquo;.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/degats-de-gel-deja-une-annus-horribilis-pour-les-arboriculteurs">D&eacute;gats de gel : d&eacute;j&agrave; une &laquo; annus horribilis &raquo; pour les arboriculteurs</a>

Les viticulteurs aussi ne s&rsquo;attendaient pas &agrave; constater des d&eacute;g&acirc;ts si importants. &laquo;&nbsp;La profession est constern&eacute;e. Les impacts sur la vigne sont &eacute;normes, de tr&egrave;s nombreuses parcelles sont impact&eacute;es &agrave; 100% sur une tr&egrave;s grande partie du territoire. Les semaines &agrave; venir s&rsquo;av&egrave;rent d&eacute;terminantes&nbsp;&raquo;, poursuit le communiqu&eacute;. Une cellule de crise est d&eacute;j&agrave; mise en place : contacter <a href="celluledecrise@herault.chambagri.fr">celluledecrise@herault.chambagri.fr</a> ou le 04 67 20 88 17. Un questionnaire vous sera envoy&eacute; par mail afin de pouvoir estimer les surfaces gel&eacute;es.

Les nuits début avril, dans l’Hérault, les températures ont chuté jusqu'à -8°C et des parcelles d’arbres fruitiers et de vigne ont gelé à 100 %. Du jamais vu ! Une cellule de crise a été mise en place par la Chambre d'agriculture.

Dégâts de gel dans l’Hérault : les températures étaient trop froides...

&laquo;&nbsp;Je rappelle aux Fran&ccedil;aises et aux Fran&ccedil;ais que l&rsquo;agriculture a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sente depuis le d&eacute;but de la crise sanitaire, nous n&rsquo;avons manqu&eacute; de rien gr&acirc;ce &agrave; nos agriculteurs, il &eacute;tait donc indispensable, au moment o&ugrave; cette profession est tr&egrave;s durement impact&eacute;e par des circonstances exceptionnelles que la Nation soit &agrave; son tour pr&eacute;sente &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s, elle l&rsquo;est et elle ne cessera pas de l&rsquo;&ecirc;tre&nbsp;&raquo;.&nbsp;A l&rsquo;occasion d&rsquo;un d&eacute;placement dans l&rsquo;H&eacute;rault, dans l&rsquo;Aude et dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales le samedi 17 avril, le Premier ministre Jean Castex a annonc&eacute; le d&eacute;blocage d&rsquo;un fonds de solidarit&eacute; exceptionnel d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros.<div class="citation">
 "C&rsquo;est une question de survie pour bon nombre d&rsquo;exploitants mais aussi de territoires"
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&laquo;&nbsp;A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, a appuy&eacute; Jean Castex. C&rsquo;est une question de survie pour bon nombre d&rsquo;exploitants mais aussi de territoires&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/y-a-plus-de-saisons-il-y-a-200-ans-deja" target="_blank" title="">&laquo; Y&rsquo;a plus de saisons &raquo; &hellip; il y a 200 ans d&eacute;j&agrave;</a>
</aside>
<h1>Les mesures d&rsquo;urgence</h1>Ann&eacute;e blanche de cotisations, d&eacute;gr&egrave;vements de taxes fonci&egrave;res sur le non b&acirc;ti (TFNB), mobilisation des dispositifs existants en mati&egrave;re d&rsquo;activit&eacute; partielle et de Pr&ecirc;t garanti par l&rsquo;Etat (PGE)&nbsp;: telles sont quelques-unes des mesures d&rsquo;urgence annonc&eacute;es par le Premier ministre, pr&eacute;cisant qu&rsquo;elles seraient &laquo;&nbsp;rapidement d&eacute;ploy&eacute;es&nbsp;&raquo;.&nbsp; Une enveloppe d&rsquo;urgence sera par ailleurs allou&eacute;e aux Pr&eacute;fets pour apporter un soutien imm&eacute;diat aux exploitations les plus en difficult&eacute;.Ces mesures d&rsquo;urgence seront suivies de mesures &laquo;&nbsp;exceptionnelles&nbsp;&raquo;. L&rsquo;indemnisation des arboriculteurs au titre du dispositif des calamit&eacute;s agricoles sera port&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; 40% pour les pertes les plus importantes. Pour les autres fili&egrave;res qui ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s touch&eacute;es et qui ne sont pas aujourd&rsquo;hui couvertes par ce r&eacute;gime de calamit&eacute;s agricoles, notamment les viticulteurs, &laquo;&nbsp;un soutien exceptionnel similaire sera mis en place, pr&eacute;cise le communiqu&eacute; de Matignon. Les agriculteurs assur&eacute;s b&eacute;n&eacute;ficieront aussi du soutien de l&rsquo;Etat et seront ainsi mieux indemnis&eacute;s&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/2/0/3920226-1-fre-FR/abef43823445-capture-d-e-cran-2021-04-18-a-12-21-26-jpg" alt="Des abricots gel&eacute;s &agrave; Saint-G&eacute;nis-des-Fontaines dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales" height="964" width="1508" /><figcaption>Des abricots gel&eacute;s &agrave; Saint-G&eacute;nis-des-Fontaines dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</figcaption></figure>

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Dans l&rsquo;attente de ces aides qui n&eacute;cessitent de connaitre l&rsquo;ampleur des pertes agricoles, une avance forfaitaire bas&eacute;e sur la perte de chiffre d&rsquo;affaires mensuel sera accord&eacute;e. Ce fonds exceptionnel sera aussi ouvert aux entreprises aval de ces fili&egrave;res, qui seront impact&eacute;es par l&rsquo;absence de r&eacute;colte &agrave; conditionner ou &agrave; transformer.<h1>Un impact d&rsquo;au moins 3,5 milliards d&rsquo;euros</h1>Le ministre de l&rsquo;Agriculture pr&eacute;cisera &laquo;&nbsp;dans les tous prochains jours&nbsp;&raquo; les modalit&eacute;s de certaines de ces aides d&rsquo;urgence &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une nouvelle r&eacute;union de la cellule de crise.Le 18 avril sur l&rsquo;antenne d&rsquo;Europe 1, la pr&eacute;sidente de la FNSEA a salu&eacute; les annonces du gouvernement tout en mettant en parall&egrave;le l&rsquo;ampleur de la catastrophe. &laquo;&nbsp;Pour le vin et pour la viticulture, l&rsquo;estimation est &agrave; deux milliards de pertes, a d&eacute;clar&eacute; Christiane Lambert. Pour les fruits, l&rsquo;estimation est &agrave; 1,5 milliards d&rsquo;euros et je ne parle pas des betteraves et des autres cultures. Un milliard, c&rsquo;est un quart de la perte, c&rsquo;est un premier ballon d&rsquo;oxyg&egrave;ne indispensable pour donner de la tr&eacute;sorerie &agrave; des agriculteurs qui se trouvent avec z&eacute;ro recette du jour au lendemain&nbsp;&raquo;.La FNSEA &eacute;voque une &laquo;&nbsp;perte historique&nbsp;&nbsp;&raquo; et une &laquo;&nbsp;catastrophe &eacute;conomique&nbsp;&raquo;, pr&eacute;judiciables aux fili&egrave;res et &agrave; l&rsquo;emploi.<h1>&laquo;&nbsp;Davantage appel &agrave; la solidarit&eacute; nationale&nbsp;&raquo;</h1>Aux c&ocirc;t&eacute;s des mesures d&rsquo;urgence, le Premier ministre a annonc&eacute; le doublement de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-le-detail-des-aides-aux-agroequipements-et-aux-dispositifs-d-adaptation-au-climat" target="_blank">l&rsquo;enveloppe allou&eacute;e par le Plan de relance &agrave; l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique</a>, qui passera ainsi &agrave; 140 millions d&rsquo;euros.Il s&rsquo;est enfin engag&eacute; &agrave; revoir le r&eacute;gime assurantiel, attendant de ses ministres de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;&Eacute;conomie qu&rsquo;ils lui fassent des propositions &laquo;&nbsp;dans les prochains jours&nbsp;&raquo;. &laquo; Le r&eacute;gime assurantiel tel qu&rsquo;il existe pour ce secteur professionnel n&rsquo;est plus adapt&eacute; &agrave; la situation (...) cela fait vingt ans que l&rsquo;on en parle, a dit Jean Castex. Il est indispensable que nous le r&eacute;formions en faisant davantage appel &agrave; la solidarit&eacute; nationale&nbsp;&raquo;.Le rapport du d&eacute;put&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille, commandit&eacute; par Julien Denormandie en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e et dont les conclusions sont imminentes, devrait arriver &agrave; point nomm&eacute;<div class="citation">
 "Nous avons propos&eacute; &agrave; la FNSEA depuis 2014 un dispositif d&rsquo;assurance, on n&rsquo;a jamais eu de ministre assez courageux pour le mettre en place"
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S&rsquo;agissant du r&eacute;gime des assurances, Christiane Lambert estime que &laquo;&nbsp;trop peu d&rsquo;agriculteurs s&lsquo;assurent parce que le dispositif est co&ucirc;teux et difficilement accessible (...). Nous avons propos&eacute; &agrave; la FNSEA depuis 2014 un dispositif d&rsquo;assurance, on n&rsquo;a jamais eu de ministre assez courageux pour le mettre en place, j&rsquo;esp&egrave;re que cette fois-ci l&rsquo;alerte est assez rude pour que les politiques mesurent que les agriculteurs ne peuvent pas seuls faire face &agrave; des al&eacute;as aussi importants. Les petits al&eacute;as, nous savons faire mais quand &ccedil;a atteint des degr&eacute;s comme celui-ci, -8&deg;C en deux heures, -10&deg;C au bord de le M&eacute;diterran&eacute;e, personne ne peut r&eacute;sister&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-quand-un-varenne-de-la-gestion-des-risques-en-agriculture" target="_blank" title="">A quand un &laquo;&nbsp;Varenne&nbsp;&raquo; de la gestion des risques&nbsp;en agriculture&nbsp;?</a>
</aside>

Le fonds comprend des mesures d’urgence en soutien à la trésorerie des exploitations impactées, en attendant la réforme du système assurantiel, qui pourrait davantage faire appel à la « solidarité nationale ». La FNSEA estime à 4 milliards d’euros l’impact du gel des 7-10 avril.

Après le gel, l’État débloque un milliard d’euros

&laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;chang&eacute; avec le Ministre le 31 mars par visioconf&eacute;rence, et nous l&rsquo;avons senti d&eacute;termin&eacute; &agrave; faire avancer une modification de la loi Egalim&nbsp;&raquo; a annonc&eacute; Michel Joux, pr&eacute;sident de la FRSEA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 12 avril 2021. Cet entretien faisait suite aux <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/julien-denormandie-fermement-invite-revoir-sa-copie-sur-la-prochaine-pac" target="_blank">manifestations r&eacute;centes &agrave; Lyon et Clermont-Ferrand</a>.

La FRSEA et JA d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes attendent dans cette modification une r&eacute;f&eacute;rence absolue aux co&ucirc;ts de production dans la d&eacute;termination des prix, la non-n&eacute;gociabilit&eacute; des conditions g&eacute;n&eacute;rales de vente, et la cr&eacute;ation par l&rsquo;Etat d&rsquo;une autorit&eacute; de r&eacute;gulation pour la mise en place et le contr&ocirc;le du dispositif.

Julien Denormandie a expliqu&eacute; son action sur ce point sur Public S&eacute;nat le 8 avril. Il fixe un objectif d&rsquo;aboutissement avant le mois d&rsquo;octobre, mois de lancement des n&eacute;gociations commerciales.

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Les repr&eacute;sentants des organisations syndicales remarquent qu&rsquo;&eacute;tant maintenant &agrave; quelques mois de la fin du quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron, l&rsquo;&eacute;nergie qu&rsquo;il faut pour arriver &agrave; la concr&eacute;tisation de cet objectif pourrait &ecirc;tre trouv&eacute;e.

Concernant le sort des aides coupl&eacute;es, les nouvelles sont un peu moins claires. &laquo;&nbsp;Le Ministre nous a dit que le sc&eacute;nario sera beaucoup moins catastrophique que redout&eacute; pour les &eacute;levages bovins viande&nbsp;&raquo; a juste inform&eacute; Michel Joux.&nbsp;

La FRSEA et JA d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes sont &laquo;&nbsp;sur le pied de guerre&nbsp;&raquo; alors que les n&eacute;gociations sont dans la derni&egrave;re ligne droite pour le PSN (plan strat&eacute;gique national). Ils veulent une r&eacute;partition &eacute;quilibr&eacute;e des aides entre syst&egrave;mes d'&eacute;levage qui ne mette pas en p&eacute;ril la vache allaitante. "Nous sommes &agrave; la crois&eacute;e des chemins" a constat&eacute; Pierre Picard, pr&eacute;sident de JA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes.

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Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/confederation-paysanne-non-au-projet-de-fusion-des-enveloppes-des-aides-couplees-lait-et-viande">Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne : non au projet de fusion des enveloppes des aides coupl&eacute;es lait et viande</a>

Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/pac-pour-la-fnpl-des-premieres-propositions-qui-vont-dans-le-bon-sens-pour-les-eleveurs-laitiers">PAC : Pour la FNPL, des premi&egrave;res propositions qui vont dans le bon sens pour les &eacute;leveurs laitiers mais insuffisantes</a>

Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/pac-les-cerealiers-du-bassin-parisien-manifestent-pour-peser-sur-les-negociations">PAC&thinsp;: les c&eacute;r&eacute;aliers du Bassin parisien manifestent pour peser sur les n&eacute;gociations</a>

Les arbitrages budgétaires du ministère sur la déclinaison française de la Pac sont attendus d’ici quelques jours, à la mi-avril. La FRSEA et JA d’Auvergne-Rhône-Alpes les attendent de pied ferme, dans la ligne de la forte mobilisation de ces dernières semaines. Ils veulent aussi des garanties sur l'évolution de la loi Egalim.

PAC et loi Egalim : FRSEA et JA d’Auvergne-Rhône-Alpes restent mobilisés

C&eacute;r&eacute;lia, sp&eacute;cialiste des p&acirc;tes &agrave; tarte, p&acirc;tes &agrave; pizza, de la boulangerie, des cr&ecirc;pes et pancakes, des cookies et des p&acirc;tes exotiques avec des gammes conventionnelle, sans gluten ou encore bio, a annonc&eacute;, mardi 30 mars 2021, l&rsquo;acquisition d&rsquo;US Waffle, sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication de cr&ecirc;pes et de gaufres (waffles et pancakes) de premi&egrave;re qualit&eacute;. Aucun chiffre d&rsquo;a &eacute;t&eacute; communiqu&eacute; sur le montant de la transaction.

Avec l&rsquo;acquisition r&eacute;cente des activit&eacute;s &eacute;tatsuniennes de l&rsquo;Autrichien Wewalka (sp&eacute;cialiste de la p&acirc;te &agrave; pizza) et la construction en cours d&rsquo;une usine de pointe dans l&rsquo;Ohio, C&eacute;r&eacute;lia agrandit son portefeuille d&rsquo;activit&eacute;s aux Etats-Unis qui lui permet d&rsquo;&eacute;merger parmi les leaders de l&rsquo;industrie de la boulangerie en zone nord-am&eacute;ricaine.

Pour C&eacute;r&eacute;lia, l&rsquo;acquisition d&rsquo;US Waffle va lui apporter beaucoup d&rsquo;exp&eacute;rience en mati&egrave;re d&rsquo;innovation et de qualit&eacute; ainsi que la possibilit&eacute; de proposer de nouvelles offres produits et une acc&eacute;l&eacute;ration du d&eacute;veloppement de certains canaux de distribution. Elle lui ouvre aussi l&rsquo;acc&egrave;s au march&eacute; si important aux Etats-Unis des produits pour le petit-d&eacute;jeuner.

L&rsquo;histoire de C&eacute;r&eacute;lia commence en 1974 sous le nom d&rsquo;EuroDough (soci&eacute;t&eacute; conjointe entre Danone et Campbell Tagart) &agrave; Li&eacute;vin (Nord), la d&eacute;nomination actuelle apparaissant en 2012. L&rsquo;entreprise a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 500 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires en 2020 (459 M&euro; en 2019, 430 M&euro; en 2018) avec 1&nbsp;600 employ&eacute;s et 10 usines de production. Elle propose les marques Croustipate (lanc&eacute;e en 1992), Pop&nbsp;! Bakery, Jan, Abra-ca-Debora, Cr&eacute;&acirc;pan et English Bay Bakery.

US Waffle a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en 2013 en Caroline du Sud et travaille particuli&egrave;rement les axes de s&eacute;curit&eacute; alimentaire et de b&eacute;n&eacute;fices nutritionnels pour sa gamme produits (certifications bio et sans gluten). L&rsquo;entreprise a ouvert en f&eacute;vrier une nouvelle usine de production de waffles et de pancakes surgel&eacute;s, &agrave; la fois pour le march&eacute; US et le march&eacute; international. Elle r&eacute;alise un chiffre d&rsquo;affaires de l&rsquo;ordre de 50 M$ par an.

<h3>Un nouvel investisseur</h3>

Par ailleurs, d&eacute;but mars, Continental Grain Company (CGC), un investisseur priv&eacute; de taille mondiale et fort de 200 ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rience dans le secteur de l&rsquo;alimentation et de l&rsquo;agroalimentaire, a pris une &laquo;&nbsp;participation minoritaire strat&eacute;gique&nbsp;&raquo; dans C&eacute;r&eacute;lia. L&agrave; encore, aucun montant n&rsquo;a &eacute;t&eacute; communiqu&eacute;.

L&rsquo;arriv&eacute;e de cet investisseur, apr&egrave;s deux ans de discussion, va permettre &agrave; C&eacute;r&eacute;lia de travailler, notamment, &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration des produits de boulangerie de demain. CGC investit en g&eacute;n&eacute;ral dans des entreprises pour construire des partenariats de long terme.

Le Nordiste souhaite accélérer son développement aux Etats-Unis.

Cérélia acquiert US Waffle et ouvre son capital à Continental Grain Company

A Pouilly-les-Nonains (Loire), quand les charolaises rel&egrave;vent la t&ecirc;te entre deux lamp&eacute;es d&rsquo;herbe, elles ont la vue sur la C&ocirc;te Roannaise, une AOP qui s&rsquo;&eacute;tend sur un peu plus de 200 ha dominant Roanne. En tournant la t&ecirc;te sur la droite, elles pourraient presque entrevoir la maison Troigros, une sommit&eacute; de la gastronomie fran&ccedil;aise, qui va doucement sur son centenaire. Et jamais tr&egrave;s loin, il y a Christophe Chaize, l&rsquo;&eacute;leveur qui veille sur elles et qui vient chaque matin les changer de paddock. L&rsquo;&eacute;leveur a fait du p&acirc;turage tournant dynamique un des aplombs de son syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage. Ex-conseiller &eacute;levage &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de la Loire, Christophe Chaize est pass&eacute; de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; des cornadis et des barbel&eacute;s en 2012, en reprenant l&rsquo;exploitation familiale. Mais l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; un faible pour le fil &eacute;lectrique. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/9/6/8/3918697-1-fre-FR/8e1eac97052b-capture-d-e-cran-2021-04-16-a-13-47-31-jpg" alt="L&rsquo;ex-conseiller &eacute;levage &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture est pass&eacute; de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; des cornadis et des barbel&eacute;s, ou plut&ocirc;t des fils &eacute;lectriques des paddocks" height="1494" width="2012" /><figcaption>L&rsquo;ex-conseiller &eacute;levage &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture est pass&eacute; de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; des cornadis et des barbel&eacute;s, ou plut&ocirc;t des fils &eacute;lectriques des paddocks</figcaption></figure>

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<h1>Un syst&egrave;me super-p&acirc;turant</h1>Exploitant une surface de 150 ha r&eacute;partis &agrave; parts &eacute;gales sur deux sites distants de quelques kilom&egrave;tres, Christophe Chaize ach&egrave;ve actuellement la conversion de ses prairies au p&acirc;turage tournant dynamique. &laquo;&nbsp;Le syst&egrave;me g&eacute;n&egrave;re une production de mati&egrave;re s&egrave;che fantastique, explique-t-il. Sur ce paddock p&acirc;tur&eacute; une fois, il n&rsquo;y a aucun &eacute;pi, &agrave; ce stade, c&rsquo;est un vrai tourteau&nbsp;&raquo;.Cette ann&eacute;e, les premiers lots de g&eacute;nisses ont &eacute;t&eacute; mis &agrave; l&rsquo;herbe le 1er f&eacute;vrier. Autant dire que l&rsquo;ex-conseiller d&eacute;tonne un peu dans le paysage mais il avait anticip&eacute; la man&oelig;uvre en r&eacute;servant des paddocks exempts de p&acirc;turage les trois derniers mois de l&rsquo;ann&eacute;e 2020. Le syst&egrave;me hyper-p&acirc;turant a des co-b&eacute;n&eacute;fices sanitaires, r&eacute;duisant l&rsquo;usage des antiparasitaires. La d&eacute;gradation des bouses, par ailleurs mieux r&eacute;parties, ne s&rsquo;en porte que mieux.<div class="citation">
 "En instantann&eacute;, on est sur 120 UGB par hectare, un feed-lot, mais tr&egrave;s vert"
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Pour maximiser la productivit&eacute; de ses prairies, Christophe Chaize est capable de changer de paddock deux fois par jour, ce qui fait un peu tourner la t&ecirc;te &agrave; son jeune stagiaire, &eacute;bahi par la pratique. &laquo;&nbsp;Le syst&egrave;me change compl&egrave;tement le rapport aux b&ecirc;tes, explique l&rsquo;&eacute;leveur. Quand elles me voient, elles savent que je suis l&agrave; pour les changer de paddock et pas pour les attraper. Du coup, elles sont sympas et paisibles. Avec mon exp&eacute;rience de conseiller, je pensais conna&icirc;tre le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur, mais, l&agrave; je le red&eacute;couvre tous les jours&nbsp;&raquo;.Les g&eacute;nisses d&rsquo;un an auront la t&acirc;che d&rsquo;araser les refus qui finiront par appara&icirc;tre, &eacute;conomisant ainsi le passage d&rsquo;un engin. Les paddocks expos&eacute;s au nord seront r&eacute;serv&eacute;s &agrave; la constitution de stocks sur pied pour assurer l&rsquo;affouragement estival. D&rsquo;autres seront r&eacute;colt&eacute;s en foin. &laquo;&nbsp;Le p&acirc;turage tournant, c&rsquo;est le meilleur moyen de ne pas &eacute;puiser le syst&egrave;me racinaire, poursuit l&rsquo;&eacute;leveur. Je suis persuad&eacute; que l&rsquo;on peut hiverner des bovins en les faisant p&acirc;turer et sans apport aucun de fourrage, c&rsquo;est mon prochain d&eacute;fi&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/6/8/3918670-1-fre-FR/8f52e5bbe3b1-ptd-jpg" alt="Changement de paddock pour les g&eacute;nisses 100% herbe" height="1162" width="2012" /><figcaption>Changement de paddock pour les g&eacute;nisses 100% herbe</figcaption></figure>

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<h1>La c&ocirc;te Charolaise de Christophe, la C&ocirc;te Roannaise de Romain</h1>Ce sera peut-&ecirc;tre le bon c&ocirc;t&eacute; du changement climatique, face auquel l&rsquo;&eacute;leveur esp&egrave;re &ecirc;tre plus r&eacute;silient, m&ecirc;me si ces gel&eacute;es d&rsquo;avril n&rsquo;ont rien de tr&egrave;s rassurant. Avec 300 bovins sur une SAU de 150 ha, Christophe Chaize vise l&rsquo;autonomie alimentaire. &laquo;&nbsp;L&agrave; en instantan&eacute;, avec 25 g&eacute;nisses sur 2000 m2, on est sur 120 UGB par hectare, un feed-lot, mais tr&egrave;s vert, rigole-t-il. Avec les paddocks, toute l&rsquo;herbe est exploit&eacute;e, rien n&rsquo;est perdu&nbsp;&raquo;.L&rsquo;&eacute;leveur a n&eacute;anmoins recours &agrave; de l&rsquo;aliment pour finir ses vaches et g&eacute;nisses. Mais toutes n&rsquo;y ont pas droit. A compter de cette ann&eacute;e, il a en effet d&eacute;cid&eacute; de se lancer dans la vente directe, en proposant une viande 100% nourrie &agrave; l&rsquo;herbe qu&rsquo;il proposera en caissettes, en local mais aussi &agrave; distance via internet. &laquo;&nbsp;Mes petites laitonnes de 28 &agrave; 30 mois auront p&acirc;tur&eacute; pratiquement 11 mois sur 12 entrecoup&eacute; de rations exclusivement &agrave; base de foin. C&rsquo;est ce que je compte vendre &agrave; mes clients. Je pense que la consommation de viande pourrait&nbsp;emprunter la trajectoire du vin, consistant &agrave; en consommer moins mais mieux, avec un lien plus affirm&eacute; au terroir et au producteur.&nbsp;Plus cher aussi ? L'&eacute;leveur n'a pas&nbsp;encore d&eacute;fini son tarif. &laquo; L'id&eacute;e, pour ne pas dire le r&ecirc;ve, serait que le client se dise&nbsp;: ce midi, on se mijote un pot-au-feu de Christophe Chaize&nbsp;et pour l&rsquo;occasion, on ouvre le Clos du Puy de Romain Paire, mon voisin du Domaine des Pothiers&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/7/8/3918726-1-fre-FR/f53fc97cdf42-fb-img-16185740252801-jpg" alt="Le vigneron Romain Paire et l&#039;&eacute;leveur Christophe Chaize (Cr&eacute;dit photo : Christophe Chaize)" height="540" width="720" /><figcaption>Le vigneron Romain Paire et l&#039;&eacute;leveur Christophe Chaize (Cr&eacute;dit photo : Christophe Chaize)</figcaption></figure>

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Il manque juste une adresse pour le fromage. Pour les &oelig;ufs, on peut compter sur ceux de &nbsp;la Coc&ocirc;te Roannaise produits par son &eacute;pouse V&eacute;ronique, des &oelig;ufs bio vendus en direct et localement. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/6/8/3918694-1-fre-FR/2f607261f6f3-capture-d-e-cran-2021-04-16-a-13-41-14-jpg" alt="Christophe et V&eacute;ronique Chaize sont d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents en vente directe avec leur production d&rsquo;&oelig;ufs bio" height="1066" width="2004" /><figcaption>Christophe et V&eacute;ronique Chaize sont d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents en vente directe avec leur production d&rsquo;&oelig;ufs bio</figcaption></figure>

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<h1>Une viande labellis&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;cologie</h1>&Eacute;levage, maturation, d&eacute;gustation&nbsp;: la viande et le vin ont en commun certains mots, certains maux aussi. L&rsquo;&eacute;poque &eacute;tant &agrave; la sobri&eacute;t&eacute; et &agrave; la responsabilit&eacute;, on serait tent&eacute; de rajouter la mod&eacute;ration. La mention ne figure pas encore en tant que tel sur la cellophane des steaks en attendant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-affichage-environnemental-des-aliments-a-l-heure-des-choix" target="_blank">l&rsquo;affichage environnemental, dont l&rsquo;exp&eacute;rimentation en cours accouchera peut-&ecirc;tre d&rsquo;ici &agrave; l&rsquo;automne prochain</a>.Au plan de la durabilit&eacute;, le Domaine des Pothiers est en agriculture biologique tandis que Christophe Chaize s&rsquo;est engag&eacute; dans la Label bas carbone. Il s&rsquo;est port&eacute; candidat au second appel &agrave; projet lanc&eacute; par France Carbon Agri, sous l&rsquo;&eacute;gide de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/300-elevages-bientot-labellises-bas-carbone" target="_blank" title="">300 &eacute;levages bient&ocirc;t labellis&eacute;s bas carbone</a>
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Pour am&eacute;liorer le bilan carbone de son exploitation, il fera pousser des haies et de la luzerne dans ses prairies temporaires et poussera dans ses derniers retranchements le p&acirc;turage tournant dynamique. &laquo;&nbsp;Le jour o&ugrave; j&rsquo;apposerai sur mes caissettes le Label bas carbone d&eacute;livr&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;cologie, une autre &eacute;tape aura &eacute;t&eacute; franchie&nbsp;&raquo;.En attendant, Maxence, le fils de Christophe et V&eacute;ronique Chaize, &acirc;g&eacute; de dix ans, fait du p&acirc;turage tournant dynamique avec ses Kapla. Labellis&eacute;s PEFC. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/7/8/3918729-1-fre-FR/d2432afb970a-capture-d-e-cran-2021-04-16-a-14-20-42-jpg" alt="L&rsquo;&eacute;leveur va poursuivre la plantation de haies, en invitant &eacute;coliers &agrave; participer au chantier, histoire de recr&eacute;er du lien" height="1066" width="2004" /><figcaption>L&rsquo;&eacute;leveur va poursuivre la plantation de haies, en invitant &eacute;coliers &agrave; participer au chantier, histoire de recr&eacute;er du lien</figcaption></figure>

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Dans la Loire, Christophe Chaize s’apprête à mettre un jarret dans la vente directe en proposant la fine fleur de ses charolaises, engraissées 100% à l’herbe. L’éleveur fait le pari carnivore du moins, du mieux, du lien à l’Homme et au terroir, empruntant ainsi au vin, avec la Côte Roannaise à portée de museau. Le tout à déguster avec modération.

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