<p class="normal">Archer Daniels Midland (ADM) voit lui aussi son b&eacute;n&eacute;fice doubler entre les deuxi&egrave;mes trimestres 2019 et 2020, passant de 235 millions de dollars (M$) &agrave; 469M$, en raison de la bonne sant&eacute; de ses activit&eacute;s de commerce de grains. Ce segment a affich&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice d'exploitation de 171 M$ sur avril-juin 2020, contre 90 M$ sur avril-juin 2019. La faiblesse du r&eacute;al br&eacute;silien par rapport au dollar a d&eacute;clench&eacute; d'importantes ventes de la part des agriculteurs br&eacute;siliens, soutenant l'activit&eacute; d'ADM. <em>"Nous sommes convaincus de pouvoir continuer &agrave; pr&eacute;senter des ventes et r&eacute;sultats solides en 2020 et au-del&agrave;"</em>, se r&eacute;jouit le dirigeant d'ADM Juan Luciano dans le communiqu&eacute; pr&eacute;sentant les r&eacute;sultats du groupe.</p>

<p>Autres donn&eacute;es int&eacute;ressantes: la trituration de graines ol&eacute;agineuses a progress&eacute;, passant de 8,773 Mt &agrave; 9,103 Mt entre les deuxi&egrave;mes trimestres 2019 et 2020. En revanche, le broyage de graines de ma&iuml;s a recul&eacute;, passant de 5,546 Mt &agrave; 4,099 Mt sur la m&ecirc;me p&eacute;riode. Alors que la demande en tourteaux a&nbsp; boost&eacute; l'activit&eacute; de trituration de soja, la faiblesse de la demande en carburant suite &agrave; la pand&eacute;mie de Covid-19, et par ricochet en biocarburant, dont l'&eacute;thanol, a en revanche p&eacute;nalis&eacute; l'activit&eacute; de broyage de ma&iuml;s.&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



ADM voit son bénéfice net passer de 235 millions de dollars (M$) à 469 M$ entre avril-juin 2019 et 2020. Le segment "services agriculture" (commerce de grains pour l'essentiel), a constitué un élément important de l'amélioration des chiffres du négociant.

Bénéfice net d'ADM en forte hausse entre les deuxièmes trimestres 2019 et 2020

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<p>Au 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2022, un nouveau r&egrave;glement europ&eacute;en (RCE 2018/848) sera appliqu&eacute;, avec de nouveaux objectifs&thinsp;: &laquo;<em>&nbsp;prot&eacute;ger le climat, contribuer notablement &agrave; un environnement non toxique, et encourager la production locale et les circuits courts</em>&nbsp;&raquo;. Les r&egrave;gles g&eacute;n&eacute;rales sont d&eacute;j&agrave; fix&eacute;es. Certaines ont pour objectif de faciliter l&rsquo;installation ou la conversion. L&rsquo;Europe veut aussi diminuer les co&ucirc;ts de certification, en favorisant notamment la certification de groupe pour les petits producteurs et la modulation de la fr&eacute;quence de contr&ocirc;le, avec abaissement possible &agrave; un seul contr&ocirc;le physique tous les 24 mois, sous r&eacute;serve d&rsquo;une analyse de risque. Concernant les produits import&eacute;s, le r&eacute;gime d&rsquo;&eacute;quivalence prendra fin au 31&nbsp;d&eacute;cembre 2025. Il sera remplac&eacute; par le r&eacute;gime de conformit&eacute;&thinsp;: les produits AB import&eacute;s devront respecter les r&egrave;gles &eacute;tablies par le r&egrave;glement UE avec contr&ocirc;le d&rsquo;un organisme certificateur reconnu par la Commission europ&eacute;enne. La volont&eacute; europ&eacute;enne est aussi de mieux d&eacute;marquer l&rsquo;&eacute;levage biologique des productions conventionnelles par de nouvelles r&egrave;gles plus contraignantes. Certaines d&rsquo;entre elles sont d&eacute;j&agrave; act&eacute;es&thinsp;:</p>

<div class="relance"><strong>30&nbsp;% des aliments</strong> devront provenir principalement de l&rsquo;exploitation, d&rsquo;unit&eacute;s de production biologique ou d&rsquo;autres op&eacute;rateurs bio ou en conversion de la m&ecirc;me r&eacute;gion (actuellement 20&nbsp;%).<br />
Les achats de mati&egrave;res premi&egrave;res en C2 (deuxi&egrave;me ann&eacute;e de conversion) seront limit&eacute;s &agrave; 25&nbsp;% (30&nbsp;% actuellement)&hellip;<br /><strong>5&nbsp;% mati&egrave;res premi&egrave;res non bio d&rsquo;origine agricole</strong> riches en prot&eacute;ines seront autoris&eacute;es uniquement pour les jeunes animaux jusqu&rsquo;au 31&nbsp;d&eacute;cembre 2025, sous r&eacute;serve de production ou pr&eacute;paration sans solvants chimiques (ces 5&nbsp;% sont actuellement autoris&eacute;s pour tous les stades physiologiques). La pr&eacute;cision portant sur l&rsquo;origine agricole des mati&egrave;res premi&egrave;res est tr&egrave;s importante, car les levures r&eacute;guli&egrave;rement utilis&eacute;es pour l&rsquo;alimentation des porcs biologiques n&rsquo;ont pas ce statut. Elles ne sont donc pas comptabilis&eacute;es dans les 5&nbsp;% de mati&egrave;res premi&egrave;res non bio.</div>

<div class="relance"><strong>Un porcelet est un jeune animal de moins de 35&nbsp;kilos</strong>, contre 30&nbsp;kilos actuellement. Cette &eacute;volution apporte plus de souplesse dans leur conduite et leur logement.<br /><strong>L&rsquo;achat annuel de cochettes nullipares non bio dans la limite de 20&nbsp;%</strong> des besoins en renouvellement va &ecirc;tre toujours autoris&eacute;, du fait de la non-disponibilit&eacute; de cochettes bio. Les &eacute;leveurs bio b&eacute;n&eacute;ficient ainsi du progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique et limitent les risques de consanguinit&eacute; pour leur cheptel.</div>

<p>D&rsquo;autres points sont encore en discussion. Les r&egrave;gles concernant la castration sont maintenues pour l&rsquo;instant. Elle doit se faire sous anesth&eacute;sie ou analg&eacute;sie suffisante, &agrave; l&rsquo;&acirc;ge appropri&eacute; (moins de 7 jours d&rsquo;&acirc;ge). La bombe &agrave; froid est autoris&eacute;e. Les boucles nasales, consid&eacute;r&eacute;es comme une source de douleur, ne sont pas conformes avec la bio, selon l&rsquo;avis du Comit&eacute; national de l&rsquo;agriculture biologique (CNAB). Certains &eacute;leveurs souhaitent une d&eacute;rogation pour &eacute;viter une d&eacute;gradation trop importante des parcelles. Un argumentaire national est en cours pour demander une (r&eacute;) autorisation sous condition. N&eacute;anmoins, une densit&eacute; de 15 truies &agrave; l&rsquo;hectare maximum semble limiter ce probl&egrave;me.</p>

<h3>Le point crucial de la conformit&eacute; des b&acirc;timents bio</h3>

<p>Depuis juillet&nbsp;2018, la r&eacute;glementation impose pour tous les b&acirc;timents porcs bio&nbsp;une ouverture sur trois c&ocirc;t&eacute;s, avec une aire ext&eacute;rieure &agrave; tous les stades physiologiques et des courettes partiellement d&eacute;couvertes. Des interrogations subsistent sur la part de &laquo;&nbsp;d&eacute;couverture&nbsp;&raquo; des courettes. L&rsquo;Inao et le minist&egrave;re indiquent qu&rsquo;un pourcentage de 10&nbsp;% devrait &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme suffisant par l&rsquo;UE. Ce pourcentage est par ailleurs facilement contr&ocirc;lable &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu par les OC. Cette proposition n&rsquo;est toujours pas act&eacute;e. L&rsquo;autorisation de caillebotis sur les courettes est aussi demand&eacute;e par la profession, pour &eacute;viter les risques d&rsquo;&eacute;coulement des jus. En outre, tous les &eacute;levages de porcs biologiques existants n&rsquo;ont pas tous des b&acirc;timents en conformit&eacute; avec la r&eacute;glementation actuelle. Les installations se sont &eacute;tal&eacute;es dans le temps. Certaines datent d&rsquo;avant 2009, quand les b&acirc;timents ferm&eacute;s ou ouverts sur un seul c&ocirc;t&eacute; &eacute;taient autoris&eacute;s, et les courettes n&rsquo;&eacute;taient pas obligatoires. Un calendrier d&rsquo;adaptation des b&acirc;timents porcs bio a &eacute;t&eacute; propos&eacute; pour mise en conformit&eacute; avec la r&eacute;glementation de 2022. Pour le moment il n&rsquo;y a pas de validation officielle. Les discussions ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es en tenant compte des priorit&eacute;s d&rsquo;&eacute;volution des b&acirc;timents et des capacit&eacute;s des fili&egrave;res &agrave; engager les travaux.</p>

<h3>Le lisier conventionnel sur les terres bio toujours autoris&eacute;</h3>

<p>Les d&eacute;jections issues d&rsquo;animaux &eacute;lev&eacute;s en production biologique doivent &ecirc;tre &eacute;pandues sur des terres bio. L&rsquo;&eacute;pandage de lisier d&rsquo;&eacute;levages de porcs conventionnels sur des terres bio est &eacute;galement autoris&eacute;, sauf s&rsquo;il est issu d&rsquo;&eacute;levages dits &laquo;&nbsp;industriels&nbsp;&raquo; (guide de lecture, d&eacute;cembre&nbsp;2018). Cependant, la question de la d&eacute;finition d&rsquo;un &eacute;levage &laquo;&nbsp;industriel&nbsp;&raquo; se pose. Selon la directive 2011/92/UE, la r&eacute;f&eacute;rence prise en compte est un &eacute;levage de 3&thinsp;000 places de porcs de plus de 30&nbsp;kilos ou de 900 places de truies. Autant dire que la plupart des &eacute;levages conventionnels peuvent toujours &eacute;pandre leur lisier sur des terres bio. Pour le moment, l&rsquo;autorisation court jusqu&rsquo;au 1<sup>er&nbsp;</sup>janvier 2022. Des discussions sont en cours pour savoir si elle sera renouvel&eacute;e.</p>
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<div class="encadre">
<h2>Un guide de lecture explique la r&eacute;glementation europ&eacute;enne</h2>

<div class="relance">Les &eacute;levages de porcs biologiques sont soumis &agrave; la r&eacute;glementation europ&eacute;enne&thinsp;: les RCE (R&egrave;glement cadre europ&eacute;en) n&deg;&nbsp;834/2007 et 889/2008 sont applicables depuis le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2009. Cette r&eacute;glementation est compl&eacute;t&eacute;e par un guide de lecture fran&ccedil;ais, r&eacute;vis&eacute; plusieurs fois par an.</div>

<div class="relance">La certification de production de porcs biologique est valid&eacute;e annuellement par des organismes certificateurs ind&eacute;pendants et agr&eacute;&eacute;s par l&rsquo;&Eacute;tat qui contr&ocirc;lent la conformit&eacute; des &eacute;levages vis-&agrave;-vis de la r&eacute;glementation bio europ&eacute;enne.</div>

<div class="relance">Les textes r&eacute;glementaires et le guide de lecture fran&ccedil;ais sont accessibles &agrave; tous sur diff&eacute;rents sites internet (minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation, l&rsquo;Inao&hellip;)</div>
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Le projet de nouveau règlement européen pour l’agriculture biologique tend à durcir les conditions d’élevage du porc bio. Mais il prévoit aussi des assouplissements pour faciliter les installations et le renouvellement des certifications.

Ce qui change pour le porc bio avec le futur règlement européen


<p>Des fruits fran&ccedil;ais sont en moyenne moins chers de 1,25% que leurs homologues &eacute;trangers et des l&eacute;gumes en moyenne plus chers "<em>que</em>" de 1,65%&nbsp;: tel est le bon point adress&eacute; par l'association Familles rurales &agrave; l'occasion de la sortie de son observatoire annuel des prix des fruits et l&eacute;gumes frais, 14<sup>&egrave;me</sup> du nom. "<em>Contrairement a&#768; une ide&#769;e rec&#807;ue, leur prix concurrence celui des produits e&#769;trangers et ne doit donc pas constituer un frein a&#768; l'achat"</em>, souligne dans un communiqu&eacute; l'association, qui au passage demande aux Fran&ccedil;ais de ne pas avoir la m&eacute;moire courte. "<em>Il est important de souligner d'une part que les fruits et le&#769;gumes franc&#807;ais ont permis de remplir les &eacute;tals pendant le confinement et que tel n'e&#769;tait pas le cas de leurs homologues e&#769;trangers"</em>, argumente-t-elle.</p><h2>Eviter les deux fruits et les deux le&#769;gumes les plus chers</h2><p>Ind&eacute;pendamment de leur origine g&eacute;ographique, Famille Rurale d&eacute;nonce malgr&eacute; tout une envol&eacute;e des prix. Entre juin 2019 et juin 2020, le prix d'un panier comprenant 1kg (ou pie&#768;ce pour la salade) de chaque le&#769;gume (ou pie&#768;ce pour la salade) est passe&#769; de 20,46&euro; a&#768; 21,34&euro; en conventionnel et de 36,71&euro; a&#768; 37&euro; en bio, soit des augmentations respectives de 4% et 1%. S'agissant des fruits, le prix d'un panier comprenant 1kg (ou pie&#768;ce pour le melon) de chaque fruit est passe&#769; de 30,26&euro; a&#768; 35,36&euro; en conventionnel et de 56,21&euro; a&#768; 59,61&euro; en bio, soit des augmentations respectives de 17% et 6%. "<em>A la lumie&#768;re de ces chiffres, Familles Rurales ne peut que comprendre mais aussi s'alarmer du constat re&#769;ve&#769;le&#769; en 2016 par le Credoc indiquant que &laquo; seulement 25% des franc&#807;ais avaient consomme&#769; au moins 5 portions de fruits et le&#769;gumes par jour en 2016, contre 31% en 2010</em>".</p><h2>Le classement par type de circuit</h2><p>L'&eacute;tude repose sur cinq relev&eacute;s de prix re&#769;alise&#769;s du 30 mai au 12 juin 2020, &nbsp;portant sur un panier de 8 fruits et 8 l&eacute;gumes frais, conventionnels et bio, dans quatre surfaces de ventes (hypermarche&#769;s/supermarche&#769;s, Etablissements a&#768; dominante marque propre (type hard discount), marche&#769;s et magasins spe&#769;cialise&#769;s bio. Le prix moyen d'un panier conventionnel contenant 1kg de chaque fruit et le&#769;gume (1 pie&#768;ce pour le melon et la salade) cou&#770;te 52,31&euro; en magasin type hard-discount), 55,84&euro; en hyper et supermarche&#769; et 65,66&euro; sur le marche&#769;.</p><p>La hausse des prix sur an s'&eacute;tablit &agrave; +22% en hard-discount, +7,5% en super et hypermarch&eacute; et +22% au march&eacute;.</p><h2>"Halte au suremballage"</h2><p>L'association poursuit par ailleurs sa diatribe contre le suremballage, que "<em>les autorite&#769;s sanitaires n'ont &agrave; aucun moment favoris&eacute;</em>" pendant l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus, certaines e&#769;tudes tendant m&ecirc;me a&#768; de&#769;montrer que "<em>ce virus demeurerait bien plus longtemps actif sur les surfaces plastiques</em>". Selon l'observatoire, Outre la gabegie &eacute;cologique, Famille rurales d&eacute;nonce les surco&ucirc;ts de l'op&eacute;ration et le risque d'induire en erreur les consommateurs, pouvant confondre prix au kg et prix du lot. L'association rappelle qu'elle accueilli&nbsp;tre&#768;s favorablement la loi AGEC (relative a&#768; la lutte contre le gaspillage et a&#768; l'e&#769;conomie circulaire) publie&#769;e le 10 fe&#769;vrier 2020. Cette dernie&#768;re pre&#769;voit dans son article 77 l'interdiction de pre&#769;sentation a&#768; la vente des fruits et le&#769;gumes frais non transforme&#769;s avec un emballage contenant du plastique a&#768; l'exception des lots de 1,5 kilogramme ou plus et des fruits et le&#769;gumes les plus fragiles, a&#768; compter du 1er janvier 2022. Familles rurales s'interroge sur ces exceptions et "<em>exhorte les consommateurs a&#768; faire des choix e&#769;claire&#769;s</em>".</p>



L’association Familles rurales pointe une augmentation généralisée et forte des fruits et légumes sur un an, en conventionnel comme en bio. Et dénonce un suremballage aussi dispendieux que superflu.


Des fruits et légumes français pas plus chers... mais chers malgré tout

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<p>Originaire d&rsquo;Asie, la punaise diabolique (<em>Halyomorpha halys</em>) est arriv&eacute;e en Europe en 2004 au Liechtenstein et a &eacute;t&eacute; signal&eacute;e en 2012 en Alsace. &laquo;&nbsp;<em>Elle est d&eacute;sormais pr&eacute;sente sur toute la France mais les niveaux de population ne sont pas encore inqui&eacute;tants</em>&nbsp;&raquo;, souligne Jean-Claude Streito, entomologiste &agrave; l&rsquo;Inrae de Montpellier. Mais au regard de ce qui se passe aux &Eacute;tats-Unis, o&ugrave; cette punaise est pr&eacute;sente depuis plus longtemps et occasionne de gros d&eacute;g&acirc;ts sur pommes, poires et p&ecirc;ches, &laquo;&nbsp;<em>il est tr&egrave;s vraisemblable</em>, pr&eacute;cise Jean-Claude Streito, <em>que les probl&egrave;mes li&eacute;s &agrave; la punaise diabolique augmentent en Europe dans les ann&eacute;es &agrave; venir</em>&nbsp;&raquo;. Les parcelles de vigne sont pour l&rsquo;heure &eacute;pargn&eacute;es mais &agrave; surveiller.</p>
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<h2>Caract&eacute;ristiques</h2>

<h3>Biologie et reconnaissance</h3>

<p><em>Halyomorpha halys&nbsp;</em>est un insecte de l&rsquo;ordre des h&eacute;mipt&egrave;res. Cette punaise mesure entre 12 et 17&nbsp;mm de long et 7 &agrave; 10&nbsp;mm de large. Elle est reconnaissable &agrave; son dos brun-gris, des motifs clairs sur les bords de ses ailes, ainsi qu&rsquo;&agrave; des antennes dot&eacute;es de deux marques blanches. Elle se diff&eacute;rencie des autres punaises par une absence de pointe sous la face inf&eacute;rieure de l&rsquo;abdomen. La punaise diabolique se reproduit une fois par an sous nos latitudes, une femelle donnant environ 200 &oelig;ufs par ponte. Elle passe l&rsquo;hiver au stade adulte dans des crevasses s&egrave;ches, sous des &eacute;corces d&rsquo;arbres mais &eacute;galement dans des fissures et crevasses de v&eacute;hicules et divers b&acirc;timents dont les maisons d&rsquo;habitation. Au printemps, cette punaise reprend son activit&eacute; &agrave; la recherche de ses plantes h&ocirc;tes et les femelles vont alors d&eacute;poser leurs &oelig;ufs sur la face inf&eacute;rieure des feuilles ou d&rsquo;autres supports. La punaise diabolique est tr&egrave;s mobile et change souvent de plantes h&ocirc;tes.</p>

<h3>Nuisibilit&eacute;</h3>

<p>La punaise diabolique est un insecte piqueur suceur qui <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/punaise-diabolique" target="_blank">se nourrit des feuilles et des fruits</a> de ses plantes h&ocirc;tes. En les piquant pour se nourrir, elle provoque des t&acirc;ches, voire des pourritures qui rendent les fruits impropres &agrave; la consommation. Des premiers d&eacute;g&acirc;ts ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s sur poires en France dans le Sud-Est en 2019. En Italie, des populations plus importantes ont provoqu&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts sur les noisettes et aux USA, o&ugrave; cette punaise est pr&eacute;sente depuis longtemps, des d&eacute;g&acirc;ts sont observ&eacute;s sur de nombreuses cultures. &laquo;<em>&nbsp;Le risque de d&eacute;g&acirc;ts dans les vignes est encore limit&eacute;,</em> souligne Jean-Claude Streito, <em>car cette punaise semble pr&eacute;f&eacute;rer d&rsquo;autres cultures pour le moment. En revanche, il faut rester tr&egrave;s vigilant. Le risque semble se situer plus en aval car les punaises peuvent &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;es en m&ecirc;me temps que les raisins et se retrouver dans les cuves donnant alors de tr&egrave;s mauvais go&ucirc;ts</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<h3>Lutte</h3>

<p>La lutte contre la punaise diabolique s&rsquo;av&egrave;re tr&egrave;s compliqu&eacute;e pour plusieurs raisons&thinsp;: un nombre &eacute;lev&eacute; de plantes h&ocirc;tes, sa capacit&eacute; &agrave; changer d&rsquo;esp&egrave;ces et l&rsquo;absence de lutte chimique r&eacute;ellement efficace. On ne conna&icirc;t malheureusement pas pour le moment de pr&eacute;dateurs naturels suffisamment actifs pour contr&ocirc;ler <em>Halyomorpha halys</em>. L&rsquo;espoir pourrait venir de <em>Trissolcus japonicus</em>, une gu&ecirc;pe asiatique qui pond dans les &oelig;ufs de la punaise diabolique et qui pourrait ainsi r&eacute;guler les populations.</p>
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<div class="relance"><strong>Le spectre des plantes h&ocirc;tes de la punaise diabolique est tr&egrave;s large,</strong> avec plus de 300 esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale dont des arbres fruitiers (p&ecirc;chers, cerisiers, pruniers, abricotiers, poiriers, pommiers&hellip;) mais &eacute;galement des l&eacute;gumes (poivrons, haricots, pois, asperges, concombres), des grandes cultures (soja, ma&iuml;s, tournesol&hellip;) et la vigne.</div>

<div class="relance"><strong>Il faut entre 5 et 10 ans</strong> &agrave; la punaise diabolique pour s&rsquo;&eacute;tablir.<br /><br /><strong>Un printemps chaud et sec</strong> est favorable &agrave; la pullulation de la punaise diabolique.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-xylella-fastidiosa" target="_blank">Xylella fastidiosa : conna&icirc;tre l'essentiel</a></div>
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La punaise diabolique est présente tout le territoire. Elle peut être à l’origine de dégâts sur les fruits et légumes dont elle se nourrit. À surveiller désormais dans les vignes.

La punaise diabolique, un insecte opportuniste qui peut attaquer la vigne


<p>Supprimer les risques d'accidents, de casse me&#769;canique et/ou d'interfe&#769;rences entre le cardan d'une part et les roues et les bras de relevage d'autre part. Maintenir continuellement le cardant dans l'alignement d tracteur. Permettre un braquage grand angle (82&deg;) sans avoir &agrave; stopper la prise de force pour faciliter l'utilisation. Be&#769;ne&#769;ficier d'une machine polyvalente utilisable avec ou sans centrale hydraulique. Et dans le cas ou&#768; le tracteur qui paille est le me&#770;me que celui qui charge la pailleuse, faciliter l'accrochage et le de&#769;crochage de la pailleuse,. Tels sont les arguments qui ont pr&eacute;valu &agrave; la mise au point de la centrale hydraulique ind&eacute;pendante Agility. Adaptable sur l'attelage trois points (Cat 1 et Cat 2), la centrale Agility est dot&eacute;e d'un d&eacute;bit hydraulique de 47 l/mn pour une pression maxi de 180 bars.</p><h2>Pailleuse Vulcano</h2><p>La centrale peut en outre &ecirc;tre mise &agrave; profit sur des tracteurs de faible puissance ou encore servir l'animation de tout autre mat&eacute;riel. Emily l'a cependant pens&eacute;e pour &ecirc;tre associ&eacute;e &agrave; la Vulcano. une pailleuses train&eacute;e &agrave; plateaux d'&eacute;pandage adapt&eacute;e aux balles rondes (jusqu'&agrave; 2 m) et carr&eacute;es (120X120X260). Elle est apte &agrave; &eacute;pandre diff&eacute;rents produits en vrac (sciure, copeaux, paille de ce&#769;re&#769;ales ou de miscanthus ensile&#769;s ou auto-charge&#769;s), avec rehausse en option. D'ailleurs, une option rehausse&nbsp;est disponible pour permettre d'optimiser le chargement de produits vrac. Les d&eacute;flecteurs r&eacute;glables permettent d'ajuster la largeur dans une fourchette comprise entre 5 m et 12 m pour les produits l&eacute;gers et jusqu'&agrave; 15 m pour les produits denses. Propos&eacute; en option, l'extracteur hydraulique X-Tract permet d'extraire sans effort les ficelles ainsi que les filets.</p>



L’attelage permet de renforcer la sécurité tout en réservant réserver un angle de braquage de 82°. La centrale Agility permet de valoriser des petits tracteurs, ainsi que d’autres matériels de toutes marques.


Emily intercale une centrale hydraulique indépendante sur la pailleuse Vulcano

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<p>L'aliment liquide trouve sa place dans l'alimentation des bovins viande pour compl&eacute;menter des fourrages grossiers. Il apporte simultan&eacute;ment de l'&eacute;nergie rapidement fermentescible et de l'azote rapidement d&eacute;gradable, ce qui am&eacute;liore le fonctionnement ruminal pour la d&eacute;gradation des fibres. L&rsquo;aliment liquide fait progresser en m&ecirc;me temps l&rsquo;ingestion, car il est app&eacute;tent. <em>&laquo;&nbsp;La bibliographie nous indique que si on apporte une compl&eacute;mentation avec un aliment liquide sur de la paille distribu&eacute;e, ou en libre-service &agrave; des animaux qui p&acirc;turent une prairie dess&eacute;ch&eacute;e, l&rsquo;ingestion augmente de 22 % et la digestibilit&eacute; d'autant &raquo;</em> explique l<a href="https://www.aliment-liquide.fr/" target="_blank" rel="nofollow noopener">e groupe de travail "aliment liquide" de l&rsquo;AFCA-CIAL</a>, Association des Fabricants de Compl&eacute;ments et fournisseurs d'Additifs et ingr&eacute;dients fonctionnels pour l'Alimentation Animale.</p>

<h2>Simple &agrave; utiliser en libre-service au p&acirc;turage</h2>

<p>En libre-service au p&acirc;turage, l&rsquo;aliment liquide est un moyen tr&egrave;s peu exigeant en temps de travail pour compl&eacute;menter des vaches allaitantes plac&eacute;es sur des prairies lignifi&eacute;es, &agrave; faible valeur alimentaire.<em> &laquo;&nbsp;Il permet de limiter l&rsquo;amaigrissement des m&egrave;res et de maintenir les croissances des veaux.&nbsp;&raquo;</em>&nbsp; Il faut dans cette situation choisir une formule dont la teneur en MAT est sup&eacute;rieure &agrave; celle en sucres, afin que les vaches autor&eacute;gulent leur consommation. <em>&laquo;&nbsp;Dans ce cas, la consommation est d'environ 0,5 &agrave; 1 kilo d&rsquo;aliment liquide par jour. Quand l&rsquo;herbe est bien verte, les vaches allaitantes arr&ecirc;tent d&rsquo;ailleurs de consommer l&rsquo;aliment liquide&nbsp;&raquo;</em> expliquent les membres du groupe de travail de l&rsquo;AFCA-CIAL.&nbsp;</p>

<p>Les fabricants proposent des gammes d&rsquo;aliments liquides plus ou moins riches en sucre et en azote soluble. Parmi les aliments riches en azote, les moins co&ucirc;teux contiennent de l&rsquo;ur&eacute;e (ils sont &agrave; r&eacute;server aux animaux adultes). Les formules avec ur&eacute;e apportent le plus d&rsquo;azote, avec 30 &agrave; 32 % de MAT. Les aliments liquides ne contenant pas d&rsquo;ur&eacute;e titrent plut&ocirc;t autour de 16 &agrave; 28 % de MAT, avec 10 &agrave; 25 % de sucres. L&rsquo;aliment liquide est &eacute;ventuellement suppl&eacute;ment&eacute; en min&eacute;raux et vitamines.</p>

<h2>Non OGM et formul&eacute; avec des coproduits locaux</h2>

<p>L&rsquo;aliment liquide est un aliment constitu&eacute; principalement de m&eacute;lasse (de betterave et/ou de canne) et d&rsquo;autres coproduits issus de l&rsquo;agro-industrie de fermentation en France ou de l'industrie laiti&egrave;re. Les fabricants d'aliment liquide ne sont pas tous certifi&eacute;s sur des r&eacute;f&eacute;rentiels "non OGM" mais garantissent des aliments liquides formul&eacute;s &agrave; partir de mati&egrave;res premi&egrave;res non OGM. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;aliment liquide s&rsquo;int&egrave;gre pleinement dans le d&eacute;veloppement de l&rsquo;&eacute;conomie locale. Il participe &agrave; l&rsquo;autonomie alimentaire des exploitations, et permet de valoriser des coproduits locaux.&nbsp;&raquo; </em></p>

<p>D&rsquo;autres usages de l&rsquo;aliment liquide sont int&eacute;ressants en &eacute;levage allaitant. <em>&laquo;&nbsp;Pour les vaches allaitantes, l&rsquo;aliment liquide est un moyen simple d&rsquo;enrichir une ration en azote non prot&eacute;ique, y compris pour celles qui sont engag&eacute;es dans une fili&egrave;re qui proscrit l'utilisation de l'ur&eacute;e &raquo;</em>. L&rsquo;aliment liquide est &eacute;galement souvent employ&eacute; pour sa fonction de liant de la ration,&nbsp; notamment pour des jeunes bovins en engraissement. <em>&laquo;&nbsp;En &eacute;vitant le tri par les animaux dans l&rsquo;auge, l&rsquo;efficacit&eacute; alimentaire de la ration est am&eacute;lior&eacute;e.&nbsp;&raquo;&nbsp; </em></p>
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Formulé à partir de coproduits locaux, l’aliment liquide est un moyen simple de complémenter des animaux. Il peut se distribuer en libre-service au pâturage ou en arrosage.

 L’aliment liquide apporte énergie fermentescible et azote soluble

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<p>Dans un souci de valoriser la polyvalence et d&rsquo;am&eacute;liorer le confort de travail, le r&eacute;glage hydraulique de la profondeur de travail s&rsquo;est g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; sur les d&eacute;chaumeurs &agrave; trois ou quatre, voire cinq rang&eacute;es de dents, sp&eacute;cialement sur les mod&egrave;les semi-port&eacute;s. Il reste toutefois encore optionnel sur bon nombre d&rsquo;appareils port&eacute;s. En&nbsp;effet, contrairement aux semi-port&eacute;s, dont l&rsquo;hydraulique agit simultan&eacute;ment sur la position du rouleau et sur celle des roues de jauge&nbsp;&agrave; l&rsquo;avant, les ch&acirc;ssis port&eacute;s n&rsquo;offrent qu&rsquo;un r&eacute;glage hydraulique du rouleau. L&rsquo;utilisateur doit ajuster en parall&egrave;le la longueur de son troisi&egrave;me point, afin de conserver l&rsquo;horizontalit&eacute; de l&rsquo;outil. L&rsquo;utilisation d&rsquo;un troisi&egrave;me point hydraulique offre dans ce cas davantage de confort en g&eacute;rant tout depuis la cabine. Quelques appareils port&eacute;s, plut&ocirc;t d&eacute;di&eacute;s au travail peu profond, peuvent &ecirc;tre dot&eacute;s de roues de jauge, permettant de supprimer l&rsquo;action du troisi&egrave;me point, qui est alors reli&eacute; &agrave; l&rsquo;outil par l&rsquo;interm&eacute;diaire d&rsquo;un trou oblong.</p>

<h3>Adapter les pi&egrave;ces &agrave; la profondeur</h3>

<p>La ma&icirc;trise ais&eacute;e du terrage ne doit pas faire oublier que ces outils sont capables de travailler sur une grande plage de &mdash;&nbsp;du d&eacute;chaumage superficiel au pseudo-labour en passant par la pr&eacute;paration d&rsquo;un lit de semences &mdash;&nbsp;&agrave; condition de choisir les pi&egrave;ces travaillantes adapt&eacute;es. Si pour scalper &agrave; 3-5&nbsp;cm on choisira un soc patte d&rsquo;oie ou une pointe et des ailettes de grande largeur, un ensemble plus compact dot&eacute; d&rsquo;un d&eacute;flecteur favorisant le m&eacute;lange sera privil&eacute;gi&eacute; pour descendre &agrave; 10-15&nbsp;cm. Pour aller plus profond, les ailettes sont &agrave; proscrire et des pointes fines s&rsquo;imposent pour assurer la p&eacute;n&eacute;tration de la dent, tout en limitant la prise de puissance et l&rsquo;usure. &Agrave; noter qu&rsquo;en cas d&rsquo;utilisation de pi&egrave;ces sans carbure, il est n&eacute;cessaire d&rsquo;ajuster le terrage en fonction de l&rsquo;usure des dents.</p>

<h3>Coordonner roues de jauge et rouleau</h3>

<p>Pi&egrave;ce ma&icirc;tresse dans la r&eacute;gulation de la profondeur, le rouleau peut avoir un comportement diff&eacute;rent selon sa conception et les conditions de sol. De par les contraintes li&eacute;es au porte-&agrave;-faux, les mod&egrave;les port&eacute;s sont souvent &eacute;quip&eacute;s de rouleaux moins lourds que les semi-port&eacute;s. En effet, sur ces derniers, il est pr&eacute;f&eacute;rable d&rsquo;opter pour un rouleau de grand diam&egrave;tre ou un double rouleau, offrant davantage de portance &agrave; ces longs outils, gage d&rsquo;une meilleure r&eacute;gularit&eacute; de profondeur. Le rouleau peut s&rsquo;enfoncer plus ou moins, ou encore se charger de terre, influen&ccedil;ant son diam&egrave;tre. En tenant compte de l&rsquo;enfoncement des roues de terrage &agrave; l&rsquo;avant de l&rsquo;appareil, il est important d&rsquo;affiner la correspondance de r&eacute;glage entre les roues et le rouleau, afin de maintenir &agrave; la fois la profondeur de travail et l&rsquo;horizontalit&eacute; de l&rsquo;outil.</p>

<h3>Pouvoir intervenir sans rouleau</h3>

<p>En conditions humides &agrave; l&rsquo;automne, bon nombre de cultivateurs semi-port&eacute;s sont capables d&rsquo;intervenir sans rouleau en utilisant l&rsquo;essieu de transport pour ajuster la profondeur. Les mod&egrave;les dot&eacute;s d&rsquo;un essieu ins&eacute;r&eacute; dans les rang&eacute;es de dents se passent assez facilement de rouleau en ajoutant simplement des cales sur les v&eacute;rins de relevage de l&rsquo;essieu. La t&acirc;che est moins ais&eacute;e pour ceux dont l&rsquo;essieu est implant&eacute; &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re des dents, le retrait du rouleau imposant l&rsquo;ajout de dents efface-traces &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re des roues. Pour les appareils dont la conception ne permet pas de se passer du rouleau, il existe des solutions interm&eacute;diaires, comme celle offerte par Horsch sur son Terrano GX &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un double rouleau. Le premier rouleau plein et lourd est alors d&eacute;mont&eacute;, tandis que le second plus l&eacute;ger &agrave; lames flexibles de type Flex se voit retirer un &eacute;l&eacute;ment sur deux.</p>

<h3>S&rsquo;adapter aux parcelles vallonn&eacute;es</h3>

<p>Encore tr&egrave;s peu utilis&eacute; sur les d&eacute;chaumeurs &agrave; dents, le pilotage &eacute;lectronique ouvre de nouvelles perspectives. Commercialis&eacute; en 2015, le dispositif <a href="https://youtu.be/fiR5oW9_hao" target="_blank" rel="nofollow noopener">ContourTrack</a> des d&eacute;chaumeurs semi-port&eacute;s Karat de Lemken permet, en terrains vallonn&eacute;s, de corriger le comportement de ces longs appareils qui ont tendance &agrave; ne pas piocher assez profond dans les creux et trop sur les bosses. &Agrave; partir d&rsquo;une mesure de pression sur les roues de jauge, un v&eacute;rin allonge ou raccourcit la liaison entre le ch&acirc;ssis et le rouleau, de mani&egrave;re &agrave; maintenir une charge constante sur les roues, gage d&rsquo;une profondeur de travail respect&eacute;e. Cette option impose toutefois une connexion hydraulique Power Beyond sur le tracteur et un surco&ucirc;t de 5&thinsp;200&nbsp;euros HT.</p>

<h3>Pilotage depuis le terminal Isobus</h3>

<p>En pr&eacute;sentant l&rsquo;an dernier son mod&egrave;le<a href="https://youtu.be/wPjYiLksaQQ" target="_blank" rel="nofollow noopener"> Turbo i-Tiller</a>, Kverneland a franchi un nouveau palier en proposant le pilotage Isobus des fonctions hydrauliques de l&rsquo;outil, en lien avec des capteurs sur les v&eacute;rins actionnant le rouleau et les roues de jauge. Une fois un calibrage r&eacute;alis&eacute; avec l&rsquo;outil parall&egrave;le au sol, l&rsquo;utilisateur n&rsquo;a plus qu&rsquo;&agrave; d&eacute;finir sa profondeur de travail sur le terminal. Les r&eacute;glages peuvent &ecirc;tre enregistr&eacute;s pour chaque type d&rsquo;application. Le dispositif de report de charge &laquo;&nbsp;dynamique&nbsp;&raquo; agit en fonction des mesures de pression dans les v&eacute;rins du rouleau et des roues de jauge, de fa&ccedil;on &agrave; garantir un travail homog&egrave;ne dans les terrains vallonn&eacute;s. Lemken va &eacute;galement proposer un pilotage Isobus de son Karat par l&rsquo;interm&eacute;diaire du kit iQblue, autorisant une gestion automatique de la profondeur de travail. Ces fonctionnalit&eacute;s avanc&eacute;es apparaissent s&eacute;duisantes en termes de confort de travail. Il manque cependant de r&eacute;f&eacute;rences pour se prononcer sur leur rentabilit&eacute;. Mais certains pensent d&eacute;j&agrave; &agrave; la prochaine &eacute;tape, qui consistera &agrave; moduler la profondeur de travail en fonction de cartographies de sol ou en lien avec un capteur embarqu&eacute; sur le relevage du tracteur, comme le <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/vers-une-modulation-du-travail-du-sol-en-temps-reel-1" target="_blank">SoilXplorer d&rsquo;AgXtend</a>.</p>
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<div class="outils">
<h2>Chiffre&nbsp;cl&eacute;</h2>

<p>1 cm&nbsp;de terre travaill&eacute;e en trop correspond &agrave; d&eacute;placer 125 t&nbsp;de terre par hectare pour rien.</p>
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<div class="encadre">
<h2>Faciliter le changement des pi&egrave;ces travaillantes</h2>

<p>Passer d&rsquo;un d&eacute;chaumage superficiel &agrave; un travail profond impose le changement des pi&egrave;ces travaillantes mont&eacute;es sur les dents. Pour faciliter la t&acirc;che de l&rsquo;utilisateur, certains constructeurs proposent un syst&egrave;me de changement rapide des pointes (ou socs), &agrave; l&rsquo;instar du Knock-On de Kverneland ou du C-Mix-Clip d&rsquo;Amazone. Toutefois, ces solutions ne suppriment pas le montage par boulon des d&eacute;flecteurs et des ailettes. Lemken se d&eacute;marque sur ce point en utilisant un pied de soc &agrave; d&eacute;montage rapide. L&rsquo;agriculteur peut ainsi disposer de deux jeux de pieds de socs, sur lesquels sont boulonn&eacute;es les pi&egrave;ces travaillantes en fonction de la profondeur de travail voulue. Ce dispositif autorise par ailleurs un changement des pi&egrave;ces us&eacute;es &agrave; l&rsquo;atelier, apr&egrave;s d&eacute;montage des pieds de soc.</p>
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<p>&Agrave; lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/plus-de-400-dechaumeurs-3-et-4-rangees-de-dents" target="_blank">Tableau comparatif sur les d&eacute;chaumeurs &agrave; 3 et 4 rang&eacute;es de dents</a></p>
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Les cultivateurs à trois rangées de dents et plus offrent une large amplitude de profondeur de travail, à condition de bien soigner les réglages et le choix des pièces travaillantes.

Maîtriser la profondeur de travail d’un déchaumeur à dents

<p>Bien connu pour ses <strong>outils frontaux</strong>, le constructeur breton <a href="https://www.labbe-rotiel.com/" target="_blank" rel="nofollow noopener">Labb&eacute; Rotiel</a> innove avec son cultivateur &agrave; dents repliables VTF 4515HY, travaillant sur une largeur de 4,50 m et pouvant &ecirc;tre associ&eacute; &agrave; la tr&eacute;mie frontale d&rsquo;un combin&eacute; de semis. Dot&eacute; de deux larges roues de jauge pivotantes, cet appareil re&ccedil;oit deux extensions repliables hydrauliquement limitant la largeur &agrave; 3 m sur route. Ses 15 dents vibrantes (70x12 mm) espac&eacute;es de 30 cm sont dispos&eacute;es sur deux rang&eacute;es. Les barres &agrave; profil carr&eacute; supportant les dents sont mont&eacute;es sur des supports pivotants, autorisant un <strong>escamotage hydraulique des dents</strong> vers l&rsquo;avant, en m&ecirc;me temps que celui des roues de jauge. En d&eacute;coule un d&eacute;gagement accru, limitant la hauteur de la tr&eacute;mie au transport, gage de <strong>visibilit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute;</strong>. &nbsp;Cet outil de 800 kg favorise par ailleurs le report de charge lorsque la tr&eacute;mie est vide. Le VTF 4515HY impose un seul distributeur double effet sur le relevage avant.</p>



Le breton Labbé Rotiel lance l’outil à dents frontal VTF 4515HY d’une largeur de 4,50 m, compatible avec une trémie frontale.

Labbé Rotiel – Un outil frontal repliable à dents escamotables


<p>Des buses anti-d&eacute;rive et des rampes &agrave; assistance d'air en grandes cultures. Des descentes face par face et des panneaux r&eacute;cup&eacute;rateurs en viticulture. Des pulv&eacute;risateurs &agrave; flux dirig&eacute; ou &agrave; flux tangentiel en arboriculture. Tels sont les mat&eacute;riels &eacute;ligibles au programme d'aide &agrave; l'investissement pour l'acquisition de mat&eacute;riels permettant de r&eacute;duire significativement la d&eacute;rive, mis en place par le minist&egrave;re de l'Agriculture. Les demandes doivent &ecirc;tre formalis&eacute;es sur le site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure de FranceAgriMer. La date limite est fix&eacute;e au 31 d&eacute;cembre 2020, dans la limite dans la limite de 30 millions d'euros de cre&#769;dits disponibles. Le taux d'aide est fix&eacute; &agrave; 30% du co&ucirc;t hors taxe des dispositifs anti-d&eacute;rive. Le montant minimal des d&eacute;penses pr&eacute;sent&eacute;es dans la demande d'aide est fix&eacute; &agrave;&nbsp;500 &euro;&nbsp;et le plafond de d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; par demande &agrave;&nbsp;40&nbsp;000 &euro; HT.</p><h2>Mat&eacute;riels alternatifs</h2><p>Le taux d'aide est port&eacute; &agrave; 40% (avec plafond de d&eacute;pense de 40 000 &euro; HT) pour ce qui concerne certains &eacute;quipements de substitution &agrave; l'usage de produits phytopharmaceutiques identifi&eacute;s dans le r&eacute;f&eacute;rentiel agro&eacute;quipement MAA 2015. Sont &eacute;ligibles des bineuses, des broyeurs, des interceps, des &eacute;cimeuses, des effeuilleuses, des &eacute;pampreuses m&eacute;caniques, des herses &eacute;trille, des houes rotatives, des r&eacute;cup&eacute;rateurs de menues pailles, des rouleaux hacheurs de couverts, des scalpeurs &agrave; dents, des tondeuses port&eacute;es avec satellite ou encore des syst&egrave;mes de guidage.</p>



FranceAgriMer ouvre aujourd’hui son site de téléprocédure dédié au programme d’aide à l’investissement dans des dispositifs anti-dérive sinon dans des matériels de substitution aux produits phyto. 30 M € sont alloués. Premiers inscrits, premiers servis.


Aide aux investissements anti-dérive et alternatifs : c’est maintenant

<p>Apr&egrave;s un premier trimestre 2020 en territoire n&eacute;gatif, le g&eacute;ant du n&eacute;goce de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles <a href="https://bunge.com/sites/default/files/attachments/bunge_reports_second_quarter_2020_results.pdf" rel="nofollow noopener">Bunge voit son b&eacute;n&eacute;fice net revenir dans le vert lors du deuxi&egrave;me trimestre de la m&ecirc;me ann&eacute;e</a>, et m&ecirc;me plus que doubler par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier sur la m&ecirc;me p&eacute;riode. Entre avril et juin 2020, il atteint 516 millions de dollars (M$), contre 214 M$ entre avril et juin 2019. &nbsp;Et ce malgr&eacute; la pand&eacute;mie de Covid-19.</p>

<p>Le b&eacute;n&eacute;fice avant int&eacute;r&ecirc;ts et imp&ocirc;ts de l&rsquo;activit&eacute; commerce de grains du groupe s&rsquo;affiche &agrave; 299 M$ lors du deuxi&egrave;me trimestre 2020, contre 36 M$ l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque. Ceci en raison notamment d&rsquo;une hausse <em>&laquo;&nbsp;des ventes des producteurs br&eacute;siliens, qui ont voulu b&eacute;n&eacute;ficier de la d&eacute;valuation du r&eacute;al, engendrant une hausse des prix int&eacute;rieurs&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Autre motif de satisfaction pour le groupe&nbsp;: les bonnes performances du segment ol&eacute;agineux, dont les b&eacute;n&eacute;fices avant int&eacute;r&ecirc;ts et imp&ocirc;ts se sont &eacute;lev&eacute;s &agrave; 544 M$ entre avril et juin 2020, contre 173 M$ entre avril et juin 2019. Bunge justifie ces bonnes performances notamment par&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;de meilleures marges de trituration de soja en Am&eacute;rique du sud, en Europe et en Asie&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<p>En revanche, le segment biocarburant a souffert, essentiellement du fait des effets de la pand&eacute;mie de Covid-19, qui a fait chuter les cours du p&eacute;trole et de l&rsquo;&eacute;thanol br&eacute;silien, explique Bunge. Le chiffre d&rsquo;affaires du n&eacute;gociant passe de 284 M$ lors du deuxi&egrave;me trimestre 2019 &agrave; 26 M$ lors du deuxi&egrave;me trimestre 2020.</p>



L'activité négoce de grains de Bunge s'est bien comporté lors du deuxième trimestre 2020, malgré la pandémie de Covid-19. Sans surprise, le secteur biocarburant, pénalisé par la crise sanitaire, souffre.

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