Un hiver exceptionnellement doux &agrave; l'origine d'anomalies dans la floraison et la nouaison, un gel printanier dans le couloir rhodanien et la Provence, des intemp&eacute;ries au cours du printemps&nbsp;: telles sont les causes de la chute de la production fran&ccedil;aise d'abricot en 2020. Selon une note de conjoncture d'Agreste, la statistique agricole, la production s'&eacute;tablirait &agrave; 98.200 t, en baisse de 27% par rapport &agrave; 2019 et de 28% par rapport &agrave; la moyenne des r&eacute;coltes 2015-2019. Il s'agirait de la production la plus faible depuis 12 ans, apre&#768;s la re&#769;colte de 2008, frappe&#769;e par un gel se&#769;ve&#768;re.La France n'est pas un cas isol&eacute; en Europe. Selon les estimations du Medfel, l'Italie, qui assure 37% de la production en Europe, verrait sa r&eacute;colte chuter de 50%. Celle de l'Espagne, deuxi&egrave;me producteur (19%), devant la France (18%), reculerait de 15%.<h2>+ 49%</h2>Les trois principaux producteurs europ&eacute;ens &eacute;tant concern&eacute;s par la baisse de production, le prix de l'abricot est rest&eacute; soutenu durant les trois mois de sa pr&eacute;sence sur les &eacute;tals. En juin et juillet, Agreste fait &eacute;tat d'un niveau de prix sup&eacute;rieur respectivement de 46% et 49% par rapport aux m&ecirc;mes mois de l'ann&eacute;e 2019. De mai &agrave; juillet, le chiffre d'affaires national provisoire progresserait ainsi de 8 % sur un an et de 6 % compare&#769; a&#768; la moyenne 2015-2019.En France, la production d'abricot occupe 12.200 ha, une surface relativement stable. En 2019, la balance commerciale faisait ressortir un exc&eacute;dent de 4 668 t, un solde qui tend &agrave; s'amenuiser depuis dix ans.


La production nationale d’abricot devrait baisser de 27% cette année mais le chiffre d’affaires est attendu en hausse de 8%, sous l’effet de prix très soutenus tout au long de la saison. Italie et Espagne, les deux plus gros producteurs européens, sont en effet logés à la même enseigne.


Abricot : les prix compensent la chute des rendements

Des pourcentages de mati&egrave;re s&egrave;che (MS), des densit&eacute;s exprim&eacute;es en kg de mati&egrave;re s&egrave;che par m3 et des vitesses de d&eacute;silage exprim&eacute;es en cm par jour&nbsp;: pour confectionner puis exploiter au mieux son silo d'ensilage de ma&iuml;s, Arvalis convoque les math&eacute;matiques et la physique. L'enjeu n'est pas neutre&nbsp;: il s'agit de limiter les pertes &agrave; la partie congrue, c'est &agrave; dire aux environs de 3%, alors qu'elles peuvent flirter avec les 10% dans les situations les plus critiques. Et si la physique est convoqu&eacute;e, c'est aussi parce que la chimie ne fait pas tout. "Les conservateurs tels que l'acide propionique ou les bacte&#769;ries lactiques he&#769;te&#769;rofermentaires permettent de retarder les e&#769;chauffements, mais ils ne permettront pas de les e&#769;viter totalement, en particulier dans les couches superficielles du silo", &eacute;crit l'institut technique dans un communiqu&eacute;.<h2>Taux de mati&egrave;re s&egrave;che, densit&eacute; et vitesse de d&eacute;silage</h2>Selon Arvalis, l'&eacute;quation id&eacute;ale est la suivante&nbsp;: un taux de mati&egrave;re de 32 %, une densit&eacute; de 220 kg MS/m3 correspond a&#768; une porosite&#769; infe&#769;rieure a&#768; 40 % de nature &agrave; &eacute;viter les e&#769;chauffements et enfin une vitesse de de&#769;silage minimale de 10 cm/jour en pe&#769;riode froide et de 20 cm/jour en pe&#769;riode chaude. Au-del&agrave; de 32 % de mati&egrave;re s&egrave;che, il faut jouer sur le tassement pour diminuer la porosit&eacute;. Probl&egrave;me&nbsp;: il est tr&egrave;s difficile d'accro&icirc;tre la densit&eacute;. A partir de 36%, la densit&eacute; requise est de 250 kg MS/m3, un seuil difficilement atteignable en pratique.La porosit&eacute; est doublement probl&eacute;matique. A la fermeture du silo, la pre&#769;sence d'oxyge&#768;ne retarde l'atteinte des conditions anae&#769;robies ne&#769;cessaires au de&#769;veloppement des bacte&#769;ries lactiques acidifiantes. Pendant ce temps, les micro-organismes inde&#769;sirables occasionnent des pertes et se multiplient. A l'ouverture du silo, une forte porosite&#769; permet a&#768; l'oxyge&#768;ne de pe&#769;ne&#769;trer rapidement et en profondeur dans le fourrage, re&#769;veillant ainsi l'activite&#769; ne&#769;faste des levures et moisissures.


Alors que le fourrage risque de se faire rare et cher, Arvalis rappelle que la réduction des pertes passe par un avancement rapide du front d’attaque, donc par des silos (si possible) dimensionnés en conséquence.


Des silos d’ensilage bien proportionnés, l’assurance antigaspi

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La collecte de bl&eacute; bio subit <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/moisson-2020-des-recoltes-dans-le-rouge-pour-une-annee-noire-en-grandes-cultures" title="Moisson 2020 : des rendements dans le rouge pour une ann&eacute;e noire en grandes cultures">le m&ecirc;me revers que la r&eacute;colte de bl&eacute; conventionnel</a>&thinsp;: la baisse de rendement est estim&eacute;e &agrave; -27&nbsp;% par rapport &agrave; 2019, en raison des <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/en-grandes-cultures-les-exces-de-pluies-hivernales-bousculent-les-assolements" title="En grandes cultures, les exc&egrave;s de pluies hivernales bousculent les assolements">difficult&eacute;s d&rsquo;implantation &agrave; l&rsquo;automne</a> et de la <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/potentiel-de-rendement-affecte-les-cultures-marquees-par-le-travail-de-sape-de-la-meteo" title="Potentiel de rendement affect&eacute; : les cultures marqu&eacute;es par le travail de sape de la m&eacute;t&eacute;o">s&eacute;cheresse printani&egrave;re</a>. L&rsquo;&eacute;cart &agrave; la moyenne quinquennale est plus faible mais r&eacute;el.

<h3>Privil&eacute;gier l&rsquo;alimentation humaine</h3>

Pour 2020, le rendement moyen national du bl&eacute; tendre bio devrait se situer autour de 25&nbsp;q/ha. &laquo;&nbsp;Elle marque surtout le pas dans le Sud-Ouest o&ugrave; les rendements sont compris entre 15 et 25&nbsp;q/ha&nbsp;&raquo;, estime Marianne Sanlaville, responsable Structuration des fili&egrave;res bio &agrave; la Coop&eacute;ration agricole. Ailleurs, la baisse est moins marqu&eacute;e. Partout, la qualit&eacute; est au rendez-vous, pr&eacute;sageant d'une utilisation meuni&egrave;re pour la majorit&eacute; de la r&eacute;colte. Seul hic, un probable manque de disponibilit&eacute;s pour satisfaire une consommation en forte hausse.

<div class="sequence">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/agriculture-biologique-les-cereales-bio-face-au-defi-de-la-massification">Les c&eacute;r&eacute;ales bio face au d&eacute;fi de la massification</a></div>

Un risque pris au s&eacute;rieux par les professionnels, qui craignent que la r&eacute;colte ne permette pas de satisfaire une demande en forte croissance. J&eacute;r&ocirc;me Caill&eacute;, pr&eacute;sident de la commission bio &agrave; la Coop&eacute;ration Agricole, tire ainsi la sonnette d&rsquo;alarme. Il appelle les utilisateurs &agrave; se rapprocher rapidement de leur OS partenaire et invite les fabricants d&rsquo;aliments du b&eacute;tail &agrave; &laquo;&nbsp;utiliser d&rsquo;autres c&eacute;r&eacute;ales que le bl&eacute; tendre pour l&rsquo;alimentation animale&nbsp;&raquo; pour satisfaire la demande en alimentation humaine. La consommation de bl&eacute; tendre bio par la meunerie &eacute;volue fortement depuis 5 ans.

<h3>Accompagner la croissance de la demande</h3>

&Agrave; rythme constant (+15&nbsp;%), les meuniers consommeraient plus de 200&thinsp;000&nbsp;tonnes de c&eacute;r&eacute;ales bio sur la campagne 2020-2021, contre 166&thinsp;530&nbsp;t en 2018-2019. Sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, les fabricants d&rsquo;aliments du b&eacute;tail ont mis en &oelig;uvre 63&thinsp;000&nbsp;t de bl&eacute; tendre bio (+33&nbsp;%). Or, la r&eacute;colte nationale 2020 ne d&eacute;passerait pas 190&thinsp;000&nbsp;t en bio et 60&thinsp;000&nbsp;t en C2 (production issue de la deuxi&egrave;me ann&eacute;e de conversion), soit 250&thinsp;000&nbsp;t au total. Si le nombre d&rsquo;exploitations en conversion est en forte hausse, les surfaces de bl&eacute; tendre bio stagnent&nbsp;pour l&rsquo;instant&thinsp;: le bl&eacute; n&rsquo;est pas une t&ecirc;te de rotation et il faudra attendre les prochaines campagnes pour les voir augmenter nettement.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/bio-en-grandes-cultures-la-nouvelle-generation-de-convertis-bouge-les-lignes" title="Bio en grandes cultures&thinsp;: la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de convertis bouge les lignes">en grandes cultures, la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de convertis bio bouge les lignes</a></div>
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Les rendements en blé bio subissent l’effet des excès climatiques. Vu le niveau de la récolte, les meuniers sont invités à se couvrir au plus vite.

Moisson 2020 : en blé tendre bio , la collecte marque (aussi) le pas

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"La r&eacute;colte d&rsquo;herbe a &eacute;t&eacute; bonne au printemps. Nous avons pu r&eacute;colter 24 ha de d&eacute;rob&eacute;es en premi&egrave;re coupe et une douzaine en seconde coupe un mois plus tard, sans rapporter d'azote. Et en plus, la qualit&eacute; est au rendez-vous.

Par contre, m&ecirc;me si nous ne sommes pas les plus &agrave; plaindre, la situation est pr&eacute;occupante pour nos ma&iuml;s ensilage. On s&rsquo;attend &agrave; faire quasiment moiti&eacute; moins de rendement qu&rsquo;en ann&eacute;e moyenne o&ugrave; on sort 12-13 tMS/ha en moyenne. Cette ann&eacute;e, si on atteint 9-10 tMS/ha pour les 10 premiers hectares sem&eacute;s au 10 avril, ce sera d&eacute;j&agrave; bien. Ce sont surtout les 12 derniers hectares sem&eacute;s (20/05) qui vont mal. La plupart ont &eacute;t&eacute; mal f&eacute;cond&eacute;s&nbsp;; seulement un pied sur trois a des poup&eacute;es. Ils ont commenc&eacute; &agrave; souffrir du sec mi-juillet, et la chaleur les a litt&eacute;ralement br&ucirc;l&eacute;s. Les feuilles sont quasiment toutes jaunes. Avec l&rsquo;eau que l&rsquo;on s&rsquo;est pris mi-ao&ucirc;t, 5 &agrave; 6 ha sont sauvables. Les plantes vont peut-&ecirc;tre se refaire une petite sant&eacute;. Il y a un peu de volume mais la qualit&eacute; ne sera pas au rendez-vous. Heureusement qu&rsquo;on avait fait d&rsquo;excellents rendements ma&iuml;s l&rsquo;an dernier. On a des stocks jusqu&rsquo;&agrave; la Toussaint et on a r&eacute;serv&eacute; 150 t de ma&iuml;s &agrave; l&rsquo;ETA. Esp&eacute;rons que l&rsquo;on pourra toucher une indemnisation de l&rsquo;assurance r&eacute;colte."

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<h2>Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/des-solutions-pour-pallier-le-manque-de-fourrage" target="_blank">Quelques solutions pour pallier un manque de stocks </a></h2>
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Robert Granjon, éleveur laitier en Gaec dans le Rhône, à Meys dans une zone de bas-fonds à 450 m d'altitude, est inquiet pour ses maïs. Il a d'ores et déjà commandé  150 tonnes auprès de son ETA.

" Maïs ensilage : On s'attend à faire quasiment moitié moins de rendement "

La 74e foire agricole de Ch&acirc;lons-en-Champagne a &eacute;t&eacute; annul&eacute;e lundi apr&egrave;s le refus du pr&eacute;fet de la Marne d'accorder une d&eacute;rogation de plus de 5.000 participants par jour en raison de l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus, a annonc&eacute; lundi le commissaire g&eacute;n&eacute;ral de l'&eacute;v&eacute;nement. Deuxi&egrave;me foire agricole de France apr&egrave;s le Salon de l'agriculture, poumon &eacute;conomique en Champagne-Ardenne et traditionnel carrefour politique de la rentr&eacute;e, elle devait se tenir du 4 au 14 septembre, avec pr&egrave;s de 750 exposants. &nbsp; &nbsp;L'&eacute;dition 2019 de la foire de Ch&acirc;lons avait attir&eacute; plus de 250.000 personnes sur dix jours, selon les chiffres communiqu&eacute;s par les organisateurs. &nbsp; &nbsp;"Moins de deux semaines apr&egrave;s avoir eu la confirmation de la r&eacute;ouverture des foires et salons sans jauge limite, nous sommes devant un mur d'incompr&eacute;hension", a d&eacute;clar&eacute; Bruno Forget, commissaire g&eacute;n&eacute;ral de la foire, d&eacute;plorant &ecirc;tre victime "du diktat de la technostructure parisienne".&nbsp;"C'est la mort dans l'&acirc;me que nous devons annuler cette &eacute;dition", avait indiqu&eacute; un peu plus t&ocirc;t M. Forget par SMS adress&eacute; aux&nbsp; partenaires de la foire. "Nos espoirs d'une d&eacute;rogation ont &eacute;t&eacute; vains malgr&eacute;, jusqu'au bout, des tentatives de persuasion. Nous sommes effondr&eacute;s de cette situation en pensant aux exposants et &agrave; tous ces milliers de jeunes qui avaient rendez-vous avec des professionnels pour se rassurer sur leur avenir", poursuit-il. &nbsp; &nbsp;Sauf "miracle"Le pr&eacute;fet de la Marne Pierre N'Gahane avait fond&eacute; vendredi sa d&eacute;cision de refus de d&eacute;rogation sur trois raisons: "l'&eacute;pid&eacute;mie qui semble repartir avec un nombre de jeunes asymptomatiques croissant, un sens de circulation difficile &agrave; organiser tout en respectant les r&egrave;gles de distanciation et l'organisation de concerts o&ugrave; plusieurs milliers de personnes sont pr&eacute;sentes". &nbsp; &nbsp;Le commissaire g&eacute;n&eacute;ral veut encore croire -un petit peu- au miracle. "S'il subsiste un infime espoir, vous imaginez bien que je le saisirai. R&eacute;ponse d&eacute;finitive lundi ou mardi", &eacute;crit-il dans son SMS. "Mais cela sent le roussi pour cette &eacute;dition", affirme-t-il &agrave; l'AFP.Pour Ch&acirc;lons-en-Champagne et sa r&eacute;gion, la facture risque aussi d'&ecirc;tre sal&eacute;e. "L'impact va repr&eacute;senter des dizaines et des dizaines de millions d'euros", estime Ludovic Vachet, co-pr&eacute;sident de l'Union commerciale, industrielle et artisanale, organisatrice de l'&eacute;v&eacute;nement. "La foire, c'est quand m&ecirc;me plus de 3.000 emplois".La foire du Dauphin&eacute; annul&eacute;e &eacute;galementD'autres grandes foires agricoles fran&ccedil;aises p&acirc;tissent du contexte sanitaire. A Romans-sur-Is&egrave;re (Dr&ocirc;me), la foire du Dauphin&eacute;, qui accueille chaque ann&eacute;e quelque 100.000 visiteurs et devait se tenir du 26 septembre au 4 octobre, a &eacute;t&eacute; annul&eacute;e. "C'est un d&eacute;chirement pour toute l'&eacute;quipe qui a travaill&eacute; pendant huit mois et pour les exposants qui ont besoin de cette foire sur le plan &eacute;conomique", a regrett&eacute; aupr&egrave;s du Dauphin&eacute; lib&eacute;r&eacute; son directeur, Michel Vagnoux, disant avoir tent&eacute; en vain d'obtenir une d&eacute;rogation aupr&egrave;s de la pr&eacute;fecture.A Saint-Gervais, en Haute-Savoie, le comit&eacute; d'organisation de la foire agricole pr&eacute;vue le 18 octobre a quant &agrave; lui pr&eacute;f&eacute;r&eacute; annuler la manifestation. Il "ne veut pas &ecirc;tre responsable d'une diffusion de la Covid-19", alors que "la foire est r&eacute;put&eacute;e pour son ambiance festive et conviviale", selon un communiqu&eacute; diffus&eacute; par la mairie.


Le préfet de la Marne a refusé d'accorder une dérogation qui aurait permis d’accueillir plus de 5000 visiteurs par jour, une jauge imposée par l’épidémie de coronavirus. Dans la Drôme, la foire du Dauphiné est également annulée.


Les foires de Châlons-en-Champagne et du Dauphiné annulées

La fin de l'&eacute;pisode caniculaire et les orages qui s'abattent ici ou l&agrave; ne signent pas la fin de la s&eacute;cheresse. Selon Propluvia, le site du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique charg&eacute; de recenser les mesures de suspension ou de limitation prises par les pr&eacute;fets, 78 d&eacute;partements sont d&eacute;sormais concern&eacute;s par des arr&ecirc;t&eacute;s restreignant l'usage de l'eau. Ils &eacute;taient 76 lors de la derni&egrave;re livraison hebdomadaire, le Gers et l'H&eacute;rault &eacute;tant d&eacute;sormais concern&eacute;s.&nbsp;Dans les zones en question, l'arr&ecirc;t des pr&eacute;l&egrave;vements non prioritaires, y compris les pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; des fins agricoles, sont interdits, conform&eacute;ment &agrave; l'article L.211-3 II-1&deg; du Code de l'environnement.A ce jour, restent relativement &eacute;pargn&eacute;s la Bretagne, les Hauts-De-France, la Normandie et le Sud de l'Occitanie.<h2>Juillet le plus sec depuis 1959</h2>La situation est la cons&eacute;quence d'un mois de juillet particuli&egrave;rement aride. Selon M&eacute;t&eacute;o France, le mois de juillet a &eacute;t&eacute; exceptionnel par sa quasi absence de pr&eacute;cipitations, avec un d&eacute;ficit atteignant 81%. S'il n'a &eacute;pargn&eacute; aucune r&eacute;gion, le d&eacute;ficit a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s marqu&eacute; dans le Sud-Ouest, qui n'a re&ccedil;u que 8 % des pr&eacute;cipitations normales. Les pr&eacute;cipitations cumul&eacute;es depuis le 1er mars 2020 sont nettement d&eacute;ficitaires dans le Nord, le Nord-Est et le Centre-Est. Seule le Sud-Est demeure en exc&eacute;dent. L'indice d'humidit&eacute; des sols au 1er ao&ucirc;t 2020 &eacute;tait d&eacute;ficitaire sur la majorit&eacute; du territoire &agrave; l'exception de la Bretagne et de quelques zones &eacute;parses autour du littoral m&eacute;diterran&eacute;en.La temp&eacute;rature moyenne du mois de juillet s'est &eacute;tablie &agrave; 21,8 &deg;C en France m&eacute;tropolitaine, soit + 0,8 &deg;C par rapport &agrave; la normale.


Le Gers et l'Hérault ont rejoint la liste des départements concernés par des arrêtés restreignant l’usage de l’eau, au nombre de 173 dans toute la France. Selon Météo France, le mois de juillet a été le plus sec jamais enregistré depuis 1959.


La sécheresse ne faiblit pas

La F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) a fait ses comptes&nbsp;: si les &Eacute;tats-Unis continuent d'appliquer des droits de douane suppl&eacute;mentaires de 25% sur les vins tranquilles fran&ccedil;ais, la fili&egrave;re pourrait perdre, sur un an, l'&eacute;quivalent de 500 millions de dollars de chiffre d'affaires vers cette destination, soit 415 millions d'euros. Or, rien n'indique que le pr&eacute;sident am&eacute;ricain, qui a confirm&eacute; la semaine derni&egrave;re la poursuite des sanctions, ne change de fusil d'&eacute;paule d'ici au 18 octobre prochain,&nbsp;soit un an apr&egrave;s l'entr&eacute;e en vigueur des sanctions.La fili&egrave;re vitivinicole est une victime collat&eacute;rale d'une bataille juridique entre Boeing et Airbus, sur fond d'aides publiques indues. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a accord&eacute; aux Etats-Unis le droit de taxer l'&eacute;quivalent de 7,5 milliards de dollars des biens et services europ&eacute;ens.Outre les avions, les vins fran&ccedil;ais mais aussi espagnols, l'huile d'olive espagnole, le whisky &eacute;cossais et les fromages de toute l'Europe sont affect&eacute;s. S'agissant des vins, les conditionnements en vrac, les effervescents et les alcools titrant plus de 14% sont &eacute;pargn&eacute;s. "Nous demandons une nouvelle fois aux autorit&eacute;s fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes de mettre en place les n&eacute;cessaires dispositifs d'accompagnement des entreprises pour compenser les effets n&eacute;fastes des sanctions am&eacute;ricaines", a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; C&eacute;sar Giron, pr&eacute;sident de la FEVS. "Nos entreprises sont victimes d'un conflit qui nous est &eacute;tranger et qui rel&egrave;ve d'une n&eacute;gociation entre Etats".<h2>Les vins et spiritueux fran&ccedil;ais &agrave; la merci des &Eacute;tats-Unis</h2>En 2019, selon la FEVS, le montant des exportations de vin fran&ccedil;ais aux &Eacute;tats-Unis s'est &eacute;lev&eacute; &agrave; 1,83 milliards d'euros, enregistrant une hausse de 10,3% par rapport &agrave; 2018. Les &Eacute;tats-Unis confortaient ainsi leur premi&egrave;re place en assurant 19,8% du march&eacute; total des vins fran&ccedil;ais &agrave; l'export, devant le Royaume-Uni (12,8%) et l'Allemagne (7,9%). En 2009, les exportations de vins et spiritueux fran&ccedil;ais vers les &Eacute;tats-Unis s'&eacute;levaient &agrave; 1,34 milliards d'euros.&nbsp;Elles repr&eacute;sentaient alors 17% de exportations fran&ccedil;aise du secteur.Dans le domaine des spiritueux (non concern&eacute; par les taxes), le march&eacute; am&eacute;ricain est encore plus vital puisqu'il repr&eacute;sente &agrave; lui seul 40,4 % des exportations, soit 1,88 milliards d'euros en 2019, devant Singapour (12,2%) et la Chine (10,3%).La FEVS appelle &agrave; une r&eacute;solution rapide du conflit. "Aux Etats-Unis, comme dans le reste du monde ou en France, notre secteur est lourdement impact&eacute; par la crise &eacute;conomique et sanitaire li&eacute;e &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19 et le niveau extr&ecirc;mement &eacute;lev&eacute; d'incertitudes qu'elle g&eacute;n&egrave;re", rappelle son pr&eacute;sident. "Face &agrave; cette situation, le soutien actif du gouvernement reste essentiel et, plus que jamais, urgent pour aider le secteur des vins et spiritueux &agrave; traverser cette phase particuli&egrave;rement difficile".Le 5 ao&ucirc;t dernier, le gouvernement a rehauss&eacute; de 80 millions d'euros, pour le porter &agrave; 250 millions d'euros, son soutien &agrave; la fili&egrave;re. Des aides uniquement destin&eacute;es &agrave; pallier les m&eacute;faits de la crise sanitaire.


Depuis leur entrée en vigueur le 18 octobre 2019, les sanctions américaines contre les vins français ont entrainé une chute de 35% des exportations de vins tranquilles outre-Atlantique, selon la FEVS. Les États-Unis sont de loin le premier marché export pour les vins et spiritueux français.


415 millions € sur un an  : la filière vin trinque au différent aéronautique UE-USA

Les questions li&eacute;es au travail sont de plus en plus centrales dans les &eacute;levages. <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/viables-et-vivables-avec-pres-de-100-velages-par-umo">Cette th&eacute;matique multi-facette</a> prend en compte &agrave; la fois le temps pass&eacute;, l&rsquo;efficacit&eacute;, la p&eacute;nibilit&eacute;, la s&eacute;curit&eacute;, les relations humaines et le ressenti de l&rsquo;&eacute;leveur. Afin d&rsquo;accompagner les &eacute;leveurs bovins viande sur le sujet, les Chambres d&rsquo;agriculture des Pays-de-la-Loire et des Deux-S&egrave;vres ont &eacute;labor&eacute; deux questionnaires d&rsquo;une dizaine de questions. L&rsquo;objectif&nbsp;: r&eacute;aliser un &eacute;tat des lieux de son temps de travail et initier une r&eacute;flexion pour faire &eacute;voluer la situation au besoin. 

Le premier questionnaire permet de se tester sur le travail en g&eacute;n&eacute;ral sur son exploitation. Le second apporte une &eacute;valuation du fonctionnement de l&rsquo;atelier bovins viande. L&rsquo;ensemble renseigne sur sa situation.

Des pistes d&rsquo;am&eacute;lioration existent. Les Chambres d&rsquo;agriculture des Pays-de-la-Loire et des Deux-S&egrave;vres en ont r&eacute;sum&eacute;es au travers de <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/publications/publications-des-pays-de-la-loire/detail-de-la-publication/actualites/ameliorer-le-travail-en-elevages-bovins-viande-osons-parler-travail/" rel="nofollow noopener">11 fiches solutions disponibles sur leur site internet. </a>

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Lire aussi: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/simplifier-le-travail-pour-gerer-seul-un-cheptel-de-125-vaches">Chez Florent Calm&egrave;s : simplifier le travail pour g&eacute;rer seul un cheptel de 125 vaches</a>

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/135-aubrac-en-terres-bourbonnaises"> "On a simplifi&eacute; la conduite de nos 135 vaches"</a>

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/mon-systeme-est-bien-organise-pour-beaucoup-de-travail">&nbsp;"Mon syst&egrave;me est bien organis&eacute; pour beaucoup de travail"&nbsp; </a>

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Onze fiches solutions sont &agrave; retrouver sur le site des Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire et des Deux-S&egrave;vres :

<ol><li>B&acirc;timent &agrave; &eacute;vacuation arri&egrave;re des fumiers</li>
	<li>Distribuer l&rsquo;aliment pour 2-3 jours</li>
	<li>G&eacute;rer des grands lots</li>
	<li>Grouper les v&ecirc;lages</li>
	<li>La contention</li>
	<li>La m&eacute;langeuse pour gagner en efficience</li>
	<li>La pailleuse pour gagner en p&eacute;nibilit&eacute;, s&eacute;curit&eacute; et temps</li>
	<li>Le box de v&ecirc;lage</li>
	<li>Le p&acirc;turage tournant de grands lots</li>
	<li>L&rsquo;affouragement du foin en libre-service</li>
	<li>Suivi des v&ecirc;lages par un outil connect&eacute;</li>
</ol>&nbsp;

Les Chambres d’agriculture des Pays de la Loire et des Deux-Sèvres proposent aux éleveurs de se tester sur le travail dans leur exploitation et plus particulièrement dans le fonctionnement de l’atelier bovins viande par le biais de deux questionnaires. 11 fiches présentent par ailleurs des exemples de solutions.

11 fiches solutions pour améliorer le travail en élevages bovins viande

Apr&egrave;s le Modef, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne marque &agrave; son tour sa diff&eacute;rence sur le dossier de la jaunisse de la betterave. Alors que le gouvernement s'est engag&eacute; &agrave; r&eacute;autoriser temporairement et sous conditions l'emploi de semences trait&eacute;es avec des n&eacute;onicotino&iuml;des, le syndicat attaque la d&eacute;cision sur plusieurs fronts, &agrave; commencer par celui de la nuisibilit&eacute; de la maladie. "En 2019, la gravit&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts dus &agrave; la jaunisse nanisante est rest&eacute;e tr&egrave;s faible avec en moyenne 1,5 % de la surface touch&eacute;e &agrave; l'&eacute;chelle nationale", &eacute;crit la Conf&eacute;d&eacute;ration dans un communiqu&eacute;. "Les d&eacute;g&acirc;ts sont probablement plus importants cette ann&eacute;e, mais l'incidence &eacute;conomique globale de la jaunisse ne sera pas aussi catastrophique qu'affirm&eacute;". Sans nier la r&eacute;alit&eacute; des cas d'attaque s&eacute;v&egrave;re, le syndicat redoute un recours g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; aux semences trait&eacute;es en 2021 en lieu et place d'un usage circonstanci&eacute;.<h2>"Des alternatives existent"</h2>La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne reste oppos&eacute;e &agrave; l'utilisation de tous les n&eacute;onicotino&iuml;des &agrave; "la demi-vie tr&egrave;s longue", mena&ccedil;ant l'Homme de "toxicit&eacute; neurologique, perturbation endocrinienne, g&eacute;notoxicit&eacute; et cytotoxicit&eacute;", sans compter les effets sur les invert&eacute;br&eacute;s terrestres et aquatiques, les insectes pollinisateurs, les oiseaux, les poissons, les amphibiens et les bact&eacute;ries. Le syndicat rappelle que des insecticides moins dangereux ont apport&eacute; la preuve de leur efficacit&eacute;, se r&eacute;f&eacute;rant aux travaux de l'Institut technique de la betterave relat&eacute;s dans le Betteravier fran&ccedil;ais en d&eacute;but d'ann&eacute;e. "Les alternatives existent", affirme la Conf. "Elles n&eacute;cessitent de repenser les modes de production en pla&ccedil;ant les cultures dans un &eacute;cosyst&egrave;me comportant des ravageurs mais aussi des alli&eacute;s.&nbsp;La sant&eacute; des plantes ne peut &ecirc;tre pens&eacute;e de fa&ccedil;on isol&eacute;e. Haies, rotations assez longues, taille raisonnable des parcelles, diverses m&eacute;thodes de lutte biologique dont la&nbsp;conservation des habitats des auxiliaires, biostimulants, traitements aux huiles essentielles,&nbsp;etc. peuvent permettre de mieux r&eacute;guler les populations de pucerons".<h2>Les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes aux herbicides dans le viseur</h2>Le syndicat voit dans l'&eacute;pisode des n&eacute;onicotino&iuml;des un sympt&ocirc;me du jusqu'au-boutisme productif qui pr&eacute;vaut depuis la suppression des quotas et du prix minimal garanti. "Pouss&eacute;e par les industriels priv&eacute;s ou coop&eacute;ratifs,&nbsp;la comp&eacute;tition internationale sur la production du sucre, alcool et amidon, pour l'alimentation ou l'&eacute;nergie, conduit la majorit&eacute; des paysan&middot;ne&middot;s dans le mur et pousse &agrave; des modes de production intensifs et sp&eacute;cialis&eacute;s au d&eacute;triment de la durabilit&eacute; des agro&eacute;cosyst&egrave;mes et de la biodiversit&eacute;". Le syndicat n'&eacute;pargne pas la CGB et la FNSEA qui "entra&icirc;nent leurs adh&eacute;rent&middot;e&middot;s dans le repli de la victimisation".Sur un autre sujet, les pouvoirs publics en prennent aussi pour leur grade, le gouvernement ayant, selon la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, pass&eacute; outre les "injonctions du Conseil d'&Eacute;tat l'obligeant &agrave; publier au plus tard le 7 ao&ucirc;t le d&eacute;cret engageant la r&eacute;glementation comme OGM des vari&eacute;t&eacute;s rendues tol&eacute;rantes aux herbicides de colza CL", "un signal d&eacute;sastreux allant dans le sens de la protection d'int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques particuliers aux&nbsp;d&eacute;pens&nbsp;de l'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral".


Le syndicat relativise l’impact de la jaunisse et estime que la compétition internationale prévalant dans la filière betterave-sucre "conduit la majorité des producteurs dans le mur et pousse à des modes de production intensifs et spécialisés au détriment de la durabilité des agroécosystèmes et de la biodiversité".


La Confédération paysanne opposée à la réintroduction des néonicotinoïdes

Des mat&eacute;riels de marques diff&eacute;rentes, des consoles de marques diff&eacute;rentes, des plateforme Cloud diverses et vari&eacute;es mais au final, la possibilit&eacute; de transf&eacute;rer les donn&eacute;es de l'un &agrave; l'autre&nbsp;: c'est ce &agrave; quoi s'emploient tous les constructeurs, bien conscients que l'interop&eacute;rabilit&eacute; des donn&eacute;es est la seule voie &agrave; emprunter pour procurer &agrave; tout &agrave; chacun, les b&eacute;n&eacute;fices de la num&eacute;risation de l'agriculture. Chez John Deere, la plateforme Cloud de gestion d'exploitation se nomme Operations Center et sa d&eacute;clinaison mobile MyOperations, deux services gratuits, un syst&egrave;me ouvert &agrave; ce jour &agrave; de pr&egrave;s de 200 d&eacute;veloppeurs dans le domaine des logiciels de gestion, la de cartographie, des stations m&eacute;t&eacute;o etc.<h2>Cl&eacute; USB ou smartphone</h2>Dans sa nouvelle version, la plateforme Operations Center est apte &agrave; int&eacute;grer les donn&eacute;es en provenance de diff&eacute;rentes consoles embarqu&eacute;es dans les machines, pour peu qu'elles soient conformes &agrave; la norme ISOXML. Le transfert s'op&egrave;re au moyen d'une cl&eacute; USB alors qu'il s'effectue en temps r&eacute;el et sans fil en pr&eacute;sence de machines de la marque, via le service JDLink Connect. Les donne&#769;es peuvent en outre e&#770;tre e&#769;change&#769;es via un smartphone par le biais d'une carte me&#769;moire de&#769;die&#769;e. a&#768; l'aide de l'application MyTransfer.Il est e&#769;galement possible de documenter manuellement certains travaux effectue&#769;s au champ, via l'appli mobile MyOperations. La documentation manuelle est actuellement disponible pour la pre&#769;paration du sol, le semis et la protection des cultures, tels que l'e&#769;pandage d'engrais et la pulve&#769;risation. Les donne&#769;es de re&#769;colte devraient e&#770;tre ajoute&#769;es prochainement.


La nouvelle version de l’Operations Center sur MyJohnDeere.com permet d’importer des données de documentation et de limites de parcelles au format ISOXML depuis d’autres consoles ou portails que ceux du constructeur. Sans surcoût.


John Deere sur la voie de l’interopérabilité numérique en flottes mixtes

Un stock fourrager presque exclusivement sur pied, des chantiers de r&eacute;colte et de distribution d'aliment r&eacute;duits &agrave; la portion congrue, pas de b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; du fait d'une conduite en plein air int&eacute;gral, un parasitisme r&eacute;duit au minimum gr&acirc;ce au p&acirc;turage (super) dynamique, la r&eacute;introduction d'animaux dans un bassin parisien toujours plus c&eacute;r&eacute;alier, tout en conservant 80% de la sole en cultures de vente, une fertilit&eacute; des sols en voie de restauration, une diversification des revenus, l'ouverture &agrave; la vente directe gr&acirc;ce aux caissettes d'agneau&nbsp;vendues sur le&nbsp;site internet tout frais&nbsp;de la Ferme de Magnanville : tel est le syst&egrave;me d'exploitation adopt&eacute; par Baptiste Nicolle, 25 ans, exploitant 124 ha &agrave; Fr&eacute;ville-du-G&acirc;tinais (Loiret).&nbsp; "L'id&eacute;e de d&eacute;velopper un &eacute;levage de mouton m'a &eacute;t&eacute; souffl&eacute;e par mon p&egrave;re et mon oncle", explique le jeune &eacute;leveur. "Eux-m&ecirc;mes &eacute;l&egrave;vent des porcs et des volailles".<h2>Programme Poscif</h2>L'installation de Baptiste Nicolle en 2018 co&iuml;ncide avec le lancement du programme de recherche et d&eacute;veloppement "P&acirc;turage Ovin en Syst&egrave;me C&eacute;r&eacute;alier en &Icirc;le-de-France" (Poscif), pilot&eacute; par l'association Agrof'&icirc;le, laur&eacute;at de l'appel &agrave; projet Ademe Graine, avec le concours de l'ACTA, de l'INRAE, de l'espace-test Les Champs des Possibles, du Centre inter-r&eacute;gional d'information et de recherche en production ovine (CIIRPO) et de l'Institut de l'Elevage.Le projet, qui court de 2018 &agrave; 2021, vise &agrave; valoriser la diversit&eacute; de biomasse v&eacute;g&eacute;tale disponible au sein des syst&egrave;mes de culture c&eacute;r&eacute;aliers franciliens, p&acirc;turables en automne et en hiver. Si les couverts d'interculture sont &eacute;videmment dans la cible, des cultures de vente telles que le bl&eacute; ou le colza sont &eacute;galement concern&eacute;es.<div class="citation">
 "L&#039;id&eacute;e, c&#039;est de ne pas taper le syst&egrave;me racinaire du bl&eacute;. "
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"Je fais p&acirc;turer mes brebis sur mes parcelles de bl&eacute; environ un mois, en f&eacute;vrier, avant le stade &eacute;pi 1 cm", explique l'&eacute;leveur. "Pour ne pas alt&eacute;rer le rendement du bl&eacute;, il faut les changer de place tous les jours, via un syst&egrave;me de p&acirc;turage tournant dynamique. L'id&eacute;e, c'est de ne pas taper le syst&egrave;me racinaire du bl&eacute;. Au final, je r&eacute;colte en moyenne 70 q/ha, un rendement identique &agrave; celui enregistr&eacute; sur des bandes test".<h2>&Eacute;levage autonome et &eacute;conome</h2>Avant de p&acirc;turer les bl&eacute;s, les brebis ont fait office de broyeurs dans les couverts associant colza fourrager et tournesol implant&eacute;s au semis direct en &eacute;t&eacute;, ce qui fait dire &agrave; l'agriculteur que la brebis est une "super moissonneuses devant, avec un &eacute;pandeur derri&egrave;re". Une autre formulation de la synergie cultures-&eacute;levage.Au printemps, les brebis agn&egrave;lent dans les m&eacute;teils de seigle, triticale, f&eacute;verole et pois, qui pr&eacute;c&egrave;dent le ma&iuml;s. Les prairies et la luzerne permettent de passer l'&eacute;t&eacute;. Environ 100 ha des 124 ha sont r&eacute;serv&eacute;s &agrave; la culture du bl&eacute;, du bl&eacute; dur, de la f&eacute;verole, de l'orge de printemps et du ma&iuml;s, ce qui n'emp&ecirc;che pas l'exploitation d'&ecirc;tre autonome en fourrage, avec cette singularit&eacute; de disposer de l'essentiel du stock sur pied.<div class="citation">
 "Amener les brebis &agrave; l&#039;aliment et pas l&#039;inverse."
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"Je fonctionne avec environ 10 tonnes de foin, ce qui, rapport&eacute; &agrave; 500 brebis, &eacute;quivaut &agrave; cinq jours de stock", d&eacute;clare Baptiste Nicolle. Autonome, l'&eacute;levage s'av&egrave;re aussi &eacute;conome. La race y est pour beaucoup. "Les Wairere Romney peuvent rester &agrave; l'ext&eacute;rieur 365 jours par an&nbsp;et m&ecirc;me en hiver, elles pr&eacute;servent leur &eacute;tat corporel sur les couverts", poursuit-il. "Je n'ai donc pas de b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; &agrave; l'&eacute;levage, mais en contrepartie, je ne compte ni les kilom&egrave;tres de cl&ocirc;ture, ni les kilom&egrave;tres que je r&eacute;alise pour les faire tourner d'une parcelle &agrave; l'autre".Le p&acirc;turage tournant dynamique a aussi des vertus en terme de pr&eacute;vention contre le parasitisme. Dernier point&nbsp;: le parc de mat&eacute;riels est &eacute;galement optimis&eacute;.&nbsp; "Le principe, c'est d'amener les brebis &agrave; l'aliment et pas l'inverse ".<h2>Vente directe sur internet</h2>Avec le temps, le jeune &eacute;leveur esp&egrave;re aussi capitaliser sur une am&eacute;lioration de la fertilit&eacute; de ses sols mais il lui faudra attendre quelques ann&eacute;es, car il a r&eacute;cup&eacute;r&eacute; des terres "vid&eacute;es" lors de son installation.D'un point de vue &eacute;conomique, la situation est &eacute;galement tendue compte tenu du fait qu'il a consenti un gros investissement de d&eacute;part dans l'achat de foncier. Le partage des exp&eacute;riences dans le cadre du projet Poscif est aussi de nature &agrave; m&eacute;nager des marges de progr&egrave;s dans la conduite de l'exploitation.Et puis il y a la vente directe de caissettes d'agneau, tout juste &eacute;trenn&eacute;e, promise &agrave; monter en puissance avec le temps (et qui pourrait s'&eacute;toffer avec la viande de porc et de volaille du p&egrave;re et de l'oncle), et qui au-del&agrave; de la question &eacute;conomique, &eacute;tait un autre fondement du projet. De la moissonneuse &agrave; l'&eacute;pandeur mais aussi de la fourche &agrave; la fourchette.

Dans le Loiret, Baptiste Nicolle a (ré)introduit dans son assolement céréalier une troupe de 500 brebis Wairere Romney à (relativement) peu de frais mais aux bénéfices agronomiques multiples. Le pâturage des couverts, du blé, des méteils ou encore de la luzerne, permet de valoriser le maximum de biomasse 365 jours par an.

"La brebis, une moissonneuse devant, un épandeur derrière"

"On prend des mesures exceptionnelles pour accompagner les agriculteurs face &agrave; des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse qui ne cessent de se r&eacute;p&eacute;ter", a d&eacute;clar&eacute; sur Franceinfo le ministre qui a aussi confirm&eacute; qu'une "part significative" du volet agricole du plan de relance de l'&eacute;conomie devant &ecirc;tre annonc&eacute; le 25 ao&ucirc;t sera consacr&eacute;e &agrave; "l'adaptation de nos cultures au changement climatique"."Pour tous les d&eacute;partements qui pourront relever de la calamit&eacute; agricole", le ministre a indiqu&eacute; qu'il serait "tr&egrave;s vigilant" afin que les agriculteurs concern&eacute;s puissent en b&eacute;n&eacute;ficier. "Quand est-ce que cela se passe ? A la fin de l'&eacute;pisode de s&eacute;cheresse, on constate les cons&eacute;quences des diminutions de rendement et on fait ces d&eacute;clarations (...) qui donnent lieu ensuite &agrave; des accompagnements financiers", a dit le ministre sans donner le montant du budget.<h2>Mesures de court terme</h2>Dans les mesures d'urgence, outre le feu vert &agrave; l'utilisation des jach&egrave;res pour nourrir le b&eacute;tail et au d&eacute;calage des dates de semis impos&eacute;s par la politique agricole commune (PAC), d&eacute;j&agrave; annonc&eacute;s, le ministre a &eacute;voqu&eacute; le versement anticip&eacute; d'acomptes "plus &eacute;lev&eacute;s" de la PAC (port&eacute;s &agrave; 70% pour les aides d&eacute;coupl&eacute;es et 85% pour l'ICHN), et des "des d&eacute;gr&egrave;vements individuels ou collectifs de taxe sur le foncier non b&acirc;ti" pour les r&eacute;gions les plus sinistr&eacute;es."Des reports ou all&eacute;gements des cotisations sociales des exploitants agricoles pour les agriculteurs les plus en difficult&eacute; pourront &ecirc;tre mis en place, a &eacute;galement indiqu&eacute; le minist&egrave;re de l'Agriculture. Ces exploitants peuvent d&egrave;s maintenant solliciter un &eacute;ch&eacute;ancier aupr&egrave;s de leur caisse de Mutualit&eacute; Sociale Agricole".En d&eacute;but de semaine, le pr&eacute;sident du Modef Pierre Thomas avait demand&eacute; l'activation du fonds national de gestion des risques agricoles (FNGRA) pour indemniser les agriculteurs expos&eacute;s aux d&eacute;g&acirc;ts de la s&eacute;cheresse. La pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert avait demand&eacute; aussi des all&egrave;gements de charge voire des &eacute;chelonnements de remboursements bancaires pour les entreprises agricoles."Au del&agrave; de ces mesures de tr&egrave;s court terme, agronomiques et financi&egrave;res, il faut surtout pr&eacute;parer l'avenir, c'est l'objectif du plan de relance o&ugrave; une part cons&eacute;quente du volet agricole du plan de relance sera consacr&eacute;e &agrave; l'adaptation de notre agriculture aux effets du changement climatique", a ajout&eacute; le ministre.<h2>Usages de l'eau</h2>Sur ce volet il a cit&eacute; trois exemples : le financement de l'achat de mat&eacute;riaux de protection contre la gr&ecirc;le, le financement de la recherche pour trouver des semences plus adapt&eacute;es aux bouleversements climatiques, et l'am&eacute;lioration de la gestion des ressources, en particulier en eau. "Apr&egrave;s la s&eacute;cheresse, il y a des orages tr&egrave;s violents, de la gr&ecirc;le : aujourd'hui, on a des mat&eacute;riaux pour se prot&eacute;ger contre ces ph&eacute;nom&egrave;nes, qui co&ucirc;tent cher, il faut pouvoir les financer pour accompagner nos agriculteurs", a ajout&eacute; le ministre.Pour la gestion de l'eau, M. Denormandie a jug&eacute; "absolument pas normal" qu'un projet de construction de bassin de r&eacute;tention d'eau puisse "prendre 8 &agrave; 10 ans" et &eacute;voqu&eacute; des "mesures de simplification" &agrave; engager&nbsp;"dans la concertation" afin d'&eacute;viter "les conflits d'usage".

Le gouvernement va permettre l'ouverture du régime des indemnisations pour calamités aux agriculteurs et éleveurs victimes de la sécheresse qui devraient aussi bénéficier d'autres aides à la trésorerie d'urgence comme certains dégrèvements fiscaux, a annoncé le 14 août le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.

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