A Barcelone en Espagne, le march&eacute; de gros Mercabarna &nbsp;a annonc&eacute; fin novembre l&rsquo;ouverture de Biomarket, le premier march&eacute; de gros d&rsquo;Europe exclusivement d&eacute;di&eacute; aux fruits et l&eacute;gumes bio et le premier march&eacute; de gros d&rsquo;aliments bio en Espagne. Avec Biomarket, Mercabarna esp&egrave;re capter 20 % du volume total de fruits et l&eacute;gumes bio vendus en Catalogne, soit 23 662 t la premi&egrave;re ann&eacute;e. L&rsquo;objectif &agrave; termes&nbsp;: 50 % des volumes, soit 78 100 t d'ici 2031.

<h3>Un deuxi&egrave;me espace de vente directe pour fin 2021</h3>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/biomarket-sort-de-terre">Comme annonc&eacute; dans FLD il y a un an</a>, le march&eacute; de 5 M&euro; et 8 900 m2 (dont 2&nbsp;568 m2 de surfaces commerciales) abrite 21 points de vente&nbsp;: 16 pour des grossistes, 2 pour des coop&eacute;ratives agricoles, 3 pour des grossistes multi-produits (l&eacute;gumineuses, c&eacute;r&eacute;ales, noix, p&acirc;tes, riz, produits laitiers, huiles, vinaigre, boissons&hellip;) et un espace d&eacute;di&eacute; aux petits producteurs locaux. &laquo;&nbsp;Biomarket dispose d'un espace de 131 m2 pour la vente directe de 9 petits agriculteurs locaux. Ceux-ci peuvent occuper l'espace dont ils ont besoin, en fonction de leur r&eacute;colte du jour. Il est aussi pr&eacute;vu fin du premier trimestre 2021 un autre espace de pr&egrave;s de 190 m2 pour la vente de produits locaux, principalement fruits et l&eacute;gumes, mais aussi multi-produits, ouvert &agrave; tous les producteurs de Catalogne&nbsp;&raquo;, souligne Mercabarna.

Dédiés au commerce de gros des fruits et légumes bio, Biomarket a aussi vocation d’accueillir des petits producteurs locaux.

Mercabarna ouvre Biomarket, plus grand marché de gros de fruits et légumes bio d’Europe

&laquo;&nbsp;Il y a deux types de consommateurs. Ceux qui ne regardent pas l&rsquo;&eacute;tiquette et ceux qui font attention. Pour ceux-l&agrave;, acheter du made in France et du bio a du sens.&nbsp;&raquo; C&rsquo;est &agrave; partir de ce constat que Paul Boyer a pris le pari d&rsquo;implanter &agrave; Evrecy un outil industriel de production de T-shirts en lin bio. Paul Boyer travaille dans le secteur de la mode &eacute;thique depuis 2003, quand il cr&eacute;e une marque de mode en coton bio. Quand le Toulousain arrive en Normandie, il d&eacute;couvre le lin. &laquo;&nbsp;La fili&egrave;re lin a des atouts que d&rsquo;autres n&rsquo;ont pas. C&rsquo;est la seule fibre textile locale, avec un impact environnemental positif et commercialisable en circuit court. J&rsquo;ai creus&eacute; l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;une filature, mais il faut des d&eacute;bouch&eacute;s. Il n&rsquo;y avait pas d&rsquo;acteurs de la transformation. On conna&icirc;t la chemise et le pantalon en lin, mais pas le T-shirt tricot&eacute;, plus sportswear. La maille de lin apporte de l&rsquo;&eacute;lasticit&eacute; au fil, qui est solide et nerveux. Le T-shirt est un produit de mode qui parle au plus grand nombre.&nbsp;&raquo;

<h3>Jauge &agrave; 100 000</h3>

En 2017, il lance une &eacute;tude de faisabilit&eacute;. Le d&eacute;fi est de rendre la fabrication des T-shirts en France et plus pr&eacute;cis&eacute;ment en Normandie, premi&egrave;re r&eacute;gion mondiale productrice de lin, rentable. &laquo;&nbsp;On cherche le co&ucirc;t unitaire le plus faible possible. La confection d&rsquo;un T-shirt compte 10 &agrave; 15 &eacute;tapes.&nbsp;Plus on produit d&rsquo;unit&eacute;s, plus on divise par le nombre de pi&egrave;ces les temps de mise en place, de commercialisation, etc. &raquo;. LINportant met le cap sur la production &laquo;&nbsp;en gros volume d&rsquo;un unique produit pour gagner en efficacit&eacute;. La jauge est plac&eacute;e &agrave; 100&nbsp;000 T-shirts par an.&nbsp;&raquo; Les T-shirts sont vendus aux professionnels des marques. &laquo;&nbsp;On a une position de fabricant. &raquo;

<h3>1 ha pour 4&nbsp;500 T-shirts</h3>

Deux ans plus tard, LINportant na&icirc;t sous forme de coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;Pour 100&nbsp;000 T-shirts, il faut compter 20 &agrave; 25 t de fils, qui repr&eacute;sentent une trentaine d&rsquo;hectares. La fili&egrave;re lin bio est largement suffisante&nbsp;: aujourd&rsquo;hui, on compte 400 ha de lin bio en France&nbsp;; 1&nbsp;000 ha si on int&egrave;gre les conversions&nbsp;&raquo;, chiffre celui qui est aussi vice-pr&eacute;sident de Lin et chanvre bio. Les lins viennent de Seine-et-Marne, du pays de Caux et de l&rsquo;Eure et bient&ocirc;t de la plaine de Caen. La fibre est fil&eacute;e par Safilin, en Pologne. Seule &eacute;tape r&eacute;alis&eacute;e hors de France. &laquo;&nbsp;Des structures comme la Coop&eacute;rative de Creully investissent dans le bio&nbsp;&raquo;, souligne Paul Boyer, qui voit l&agrave; des d&eacute;bouch&eacute;s r&eacute;els pour des agriculteurs attir&eacute;s par l&rsquo;AB. S&rsquo;il en manquait pour le lin textile, voil&agrave; qui est r&eacute;par&eacute;. Toute la rotation peut &ecirc;tre valoris&eacute;e en bio. L&rsquo;appel aux liniculteurs bas-normands est lanc&eacute;. &laquo;&nbsp;On est l&agrave; pour accompagner la croissance du lin bio gr&acirc;ce &agrave; une valorisation locale. On travaille sur la mise en place d&rsquo;un contrat, entre le teillage, le filateur et LINportant, o&ugrave; l&rsquo;agriculteur peut vendre son lin sur plusieurs ann&eacute;es. Les premiers contrats portent sur trois ans, le prix est fix&eacute; par une fourchette &ndash; 3,5 &agrave; 4,5 &euro;/kg de filasse &ndash; &agrave; indexer selon la qualit&eacute; du lin.&nbsp;&raquo;

<h3>Showroom</h3>

La structure compte d&eacute;sormais 80 coop&eacute;rateurs. Dans les semaines &agrave; venir Paul Boyer doit recruter une quinzaine de personnes. &laquo;&nbsp;On lance aussi une nouvelle campagne sur Tudigo, pour financer notre besoin en fonds de roulement inh&eacute;rent au d&eacute;marrage de l&rsquo;activit&eacute; de production.&nbsp;&raquo; &Agrave; Evrecy, les locaux - 480 m2 en centre bourg - n&rsquo;attendent plus que les machines. Le g&eacute;rant est dans les starting-blocks. &laquo;&nbsp;L&agrave;, il y aura le tricotage. L&agrave;, la coupe. L&agrave;, la confection. L&agrave;, le contr&ocirc;le qualit&eacute;, d&eacute;signe-t-il de la main. Et l&agrave;, une vitrine, un showroom pour accueillir le public. On veut que l&rsquo;usine soit ouverte pour que le citoyen, l&rsquo;agriculteur ou le professionnel s&rsquo;approprie la richesse des savoir-faire de la fili&egrave;re. &raquo;

Plus d&rsquo;informations sur <a href="https://linportant.fr/" target="_blank">linportant.fr </a>

<h3 class="encadre">15 000 masques</h3>

<div class="encadre">Au printemps, en pleine premi&egrave;re phase de confinement, LINportant lance une campagne de financement participatif sur Ulule. Un succ&egrave;s&nbsp;: 8&nbsp;239 contributeurs ont command&eacute; pour plus de 250&nbsp;000 &euro; de T-shirts (35 &euro;/pi&egrave;ce) en quarante jours. &laquo;&nbsp;Des gens de partout nous ont suivis, m&ecirc;me des personnes qui ne connaissent pas la fili&egrave;re. La demande est l&agrave;.&nbsp;&raquo; Mais la crise sanitaire retarde la mise en service du site de production. &laquo;&nbsp;On explose les d&eacute;lais de fabrication. L&rsquo;usine de filature &eacute;tait &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t, les teillages aussi. Les salons professionnels annul&eacute;s. Les fournisseurs d&eacute;sorganis&eacute;s.&nbsp;&raquo; LINportant a alors fabriqu&eacute; pr&egrave;s de 15&nbsp;000 masques en coton puis en lin bio, d&egrave;s que leur certification a pu &ecirc;tre obtenue (cat&eacute;gorie 1).</div>

La coopérative LINportant a posé ses valises à Evrecy, dans le Calvados. Paul Boyer, le fondateur, prend le pari du retour d’un outil industriel rentable et local, qui accompagne la production de la fibre bio par les agriculteurs.

LINportant de tricoter une filière bio et locale

En novembre, le transformateur sp&eacute;cialis&eacute; dans la nourriture infantile bl&eacute;dina a alert&eacute; sur la d&eacute;valorisation de la poire Williams fran&ccedil;ais et la menace qui p&egrave;se sur l&rsquo;activit&eacute; de nombreux producteurs. &laquo;&nbsp;A travers la relation de proximit&eacute; et de long-terme que nous avons avec nos producteurs, nous avons pu faire le constat suivant&nbsp;: le rendement de la poire Williams est inf&eacute;rieur de 20 &agrave; 30 % &agrave; celui de la pomme et son prix de vente n&rsquo;est que de 7 % plus &eacute;lev&eacute; en moyenne, analyse Pierre-Antoine Morel, responsable du d&eacute;veloppement des fili&egrave;res agricoles chez bl&eacute;dina. De plus en plus d&rsquo;agriculteurs n&rsquo;ont d&rsquo;autres choix que d&rsquo;arr&ecirc;ter sa production pour se tourner vers des plantations plus rentables. En dix ans, les volumes de poires Williams fran&ccedil;aises disponibles pour bl&eacute;dina ont chut&eacute; de 40 %.&nbsp;&raquo;

bl&eacute;dina a donc lanc&eacute; l&rsquo;op&eacute;ration Sauvez Williams, afin de p&eacute;renniser la fili&egrave;re fran&ccedil;aise et de s&rsquo;assurer &agrave; terme un approvisionnement 100 % local pour la poire Willimas, qui est &laquo;&nbsp;de par sa texture et ses qualit&eacute;s organoleptiques, la vari&eacute;t&eacute; la plus adapt&eacute;e &agrave; la pur&eacute;e de fruits et celle que bl&eacute;dina privil&eacute;gie&nbsp;&raquo;. La poire est d&rsquo;ailleurs le deuxi&egrave;me fruit le plus utilis&eacute;, apr&egrave;s la pomme, pour les petits pots bl&eacute;dina.

<h3 class="CxSpMiddle">Contrats sur 15 ans et plantations de 40&nbsp;000 poiriers</h3>

Dans le cadre de l&rsquo;op&eacute;ration Sauvez Williams, de nouveaux contrats long-terme, de cinq &agrave; quinze ans, sur les volumes et sur les prix, ont &eacute;t&eacute; mis en place avec les producteurs partenaires. &nbsp;&laquo;&nbsp;Dans le cadre de ces contrats, nous avons aussi augment&eacute; de 20 % le prix &agrave; l&rsquo;achat de leurs poires Williams, pr&eacute;cise Pierre-Antoine Morel. Nous nous sommes bas&eacute;s sur la base du prix actuel de la poire et sur les co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; la main d&rsquo;&oelig;uvre, qui repr&eacute;sente plus de 50 % du co&ucirc;t de production.&nbsp;&raquo; L&rsquo;augmentation du prix &agrave; l&rsquo;achat permet de stabiliser les volumes qui &eacute;taient en d&eacute;croissance, ainsi que la plantation de nouveaux poiriers dans les exploitations.

bl&eacute;dina ambitionne ainsi de planter 40&nbsp;000 poiriers en plus en 2021. &laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;labor&eacute; le programme en co-construction avec les producteurs et les coop&eacute;ratives associ&eacute;es pour s&rsquo;assurer de proposer des aides concr&egrave;tes et qui r&eacute;pondent v&eacute;ritablement &agrave; leurs besoins.&nbsp;&raquo; Parmi les 17 producteurs partenaires de poires de bl&eacute;dina, sept -sur les principaux bassins de production fran&ccedil;ais- se sont engag&eacute;s &agrave; replanter des poiriers&nbsp;: un de la Sica Sival (Tarn-et-Garonne), trois chez Alpes Coop (Hautes-Alpes) et trois chez Sicodis Sicoly (Lonts et Coteaux du Lyonnais).

<h3 class="CxSpMiddle">Cagnotte Miimosa et d&eacute;tournement du packaging pour sensibiliser les consommateurs</h3>

Les op&eacute;rations de communication accompagnent les d&eacute;marches en vergers puisque jusqu&rsquo;&agrave; la fin du mois de novembre, une cagnotte Miimosa, ouverte par trois agriculteurs partenaires (Gre&#769;goire, Yvan et Maxime, de la coop&eacute;rative Sicoly) est ouverte aux consommateurs pour contribuer &agrave; la replantation de ces 40&nbsp;000 poiriers en 2021. Chaque plant cou&#770;te environ 7 &euro;.

Et pour sensibiliser le plus grand nombre de Fran&ccedil;ais &agrave; cette cause, bl&eacute;dina a d&eacute;tourn&eacute; son emballage de petits pots* : &ldquo;Mon premier petit pot de poires fran&ccedil;aises&rdquo; deviant &ldquo;Mon dernier petit pot de poires fran&ccedil;aises&hellip; ou pas !&rdquo;.

*Les petits pots &agrave; marque bl&eacute;dina sont produits au sein de l&rsquo;usine historique &agrave; Brive-la-Gaillarde, directement &agrave; partir des poires r&eacute;colt&eacute;es, achemin&eacute;es sur le site et r&eacute;duites en pur&eacute;e de fruits.

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Afin de pérenniser la filière française de la poire Williams en grande décroissance, et de s’assurer d’un approvisionnement 100% local pour ses petits pots pour bébé, blédina a lancé l’opération Sauvez Williams avec ses producteurs partenaires.

Poires : du verger jusqu’au packaging de ses petits pots, blédina lance Sauvez Williams

Le d&eacute;cret n&deg;2018-721 du 3 ao&ucirc;t 2018 modifiant l&rsquo;article D. 256-13 du code rural et de la p&ecirc;che maritime modifie la dur&eacute;e de validit&eacute; des contr&ocirc;les sur pulv&eacute;risateurs. Au 1er janvier 2021, la dur&eacute;e de validit&eacute; des contr&ocirc;les passera de cinq ans &agrave; trois ans.R&eacute;sultat&nbsp;: les centres d&rsquo;inspection affichent complets, certains agriculteurs anticipant de quelques mois l&rsquo;inspection pour repartir sur cinq ans au lieu de trois. &laquo;&nbsp;Un bon nombre d&rsquo;agriculteurs, notamment ceux qui seront &agrave; la retraite d&rsquo;ici cinq ans, prennent des rendez-vous pour faire contr&ocirc;ler leurs pulv&eacute;risateurs, indique la Coordination rurale (CR) dans un communiqu&eacute;. Il devient alors difficile pour les agriculteurs dont le mat&eacute;riel ne sera bient&ocirc;t plus en cours de validit&eacute; d&rsquo;avoir un cr&eacute;neau avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;&raquo;.Le syndicat demande un report de six mois pour l&rsquo;application du d&eacute;cret, un &laquo;&nbsp;geste qui n&rsquo;aurait aucun co&ucirc;t et serait bien per&ccedil;u par les agriculteurs&nbsp;&raquo;.<h1>Pas de contr&ocirc;le, pas de Certiphyto&nbsp;?</h1>La CR s&rsquo;agace d&rsquo;une autre disposition. &laquo;&nbsp;A partir du 1er janvier 2021, si le contr&ocirc;le n&rsquo;est pas conforme, en plus d&rsquo;une amende l&rsquo;agriculteur se verra infliger une suspension de son Certiphyto pour une dur&eacute;e de six mois&nbsp;&raquo;, &eacute;nonce-t-elle. Une affirmation d&eacute;mentie par le Gip Pulv&eacute;. &laquo;&nbsp;Cette disposition a fait l&rsquo;objet de discussions mais elle n&rsquo;est pas act&eacute;e&nbsp;&raquo;, souligne son directeur Jean-Luc Peres.D&rsquo;autres &eacute;volutions r&eacute;glementaires sont dans les tuyaux, comme par exemple l&rsquo;interdiction d&rsquo;utiliser un pulv&eacute;risateur dont l&rsquo;inspection a r&eacute;v&eacute;l&eacute; un d&eacute;faut majeur. Dans l&rsquo;&eacute;tat actuel de la r&egrave;glementation, son usage reste possible pendant les quatre mois qui s&eacute;parent l&rsquo;inspection ayant r&eacute;v&eacute;l&eacute; le d&eacute;faut de la contre-visite, une tol&eacute;rance qui irait &agrave; l&rsquo;encontre des textes europ&eacute;ens.Les appareils neufs, pas toujours conformes &agrave; la r&eacute;glementation, pourraient de leur c&ocirc;t&eacute;&nbsp;&ecirc;tre concern&eacute;s par une visite&nbsp;pr&eacute;matur&eacute;e, histoire de ne pas r&eacute;server de mauvaise surprise &agrave; leur propri&eacute;taire lors de la premi&egrave;re inspection, cinq ans apr&egrave;s l&rsquo;achat.<h1>Un contr&ocirc;le hors de contr&ocirc;le</h1>Le dispositif de contr&ocirc;le p&eacute;riodique obligatoire des pulv&eacute;risateurs est effectif depuis le 1er janvier 2009. Cette r&eacute;glementation s&rsquo;inscrit dans le cadre de la loi sur l&rsquo;eau et les milieux aquatiques de d&eacute;cembre 2006 et de la directive 2009/128/CE du 21 octobre 2009 instaurant un cadre d&rsquo;action communautaire pour parvenir &agrave; une utilisation des pesticides compatible avec le d&eacute;veloppement durable.En France, le contr&ocirc;le des pulv&eacute;risateurs n&rsquo;a jamais fait recette. Au cours des cinq ans pass&eacute;s, 150.000 appareils ont &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;s sur un potentiel estim&eacute; &agrave; 250.000. Le d&eacute;faut d'inspection peut &ecirc;tre sanctionn&eacute; d&rsquo;une amputation des primes Pac et d&rsquo;une amende pouvant atteindre 1.500 euros.Pour faire respecter la loi, l&rsquo;Etat s&rsquo;en remet &agrave; diff&eacute;rents cahiers des charges qui exigent l&rsquo;attestation de conformit&eacute; du pulv&eacute;risateur sinon &agrave; d'autres r&egrave;glements. D&rsquo;o&ugrave; la &laquo;&nbsp;discussion&nbsp;&raquo; sur le Certiphyto.

A compter du 1er janvier 2021, la durée de validité des contrôles passera de 5 à 3 ans. La Coordination rurale demande un répit de six mois. D’autres aménagements sont en discussion, comme la suspension du Certiphyto à défaut de certificat ou la mise sur cale pulvérisateur en cas de grave défaut constaté lors de l’inspection.

Contrôle des pulvérisateurs : des grains de sable dans les tuyaux

Une petite bombe a &eacute;t&eacute; l&acirc;ch&eacute;e le 24 novembre 2020 au soir. Dans un tr&egrave;s succinct communiqu&eacute; de la soci&eacute;t&eacute; agro-industrielle italienne Casillo, disposant de plusieurs semouleries en Italie, cette derni&egrave;re a annonc&eacute; l'arr&ecirc;t prochain de l'activit&eacute; de sa filiale fran&ccedil;aise sp&eacute;cialis&eacute;e dans le trading et l'exportation de c&eacute;r&eacute;ales (bl&eacute; tendre, bl&eacute; dur, orge, ma&iuml;s) Transgrain France SAS. Rappelons que Transgrain France a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en 2015 et est manag&eacute;e par Jean Philippe Everling, figure importante du paysage du commerce des grains fran&ccedil;ais.

Pour le moment, aucun repr&eacute;sentant de la soci&eacute;t&eacute; Casillo n'a r&eacute;pondu &agrave; nos sollicitations pour davantage d'information. Aucune date pr&eacute;cise de l'arr&ecirc;t de l'activit&eacute; de Transgrain France n'a &eacute;t&eacute; communiqu&eacute;e.

Le groupe italien&nbsp;explique simplement que cette d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise "dans le cadre de la r&eacute;organisation op&eacute;rationnelle et manag&eacute;riale de recentrage sur diff&eacute;rentes activit&eacute;s industrielles et de trading". Par ailleurs, Jean-Philippe Everling "gardera son mandat b&eacute;n&eacute;vole de Directeur g&eacute;n&eacute;ral et sera assist&eacute; de Laurence Prade", afin de permettre &agrave; la filiale fran&ccedil;aise de "continuer &agrave; r&eacute;pondre aux engagements pris par elle et ses collaborateurs".&nbsp;

Par ailleurs, des op&eacute;rateurs&nbsp;ont confi&eacute;&nbsp;que Casillo allait &eacute;galement fermer son antenne bas&eacute;e en Russie. Mais aucune source officielle n'a pour le moment confirm&eacute; cette information.

L'annonce a été faite en novembre dernier par l'intermédiaire d'un laconique communiqué.

Transgrain France va arrêter son activité !

Il ne fait plus aucun doute que la crise de la Covid-19 a comme cons&eacute;quence principale l&rsquo;augmentation significative des &eacute;changes internationaux, en particulier sur les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles de base indispensable &agrave; l&rsquo;alimentation humaine. Ce fut le cas d&egrave;s le premier confinement en mars dernier, o&ugrave; les prix du bl&eacute; tendre par exemple ont fortement d&eacute;croch&eacute; par effet &laquo; sympathie &raquo; avec la chute du prix du p&eacute;trole. Mais seulement dix jours apr&egrave;s cette chute vertigineuse, les cours concernant le bl&eacute; tendre sont repartis &agrave; la hausse conditionn&eacute;e par le retour massif des acheteurs des principaux pays importateurs comme l'&Eacute;gypte le Japon, la Chine, les pays du Proche et Moyen-Orient et les pays de l&rsquo;Afrique. Certains ont m&ecirc;me modifi&eacute; leurs r&egrave;gles commerciales pour assurer leur capacit&eacute; &agrave; avoir suffisamment de stocks de mati&egrave;res agricoles de base si la crise sanitaire &eacute;tait amen&eacute;e &agrave; jouer la troisi&egrave;me mi-temps.<h2 style="text-align:left;">Impact du climat</h2>De ce fait les cours du bl&eacute; tendre n&rsquo;ont cess&eacute; d&rsquo;augmenter depuis le mois de mars dernier. Mais &agrave; cela, on pourrait rajouter d&rsquo;autres facteurs, qui alimentent aussi cette tendance haussi&egrave;re des cours de l&rsquo;ensemble des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles : soja, ma&iuml;s, orge, sucre&hellip; On peut citer le climat et ses effets n&eacute;gatifs sur l&rsquo;&eacute;volution du cycle v&eacute;g&eacute;tatif des principales cultures. Le ph&eacute;nom&egrave;ne climatique la Ni&ntilde;a, qui s&rsquo;explique par le refroidissement des eaux du Pacifique, et qui a comme cons&eacute;quence une s&eacute;cheresse sur la zone Am&eacute;rique Centrale et du Sud mais aussi un exc&egrave;s de pr&eacute;cipitations dans la zone Asie &ndash; Australie, contribue &agrave; revoir &agrave; la baisse le potentiel de production de bl&eacute; tendre en Argentine. D&rsquo;autres productions comme la canne &agrave; sucre et le soja au Br&eacute;sil seraient impact&eacute;es, les pr&eacute;visionnistes r&eacute;visant &agrave; la baisse le niveau de leurs productions depuis plusieurs semaines. La s&eacute;cheresse en Russie a &eacute;galement fortement perturb&eacute; les semis et lev&eacute;s du bl&eacute; tendre pour la future r&eacute;colte de 2021.Nous pourrions rajouter le pouvoir du rapport de l&rsquo;USDA (D&eacute;partement de l'Agriculture du gouvernement des &Eacute;tats-Unis) qui, depuis le mois de septembre 2020 et &agrave; chaque sortie mensuelle, revoit fortement &agrave; la baisse le poids des stocks du soja, ma&iuml;s, bl&eacute; tendre chez les principaux pays exportateurs. D&egrave;s le lendemain de la sortie du &laquo; dit &raquo; rapport, les op&eacute;rateurs sur les march&eacute;s prennent des positions qui alimentent l&rsquo;inqui&eacute;tude et donc la hausse des cours. Toujours en provenance des &Eacute;tats-Unis, l&rsquo;&eacute;lection am&eacute;ricaine et la cacophonie autour des r&eacute;sultats ont eu un impact sur l&rsquo;&eacute;volution haussi&egrave;re des cours.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-point-des-marches-les-elections-americaines-jouent-les-trouble-fete" target="_blank" title="">[Le point des march&eacute;s] Les &eacute;lections am&eacute;ricaines jouent les trouble-f&ecirc;te</a>
</aside>
L&rsquo;app&eacute;tit chinois est une autre explication de cette flamb&eacute;e des prix : &agrave; croire que la crise sanitaire pour la Chine est de l&rsquo;histoire ancienne maintenant et que l&rsquo;&eacute;conomie est repartie &agrave; plein r&eacute;gime au regard des volumes de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles import&eacute;s depuis cet &eacute;t&eacute;. Toutes les productions sont concern&eacute;es (soja, ma&iuml;s, bl&eacute;&hellip;) et le niveau d&rsquo;importation devrait atteindre un record. On parle de plus de 10 millions de tonnes de bl&eacute; tendre import&eacute;s alors qu&rsquo;en g&eacute;n&eacute;ral la Chine n&rsquo;en ach&egrave;te qu&rsquo;environ 6 millions de tonnes.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ble-mais-soja-la-chine-a-eu-tres-faim-en-2020" target="_blank" title="">Bl&eacute;, ma&iuml;s, soja : la Chine a eu tr&egrave;s faim en 2020</a>
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La perspective de l&rsquo;arriv&eacute;e prochaine de vaccins contre la Covid-19 a eu comme effet imm&eacute;diat sur les march&eacute;s financiers et par ricochet sur les march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, une hausse des cours, rendant les op&eacute;rateurs optimistes sur la prochaine reprise &eacute;conomique.Cette liste de facteurs influen&ccedil;ant l&rsquo;&eacute;volution des prix actuellement n&rsquo;est certainement pas compl&egrave;te. Mais la particularit&eacute; de cette ann&eacute;e est sans conteste la conjonction de l&rsquo;ensemble de ces facteurs qui agissent tous dans le m&ecirc;me laps de temps ce qui amplifie le principe de la volatilit&eacute; des prix. Elle est difficile &agrave; appr&eacute;hender tant ces facteurs sont de plus en plus nombreux&hellip; et que la crise sanitaire n&rsquo;est pour le moment pas termin&eacute;e. &Agrave; suivre.&nbsp;Article PRISME L&rsquo;analyse de la conjoncture et de l&rsquo;actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - D&eacute;cembre 2020

La flambée actuelle des prix des matières premières agricoles est-il le seul fait de la crise sanitaire mondiale ? Probablement, car bon nombre de pays cherchent à assurer la sécurité alimentaire pour leurs concitoyens en constituant des stocks stratégiques massifs. Mais est-ce la seule raison ? N’y a-t-il pas d’autres facteurs qui amplifieraient ce phénomène de hausse ?

Hausse des prix des matières premières agricoles : décryptage

Pour une identification des plantes encore plus pr&eacute;cise, les bineuses Chopstar peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;es d&rsquo;une seconde cam&eacute;ra. Selon le constructeur, la pr&eacute;sence d&rsquo;une seconde cam&eacute;ra renforce la pr&eacute;cision du guidage, notamment en pr&eacute;sence de plantes peu d&eacute;velopp&eacute;es.Les bineuses Chopstar sont dot&eacute;es du translateur Row-Guard qui permet d&rsquo;aligner les &eacute;l&eacute;ments bineurs sur le rang, ind&eacute;pendamment de la trajectoire du tracteur. La pr&eacute;sence de deux cam&eacute;ras permet par ailleurs de renforcer la pr&eacute;cision des bineuses &agrave; section, en activant le relevage hydraulique individuel des &eacute;l&eacute;ments au premier des deux signalements. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/5/4/3584595-1-fre-FR/d2f97afc60af-csm-200924-news-2-kameras-9-1afc34273e-jpg" alt="Les deux cam&eacute;ras renforcent la pr&eacute;cision du relevage individuel des &eacute;l&eacute;ments dans les pointes" height="800" width="1200" /><figcaption>Les deux cam&eacute;ras renforcent la pr&eacute;cision du relevage individuel des &eacute;l&eacute;ments dans les pointes</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Gamme de bineuses</h1>Le constructeur autrichien dispose &agrave; son catalogue de bineuses &agrave; dents (Chopstar), &agrave; &eacute;toiles (Rollstar) et &agrave; disques horizontaux (Chopstar-Hybrid), sans oublier la Chopstar-Twin, dont parall&eacute;logrammes supportant les outils de binage ne travaillent pas entre les rangs mais sur le rang.Chaque parall&eacute;logramme chevauche un rang et supporte deux types de pi&egrave;ces travaillantes, &agrave; savoir une paire de disques concaves suivie d&rsquo;une paire de lames suiveuses. Selon Einb&ouml;ck, cette configuration permet de resserrer le travail au plus pr&egrave;s du rang et des r&eacute;aliser des interventions tr&egrave;s pr&eacute;coces sur jeunes pousses. La largeur de travail peut &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;e &agrave; l'aide de disques de coupe &agrave; angle r&eacute;glable. La Chopstar-Twin est propos&eacute;e en 5 &agrave; 24 rangs avec des inter-rangs de 30 cm &agrave; 75 cm.

La présence de deux caméras apporte plus de précision dans les cultures peu développées. Elle permet aussi d’optimiser l’usage des bineuses à relevage hydraulique individuel des éléments.

Einböck embarque deux caméras sur ses bineuses

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Parfois un seul quartier, parfois plusieurs ; parfois du sang quasiment pur ou plus souvent du lait contenant du sang, et il n'en faut gu&egrave;re que quelques millilitres pour colorer le lait d'un quartier et le rendre impropre &agrave; la consommation. Au moment du v&ecirc;lage, g&eacute;n&eacute;ralement d'une multipare, avec du lait plus brun que rouge et plusieurs quartiers atteints, cette h&eacute;molactation traduit la rupture de petits vaisseaux sanguins, souvent associ&eacute;e &agrave; l'hypocalc&eacute;mie qui la favorise. Cette vache m&eacute;rite un traitement calcique, surtout si elle a une mamelle peu remplie et qu'elle n'est pas dans son assiette.

<h3>Que faire en pr&eacute;sence de caillots</h3>

En dehors de cette p&eacute;riode et sur une vache au comportement normal, vous pensez qu'est survenu un traumatisme de la mamelle, et &agrave; l'occasion un saignement. En pr&eacute;sence de caillots vous aurez probablement raison, encore que cela puisse &ecirc;tre un signe de rupture du ligament suspenseur de la mamelle dont les cons&eacute;quences sont tr&egrave;s probl&eacute;matiques. Si des caillots bloquent le canal et interrompent la traite, ne vous acharnez pas &agrave; les extraire en for&ccedil;ant le passage : vous &eacute;limineriez la k&eacute;ratine et dilateriez &agrave; l'extr&ecirc;me ce canal qui perdrait aussi son herm&eacute;ticit&eacute;. Broyez-les plut&ocirc;t entre deux doigts lorsqu'ils se trouvent dans la citerne du trayon pour assurer la vidange au moins partielle du quartier. Aucun traitement intramammaire ne peut pr&eacute;tendre favoriser la gu&eacute;rison d'une telle h&eacute;morragie, mais un m&eacute;dicament protecteur des petits vaisseaux sanguins de la sph&egrave;re mammaire, administr&eacute; par voie g&eacute;n&eacute;rale, peut y contribuer utilement. Il n&rsquo;est pas rare qu'apr&egrave;s un saignement important, puis quelques jours au cours desquels le lait semble de nouveau normal, il y ait une &laquo; r&eacute;cidive &raquo;. Elle correspond seulement &agrave; la dissolution naturelle des quelques caillots rest&eacute;s bloqu&eacute;s en haut de la mamelle et ne requiert aucun traitement. 
Quoi d'autre ? Rarement, des troubles de la coagulation associ&eacute;s &agrave; une intoxication ou &agrave; la leptospirose peuvent aussi rougir le lait et, dans ce cas, des quatre quartiers.
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Des petits vaisseaux qui éclatent, un traumatisme de la mamelle, des troubles de la coagulation... Différentes causes sont possibles.

Pourquoi le lait de ma vache contient-il du sang ?

"Une tr&egrave;s forte suspicion d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne dans une exploitation situ&eacute;e dans la commune d'Angresse a &eacute;t&eacute; r&eacute;v&eacute;l&eacute;e par un premier test rapide positif qui a justifi&eacute; le d&eacute;peuplement ce (samedi) matin de l'ensemble des oiseaux d'&eacute;levage pr&eacute;sents", soit 3.000 canards et poulets, explique la pr&eacute;fecture dans un communiqu&eacute;. Il s'agit du troisi&egrave;me foyer de H5N8 d&eacute;tect&eacute; dans ce d&eacute;partement en moins d'une semaine, apr&egrave;s la confirmation de la pr&eacute;sence du virus dans deux autres exploitations, le 8 d&eacute;cembre &agrave; Benesse-Maremne puis le 9 d&eacute;cembre &agrave; Saint-Geours de Maremne, des communes situ&eacute;es &agrave; une dizaine de kilom&egrave;tres d'Angresse, dans le sud-ouest du d&eacute;partement. L'abattage de l'ensemble des volailles pr&eacute;sentes sur ces deux exploitations avait &eacute;t&eacute; effectu&eacute; d&egrave;s le lendemain de la confirmation de la contagion, selon la pr&eacute;fecture, soit 6.000 &agrave; Benesse-Maremne puis 15.000 animaux &agrave; Saint-Geours de Maremne.<h2 class="MsoPlainText">Proximit&eacute; avec une zone humide</h2>L'exploitation d'Angresse "se situe dans la zone de protection mise en place suite &agrave; l'identification du 1er foyer", mais la pr&eacute;fecture affirme qu'"aucun lien &eacute;pid&eacute;miologique n'a &eacute;t&eacute; identifi&eacute;" entre cet &eacute;levage et les deux autres foyers. Toutefois, il a pour particularit&eacute; d'&ecirc;tre localis&eacute;, comme le premier foyer, au sein d'une zone consid&eacute;r&eacute;e comme &agrave; "risque particulier" en raison de sa proximit&eacute; avec une zone humide."Du fait de la pr&eacute;sence de deux exploitations touch&eacute;es par l'influenza aviaire sans lien entre elles mais situ&eacute;e dans une zone &agrave; risque particulier, une surveillance renforc&eacute;e est effectu&eacute;e par les services v&eacute;t&eacute;rinaires", d&eacute;taille la pr&eacute;fecture. Cette surveillance concerne d'une part une zone de protection couvrant les communes dont le territoire est situ&eacute; en tout ou partie &agrave; 3 km du foyer et d'autre part une zone de surveillance couvrant les communes situ&eacute;es dans la "zone &agrave; risque particulier". Au total, une quarantaine de communes sont concern&eacute;es par ces mesures.L'apparition de ces foyers infectieux ravive le souvenir des crises des hivers 2015-16 et 2016-17 pour la fili&egrave;re foie gras marqu&eacute;e par des abattage massifs, m&ecirc;me si l'impact &eacute;conomique redout&eacute; dans l'imm&eacute;diat est celui du Covid et des restaurants ferm&eacute;s en raison de la pand&eacute;mie.

Un troisième élevage français de canards a été contaminé dans les Landes par le virus de la grippe aviaire, a annoncé le 12 décembre la préfecture de ce département où le niveau de risque de contagion "reste élevé".

Landes : un troisième élevage de canards touché par la grippe aviaire

Pour son exercice 2019/2020 clos au 30 juin 2020, le groupe coop&eacute;ratif Ax&eacute;r&eacute;al a publi&eacute;, le 11 d&eacute;cembre, un chiffre d&rsquo;affaires de 3&nbsp;027 M&euro; (+ 12 % versus 2018/2019). L&rsquo;exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation (EBE) ressort &agrave; 139 M&euro; (+ 28 %).

La coop&eacute;rative pr&eacute;cise par ailleurs que la &laquo;&nbsp;croissance organique des diff&eacute;rentes activit&eacute;s est en progression de 7 % par rapport &agrave; l&rsquo;exercice pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;&raquo; et qu&rsquo;elle &laquo;&nbsp;est r&eacute;partie aussi bien sur les activit&eacute;s du malt que sur les activit&eacute;s cha&icirc;ne du grain, meunerie et &eacute;levage&nbsp;&raquo;.

Bien s&ucirc;r, la crise sanitaire li&eacute;e &agrave; la Covid-19 a pes&eacute; sur les six premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 (les six derniers mois d&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;exercice). &laquo;&nbsp;Les impacts de la crise sanitaire sont principalement des pertes de volumes li&eacute;es au ralentissement du march&eacute; de la bi&egrave;re &agrave; la suite des mesures de confinement prises dans les diff&eacute;rents pays. L&rsquo;impact global estim&eacute; de la crise sanitaire sur l&rsquo;ensemble de nos activit&eacute;s s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 21 M&euro; au 30 juin 2020&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise la coop&eacute;rative dans son communiqu&eacute; de presse.

<h3>Collecte en hausse et d&eacute;marches fili&egrave;res</h3>

&laquo;&nbsp;Plus que jamais, nous sommes d&eacute;sormais convaincus que si nos racines coop&eacute;ratives ne changent pas, la fa&ccedil;on d&rsquo;op&eacute;rer nos m&eacute;tiers doit en revanche profond&eacute;ment &eacute;voluer. Cette ann&eacute;e nous a fait prendre conscience que la conqu&ecirc;te de valeur devait redevenir prioritaire, pour les agriculteurs, tout autant que pour les activit&eacute;s de transformation. Notre futur se r&eacute;organisera autour de deux p&ocirc;les forts : les activit&eacute;s sur le territoire fran&ccedil;ais, et nos activit&eacute;s malt &agrave; l&rsquo;international, avec pour objectif de cr&eacute;er de la valeur sur chaque grain collect&eacute;&nbsp;&raquo; &eacute;crit par ailleurs Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident.

La r&eacute;colte 2019 des activit&eacute;s agricoles est en hausse de 9 % par rapport &agrave; celle de 2018, &agrave; 4,6 millions de tonnes (4,2 millions de tonnes). Pour les responsables d&rsquo;Ax&eacute;r&eacute;al, &laquo;&nbsp;le virage strat&eacute;gique initi&eacute; par la coop&eacute;rative vers l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des fili&egrave;res &agrave; cahiers des charges, en faveur d&rsquo;une meilleure valorisation des productions des agriculteurs, porte ses fruits&nbsp;&raquo;.

A titre d&rsquo;exemple, 11% de grains ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;s en plus en fili&egrave;res, toutes fili&egrave;res, dont agriculture biologique, cultures de sp&eacute;cialit&eacute;s, cahiers des charges et fili&egrave;res industrielles). D&eacute;sormais, 4&nbsp;000 agriculteurs au total sont engag&eacute;s dans la d&eacute;marche CultivUp des fili&egrave;res durables, soit + 77% en un an. Cette d&eacute;marche vient d&rsquo;&ecirc;tre reconnue haute valeur environnementale niveau 2 (HVE2) par le Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.

<h3>Et 2021&nbsp;?</h3>

D&eacute;sormais, la coop&eacute;rative vise un objectif d&rsquo;un million de tonnes de grains provenant de fili&egrave;res &agrave; cahiers des charges &agrave; horizon 2022, toutes cultures et tous march&eacute;s confondus, avec des &laquo;&nbsp;primes attractives pour les agriculteurs&nbsp;&raquo;.

Pour la coop&eacute;rative, les contrats haute valeur environnementale (HVE), sans r&eacute;sidus de pesticides (SRP) ou encore culture raisonn&eacute;e certifi&eacute;e (CRC) et sans insecticides de stockage (SIS) &laquo;&nbsp;deviendront progressivement la norme&nbsp;&raquo;.

Par ailleurs, le d&eacute;veloppement de fili&egrave;res &agrave; bas gaz &agrave; effet de serre (GES) alimentaires &laquo;&nbsp;prolongera rapidement celles d&eacute;j&agrave; mises en place &agrave; destination des biocarburants&nbsp;&raquo;.

&laquo;&nbsp;Pour 2021, les investissements seront notamment consacr&eacute;s &agrave; la poursuite de structuration des fili&egrave;res les plus r&eacute;mun&eacute;ratrices pour les producteurs, &agrave; l&rsquo;adaptation de nos sites de collecte et de transformation aux nouvelles attentes du march&eacute;, &agrave; la mont&eacute;e en puissance de la digitalisation des activit&eacute;s, et &agrave; l&rsquo;accompagnement des agriculteurs dans la r&eacute;duction des solutions chimiques au profit d&rsquo;alternatives biologiques, m&eacute;caniques ou encore g&eacute;n&eacute;tiques &raquo; &eacute;crit encore Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau.

La coopérative a souffert sur sa partie malt/bière. En 2020/2021, elle travaille sur la généralisation des cahiers des charges qualitatifs pour une meilleure rémunération des agriculteurs.

Axéréal : belle année 2019/2020 et travail sur la qualité pour 2020/2021

&Agrave; l&rsquo;initiative du pr&eacute;sident de la FDSEA Christian Arvis, contrairement &agrave; d&rsquo;autres qui voulaient s&rsquo;en attribuer la paternit&eacute;, une r&eacute;union de concertation &eacute;tait organis&eacute;e avec tous les acteurs de la fili&egrave;re viande bovine, ce mercredi 2&nbsp;d&eacute;cembre &agrave; Ajain en pr&eacute;sence de Madame la Pr&eacute;f&egrave;te, de la DDT, de la DDCSPP, de la Chambre d&rsquo;Agriculture, des organisations syndicales, des acteurs &eacute;conomiques coop&eacute;ratives et priv&eacute;s et du Conseil D&eacute;partemental de la Creuse. Mais avant d&rsquo;amorcer cette concertation, la pr&eacute;f&egrave;te Virginie Darpheuille soulignait que &laquo; face &agrave; une situation qui s&rsquo;aggrave, il faut explorer toutes les pistes imaginables avec un temps d&rsquo;&eacute;change pour d&eacute;terminer les actions &agrave; engager &raquo;. Au pr&eacute;alable, le pr&eacute;sident de la FDSEA Christian Arvis indiquait pour sa part que &laquo; cette&nbsp; situation catastrophique pr&eacute;visible &raquo; n&rsquo;&eacute;tait pas nouvelle pour plusieurs raisons et ce n&rsquo;est pas faute &laquo; d&rsquo;avoir alert&eacute; des &eacute;lus et les autorit&eacute;s d&eacute;partementales r&eacute;gionales et nationales depuis fort longtemps pour qu&rsquo;ils r&eacute;agissent en amont &raquo;. Une probl&eacute;matique tr&egrave;s complexe. Tous s&rsquo;accordent &agrave; dire qu&rsquo;avant de r&eacute;gler le probl&egrave;me du prix des broutards, il faut se pr&eacute;occuper prioritairement de la fili&egrave;re du jeune bovin. &laquo; C&rsquo;est elle qui va conditionner la fili&egrave;re du maigre &raquo; souligne le pr&eacute;sident de la FDSEA tout en pr&eacute;cisant que &laquo; les agriculteurs sont actuellement d&eacute;pit&eacute;s et d&eacute;moralis&eacute;s face &agrave; une situation qui ne cesse de se d&eacute;t&eacute;riorer &raquo;. La r&eacute;mun&eacute;ration du travail reste essentielle et m&ecirc;me capitale pour maintenir les exploitations encore viables dans les zones d&rsquo;&eacute;levages, mais la crise que vivent actuellement les &eacute;leveurs reste sans aucun doute in&eacute;dite. Dans un contexte &eacute;conomique difficile, les exportations vers les pays tiers tels que l&rsquo;Italie et l&rsquo;Alg&eacute;rie et d&rsquo;autres restent &agrave; ce jour, encore bien compliqu&eacute;es, d&rsquo;une part en raison de la crise sanitaire sur le plan europ&eacute;en et d&rsquo;autre part, par les exc&egrave;s de la r&eacute;glementation en vigueur. Autant, quelques lueurs d&rsquo;espoir permettent d&rsquo;entrevoir le bout du tunnel avec la mise en place des &Eacute;tats G&eacute;n&eacute;raux de l&rsquo;Alimentation, mais force est de constater qu&rsquo;elle reste &agrave; ce jour une &laquo; loi inachev&eacute;e &raquo; faute de la mise en application de la prise en compte des co&ucirc;ts de production. Sur le plan de consommation, elle reste stable. Avec des portions moindres dans les assiettes, le nombre croissant de consommateurs permet de maintenir le niveau global de consommation. Le changement des modes de consommation, d&eacute;soriente aussi les march&eacute;s, 70 % des viandes consomm&eacute;es aujourd&rsquo;hui sont d&eacute;sormais hach&eacute;es. Mais ce qui inqui&egrave;te notamment les &eacute;leveurs, c&rsquo;est l&rsquo;apparition de ces &laquo; nouveaux fermiers &raquo; comme l&rsquo;indique le pr&eacute;sident Christian Arvis, qui font un tort consid&eacute;rable &agrave; la fili&egrave;re viande bovine en d&eacute;nommant &laquo; steaks &raquo; leurs produits d&rsquo;origines v&eacute;g&eacute;tales. Mais au-del&agrave; des aspects r&eacute;glementaires, la restauration collective repr&eacute;sente une part non n&eacute;gligeable parmi les d&eacute;bouch&eacute;s de la viande bovine avec des approvisionnements locaux. Mais pour ce faire, la fili&egrave;re doit &eacute;galement s&rsquo;organiser en cons&eacute;quence. Un dossier auquel est attel&eacute; le Conseil D&eacute;partemental avec la Chambre d&rsquo;Agriculture comme le rappelait son repr&eacute;sentant Nicolas Simonnet.Un contexte europ&eacute;en tr&egrave;s&nbsp;difficile Pour alimenter le d&eacute;bat, Pascale Gilli Dunoyer, repr&eacute;sentante de la DDT, indiquait au cours de la pr&eacute;sentation d&rsquo;un diaporama, que les importations de viande ext&eacute;rieure sont quasiment nulles en France pour l&rsquo;ann&eacute;e 2020. Elles repr&eacute;sentent &agrave; peine 10 300 t en &eacute;quivalent carcasse, alors que nos exportations sur le plan europ&eacute;en approchent 1,17 million de t&ecirc;tes en 2019 pour les bovins vivants et 277 000 t en &eacute;quivalent carcasse &agrave; destination de l&rsquo;Allemagne, l&rsquo;Irlande, la Pologne et l&rsquo;Italie. Pour ce qui concerne la fili&egrave;re creusoise, la Celmar, indique pour sa part que la coop&eacute;rative commercialise plus de 17 000 broutards par an dont 4 000 &agrave; 5 000 broutards sont r&eacute;partis aupr&egrave;s de ses propres engraisseurs. Pour Christophe Dufour &laquo; les Italiens n&rsquo;importent plus en raison d&rsquo;un contexte &eacute;conomique tout aussi difficile qu&rsquo;en France &raquo;. Mais au-del&agrave; des difficult&eacute;s conjoncturelles, d&rsquo;autres sujets &eacute;taient aussi &eacute;voqu&eacute;s comme la vaccination contre la FCO. Un sujet r&eacute;current dont tous s&rsquo;accordent &agrave; dire que ces contraintes sanitaires impactent directement le march&eacute; italien et que ce vaccin n&rsquo;a plus de raison d&rsquo;&ecirc;tre pour r&eacute;tablir un &eacute;quilibre des prix a soulign&eacute; le pr&eacute;sident de la Celmar. Une autre probl&eacute;matique tout aussi pr&eacute;gnante &eacute;tait &eacute;voqu&eacute;e avec le transport des animaux vivants dont les Hollandais pr&eacute;f&egrave;rent aujourd&rsquo;hui des animaux en carcasse plut&ocirc;t que vivants. L&rsquo;accent &eacute;tait aussi mis sur la qualit&eacute; des broutards soulignait le pr&eacute;sident de la Celmar Christophe Dufour, &laquo; nous avons aussi des mauvais broutards, et les &eacute;leveurs doivent en prendre conscience, car cela ne nous aide pas pour la commercialisation de nos animaux aupr&egrave;s des engraisseurs italiens. &raquo;. Quant &agrave; CCBE, la coop&eacute;rative commercialise 20 000 animaux maigres par an &agrave; l&rsquo;export dont 80 % sont destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;Italie. &laquo; Les exportations sont aujourd&rsquo;hui quasiment &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t &raquo;, souligne son pr&eacute;sident Jean-Fran&ccedil;ois Aucouturier. &laquo; On ne peut se substituer aux m&eacute;canismes de march&eacute; &raquo; pr&eacute;cise-t-il, &laquo; mais on peut par contre, demander moins de contraintes administratives pour nos exportations &raquo;. Dans un contexte internationalis&eacute;, les cons&eacute;quences g&eacute;opolitiques impactent fortement les march&eacute;s et pour certains la fermeture des fronti&egrave;res comme la Turquie. Ces d&eacute;bouch&eacute;s sont aujourd&rsquo;hui inexistants en raison des relations diplomatiques entre la France et la Turquie. Des march&eacute;s qui se ferment pour certains, et qui peuvent aussi s&rsquo;ouvrir pour d&rsquo;autres vers des pays tiers, mais avec certaines cat&eacute;gories d&rsquo;animaux plus l&eacute;gers. Des march&eacute;s &agrave; reconqu&eacute;rir et &agrave; d&eacute;velopper tout en veillant &agrave; ne pas &ecirc;tre en concurrence avec d&rsquo;autres pays producteurs, comme la Pologne.Le cheptel creusois &agrave;&nbsp;la&nbsp;baisse La r&eacute;alit&eacute; des chiffres d&eacute;montre que le cheptel creusois a perdu de nombreux bovins. Une baisse de 15 000 naissances a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e en l&rsquo;espace de 3 ans, ce qui place l&rsquo;effectif d&eacute;partemental &agrave; 175 000 vaches m&egrave;res &agrave; ce jour pr&eacute;cise le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;Agriculture Pascal Lerousseau. Donc, une r&eacute;elle inqui&eacute;tude pour l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re, ce qui n&rsquo;emp&ecirc;che pas pour autant de d&eacute;velopper certains march&eacute;s avec de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s sur des pays tiers. M&ecirc;me analyse des responsables des march&eacute;s aux cadrans d&rsquo;Ussel et de Ch&eacute;n&eacute;railles. Mais pour Gilbert Mazeaud, &laquo; nous sommes face &agrave; une d&eacute;gradation qualitative de nos animaux &raquo; indique-t-il &laquo; mais quoi dire aux acheteurs que nous avons en face de nous ? On observe un d&eacute;crochage manifeste chez les &eacute;leveurs, c&rsquo;est flagrant. Nous avons la n&eacute;cessit&eacute;, pour ne pas dire l&rsquo;obligation de nous ressaisir &agrave; la production pour faire des animaux de qualit&eacute; pour nos clients &raquo; insiste-t-il. M&ecirc;me analyse aupr&egrave;s des n&eacute;gociants priv&eacute;s. &laquo; Il n&rsquo;y a que l&rsquo;Italie qui fixe le prix des broutards &raquo;, &laquo; on frise la catastrophe avec les Italiens et en particulier avec les d&eacute;lais de paiement qui s&rsquo;allongent de mois en mois. Nous n&rsquo;avons pas le choix et nous devons continuer de travailler avec eux, sinon ils iront s&rsquo;approvisionner en Espagne ou ailleurs... &raquo; Parmi les pistes recherch&eacute;es, la consommation locale reste l&rsquo;un des axes qu&rsquo;il faut continuer d&rsquo;explorer avec notamment le plan alimentaire territorial, pour obliger les collectivit&eacute;s &agrave; s&rsquo;approvisionner sur les march&eacute;s locaux. Une d&eacute;marche d&eacute;j&agrave; engag&eacute;e par le Conseil D&eacute;partemental avec la Chambre d&rsquo;Agriculture. Une r&eacute;union de concertation qui n&rsquo;aura sans doute pas abouti aux r&eacute;sultats escompt&eacute;s, mais qui aura tout de m&ecirc;me permis de jeter les bases d&rsquo;une r&eacute;flexion &eacute;largie, mais sans solution miracle. Pour le pr&eacute;sident Christian Arvis, un plan de bataille est engag&eacute;, &laquo; il doit &ecirc;tre maintenant, organis&eacute; pour &eacute;tablir une v&eacute;ritable strat&eacute;gie d&eacute;partementale &raquo;. Pour y parvenir, plusieurs pistes de r&eacute;flexion sont d&eacute;sormais sur la table en travaillant sur un v&eacute;ritable plan de relance de la fili&egrave;re bovine ; sur la valorisation et une meilleure pr&eacute;paration des broutards, sur la r&eacute;duction des charges des &eacute;leveurs, mais aussi des op&eacute;rateurs, la mont&eacute;e en gamme des animaux, sur la contractualisation, sur des prix d&rsquo;intervention garantis, sur la restauration collective et les circuits courts, ou encore sur une ann&eacute;e blanche sur le plan bancaire et social par une prise en charge par l&rsquo;&Eacute;tat des pr&ecirc;ts et des cotisations sociales.

Depuis longtemps, la FDSEA de la Creuse n’a cessé de dénoncer à plusieurs reprises la baisse des cours de la viande bovine sur les différentes catégories d’animaux et parallèlement l’augmentation permanente des charges d’exploitation. Un contexte qui en dit long sur une filière en danger. Trouver un remède à ce mal qui empoisonne les campagnes, mais lequel ? Pas facile !

La filière bovine à la dérive ?

Pour son exercice 2019/2020 clos au 30 juin de cette ann&eacute;e, le groupe NatUp a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 1 192 M&euro; (contre 1&nbsp;278 M&euro; l&rsquo;an pass&eacute;). Cependant, l&rsquo;exc&egrave;dent brut d&rsquo;exploitation (EBE) s&rsquo;affiche &agrave; 41,3 M&euro; (35,3 M&euro;) et le r&eacute;sultat net &agrave; 17,7 M&euro; (15,2 M&euro;). Les activit&eacute;s coop&eacute;ratives seules s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 629 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires pour 2019/2020 avec un EBE &agrave; 19,2 M&euro; et un r&eacute;sultat net &agrave; 12,4 M&euro;.

Cette performance globale pour l&rsquo;exercice achev&eacute; en juin est obtenue notamment gr&acirc;ce aux diversifications engag&eacute;es depuis huit ans par la coop&eacute;rative, et qui repr&eacute;sentent pr&egrave;s d&rsquo;un tiers de l&rsquo;EBE aujourd&rsquo;hui. NatUp a &eacute;galement jou&eacute; sur la diversit&eacute; des terroirs sur l&rsquo;ensemble de son territoire. En cons&eacute;quence, le groupe a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent en 2020 dans 13 fili&egrave;res en grandes cultures.

Cependant, si la moisson de 2019 a &eacute;t&eacute; abondante et de qualit&eacute;, les prix &agrave; l&rsquo;export comme sur les march&eacute;s nationaux n&rsquo;ont pas suivi. La crise sanitaire li&eacute;e &agrave; la Covid-19, et les fermetures administratives de certains &eacute;tablissements de la restauration hors foyer (25 &agrave; 30 % des activit&eacute;s du groupe), a aussi pes&eacute; sur l&rsquo;activit&eacute;.

Apr&egrave;s la r&eacute;union des coop&eacute;ratives Cap Seine et Interfaces C&eacute;r&eacute;ales en d&eacute;cembre 2018, &laquo;&nbsp;nous voulions aussi capitaliser et profiter des opportunit&eacute;s de notre outil portuaire rouennais &raquo; note le groupe dans sa communication. L&rsquo;objectif est atteint puisque Simarex a en fait r&eacute;alis&eacute; 1 Mt &agrave; l&rsquo;export, un record.

<h3>Faire front au menu de 2020/2021...</h3>

Pour 2020/2021, tout part d&rsquo;une r&eacute;colte estivale difficile. &laquo;&nbsp;Les cultures ont souffert de mauvaises conditions climatiques et les rendements ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cevants dans de nombreux territoires de la coop&eacute;rative. On constate ainsi une baisse comprise entre 15 et 20 %, cependant tr&egrave;s disparate selon les r&eacute;gions, voire m&ecirc;me les parcelles&nbsp;&raquo; explique Patrick Aps, directeur g&eacute;n&eacute;ral, qui estime par ailleurs que la collecte totale de grains pourrait &ecirc;tre inf&eacute;rieure de 350&nbsp;000 t &agrave; la pr&eacute;c&eacute;dente.

Pour accompagner les situations difficiles, le conseil d&rsquo;administration du groupe a vot&eacute; des mesures exceptionnelles. Cela concerne notamment des compl&eacute;ments de prix, une augmentation de la valorisation des taux de prot&eacute;ines du bl&eacute; ou encore de la souplesse dans les contrats.

Parall&egrave;lement, les interdictions concernant certaines mol&eacute;cules pour le traitement des plantes conduisent &agrave; des impasses techniques, ne facilitant pas l&rsquo;apparition de bons rendements pour les cultures.

Autre point difficile pour l&rsquo;exercice en cours, l&rsquo;interdiction, le 24 octobre 2019 par le tribunal administratif de Rouen, d&rsquo;exploiter le nouveau centre logistique de Vieux Manoir en Seine Maritime (stockage de produits phytosanitaires, d&rsquo;oligo-&eacute;l&eacute;ments, de semences et de produits pour l&rsquo;&eacute;levage). Le dossier n&rsquo;est toujours pas r&eacute;gl&eacute;, avec un appel en cours d&eacute;pos&eacute; par NatUp. &laquo;&nbsp;Cela handicape fortement le service aux adh&eacute;rents, tout en rajoutant des co&ucirc;ts impr&eacute;vus de distribution&nbsp;&raquo; commentent les dirigeants dans leur pr&eacute;sentation du 8 d&eacute;cembre 2020.

<h3>... mais aussi innover et se diversifier</h3>

En revanche, le secteur du bio poursuit son d&eacute;veloppement, avec 8&nbsp;000 t de c&eacute;r&eacute;ales collect&eacute;es sur ce segment. &laquo;&nbsp;Le travail du grain en bio va &ecirc;tre pouss&eacute;, avec l&rsquo;embauche d&rsquo;une troisi&egrave;me personne, un technicien, pour soutenir nos 230 agriculteurs qui travaillent en bio chez NatUp. La demande de bio prend de plus en plus d&rsquo;importance chez nous, aussi bien au niveau de nos adh&eacute;rents que de nos clients&nbsp;&raquo; souligne Jean Charles Deschamps, pr&eacute;sident de NatUp.

&laquo;&nbsp;En productions animales, le groupe explore des solutions techniques innovantes en mati&egrave;re de nutrition ou &eacute;conomiques pour les sections sp&eacute;cialis&eacute;es, et d&eacute;veloppe des partenariats avec des fili&egrave;res r&eacute;mun&eacute;ratrices pour les &eacute;leveurs (Lidl, Bleu Blanc C&oelig;ur, Label Rouge&hellip;). Au total, ce sont d&eacute;sormais plus de 16 fili&egrave;res qui sont propos&eacute;es aux &eacute;leveurs bovins, ovins ou encore en volailles plein air&nbsp;&raquo;.

Du c&ocirc;t&eacute; des productions v&eacute;g&eacute;tales, le travail de consolidation des grandes fili&egrave;res du groupe, comme le colza &eacute;rucique (acide gras monoinsatur&eacute;), se poursuit. NatUp travaille aussi sur &laquo;&nbsp;une valorisation &eacute;conomique des pratiques bas carbone&nbsp;&raquo; pour la fili&egrave;re colza.

Le groupe coop&eacute;ratif cherche aussi &agrave; cr&eacute;er des fili&egrave;res de niche (lentilles, pois jaunes, bl&eacute;&#769; dur&hellip;). A titre d&rsquo;exemple, la coop&eacute;rative a r&eacute;colt&eacute; une dizaine d&rsquo;hectares en sorgho cette ann&eacute;e et a pr&eacute;vu d&rsquo;en planter 1&nbsp;000 pour la prochaine campagne. &laquo;&nbsp;En f&eacute;verole, on est confront&eacute; aujourd&rsquo;hui &agrave; un probl&egrave;me de bruche sans solution de traitement &agrave; l&rsquo;heure actuelle&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise aussi Patrick Aps. D&rsquo;autres diversifications concernent notamment le chia, le quinoa ou encore l&rsquo;avoine. &nbsp;Enfin, de nouvelles productions sont test&eacute;es sur le plan agronomique et dans la recherche de d&eacute;bouch&eacute;s p&eacute;rennes pour &eacute;largir ce spectre.

<h3>Projet NatUp 2025</h3>

Enfin, la coop&eacute;rative a pr&eacute;sent&eacute; un projet &agrave; horizon 2025, qui a pour &laquo;&nbsp;objectif d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la transformation du groupe, de mobiliser tous les acteurs autour d&rsquo;initiatives engageantes et de r&eacute;pondre aux enjeux de performance financi&egrave;re, de durabilit&eacute;, de r&eacute;silience et de diff&eacute;renciation&nbsp;&raquo;. Il s&rsquo;articule autour de quatre axes&nbsp;: en premier lieu, un engagement r&eacute;nov&eacute;, cr&eacute;ateur de valeur pour toutes les parties prenantes&nbsp;; ensuite, une excellence op&eacute;rationnelle au service de la s&eacute;curit&eacute; et de la performance&nbsp;; troisi&egrave;mement, une croissance et un d&eacute;veloppement du groupe port&eacute;s par l&rsquo;innovation et, enfin, une culture de la r&eacute;silience.

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